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L’existence de l’homme est le fruit de la relation avec Dieu, et va se maintenir par la relation à

l’autre dans la vie conjugale – la relation d’amour. L’homme a le rôle de procréer, de se


multiplier, et ainsi continue la création que Dieu a voulue ; l’homme est responsable de la
création et exerce cette responsabilité par la procréation. Cette responsabilité signifiée dans
l’amour conjugal, doit être représentée dans toute relation humaine. Ce qui est particulier dans
la relation conjugale, c’est l’autre qui est le vis-à-vis principal – la femme pour l’homme et vice
versa.

la femme est une « aide », pour que l’homme puisse réaliser sa vocation. La relation d’aide
s’exprime dans la vie conjugale à laquelle le texte fait allusion. La préoccupation du texte c’est
de montrer que les deux deviennent une seule chair, comme s’il n’y avait plus de différence
entre eux. L’union n’est pas seulement physique, cela veut dire aussi la totalité de l’existence. Il
y a une relation qui va désormais être orientée vers une même finalité, une même vie.

le Christ, l’amour (aussi conjugal) devient un don de soi total qui se relie au don de la vie de
Jésus. Le Christ comme modèle d’amour imprègne tout amour chrétien, et l’amour conjugal en
est le primordial.

Familiaris Consortio

Il y a des particularités de l’amour conjugal, qui peuvent être vécues à la lumière de l’amour
Divin – la sexualité occupe une place à l’intérieur d’un ensemble, hors de cela elle dégénère. Le
mariage est une vocation, mais elle n’est pas plus importante que la vocation d’atteindre le
salut. La sexualité ne peut pas rester isolée.

La corporéité : Temple de l’Esprit. L’antiquité a exalté ou méprisé le corps. Le corps est là pour
exprimer quelque chose, il reflètera aussi le niveau spirituel sur lequel je me trouve. L’homme
est un corps, une âme, un esprit : parler de l’un séparément de l’autre n’a pas de sens pour la
Bible.

La sexualité n’est pas, et ne doit être le seul critère de la réussite du mariage ; mais c’est la
capacité et le savoir d’aimer.

. En fait, l’amour et la relation intime donnent l’appétit du plaisir sexuel. Mais il y a


toujours le risque de rechercher seulement le plaisir sexuel.

L’amour conjugal ne doit pas être soumis à la fantaisie du couple ; la place de la fantaisie
est légitime mais dans des limites, qu’il ne faut pas dépasser.

L’agapè chrétienne s’exprime dans la capacité de se donner : elle donne à la sexualité sa


noblesse. Le don de soi est le don de toute la vie. Dans une vie chrétienne l’agapè doit porter la
relation, surtout conjugale. L’agapè peut nous donner la force de dépasser la réciprocité.
L’action n’est pas de créer des limites extérieures mais de respecter les limites d’un bon ordre
intérieur. Respect du partenaire et des éléments indispensables de la vie conjugale. Le corps
entre dans la pudeur d’une sexualité responsable. Le côté charnel doit être respecté.

La nudité elle-même est positive. Elle ne doit pas être cause de péché dans une relation, comme
l’est la relation d’union de la vie conjugale – là la nudité redevient juste et pure. Là on enlève
tous les éléments qui sont entrés à cause du péché, y inclus le vêtement.

Dans une vie conjugale, les époux veulent quoi de leur corps ? Une mise en relation comme
finalité de comment on s’occupe du propre corps. Toute la force de la pudeur dans la vie coLa
source de la communion conjugale, c’est l’amour, la finalité c’est le mariage lui-même, pour
réaliser le bien des époux. Le mariage vise donc à renforcer le bien des époux – il n’y a pas de
communion dans le mal.

C’est également important dans la vie conjugale : la chasteté nous aide à maîtriser la force de la
concupiscence qui est en nous, pour l’assumer dans une option volontaire et libre pour la
relation avec Dieu et le conjoint. Chasteté c’est régler notre sexualité dans l’état de vie où l’on
est. On donne à notre acte sexuel un esprit qui provient de notre rapport avec Dieu. Etre chaste
c’est de s’insérer dans la force de l’amour, concevoir l’autre en toutes ses dimensions sous le
signe de l’amour et non pas sous le signe de la convoitise.

La chasteté commence par le regard. Le côté sexuel est un parmi tant d’autres dans la relation,
elle ne doit pas occuper une place exagérée.

Aussi la modération repose sur une recherche du bien-être du conjoint et de la famille. Il y a une
manière de faire le sexe d’une manière qui viole la liberté de l’autre : si on ne cherche pas le
bien-être de l’autre. Cela dépend de l’agir de la part du conjoint.

Droit à l’intégrité corporelle : éviter toute violence sur le corps, ne pas battre son conjoint, ne
pas le torturer ou exercer la violence sur lui. Même sexuellement, ne pas exploiter le corps du
conjoint d’une manière indigne. Il y a un certain bouleversement du corps qui viole l’ensemble
de celui-ci. En respectant la dignité de mon corps, je peux exprimer mon intériorité à travers lui.
Si je veux utiliser le corps pour une autre finalité, je l’abuse. Nous devons garder au corps la
dignité de son expression.

Le droit à l’amour et à l’intimité. La raison du mariage, qui est l’amour, doit durer et augmenter
pendant la vie conjugale – donc je revendique d’être aimé de mon conjoint. L’autre est là pour
que je l’aime : il a le droit d’être aimé

conjoint : entrer dans la vie intime de l’autre c’est un droit pour que le conjoint puisse répondre

Si j’ai choisi de donner ma vie pour l’autre, qu’est-ce qui resterait à cacher ? L’intimité exprime
la force de l’amour… c’est là le sens d’ « une seule chair ».
Le droit à une vie sexuelle digne : digne de la personne humaine et de la personne aimée ; pas
seulement transformée en objet sexuel. Cette vie commence par l’affectivité, la présence
chaleureuse, qui permette à l’autre de désirer la personne du conjoint. Créer une ambiance
sexuelle positive qui puisse exprimer notre affectivité. Permettre au conjoint de se savoir aimée
dans la vie sexuelle. Rejet de toute matière fausse et artificielle de vivre la vie sexuelle.

Ne pas sortir de cette réalité relationnelle – tout bien de la vie conjugale est un bien partagé,
jamais individuel

il faut connaître le conjoint. Etc. Son identité, d’abord corporelle

. La relation avec Dieu est le sommet de la relation conjugale : Bien absolu.

- La relation sexuelle [« pour ne pas toujours répéter les mêmes choses »] est une
expression de l’amour, surtout de l’amour qui dure, de la durée. Le don du corps est
signe du don de la personne. L’acte sexuel doit toujours exprimer ce don de soi. L’acte
sexuel doit aller dans cette direction, d’approfondir de plus l’amour mutuel.
- La dissociation entre l’acte d’amour exprimé dans la sexualité et la finalité de la
procréation.
Le mariage entre deux baptisés est le symbole réel entre deux personnes à l’image de l’union
entre le Christ et Son Église

La personne elle-même est un mystère.

Il faut aider les couples à respecter les exigences :

- respect du fonctionnement normal du corps et de la santé


- ouverture à la procréation : il faut avoir au moins un enfant (au moins le vouloir).
L’enfant est un signe de l’achèvement du mariage
- engagement chrétien du couple : c’est l’esprit d’engagement qui me maintient dans le
bon effort
Les moyens contraceptifs ne sont que la conséquence d’autres problèmes, surtout de l’absence
de l’amour

njugale s’oriente vers l’unité avec le partenaire, et la fidélité.

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