Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
10 Guide Faux Plafonds
10 Guide Faux Plafonds
MINISTÈRE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION.....................................................................5
2.1 GENERALITES.............................................................................................................. 9
2.1.1 DÉFINITIONS...........................................................................................................9
2.1.2 FONCTIONS............................................................................................................9
2.1.3 LIMITATION D'EMPLOI.............................................................................................10
2.2 MISE EN ŒUVRE DES PLAFONDS EN STAFF.........................................................10
2.2.1 COMPOSANTS......................................................................................................10
2.2.2 ELÉMENTS POUR STAFF........................................................................................10
2.2.2.1 Fabrication des éléments............................................................................................... 10
2.2.2.2 Spécifications concernants les plaques de staff.............................................................11
2.2.3 ACCESSOIRES DE POSE À ÉCARTEMENT.................................................................11
2.2.3.1 Contraintes et charges.................................................................................................... 11
2.2.3.2 Sélection des accessoires en fonction des distances d'écartement...............................12
2.2.4 DISPOSITIFS DE FIXATION OU D'ANCRAGE DES ACCESSOIRES DE POSE SUR LES
SUPPORTS.....................................................................................................................17
2.2.4.1 Plancher en poutrelles et hourdis...................................................................................17
2.2.4.2 Dalle pleine..................................................................................................................... 18
2.2.4.3 Ouvrages précontraints.................................................................................................. 18
2.2.4.4 Structures métalliques.................................................................................................... 18
i
2.2.4.5 Fixation sur support en bois........................................................................................... 19
2.2.5 POSE DES PLAQUES DE STAFF..............................................................................20
2.3 DISSOCIATION DES OUVRAGES..............................................................................21
3.3.1 MATÉRIAUX..........................................................................................................35
3.3.2 MISE EN OEUVRE..................................................................................................35
3.4 ENTRETIEN ET NETTOYAGE.....................................................................................35
ii
3.4.1 NETTOYAGE.........................................................................................................35
3.4.2 ENTRETIEN...........................................................................................................36
3.4.2.1 Remplacement d'un panneau......................................................................................... 36
3.4.2.2 Peinture.......................................................................................................................... 36
4.1 DEFINITION................................................................................................................. 37
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................39
2- ARTICLE..........................................................................................................................39
iii
PRESENTATION
4
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
5
différentes solutions tels que des panneaux de laine minérale perforés sur lesquels est
posé un voile acoustique, perméable aux sons et recouvert d'une peinture spéciale. Ce qui
offre une surface fortement absorbante caractérisée par un coefficient d'absorption
acoustique de 0, 7 et une atténuation latérale de 36 dB.
Cependant les plafonds composés de mousse alvéolaire contrecollée en débord sur une
plaque de plâtre créent une véritable barrière phonique horizontale et permettent de limiter
les bruits aériens entre deux pièces adjacentes ou de réduire considérablement les bruits
provenant des équipements situés dans la gaine technique. Leur performance d'isolement
acoustique atteint 42 dB.
De même les plafonds composés de panneaux de laine de roche non combustible revêtus
en surface d'un voile de verre pré-peint offrent une absorption acoustique exceptionnelle
contribuant ainsi et de façon significative à la réduction du niveau sonore.
6
participent à la résistance au feu des planchers et structures, ils doivent être installés
conformément à leurs procès verbaux de classification.
Parmi les matériaux utilisés pour les plafonds suspendus et présentant une bonne tenue
au feu, on cite les éléments en plâtre moulés et renforcés de fibres de verre (Mo).
1.2.7 Nettoyage
Pour prolonger la durée de vie d'un plafond, il convient de le nettoyer à intervalles
réguliers, le premier de ces nettoyages devant être effectué lors même de l'installation. Il
est également important de nettoyer les panneaux salis à l'occasion de réparations ou
autres interventions dans le plénum.
La ventilation est responsable dans une large part de la salissure du plafond. Il est donc
important d'équiper le système de ventilation de filtres efficaces.
Le dépoussiérage avec aspirateur doit s'effectuer sous puissance réduite (comme pour les
textiles) ; le nettoyage humide avec une éponge souple et un produit de lavage du type
utilisé pour les peintures. La surface doit être ensuite immédiatement essuyée avec un
chiffon humide propre, puis séchée avec une éponge bien essorée.
7
Tableau n°1.1 : Propriétés du plafond selon le domaine d'application.
8
CHAPITRE 2 : FAUX PLAFONDS EN PLATRE
2.1 GENERALITES
2.1.1 Définitions
Accessoire de pose à écartement : Dispositif assurant la suspension du plafond en
contrebas de la structure support.
Ancrage : Fixation partiellement ou totalement noyée dans la structure support.
Ecartement : Distance verticale comprise entre le point de fixation ou d'ancrage sur le
support et la face de parement de la plaque.
Face brute : Face cachée de la plaque.
Face de parement : Face apparente de la plaque.
Ossature intermédiaire : Accessoire de pose à écartement constitué d'une charpente
légère intermédiaire faite d'éléments parallèles entretoisés. En fonction de la
configuration de l'ouvrage et ou du support, l'ossature intermédiaire peut être
horizontale ou en rampant.
Patin de scellement : Poignée de filasse végétale étirée dite «filasson », intimement
imprégnée de plâtre pour staff gâché ; nécessairement utilisé entre autres pour le
scellement des accessoires de pose à écartement sur la face brute de la plaque, le
patin peut l'être aussi pour l'assujettissement des accessoires de pose à écartement
sur la structure support. l'assujettissement des ossatures intermédiaires sur les
suspentes de rappel.
Polochon ou polochonnage : Cordon de filasse végétale étirée, intimement imprégné
de plâtre pour staff gâché, utilisé entre autres pour le scellement des plaques entre
elles, le scellement du plafond en rives, l'assemblage d'accessoires de pose à
écartement, la façon de suspentes.
Polochonné : Enrobé de polochon ou façonné en polochon.
Plénum : Espace compris entre un plafond suspendu et la toiture sous laquelle il est
établi.
Staff : Le staff est un matériau obtenu par moulage mince d'un plâtre à. mouler
spécifique convenablement gâché et armé de fibres, de toiles ou de treillis préfabriqué
par éléments, l'ouvrage en staff est monté en place par juxtaposition de ces éléments,
scellés entre eux et rejointoyés pour former des surfaces continues sans joints
apparents, après fixation au support.
Support ou structure-support : Ouvrage ou élément de structure existant ou réalisé
spécialement, supportant le plafond.
2.1.2 Fonctions
Les plafonds en staff sont destinés à assurer une ou plusieurs des fonctions ci-après :
Fonctions architecturales ou décoratives, telles que : • Habillage de sous-face de plancher,
• Habillage de sous-face de toiture,
Délimitation de volume,
9
Fonctions techniques, telles que :
Création de plénums,
Complément d'isolation thermique,
Complément d'isolation acoustique,
Protection contre les risques d'incendie.
10
Le plâtrier staffeur réalise à partir de plans ou de dessins toutes formes en staff et en
assure la pose. Les techniques les plus courantes sont le traînage pour les formes
simples, droites ou courbes, et le moulage par empreinte pour les formes complexes
(ornements, sculpture).
Traînage : Opération qui consiste à réaliser un noyau de plâtre armé sur lequel le
staffeur va traîner un gabarit métallique avant qu'il ne durcisse. Ce noyau représente le
négatif de l'épreuve.
Moulage par prise : Cette technique nécessite la réalisation d'un modèle en terre sur
lequel est coulé un moule en plâtre à creux perdu. Ce dernier sert lui-même de moule
pour restituer, en plâtre, le modèle en terre. Entre ces deux nouvelles pièces est coulé
un moule souple en élastomère dans lequel seront tirées les épreuves.
Le staffeur étale une première couche de plâtre (2mm environ) ; elle constitue la face
visible et lisse de l'épreuve. La filasse est répartie sur le plâtre encore frais et recouverte
d'une deuxième couche de plâtre (10 à 13 mm). Les deux couches doivent s'interpénétrer
exactement pour éviter tout risque de délitement. La face brute est rugueuse pour
permettre l'adhérence des patins de scellement.
Après démoulage, les plaques doivent être stockées à l'abri des intempéries et des chocs
ou salissures.
2.2.2.2 Spécifications concernants les plaques de staff
La surface des plaques ne doit pas dépasser 1 m2. Les dimensions les plus courantes
sont :
1 x 1m2 ; 1, 1 x 0, 9 m2 ; 1, 2 x 0, 8 m2 ; 1, 4 x 0, 7 m2 ; 1, 5 x 0, 75m2 et 1, 5 x 0, 66
m2.
L'épaisseur minimale est de :
10 mm pour les plaques armées de filasses ;
15 mm pour les plaques armées de toile, grillage et treillis métalliques.
L'épaisseur maximale ne doit pas excéder 20 mn.
Le défaut de planéité générale le long de la règle ne doit pas être supérieur à 1 mm.
La dureté moyenne Shore C est de 70.
11
suspentes supplémentaires,
suspentes et ancrages renforcés,
lattes ou profilés d'ossatures intermédiaires renforcées.
Les dispositifs définis ci-dessous sont des dispositifs usuels ; il peut être utilisé d'autres
procédés appropriés, à condition qu'ils comportent des scellements par patins sur le staff
et qu'ils soient aptes à assurer un maintien d'une fiabilité au moins équivalente.
La résistance à la traction des suspentes étant calculée avec un coefficient de sécurité de
3 au minimum.
2.2.3.2 Sélection des accessoires en fonction des distances d'écartement
Les différents accessoires de pose sélectionnés en fonction des distances d'écartement
sont donnés ci-dessous et récapitulés dans le tableau n°2.2.
Tableau n°2.2 : Sélection des accessoires de pose en fonction des distances
Distance d'écartement Type d'accessoires recommandés Référence de la
(E en m) figure
12
Figure 2.1 : Patin simple
Pour les patins dédoublés (figure 2.2), la somme des surfaces de contact S1 + S2 doit être
comprise entre 50 cm2 et 100 cm2 inclus, l'éloignement des emprises SI et S2 compris
entre 10 cm et 15 cm et le diamètre minimal de chacun des cordons au moins égal à 15
mm.
L'écartement E présente la distance verticale comprise entre le point de fixation ou
d'ancrage sur le support et la face de parement de la plaque.
13
Les suspentes en fil de fer polochonné : Elles sont constituées de deux brins de fil de
fer d'un diamètre minimal de 1mm, enrobés d'un polochon.
Le fil de fer doit être protégé contre la corrosion par galvanisation à chaud, il peut être
utilisé également des fils de cuivre ou des fils d'alliage spécial tel que nickel-cuivre (figures
2.5 et 2.6).
Les suspentes en fer rond : Elles sont faites de fer rond d'un diamètre minimal de
5mm, retournés en crochets à leurs extrémités (figure 2.7).
14
Les suspentes en tige filetée : Elles sont faites de tiges filetées en acier en leur
extrémité, d'un diamètre minimal de 6mm protégées contre la corrosion par dépôt
électrolytique de zinc ou de cadmium. (figure 2.8)
15
Des suspentes de rappel conformes aux suspentes utilisées dans le cas d'un très
faible écartement (voir paragraphe 2.2.3.2.a), reliant les lattes entretoises à la structure
support.
Les lattes sont fabriquées à partir d'un bois d'une essence durable ou traitée par un
produit insecticide et fongicide, de premier choix selon la norme NM 13.6.031 et sec à l'air.
La section minimale des lattes est de 50x15 mm2.
L'espacement maximal EMS des lattes-entretoises et celui EMS' des suspentes de rappel
sur celles-ci, est fonction de la section des lattes employées :
Section de la latte Espacements EMS et EMS'
50 mm x 15 mm 0, 60 m
70mmx18mm 1m
Pour une même section de latte EMS est égal à EMS'.
Les espacements EMP et EMP' en fonction de l'épaisseur des plaques sont :
Epaisseur des plaques (mm) 10 12 15
Espacements EMP et EMP' (m) 0, 40 0, 46 0, 55
16
Les sections des profilés usuels sont :
U de 40 mm x 20 mm x 1, 25 mm.
I en tôle pliée de0, 8 mm de 40 mmx20 mm.
Tubes de 22, 5 mm de diamètre extérieur.
EMS et EMS' sont :
Type de section dimensions EMS et EMS'
(m)
40 x 20 x 1, 25 mm² 1
U 40 x 20 x 1, 5 mm² 1, 2
40x20x2 mm² 1, 35
1 en tôle pliée 40 x 20 mm² 12
50 x 40 mm² 1, 50
Tube 22, 5 mm² 1, 2
Les espacements EMP et EMP' en fonction de l'épaisseur des plaques sont :
Epaisseur des plaques (mm) 10 12 15
Espacements EMP et EMP'(m) 0, 40 0, 46 0, 55
17
Figure 2.11 : Exemple d'ancrage sur hourdis en corps creux
2.2.4.2 Dalle pleine
Dans le cas d'une dalle pleine, les fixations et ancrages sont réalisés en dehors des zones
de concentration d'acier, par l'un des dispositifs usuels suivants : chevilles métalliques et
chevilles en plastiques (figures 2.12).
Figures 2.12 : Exemples de fixation et ancrages sur dalles pleines en béton armé
2.2.4.3 Ouvrages précontraints
Il faut prévoir des dispositifs de fixation incorporés. Les fixations pisto-scellées sont
interdites.
2.2.4.4 Structures métalliques
La fixation s'effectue par pincement, percement ou par patins formant cravates (figures
2.13)
18
Figures 2.13 : Exemples de fixations sur charpente métallique
2.2.4.5 Fixation sur support en bois
Les techniques les plus utilisées sont le clouage (clous de 70 x 17 mm implantés en V) ou
moyennant une tige fixée sur une équerre métallique fixée par clouage ou vissage à la
charpente (figures 2.14).
19
Figures 2.14 : Exemples de fixations sur charpente en bois
20
Après avoir eu leurs chants griffés à l'outil, les plaques sont placées sur un système de
réglage préalablement établi, comportant des règles porteuses et des règles mobiles, ces
dernières calées de niveau en hauteur.
Les règles mobiles sont placées obligatoirement à l'aplomb des alignements des emprises
de scellements sur les plaques, l'espacement des règles étant fonction de l'épaisseur des
plaques est donné dans le tableau n° 2.3.
Tableau n°2.3 : Espacement des règles en fonction de l'épaisseur des plaques
Epaisseur nominale des plaques (mm) 10 12 15
Espacements maximaux des 0, 40 0, 46 0, 55
alignements de scellements sur le
staff dans les deux sens (m)
Les plaques sont positionnées avec un écart d'un centimètre entre leurs bords, de telle
sorte que le désafleurement entre deux plaques jointives, soit inférieur à 1 mm. Elles sont
ensuite scellées entre elles par un cordon polochonné en plâtre à staff, gâché serré puis
lissé, pénétrant dans le joint, ainsi que par des patins de scellement aux points d'ancrage,
au pied des suspentes ou aux éléments d'ossature horizontale.
21
Fourreau ou matériau résilient (figure 2.17.a) ;
Fourreau ou matériau résilient
22
Figures 2.18
2.4.2 Planéité
2.4.2.1 Planéité locale
Elle est vérifiée avec une règle à plots de 20 cm de longueur, les plots ayant une hauteur
de 0, 6 mm (figure 2.19).
On doit pouvoir mettre en contact simultanément les deux plots d'extrémités (plots A et B)
avec la surface de l'ouvrage et l'on doit pouvoir observer un basculement de la règle, le
contact du plot central (plot C) étant recherché. La tolérance d'alignement de chaque file
de joints est de 0, 5 mm/m.
23
CHAPITRE 3 : PLAFONDS SUSPENDUS
24
Les dimensions des éléments rectangulaires les plus courants sont 600 x 1200 mm² ; 625
x 1250 mm².
25
Figure 3.2 : Exemple d'ossatures apparentes
3.2.3.2 Sollicitations mécaniques
L'ossature y compris ses dispositifs de liaison à la structure support (fixation, suspentes,
etc.) doit être capable d'absorber sans déformation excessive les sollicitations suivantes :
Charges permanentes : poids propre du plafond, matériau d'isolation, objets
suspendus,
Effets de pression et dépression dus au vent.
26
Le choix des plafonds suspendus est du ressort du maître d'œuvre, tout comme le choix
des supports de ceux-ci, corps creux, charpente bois, charpente métallique, etc.
L'entrepreneur doit présenter à l'acceptation du maître d'ouvrage le plan de fixation et la
nature de celle-ci et il appartient au maître d'oeuvre d'informer l'entrepreneur des
surcharges dont l'application est prévue sur les plafonds suspendus.
On présente dans ce qui suit un exemple d'installation de plafond suspendu métallique
pour une gamme de produits donnée.
II faut tracer l'emplacement des profils porteurs tous les 1, 20 m et l'emplacement des
suspentes tous les 1, 20 m le long des porteurs (figure 3.3).
27
Figure 3.4.b : Support en corps creux - Piton à bascule
Support en métal : dans le cas de charpentes métalliques, outre les dispositifs
agissant par pincement, les percements peuvent être admis, sauf dans le cas de
charpente métallique pliée ou tubulaire pour laquelle on emploie des étriers (figure
3.5).
b- Traçage :
Déterminer le niveau du plafond à l'aide du niveau à bulle. Le tracer sur le mur avec le
cordeau bleu.
La hauteur entre le plafond suspendu et le plafond existant doit être au minimum de 10
cm.
28
c- Pose des cornières de rive :
Fixer les cornières de rive par vis ou chevilles adaptées à la nature des murs ou cloison à
raison d'un point de fixation tous les 40 cm.
29
e- Pose des profilés porteurs et des entretoises : Engager ensuite les coulisseaux
sur les porteurs.
30
f- Mise en place des dalles :
Engager les dalles par le haut dans l'ossature et les poser sur les rebords des profilés.
Les coupes et les feuillures des dalles sont exécutées au cutter.
31
b- Protection et détection feu
Les détecteurs de fumées (figure 3.8.a) et les sprinklers (figure 3.8.b) sont facilement
intégrés dans les plafonds et améliorent ainsi la sécurité des immeubles.
Figure 3.8.a
Figure 3.8.b
c- Diffuseur d'air
Les grilles de ventilation doivent toujours être supportées indépendamment du plafond, à
moins que des aménagements particuliers aient été prévus.
32
Les luminaires en applique sur le plafond devront être fixés à l'aide de pattes ou clips
d'accrochage (figure 3.10.b).
Les spots hauts et basse tension sont facilement intégrés dans les plafonds mais leur
poids doit être supporté par des sections de profils ou par une platine aux dimensions de
dalle. Cette mise en oeuvre assurera la bonne tenue de l'ensemble dans le temps (figure
3.10.c).
e- Têtes de cloisons
Dans le cas où la protection incendie ou bien l'atténuation latérale est une exigence, une
attention particulière devra être portée sur l'étanchéité cloison et du plafond et une barrière
pourra par exemple être utilisée dans le plénum.
33
Sauf disposition contraire des documents particuliers du marché, les cloisons ne sont pas
maintenues par les plafonds.
Les documents particuliers du marché peuvent toutefois, prescrire exceptionnellement ce
maintien. Il convient alors qu'ils précisent :
L'emplacement et le type de la cloison, son épaisseur et son mode de liaison avec le
plafond.
L'importance des efforts latéraux appliqués au plafond,
Dans le cas de cloison à vérins qui ne peuvent être qu'à poussée constante,
l'importance des efforts verticaux sur le plafond.
L'exigence éventuelle d'une bande de répartition, et la qualité de celle-ci, afin que les
efforts demeurent dans une limite inférieure à celle qui conduirait à un poinçonnement
ou à un déplacement quelconque du nu du plafond.
La partie des travaux et fournitures dont l'exécution est mise à la charge de
l'entrepreneur des plafonds suspendus.
3.2.6.2 Affaiblissement acoustique
Dans le cas où un isolement acoustique serait prescrit entre deux locaux voisins, dans
lesquels doivent être installés des plafonds suspendus, il faut tenir compte de
l'affaiblissement acoustique apporté par les plafonds suspendus et qui dépend :
du type de plafond retenu et de ses matériaux constitutifs,
de la barrière d'isolation acoustique incorporée éventuellement au plafond,
de la barrière d'isolation placée éventuellement au-dessus de la cloison séparatrice.
3.2.6.3 Liaison entre plafond et appareils d'éclairage et de conditionnement d'air, de
canalisation, etc.
Sauf disposition contraire, les appareils de conditionnement d'air et les installations de
canalisations pour fluides ne sont pas solidarisés avec les plafonds suspendus. Toutefois
les appareils d'éclairage incorporés à ces plafonds et dits encastrés font partie des
plafonds suspendus.
Si des appareils (cas des spots ou d'appareils de lutte contre l'incendie) doivent reposer
sur des éléments de plafond, leur poids ne doit entraîner aucune déformation de ces
éléments.
34
3.3 AUTRES MATERIAUX POUR PLAFONDS SUSPENDUS
Les matériaux pour plafonds suspendus sont présentés sous forme de panneaux dont le
champ est soit plat, avec feuillure ou rainuré.
Ils peuvent être à bords droits ou chanfreinés. Les panneaux reposent ou sont fixés sur
l'ossature. Ils comportent ou non des rainures sur leurs chants : sans feuillure ni rainure
pour une ossature apparente et avec feuillures sur les quatre côtés pour une ossature
semi-apparente.
Les rainures sont en général pratiquées dans le sens de la longueur du panneau. Elles
peuvent recevoir un raidisseur de section appropriée, qui assure la tenue mécanique du
panneau.
3.3.1 Matériaux
On distingue les matériaux suivants : a- Matériaux d'origine minérale tel que :
Laine minérale agglomérée,
Plaques de parement en plâtre. - Perlite expansée.
Particules de vermiculite exfoliée. - Fibrociment.
b- Matériaux d'origine végétale tel que :
Panneaux dérivés du bois : la face visible des panneaux est laissée soit à l'état nature,
soit enduite ou peinte, soit replaquée d'une essence de bois décorative, soit surfacée
mélaminée.
Les panneaux de particules qui peuvent comporter des traitements complémentaires,
fongicides ou insecticides.
Les panneaux de fibres : comprennent les panneaux de fibre tendre et les panneaux
de fibre à moyenne densité.
Matériaux composites : constitués de deux matériaux dont l'association crée les
propriétés mécaniques tels que le verre et le polyester.
35
3.4.1 Nettoyage
La poussière et les salissures superficielles disparaîtront facilement à la brosse douce ou
à l'aspirateur. Dans ce dernier cas, les accessoires étudiés pour les surfaces textiles sont
les mieux adaptés. Ne brosser que dans une direction afin de ne pas imprégner les
salissures dans la masse du plafond.
Les traces de crayon ou autres taches similaires s'effaceront avec une simple gomme.
3.4.2 Entretien
3.4.2.1 Remplacement d'un panneau
En cas de dommages importants, le remplacement de panneaux risque de se traduire par
des variations de teintes. Pour atténuer ces différences, on posera les panneaux dans une
zone peu visible, dans laquelle la pose des matériaux neufs se remarquera moins.
3.4.2.2 Peinture
La plupart des plafonds suspendus peuvent être repeints. L'application au pistolet est la
plus courante : elle est économique et recouvre les surfaces en relief plus uniformément
que la brosse ou le rouleau. Cependant le rouleau convient aux surfaces lisses.
Une attention particulière devra être portée au dépoussiérage et à la dilution de la
peinture, ceci afin de ne pas altérer les caractéristiques acoustiques du plafond.
Dans le cas de matériaux acoustiques, le peintre prendra soin de ne pas boucher les
perforations ou les motifs du décor afin de conserver toutes les caractéristiques
acoustiques du plafond.
Certaines dalles ne peuvent être repeintes en raison de leur composition telles que les
dalles avec film spécial, dalles résistantes à l'humidité, etc.
36
CHAPITRE 4 : PLAFONDS TENDUS
4.1 DEFINITION
Le plafond tendu ou flottant se présente sous la forme d'une feuille souple de polychlorure
de vinyle (PVC) découpée sur mesure, bordée par une ganse en PVC semi-rigide (le
harpon) et tendue sur des lisses fixées au mur (figure n° 4.1).
37
4.3 DOMAINE D'APPLICATION
Les domaines d'utilisation des plafonds tendus sont vastes. Ils peuvent être utilisés en
neuf comme en rénovation, aussi bien pour les logements qu'aux bureaux, hôpitaux,
commerces, laboratoires, installations sportives, etc.
38
BIBLIOGRAPHIE
2- ARTICLE
Plafonds tendus : une technique à redécouvrir. Les Cahiers Techniques du Bâtiment.
N° 190 - Juin-juillet 1998- pp. 54-55.
39