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Aventure Ulysse

Quand Apollon fit lever l’aube au doigt rose, après quatre jours en mer, nous atteignîmes une
île, avec un grand château.

Cette île m’intriguait, je voulais voir si leur roi voudrait m’accueillir.

Je dis à mes compagnons de rentrer mon vaisseau arqué dans un port un peu plus loin dans
une près d’une grande falaise.

Avant de mettre pied à terre, j’ordonnai à mon équipage d’endosser leur tenue de combat. Ils
mirent leurs armures, casques, cuirasses, boucliers, lances, épées … .

Une fois équipés nous descendîmes à terre où nous suivîmes un sentier. Nous traversâmes
une luxuriante forêt dans laquelle nous trouvâmes des lapins, des sangliers, des cerfs… .

Moi et mes vingt-deux compagnons capturâmes une vingtaine d’animaux sauvages, de quoi
combler notre appétit. Nous mangeâmes la viande abondante et bûmes le vin doux près d’un
lac.

Après avoir festoyé et honoré les dieux, nous nous remîmes en route …Bientôt, nous
arrivâmes devant une grande muraille mais je ne vis d’abord personne.

Un peu plus loin j’aperçus une auberge. Je retournais prévenir mes compagnons qu’on allait
dormir dans le bâtiment. Mais quand l’aube aux cheveux bouclés fit son apparition, nous
nous levâmes et nous déjeunâmes.

Nous revêtîmes nos équipements et nous repartîmes à la visite du château. Nous passâmes la
grande muraille grâce à une échelle trouvée dans l’auberge. L’enceinte était déserte, seuls
des cadavres nombreux jonchaient le sol. Le sang qui stagnait faisait rougir l’herbe et les
pierres plates.

Mes compagnons avaient peur, je le voyais dans leurs yeux. J’allai inspecter un des cadavres
pour voir qu’elle type de blessure leur avait affligés une mort froide et sanglante.

Sur un corps, je constatai une trace de griffe. Je sentis le sang déserter mon visage et devins
blanc mais je fis comme si de rien n’était. J’annonçai à mes compagnons, d’une voix ferme,
qu’on allait visiter l’intérieur du château.

Dans le château régnait une température glaciale, comme au pays des morts, il y avait de la
glace sur les murs.

Quand nous rentrâmes dans la salle du roi, un dragon tout blanc, mesurant six mètres de
long, un mètre quatre-vingt-dix de hauteur nous attendait. Il avait de grandes ailes et de
grandes dents. On aurait dit un vaisseau couché sur le flanc avec ses voiles déployées.

Heureusement le monstre dormait, jusqu’à qu’un de mes compagnons tombe en glissant sur
une couche de glace.
Le monstre surpris, se redressa instantanément, et tira un éclair de glace sur un de mes
compagnons. Sa voix caverneuse retentit :

"Qui ose réveiller le grand Léonidas?

-C’est le divin Ulysse auquel tu dois respect et hospitalité, répondis-je d’une voix que je
voulais assurée. .

-Je n’ai rien à craindre de toi car tu es un mortel comme les autres. Tu as eu l’audace de
pénétrer sur mon territoire et dans ma demeure, pour ça que tu vas payer avec ton équipage!

Sur ses paroles démoniaques, il se jeta sur un de mes compagnons et le tua. Je sortis mon
épée et la lui plantai dans le ventre. Le monstre hurla de douleur et me donna un gros coup
de queue qui me projeta contre le mur, et je m’évanouis.

A mon réveil, je ne vis plus que deux de mes compagnons, les autres était morts; dans le
regard trouble de mes yeux, je vis mes deux derniers compagnons mourir.

Je me relevai doucement, invoquant Athéna et prêt à en découdre pour défendre ma vie. Je


ne pouvais pas échouer si près de ma patrie! A ce moment Léonidas se retourna, il me
regarda droit dans les yeux et je sus que ce serait un combat difficile.

Je ramassai mon épée tout en le fixant.

Une fois prêt au combat, je fonçai sur mon adversaire, je le pris d’assaut. Léonidas ouvrit sa
gueule énorme pour m’attraper et me dévorer.

Mais je lui assénai un coup d’épée dans la patte, que je tranchai nette, car Athéna avec
décuplé mes forces. Il s’effondra par terre.

Le croyant mort, je regagnai mon noir vaisseau, mais ce maudit dragon avait atteint mon
bateau avant moi et il le déchiqueta.

Et voyant mon vaisseau arqué couler, il me prit une rage folle et je ne pensai plus qu’à tuer
ce maudit Léonidas. Je courus vers mon navire qui coulait et je lui lançai un défi à mort.

Il m’entendit et releva le défi: il n’y aurait qu’un survivant, lui ou moi. Léonidas fit
apparaitre un grand mur de glace circulaire qui forma une grande arène.

Il entra dans l’arène et commença par attaquer. Il se projeta sur moi, mais je m’étendis par
terre en donnant un violent coup d’épée dans la jambe de Léonidas. Celui-ci, déséquilibré
par la douleur, s’écrasa contre un mur de l’arène et avec la puissance de l’impact le mur de
l’arène explosa.

Pour m’assurer que le monstre était bien mort, je lui plantai mon épée dans la gorge.

Puis j’allai me reposer … . Après ma sieste, je construisis mon radeau pour pouvoir repartir à
Ithaque.
La fille de Méduse: Médoucerf

Après avoir crevé l’œil du cyclope j’était fier de ma ruse. Mais triste en même temps,
car nous avions perdu quelques compagnons... Nous étions très fatigués alors nous nous
arrêtâmes sur une île inconnue. Elle avait l’air déserte. Nous allumâmes un feu, et les
hommes, exténués, arrivèrent à dormir. Une fois que tous mes compagnons furent endormis,
je fis un tour de l’île, et sur ma route, effrayé, j’aperçus un animal. Je m’approchai, il ne
bougea pas. J’arrivai même à le toucher. Il ne bougeait toujours pas. Tout à coup, j’entendis
un bruit derrière moi, et je me cachai derrière le rocher qui se trouvait devant l’animal
immobile, sans me retourner. Je me demandais ce que cela pouvait être. Etrangement, je
pensais en moi même après que compte que le monstre que je voyais devait être Méduse.
Mais IMPOSSIBLE!! On lui avait coupé la tête, alors cela ne pouvait être que sa fille.
J’avais entendu parler d’elle, on m’avait dit qu’elle avait la tête et le cou d’un cerf, mais à la
place des bois, elle avait des serpents. Elle avait hérité cette caractéristique de sa mère, qui
avait des serpents en guise de cheveux. C’était Athéna qui l’avait métamorphosée. Ses
serpents pétrifiaient les personnes qui la regardaient dans les yeux. Devant moi se tenait donc
cette Médoucerf la Sorcière. Le reste de son corps était le corps d’un homme. Pendant ce
temps là, mes compagnons dormaient toujours sauf un. Un Itaquien s’était réveillé et s’était
rendu compte que je n’était plus là. Mais, il me connaissait bien, il savait que j’étais curieux
et que je ne pouvais résister longtemps à l’appel de l’aventure. Donc il réveilla ses
compagnons pour venir me chercher. De mon côté, j’étais perdu, je savais pas quoi faire.
Il fallait tuer cette créature avant qu’elle ne pétrifie tous ses pauvres animaux, et nous avec.
C’est à ce moment que mes compagnons arrivèrent. je leur fis signe de se taire. Ils firent des
pas plus silencieux. Je fis alors signe de venir se cacher derrière le rocher avec moi.
Médoucerf nous sentit. Elle murmura:
"Je sens l’odeur des humains, mais où se cachent-ils?"
Mes compagnons tremblaient de peur pendant que je réfléchissais. Comment tuer cette bête...
A ce moment, un vieillard sorti d’on ne sait où, un envoyé des dieux sans doute, nous appela.
Nous regardâmes autour de nous. Le vieillard se montra et vint nous rejoindre dans notre
cachette et il chuchota:
"Bonjour, je suis Tsaïs et je connais cette créature, elle a un collier autour de son cou. Il faut
lui arracher, et elle deviendra normale. Ses serpents disparaîtront et elle y aura des bois à la
place. Et elle ne pétrifiera plus."
J’eus une idée. Après les paroles de Tsaï je communiquai mon plan à mes compagnons et
nous fûmes bientôt prêts pour passer à l’attaque:
Un de mes compagnons appela la créature sans la regarder, puis il prit la fuite et Médoucerf
courut après lui. Lorsque l ’Itaquien s’arrêta, épuisé, Médoucerf le pétrifia. Pendant qu’elle
avait le dos tourné, un de mes compagnons, lui sauta sur le dos, les yeux fermés, pendant que
moi je lui arrachai d’un coup sec le collier. Médoucerf redevient aussitôt normale. Elle parut
se réveiller d’un songe, se frotta les yeux. Autour de nous les animaux reprenaient vie. Nous
comprîmes que Médoucerf avait été victime d’un sortilège.
Nous lui dîmes au revoir. Nous montâmes sur le navire et nous reprîmes notre route vers
l’île d’ Eole.

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