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Modélisation et simulation des moteurs synchrones sans amortisseurs

Les machines synchrones sont généralement étudiées dans le référentiel d, q ( ωcoor = ωr )

Considérons le système d’équations de tensions sous la forme :

dds
Usd = R s isd + − ωsq
dt
dds
Usq = R s isq + + ωr sd ;
dt
df
{ Uf = R f if + dt

Les expressions magnétiques :

sd = Ld isd + Mfd if


{sa = Lq isq
f = Lf if + Mfd isd

Sous forme matricielle, on a :

Usd Rs −ω Lq 0 isd Ld 0 Mfd isd


d
U
[ sq ] = [ω Ld Rs i
ω ] [ sq ] + [ 0 Lq 0 ] [ isq ]
dt
Uf 0 0 R f if Mfd 0 Lf if

Pour résoudre ce système, il faut le mettre sous forme d’équation d’état :

[İ] = [L]−1 [U] − [L]−1 [R] [I]

Ld 0 Mfd Rs −ω Lq 0
[L] = [ 0 Lq 0 ] [R] = [ω Ld Rs ω Mfd ] et [R] = [R1 ] + ωr [R 2 ]
Mfd 0 Lf 0 0 Rf

Avec

Rs 0 0 0 − Lq 0
[R1 ] = [ 0 Rs 0] [R 2 ] = [ Ld 0 Mfd ]
0 0 Rf 0 0 0

Pour la machine synchrone triphasée, le couple électromagnétique s’exprime par :

3
Ce = 2 P [sd isq − sq isd ] et
3
Ce = P[(Ld − Lq )isd isq − Mfd isq if ]
2

et l’expressions du mouvement par :

𝐽 𝑑𝜔𝑟
= 𝐶𝑒 − 𝐶𝑟 − 𝐹
𝑃 𝑑𝑡

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