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P. LEMÉNICIER
S. LE MÉTEIL
V. CHEVRIER
L. LUBRANO
Stéphane Le Méteil • Patrick Leménicier
MATHÉMATIQUES
BTS industriels - Groupement A
Cours, exercices corrigés et bonus web
Mathématiques
Ce manuel est conforme au référentiel des STS industriels du LAURENT LUBRANO
Professeur au lycée
groupement A. Les mathématiques sont abordées avec la volonté de
MATHÉMATIQUES
des exemples réels, technologiques et économiques. Professeure au lycée
Sadi Carnot à Saumur
Les chapitres débutent par une présentation de la notion mathématique
abordée et de son utilité. Les définitions, propriétés et théorèmes sont
BTS industriels
STÉPHANE LE MÉTEIL
Professeur au lycée
mis en œuvre dans le cadre d’exercices d’application. Les méthodes Robert Schuman au Havre
de résolution sont mises en évidence et plus de 200 exercices corrigés,
tirés de sujets du BTS, complètent le cours. PATRICK LEMÉNICIER
Professeur au lycée
Groupement A
Contenu : Pierre-Gilles de Gennes
ENCPB- Paris
• Fonction d’une variable réelle • Transformation en Z
• Nombres complexes • Fonctions de deux ou trois variables
• Suites numériques • Calcul vectoriel
• Calcul différentiel et intégral • Modélisation géométrique
• Séries numériques • Calcul matriciel
66 96736
ISBN 978-2-10-054392-2 www.dunod.com
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page V — #1
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Version préliminaire – 10 juin 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page VI — #2
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VI
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Version préliminaire – 10 juin 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 1 — #7
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FONCTIONS
D’UNE VARIABLE RÉELLE
1
PRÉREQUIS
• Ensemble de définition
MOTS CLÉS
• Variations – Extremum
• Limite – Dérivée – Asymptote
• Parité – Périodicité
• Fonctions composées
• Fonction : en escalier, affines par morceaux, exponentielle, logarithme népérien,
puissances, circulaires, circulaires réciproques
OBJECTIFS
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 2 — #8
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En préalable à toute étude mettant en jeu des fonctions, il convient de ne pas se couper
du cadre réel de l’étude, et de bien positionner la validité du modèle. Il faut faire la
distinction entre ce qui sera « exact » comme le résultat d’un calcul utilisant le modèle,
et ce qui sera « vrai » c’est-à-dire le phénomène réel qui se produit.
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 3 — #9
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Point méthode
Couple résistant
Zone d’utilisation
en moteur
Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Vitesse
Zone d’utilisation
en génératrice
Zone d’utilisation
en frein
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 15 — #21
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f(– x) f(x)
–x 0 x
Figure 1.12
f(x)
–x
x
f(– x) = – f(x)
Figure 1.13
Cela signifie en pratique que pour une fonction paire, deux nombres opposés x et −x,
appartenant bien sûr à l’ensemble de définition de la fonction, ont la même image par
cette fonction. Pour une fonction impaire, deux nombres opposés x et −x, appartenant
bien sûr à l’ensemble de définition de la fonction, ont des images opposées par cette
fonction.
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 34 — #40
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 90 — #96
Exemple
L’aire de la partie hachurée sous la sinusoïde de la figure 4.4, comprise entre l’axe
des abscisses et la courbe du sinus, entre 0 et p, mesure 2 cm2 (le cm2 étant l’unité
d’aire).
p
En effet, sin xdx = [− cos x]p0 = (− cos p) − (− cos 0) = 1 + 1 = 2.
0
y
1
-1 0 1 2 3 4 x
-1
Figure 4.4
4.3.1 Primitive
Théorème 4.3
x
La fonction F : x → f (t)dt est la primitive de f sur I qui s’annule en a.
a
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 143 — #149
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Exercices
6.3 Circuit RL
Un circuit électrique comprend en série un générateur de force électromotrice E et une
bobine de résistance R et d’inductance L.
Les lois de l’électricité montrent que l’intensité i du courant électrique dans ce circuit
dy
vérifie l’équation différentielle L + Ry(t) = E.
dt
En utilisant les valeurs numériques E = 5 V, R = 10 V et L = 1 H, cette équation diffé-
rentielle s’écrit alors y ′ + 10y = 5.
a) Résoudre cette équation différentielle.
b) Déterminer la solution i qui vérifie i(0) = 0.
c) Déterminer alors l’instant à partir duquel l’intensité est supérieure à 0,1 A.
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 231 — #237
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A retenir
2) Barycentre
n
X
Soit G barycentre de (A1 , a1 ),..., (An , an ) tels que ai 6= 0.
i=1
Définition :
# – # – # – #–
a1 GA1 + a2 GA2 + ... + an GAn = 0
Propriété fondamentale :
# – 1 # – # – # –
MG = n
a1 MA1 + a2 MA2 + ... + an MAn
X
ai
i=1
Xn Xn Xn
ai ai ai
i=1 i=1 i=1
3) Produit scalaire
#– · v
u #– = k #– #–k × cos u
uk × kv #– ; #–
#–, v u·v#– = xx ′ + yy ′ + zz ′ .
#–
u et v sont orthogonaux équivaut à : #–
#– u·v#– = 0.
4) Distances
(D) : ax + by + c = 0 une droite du plan et A (xA ; yA ) un point du plan, alors la distance
du point A à la droite D est :
|axA + byA + c|
√ .
a2 + b 2
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 236 — #242
Il s’agit de tracer l’arc de courbe M0 M1 défini par des vecteurs et des contraintes,
c’est-à-dire lorsque sont donnés des vecteurs de contraintes imposées à la courbe
(figures 11.1 et 11.2).
M1
4
→
V3
M0
2
→
1 V0 →
V1
→
V2
0 1 2 3 4 5 x
Figure 11.1
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 270 — #276
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Disposition pratique :
−3 5 0
−7 1 8
2×0+(−1)×8+0×2+5×1=−3
−1 0 2
3 −4 1
2 −1 0 5 16 −11 −3
4 6 −3 1 −48 22 43
Propriétés 12.10
• A × B n’est défini que si le nombre de colonnes de A est égal au nombre de lignes
de B.
• A × B a le même nombre de lignes que A et le même nombre de colonnes que B.
• A, B, C étant des matrices dont les dimensions permettent les calculs indiqués et k
un réel quelconque :
A(BC) = (AB)C = ABC
A(B + C) = AB + AC
(A + B)C = AC + BC
Remarque
En général quand les dimensions de deux matrices A et B permettent de calculer AB
elles ne permettent pas de calculer BA. Quand c’est possible, en général AB n’est pas
égale à BA.
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Version préliminaire – June 10, 2010 – 16:28
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 333 — #339
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b) La fonction dérivée f’ de f peut s’écrire sous f (t + 2p) = 3p (cos(t + 2p) + 7 cos 5(t + 2p))
la forme : = 3p (cos(t + 2p) + 7 cos(5t + 5 × 2p))
′ 1
f (x) = 2(1 − ln x) + 2x − c’est-à-dire f (t+2p) = 3p(cos t+7 cos 5t) = f (t).
x .
La fonction f est donc périodique de période 2p.
= 2 − 2 ln x − 2 = −2 ln x
x→0 RC x→0 1 + x2
tion f au voisinage de +∞.
b) lim+ f (x) = −∞ et lim− f (x) = +∞. La et
x→0 x→0 x
droite d’équation x = 0 (axe des ordonnées) est 10
lim H j = lim √ = 0.
donc asymptote verticale à la courbe représenta- x→+∞ RC x→+∞ 1 + x2
tive de la fonction f.
Le calcul de l’argument donne :
1.5 La fonction x 7→ ln 2x 2 + x + 3 admet
pour dérivée la fonction : 10x
h x i −
2
1 arg H j = arc tan 1 + x
x 7→ × (4x + 1) RC 10
2x 2 + x + 3 1 + x2
donc la dérivée de f est la fonction f’ définie par : = arc tan(−x)
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“Lubrano” (Col. : ScienceSup3-193x250) — 2010/6/10 — 16:28 — page 336 — #342
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Chapitre 3
SOLUTIONS DES EXERCICES
b) La suite (bk )k∈N a donc pour terme général donc de u n−2 façons possibles. Il n’y a que ces
bk = b0 .0,9k = 0,9k . Comme bk = ak − 1, on deux cas, donc pour n > 2, u n = u n−1 + u n−2 .
obtient l’expression ak = bk + 1 = 1 + 0,9k .
c) Si la suite qn vérifie (1), alors
3.9 a) Pour tout n entier naturel, q n = q n−1 + q n−2 ou q 2 = q + 1 (en divi-
sant chaque membre par q n−2 ). Or l’équation du
1 1
u n+1 − u n = un + − un second degré x 2 − x − 1 = 0 admet pour√ discri-
2 un
1+ 5
1 1 1 − u 2n minant D = 5 et pour solutions q1 = ou
= −u n + = 60 √ 2
2 un 2u n 1− 5
q2 = .
2
car u n > 1 > 0 (et donc u 2n > 1). Cette suite est
donc décroissante. d) On a donc :
b) Cette suite étant décroissante et minorée par √ !n √ !n
1+ 5 1− 5
1, elle est convergente. un = a +b .
2 2
c) Si lim u n = l, alors :
n→+∞
De plus, comme u 1 = 1, on obtient aq1 +bq2 = 1
1 1 1 1 l2 + 1
lim un + = l+ = et comme u 2 = 2, on a aussi aq12 +bq22 = 2. D’où
n→+∞ 2 un 2 l 2l 1 − aq1
en remplaçant b par dans cette dernière
(le nombre l ne risquant pas d’être nul, puisque la q2
2
suite est minorée par 1) et lim u n+1 = l. En fai- 2
1 + (1 − aq1 )q2 = 2, c’est-
égalité, on obtient aq
n→+∞ à-dire a q1 − q1 q2 = 2 − q2 , ce qui donne
sant tendre l’entier n vers l’infini dans
chaque
1 1 2 − q2 1 + q1 1 1
membre de l’égalité u n+1 = un + , a= = √ +
2 un q12 − q1 q2
=
q1 (q1 − q2 ) 2 5 2
l2 + 1
on obtient l’égalité = l, c’est-à-dire
2l
2 2 2 1 − aq1 1 1
l + 1 = 2l ou l = 1. et b= =− √ + .
q2 2 5 2
d) L’équation x 2 = 1 ayant comme solutions les
nombres 1 et −1, et comme la suite est minorée
par 1 donc positive, le nombre l ne peut donc
valoir que 1. Point méthode
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Laurent Lubrano • Véronique Chevrier
P. LEMÉNICIER
S. LE MÉTEIL
V. CHEVRIER
L. LUBRANO
Stéphane Le Méteil • Patrick Leménicier
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• Fonction d’une variable réelle • Transformation en Z
• Nombres complexes • Fonctions de deux ou trois variables
• Suites numériques • Calcul vectoriel
• Calcul différentiel et intégral • Modélisation géométrique
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ISBN 978-2-10-054392-2 www.dunod.com