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Si un versement de dividendes est réalisé pour plusieurs périodes comptables, il convient d’ajuster
le résultat attribuable aux détenteurs de l’entité mère uniquement à hauteur du dividende qui est
relatif à cette période, sans tenir compte des dividendes versés au titre des périodes précédentes.
Actions préférentielles faisant l’objet d’un rachat par voie d’offre publique d’achat aux porteurs
émises par l’entité
Si la juste valeur de la contrepartie > Valeur comptable Excédent à déduire du
versée lors du rachat de ces actions résultat attribuable
préférentielles aux détenteurs de
l’entité mère.
Actions préférentielles convertibles faisant l’objet d’une conversion anticipée à des conditions plus
favorables que les conditions de conversion initiale ou en payant une contrepartie supplémentaire
Si la juste valeur des actions > Juste valeur des Excédent à déduire
ordinaires ou de la contrepartie actions ordinaires du résultat attribuable
versée susceptibles d’être aux détenteurs de
émises dans les l’entité mère.
conditions initiales
Prorata temporis
Prorata temporis = Nombre de jours durant lesquels les actions sont en circulation par rapport au
nombre total de jours de la période.
Les actions qui ne peuvent être émises qu’après l’écoulement d’un certain délai ne sont pas des
actions dont l’émission est conditionnelle, parce que l’écoulement d’un délai est une certitude.
Le résultat dilué par action tient compte uniquement des actions ordinaires potentielles dilutives, sans
les actions ordinaires non dilutives.
Résultat
Résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires
dilué
Dividendes après impôt ou autres éléments au titre des actions
ordinaires potentielles dilutives
Intérêts comptabilisés après impôt pour les actions ordinaires
potentielles dilutives selon la norme IAS 39 Instruments financiers,
Comptabilisation et évaluation (Par exemple, les coûts et remises de
transactions comptabilisés en charges selon la méthode du taux d’intérêt
effectif.)
Variation des produits ou des charges qui résulterait de la conversion
des actions ordinaires potentielles dilutives, telle qu’une variation de
l’intéressement ou d’un bonus aux dirigeants calculé en pourcentage du
résultat. Cet ajustement permet au résultat dilué par action de refléter
toutes les conséquences de l’hypothèse de conversion des actions
potentielles.
Le nombre d'actions ordinaires qui seraient émises lors de la conversion d'actions ordinaires
potentielles dilutives est déterminé à partir des caractéristiques des actions ordinaires potentielles.
Lorsque plusieurs bases de conversion coexistent, le calcul retient le taux de conversion ou le prix
d'exercice le plus avantageux du point de vue du porteur des actions ordinaires potentielles.
Démarche pratique
1. Déterminer le nombre d’actions ordinaires potentielles qui serait émis à leur cours moyen
de marché de la période
= Montant encaissé lors de l’émission de ces options / Cours moyen de marché des actions
ordinaires
Cette émission d’actions n’a pas d’effet dilutif car ces actions ordinaires potentielles sont supposées
être émises au cours moyen de marché. Elles ne sont pas à inclure dans le calcul du résultat dilué
par action.
2. Déterminer le nombre d’actions ordinaires potentielles qui sont supposées être émis sans
contrepartie
Nombre d’actions Nombre d’actions à émettre Nombre d’actions qui aurait été émis au
restant à émettre cours moyen du marché
Cette émission d’actions a un effet dilutif car ces actions ordinaires potentielles sont sans
contrepartie. Elles sont à inclure dans le calcul du résultat dilué par action.
Prise en compte des options sur actions propres dans le calcul du résultat dilué
par action
Dans le cas particulier des options sur actions propres, il convient de distinguer deux catégories de
contrats.
La première catégorie est relative à des options acquises, de vente et d’achat, c’est à dire à des
options détenues par l’entité pour la vente ou l’achat de ses propres actions ordinaires. Ces options
ne sont pas à prendre en compte dans le résultat dilué par action, car leur effet est antidilutif.
En effet, l’option de vente ne serait exercée par l’entité que si le prix d’exercice est supérieur au
cours de l’action et l’option d’achat ne serait exercé que pour un prix d’exercice inférieur au cours du
marché.
La deuxième catégorie de contrats impose à l’entité de racheter ses propres actions, tels que les
options de ventes émises et les contrats d’achat à terme de gré à gré. Dans ce cas, la société n’a
pas le choix d’exercer ou non ces options en fonction des cours. Par conséquent, ces contrats
interviennent dans le calcul du résultat dilué par action uniquement si leur effet est dilutif.
L’effet de ces contrats est dilutif, s’ils sont « dans la monnaie », c’est-à-dire lorsque le prix
d’exercice ou de règlement est supérieur au cours moyen de la période des actions ordinaires.
Démarche pratique
1. Supposer qu’au début de la période, des actions ordinaires seront émises en nombre
suffisant et ce, au cours moyen de marché, afin d’augmenter le produit pour lui permettre
d’honorer le contrat.
Nombre d’actions Nombre d'options Le prix d’exercice / Cours moyen de marché
potentielles de ventes émises
2. Supposer que le produit de l’émission doit être utilisé pour honorer le contrat, c’est-à-dire
pour procéder au rachat des actions ordinaires.
En contrepartie de l’exécution du contrat, l’entité reçoit des actions ordinaires.
3. Inclure les actions supplémentaires issues des ces opérations dans le calcul du résultat
dilué par action.
Nombre d’actions Nombre d’actions ordinaires Nombre d’actions reçues lors de l’exécution du
supplémentaires supposées émises contrat
Le résultat par action de base et dilué de toutes les périodes présentées doit être ajusté pour tenir
compte des effets des erreurs et des ajustements résultant de changements de méthodes comptables
comptabilisés de manière rétrospective.
Information comparative
− Résultat par action présenté chaque période dont le compte de résultat est présenté ;
− Si le résultat dilué est présenté pour une période, nécessité de le présenter pour toutes les
périodes présentées, même s’il est égal au résultat de base par action ;
− Avec la même importance pour toutes les périodes présentées.
Si elle présente des états financiers Possibilité de présenter le résultat par action
individuels d’après ses états financiers individuels, mais
obligatoirement présenté au compte de
résultat individuel et interdiction de présenter
ces informations portant sur le résultat par
action dans ses états financiers consolidés.