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CHARPENTE METALLIQUE DU LYCEE
ST‐BENOÎT IV
ETUDE, CONCEPTION ET SUIVI DE L’AFFAIRE
LE PORT, Ile de la Réunion
Auteur : LINDNER Philippe
Elève ingénieur de 5ème année
Tuteur Entreprise : BROSSARD Stéphane
Directeur général, CMOI
Tuteur INSA : DUQUESNAY Pierre
Juin 2009
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Philippe
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REMERCIEMENTS
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SOMMAIRE
Introduction ................................................................................................................................. 7
Conclusion................................................................................................................................. 65
Nomenclatures ........................................................................................................................... 68
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INTRODUCTION
Dans le cadre de notre formation d’ingénieur en Génie Civil à l’INSA de Strasbourg,
nous sommes amenés, à l’issu de notre cursus, à réaliser un projet de fin d’études (PFE) en
entreprise. Le but de ce projet est d’être confronté à une situation professionnelle concrète et
réelle. C’est un travail personnel mais également un travail d’équipe qui doit répondre aux
besoins et aux exigences d’une entreprise. Il est à la fois d’ordre scientifique, technique, mais
aussi humain, administratif et financier. Il regroupe donc l’ensemble des qualités que doit
posséder un ingénieur dans son travail quotidien.
L’entreprise qui m’a accueilli pour mon projet de fin d’études, se nomme CMOI
(Construction Métallique Océan Indien). C’est une entreprise de charpente métallique et de
serrurerie implantée à l’île de la Réunion, et plus précisément dans la ville du Port, à 30 km
du chef lieu du département, Saint-Denis.
Suite à une première expérience très positive chez CMOI lors de mon stage de
quatrième année, chacune des parties, l’entreprise et moi, avons décidé de renouveler
l’expérience. CMOI m’a donc donné l’opportunité de réaliser mon projet de fin d’études au
sein de leur structure.
La charpente métallique, domaine dans lequel j’ai été formé initialement est la branche
dans laquelle je souhaite évoluer dans ma future vie professionnelle, c’est pourquoi faire mon
PFE chez CMOI, entreprise forte de 20 ans d’expérience dans le domaine de la construction
en acier, fût une véritable opportunité.
L’Ile de la Réunion est une île en plein essor dans le secteur de la construction, des
ouvrages d’art et des travaux publics. La route des Tamarins, qui sera ouverte à la circulation
au juin 2009, en est le parfait exemple. Elle ne représente pas moins de 100 ouvrages d’art et
plus de 40 Km de chaussées. En terme de construction, de nombreux projets sont également
prévus tant sur le marché public comme par exemple des hôpitaux, des collèges, des lycées
que sur le marché privé avec des bâtiments industriels ou encore des logements individuels.
Autant de projets dans lesquels CMOI est impliquée.
Mon PFE avait pour objet la réalisation de la charpente métallique du lycée Saint-
Benoît IV. Ma mission était d’une part de concevoir et dimensionner les éléments de
charpente avec les règles actuellement en vigueur au sein de l’entreprise. Puis d’autre part de
réaliser le suivi technique, administratif et financier l’affaire.
Ce rapport se compose de six parties majeures. Dans un premier temps, nous ferons
une rapide présentation de l’entreprise. Ensuite, nous parlerons de son organisation et de sa
politique interne. Dans un troisième temps, nous ferons une présentation sommaire de
l’affaire « Lycée Saint-Benoît IV » avant d’entrer plus en détail dans la conception et le
dimensionnement des éléments de charpente. Puis nous parlerons de la partie relative au suivi
technique, administratif et financier de l’affaire. Et nous terminerons avec des études
complémentaires liées à l’affaire.
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1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Figure 1 : Localisation
1.3. HISTORIQUE
CMOI (Constructions Métalliques de l’Océan Indien) a vu le jour
en 1987 et ses vocations principales sont la charpente légère, la
chaudronnerie et la serrurerie.
En 1989, CMOI (Constructions Métalliques Ossatures industrielles) est crée et c’est
seulement en 1996 que la direction des deux sociétés devient commune, que la réorganisation
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est effectuée et que l’ensemble des machines de production est mis en commun. En 1998, le
bureau d’étude est renforcé par le développement de la DAO et de la CAO. Depuis 2001, et
ceci suite à l’agrandissement de la société, trois nouvelles sociétés ont été créées proposant les
services suivant :
Ces créations permettent une meilleure gestion de chaque société. Par contre, elles
rendent un peu plus délicate la compréhension du fonctionnement des différentes entités,
notament, pour les personnes extérieures. Ces créations permettent également de proposer à
l’extérieur, un savoir faire technique, spécifique à chaque entité comme par exemple des
marchés de maîtrise d’œuvre pour le bureau d’étude ECM et des prestations de location
d’engins de levage pour BATMONTE.
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Lorsque CMOI décroche une affaire, les chargés d’affaires ont pour objectif de trouver
et de gérer l’intégralité des sous traitants qui vont intervenir sur le chantier afin que les lots
que CMOI a obtenus soient réalisés dans les temps. Les chargés d’affaires peuvent décider de
travailler avec les entreprises faisant partie du groupement CMOI, mais ils peuvent aussi
choisir d’autres sous traitants, aussi bien pour les études (très rare) que pour la fabrication ou
encore la pose (plus fréquent). Ceci montre donc bien que CMOI est une entreprise de suivi
d’affaire. Les chargés d’affaires doivent avoir une vision globale du chantier et de l’affaire. Ils
doivent être maîtres du projet tant d’un point de vue technique, administratif
qu’organisationnel. Ils doivent aussi maîtriser l’ensemble des méthodes de conception, mais
ceci sans entrer dans les détails du dimensionnement et de la vérification des éléments.
BATMONTE, de son coté, est uniquement sollicité par CMOI, et ceci pour la partie
montage. La structure n’étant pas assez développée, les chargés d’affaires de CMOI sont
amenés à trouver d’autres sociétés de montage à même de pouvoir réaliser les travaux. Par
ailleurs, elle met ses machines de levage, à savoir, les grues, les camions grue ou encore les
nacelles en location.
Pour finir, l’Atelier Du Port (ADP), réalise 90% de sont chiffre d’affaire avec CMOI.
Les 10% restant sont réalisés avec des particuliers.
L’organisation actuelle permet de bien gérer chaque entreprise. On peut considérer que
les trois entités sont des services proposés par CMOI, mais ceci, tout en ayant des
personnalités juridiques indépendantes.
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Direction
Figure 2 : Organigramme
Par ailleurs, l’entreprise se soucie fortement de la formation des jeunes. En effet, tout
au long de l’année de nombreux stagiaires sont encadrés au sein de la structure dans le but
d’apprendre le métier de la construction métallique.
CMOI compte actuellement trois ingénieurs dans ses rangs. Ils sont principalement
chargés de la partie conception et calculs de structure. Par ailleurs, l’un d’eux, est gérant du
bureau d’études.
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10 CA en Millions d'euros
8
6
4
2
0
20 05 2006 2007 2008
Le chiffre d’affaire de l’année 2008 a été de 18,5 Millions d’euros. Nous pouvons
constater qu’il a été en nette progression en passant de 14,5 Millions d’Euros en 2005 à 20
Millions en 2007. Une légère baisse est à constater l’an passé avec un chiffre d’affaire qui a
tout de même atteint 18,5 Millions d’euros. (Figure 3).
Par ailleurs, le capital de la société s’élève à 92 000 €. Il doit être supérieur à 37 000€
comme cela est règlementé dans les textes définissant les SAS.
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- Planning Fabrication et montage: lors de cette réunion, le Directeur Général est bien
évidemment, à nouveau présent, mais cette fois c’est le chef d’atelier et le responsable
de la pose qui y assistent. Là encore, les chargés d’affaires interviennent
successivement, pour avoir une vision sur la partie fabrication.
M arché public
M arché P rivé
50% 50%
Chaque type de marché représente environ 50 % du chiffre d’affaire (Figure 4). Dans
les marchés publics on trouve par exemple des ouvrages tels que des hôpitaux, des collèges ou
encore des lycées tandis que pour les marchés privés nous aurons principalement des
constructions industrielles. Ceci est valable aussi bien pour la charpente que pour la serrurerie.
Comme nous l’avons précisé, l’entreprise intervient à la fois dans le domaine public et
privé. Elle répond à tout type d’appels d’offre (publics), qu’ils soient ouverts ou restreints.
Dans un premier temps, l’appel d’offre ouvert consiste à réaliser deux « paquets » ou
« plis » :
- Le premier paquet est relatif a la candidature de l’entreprise. Son analyse permet de se
faire une idée plus précise sur les compétences professionnelles et financières de
l’entreprise.
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On peut donc en conclure que l’acheteur public est amené à étudier chaque dossier de
candidature.
L’appel d’offre restreint permet d’étudier uniquement les propositions des entreprises
jugées aptes à réaliser les travaux. En effet :
- Le premier « paquet » se compose de la candidature de l’entreprise. L’acheteur public
procède à l’analyse des documents contenus dans ce pli afin d’évaluer les capacités
professionnelles, techniques et financières de chaque concurrent.
- Seuls les candidats jugés aptes à pouvoir exécuter les prestations du marché sont
invités à remettre une offre.
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normes (DTU, règlements CM, etc…), des fiches techniques et avis techniques sur
différents matériaux. On utilise aussi un sommaire dans un fichier « excel » pour la
recherche rapide et efficace de données.
- L’uniformisation des classements d’affaire. Chaque affaire traitée par CMOI est
dotée d’un numéro à 4 chiffres et est classée sur le serveur dans le répertoire du chargé
d’affaire qui s’occupe de l’opération. Afin de faciliter la gestion et de retrouver les
documents rapidement, des dossiers types ont été créés avec les sous dossiers suivant :
1- Marché
2- Plans Architecte et BET
3- Suivi administratif
4- Suivi d’affaire
5- Note de calcul – fiches techniques
6- Plans BE d’exécution
7- Consultations achats
8- Plans de montage
9- Photos de chantier
10- DOE – recollement
Le responsable qualité gère l’organisation de tous ces documents qu’ils soient d’ordre
administratif et ou technique. Il met à jour la base de données en fonction de la validité de
chaque document (fiches techniques, avis techniques) et met en place de nouveaux documents
en collaboration avec les chefs de service (achat, vente, bureau d’étude, suivi d’affaire,
atelier).
Néanmoins, je pense que le système de recherche mériterait d’être revu, afin d’en
améliorer son efficacité. En effet, les codes et procédés n’ont pas été intégrés par l’ensemble
du personnel et j’ai constaté une perte de temps notable qui pourrait être évitée.
Par ailleurs, nous savons que le domaine de la construction évolue sans cesse et que
pour être informé des découvertes en terme de recherche et de nouvelles technologies, des
formations sont nécessaires. Chaque employé a droit à deux formations par an dans le
domaine qu’il aura choisi. Il s’agit de formations relatives aux logiciels informatiques (dessin
ou calculs), aux nouveaux règlements de calculs ou encore aux normes récemment publiées et
donc en vigueur.
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De plus, un manuel qualité a été rédigé par le responsable qualité. Ce manuel présente
les différentes entreprises, l’historique, la localisation géographique et l’organigramme
général mais il définit surtout la structure et le fonctionnement du système qualité. Grâce au
manuel qualité, une évaluation du personnel est possible et elle est même obligatoire. Elle
permet d’établir une progression personnelle pour chaque employé et permet ainsi de leur
fixer des objectifs.
Le stock est lui aussi géré par ce service et est mis à jour hebdomadairement. Ceci
permet au projeteur d’utiliser en priorité les aciers directement disponibles. Il a été défini une
quantité minimale d’acier qui doit toujours être en stock. C’est à partir de cela et en fonction
des besoins que les commandes sont réalisées.
Par ailleurs, d’un point de vue de la fabrication, les procédés sont intégralement
industrialisés, ce qui permet d’avoir une maîtrise totale des coûts. Grâce à des bases de
données relatives aux temps de fabrication, ces éléments sont facilement prévisibles.
De plus, dans l’optique d’une philosophie de développement durable, l’acier est adapté
dans la mesure où il est intégralement recyclable.
En outre, lors de la phase de chantier il n’y a pas de nuisance. Ce sont des chantiers
secs en comparaison à ceux en béton armé. On n’y trouve pas de gravats ou de déchets. De
plus, on ne constate aucune gène sonore lors du montage.
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- Entreprise générale : C’est une entreprise qui pilote tout ou une grande partie du
projet. Elle prend le marché en tout corps d’état. Elle gère l’ensemble de ses sous
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- Macro Lot : Des entreprises se voient attribuer des lots comprenant plusieurs
spécialités, ce qui est le cas pour le lot 3 de l’affaire Saint-Benoît IV. En effet, GTOI
est responsable du lot Gros œuvre dans lequel figure aussi la charpente métallique, la
charpente bois, l’étanchéité et la métallerie.
Nous allons brièvement voir quels sont les avantages et les inconvénients de ces
différents types d’allotissements, que ce soit pour la maîtrise d’œuvre ou pour les entreprises.
Avantages Inconvénients
Entreprises - Contrôle technique - Gestion de tous les
et financier de ses lots et l’entreprise
sous-traitants. n’est pas spécialiste
dans les corps d’états
de son lot.
- Gestion de la
Entreprise générale garantie décennale de
ses sous-traitant
ou Macro lots MOE - Un seul intervenant - Pas le choix des
officiel. entreprises.
- Réception de - Retard au démarrage
l’opération Î un du projet, le temps
seul PV à effectuer que l’entreprise
générale choisisse ses
sous traitants
Entreprises - Pas d’autre - Demande un suivi
intermédiaire que la permanent de
MOE l’opération.
- Interface avec les
Corps d'états autres corps d’états.
séparés MOE - Choix des - Multiplie les
entreprises. intervenants officiels.
- Présence de chaque - Plus grand travail de
corps d’état lors des synthèse.
réunions de synthèse.
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CMOI a été plus compétitif sur la panne Cé et un peu moins sur les pannes IPE. Mais
l’entreprise s’est finalement alignée afin d’avoir le marché. Au final, après trois semaines de
dures négociations, la vente a été réalisée à hauteur de 1 400 000 €. Cette somme comprend la
charpente de l’ensemble des bâtiments, la couverture, le bardage, les gouttières et les
descentes d’eau.
Nous allons ici répertorier les différents acteurs qui participent à l’avancement du
projet qu’ils jouent un rôle technique ou administratif.
C’est la Région Réunion qui joue le rôle de maître d’ouvrage et qui est le porteur du
projet. Il en sera également le financeur. Il défini le triptyque « Délais/Coût/Qualité », c'est-à-
dire l’échéance du projet, son budget, ainsi que les exigences techniques par l’intermédiaire
du CCTP (Cahier des clauses techniques particulières). Par ailleurs, l’Union Européenne
participe aussi au financement de l’opération.
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La maîtrise d’œuvre est assurée par le cabinet d’architecte 2APMR (Saint-Pierre). Elle
est responsable de la réalisation des travaux et de son échéance. Elle a été choisie par le
maître d’ouvrage à la suite d’un appel d’offre. C’est à elle que reviennent les décisions
d’ordre architecturales et techniques.
Pour notre projet, c’est le bureau d’étude GECP (Saint-Denis) qui réalise la mission. Il
assiste la maîtrise d’œuvre lors de la conception des ouvrages et principalement pour la partie
structure. D’autres bureaux d’études rattachés à la MOE participent aussi à l’élaboration du
projet par exemple le BE fluide ou encore le BE VRD.
C’est une personne dont la maîtrise d’ouvrage doit obligatoirement s’adjoindre dans le
but de minimiser les risques d’accidents durant les phases de construction, durant lesquelles
plusieurs travailleurs indépendants ou entreprises sont amenés à intervenir simultanément.
Il est choisi par la maîtrise d’ouvrage pour s’assurer de la conformité des éléments de
conception mais également des procédés de mise en œuvre. Il rend des rapports à la MOA sur
les documents (plans et notes de calculs) et valide, ou non, les différents éléments. Si
certaines parties ne sont pas validées, des justifications ou modifications doivent être
apportées.
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Le lot 3 a été attribué à une entreprise de gros œuvre à savoir la société GTOI (Grands
Travaux de l’Océan Indien). Le Macro-lot comprend:
- Le gros œuvre (GTOI)
- La charpente métallique (CMOI)
- La charpente bois (Trait Carré)
- L’étanchéité (SMAC)
- La métallerie (METALDER)
CMOI est donc sous traitant de la société GTOI qui nous confie la partie charpente
métallique/couverture du lot qui leur a été attribuée.
3.3.3. Organisation
Nous parlerons ici de l’organisation de l’affaire proprement dite, mais aussi de celle au
sein du lot GTOI.
• Organisation de l’affaire
Des réunions hebdomadaires, auxquelles j’ai pu assister tout au long de l’affaire, ont
été organisées. La maîtrise d’œuvre, le bureau d’étude structure et les entreprises invitées,
participent donc à ses réunions de synthèses durant lesquelles des mises au point sont
effectuées avec la maîtrise d’œuvre, mais également avec les autres entreprises. En effet, les
interfaces entre les différents corps de métiers sont des points délicats à gérer et de nombreux
ajustements sont donc nécessaires.
GTOI se doit de rendre compte de l’avancement technique des opérations. Une bonne
organisation interne, entre les entreprises concernées, est donc indispensable pour pouvoir
tenir les délais tant d’un point de vue des études que de l’exécution des travaux. Des réunions
hebdomadaires, rassemblant les cinq entreprises du lot, ont donc été organisées afin de
synthétiser et de regrouper les travaux individuels de chacun. Mises à part les réunions, de
nombreux échanges téléphoniques, via fax ou via internet ont aussi été effectués.
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et les notes de calculs. Dans un premier temps, il a fallu analyser dans sa globalité l’affaire,
déterminer les principes constructifs et étudier les pièces écrites (CCTP, DCE, etc...). Une fois
cette étape accomplie, la conception, la modélisation et le calcul de structures ont pu être
réalisés. Par ailleurs, j’ai également effectué le suivi technique, administratif et financier.
3.4.2. Planning
Suivi d’affaire X X X X
Etudes complémentaires X X
Tableau 2 : Planning personnel
- La première est relative à la conception et aux calculs de structure. Elle consiste donc
à faire le dimensionnement des structures et les plans d’approbation. La durée de cette
partie était d’environ 3 mois à savoir de fin janvier à fin avril.
- La deuxième phase comprend la partie liée au suivi technique, administratif et
financier de l’affaire. Cette partie est présente tout au long du projet de manière plus
ou moins intensive.
- La troisième phase liée aux études complémentaires aura pris environ 1 mois.
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4.1. OBJECTIFS
L’objectif de l’entreprise est de concevoir et de dimensionner les structures
métalliques présentes sur l’ouvrage et ceci conformément au CCTP (Cahier des clauses
techniques particulières) et aux plans réalisés par l’architecte. Le CCTP a pour objet de
décrire les travaux, la prestation nécessaire à la réalisation de l’ouvrage ainsi que leur
localisation. L’entreprise se doit également de respecter les éléments présents dans le DQE
(Devis Quantitatif et Estimatif) sans pour autant aller contre le CCTP, ce dernier étant la pièce
écrite qui prime sur tout autre document. L’objectif est donc de réaliser les notes de calcul et
les plans d’approbation des différents bâtiments. Ces documents représentent un accord entre
l’entreprise, la maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle, sur les choix techniques et la
conception globale effectuée.
Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à une vue en plan des toitures,
celle-ci expliquant bien la localisation des différents bâtiments.
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• Principe général
Le principe général est identique pour la quasi-totalité des bâtiments. Ils sont
composés d’une structure en béton armé accueillant une surtoiture mono-pente à ossature
métallique. Une partie de cette structure, à savoir les extrémités, recevra une couverture de
type COVERIB et la partie centrale sera occupée par des panneaux photovoltaïques. Le
COVERIB est une couverture composée d’une tôle nervurée en acier, recouverte, des deux
côtés, par une fine couche de bitume et une feuille d’aluminium.
Par ailleurs, au niveau des débords, une sous face en bois viendra se fixer sur les
éléments de charpente. La fourniture et la mise en place de ces éléments en bois ne font pas
partie de notre marché, mais c’est l’entreprise d’étanchéité qui en aura la charge.
De plus, les dalles en béton de surtoiture sont recouvertes d’un complexe d’étanchéité
composé d’une isolation, d’une étanchéité et d’une protection lourde en béton armé.
Voici une coupe sur un portique courant expliquant la philosophie générale des
bâtiments. Nous pouvons voir les acrotères, les plots en bétons recevant les potelets de notre
charpente, ainsi que la structure métallique que nous mettrons en place.
Plots BA
Dalle BA Sous-face bois
Etanchéité
On peut constater que la section n’est pas constante au niveau des extrémités de
l’arbalétrier. Deux possibilités s’offraient à nous pour réaliser les arbalétriers variables :
- Réaliser un PRS au niveau des extrémités des traverses
- Découper un profilé laminé suivant la pente et souder un plat faisant office d’aile.
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Nous avons opté pour la deuxième solution dans le but de garder une homogénéité sur
l’ensemble de la structure. Par ailleurs, le banc PRS présent dans l’atelier ne permet pas de
réaliser des profilés inférieurs à 260 mm de hauteur. L’utilisation de profilés laminés était
donc plus judicieuse.
De plus, il a fallu concevoir un profil variable jouant le rôle de support de sous face et
permettant d’épouser parfaitement le profil prévu par l’architecte. Dans un premier temps
nous avons opté pour un profil en Cé variable. Mais pour des raisons de réalisation,
notamment d’un point de vue du pliage des pièces, le choix d’un Zed variable a été adopté.
Ces pièces sont fixées par l’intermédiaire d’un boulon à chaque panne et espacées de 600 mm
au maximum pour satisfaire au besoin de la sous face en bois. Voici une illustration du débord
et de l’ossature de sous face :
Panne courante
Panne de rive
Ferme
Sous face bois
Zed variable
Figure 8 : Ossature sous face
Il était initialement prévu que les arbalétriers reposent sur les acrotères, dans quel cas
des réservations auraient été prévues. Dans la mesure où la liaison entre la pièce métallique et
le relevé en béton était très difficilement réalisable, cette solution a été écartée.
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4.3.1. Bâtiment A
• Principe statique
Il s’agit d’une succession de fermes espacées de 5,50m reposant sur deux ou trois appuis.
Les fermes sont stables, en étant articulées en pieds et encastrées en tête. Nous avons donc
affaire à des portiques classiques, dont voici les schémas statiques.
Par ailleurs, il y a également des fermes supportées ponctuellement par des poteaux en
bois, comme suit :
Poteau CM Arbalétrier CM
Poteau bois
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Comme nous l’avons vu auparavant, les fermes sont composées de potelets liaisonnés
rigidement à des traverses et à des consoles. Sur le bâtiment A, deux fermes situées à
l’extrémité du bâtiment, sont supportées par des poteaux en bois. Ces derniers sont articulés
en pieds mais également en tête ce qui rend le portique instable. Il a donc fallu trouver des
solutions pour stabiliser ces deux portiques.
• Profil de cassure
En partie haute, le faîtage ne suit pas de manière parallèle le mur en béton. Par contre,
la partie variable reste constante ce qui entraine une cassure, que le platelage bois doit suivre.
Nous avons ainsi déterminé un profil permettant de suivre cette cassure. Nous verrons un peu
plus loin le dimensionnement et la géométrie de cette pièce.
• Profil de rive
4.3.2. Bâtiment B, C, D, E, F
• Principe statique
Comme nous le montre la vue en plan du bâtiment B ci-dessous, ce sont les bâtiments
qui ont l’architecture la plus simple. En effet, ils sont tous rectangulaires et ont les mêmes
débords au niveau du faîtage et au niveau de l’égout.
Elle montre aussi la position des poutres au vent qui permettent de stabiliser
longitudinalement le bâtiment.
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DEP DEP IPE 120 DEP DEP
TC 60x3 TC 60x3
TC 60x3 TC 60x3
TC 60x3 TC 60x3
B1
STABILITE
HEA 120 L40STABILITEx4 L40 x4 HEA 120
x4 L40 x4 L 0
4
U70x260x2
U70x260x2
4 3
IPE 240
IPE 240
IPE 240
IPE 240
IPE 240
1 1
1 4 L4 4 L4
1
0x 0x
4 0x 0 x4
L4 L4
L40 x4 L40 x4
x4 L40 2 x4 L40
TC 60x3 TC 60x3
Ba Bb Bc De Df IPE 120 Be Bf
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Voici la ferme courante que nous avons pour les bâtiments cités précédemment.
Néanmoins, chaque bâtiment avait des arases différentes. Des plans propres à chaque
bâtiment ont dû être réalisés.
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• Vue en perspective
4.3.3. Bâtiment J
• Principe statique
Couverture COVERIB
Console
Voile BA
Chevilles
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La stabilité longitudinale se fait par l’intermédiaire d’une poutre au vent classique, liée
à une palée de stabilité.
Voici un croquis expliquant le principe retenu ainsi qu’une photo de la pièce telle
qu’elle sera mise en œuvre sur le chantier.
en œuvre, nous avons utilisé la réaction d’appuis du profil de rive. Le détail du calcul est à
trouver en annexe 1.
Par ailleurs, la tôle pliée sera aussi utilisée comme support de sous face. C'est-à-dire
que l’on pourra fixer les lames de bois sur la partie repliée du profil.
Type 1
Type 2
Type 3
4.3.4. Bâtiment I et H
Les bâtiments I et H possèdent une toiture haute et une toiture basse. Les parties
hautes sont, dans le principe, semblables au bâtiment J, à savoir des fermes classiques sur une
partie du bâtiment, et une partie triangulaire à une des extrémités. Les parties basses ont le
profil suivant :
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Sur les parties basses il n’y a pas de débords de toiture. Ainsi aucune couverture n’est
nécessaire au niveau des extrémités. Seuls des panneaux photovoltaïques viendront recouvrir
la partie centrale de la toiture.
4.3.5. Bâtiment G
4.3.6. Bâtiment K
Pour la réalisation des notes de calcul, nous avons utilisé les règlements suivant :
- NV 65 : Règles déterminant les actions de la neige et du vent sur les constructions
- CM 66 et Additif 80 : Règles de dimensionnement des constructions métalliques.
- NFP 22 460 : Calcul des assemblages par boulons précontraints.
- NFR 22 430 : Calcul des assemblages par boulons ordinaires
Ces règlements sont ceux encore en vigueurs et utilisés par l’entreprise. Néanmoins,
les Eurocodes seront obligatoirement appliqués en mars 2010. Pour ce faire, les calculateurs
du bureau d’études assistent à des formations, afin de découvrir, de se familiariser et de
comprendre les nouvelles philosophies des règlements européens.
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Le bâtiment est composé de deux blocs en béton séparés par un JD. Les ouvrages en
béton sont considérés comme autostables, y compris les acrotères.
La toiture est composée de fermes, posées sur la dalle terrasse des bâtiments (sur des massifs
BA) et sur des poteaux en bois lamellé collé (liaison articulée entre le poteau et l’arbalétrier).
Stabilité transversale :
- Pour la partie sur dalle : la stabilité transversale est assurée par les fermes
autostables (articulées en pied et encastrées en tête)
- Pour la partie en console : dans la mesure où les fermes reposent sur des
poteaux en bois, nous avons une articulation en pied et en tête. Nous mettons
donc en place une poutre au vent ramenant les efforts horizontaux sur les
stabilités verticales.
Nous verrons plus tard et plus en détail le calcul et la modélisation de la poutre au vent.
La stabilité longitudinale est assurée par deux poutres au vent (une à chaque extrémité du
bâtiment) s’appuyant sur les stabilités verticales.
Le bâtiment est considéré comme fermé, d’une part par la couverture et par les
panneaux photovoltaïques au dessus de la dalle terrasse et d’autre part par les acrotères au
niveau des pignons et des long pans. Dans le meilleur des cas, les panneaux ne seront pas
posés, ce qui n’occasionnera pas d’efforts sur les pannes et rend donc le calcul favorable.
• Charges permanentes :
Dans aucun cas les deux charges ne sont cumulées sur la toiture. Ainsi la charge est
uniforme sur l’ensemble des bâtiments.
• Charge de vent
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le vent. Etant situé dans une zone cyclonique (zone 5 de la carte de vent du règlement), il faut
être très vigilant. La valeur du vent de base est située à 160 km/h à savoir une pression de 120
daN/m².
q = q h .k s .k m .δ
Équation 1: Pression corrigée
On obtient au final les pressions corrigées pour chaque direction du vent. Ensuite il
faut déterminer les coefficients Ce et Ci représentant respectivement les actions extérieures et
intérieures. La valeur « Ce-Ci » correspond au coefficient de l’action d’ensemble qu’il faut
appliquer à la pression dynamique corrigée. Ces coefficients sont différents en fonction de la
direction de vent et il en résulte donc, soit de la dépression soit de la surpression à l’intérieur
du bâtiment.
• Sismicité
Actuellement, l’île de la Réunion n’est pas soumise aux règles de sismicité, étant
considérée comme négligeable. Par contre, un décret est en cours de signature, classant la
Réunion en zone sismique. Celle-ci devra s’appliquer avec les actuelles normes françaises.
Avec les Eurocodes la Réunion sera classée en aléa sismique faible.
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Dans cette partie on modélise l’ensemble des portiques en y appliquant les différents
cas de vent que nous avons définis auparavant. Cette étude est faite à l’aide du logiciel Robot
qui détermine la réaction d’appui pour chaque cas de vent. On fait de même pour les charges
permanentes. Dans notre cas, il n’y avait ni charge d’exploitation ni surcharge de neige.
A partir de là, la descente de charge peut être déterminée. Il est extrêmement important
que celle-ci soit établie sans les coefficients de majoration. C’est l’entreprise en charge des
fondations qui effectuera ses propres combinaisons.
Après cela, il faut mettre en place les combinaisons de cas de charges incluant les
coefficients de sécurité. Ici, le règlement utilisé est le CM 66 avec l’additif 80. Voici quelques
combinaisons imposées dans le règlement, dans le cas où il y a G (charge permanente), Q
(charge d’exploitation), et Wn (charge de vent).
Aux ELU :
- 4/3 G + 3/2 Q
- 4/3 G + 3/2 W
- 4/3 G + 17/12 (Q+Wn)
- G + 1.75 Wn
- Etc…
Aux ELS on ne pondère pas les différents cas de charges. On obtient donc par exemple :
- G+Q+W
- G+W
C’est donc le logiciel qui détermine la combinaison la plus défavorable pour le calcul
de la structure. Une fois le cas défavorable trouvé, d’un point de vue des sollicitations (ELU)
ou des déplacements (ELS), on peut passer au dimensionnement du portique.
4.4.5. Sollicitations
Une fois que les combinaisons de cas de charges sont déterminées, le logiciel
détermine les sollicitations dans chaque élément de la structure qui a été modélisée. On se
retrouve donc principalement avec un moment fléchissant dans la traverse et dans les consoles
du portique. Le logiciel de calcul met également en place les moments enveloppes regroupant
l’intégralité des cas de charges. C'est-à-dire qu’à chaque section de la poutre, il aura
déterminé les sollicitations maximales et minimales auxquelles la poutre sera soumise.
Cette information aura une incidence sur la position des joints boulonnés. On essayera
de les positionner aux endroits ou l’amplitude du moment est faible afin d’établir un
assemblage rigide faiblement dimensionné. Nous reviendrons plus tard sur le calcul et sur la
conception des assemblages rigides avec des boulons à haute résistance (BHR).
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4.4.6. Dimensionnement
Dans cette partie, il est important de prendre en compte plusieurs aspects. L’objectif
est bien entendu d’optimiser au maximum la structure, mais ceci en ayant toujours en ligne de
mire les enjeux au niveau des achats, lors de la fabrication et du montage.
Concernant le dimensionnement des fermes que nous avons réalisé à l’aide du logiciel
de calcul Robot, ce dernier tient compte des paramètres de flambement et de déversement.
Ces phénomènes d’instabilité sont liés respectivement à la compression et à la flexion. La
contrainte de cisaillement est négligeable et par conséquent le voilement des âmes n’est pas à
prendre en compte. De plus, les profilés qui sont utilisés (IPE inférieure à l’IPE 360) ne sont
pas soumis au voilement d’après le règlement.
• Formules de vérification
Il faut vérifier le profilé aux ELU et aux ELS, c'est-à-dire d’un point de vue des
contraintes et des déplacements.
La flèche doit être inférieure à une flèche limite, habituellement limité à L/200 :
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Les autres éléments n’ont pas été dimensionnés à l’aide du logiciel mais bien
manuellement ou à l’aide de feuilles de calcul Excel. Tous les éléments dimensionnés et
vérifiés sont en annexe. Dans chaque cas nous y ferons référence.
4.5.1. Pannes
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Cette poutre au vent permet de stabiliser les portiques ayant des poteaux en bois. Le
schéma statique de ces portiques est le suivant :
Ce portique n’est bien évidemment pas stable horizontalement. Ainsi il faut mettre en
place une poutre au vent permettant de le rendre stable dans cette direction, à l’égard des
efforts arrivant sur les bandes de rive. Ces efforts doivent être transmis jusqu'à des points durs
représentés par les pieds de poteau de la file 3. Voici le schéma de la poutre au vent stabilisant
les portiques des files F1 et F2.
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Lorsque le vent arrive sur la bande de rive du pignon, c'est-à-dire suivant Y (Wn2),
des efforts arrivent suivant cette direction. Ainsi nous avons des réactions Y1, Y2 et Y3.
• Palée de stabilité
Les efforts suivant X arrivent directement dans le portique de la file 3. Par contre, pour
reprendre ceux suivant Y, il faut mettre en place une palée de stabilité, c'est-à-dire un système
triangulé capable de rendre stable la structure dans le sens longitudinal en ramenant les efforts
jusqu’aux fondations. Voici le schéma statique de la palée ainsi que la charge associée à
reprendre.
Les efforts transitent par les diagonales et arrivent jusqu’aux fondations, qui sont ici
les plots en béton. Les efforts arrivent uniquement sur une petite surface, à savoir sur la bande
de rive. Les sollicitations des barres sont donc très faibles.
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Une réflexion vis-à-vis du montage de la partie supportée par les poteaux bois a dû
être faite. Malgré qu’ils soient dans des lots différents, les éléments de charpente bois et
métallique doivent être montés simultanément. Nous avons donc du travailler avec Trait Carré
pour l’organisation du montage.
Lorsque cette partie sera montée, les deux équipes de montage seront présentes, à
savoir celle de Trait carré et celle de CMOI.
En partie haute, le faîtage ne suit pas de manière parallèle le mur en béton. Par contre,
la partie débillardée reste constante ce qui entraine une cassure, que le platelage bois doit
suivre. Nous avons ainsi déterminé un profil permettant de suivre cette cassure. Par ailleurs,
cette pièce est sollicitée de manière importante en flexion. Nous avons joué sur la forme et sur
l’épaisseur afin d’avoir une inertie et un module de flexion suffisant, dans un souci de
résistance et de limite de déplacement. Voici le profil que nous utilisons :
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4.5.5. Attaches
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20 mm 20 mm 80 mm
15 mm 16 mm 60 mm
10 mm 14 mm 50 mm
Figure 23 : Tableau de standardisation assemblages avec boulons HR
Le positionnement du premier type d’assemblage n’a pas été fait de manière anodine.
Deux aspects entrent en compte :
- Le premier est lié à la résistance de l’assemblage. C'est-à-dire qu’il a été placé à un
endroit où le moment fléchissant à reprendre est relativement faible. Près des têtes de
poteaux nous avons un changement de signe du moment fléchissant. Ce dernier passe
donc forcement par zéro. On essaye donc de se placer près de cet endroit là.
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Nous pouvons rappeler que la résistance des assemblages HR, se fait par
l’intermédiaire du frottement entre les surfaces serrées par les boulons. Ils sont serrés par
l’intermédiaire d’une clé dynamométrique et donc d’un couple de serrage bien précis.
• Assemblage pannes
Les pannes se situent à fleur avec l’aile supérieure de l’arbalétrier, afin de gagner un
maximum de hauteur. Par contre, ceci engendre la réalisation de nombreux assemblages.
Un des moyens les plus utilisés est l’assemblage grugé par double cornière. Cette méthode
nécessite le grugeage des deux extrémités de la panne.
Dans la mesure où nous avons un grand nombre de pannes, il est important de trouver
un moyen plus facile et moins couteux pour fabriquer ces éléments de support de couverture.
Ainsi, au lieu de gruger chaque extrémité de panne nous avons décidé de rallonger la cornière
en tôle pliée et de placer la panne entre les ailes des arbalétriers.
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Les boulons au niveau de la panne sont modélisés par une articulation, et les quatre
boulons réalisant la liaison avec l’arbalétrier, par un encastrement. Pour le calcul de ces
attaches, on utilise la réaction d’appui maximale trouvée pour les pannes.
Tous ces éléments sont à trouver en détails dans l’extrait de la note de calcul en annexe 7.
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Etant encastrés en tête de portique, nous avons décidé d’articuler les pieds de poteaux.
CMOI a développé des gammes standards de pieds de poteaux avec des efforts (horizontaux
et verticaux) à ne pas dépasser. Toutefois nous expliciterons le calcul de ces pieds de poteaux
en annexe 8.
D’un point de vue théorique, les éléments trouvés sont relativement simples, à savoir une
platine de préscellement, deux tiges filetés ϕ 20 mm, munie de plaquettes permettant de
reprendre les efforts de soulèvement. Voici ce que donne le calcul théorique.
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Pratiquement, les choses ne sont pas aussi simples et une réflexion vis-à-vis de
l’implantation et du phasage des pieds de poteaux a dû être faite. Pour pouvoir mettre
facilement les préscellements en place nous avons conçu une pièce en tôle pliée, chevillée
dans la dalle, permettant de positionner facilement la platine et les tiges filetées et ainsi
d’avoir les altimétries prévues lors de l’étude. Une expérience sur un autre chantier, ou un
procédé de préscellement classique (clé + tige d’ancrage) a été utilisé, nous a poussé à
développer ce procédé, car l’interaction avec le béton est difficile à gérer en raison de la
précision de mise en œuvre du béton et de ses tolérances. On retrouve le plan de phasage des
pieds de poteaux en annexe 9.
4.6. CONCLUSION
Pour conclure sur cette partie, nous pouvons dire qu’il est extrêmement important de
ne pas se préoccuper uniquement de l’optimisation des calculs. En effet, de nombreux
paramètres entrent en compte lors de la conception d’une structure métallique, à savoir, la
fabrication, le montage, la galvanisation, le stock disponible et pour finir les contraintes liées
à l’approvisionnement de la matière. C'est-à-dire qu’il faut toujours avoir en ligne de mire
l’ensemble des paramètres qui vont intervenir tout au long du projet. Le but principal d’une
telle entreprise est de construire dans les meilleures conditions en ayant une efficacité
financière.
Dans la partie suivante nous traiterons l’ensemble de ces paramètres en expliquant les
différentes phases et en montrant dans quelles mesures elles ont été traitées lors du chantier du
lycée Saint-Benoît IV.
Il était intéressant d’effectuer des calculs à l’aide du logiciel, notamment les portiques
hyperstatiques, mais aussi manuellement à savoir les pannes, les pieds de poteau ou encore les
poutres au vent. Les logiciels doivent être utilisés de manière judicieuse et une analyse des
résultats est inévitable pour vérifier l’exactitude des éléments donnés par l’ordinateur.
Les calculs ont été faits avec les règles en vigueur à savoir le NV 65 et le CM 66. Il
aurait été intéressant de faire une étude comparative aux Eurocodes pour constater les
différences.
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- La direction
- Le bureau d’étude
- L’administration
- Le service commercial
- Le service achat
- L’atelier
- Le magasin
- Les équipes de pose
Par ailleurs, à chaque étape de l’affaire, sont associés des instructions, des procédures
et des documents de travail. Ceux-ci sont présents dans le système documentaire que nous
avons énoncé dans la politique qualité. Il s’agit d’un travail important de communication et de
coordination et qui nécessite des qualités humaines.
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Bon commande
CA Commande des études
Suivi et non
CA+BET PRO BET 001
valid. de la E BET 007
conception
oui
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CA
Archivage de l’affaire INS SAF 004
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Un planning général a été mis en place au début du projet regroupant l’ensemble des
étapes du projet qui va de l’étude jusqu'à la pose de la structure :
• Approbation / Calcul
• Traçage en 3D
• Approvisionnement / Achat
• Fabrication
• Traitement
• Transport
• Pose
Pour réaliser le planning, un nombre d’heures par semaine est prévu à la fois pour :
• La fabrication : 100 heures par semaine pour une affaire.
• La pose : 120 heures par semaine à savoir une équipe de 3 personnes.
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Celui-ci constitue en quelques sortes un tableau de bord, une ligne de conduite sur
l’avancement de l’affaire. Il faut savoir que le planning n’est jamais figé et qu’il est modifié
régulièrement en fonction de l’avancement des différents corps de métier. Des échanges ont
dû être effectués avec notre client, afin de coordonner le planning marché, c'est-à-dire les
obligations qu’a GTOI vis-à-vis de la maîtrise d’œuvre, et notre planning. En quelques sortes,
le planning, fonctionne à l’envers, avec comme point de départ, la fin de la pose. C’est à partir
de ces dates là et de l’estimation des autres tâches que l’on peut fixer les échéances des
différentes opérations (approbation, traçage, fabrication, galvanisation).
Le cahier des fiches techniques regroupe, comme son nom l’indique, l’ensemble des
fiches techniques des différents matériaux, traitements ou tout autre élément qui est utilisé
pour la réalisation de l’ouvrage. Elles indiquent la qualité, les méthodes de mise en œuvre et
les différents accessoires à utiliser.
La maitrise d’œuvre et le bureau de contrôle ont validé les différentes fiches techniques
afin que l’on puisse mettre en œuvre les différents matériaux.
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Une fois que les plans et notes de calculs sont diffusés, ces documents sont étudiés par
la maîtrise d’œuvre et par le bureau de contrôle. Un avis est émis sur chaque document qui a
été diffusé, nous avons soit :
- un avis favorable
- un avis favorable avec des réserves
- un avis défavorable.
Des réponses à ces commentaires doivent donc être établies et des modifications apportés
aux plans et notes de calculs. Chaque point doit être commenté et justifié afin que l’avis
devienne favorable.
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Pour notre projet, cette opération n’a pas été réalisée en interne. En effet, c’est un
dessinateur indépendant tunisien qui réalise ce travail pour CMOI. C’est le responsable du
bureau d’étude qui défini le planning de ses calculateurs et dessinateurs-projeteurs. Ainsi, en
fonction de la charge de travail dans le bureau d’étude, il décide si oui ou non l’affaire sera
traitée en interne ou si un autre bureau d’étude devra intervenir.
Le suivi du traçage a donc été rendu délicat. De nombreux échanges entre CMOI et le
dessinateur ont du être réalisés pour ajuster les différents détails, liés aux éléments de
structure et aux interactions avec les différents lots. Dans le cas ou certains problèmes n’ont
pas été vus lors de la conception, ils peuvent être réglés lors de l’opération de traçage.
Il est très important pour le dessinateur du plan d’approbation de faire le contrôle, afin
d’éviter tout problème à l’atelier ou encore à la pose.
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5.6.1. Import
Une estimation du pourcentage d’import a été effectuée par le service achat. Les
chiffres sont les suivant
- 90 % de l’acier brut
- 90% de la boulonnerie
- 30 à 40% de la couverture acier
- 100% de la couverture COVERIB (utilisée pour Saint-Benoît IV)
Pour les éléments importés, le transport peut être fait de deux manières : par conteneur
ou en vrac dans la cale d’un bateau.
Concernant les bateaux transportant le vrac, il n’y a qu’un cargo, toutes les 5 ou 6
semaines, au départ d’Anvers en Belgique. La durée de transit est d’environ 32 jours, en
sachant qu’il faut compter environ 1 à 2 semaines de retard systématique. Le prix du transport
est de 190€ à 200€ par tonne. Pour la longueur des éléments il n’y a pas de limite.
Pour les conteneurs, deux dimensions existent : 6m et 12m. Ainsi les éléments ne
peuvent pas dépasser respectivement 5,80m et 11,80m. Par contre le délai d’acheminement est
nettement réduit et les départs plus fréquents, à savoir un par semaine. Environ 90% des
conteneurs ont une longueur de 12m et le prix de transport est de 6500€. Pour les conteneurs
de 6m, il faut environ compter 4000€. Il y a bien entendu une limite de poids de chargement à
ne pas dépasser. Elle est égale à 23,4T pour un conteneur de 12m et 26T pour un de 6m.
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Nous allons maintenant brièvement parler de l’octroi de mer. C’est une fiscalité
douanière un peu particulière qui est uniquement valable pour les départements d’outre mer
(Guyane, Guadeloupe, Martinique et la Réunion) et qui s’applique au prix de la marchandise
ainsi qu’à son transport. Par contre, elle ne s’applique qu’aux produits finis, c'est-à-dire à la
matière qui n’est pas transformée sur l’île. De plus, pour les produits considérés comme de la
matière première pour les entreprises, la taxe n’est pas valable. Ainsi un revendeur d’acier
local sera soumis à l’octroi de mer tandis que CMOI n’y sera pas assujetti car une
transformation sera réalisée dans l’atelier. Voici quelques exemples de produits sur lesquels
une taxe devra être payée ou non :
- Acier brut : 0 % pour CMOI
- Tôle acier galvanisée : 5% (Exonération pour CMOI, car transformation)
- Boulonnerie : 6,5% : (Exonération pour CMOI, car considéré comme matière
première)
- Charpente déjà transformée, c'est-à-dire fabriquée et galvanisée : 18% pour CMOI
Concernant la couverture, deux conteneurs ont été prévus. Le premier pour les
bâtiments allant de A à H. Ils correspondent environ à la moitié de la superficie de couverture
à poser. Un deuxième conteneur a été utilisé pour le bâtiment G, à savoir le gymnase, qui
représente à lui seul, presque la moitié de la couverture (environ 2100 m²) et les bâtiments de
logements (K et G logement). La couverture provient directement du fournisseur italien
ONDULIT qui a le monopole sur le produit COVERIB
Parallèlement, les commandes de visserie et boulonnerie ont également été faites. Ces
fixations ont été achetées localement, car à meilleur marché. Ceci contre-dit ce que nous
avons énoncé auparavant. Mais un des fournisseurs métropolitains de CMOI, à savoir Faynot
France a une filiale à la Réunion. De grandes quantités sont donc transportées ce qui engendre
une baisse du prix de la marchandise. Le prix des fixations est donc quasiment équivalent
chez Faynot France et Faynot Réunion.
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Une fois que le traçage de la structure est réalisé avec un logiciel spécialisé le dossier
de fabrication est envoyé à l’atelier. Pour certaines pièces, des fichiers sont envoyés
directement aux machines à commande numérique. En général, chaque affaire est dotée d’un
numéro, comme nous l’avons expliqué dans la partie liée à l’uniformisation des affaires, et est
découpée en avenants pour faciliter l’organisation de l’atelier et l’envoi au poste de
traitement.
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5.7.2. Traitement
L’intégralité de notre charpente a été galvanisée à chaud, les portiques, les pannes,
l’intégralité des attaches ainsi que les boulons. Il était initialement prévu au marché que les
pannes soient en profil Cé c'est-à-dire en tôle pliée galvanisée. Le CCTP n’était pas assez
contraignant vis-à-vis de la corrosion. En effet, nous sommes en présence d’une surtoiture
directement en contact avec un environnement marin, propice au développement de la
corrosion. De plus, CMOI doit la garantie décennale, c’est pourquoi une proposition avec des
pannes IPE galvanisées à chaud a été faite.
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5.8. POSE
L’entreprise faisant partie du groupement CMOI, à savoir BATMONTE, n’avait pas
de disponibilité pour réaliser le montage, dans la mesure où les équipes étaient impliquées
dans d’autres chantiers. Ainsi, une entreprise sous traitante a dû être engagée. Ceci a donné
lieu à des négociations. Un jeu de plans de chaque bâtiment a été donné à l’entreprise de pose,
à partir duquel elle a fait son devis estimatif. Par ailleurs, les dates de début et fin
d’intervention pour chaque ouvrage lui ont également été fournies.
Pour notre chantier, notre client, GTOI, nous laisse à disposition les grues pendant une
durée de 20 jours, comme indiqué dans le contrat qui lie les deux entreprises. De plus, les
poseurs utiliserons une grue mobile de type PPM de 35 T et des nacelles pour la mise en place
des pannes en débord ainsi que les Zed, supports de sous face.
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5.9. CONCLUSION
Pour conclure sur cette partie nous pouvons dire que le chargé d’affaire doit avoir une
vision très globale de l’affaire tout en intervenant sur des points très précis, à savoir le suivi
technique via le bureau d’étude, mais aussi les suivis administratif et financier et pour finir, la
partie liée au ressources humaines et au planning.
- Réactivité : Il doit être capable de résoudre rapidement des problèmes liés aux études
et au chantier.
- Travail en équipe : Il doit travailler en synergie avec les autres et faire confiance au
groupe. Il doit respecter les décisions collectives.
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Dans le cadre du projet Saint-Benoît IV, le travail de suivi d’affaire a été combiné
avec l’étude. Il a été intéressant d’être en contact avec l’ensemble des services de CMOI, mais
également avec les entreprises sous traitantes. Un des objectifs principal est de faire gagner de
l’argent à l’entreprise tout en respectant les règles.
On obtient les différents délais grâce au planning qui a été mis en place au début de
l’affaire. Les dates butoirs nous ont été transmises par notre client (GTOI), qui sont fonction
de leurs obligations vis-à-vis de la maîtrise d’œuvre.
Le suivi du traçage était un peu particulier dans la mesure où cette opération a été
sous traitée. Le dessinateur qui a effectué le traçage est un dessinateur tunisien indépendant.
De nombreux échanges ont dû être faits pour finaliser les détails du traçage. L’objectif est de
réaliser un traçage permettant d’obtenir le moins de pièces différentes possibles, afin de
faciliter le travail à l’atelier de fabrication et aux poseurs.
Concernant la galvanisation locale, nous sommes dans le même cas de figure que pour
le COVERIB. Galvanisation Réunion, étant la seul entreprise locale à mettre en œuvre le
procédé de galvanisation, il est difficile d’obtenir des prix raisonnables, malgré les quantités
importantes d’acier qui sont traitées.
La pose a été sous traitée. Un contrat a ainsi dû être mis en place. Il a fallu suivre les
opérations de pose afin de s’assurer que toutes les pièces étaient présentes sur le chantier.
Dans le cas où des problèmes sont intervenus (défauts de conception ou de fabrication), nous
étions amenés à trouver rapidement des solutions. Des pièces complémentaires donc ont été
lancées dans certains cas.
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6.1.1. Objectifs
Actuellement, l’entreprise utilise un logiciel de justification pour les fixations avec des
chevilles fourni par le fabriquant SPIT. Il fait référence à l’ATE (Agrément Technique
Européen) et plus précisément à l’annexe C avec la méthode de calcul simplifiée C. Cette
dernière ne tient pas compte du type et de la quantité de ferraillage présent dans les voiles ou
plots de fondation. Les hypothèses utilisées, à savoir qu’il n’y a pas de ferraillage dans le
béton, donnent des résultats très défavorables.
Dans le cadre du projet St Benoit IV, nous aurions pu utiliser des chevilles pour la
fixation des pieds de poteau. N’ayant ni méthode, ni logiciel de calcul adéquat, le principe n’a
pas été retenu.
Pour voir les résultats que nous aurions obtenus et ainsi faire une comparaison
technique et financière avec la méthode actuelle retenue, l’entreprise m’a demandé de
développer une feuille de calcul faisant intervenir tous les paramètres nécessaires à la
justification des chevilles.
Il s’agit dans un premier temps de calculer un ancrage manuellement, pour un type de
cheville, pour bien maîtriser et comprendre l’ensemble des éléments et coefficients qui entrent
en compte dans le calcul de vérification. Une fois que cette exemple à été réalisé, la feuille de
calcul peut prendre forme.
Nous allons maintenant détailler les vérifications à effectuer pour satisfaire à la norme.
Le principe de vérification est de mettre un rapport en place entre un effort sollicitant et un
effort résistant. Il doit être inférieur à 1 pour satisfaire à la norme. On applique à chaque effort
résistant un coefficient de sécurité défini par les ATE (Agrément Technique Européen) propre
à chaque type de cheville.
• Rupture de l’acier
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• Rupture de l’acier
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Dans la majeure partie du temps, c’est cette condition qui est la plus difficile à
satisfaire lorsqu’il y a des bords libres. Néanmoins, dans le calcul de l’effort résistant, on tient
compte de l’état fissuré ou non du béton ainsi que des armatures mises en œuvre dans les
éléments en béton. Le logiciel SPIT étant configuré suivant l’annexe C méthode A, il ne tient
pas compte de la présence d’armatures ce qui est très défavorable dans le calcul. Le gain sur
ce rapport est de 40% :
6.1.4. Interaction
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On prend pour βN et βV les valeurs les plus importantes, c’est à dire celles qui donnent
les résultats les plus défavorables.
6.1.5. Conclusion
Nous avons dû contacter à plusieurs reprises l’entreprise SPIT, afin d’avoir des
explications sur les coefficients utilisés.
Suite à plusieurs essais comparatifs entre le logiciel SPIT et la feuille de calcul mise
en place, nous pouvons constater un gain situé entre 10 et 15%.
La mise en œuvre des chevilles est plus simple qu’un scellement traditionnel. Par
contre, il y a des inconvénients, notamment pour les distances aux bords.
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CONCLUSION
• Contexte général
Mon projet de fin d’études s’est déroulé dans une entreprise de charpente métallique
implantée à l’île de la Réunion.
Le projet de fin d’études est un travail personnel dans lequel l’étudiant est confronté à
une situation professionnelle concrète. CMOI s’est adapté à ma situation pour répondre aux
exigences de l’INSA en combinant à la fois une partie liée à la conception et au calcul de
structures et une autre relative au suivi d’affaire. Ceci m’a permis de balayer l’ensemble d’un
projet et d’y être impliqué à chaque étape. Mais mis à part cet aspect, il a aussi fallu répondre
aux besoins de l’entreprise en s’adaptant à ses méthodes de travail en ayant un rendement
permettant d’atteindre les objectifs liés à l’avancement du projet.
• Missions
• Entreprise CMOI
Le groupement d’entreprises dans lequel j’ai été accueilli, durant mon projet de fin
d’études, fonctionne d’une manière un peu particulière. Les quatre entreprises gèrent, en
majeure partie, les projets de manière commune tout en ayant des statuts indépendants, ce qui
leur permet d’avoir une certaine liberté dans leur façon de fonctionner Par ailleurs, elles
peuvent proposer des savoir-faire techniques propres à chaque entreprise, comme la maîtrise
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d’œuvre pour le bureau d’étude et la location d’engins pour la société de montage. Par contre,
la séparation des entités rend la compréhension de fonctionnement difficile, notamment pour
les personnes extérieures.
De plus, j’ai eu l’occasion de travailler avec une équipe très motivée, rigoureuse et
compétente ce qui m’a permis une bonne intégration au sein de la société.
Il était très intéressant d’être impliquer dans le fonctionnement global d’une affaire et
d’intervenir à tous les points de vue en partant de la conception jusqu’à la pose. Le suivi de
l’affaire Saint-Benoît IV m’a permis d’être en contact avec l’ensemble des services de CMOI
mais aussi avec les sous-traitants. Le facteur financier est un point primordial pour
l’entreprise. Cet aspect est, je trouve, trop peu abordé durant la formation de l’INSA.
L’entreprise m’a laissé des initiatives tout au long de ce PFE, mais tout en réalisant un
contrôle et un suivi régulier des documents produits et publiés (plans, notes de calcul,
courriers divers,..)
J’ai pu constater que le dessin est un élément indispensable dans le métier d’ingénieur
et qu’il est présent quotidiennement que ce soit de manière manuelle ou assistée par
ordinateur. La maîtrise d’un outil informatique de dessin tel qu’Autocad est un réel atout. Il
est impossible d’envisager de construire et de concevoir sans le dessin. A ce sujet, dans la
formation d’ingénieurs de l’INSA, le dessin est totalement absent de l’enseignement, ce qui
peut être préjudiciable.
Ce passage en entreprise, tout comme les autres stages que j’ai pu réaliser durant mon
cursus, m’a permis de sortir de l’environnement scolaire et d’être confronté à une situation
professionnelle réelle, représentative de notre futur métier.
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LINDNER
Philippe
INSA Strasbourg, Spécialité Génie civil
Cette expérience m’a conforté dans l’idée de vouloir évoluer au sein d’un bureau
d’étude, que ce soit dans la charpente métallique ou dans un autre domaine de la construction.
Une première expérience dans un bureau d’étude sera, je pense, très bénéfique et me
permettra ultérieurement d’élargir mon champ d’action.
Ce passage à l’île de la Réunion fût très enrichissant d’un point de vue personnel,
l’éloignement et le contraste culturel ont été des facteurs important à gérer mais cependant
extrêmement profitables.
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LINDNER
Philippe
INSA Strasbourg, Spécialité Génie civil
NOMENCLATURES
NOMENCLATURE DES FIGURES
Figure 1 : Localisation................................................................................................................ 8
Figure 2 : Organigramme ......................................................................................................... 11
Figure 3 : Evolution du chiffre d’affaire .................................................................................. 12
Figure 4 : Répartition des marchés ........................................................................................... 13
Figure 5 : Localisation de l'affaire............................................................................................ 17
Figure 6 : Vue en plan toiture................................................................................................... 23
Figure 7 : Coupe sur ferme courante ........................................................................................ 24
Figure 8 : Ossature sous face.................................................................................................... 25
Figure 9: Schémas statiques des fermes classiques du bâtiment A .......................................... 26
Figure 10 : Schéma statique des fermes (avec poteau bois) du bâtiment A ............................. 26
Figure 11 : Vue en plan bâtiment B ......................................................................................... 28
Figure 12 : Coupe ferme bâtiment B ........................................................................................ 28
Figure 13 : Explication étanchéité ............................................................................................ 28
Figure 14 : Perspective intermédiaire bâtiment B .................................................................... 29
Figure 15 : Console bâtiment J ................................................................................................. 29
Figure 16 : Ancrage pannes sur voile BA ................................................................................ 30
Figure 17 : Perspective finale bâtiment J ................................................................................. 31
Figure 18 : Coupe ferme basse bâtiments I et H ...................................................................... 31
Figure 19 : Schéma statique du portique avec poteau bois ...................................................... 38
Figure 20 : Poutre au vent Bâtiment A ..................................................................................... 38
Figure 21 : Assemblage Poutre-Poutre..................................................................................... 41
Figure 22 : Assemblage Poteau-poutre .................................................................................... 42
Figure 23 : Tableau de standardisation assemblages avec boulons HR ................................... 42
Figure 24 : Assemblage pannes ................................................................................................ 43
Figure 25: Schéma statique panne ............................................................................................ 43
Figure 26 : PAV : assemblage central ...................................................................................... 44
Figure 27 : PAV : assemblage d’angle (cornière) .................................................................... 44
Figure 28 : PAV : Assemblage d’angle (tube fendu) ............................................................... 44
Figure 29 : Assemblages palée de stabilité .............................................................................. 45
Figure 30 : Pied de poteau articulé théorique ........................................................................... 45
Figure 31: Illustration TEKLA ................................................................................................. 53
Figure 32 : Procédé de galvanisation ....................................................................................... 57
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LINDNER
Philippe
INSA Strasbourg, Spécialité Génie civil
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LINDNER
Philippe
INSA Strasbourg, Spécialité Génie civil
ANNEXES
Annexe 1 : Oméga ramasse panne
Annexe 2 : Abaque de dimensionnement chéneaux et DEP
Annexe 3 : Etude de vent
Annexe 4 : Dimensionnement des pannes
Annexe 5 : Dimensionnement profil de cassure
Annexe 6 : Dimensionnement profil de rive
Annexe 7 : Justification assemblage pannes
Annexe 8 : Justification pied de poteau
Annexe 9 : Plan phasage pied de poteau
Annexe 10 : Compte rendu interne
Annexe 11 : Feuille de calcul des chevilles
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 133
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
ANNEXE 1
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 133
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ANNEXE 2
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ANNEXE 3
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
Poids propre des structures modélisées automatiquement pris en compte par le logiciel.
Vent :
Effet de site :
Site exposé
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Coefficient Ks = 1.2
Effet de masque :
Sans objet
Effet de dimensions :
Pressions corrigées :
Proportions d'ensemble :
Dimension a = 37 m
Dimension b = (b1 + b2)/2 = (8,5+21)/2= 15 m
λa = h/a = 0.34
λb = h/b = 0.84
Actions extérieures :
Actions intérieures :
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Pour la zone en toiture isolée où l’angle est proche de 0, on prendra comme coefficient +/-
0.8 sur le bord d’attaque et 0 pour le bord de fuite suivant que l’angle est positif ou négatif.
Suivant X+ c=-0.8
Suivant X- c= +0.8
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ANNEXE 4
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
3. DIMENSIONNEMENT DE LA STRUCTURE.
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
ANNEXE 5
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
-16.0 -14.0 -12.0 -10.0 -8.0 -6.0 -4.0 -2.0 0.0 2.0 4.0 6.0 8.0 10.0 12.0 14.0 16.0 18.0 20.0 22.0 24.0 26.0 28.0 30.0 32.0
Y
0.0
0.0
-2.0
-2.0
-4.0
-4.0
z
-6.0
-6.0
y
-8.0
-8.0
-16.0 -14.0 -12.0 -10.0
-16.0 -14.0 -12.0 -10.0 -8.0 -6.0 -4.0 -2.0 0.0 2.0 4.0 6.0 8.0 10.0 12.0 14.0 16.0 18.0 20.0 22.0 24.0 26.0 28.0 30.0 32.0
Description de la géométrie
Point n° Y Z
1 9.4 cm -3.0 cm
2 9.4 cm 0.1 cm
3 -0.1 cm 0.1 cm
4 -0.1 cm -16.4 cm
5 9.2 cm -17.1 cm
6 16.1 cm -17.1 cm
7 16.1 cm -9.0 cm
8 -0.1 cm -12.5 cm
1 1 2 0.5 cm
2 2 3 0.5 cm
3 3 8 0.5 cm
4 4 5 0.5 cm
5 5 6 0.5 cm
6 6 7 0.5 cm
7 8 4 0.5 cm
Résultats généraux
Aire de la section
A = 26.713 cm2
Centre de gravité
Yc = 6.2 cm
Zc = -9.7 cm
Centre de flexion
Yr = -5.2 cm
Zr = -16.6 cm
Matériau de base
ACIER
E = 21414.04 kG/mm2
dens. = 7852.83 kg/m3
p.un. = 20.98 kG/m
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
Distances extrêmes
Vy = 8.5 cm
Vpy = 9.0 cm
Vz = 11.6 cm
Vpz = 11.7 cm
Repère central
Moments d'inertie
Iyc = 1258.665 cm4
Izc = 991.199 cm4
Iyczc = -359.060 cm4
Distances extrêmes
Vyc = 9.9 cm
Vpyc = 6.3 cm
Vzc = 9.8 cm
Vpzc = 7.4 cm
Repère arbitraire
Angle
alpha = 0.0 Deg
Moments d'inertie
Iy' = 1258.665 cm4
Iz' = 991.199 cm4
Iy'z' = -359.060 cm4
Distances extrêmes
Vy' = 9.9 cm
Vpy' = 6.3 cm
Vz' = 9.8 cm
Vpz' = 7.4 cm
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
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Page 112 /
LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
ANNEXE 6
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
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LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
Page 117 /
LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
Page 120 /
LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
ANNEXE 7
N° AFFAIRE : 6400 N° DOCUMENT : 6400 NC A2 Ind 00 du 19/02/2009
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
Page 121 /
LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
Page 122 /
LYCEE SAINT BENOIT IV E BET 020 134
BATIMENT A dont annexes : 0 mis à jour :
Ce document est notre propriété. Il est STRICTEMENT CONFIDENTIEL et ne peut en aucun cas être reproduit, copié ou divulgué sans son autorisation écrite.
ANNEXE 8
ANNEXE 9
ANNEXE
PUBLIC 10 Mis à jour: COMPTE RENDU TECHNIQUE INTERNE 1/4
25/07/2006
E BET 013 Ind1 du 25/07/06
Réponse
Question Réponse
posée par
pour le NOM DE L'AFFAIRE : LYCEE ST BENOIT IV N° Cde : 6400 demandée à
demandée pour
le
1) Hypothèses de calcul :
vent : vent 210 km/h + ks=1,2 :
vent extrême 288 km/h :
mur banché : ep : cm
- longpan: m
philosophie du batiment :
2) Pied de poteaux:
encastés
articulés
Dimension mini : m
3)Traitement charpente :
galvanisée :
peinture :
primaire
primaire + finition 2 ans
primaire + finitions 5 ans
thermolaquée
4) Panne :
Profil Cé : Z 275 + E 24:
Z 350 + E 36:
Autre : IPE S235
5) Boulonnerie :
zinguée :
Localisation : Intérieur (logement, pannes Cé)
galvanisée :
Localisation : Extérieur : Assemblage charpente, pannes , CVT, etc…
inox :
Localisation :
6) Chevilles :
zingué ou bichromaté :
Localisation : Intérieur (logement)
inox :
Localisation : Pieds de poteau et pannes sur mur
7) Couverture :
acier couleur : RAL:
Réponse
Question Réponse
posée par
pour le NOM DE L'AFFAIRE : LYCEE ST BENOIT IV N° Cde : 6400 demandée à
demandée pour
le
2.5.4 COVERIB (pente mini 15%) 80/100 Bat J,G,G logt,K Teinte naturelle
Autre :
9) Fixations couverture :
sommet d'onde : Avec vis autotperceuses diam 5,5 mm (suivant fiche technique COVERIB)
plage :
inox spécifié :
10) Bardage :
acier couleur : RAL:
ondulée
sommet d'onde :
BJ
O
plage :
S
N
inox spécifié :
SA
ondulée
Autre : RAL:
13) Chéneau :
TPG 20/10 : autre : 30/10
Traitement interieur : OU type : DAL ALU B 380
14) Gouttières :
P.V.C :
Aluminium :
Autre :
15) DEP :
P.V.C :
Aluminium :
Autre : Zinc
Réponse
Question Réponse
posée par
pour le NOM DE L'AFFAIRE : LYCEE ST BENOIT IV N° Cde : 6400 demandée à
demandée pour
le
Rooftop :
Nombre :
Pipeco :
Nombre :
SUD
18) Securité :
Réponse
Question Réponse
posée par
pour le NOM DE L'AFFAIRE : LYCEE ST BENOIT IV N° Cde : 6400 demandée à
demandée pour
le
ANNEXE 11
VERIFICATION DES ANCRAGES SUIVANT ATE ANNEXE C, METHODE A
Type d'ancrage 3
Type de cheville EPOMAX
Diamètre des chevilles (mm) 8
Epaisseur béton (mm) 250
a) Béton non fissuré ou fissuré
Béton et armatures avec armature de bord et etriers
rapprochés (a < 100mm)
Résistance du béton C 30/37
C1 180
S1 200
C1' 180
C2 180
S2 200
C2' 180
N= 6,00 kN
V1= 10,00 kN
V2= 5,00 kN
1
Ccr,N 80 Acn,sp 193600 5.2.2.6 b)
11
Ccr,sp 120 Acn 0,sp 57600 5.2.2.6 b)
/0
Scr,N 160
05 Acv 1 140000 5.2.3.4 b)
Scn,sp 240 Acv 2 140000 5.2.3.4 b)
Acv 01 145800 5.2.3.4 b)
Acv 02 145800 5.2.3.4 b)
11
Gamma Mp 1,8 k 2
11
/0
05
05
RESUME
Ce projet de fin d’études (PFE) s’est déroulé dans une entreprise de charpente
métallique, implantée à l’Ile de la Réunion.