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Chapitre 3 : Résultats et interprétation

Dans cette troisième partie, il sera question de présenter les résultats obtenues dans l’étude litho
structurale et minière par le biais de la télédétection mais aussi des observations éffectués lors de la
prospection au marteau. Ces résultats seront également interpréter tour à tour afin d’aboutir à des
conclusions satisfaisant.

III.1–Etude lithologique par traitement de la scène ASTER et calcul des indices de


minéralisations

III.1.1.Analyse lithologique

Dans le traitement de la scène ASTER, l’image en vraie couleur de composition colorée 432
RGB a été utilisé comme image de base en attribuant la bande 4 au canal rouge, la bande 3 au canal
vert et la bande 2 au canal bleu. C’est donc à partir de cette image que seront effectués les autres
traitements.

A partir de l’image 432, plusieurs rapports de bandes ont étés éffectués notamment 4/3, 5/7,
9/2. Seul le rapport de bande 5/7 offre un résultat satisfaisant (Figure 3.1a) car on distingue
aisément les couleurs correspondant aux unités lithologiques. Ce rapport de bande correspond à une
image en fausse couleur sur laquelle on a pû mettre en évidence quatre formations géologiques ; (
Figure 3.1b)

a
b

Figure 3.1 : a) Rapport de bande 5/7 b) Tracé des formations

III.1.2 Analyse minéralogique de la zone d’étude à partir de l’image ASTER

Dans cette partie, l’attention sera mise sur l’étude de la répartition des minéralisations dans la
zone d’étude à travers le calcul des indices de minéralisations. Ce calcul sera effectué sur des bandes
ratios sélective de l’image ASTER. L’indice calculé est celui du saphir

III.1.2.1Calcul de l’indice de saphir et d’ilménite

Le saphir qui est un corindon a pour formule chimique Al2O3 ('oxyde d'aluminium) et est constitué
de fer et de titane ce qui lui confère sa coloration bleu. Certains minéraux tel que le saphir et l’or
n’ont pas de formule standard permettant de calculer directement leur indice, à cet effet nous avons
pensé qu’il serait judicieux de calculer les indices de chaque élément chimiques constituant ces
minéralisations afin de les prospectés aisément. Il s’agira donc ici d’effectuer le calcul des éléments
oxyde d’Aluminium, fer et titane afin de prospecter le saphir (Figure 3.1 a b et c). Apres ce calcul,
il sera question de rechercher sur l’image les zones où les trois indices se superposent, ces zones
seront donc considérés comme riches en saphir. Cette technique qui n’a jamais été utilisé dans
l’Adamaoua sera confirmer ou infirmer lors de la discussion en corrélant ce résultat avec les
observations de terrain.

Le calcul de l’indice d’oxyde de fer a été faite sur la bande ration 4/3 , celui du titane par les bandes
ratio et enfin celui de l’oxyde d’aluminium par les bandes ratio .
a b

Figure 3 : a) Calcul de l’indice d’oxyde d’aluminium b) Calcul de l’indice fer

d) Calcul de l’indice de titane

III.1.2.2 Calcul de l’indice fer-titane

Tout comme le saphir, le fer titane est une minéralisation qui n’a pas de formule standard pour
éffectuer le calcul d’indice. Pour identifier cette minéralisation sur le terrain, nous supperposerons
les résultats de l’indice du titane à celui de l’oxyde de fer comme fait precédement dans le cas du
saphir.

III.2 Etude structurale à partir de données aéroportées


L’analyse structurale via la télédétection s’appuie sur le traitement deux images à savoir l’image
Landsat 7 et le SRTM dans le but de mettre en évidence les linéaments géologiques de la zone
d’étude.; de part sa définition, un linéament est une structures linéaires souvent associées à des
éléments géomorphologiques et ou à des structures tectoniques, pouvant être confondu à une
route, à un cours d’eau ou à toute autre formation après filtrage de l’image (Revue Télédétection,
2012, vol. 10, no 4) . Pour palier à ce problème de confusion, les linéaments obtenues seront
superposées au réseau hydrographique drainant la zone d’étude d’une part mais aussi au réseau
routier ce qui constituera la première phase de validation ; La seconde phase de validation consiste
à comparer et à compléter les résultats issus de la télédétection avec ceux observés sur le terrain.

Les résultats des traitements des des scénes Landsat et SRTM seront présentés ci-dessous.

III.2.1 Résultat du traitement de la scène Landsat 7

L’analyse en composantes principales (ACP), les combinaisons d’images et le filtrage spatial


directionnel constituent les traitements appliqués à la scène étudiée pour la rehausser. Les résultats
obtenus après traitement de la scène Landsat 7 par l’application des filtres sobel, Prewitt et yesou
sont présentés ci-dessous.

 Filtre de Sobel

L’application des filtres de Sobel dans quatre directions dont N S, E W,NE-SW ,NW-SE ont
permis de rehausser les linéaments qui sont perpendiculaires à leur direction de convolution
(figure 3.). La fenêtre 7 x 7a été choisie parce qu’elle présente les meilleurs résultats. La figure
ci-dessous illustre l’image filtrée dans les quatre directions préalablement citées;

Figure 3 linéaments du filtre de Sobel dans les direction N-S ,O-S ,NE-SO ,NO-SE
Le filtre de Prewitt quant à lui a été appliqué dans la fenêtre 5x 5 dans le but de mettre en
évidence les structures non identifiés lors du premier filtrage ( figure 3 ) ; la particularité de ce
filtre est qu’il permet de rehausser les linéaments verticaux ;

Figure 3 linéamentsobtenus à partir du filtre prewitt

Le filtre de yesou quant à lui permis de discriminer les discontinuités sur l’image correspondant
aux lineaments géologiques ; Ce filtre a la particularité de ressortir les informations contenu dans
l’image multispectrales en éliminant la redondance des données. Même si très peu de linéaments
ont étés mises en évidence à partir de ce filtre, il a néanmoins permis de compléter ceux issus des
autres filtrages.

Figure 3 Tracé des linéaments a partir du filtre de yesou


Le repport de tous les linéaments sur un même document donne la carte de la figure 3 ci-dessous

Figure 4 : Carte des linéaments issus de l’image Landsat 7


III.2.2 Résultat du traitement de l’image SRTM

L’analyse des attributs texturaux a favorisé la cartographie de nombreuses structures linéaires plus
ou moins curvilignes à l’échelle locale ( Yesou et 1990). Le traitement effectuer ici avais pour but
de rehausser les structures de l’image ( figure 3),on obtient ainsi une image ombragé qui produit
des attributs morphométriques suivant les paramètres d’angles d’illumination (angle d’élévation )
et la position azimutale (Assoma 2018) . Une série d’estompage est effectuer ,en faisant varier ces
paramètres en leur attribuant diverses valeur dans le but d’obtenir plusieurs résultats. Les valeurs
attribuer à l’azimuth sont entre autre AZ = 0 ,45, 90 ,130 ,180, 270 ,315,360 et celle attribué a
l’angle d’élévation EL= 45 ; En comparant les linéaments issu de toute ces directions , on
observe une superposition entre certains d’entre eux. Le résultat obtenu est satisfaisant en ce qu’il
présente une bonne discrimination des morpho-structures et autres formations morphométriques.
Les paramètres angles d’élévation et azimuth réalisés sur le srtm ont permis la mise en évidence
de nombreux linéaments multi azimuts. Ces linéaments apparaissent sous un ton noir dans une
image à teinte plus ou moins grise sur la figure ci-dessous.
Figure 3 : Image ombré et réhaussé 45°,135 ,0 180 270 270 360

A partir de l’image réhaussé, les linéaments sont simplement vectorisé dans un SIG et on obtient
la carte de la figure ci-dessous ;

Figure 3 : Linéaments structuraux identifiés sur l’image suivant tous les azimuths
azimuthsazimututilisés
III.2.3 Synthèse des résultats obtenus

Les résultats issus des traitements des deux scénes ont etés supperposées (Figure 3a) pour aboutir
à la carte des linéaments structuraux de la localité de Mandourou et ses environs. Par la suite, a
l’aide du logiciel Rockwork les directions de fractures ont étés mise en évidence.

Les linéaments ont étés utilisés pour réaliser la rosace de direction de fracturation de la figure b ;
cette rosace fait ressortir la direction N50E comme la direction majeur de fracturation et la
direction N05E comme la direction secondaire. Plusieurs directions mineures équivalentes sont
présente à l’exemple des directions N120E N90E ect

Figure 3 : Carte de synthése des linéaments de la zone d’étude avec rosace directionnel

A partir de la carte des linéaments, une carte de densité des linéaments a été réalisé (Figure 3) On
note une prédominance des zones à très faible densité de linéaments. Les zones à très forte, forte et
moyenne densité ne forment que quelques bandes étroites dans la partie centrale et un peu à l’Est
de la zone.
Figure 3 : Carte de synthése des linéaments de la zone d’étude avec rosace directionnel

III.2 Etude pétrographique et structurale

III.2.1 Etude pétrographique

Deux grands types lithologiques ont étés mis en évidence dans la région de Mandourou à savoir ,
les roches plutoniques et les roches métamorphiques. La carte de la figure 3 montre la position des
échantillons prélevés sur le terrain,ainsi que les sites où ont étés trouvés des indices de
minéralisations.
Figure 3 :Carte d’échantillonnage

III.2.1.1 Les roches plutoniques :

Les roches plutoniques sont les plus abondantes de la zone d’étude,on les rencontre principalement
dans les lits des cours d’eaux et au sommet de certaines collines ; on distingue les granites a biotite,
les granites à amphiboles et à biotite et les syénites.

 Granite biotite

Le granite à biotite affleure sous forme de bloc de taille centimétrique à métriques ( Figure 3a) .En
surface la roche présente une patine d’altération de couleur grise. La roche a une texture grenue
porphyroides (Figure b) avec des phénocristaux de feldspaths dans une matrice. Les phénocristaux
ce grenue constitué de quartz, biotite, feldspaths. Les phénocristaux ont des dimensions allant du
cm à 1,5cm alors que les minéraux
 ;

b
a
2cm
Figure 3 : a) Affleurement de granite à biotite b) Echantillon de granite à biotite

Microscopiquement , la roche a une texture grenue (Figure a) ; elle est constituer de plusieurs
mineraux notamment :

 La biotite

La biotite forme des pallettes de 2mm en moyenne. Elle est parfois groupée en plusieurs paillettes
(Figure ) et associé aux felspaths et au quartz , (Figure 3b)

 Les feldspaths

Le feldspath est constitué de plagioclase et de l’orthose. Le plagioclase subautomorphe forme des


cristaux de 1 à 4mm de long. IL présente une double carlsbath albite (simple et plysynthétique). Il
renferme parfois des inclusions de minérauxx opaques et certains cristaux se transforme en
séricite. (Figure 3c) . L’orthose est de dimension comparable aux plagioclases avec lequel il est
parfois associé. On trouve aussi des cristaux milimétriques associé à la biotite.

 Le quartz

Le quartz est subautomorphes à xénomorphes avec une taille variable de 0,2mm à 1mm ; Associé
aux autres minéraux , il montre parfois une extinction roulante.

 Les minéraux opaques

Les minéraux opaques constituent les minéraux accéssoires alors que la séricite constitue le
minéral secondaire. Cette derniere se forme par transformation du plagioclase.
a b

4mm
4mm

Bt

4mm

Figure 3 : Lame mince du granite à biotite a)Texture grenue b) biotite en LPNA c)


Association plagioclases et séricite en LPA

 Granite porphyriques à biotite et à amphibole

Le granite à biotite et amphibole affleure en dalle sous forme de bloc de taille centimétrique au
sommet de la colline à Djanga . La roche a une patine noirâtre et une couleur grise. Sa texture est
grenue avec comme minéraux le quartz, le feldspaths, la biotite,l’amphiboles et des mineraux
opaques ( oxyde de fer-titane) ;
1,70m

Figure3a) affleurement en dalle de granite à biotite et à amphiboles b) échantillon de granite


à biotite et à amphiboles

Au microscope, la roche a une texture grenue à tendance porphyroïdes (Figure a) et est constitué
d’amphibole, de biotite, de feldspaths, de quartz et de minéraux opaques.

 L’amphibole

L’amphibole est une homblende verdâtre en LPNA et mesurant de 0,3mm à 0,5mm de


long(Figure b); L’amphiboles est subautomorphes et associé au quartz , au feldspath et à la bioite.

 La biotite

La biotite est présente dans la lame sous forme de paillettes de tailles uniformes soit 0,8mm ; En
LPA, la biotite a une couleur brune claire et présente une formes subautomorphes à
xénaumorphes ; Elle est associé à l’orthose et l’amphiboles comme l’indique la figure c ;

 Le feldspath

Le feldspath est constitué de plagioclase et l’orthose. Le plagioclase forme des cristaux


subautomorphes de 0,3mm à plus de 2mm de long. Il est caractérisé par des marcles d’albite et
certains cristaux sont zonés. On dénombre deux à trois zones dans ces derniers ;L’orthose est
subautomorphe à xénomorphes et mesure 0,5 à 1,5mm . Certains cristaux renferment des
inclusions de biotite.

 Le quartz
Le quartz est également subautomorpes et dépasse rarement 1 mm. Il est associé aux autres
mineraux de la roche

 Les minéraux opaques

Les minéraux opaques sont constitués d’oxyde de fer-titane. Ils forment des cristaux automorphes
de 0,8mm associé au feldspath (Figure) et parfois à l’amphibole

a b

2mm 2mm

Figure 3 : Lame mince de granite porphyrique à biotite et à amphibole ; a)Texture grenue à


tendance porphyroides b) Homblendes vertes en LPNA

 Syénites

La syénites affleure sous forme de bloc centimétrique au sommet d’une colline à soukourwo
(Figure 3) ;En surafec,la roche a une patine d’altération noirâtre ; sa texture est grenue avec des
minéraux tels que ,le feldspaths ,l’amphibole et la biotite;
Figure3 : a) Affleurement de syénites b) échantillons de syénites

La lame SY a été confectionné dans cette syénites. La roche a une texture (Figure a), elle est
constituée d’amphibole,de biotite, de feldspaths , de quartz, et de minéraux opaques.

 L’amphibole

L’amphibole est de la hornblende verte. Elle mesure en moyenne 1,2mm de long ; Elle est sub-
automorphe à xénomaurphes et renferme souvent des inclusions de quartz et de minéraux
opaques.

 La biotite

La biotite forme des paillettes de dimension 0,3mm . Elle a une teinte de polarisation qui varie du
brun foncé au brun claire ; Certains cristaux montrent un début de chloritisation.

 L’orthose

L’orthose est subautomorphes à xénomorphes et a une dimension moyenne de 1,2mm . ; certains


cristaux sont peptidiques et présente des ex solutions en bandelettes. L’orthose se retrouve
généralement en amas de plusieurs individus en moyenne quatre à cinq( figure b) ;

 Le quartz

Le quartz forme des cristaux subautomorphes à xénomorphes qui atteignent parfois 0, » mm à 1,2
mm de long ; il est associé à plusieurs minéraux et présente une extinction roulante.

 Les minéraux opaques


Les minéraux opaques constituent les minéraux sombres de la lame ; Ils forment des amas de
couleur noir en LPA et en LPNA ( figure c) ;

c
b

2mm
2mm

2mm

Figure 3 : Lame mince de syénites a)Texture grenue de la roche b) Amas de


quatres individus d’Orthose en LPA,c) Mineraux opaques en LPNA

III.2.1.2 Les roches métamorphiques :

Les roches métamorphiques occupent une grande partie de la zone d’étude. Elles affleurent dans
les lits des cours d’eaux Vrouk, Tapare, Foufeke, et au sommet des collines. Les roches
métamorphiques sont constituées de gneiss et d’amphibolites.

III.2.1.2.1 Les Gneiss

L’étude des gneiss à été faite en fonction de leurs compositions minéralogiques. Nous avons ainsi
trois types : gneiss à amphibole, gneiss à amphibole et biotite, et gneiss à biotite
 Les gneiss à amphibole et à biotite

Le gneiss à amphibole et à biotite affleure sous forme de dalle sur la berge droite et dans le lit du
cours d’eau Tapare. La patine d’altération est noirâtre. La roche présente une texture oeillée
souligné par les yeux de feldspaths étirés suivant la direction de la schistosité de la roche ; Le
rubanement est souligné par des lits de matériel quartzofeldspathique dans la roche. Elle constitué
de minéraux tels que le quartz,le feldspath ,la biotite et l’amphiboles.

1,60m a
Figure3a) affleurement en dalle de Gneiss rubané à b biotite et amphibole b) échantillon de Gneiss
rubané à biotite et amphibole

Au microscope, la roche a une texture granolépidoblastique en LPA (Figure a ) ;. Elle est


constituée d’amphibole, biotite, plagioclase, quartz, apatite et minéraux opaques

 L’amphibole

L’amphibole est une hornblende verte de 0,02mm à 1,2mm de long en moyenne. L’amphibole
admet en inclusion le quartz et les feldspaths ; les cristaux d’amphiboles sont étirés suivant la
schistosité de la roche mise en évidence en LPNA ( figure b) ;

 La biotite
Elle forme des paillettes brunes de dimension 0,4mm en moyenne. Certains cristaux de biotites
sont associés à l’amphibole, s’altèrent pour former la chlorite (Figure d) ;

 Les feldspaths

Le plagioclase et l’orthose constituent les feldspaths de la roche. Les plagioclases forment des
plages subautomorphes à xénaumorphes et mesurant en moyenne 0,5 à 1,5mm ; L’orthose est
subautomorphes et mesure 0,8mm ;

 le quartz

Les cristaux de quartz sont subautomorphes et varie de 0,1mm à 1mm ; (Figure ; le quartz est
associées aux feldspaths et forme ainsi le lit quartzo-feldspathique de la roche ;

 Les minéraux opaques

Ce sont les minéraux sombres de la roche, ils sont automoprhes et se retrouvent en inclusion dans
l’amphibole, le plagioclases et l’orthose ;

a b

2mm 2mm

Figure 3 : Lame mince de Gneiss rubané à biotite et à amphibole a) texture granolépidoblastique b) la


schistosité de la roche

 Gneiss à amphiboles

Le gneiss à biotite affleure sous forme de dalle dans le lit du cours d’eau Tapare. La patine
d’altération est grisâtre à noiorâtre. La roche a une texture folié et constitué d’amphiboles, de
quartz et de feldspath.
b

1, 70 m a

Figure 1 a) affleurement en dalle de Gneiss à amphiboles b)échantillon de


Gneiss à amphiboles et à biotite

Au microscope, la roche présente une texture granolépidoblastique (Figure a) . Elle est constitué
d’amphibole, de feldspath,le quartz, l’hépidote et les minéraux opaques.

 L’amphibole

L’amphibole est une homblendes verdâtre. Elle est subautomorphe à xénomorphes L’amphibole
mesure en moyenne 0,5mm à 1mm de long ; Certains cristaux d’amphibole présentent des golfs
de corrosion occupés par le quartz et les feldspaths (Figure b) ; Les cristaux d’amphiboles
ressentent des craquelures en LPNA et admettent en inclusion le quartz et les minéraux opaques.
L’amphibole s’altère pour donner l’hépidote. L’hépidote forme des cristaux à xénomorphe de
1mm en moyenne.

 Les feldspaths

Le feldspath est constitué de plagioclase et d’orthose. Le plagioclase forme des plages


subautomorphes de 0,5mm à 1mm de long ; il est caractérise par les macles polysynthétiques.
L’orthose est subautomorphe à arrondis ; Certains cristaux d’orthoses présentent des exsolutions
en bandellettes qui leurs confèrent le nom d’orthose perthietiques ; Les feldspaths de cette roche
forment à certains endroits de la lame les yeux de feldspaths (Figure c)

 Le quartz

Le quartz forme des cristaux xénomorphes de 0,1mm à 0,5mm de long. Ils sont caractérisés par
une extinction roulante et sont généralement associé aux feldspaths ( plagioclases et orthose) ;
 Les minéraux opaques

Les minéraux opaques constituent les minéraux accessoires alors que l’épidote constitue un
minéral secondaires

.
a
b

2mm
2mm

2mm

Figure 3 : Lame mince de Gneiss à amphiboles a) Texture granolépidoblastique b)


Amphibole avec des golfes de corrosion en LPNA c)Yeux de feldspaths en LPNA

 Gneiss à biotite

Le gneiss à biotite affleure sous forme de gros bloc métrique dans le lit du cours d’eau Vouk. La
roche à une patine d’altération grisâtre ; Le gneiss à biotite a une texture folié et est constitué la
biotite, de quartz, et de feldspath;
b

1,70m a

Figure 3 a) affleurement en dome de gneiss à biotite dans le cour d’eau Vouk


b) échantillon de gneiss à biotite
Au microscope, la roche présente une texture grenue (Figure a). Elle est constitué de biotite, de
feldspath, de quartz et de minéraux opaques.

 La biotite

La biotite forme des paillettes bruns subautomorphes de 0,5 mm à 1mm de long. La biotite se
transforme par endroit en chlorite avec concentration des minéraux opaques dans les clivages.

 Les feldspaths

Le plagioclase et l’orthose forment les feldspaths de la roche. Le plagioclase xénomorphes frome


des cristaux de 0 ,5 à 2mm ; Il présente des doubles macles polysynthétiques et albite ; Il
renferme parfois des inclusions de quartz, d’orthose, et des minéraux opaques (Figure b). Certains
cristaux de plagioclases s’altèrent en séricite. L’orthose est de même taille que le plagioclase.
Certains cristaux d’orthoses présentent des solutions en bandelettes .

 Le quartz

Le quartz forme des cristaux subautomorphes à xénomorphes de taille variant de 0,2 à 1mm.
Associé aux autres minéraux, il montre parfois une extinction roulante

 Les minéraux opaques

Les mineraux opaques sont les minéraux accéssoires de la roche . Ils sont de couleur sombres et
sont en inclusion dans le feldspath.
a b

2mm
2mm

Figure 3 : Lame mince de Gneiss à biotite a) Texture grenue b) Inclusion de quartz dans le
plagioclase

III.2.1.2.2 Amphibolites à amphibole et à biotite

L’amphibolite à amphibole et biote affleure sous forme de dalle au sommet d’une colline. Elle
présente une patine d’altération est noirâtre. La roche a une texture grenue et est constituée
d’amphiboles, de biotite de feldspath de quartz et de minéraux opaques;

a
b

15cm

Figure 3 : a) affleurement en dalle d’amphibolite b) échantillon d’amphibolite à biotite et à


amphibole

Au microscope, la lame a une texture granolépidoblastique (Figure a). La roche est composée
d’amphibole, biotite, plagioclase, quartz, zircon, chlorite, sphène et minéraux opaques.

 L’amphibole
L’amphibole forme une homblende verte subautomorphe à xénomorphe de 1,5mm de long. ;
Certains cristaux d’amphibole présentent des golfes de corrosions occupés par des cristaux de
quartz ; Il est toujours associé à la biotite et souligne le lit ferromagnésien de la schistosité de la
roche (Figure c) ; L’amphibole s’altère en un minéral secondaire qu’est l’hépidote ; L’épidote est
subautomorphes à xénomorphes avec une dimension de 1mm en moyenne.

 La biotite

La biotite forme des paillettes fines 0,6mm de long. Elle est parfois étiré suivant la schistosité de
la roche ;

 L’orthose

L’orthose xénomorphes forme des cristaux de 0,4mm à 2mm de long ; L’orthose est parthietique
et présente des exsolutions en bandellettes. Certains cristaux présentent les macles simples de
type carlsbad qui subdivise le minéral en deux zonations ;(Figure e) Il est parfois associé au
quartz et forme le lit quartzofeldspathique de la roche ;

 Le quartz

Le quartz forme des plages de 0,8mm de long ; Associé aux cristaux d’amphibole, il montre
parfois une extinction roulante et se retrouvent ;

 Les minéraux opaques

Ils constituent les minéraux sombres de la roche et se retrouvent en intrusions dans les cristaux
d’amphiboles ;

a b

2mm
2mm

Figure 3 : Lame mince l’amphibolites à biotite a)Texture granolépidoblastique b) e)Orthose zoné en LPA
III.2.1.2. Les roches volcanique

Les roches volcaniques affleurent au sommet des collines. Elles sont constituées de trachyte et de
basalte.

 La trachyte

La trachyte affleure en bloc metrique au sommet d’une colline d’environ 1142m d’altitude. Elle a
une patine d’altération noirâtre. La roche a une texture microlitique et est constitué d’amphiboles ;

a b

1,70m
c

Figure 3 : a) affleurement en mont de trachyte b) structure supperficiel de la roche c) échantillon


de trachyte

Microscopiquement, la roche a une texture microlitique porphyrique (Figure a) et constitué de


d’albite et de sanidine ;

 L’albite ou le plagioclase

L’albite automorphe mesure 0,8mm à 2mm de long. Elle est caractérisée par une zonation
locale ;(Figure b)
 La sanidine

La sanidine subautomorphe à xénomorphe en moyenne 0,7 à 1,5mm de long ; Elle est également
une zonée sur certaines parties de la lames ;

;
a b

2mm 2mm

Figure 3 : Lame mince de Trachyte a) Texture microlitique porphyrique b) L’albite formant une
2mm
zonation

 Basalte à pyroxène et olivine

Le basalte affleure sous la forme de bloc centimétrique sur une colline à Bagami. La roche a une
texture microlitique et est constitué de pyroxène noir et d’olivines ;

Figure 3 : Echantillon de basalte à pyroxéne et olivine


Au microscope , la roche a une texture microlitique porphyrique (Figure a). Elle est constitué
d’olivine et d’ogithe ;

 L’olivine

L’olivine forme des cristaux automorphes,subautomorphes et xénomorphes mesurant 0,3mm et


1,8mm de long (Figure b) ; Les cristaux automorphes sont héxagonaux avec une couleur verte
olive à rosâtre.

 L’ogithe

L’ogithe subautomorphe jaunatre mesure en moyenne 2mm de long ; L’ogithe et l’olivine


constituent les phénocristaux de la roche et s’associe l’une à l’autre sur certaines parties de la roche ;

b
a c

2mm
2mm

Figure 3 : Lame mince du basalte à pyroxène et à olivine a) Texture microlitique porphyrique b)


Olivine subautomorphe c) Ogithe en LPNA

III.2.2 Etude structurale

La région de Mandourou et ses environs ont étés affectées par une déformation polyphasées.
Trois phases de déformation D1,D2,D3 ont étés mise en évidence dans l’ordre chronologiquede leur
manifestation. Les phases D2 et D2 sont ductiles alors que la phase D 3 est cassante.

III.2.2.1-La phase de déformation D1

La phase de déformation D1 est mise en évidence dans les roches métamorphiques . La premiére
phase de déformation a mise en place la foliation S1 dans les gneiss, la foliation S1 est un litage
positionenel qui se traduit par l’alternance des lits clairs quartzo-feldspathique et de lits sombres
fin riches en minéraux férromagnesiens (Figure) ;
1,5cm

Figure 4 : Foliations S1

Dans l’amphibolite, la foliation S1 est matérialisé par la disposition en plan de l’amphibole et de


la biotite. Les mesures des attitudes de la foliation faites sur le terrain sont résumés dans le
tableau n°1 des annexes. Ces mesures ont étés éffectués sur les affleurements du cours d’eau Faro
à Mandourou. Les directions de la foliation sont comprise entre N 171E et N 05E, avec des angles
de pendange moyen à forte;

Ces mesures ont permis de réaliser les stéréogrammes de la figure . Tous ces stéréogrammes
sont caractérisés par des traces cyclographiques qui indiquent un pendage dans le quadrant sud.
Ceci se traduit par les pôles de la foliation situés dans le quadrant Nord du stéréogramme.

Figure 3 : Répartition des foliations a) Foufeke N95E b) Faro N90E c) Mbéwé N90E d) Vokor
N85E

La foliation S1 a été déformeé par le deuxiéme phase de déformation.

III.2.2.2-La phase de déformation D2

La phase de déformation D2 est également mise en évidence dans les roches métamorphiques. Elle
a mis en place la linéation L2, les plis P2 , , le boudinage B2 et le cisaillement C2.
 Les linéations L2

D’après Foucault et Raoul (2000), les linéations sont des structures linéaires matérialisées par la
trace ou l’alignement des particules allongées de taille et de nature différentes sur les roches. Dans
la zone d’étude les lineations L2 affectent uniquement les gneiss ;

Les gneiss de Djanga sont affectés par la linéations L2. Il s’agit d’une linéation minérale marquée
par l’amphibole et de la biotite. Elle est aussi une linéation d’étirement des lits
quartzofeldspathiques (photo 3)

1,5 cm
Figure 3 : Linéations d’étirement sur les gneiss de Djanga

 Les plis P2 :

Les plis sont définis comme des structures de raccourcissement résultant de la torsion d’une surface
repère sous l’effet d’une déformation continue (Gidon, 1958) ; Dans le secteur d’étude, les plis sont
observés sur l’affleurement de gneiss de Djanga et de Mandourou. Ces plis sont couchés avec des
flancs longs. La figure a montre un pli couché à vergeance W alors que le figure b montre un pli à
vergeance E

Les mesures des axes A2 de pli P2 (Tableau 2 en annexe) ont été effectuées sur les gneiss de Djanga
et de Mandourour . Les axes de plis ont des directions N05E à N65E avec des angles de plongement
faible à fort. Les pôles des axes A2 sont disposés de part et d’autre dans les cadrans NE et SW
du stéréogramme (figure 3.4.a).
Figure 3 a) Plis couché traverssé par un axe
perpendiculaire au plan axial
b) Pli normal

 Le cisaillement C2:

Foucault et Raoult (2000), désigne le cisaillement comme un plan de discontinuité dans une
masse rocheuse avec déplacement suivant celui-ci. Le long de ce plan appelé joints de cisaillement,
le mouvement est mis en évidence par des marqueurs tels que des filons ou même la schistosité de
la roche affectée par la discontinuité ;

Le cisaillement de la deuxième phase de déformation a mis en place des plans qui par les
mouvements relatifs des compartiments qu’ils séparent, entraine le rebroussement de la schistosité.
C’est le cas par exemple au niveau de l’affleurement de gneiss à Mandourou (Figure3.) où un plan
de cisaillement C2 entraine un rebroussement de la schistosité et un décalage . Le rebroussement et
le décalage mettent en évidence le caractère dextre de cisaillement. La mesure de l’attitude de ce
cisaillement n’a pas été possible mais on note némmoins le direction N135E ;

Le tableau n°3 des annexes met en évidence les directions de cisaillement C2 mesuré sur les gneiss
de Mandourou ; on note que les directions varient du N E à N E ;
15 cm
Figure 3 : Plan de cisaillement C2 affectant le gneiss à biotite
de mandourou dextre

 Le boudinnage

Le boudinage est le tronçonnage par étirement d’une couche rigide entre deux couches

plastiques avec formation de prismes (boudins) allongés selon la contrainte moyenne

(Foucault et Raoul, 2000). Dans la zone d’étude, le boudinage affecte essentiellement

Le gneiss à amphibole et biotite du cours d’eau Vouk (Figure 3.4). le gneiss est tronçonné en
boudins de forme ovoïde ; On note que dans les boudins, il y a une concentration de matériaux
quartzofeldspathiques ; Le boudinnage mise en évidence sur la figure ci-dessous est dû à un
étirement E –W ;

Figure 4 Boudins

III.2.2.3- La troisième phase de déformation D3

La troisiéme phase de déformation est cassante. Elle se traduit par une intense fracturation des
roches du domaine d’étude. Certaines de ces fractures sont colmatées par du matériel magmatique
(joints filoniens) et d’autres ne le sont pas (joints secs).
 Les joints filoniens

Les joints filoniens sont des plans de fracturation qui ont été ultérieurement rempli par le liquide
magmatique. Les filons observés dans la zone d’étude sont des filons de quartz d’épaisseur
variable, mais ne dépasse pas 10cm.

La figure ci-dessous illustre les filons de quartz mise en évidence sur les gneiss de Mandourou .

Figure 3 : Filon de quartz

Les mesures de direction des filons effectués sur le terrain sont consignées dans le tableau n°5 des
annexes ; ces mesures ont permis de réaliser la carte de repartition des filons dans la zone d’étude.
Les directions majeures mise en évidence sur la carte ci-dessous sont : N75E N40E N45E N110E

Figure 3 : Carte de répartition des filons dans la zone


d’étude
La rosace de synthèse (figure ) montre qu’à l’échelle de la zone les filons ont deux directions
majeures à savoir N35E N65E,

Figure 3 : Stéréogramme des directions majeurs des filons N35E


N65E,

 Les joints filoniens secs

Les failles et les diaclases forment un ensemble de réseaux de fracturation qui mettent en évidence
la tectonique cassante de la troisième phase de déformation D3. La fracturation affecte tous les
types pétrographiques de la zone d’étude.

 Les failles

Les failles formant des plans avec un mouvement relatif des compartiments dans la zone d’étude
sont occupées par les filons de quartz figures 3.a ; la faille impose un décalage senestre de la
foliation de la roche affectée tel qu’identitfier ci-dessous . Les failles de la zone qui affecte les
granites sont marqués par des stries de direction N40E22NE qui montrent le sens de la
déformation 3.b ;;
Stries

Figure 3 : a) Faille senestre b)Plan de faille marqués par des stries de direction
N40E22NE

 Les fractures ou diaclases :

Les joints secs ou diaclases sont les structures cassantes les plus abondantes de la zone d’étude.
figure 3 Elles sont de ce fait observables sur tous les affleurements.

Figure 3 Fracture

Les mesures effectuées sont répertoriées dans le tableau 6 de l’annexe. Ces mesures ont permis de
réaliser la carte de distributions des directions de fracturation de la figure 3 ; Les directions
majeurs mise en évidences sur la carte ci dessoous sont : N135E , N55E N125E et N95E
Figure : Carte de répartition des fractures de la zone d’étude

La figure ci desosus illustre les directions majeurs des diaclase à l’echelle de toute la zone.

Figure 3 : Stéréogramme des directions de fractures

Cinq directions majeurs ont étés identifiés à l’échelle de la zone d’étude , il s’agit du N130E
N55E N125E N90E et N110E.
La carte ci-dessous met en évidence toute les structures rencontrées dans la zone, elle consitut
donc la carte structurale de la zone ;

Figure 3 : Carte structurale de la zone d’étude


Chapitre 4 /Métallogénie des ressources prospectées
La prospection minière effectuer dans la zone d’étude avais pour objectifs principal la recherche
de nouveaux indices de minéralisations. Dans ce chapitre, il sera question de faire une étude des
minéralisations identifiées à Mandourou. Cette étude consiste à présenter la structure de chaque
minerai, son origine, le mode d’extraction utilisé et enfin les résultats issus des analyses. Les
minéralisations identifiées dans la zone d’étude sont le saphir, le titane Fer et l’or.

IV.1 Le saphir bleu


IV.1.1 Structure
Tout comme le rubi ,le saphir bleu est une pierre précieuse appartenant à la famille des corindons
.Cette variété de gemme de corindon présente de multiples couleurs , sauf la couleur rouge qui
désigne uniquement le rubis. Les cristaux de saphir rencontrer à Mandourou sont de tailles
milimétriques et de couleur unique bleue claire correspondant au saphir pur. Les saphirs sont
constitués de cristaux d’oxyde d’aluminuim( Al2O3) contenant des impuretés en traces qui leur
attribue une coloration. Cette couleur est dû à l’apparition de niveaux énergétiques à l’interieur de
la bande interdite du corrindon, du fait de la présence d’impuretés.Le fer est présent sous forme
ferreuse (Fe2+) ou ferrique (Fe3+) tandis que le titane est à l'état de valence IV (Ti4+). Si les ions
Fe2+ et Ti4+ se situent à proximité l'un de l'autre dans le corindon, une couleur bleue est visible

IV.1.2 Origine des saphirs


D’ après L’Institut de Recherche pour le Développement ,(Octobre 2007) le saphir se forme dans
les profondeurs de la lithosphère où règne des pressions et des températures très élevées . Ces
pierres ont étés arrachées à la croûte terrestre par un magma en provenance du manteau avant
d’être transportée vers la surface, leur origine demeure donc incertaines..;Des remontées
magmatiques les ramènent ensuite à la surface où les cristaux se sont accumulés suite à l’érosion
de la roche qui les protégeait. Les prospecteurs retrouvent ensuite ces pierres dans des placers qui
correspondent à des dépôts sédimentaires. Cela explique pourquoi il est très difficile de déterminer
l’origine de ces pierres à partir des gisements secondaires. Yves GAUTIER (2019) lui affirme
dans ses travaux que le saphir cristallise dans les basaltes ou les pegmatites, parfois le marbre.
Dans le même sens Guillou (2003) déclare que la majorité des gisements de saphirs sont
retrouvés dans les basaltes alcalins, une roche volcanique où est récolté la majeur parties des
saphirs bleus commercialisés à travers le monde ; Par contre Giuliani et al (2005) et 2007a
estime que les saphirs peuvent être d’origine métamorphiques et d’origine magmatique (source
syénitiques). Même si la nature du saphirs est jusqu’aujourd’hui très discuté, la beauté de ces
pierres précieuses captive les hommes depuis des siècles, l’origine de sa formation est
jusqu’aujourd’hui débattue par les géologues. Les exploitations donnent cependant les meilleurs
résultats dans les gisements secondaires, alluvionnaires ou éluvionnaires, où les pierres sont
simplement extraites par lavage des sédiments qui les contiennent.

Malgré le fait que leurs origines soient très discutés, on classe néanmoins les gisements de saphirs
en deux : les gisements primaires et les gisements secondaires.

 Les gisements primaires appartiennent à deux types: (i) magmatique, associés à des
roches plutoniques comme les syénites, des pegmatites et des roches volcaniques comme
des métagabbros en enclaves dans des basaltes alcalins; (ii) métamorphique, et/ou associés
à la métasomatose alcaline qui s'est développée lors de l'interaction de fluides sur
différentes protolithes précambriens (gneiss, roches mafiques et ultramafiques, marbres et
roches calco-silicatées, cordiéritites) ; (Andriamamonjy, 2006)
 Les gisements secondaires : du fait de la resistance des corrindons ( saphir, rubis) aux
altérations chimiques et mécaniques, de leur dureté et de leur densité élevée , ils se
concentrent dans des gisements secondaires détritiques. En fonction de la distance de leur
transport, après la destruction et l’érosion des roches mères, plusieurs types de gisements
secondaires sont définis notamment les gisements éluvionnaires, colluvionnaires et
alluvionnaires. (Andriamamonjy, 2006)
Sur la base de ces informations, une étude détaillée sera mené sur les saphirs de Mandourou afin
de comprendre leur origine et de mieux dirigé les travaux d’explorations futurs.

IV.1.3 Etude du saphir de Mandourou

La zone d‘étude est recouverte majoritairement des roches plutoniques datant du précambrien .
L’analyse des travaux antérieurs montre clairement que la majeur partie des gisements de saphirs
existant dans l’Adamaoua sont rencontrées dans les terrains basaltiques; Mais par contre ceux
identifiés dans la zone de Mandourou ont étés exceptionnellement rencontrées dans les granites
déformés.

Plusieurs puits de saphir sont creusés et exploités de maniéré artisanale dans la localité de
Mandourou. Les types pétrographiques rencontrés dans les sites d’exploitations sont
essentiellement les granites ;

Le mode de prélèvement du saphir est tres simple, les artisants creusent des puits d’environ 2m
lorsqu’ils sont situés près d’un cours d’eau’( basse altitude) (Figure 4.a) et des puits d’à peine
10cm lorsqu’ils sont situé sur une montagne ; Une fois le puits d’excavation creuser, ils prélèvent
le gravier et le sable qui sera laver et trier (Figure 4.b, c et d) ; c’est en effet pendant le triage que
seront sélectionner les saphirs ,suivant trois paramètres que sont la taille , la couleur et la forme
du cristal. La figure ci-dessous illustre les étapes de prélèvement du saphirs ;

a b c

Figure4a-Trou d’escavation b-Gravier et sable à laver c-lavage du graviers d- triage


f)Saohir bleu
e f
d Comme dit plus haut, les roches rencontrés dans les sites d’exploitations du saphirs sont
essentiellement les granites déformés. Ces granites déformés présentaient des cristaux noirs de
taille milimétriques à caractères aimenté (Figure 4.a) ;

L’analyse des fonds de batées provenant du gravier lavé (Figure b) a été analyser au XRF, les
résultats obtenus montrent une concentrations en anormales en certains éléments principaux que
sont le Fe, le Ti ; Cette concentration anormale a également étés mise en évidence dans les
granites déformés situés dans les sites d’échantillonages du saphirs.

b
a

Figure 3 : a) Granite déformé avec des cristaux aimenté b) Fonds de batée


L’analyse au XRF des cristaux contenus dans le granite déformé a montré qu’ils présentent une
concentration très élevés en Titane, en Fer et Potassium. Cette concentration élevé en Ti et en Fe a
également été observé dans les fonds de batées analysés au XRF. La concentration élevé en Ti et
en Fe dans les granites et les fonds de batées rappel la composition chimique du saphir bleu et
permet d’effectuer une corrélation entre les cristaux présent dans le granite et les fonds de batée
analysés. La concentration élevé observés pousse à penser qu’un granite riches en saphir se
seraient altérés et a donc été transportés vers les basses altitudes ce qui a entrainer cette
concentration élevé Ti, Fe et K dans les fonds de batées.

Les graphes de la figure ci-dessous illustre les teneurs es éléments chimiques identifiées dans
les échantillons de granites et de fonds de batées.

Bloc roche
2.2
2
1.8
1.6
teneur en %

1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
Ti Fe Ni Nb Pb K Ta Rb Sr

Eléments chimiques

Batée 1
2.2
2
1.8
1.6
teneur en %

1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
Ca Ti V Mn Fe Ni Nb As K Rb Sr Ta

Eléments chimiques

Une analyse comparative des éléments métallique des deux échantillons éttudies montre que :

 Ti présente des concentrations allant de 0,497 % dans le granite déformé à 14,464%


dans les fonds de batée riche en saphir.
 Fe montre de teneurs considérables allant de 0,533 % dans le granite déformé à
19.845% % dans les fonds de batée ;
 Ni présente une concentration faible par rapport à d’autres élément en trace, sa
concentration minimale est de0.003% dans les granites et de 0.14 dans les fonds de
batée ;
 Nb présente une concentration allant de0.0006% dans le granite à 0.014 dans le
concentrée ;
 Sr présente de très faibles concentrations allant de 0.012% dans lagranite à 0.0006
% dans le fond de batée ;
 Taprésente également de très faibles concentrations allant de 0.0081% dans les fonds
de batéeà 3,05% dans les granites.
 Rb présente de faibles concentrations allant de 0.0041 % dans le fond de batée à
0.0358 % dans le granite déformé ;
Il ressort de cette analyse comparative que la teneur des éléments métalliques dans les fonds de
batées est plus élevée que les cristaux. Ce résultat peut être dû au fait que seulement deux cristaux
ont étés analysés, par contre en analysant l’échantillon complet après broyage de la roche on
pourrait obtenir des concentrations plus élevés. Les observations effectuer dans cette partie
permettent de supposer que les zones recouvert par les granites déformés riches en Ti et en Fe
peuvent potentiellement être riche en saphir ; Cette forte concentration de titane et de fer dans les
granites déformés peut éventuellement constituer un excellent outils de prospection du saphir dans
cette zone ; Cette hypothèse est soutenu par le fait que les zones présentant les granites incrusté de
cristaux riche en Fe et en Ti sont situé près du site d’échantillonnage du saphir.

IV.2 Le Titane Fer

Les roches plutoniques, mafiques et ultramafiques sont des hôtes de plusieurs gisements de fer,
titane et vanadium (Fe-Ti-V), économiquement exploitable. Les dépôts d’oxydes sont de trois
types : massifs simple, massifs lenticulaires et disséminés. (Buddington, A. F., et al 1955).
L’analyse pétrographique des roches riches en minéralisation Fe-Ti-V révèle une minéralisation
constituée de plagioclase, de magnétite, d’ilménite et de spinelle (Duchesne, J-C, 1990). Les
études liées à cette minéralisation démontrent que les éléments majeurs et des éléments en traces,
suggèrent les oxydes férriques et le titane peuvent être produits à partir d’un magma de nature
dioritique.
Une étude sur la genèse et l’histoire du gisement Fe-Ti-V a amené à considérer que le
minerai a cristallisé à partir d’un fondu d’oxydes « ore magma » suite à un processus de la
cristallisation fractionnée sous l’influence de la gravité. L’absence de variations stratigraphiques
dans le minerai est attribuée à des injections répétées de magma et à un taux de cristallisation
plutôt lent favorisant ainsi une croissance des cristaux d’hémo-ilménite (Bergeron, 1972)

IV.2.1 Indice de Fer Titane dans la zone d’étude

L’ilménite est une minéralisation de formule chimique FeTiO3 identifier éssentiellemnt dans les
granites déformés et les fonds de batées dans notre zone d’étude. En effet, certains granites comme
celui de soukourwo sont riche en Ti, Fe et Vi ,(Tableau 3 anexes) .

Les travaux menés par Duchesne (1999) montrent que cette concentration élevée en Titane en
fer en vanadium et en potassium dans les roches plutoniques peut signifier la présence d’un gite de
Fe-Ti. Dans ses travaux, Bergeron (1972) stipule que l’étude pétrographique des roches
renfermant la minéralisation Titane fer présente parfois les minéraux accessoires tel que : le
plagioclase, le spinelle, la pyrite, la chalcopyrite, la chlorite, le rutile, l'hypersthène, la pyrrhotite,
l'anatase, le zircon, le corindon, l'apatite, la biotite et la calcite .

L’analyse de ce granite (figure 4 ) montre qu’il est constitué de feldspaths représenté par
l’orthose et les plagioclases, il montre aussi la présence de la chlorite et de la biotite.

Figure 3 : Granite déformé avec des cristaux aimenté


Les résultats d’analyses aux pastilles press montrent que les granites répertoriées sont fortement
minéralisées en oxydes de FeTi sous forme d'ilménite. Le tableau ci-dessous présente le résultat
issu du granite de soukourwo.

Roche 2
2.2
2
1.8
1.6
teneur en %

1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
Ca Ti V Mn Fe Ni Zn Zr Nb K Ta

Eléments chimiques

Le graphe ci-dessus montre que dans les zones d’étude, certains granites présentent une
concentration en oxyde de fer, en titane , en vanaduim et en potassuim ; cette concentration élevé
en ces quatres éléments suggère qu’il pourrait effectivement s’agir de l’ilménite. Pour confirmer
cette supposition plusieurs études géochimiques et microscopique sont nécéssaire ; Mais à
l’échelle de ce travail, nous pouvons supposer qu’il s’agit effectivement de la minéralisation de fer
titane. Pour comprendre la varition des teneurs en fer et en titane dans la zone d’étude, nous
avons réalisé le graphe ci-dessous. Il montre que le titane et le fer présente des teneurs plus
élevés dans les fonds de batées que dans les roches.

Ti (%) Fe (%)

30

25

20
Teneur en %

15

10

0
Bloc roche Batée1 Roche 2 Bâté 3 Bâtée
Echantillons
Les gisements de Fe-Ti rencontrés jusqu'à maintenant sont, évidement, très importants du point de
vue économique ; Le titane était presque réservé exclusivement aux applications dans le domaine
aérospatial. À l'heure actuelle sa consommation s'accroît constamment à travers le monde, dans
l'industrie du pétrole, l'industrie de produits chimiques, l'industrie automobile et en médecine. Il
peut être retrouvé sous forme d'ilménite (FeTiOs), de rutile ou d'anatase (T1O2). Pour sa part, le
vanadium est récupéré sous forme de coproduit ou de sous produit. On le retrouve le plus souvent
sous forme primaire dans des gisements de magnetite titanifère, de phosphate ainsi qu'un élément
mineur dans les pétroles bruts. Dans l'industrie, la majeure partie du vanadium entre dans la
production d'aciers, dans la fabrication des alliages de titane et d'aluminium et dans la composition
de certains insecticides.

IV.3 L’or

L’or est un métal précieux très apprécié depuis la nuit des temps à cause de ses particularités
uniques que sont sa couleur jaune brillant, sa rareté et sa malléabilité, idéale pour son utilisation en
joaillerie. En outre, sa résistance à la corrosion et sa densité élevée (19,32 g/cm3) lui permettent de
se concentrer naturellement et facilement dans des gisements primaires ou secondaires (Blaber et
al., 2009), au sein desquels il peut se retrouver sous forme de pépites ou de paillettes, en inclusions
dans des minéraux (pyrite, etc), en association avec d’autres éléments comme l’argent (Boyle,
1979 ; Dejonghe, 2000).

L’or rencontré dans la zone de Mandourou et ses environs est localisé dans le cours d’eau Faro ,
cours dans lequel cette minéralisation précieuse fait l’objet d’une grande exploitation artisanale.
En effet, cet exploitation est effectuer par les populations d’une part mais aussi part de nombreux
artisans venus de contrées lointaines comme Garoua ,Poli etc…. Bien qu’elle soit très abondante
dans le Faro, l’or est également localisé dans certaines formations métamorphiques mais en
quantité légère selon l’observation effectuer sur l’échantillon prélevé. On distingue ainsi dans la
zone étudié trois types de gites d’or, notamment or en grains associé à la pyrite retrouver dans les
cours d’eaux et l’or remplissant les joints filoniens ;

Origine de l’or

L’or peut être concentré dans la croûte par une multitude de processus. Il correspond d’abord à un
sous-produit de gisements formés par des processus magmatiques et/ou hydrothermaux (p.ex.
porphyres, Volcanogenic Massive Sulfides; dépôts de Cu, Mo, W, Zn, Pb, Ag et/ou Au). L’or est
aussi observé dans des veines de quartz associées à des failles d’échelle crustale. Ces gisements qui
sont dit de type « or orogénique », sont principalement formés par des fluides d’origine
métamorphique (c.-à-d. fluides produits par la dévolatilisation de la croûte à la transition des facies
Schistes Verts et Amphibolites).

Etude de l’or de Mandourou

L’or constitue la minéralisation la plus répandu dans notre zone d’étude,avec plus dix chantiers
d’éxploitationsartisanaux répertorié lors de notre déscente de terrain.Comme il a été dit plus haut,
deux types de gites d’or sont rencontrés dans la zone d’étude , à savoir l’or en grains associé à la
pyrite correspondant à l’or alluvionaire et l’or remplissant les joints filoniens correspondant à l’or
natifs ;ces différents deux types seront présentés dans cette partie.

 L’or en grains associé à la pyrite ou or alluvionaire


Ce type d’or est éssentiellement rencontrés dans les cours d’eau Faro et Mére ; Pour
prospecté l’or alluvionnaire, il était nécessaires d’effectués les batées dans plusieurs sites
particulièrement dans les cours d’ordre 4 et d’ordre 1 notamment le Faro , le Mére et
quelques cours d’eaux d’ordre 1 traverssant la zone(figure 4). Des streams sediment ont
également étés prélèves et le concentré obtenue a été analysés au laboratoire dans le but
d’identifier les éléments chimiques présent dans le concentré ainsi que leur proportions ;

Figure 4 : a)Prélévement du concentrée c) Lavage d) Concentrée obtenue

Comme dit au préalable, la zone d’étude est traversé par le cour d’eau Faro qui est très riche en
or ; cet information est palpable sur le terrain en ce que les tranchée routière observé dans
certaines zones prêt du Fleuve Faro présentaient les concentrées ou « le noir » obtenus
normalement après lavage du gravier à la batée. La présence de ce « noir» le long de la route
indique que la zone est tres riche en or. La figure ci-dessous montre ces concentrées le long de la
route allant au cours d’eau Faro

Figure 3 :a) concentré le long de la route b) prélevement du concentré

L’analyse au laboratoire de ce concentré montre des minéraux accéssoires présentés ci-dessous.

 La magnétite, c’est l’oxyde le moins abondant , il se presente sous forme de


grains noirs de forme arrondis ;
 La Pyrite( FeS2) , c’est le sulfures le plus dominant dans les cours d’eaux selon
l’observation à l’œil nu. La pyrite est présente sous formesous forme de grains
de formes allongés t de densité apparemment légère.
Une analyse au minéral encore appelé « préciuos »a été effectuer sur le concentré avec pour but
de connaitre la quantité d’or contenu dans un échantillon ; l’appareil utilisé ici est le press pellet a
partir duquel un fond de batée a été analysé ; le résultats obtenus montrent les proportions de
chaque minéral en ppm

Name Date Au ppm Ag ppm


bâtée1 26/09/2019 77.67943 49.31286

Ce tableau ci-dessus met en évidence une quantité d’or importante soit 77.67943ppm , il faut
noter que ce prélèvement a été effectuer en saison pluvieuse, periode où il nya pas d’activtéa cause
du niveau d’eau et donc la recherche de l’or est extrêmement difficile durant de cette periode ; on
note aussi une forte concentration d’Argent soit 49.31286 ppm ce qui confirme en effet une forte
concentration d’or dans cette localité ;

Une autre analyse a été effectuer sur deux autres échanitllons de fond de batée (batée et batée 3)
mais celle cette fois à partir du XRF. Elle a pour but à trouver tous les éléments chimique
contenu dans le concentré avec leur proportions ; Ces échantillons ont étés prélevés dans les
cours d’eau Les résultats obtenus sont sous formes de graphes tel qu’illustré sur la figure ci-
dessous.

Batée
2.2
2
1.8
1.6
teneur en %

1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
Ca Ti V Mn Fe Ni Zn Zr Nb Mo

Eléments chimiques

Batée 3
2.2
2
1.8
1.6
teneur en %

1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
Ca Ti V Mn Fe Ni Cu Zn Zr Nb Bi K Mo Rb Sr

Eléments chimiques

Les résultats obtenus après analyses de deux fonds de batées prélevés sur deux sites différents
montrent :

 Ag qui constitue un minéral accompagnateur de l’or présente un concentration élevé qui


varie de 43,988% à 140,853% dans les batées 1 et 3 respectives ; cet concentration
constitue un excellent indicateur pour la prospection de l’or dans cet localité.
 Ti sa concentration est comprise entre 17,347% et 2,043% ;
 Fe quant à lui varie de 15,115% jusqu’à 24,020% ;
 Le Se lui varie de 8 ,071ppm à 7,764ppm ;
La concentration élevé en Fe dans les fonds de batées est dû à la présence de la magnétite qui est
un mineral accompagnateurs de l’or tout comme l’argent Ag.

 L’or contenu dans les roches


L’or contenu dans les roches métamorphiques appartient à la vaste famille des gisements
secondaires. Dans la localité de Djanga, cet or a été identifié dans les roches métamorphiques en
phase d’altération poussée. A première vue, l’or ressemble à la pyrite mais après le test à l’acide
chlorhydrique, on constatée qu’il s’agit bel et bien d’une formation aurifère. Les analyses
effectués sur cet échantillon ont permis de déterminer la quantité d’or contenu dans la roche.

Name Date Au ppm Ag ppm


Echant. Gneiss 26/09/2019 3.19666 0

La faible quantité d’Or contenu dans les roches métamorphiques seraient dû au fait qu’il s’agit
d’un gisement secondaires aurifères ; en effet la roches ayant subis de multiples transformations a
également perdu une certaines quantités d’or ce qui justifie que la concentration en or soit faible.

L’analyse d’une roche plutonique située en amont des sites d’exploitation de l’or a permis de
mettre en évidence la quantité d’or présente dans un échantillon ; le tableau ci-dessous illustre les
résultats obtenus après analyse ;

Name Date Au ppm Ag ppm


Echant. roche_1 26/09/2019 12.27851 o

La concentration élevé en Or dans localité peut être expliquer parr le fait que la roche subis une
altération qui favorise le lessivage et le transports des minéraux vers les cours situées dans les
basses altitudes. La quantité d’Or soit 12.27851 ppm obtenu dans la roche durant la saison
pluvieuse peut être encore plus grande si l’échantillonnage avait eu lieu durant la saison sèche.
Chapitre 5 : Interprétation et Discussion

V.1–Etude lithologique par traitement de la scène ASTER et calcul des indices de


minéralisations ;

V.1.1. Analyse lithologique

La télédétection constitue un excellent outil de cartographie géologique car il permet la


réduction du temps de travail tout en donnant des résultats optimaux. L’utilisation de cet outil nous
a permis dans ce travail de délimiter quatre formations (figure 4.11). Pour confirmer les résultats
issu du traitement de la scène ASTER, nous avons superposer les points d’échantillonnages à
l’image traité . Il en ressort que :
En projetant les points d’échantillonnages sur l’image traité, on observe une superposition entre les
points d’échantillonnage des basaltes et la formation 1 ce qui permet de conclure que la formation
1 de l’image est un basalte .La formation 2 quant à elles se superposent aux points d’échantillonnage
des gneiss et des granites, ce mélange de type pétrographique ne permet pas a ce niveau de confirmer
de quel type de formation. La formation 3 coïncide avec les points d’échantillonnage des trachyte
et des gneiss et enfin la formation 4 permet de discriminer les roches métamorphiques représenté
ici par les amphibolites, les micaschistes et les gneiss. La figure ci-dessous illustre les formations
identifié sur la scéne ASTER avec les points d’échantillonnage des types pétrographiques .

Figure : Points d’échantillonages supperposés à la l’image traitée


En combinant les résultats de la télédétection au données données de terrains, on a réalisé la carte
géologique de la localité de Mandourou et ses environs à l’échelle 1/ 70 000 comme l’indique la
figure ci dessous.

Figure : Carte géologique de Mandourou et ses environs

V.1.2. Analyse minéralogique de la zone d’étude à partir de l’image ASTER


Calcul de l’indice de saphir
Comme dis au chapitre précèdent, le saphir ne possède pas encore de formule standard pouvant
être utilisé pour calculer son indice. A cet effet, nous avons procéder au calcul de trois éléments
qui entre dans sa formule chimique, notamment l’oxyde de fer, le titane et l’oxyde d’aluminium.
Une observation des trois images de la figure 3a,3b,3c montre que les parties SE et SW de la
zone d’étude présente des concentrations élevés en oxydes de fer , de titane et d’aluminium.
L’oxyde d’aluminium étant le principal élément chimique du saphir, c’est son indice qui constitue
la principale carte de validation dans ces travaux.

En superposant les coordonnées du saphirs prélevés sur le terrain aux images obtenus après
calcul d’indices, on remarque que ces points se superposent aux zones de forte concentration des
trois indices calculé ( Figure 5) ; Or d’après la méthode utilisée dans ce travail, les zones de fortes
concentrations en oxyde de fer, en titane et en oxyde d’aluminium constituent les zones propices
à la prospections des saphirs. Ces zones de fortes concentrations d’oxyde de fer, de titane et de
l’oxyde d’aluminium constitue ainsi les sites favorables à la prospection du saphir.

a b

Figure : a) Indice d’oxyde d’aluminium superposer aux saphirs b) Indice


d’oxyde de fer superposer aux saphirs c) Indice de titane superposer aux saphirs

 Calcul de l’indice de fer et titane


Comme pour le saphir, le calcul de l’indice de la minéralisation fer et titane n’a pas de formule
standard. Pour effectuer ce calcul, nous avons donc procéder tour à tour au calcul de l’oxyde de fer
et du titane. Les parties de la figure 3 teintes en rouge et jaune correspondent respectivement aux
zones de fortes concentration en oxyde de fer et titane. .L’observation de ces deux cartes montre
qu’au NE et au centre de la zone d’étude les teneurs en oxyde de fer et en titane sont très élevés.

En superposant les coordonnées des points d’échantillonnage des fonds de batées et des granites
riches en Ti et en Fe aux images des indices de minéralisations, on observe que certains points
d’échantillonnage des roches et des fonds de batées coïncident avec les zones de fortes
concentrations en Ti et en Fe.(figure 5) ; Cet observation permet de conclure que les zones de
fortes concentrations en Ti et en Fe identifiés sur l’images sont les zones favorables à la
prospection de la minéralisation fer et titane .

a b

Figure : a) Indice d’oxyde de fer superposer aux granite et aux points de batées c) Indice
de titane superposer aux superposer aux granite et aux points de batées

IV.2.1 Interprétation de l’étude structurale à partir de données aéroportées


IV.2.1 Interprétation des résultats issu du traitement de l’image Landsat
L’application des filtres spatiaux directionnels (sobel, prewitt) et de gradient (yesou) sur la scène
Landsat s’est avérée efficace pour cartographier les linéaments de la zone d’étude étant donner
que ce milieu est complexe (zone de socle en milieu équatorial à couverture végétale importante).

La convolution des filtres directionnels de sobel a été utilisé dans ce travail suivant quatre
directions soit N-S ,W-S ,NE-SW et NW-SE. Les discontinuités géologiques, ressorties à partir
de ce filtre sont visible au centre , a l’extrême SE et au NW de la carte. On observe un
regroupement des linémaents au centre et au NW de la zone d’étude, cette concentration locale
des linéaments est dû au fait que à ce niveau la déformation a été plus intense. figure 3). Une
étude statistique de ces linéaments montrent que 70% correspondent aux linéaments mineurs (
de courtes longueurs) d’orientation N- S alors que seulement 30% correspondent aux linéaments
majeurs ( de grandes longueurs) d’orientation N- E; En comparant ce résultat avec las directions
mise en évidence dans la géologie de l’Adamaoua, l’on se rend compte l’orientation des
linéaments de grandes amplitude c’est-à-dire N E est la même que celle du couloir de cisaillement
qui traverse l’Adamaoua.

L’application du filtre spatial Prewitt quant à lui a permis de mettre en évidence les linéaments
dans les parties SW et Nord de la zone d’étude ; l’étude statistique de ces linéaments montrent que
contrairement aux filtres de sobel , le filtre de prewitt a permis de ressortir 80% de linéaments
majeurs d’orientation N-E et 20% de linéaments mineurs d’orientation S E ;

L’observation de la figure 3 correspondant à l’application du gradient de yesou montre que tous


les linéaments cartographier ici sont situé dans la partie Nord e la zone d’étude. On remarque
également que plus de la moitié ( 80%)des linéaments correspondent aux linéaments mineurs avec
une orientation N-S et les autres 20% sont des linéaments majeurs d’orientation S-E

La figure 3 illustre la carte des linéaments obtenus à partir de la scene Landsat. Elle a été réaliser
en supperposant les résultats obtenus après applications des trois filtres spatiaux ; En effet divers
filtres avec des orientations différentes ont étés appliqués à l’image Landsat mais l’on remarque
néanmoins une superposition des linéaments dans les parties centre et nord de la zone d‘étude
alors que dans les parties NW et SE on note que les linéaments se recoupent les uns les autres.
Cette superposition des linéaments est intéressante parce qu’elle permet de confirmer les résultats
des filtres préalablement utilisés, mais le fait que certains linéaments recoupent d’autres constitue
un résultat encore plus intéressant car il prouve la spécificité et l’efficacité de chaque filtre utilisé.
Ce recoupement des linéaments les uns les autres montrent d’une part que la zone d’étude est
intensément fracturé dans plusieurs directions ce qui se confirme par la présence des mylonites
observé sur le terrain ; d’autre part cette intense fracturation de la zone confirme sur le plan
géologiques les travaux antérieurs illustrant la fracturation du socle.

IV.2.2 Résultat du traitement de l’image SRTM

La carte de la figure 3 illustre les linéaments obtenus dans six azimuts sur l’image srtm
préalablement ombragé et rehaussée. Une analyse visuelle de cette carte permet de voir que les
linéaments mise en évince à partir de la scéne sont de grandes amplitudes et s’étendent sur de
grandes distances contrairement aux linéaments issu de l’image Landsat. La particularité de cet
scéne est qu’elle ne pésente que des linéaments majeurs, de ce fait elle illustre mieux la
déformation du socle granito-gneissique étudié. Bien que ces images ne soient pas communément
utilisé pour la cartographie structurale, elle fournissent néanmoins d’’excellent resultat ,c’est dans
cet optique que Vincent Tchimou (2018) en Côte d’Ivoire et AKAME Joseph Martial (2013)
au Cameroun étudie la déformation polyphasée qui a affectée les socles de leur zone respective.
En effet, Vincent Tchinou ’optimiser la mise en évidence des structures géologiques de la moitié
sud de la Côte d’Ivoire et d’améliorer considérablement l’actualisation de la carte de fracturation :
et AKAME Joseph Martial (2013) quant à lui montrent que le substratum de la zone de
Sangmélima au Sud Cameron à été affecté par une intense déformation cisaillante et une intense
fracturation caractérisée par les décrochements transverses reconnue dans toute l’Unité du Ntem.
Au regard de ces travaux, il revient donc de confirmer que ces les MNT srtm s’impose de plus en
plus comme outils de cartographie des zones intensément fracturés.

IV.2.3 Interprétation de la carte de synthèse des linéaments

La carte de la figure 3 constitue la carte des linéaments de la zone d’étude. Elle est réalisée en
superposant la carte des linéaments issus de l’image Landsat et celle issu des images srtm. Cette
carte met en évidence l’intense fracturation de la zone d’étudeparticuliérement dans les parties
NW SE et au centre de la zone. La rosace obtenue montre que la direction majeur des
fracturations de la zone correspondent au N55E avec deux directions secondaires ,N05E et
,N90E et une direction mineur N80E . La direction majeur des linéaments N50E se rapprochent
étroitement de la direction du cisaillement centre camerounais N70E mise en évidence par
Lassere (1961) et Toteu (2011) . A partir de cette carte, nous avons réaliser la carte de densité
des linéaments de la zone d’étude. Cette carte montre que les linéaments ont une forte densité au
centre et au NE de la carte mais présente une très faible densité au SW de la zone d’étude ;cette
variation de la densité suggère que les zones les plus denses correspondent aux zones où le socle
est le plus fracturés et les moins denses correspondent aux zones de faible déformation. En
observant la forme des linéaments dans la partie SW de la zone d’étude, l’on peut supposer que
cette partie de la zone a été affecté par une déformation D3 méttant ainsi en place une faille
dextre ; alors que dans la partie SE de la zone d’étude, les linéaments sont alignés suivant une
direction NE ce qui correspond a la direction de la faille mise en évidence dans les travaux de
lassere (1961).

Une étude quantitative et qualitative des linéaments ne sauraient être compléte sans une analyse
statistique des linéaments cartographiés

IV.2.4 Analyse statistique des structures locales

L’analyse statistique des structures locales se fait en trois étapes : en amont une analyse
statistique de base représenté par un histogramme de répartitions des données, ensuite une analyse
statistique avancée représenté par une courbes probabiliste et une courbe des fréquences cumulées
et enfin une analyse géostatistique. Dans ce travail seules les deux premières analyses seront
éffectués ;

IV.2.4.1 Histogrammes de répartition des données


La direction des linéaments étudiés dans ce travail suivent une loi log normale (figure ). Pour une
étude qualitative, l’histogramme des directions des structures a été subdivisés en plusieurs
classes ; Ces classes répertoriés dans le tableau des annexes représentent les directions des
linéaments cartographiés ;

L’étude des caractéristiques statistiques des directions analysé ici montre qu’elles varient de 1,299
° à 180° pour 130 échantillons, avec des moyenne arithmétique 96,230 et un coefficient de
variation moyen de 0.525. Le biais d’erreurs correspond à 0, 08. Le fait que cet valeur soit aussi
faible confirme que les résultats obtenus sont très fiable car sa valeur maxiaml pour une tel étude
est de 1. Le tableau ci-dessous montre plus en détail les caractéristiques statistiques des structures
étudiées.

Variable DIRECTIONS

Number of samples 130

Minimum value 1.299028

Maximum value 180

Mean 96.230951

Median 90.343708

Geometric Mean 77.553188

Variance 2557.35436

Standard Deviation 50.570291

Coefficient of variation 0.52551


Skewness 0.086411

L’histogramme ci-dessus met en évidence la répartition des linéaments en fonction des classes de
directions préalablement choisi. On observe que les la majeurs parties des linéaments sont de
direction N50E ce qui confirme les résultats obtenus par traitement des scène couplées Landsat et
srtm. Comme dis précédemment, cette direction corrobore sensiblement à celle du cisaillement
centre camerounais qui traverse Ngaoundere. Ceci permet de conclure que la fracturation de notre
zone d’étude suit étroitement celle du cisaillement.

IV.2.4.2 Analyse probabiliste

Un percentile est la valeur de données associé à un pourcentage et dont toutes les autres valeurs lui
sont inférieures. Toute valeur en percentile donné peut être sélectionnée comme limite des valeurs
aberrantes, telle que 90ème, 95ème ou 99ème percentile. La figure montre la courbe probabiliste
de directions des structures

Cette analyse peut aussi se faire sous forme d’une courbe cumulative (figure) croissante sur
laquelle on peut lire les valeurs importantes comme celle de la médiane (percentile 50) ou du
quartile (percentile 25).
Le tableau ci-dessous illustre les carctéristiques statistiques de l’analyse éffectuer.

Percentile Direction

10 35.367889

20 45.698031

30 55.994417

40 73.313847

Median 90.343708

60 114.903333

70 131.841028

80 155.872264

90 169.384597

95 174.969167

97.5 176.661444

L’analyse statistique des linéaments est très utiles en géologie en général et en métallogénies en
particulier car elle permet de confirmer les résultats obtenus par traitement des images et de fait
confirme les zones propices à l’exploration minière. En effet les résulatts obtenus dans cette
analyse montrent que les résultats de l’étude structurale effectué par la méthode aéroportés sont
vraies. A ce niveau, on peut conclure que les parties de la zone d’étude déclarée favorable à la
prospection et l’exploitation des minerais tel que le saphir, l’or et l’ilménite sont en effet des zones
riches en dépôt métallifères.

IV.2.2 Corrélation entre l’étude structurale et les minéralisations .


La circulation des fluides hydrothermaux dans les structures entraînent la cristallisation de
certains minéraux comme l’or et le saphir. Les minéralisations échantillonnées dans la zone
d’études sont concentrés dans les parties où la fracturation est la plus intense. En effet, trois
minéralisations ont étés mise en évidence dans ce travail il s’agit de l’or, du saphir et du titane fer.

IV.2.2.1 Corrélation entre le saphir bleu et l’étude strucurale


Les saphirs sont caractérisés et commercialisés d’après quatre critères ( la règle des 4C) leur
couleur, leur transparence, leur poids et leur taille . Le saphir mis en évidence dans la zone de
mandourou est de couleur bleu claire , de taille milimétrique et de forme crystalline rhomboédriqe
ce qui suppose qu’elle n’a pas subis un long transport. Cette coloration bleu claire rappelle celle
d’un saphir pur . En effet Cesbron et al., (2002 ) montre dans ses travaux que plus une pierre
précieuse est translucide plus son degré de pureté est élevé, Saholy (2009) à son tour , met en
évidence les caractéristiques des corindons à partir d’un diagramme du poids de Fe2O3 en
fonction de TiO2 (en %) ; il montre qu’un saphir est considéré comme pur lorsque Fe2O3=1,2% et
TiO2 =0,2% ; L’on peut ainsi supposer que la couleur bleu claire du saphir identifié dans la zone
de mandourou est dû à sa faibles concentrations en oxyde fer et en titane responsables de sa
couleur bleu ; Il faut noté que ces deux oxydes constituent les impuretés du saphirs , si leur teneur
est élevé le saphir sera bleu foncé par contre si elle est basse le saphir sera bleu claire et donc pur
comme celui de notre zone d’étude. La taille millimétrique du saphir mise en évidence nous
rappelle celle des granites identifiés dans cette zone. En effet, une étude comparative entre les
minéraux du granite à biotite et la taille des saphirs montrent que tous les deux sont de
dimensions milimétriques. Ceci nous pousse à supposer que les granites et les saphirs ont
cristalliser au même moments et de ce fait il s’agirait ici d’une minéralisation primaire . Cet état
de fait montre que dans notre zone d’étude,la taille moyenne du saphir ne peut atteindre l’ordre du
centimètre mais si l’on effectue les echantillonages à des profondeurs plus grandes (forage), l’on
pourrait événtuellemnt découvrir des pierres bleues de plus grandes taille. La forte concentration
de FeTiO3 dans les fonds de batées (où les saphirs ont été trouvés) seraient dû au fait qu’un
granite riche en FeTiO3 ait été altéré puis transporté dans les cours d’eaux .

Contrairement aux saphirs identifiés à Mandourou, les travaux du Midee 2018 montre que les
saphirs prospectées à tigniéres et à Mbé dans la région l’adamaoua sont tous de couleur bleu nuit
et de forme ovales. Ces saphirs sont rencontrés dans les terrains volcaniques où les principales
roches identifiés sont les basaltes à olivine. Dans la même lanceé, Ralantoarison (2006) met en
évidence les saphirs primaires dans deux types de formations à madagascar : les basaltes alcalin
et les syénites. Toujours à madagascar Elisa B (2009) montre que la plus part des saphirs sont
associés aux roche métamorphiques et se sont formés à la faveur de fortes circulations des fluides
en conditions de hautes temperatures. En effet, tres peu d’étude ont mis en évidence la formation
du saphirs dans les formations granitiques, Saholy R (2009) suppose que certains saphir du socle
protérozoïque de Madagascar pourraient provenir des syénites et des granites. Il ressort de cet
étude et des observations d’autres travaux scientifiques les saphirs purs c’est-à-dire de couleur
bleu claire sont essentiellement rencontré dans les roches plutonique notamment les granites et les
syénites alors que les saphirs bleus foncé sont mis en évidence dans les basltes. Cet observation est
soutenu par les résultats de Saholy (2009) qui étudie les variétés de corrindon de Madagascar et
conclu que les gisements de saphirs de couleur bleu sont le plus souvent rencontrés dans les
formations basaltiques, les saphirs de couleur bleu claire dans les syénites et enfin les saphirs de
couleur Jaune à orangé dans les roches métamorphiques.

Sur le plan structural, les zones d’échantillonnage du saphir correspondent aux zones d’intense
fracturation du socle. L’observation en lame mince de ces granites a montré que les minéraux
présentent une orientation préférentielle ce qui confirme la déformation qui a affecter cette zone.
La carte de la figure 5 montre que le saphir est concentré dans les zones de forte densité. C’est
état de fait nous pousse à dire que les saphirs rencontrés à Mandourou se sont mise en place dans
les zones où règne la de déformations D3.

Figure : Corrélation entre la densité des linéaments et le saphir

IV.2.2.2 Corrélation entre l’or et l’étude strucurale

La mise en place des minéralisations est entiérement contrôlé par tectonique. En effet les
structures constituent un excellent guide dans la propection miniére des ressources minérales
comme l’or. L’or mise en évidence dans de notre zone est situés dans les zones d’intense
fracturation ; sa présence serait dû à la circulation magamtique ou supercritique à l’échelle
régionale ( Martelat, 1998); Dans notre zone d’étude deux types d’or ont étés mise en évidence :
l’or alluvionnaire et l’or élluvionnaire. L’or alluvionnaire est principalement rencontré dans les
cours d’eaux d’ordre un comme et les cours d’eaux d’ordre quatre comme d’étude et la
répartition de l’or , nous avons réalisé une carte de densité des linéaments . L’analyse de la
densité a été appliqués aux linéaments géologiques extraits. En superposant la carte de densité de
linéaments avec les points d’échantillonnage de l’or, on observe une bonne corrélation qualitative
entre les sites miniers et les zones à forte densité de linéaments (Figure 5). Dans ses travaux en
2018 Nguemhe et al éffectue l’étude de l’or de la région d’Eseka . Il montre que les sites
d’exploitation de d’or correspondent aux zones de forte densité ( fracturtion intense) .

Figure : Corrélation entre la densité des linéaments et l’or

IV.2.2.3 Corrélation entre l’ilménite (FeTiO2) et la structurale

La minéralisation titane -fer est très peu connue dans la region de l’adamaoua. Les travaux de
NTEP (2001) tout comme les investigations du journal œil du sahel (2018) ne font aucun état de
cette minéralisation dans l’Adamaoua. Le fer-titane a néanmoins été identifié lors de la campagne
de terrain dans les localités de soukourwo, Mandourou et soukour. Les dépôts d’oxydes de Fe-Ti
étant intimement associés aux roches magmatiques, il est fréquent de les trouver en petites
quantités dans les roches ignées identifiées sur le terrain .

Mais dans notre zone d’étude L’ilménite ou fer titane est en grande quantité et se présente sous
forme de cristaux noirs aimanté incrusté dans les granites déformés. Les fonds de batées obtenus
après lavage du saphir ont également montrés une grande concentration en fer titane et
vanaduim ;. Dans ses travaux en 1955 et 1960 P. Michot met en évidence une complexité
lithologique des granites dans lesquelles sont identifiés un front férromagnesiens contenant
de.l’ilménite. En 1997 , Oumar Diakité, à son tour met en évidence deux types de gisements
d’ilménites , un appartenant aux formation basaltiques et un autre appartenant au formation
plutonique influencé par une tectonique cassante. Ils montrent dans ses travaux que les gisements
de Fer-titane
dans les
formations
plutoniques
sont associés
aux masifs
anorthositiques ;
En supperposant
les points

d’échantillonages des granites contenant des cristaux d’ilménites à la cdensité de fracturation de la


zone d’étude, l’on remarque la majeur parties de ces granites sont situés dans les zones de forte
densité ; en ajoutant à cette carte les points d’échantillonages des batées riches en titane, en fer et
en vanaduim on remarque aussi que ces points coincident aux zones de fortes densites des
linéaments . (Figure 5) ;

Figure : Corrélation entre la densité des linéaments et l’ilménite


En superposant toute les minéralisations étudiés à la densité de fracturation de la zone d’étude il
apparait toute les minéralisations de la zone d’étude sont situé dans les zones de forte de densité.
(Figure) ;On peut ainsi conclure que les zones de failles identifiées dans le domaine d’étude sont
des lieux préférentielles d’accumulation des minerais.

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