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Les Liens vers plus de 50 Planches sur ce sujet, sont dans le sommaire du Recueil R145 : Le Symbolisme

 Symbolique Maçonnique &


 Symbolique des Nombres
Serge Papy Le Guyader nous
donne maintenant une analyse
érudite sur la mystique des
Nombres. Un beau sujet sur
lequel il est manifestement à
l'aise. Je regrette pourtant, et je
le lui ai dit, les remarques du
style impossible d'aller plus loin
... sous peine de dévoiler
quelques secrets réservés aux
initiés. Je pense pour ma part
qu'il n'y a pas de secrets
réservés à une élite, fusse-t-elle
ésotérique, mais que tout
chercheur doit faire preuve de
pédagogie et d'humilité pour
amener ses frères sur le chemin
qu'il a découvert. Bon, c'est dit !
La symbolique des nombres
existe depuis qu'existe l'écriture
et, il n'est pas une civilisation
humaine qui ne la connaisse.
Elle transparaît directement
dans les rituels magiques les
plus anciens, dans les repères
astronomiques ou encore dans
ceux qui rythment la vie
quotidienne des hommes. Or
cette symbolique connue de la
plus haute antiquité, participe
fondamentalement de la vie et
des principes maçonniques.
C'est pourquoi il est intéressant
en cette époque, si avide de
chiffres, de nombres et de
quantités, d'explorer les
relations qualitatives, même
superficielles qui peuvent
exister entre la symbolique
maçonnique et celle des
nombres.
Remarquons au passage que
selon le niveau auquel on se
place, l'approche des relations
entre la symbolique des
nombres et la symbolique
maçonnique différera quelque
peu. Aussi, au risque d'être
assez réducteur, je me
conterai ici d'effleurer un
sujet qui reste encore, il faut
l'avouer, l'apanage de
spécialistes et d'exégètes en
général fort érudits. Que ceux-
ci veuillent donc bien me
pardonner les banalités et les
approximations que je serai
amené à énoncer dans ce qui
suit. Heureusement, il reste
assez de points à aborder en
surface pour donner matière à
discussion et éclairer
utilement les lecteurs sur
quelques uns des mystères et
secrets de la symbolique.
  
Les nombres sont partout en
maçonnerie, à commencer par
le symbole ternaire, (triangle
ou pyramide) image
symbolique par excellence de
tout ce qui est maçon. Aussi ne
surprendrai-je personne en
affirmant que si la mystique
touche aux harmonies du
COEUR, la maçonnerie et son
symbolisme touche aux
harmonies de la STRUCTURE
du monde, donc à la mesure
de l'univers à la fois dans ses
formes (géométrie) et dans les
rapports mathématiques
qu'entretiennent entre elles
ses composantes
(arithmétique divine). C'est
ainsi que le Temple de
Salomon est censé refléter cet
univers et qu'en cherchant la
Lumière, tout maçon est en
mesure de percer les secrets
des lois universelles qui
régissent ce Temple, dont j'ai
rappelé dans un texte sur le
Labyrinthe (cf Murmures
d'Irem n°2/septembre 95, p.70)
à quel point le corps de
l'homme en était à la fois
l'image secrète et le
sanctuaire. C'est bien
pourquoi l'initiation et les
enseignements de la
maçonnerie sont si
intimement liés à la sagesse
des philosophes grecs tels que
Platon et Pythagore. Signalons
à ce sujet l'existence d'un
ouvrage pour le moins
remarquable et rare, bien que
moderne, publié en 1950 par
Guy Trédaniel (Editions de la
Maisnie, 76, rue Claude
Bernard 75005 Paris) et
réédité aux éditions Véga en
1988 intitulé " L'Architecture
Naturelle ". Oeuvre
prestigieuse s'il en est, bien
que de peu d'intérêt
bibliophilique, solidement
étayé sur des fondements
géométriques irréfutables et
sur les données les plus
précises de la métaphysique et
des philosophies anciennes, ce
livre est à la fois un grand
livre de science mystique et
d'art symbolique. Cet ouvrage
de 7,5 kg, volume in-folio
grand jésus (38,5 cm X 56,5
cm, presque le format A2), de
476 pages, présenté en
feuillets détachés est illustré
de 76 dessins géométriques,
de 22 planches architecturales
et de 113 gravures dus au
talent du Maître Marcel
Nicaud. Présenté comme le "
Rapport d'un Maître d'Oeuvre
" sur les secret d'une doctrine
compagnonique,
L'Architecture Naturelle, est
en fait une somme
d'hermétisme, de numérologie
transcendante, d'alchimie
spirituelle et de cabale, offrant
au cherchant un formidable
outil de synthèse sur
l'architecture humaine reliée
au divin par la stricte
observation des lois
cosmiques dont elle dérive.
Avec cet ouvrage nous
sommes en plein dans le sujet
qui nous intéresse, mais il est
impossible ici d'aller plus loin
dans sa présentation sous
peine de dévoiler quelques
secrets réservés aux initiés.

Dés le départ, le nombre est


présent dans les loges : pour
commencer, la forme même
de celles-ci (je pense surtout
ici aux loges bleues, ie loges
des trois premiers grades
maçonniques). Carré long,
dont les justes dimensions (à
condition de les respecter !)
permettent le calcul du
nombre d'or (ou rapport de la
Section Dorée) soit " un plus
racine de 5 le tout sur 2 " :
(1+V5)/2 = 1,618... = rapport
des côtés du rectangle, qui
représente la divine
proportion des choses, car elle
permet d'en déduire toutes les
figures planes ou spatiales du
pentagone au dodécaèdre en
passant par les cinq corps
platoniciens. Le nombre d'Or
est utilisé par certains grands
peintres comme Poussin son
ta tableau " Les bergers
d'Arcadie ". D'aucuns ont vu
dans ce tableau une solution
au mystère de la célèbre
affaire de Rennes-le-Château.
Peut-être ont-ils raison, mais
ce n'est guère le sujet ici. On
relie ainsi le microcosme au
macrocosme par la théorie des
correspondances
harmoniques, de
l'architecture, de l'esthétique,
de la musique, de la
mécanique céleste (ou
musique des sphères), et bien
d'autres choses encore. C'est le
moment de rappeler cette
enluminure célèbre, emblème
de certaines loges de la
maçonnerie régulière,
montrant le Grand Architecte
de l'univers (est-ce le Christ ?)
mesurant le monde à l'aide
d'un compas. Ne voila-t-il pas
une splendide image ? Ne
voila-t-il pas une nouvelle
preuve que les vrais
compagnons et authentiques
maçons francs et acceptés sont
bien des enfants de Dieu, nés
dans l'Eglise pour la servir, et
non pour la combattre ? La
servir oui, mais, ajouterons
certains, jusqu'à s'opposer à
elle, lorsque mal inspirée, elle
se fourvoie dans les méandres
de la politique et du temporel.
Ne voila-t-il pas un signe qui
resurgit en cette fin du second
millénaire après JC pour nous
montrer la Voie Juste ? Les
Constitutions du Pasteur
Anderson textes fondateurs
des doctrines maçonniques
précisent d'ailleurs clairement
cette Juste Voie. Que ceux qui
éprouvent encore des doutes
n'hésitent pas à les consulter.
Les éléments de la science
maçonnique (Art Royal) se
retrouvent non seulement
dans les outils (maillet,
niveau, règle, équerre etc...),
les mots de passe, les signes,
comme l'apprenti le découvre
lors de son instruction, mais
encore et surtout dans les
symboles, chiffres, nombres et
figures géométriques qui
ornent ou décorent la loge. Je
viens de citer la forme de la
loge. Ce n'est qu'un début. Le
nombre 2 est représenté par le
pavé mosaïque où alternent le
noir et le blanc (ombre et
lumière, dualité
fondamentale), par le soleil et
la lune, par les deux colonnes
B et J ou encore par le 1er et le
second surveillant. Quant au
nombre 3, le plus utilisé de
tous les nombres
maçonniques, il est représenté
par une multitude de
symboles : les trois grandes
lumières (Volume de la loi
sacrée, équerre, compas), par
le triangle divin qui
représente à la fois les trois
mondes (matière, esprit, âme)
et leur unité, mais aussi les
trois dimensions de l'espace. A
cela on peut ajouter que les
trois grades de la maçonnerie
bleue que sont les grades
d'apprenti, de compagnon et
de maître s'établissent par le
dévoilement progressif de la
quadrature hermétique du
cercle universel. En effet, au
grade d'apprenti, se dévoile le
1er quart du cercle; celui de
compagnon dévoile le second
quart (donnant ainsi accès à la
moitié du tout), enfin au grade
maître sont dévoilés les deux
quarts restants et le centre
(d'où le terme " en chambre
du milieu "). Le cercle est alors
bouclé. On comprendra ici
une des raisons pour
lesquelles le dernier Passé
Maître devient couvreur de la
loge.
Mais les rapports entre la
symbolique des nombres et
celle des loges ne s'arrêtent
pas là. Un exemple peut être
donné par la citation suivante
: " chacun sait que toute droite
perpendiculaire à une autre,
forme avec celle-ci un angle
de 90° (ou angle droit) dont le
symbole mathématique, un T
renversé (ou tau grec
majuscule) sert justement à
indiquer l'orthogonalité; or cet
angle droit est aussi le signe
de l'équerre qui n'est autre
que la représentation
imparfaite du triangle
rectangle dont on sait depuis
Pythagore que le 3è côté
(l'hypoténuse) se calcule
comme la racine de la somme
des carrés des 2 autres; Cette
formule connue de tous les
collégiens du monde
s'applique notamment au
calcul des diagonales d'un
carré ou d'un rectangle mais
aussi à celles d'un cube. Qui
dit Cube, dit Compagnon, et
qui dit diagonale, dit aussi
ligne ou espace intermédiaire,
c'est-à-dire celle ou celui qui
permet de passer d'un point à
un autre, d'une situation à une
autre, enfin d'un état à un
autre : c'est la ligne ou la
passerelle qui relie les choses
entre elles. Comme on le
devine aisément, cette
hypoténuse cache une
richesse symbolique certaine
et constitue à n'en pas douter,
l'un des passages privilégiés
de la Perpendiculaire au
Niveau. " Notons qu'on peut
encore retrouver le nombre
d'or à partir de la pierre
cubique. Comme on le voit le
symbolisme des nombres et
des figures est en rapport à la
fois statique et dynamique
avec le symbolisme
maçonnique. Selon que l'on
regarde les symboles dans
leur signification apparente
ou dans leur sens caché (donc
plus complexe, sinon ce sens
serait évident) on se trouve
dans une logique de situation
ou une logique de
mouvement. Mais toute
situation ne cache-t-elle pas
justement un mouvement ?
Autre exemple tout à fait
saisissant : celui de
l'utilisation des nombres 5 et 7
comme symboles
maçonniques. Sans dévoiler
ici les arcanes et secrets des
second et troisième grades, il
est intéressant de constater
que la maçonnerie rejoint
souvent les révélations
mystiques. Mais quel maçon
sérieux pourrait en douter ?
En effet, au 12è siècle Sainte
Hildegarde de Bigen, à la suite
de " révélations divines " sur
l'origine des maladies et leurs
traitements, fait une synthèse
entre la santé et la spiritualité,
dans une vision éblouissante
et totale de l'être humain :
corps, esprit et âme, et donne
des indications très précises
sur la structure de l'homme.
On obtient alors une
représentation symbolique de
la constitution universelle de
l'homme par la figure de "
l'homme carré ";
dénomination quelque peu
impropre d'ailleurs, car il
vaudrait mieux dire " l'homme
en croix ". Cette
représentation est la suivante
: le corps d'un homme en croix
(comme le Christ en croix), les
jambes parallèles, est
décomposé en 9 carrés égaux,
5 placés verticalement, des
pieds à la tête, et quatre (2X2)
à droite et à gauche de la
poitrine. Or, tout maçon
(même au premier d°) connaît
la figure de MANPOWER,
l'homme de Léonard de Vinci,
que l'on trouve déjà dans la
symbolique romane des 11è et
12 siècles. Cette
représentation diffère de celle
de Sainte Hildegarde en ce
qu'elle montre un corps
humain les jambes écartées;
on obtient ainsi une étoile à 5
branches, inscrite dans un
cercle, ou si l'on veut, un
pentagone qui n'est autre que
la figure " enveloppée " de la
grande mystique du 12è. Le
cercle et son centre, ajoutés
aux 5 branches (tête, 2 bras, 2
jambes) de l'étoile, donnent
alors le nombre 7, si
important au troisième grade.
Par cette symbolique
numérique on en revient donc
encore, et toujours à
l'HOMME, archétype
universel, à l'image de Dieu,
microcosme dont les
proportions corporelles
représentent celles de
l'univers. D'abord univers
physique et matériel : celui
qui tombe sous les 5 sens et
dont le cerveau est
l'instrument de coordination;
ensuite univers éthérique ou
psychique: celui qui fait appel
aux symboles ésotériques et
magiques; enfin univers de
l'âme ou spirituel : celui qui
fait appel à la révélation
mystique et à la
transcendance. C'est toute
cette symbolique que l'on
retrouve dans les ouvrages du
célèbre égyptologue
ésotérique R.A. Schwaller De
Lubicz (pour ceux que cela
intéresse voici un petit livre
résumant toute son oeuvre sur
cette question : " le Temple
dans l'homme ", chez Dervy-
Livres, collection architecture
et symboles sacrés- Paris
1982). On retrouve ici
l'analyse de la structure de
l'homme à travers
l'architecture des édifices
religieux de l'ancienne Egypte,
rappelant sans nul doute
l'exégèse du Temple de
Salomon, et les plans
architecturaux de nos
cathédrales. On peut donc
affirmer une nouvelle fois,
comme l'ont fait depuis
longtemps de nombreux
exégètes, qu'il existe une "
géométrie profane " et une "
géométrie sacrée "; cette
dernière nous vient de la
géométrie ésotérique
pythagoricienne et nous a été
transmise par les compagnons
et les bâtisseurs. On la
retrouve certes dans
l'architecture mais aussi dans
les rites et les rituels
maçonniques et magiques. Il
est intéressant à ce sujet de
citer l'Ordonnance latine du
chapitre de la cathédrale
d'York en Angleterre (1352) ,
prescrivant " que les
anciennes coutumes en usage
parmi les artisans du bâtiment
doivent continuer à être
respectées " et que la
maçonnerie est l'art dérivé de
la géométrie, et que c'est le
plus noble des arts (voir à ce
sujet le " Regius M.S. " ou
poème maçonnique du British
Museum, qui date du XIVè
siècle. Ceci nous amène tout
naturellement à nous poser
quelques questions sur les
origines exactes des symboles
qu'utilisent les maçons. Sans
entrer dans le détail, ce qui
serait hors du sujet qui nous
intéresse, disons que les
différents symboles
maçonniques ont en fait des
sources diverses. Il y a les
symboles explicitement
cosmiques (et donc universel)
comme les étoiles, le soleil ou
la lune; les symboles d'origine
pythagoricienne ou
platonicienne, comme les 4
éléments, les 5 sens ou le
pentagramme, la pierre
cubique etc...; il y encore les
symboles de source biblique
comme le volume de la loi
sacrée, la pierre brute, la
colonne Boaz ou le pavé
mosaïque. On connaît les
symboles d'origine
compagnonique que sont le fil
à plomb, le compas, le maillet
etc..., les symboles de source
chevaleresque, comme l'épée
ou l'accolade, les symboles de
nature alchimique, comme le
mercure, le soufre et le sel. Il
reste les symboles d'origine
proprement maçonnique que
sont le cabinet de réflexion,
les trois pas de l'apprenti, ou
encore la chaîne d'union. Les
couleurs et les symboles
comme le sablier et la faux
sont plus universels et leur
source respective reste
souvent indéterminée.
Cette brève incursion dans le
domaine si riche du
symbolisme, nous incite aussi
à nous interroger sur les
positions de la pensée
moderne au regard de la
symbolique des nombres.
Pensée psychanalytique d'une
part, pensée physicienne
d'autre part.
Et tout d'abord on peut
remarquer que la
psychanalyse, qui étudie la
symbolique des nombres dans
l'inconscient à travers les
rêves et leurs interprétations
retrouve assez souvent la
symbolique maçonnique. Par
exemple pour le nombre 3, le
psychanalyste dira que tous
ceux qui ne considèrent pas
simplement le 3 comme le
chiffre qui succède au 2, mais
guidé par un sentiment
instinctif, laissent parler le
nombre. Dans ce cas 3 rétablit
ce que le 2 (dualité,
opposition) a troublé. En fait,
il fait davantage : le passage
du 2 au 3 permet de dominer
la dualité et non de la nier ou
de la rejeter. Voilà qui est
intéressant. D'autre part, le
psychanalyste parle ici du
chiffre trois ou du chiffre 2. Or
le lecteur n'aura pas été sans
remarquer qu'il n'a jamais été
question dans cet article du
chiffre 3 ou 2 ou 5 etc, mais
toujours du nombre
correspondant. Ceci était
intentionnel, mais on pourrait
travailler également au niveau
du chiffre. Il faudrait alors
faire une distinction subtile
entre celui-ci et le concept de
nombre. Ce problème est lié
bien sûr à celui de la
numération ou plutôt du
système de numération utilisé,
mais aussi à des
considérations
philosophiques,
mathématiques et historiques
assez abstraites. On connaît
aujourd'hui de nombreux
systèmes de numération
depuis que l'informatique a
vulgarisé le système binaire (0
et 1), et que l'on évoque
parfois dans le monde profane
des systèmes comme l'octal ou
l'hexadécimal; mais un
développement sur ce sujet
dépasserait le cadre du
présent article. Par contre on
peut s'interroger sur l'absence
quasi total du nombre 10 dans
les repères maçonniques. A
moins qu'il ne faille
comprendre 10 (0 à 9) comme
2 x 5 ! Vient alors la double
figure de Manpower ou
l'antique Janus.
En ce qui concerne la pensée
physicienne, il est maintenant
clair, que l'on assiste à un
retour en force de la
mathématique
pythagoricienne, et, que les
découvertes sur les structures
intimes de l'univers matériel
des physiciens se rapprochent
de plus en plus de la
géométrie du sacré. L'exemple
du pavé mosaïque avec les 4
colonnettes (les trois
apparentes et celle
manquante) rappelle
étrangement le concept
universel des 4 dimensions
spatio-temporelles de la
relativité d'Einstein. On voit
les trois directions de l'espace,
et l'on devine celle du temps.
Mais le rectangle n'a aucun
sens sans la quatrième
colonnette virtuelle. Donc
d'une part ce rectangle reste
ouvert , car incomplet pour le
non initié, d'autre part il faut
apprendre à le fermer par la
recherche intérieure, et le
dépassement de soi; de même
que le physicien ne peut voir
que l'apparence des choses en
3 dimensions, il découvre leur
nature subtile en y associant
le temps, c'est à dire la notion
de relativité : l'infiniment petit
et l'infiniment grand intègrent
le concept de relativité et sa
conséquence exprimée par la
célèbre formule : ENERGIE =
MASSE (de matière) X carré de
la {VITESSE de la lumière}. Le
présent article, loin d'épuiser
le sujet sur les rapports entre
le symbolisme maçonnique et
la symboliques des nombres,
ouvre au contraire la porte à
de multiples interrogations de
nature assez diverses, qui,
pour chacune d'entre elles
mériteraient de faire l'objet
d'un nouvel exposé. En voici
quelques unes :
- au sujet du nombre (ou du
chiffre) 1; sur la notion
d'unité,
- chiffre 3 et carrés celtiques,
- sur l'affirmation
concernant la constitution
des loges bleues : trois la
dirigent, 5 l'éclairent etc,
- progrès entre l'équerre,
instrument de mesure rigide
(90°) et le compas instrument
souple (tous les angles),
- où se trouvent les
progressions arithmétiques
et géométriques dans la
symbolique maçonnique, la
notion de zéro et d'infini ?
- correspondance entre les
chiffres et les lettres (" La
Parole perdue " ?) 
Serge Le Guyader
Pour en savoir plus :
* Tous les livres classiques sur
la FM
* Le nombre d'Or de Matila C.
Ghyka chez Gallimard, 1931
puis 1959, avec une lettre-
préface de Paul Valéry
* Initiation à la Symbolique
Romane (XIIè siècle) de Marie-
Madeleine Davy, chez
Flammarion, 1964
* François Mitterand, Grand
Architecte de l'Univers, de
Dominique Setzepfandt, chez
Faits & Documents, 1995, pour
ceux qu'intéressent l'aspect
politique de l'architecture et des
ouvrages symboliques
(document quelque peu explosif
!) 
Les Liens vers plus de 50 Planches sur ce sujet, sont dans le sommaire du Recueil R145 : Le Symbolisme

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