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Rapport sur le stage effectué du 03/08/2020 au 31/08/2020

RAPPORT DE STAGE

Encadré par : Dridi Mohamed, Chef CTN


Elaborée par : Dhia Bejaoui

2020
A l’université :

Institut Supérieur de Sciences Appliquées et de Technologie de Mateur


Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui contribué au succès de mon stage et qui m’ont aide
lors de la rédaction de ce rapport.

Je tiens à remercier vivement mes maitres de stage, Mr Mohamed Dridi chef de CTN Mateur
pour leur accueil, le temps passé ensemble et le partage de leur expertise au quotidien. Grâce
aussi à leur confiance j'ai pu m'accomplir totalement dans mes missions. Il fut d'une aide
précieuse dans les moments les plus délicats.

Je remercie également toute l'équipe de Tunisie Telecom (techniciens, ouvriers) pour leur
accueil, leur esprit d’équipe, qui m'ont beaucoup aidé à comprendre les problématiques de
vente, post-vente d’un abonnement…
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la rédaction
de ce rapport de stage.



Introduction Générale

De nos jours, le secteur de télécommunication connait un évolution technologique important


ce qui lui permet d’être un énorme vecteur de croissance économique à l’échelle mondiale.
Tel est le cas de la Tunisie qui le considère comme étant l’un des secteurs primordiaux de
l’économie nationale.
Ce rapport alors vient de conclure un stage de formation humaine d’un mois effectué au sein
de la société Tunisie Télécom Bizerte dont le but en premier lieu est de découvrir le mécanisme
général du fonctionnement des entreprises, puis l’acquisition d’un maximum de connaissances
générales portant sur les outils des travaux, les notions ou les termes de base (le langage entre
personnels) et l’esprit d’équipe.

Ainsi, nous commençons d’abord par la présentation de l’organisme d’accueil, ensuite, on


parlera de la source d’alimentation d’un centre de transmission, son rôle, puis on s’intéressera
au réseau local d’abonnée, et finalement une conclusion sur les activités réalisées durant ce
stage.


Chapitre I. La société TUNISIE TELECOM

I.1 Présentation

I.1.1 Définiton

Tunisie Telecom est l’opérateur national et historique de télécommunication en Tunisie, crée


en 17 avril 1995 sous le nom de l’Office national des télécommunications, elle devient une
société anonyme à la fin de 2002, Elle connaît une privatisation partielle en juillet 2006 avec
l'entrée dans son capital à hauteur de 35 %, du consortium émirati ETI.

I.1.2 Hiérarchie de l’entreprise

Figure 1 : Organisation de Tunisie Telecom


I.2 Présentation du CTN Mateur

I.2.1 Organisation du centre

Rôles des différentes structures du centre :


➢ Chef du centre : c’est le premier responsable, il gère le personnel technique afin
d’assurer la coordination entre les différentes cellules du centre et les intervenants pour
accomplir les différentes tâches dans des bonnes conditions.

➢ Cellules d’exploitation et de maintenance du centre : elle assure la maintenance de tous


les équipements existant dans le centre, elle assure également la construction, le suivie
et la mise en service des nouveaux équipements.

I.2.2 Rôle de centre de transmission :

Le centre de transmission numérique assure plusieurs liaisons entre divers CTN moyen d’un
certain nombre d’équipements de multiplexage, d’émission réception, de répéteur.
Ainsi le centre de transmission est chargé principalement de l’acheminement du trafic, il
s’occupe donc des supports et des opérations qui s’exécutent à ses extrémités.

Les taches principales du centre de transmission sont les suivantes :

• Exploitation et maintenance des équipements de transmission.


• Mise en service et exploitation des lignes spécialisées.
• Le relèvement des dérangements affectant les équipements.
• Assistance aux nouvelles installations.


Chapitre II. Source d’alimentation

II.1 Présentation d’un atelier d’énergie

La transformation de l’énergie électrique du secteur sous les différentes formes convenables


pour être utilisés par les installations téléphoniques en permanence nécessite une source de
secours (groupe électrogène) pour supplier le secteur en cas de défaillances de celui-ci. Toute
cette installation nécessite un local approprié à l’énergie qui comprend en général.

Figure 2: Atelier d'énergie


II.2 Chaine d’alimentation

La chaîne d’alimentation se présente comme une succession d’équipements réalisant des


conversions d’énergie sur trois niveaux.

Figure 3


II.2.1 Niveau primaire

Le poste de transformation MT/ BT (30KV/ 220V), c’est l’énergie fournie par la STEG,
Les équipements nécessaires pour ce niveau sont le poste de transformation MT/BT, le groupe
électrogène et le TGBT (Tableau Général Basse Tension) qui sert d’interface avec le niveau
suivant.

Dans le cas d’une coupure de la STEG qui dépasse un temps bien déterminé, une armoire de
commande temporisée au temps choisi donne l’ordre au groupe électrogène de fournir le
courant nécessaire (220V/ 380V) Pendant l’abs de temps de démarrage du GE ce sont les
batteries qui assurent l’alimentation.

Le courant 220V qui provient de l’armoire de commande ou du groupe électrogène passe à un


tableau de distribution formé par plusieurs disjoncteurs qui distribuent le courant aux différents
appareils. Parmi ces disjoncteurs l’un est relié aux redresseurs.

Les deux contacteurs inverseurs “normal et secours” ont pour but de prévoir la substitution
automatique d’une source d’énergie de secours à la source d’alimentation habituelle lorsque le
courant vient à manquer dans cette dernière. Ils peuvent en outre assurer le retour automatique
à la situation normale dès le rétablissement de la tension. Le secours doit se faire aussi
rapidement possible car le retard affecte la stabilité du secteur.

Le groupe électrogène :

Il est relié en permanence avec le secteur (sorti basse tension) et il présente le secours en cas
de coupure de celui-ci. Son démarrage est pré-réglable. Il fournit un courant ayant les mêmes
caractéristiques que le secteur coté basse tension.

L’énergie électrique basse tension obtenue est livrée sur un tableau départ ou les différents
circuits utilisateur sont branchés.

Figure 4 : Groupe électrogène


II.2.2 Niveau secondaire

C’est l’énergie en sortie des redresseurs continu -48V. A ce niveau, on trouve les batteries
d’accumulateurs associés à des convertisseurs statiques.

En cas de coupure courant secteur et non fonctionnement du GE . Ce sont les éléments de


batteries rechargeables qui assurent l’alimentation en courant continu 48V. La distribution est
assurée par l’intermédiaire du coffré auxiliaire appelé aussi armoire d’alimentation.

Le niveau secondaire comprend essentiellement :

Redresseurs : ils transforment uniquement l’alternatif en courant continu – 48V, c’est la source
principale d’alimentation des équipements

Figure 5: schéma redresseur


Ensemble de batterie d’accumulateur : c’est un ensemble de 24 éléments qui délivrent 48V.

Elles jouent un rôle important :


En cas de coupures de secteur, elles présentent la source d’alimentation de secours des
redresseurs pendant la coupure et avant le démarrage du groupe électrogène, l’autonomie des
batteries d’accumulateurs est estimée à 10 heures. (Secours de l’énergie en cas de défiance de
groupe électrogène).
Elles fonctionnent généralement en floating, elles emmagasinent l’énergie et la restituent en
cas de panne de secteur, l’énergie d’utilisation en courant continu est fourni directement sur
l’utilisation. Ce qui permet le fonctionnement permanent et sans coupure des équipements de
télécommunication. Elles assurent la continuité de la communication pendant l’abs de temps
de démarrage du groupe électrogène. Elle assure aussi un bon filtrage.

Figure 6: Batterie d’accumulateur


II.2.3 Niveau tertiaire

Onduleurs : transforment uniquement le courant continu -48V en courant alternatif 220V


stable et permanent qui est utilisé comme source principale d’alimentation des équipements
informatiques de gestion et de maintenance des équipements en service.

Figure 7: Onduleur

Convertisseurs : -Convertisseurs continu / continu : à partir du -48V, il donne un courant


continu dont la valeur de la tension varie suivant le composant qui l’utilise. De nos jours elle
se fait au niveau des équipements, autre fois elle se fait séparément.
Les convertisseurs nous fournissent à partir d’une tension continue connue les différentes
tensions continuent filtrées utilisées par le matériel.

Figure 8: Convertisseur


Chapitre III. Les supports de transmission

III.1 Introduction

L’infrastructure d’un réseau, la qualité de service offerte, les solutions logicielles à mettre en
œuvre dépendent largement des supports de transmission utilisés. Les supports de transmission
exploitent les propriétés de conductibilité des métaux (paires torsadées, câble coaxial), celles
des ondes électromagnétiques (faisceaux hertziens, guides d’onde, satellites) ou encore celles
du spectre visible de la lumière (fibre optique). Généralement on classe les supports en deux
catégories :
➢ Les supports guidés (supports cuivre et supports optiques).

➢ Les supports libres (faisceaux hertziens et liaisons satellites).

La complexité des systèmes provient généralement du fait qu’une liaison peut emprunter
différents supports.

Figure 9


III.2 Les supports guidés

❖ La paire torsadée

Une paire torsadée, comme le montre la figure 10, est une ligne symétrique formée de
deux fils conducteurs enroulés en hélice l’un autour de l’autre. Cette configuration a
pour but principal de limiter la sensibilité aux interférences et la diaphonie dans les
câbles multipaires. Elle est utilisée dans les réseaux locaux pour des faibles distances
afin de minimiser les pertes.

Figure 10: Paires torsadées

❖ Le câble coaxial

Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission ou liaison asymétrique,
utilisée en basses ou hautes fréquences, composée d'un câble à deux conducteurs
(central et extérieur).

L'âme centrale, qui peut être mono-brin ou multi-brins (en cuivre ou en cuivre étamé /
argenté, voire en acier cuivré), est entourée d'un matériau diélectrique (isolant). Le
diélectrique peut être entouré d'une tresse (simple ou double) conductrice (sous laquelle
on peut trouver un feuillard / un ruban en cuivre ou en aluminium enroulé) ou d'un tube
(cuivre nu / cuivre annelé / cuivre étamé / aluminium étamé), et puis d'une gaine
extérieure isolante et protectrice. Pour le câble coaxial ayant un blindage externe sous
la forme d'un tube métallique on parle alors de câble semi-rigide.

Sa forme particulière permet de ne produire (et de ne capter) aucun flux net extérieur.
Ce type de câble est utilisé pour la transmission de signaux numériques ou analogiques
à haute ou basse fréquence.


Figure 11: Câble coaxial

❖ La fibre optique

Une fibre optique est un fil dont l’âme1, très fine, en verre ou en plastique, a la propriété
de conduire la lumière et sert pour la fibroscopie, l'éclairage ou la transmission de
données numériques. Elle offre un débit d'information nettement supérieur à celui des
câbles coaxiaux et peut servir de support à un réseau « large bande » par lequel transitent
aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques.

Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut être utilisée pour conduire de la
lumière entre deux lieux distants de plusieurs centaines, voire milliers, de kilomètres.
Le signal lumineux codé par une variation d'intensité est capable de transmettre une
grande quantité d'information. En permettant les communications à très longue distance
et à des débits jusqu'alors impossibles, les fibres optiques ont constitué l'un des éléments
clés de la révolution des télécommunications. Ses propriétés sont également exploitées
dans le domaine des capteurs (température, pression, etc.), dans l'imagerie et dans
l'éclairage.

Figure 12: Fibres optiques


III.3 Les supports libres

❖ Le faisceau hertzien

Un faisceau hertzien est un système de transmission de signaux - aujourd'hui


principalement numériques - mono-directionnel ou bi-directionnel et généralement
permanent, entre deux sites géographiques fixes. Il exploite le support d'ondes
radioélectriques, par des fréquences porteuses allant de 1 GHz à 86 GHz1 (gamme des
micro-ondes), focalisées et concentrées grâce à des antennes directives.

Ces émissions sont notamment sensibles aux obstacles et masquages (relief,


végétation, bâtiments…), aux précipitations, aux conditions de réfractivité de
l'atmosphère, aux perturbations électromagnétiques et présentent une sensibilité assez
forte aux phénomènes de réflexion (pour les signaux analogiques mais la modulation
numérique peut, au moins en partie, compenser le taux d'erreur de transmission dû à
ces nuisances).

À cause des limites de distance géographique et des contraintes de « visibilité », le


trajet hertzien entre deux équipements d'extrémité est souvent découpé en plusieurs
tronçons, communément appelés « bonds », à l'aide de stations relais (exemple : la
tour hertzienne du Vigen). Dans des conditions optimales (profil dégagé, conditions
géoclimatiques favorables, faible débit, etc.), un bond hertzien peut dépasser 100 km.

Figure 13: Faisceau hertzien

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