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Trame Traction PDF
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Traction simple
Compression simple
Cisaillement pur
Said HARIRI
hariri@ensm-douai.fr
2 Compression simple 12
3 Cisaillement pur 13
3.1 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Essai de cisaillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3
1 Traction simple
1.1 Hypothèses
L1
Li
L0
L2
F
Fmax C
G
F2
B
A D
Fe
F1 M
O O’ ∆L
ε11=
L
Fig. 2 – Courbe conventionnelle de traction d’un acier
domaine de plasticité.
F N
σ11 = =− (2)
S S
où S est la section droite de la poutre, N l’effort normal dans cette section.
On peut alors rendre les résultats de l’essai de traction représentatifs du comporte-
ment du matériau, en éliminant l’incidence de la géométrie. La courbe conventionnelle
de traction est transformée en courbe rationnelle de traction traduisant l’évolution
7
→
– 11 la variation relative de longueur selon la direction e1 d’application de
l’effort de traction
→ →
– 22 et 33 les variations relatives de longueur selon deux directions e2 et e3
appartenant au plan de la section droite et perpendiculaires à la direction
d’application de l’effort de traction
σ11
σR C
B
σe A
O ∆L
ε11=
L
Fig. 3 – Courbe rationnelle de traction d’un acier
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Avec:
E: module d’young du matériau (ou module d’élasticité longitudinale)
ν: coefficient de Poisson du matériau
N: effort normal (N=-F)
e3
O
e2
e1
σ11
11 E
−ν σE22 −ν σE33 11 = σ11
E
− ν σE22 − ν σE33
Par application successive d’un effort de traction respectivement selon les directions
→ → →
e1 , e2
et e3 , on détermine les déformations associées. Puis de même, par application en
même temps des trois efforts de traction. On notera par σii la contrainte de traction
→
associée à l’effort appliqué selon ei . Les résultats sont regroupés dans le tableau1.
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E νE
σ11 =
1+ν
11 + (1+ν)(1−2ν)
(11 + 22 + 33 ) = 2 µ 11 + λ (11 + 22 + 33 )
E νE
σ22 = 1+ν
22 + (1+ν)(1−2ν)
(11 + 22 + 33 ) = 2 µ 22 + λ (11 + 22 + 33 )
E νE
σ33 = 33 + (11 + 22 + 33 ) = 2 µ 33 + λ (11 + 22 + 33 )
1+ν (1+ν)(1−2ν)
(5)
Où λ et µ sont les coefficients de Lamé du matériau, avec:
E
µ = 2 (1+ν)
λ = νE
(1+ν)(1−2 ν)
(6)
E = µ 3 λ+2
λ+µ
µ
ν = λ
2 (λ+µ)
α = αm . αe . αf · · · (8)
Avec :
αm : coefficient pour couvrir l’incertitude sur l’homogénéité du matériau (1.2 pour
un matériau laminé, 1.1 pour un matériau moulé, ...)
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Dans tous les cas (sauf en aéronautique) α est supérieur ou égal à 1.5.
N F
σ11 = − = ≤ σu (9)
S S
1.5.1.2 Section variable Les contraintes ne sont plus réparties uniformément dans
toutes les sections droites et on observe un phénomène de concentration de contraintes
au voisinage des discontinuités géométriques. Dans ce cas on vérifie simultanément:
(
σnom = − NS ≤ σu avec S = section réduite
(10)
k σnom ≤ σe avec k coefficient de concentration de contraintes
Lorsque la sollicitation varie dans le temps, les organes soumis à ces efforts variables
et répétés peuvent se rompre sans que la contrainte n’ait dépassé la limite élastique
du matériau. Ce phénomène est appelé phénomène de fatigue, et lorsqu’il risque de se
produire, en plus des vérifications classiques, on doit dimensionner les structures pour
éviter ce phénomène. (voir cours sur la fatigue )
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2 Compression simple
Les résultats précédents établis pour la traction s’appliquent à la compression
simple, moyennant toutefois certaines adaptations des signes et restrictions sur la forme
des pièces:
– Dans les formules, il faut changer de signe pour σ11 et les ij
– Une pièce longue risque de fléchir et rompre par flambement
– On notera par σe ’ la valeur absolue de la limite élastique en compression du
matériau
3 Cisaillement pur
3.1 Hypothèses
3.2 Exemples
Le cisaillement pur est tout à fait exceptionnel. Presque toujours, pour une
section donnée, il est combiné avec d’autres sollicitations. Le cas le plus fréquent est
celui de la flexion simple pour lequel l’effort tranchant est accompagné d’un moment
de flexion.
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Le meilleur exemple est celui de la cisaille, dont les deux couteaux permettent
d’appliquer l’effort de cisaillement dans un plan défini, contenant la section cisaillée. On
peut citer aussi les exemples de rivet liant deux tôles, de clavette, d’axe d’articulation,
...(cf. Fig.7, où les conditions de cisaillement sont remplies pour les sections notées S’)
F
Couteau
Sup. Tôle 1
F
S’ F S’
Couteau Tôle 2
Inf.
F Cisaille Rivet
F S’ Clavette
S’ F
Moyeu
F F Arbre
2F
Articulation Clavette
2T
a m m
a
a’
a1 γ
b m1 m’
m’1
dx
Pour que cet essai s’approche le plus des conditions requises pour le cisaillement
pur, il faut respecter des conditions géométriques très strictes. Entre autres, il faut
que les bras de leviers (dx sur le dessin) restent très petits sans générer de contacts
parasites dans le montage d’essai. Ces conditions sont très difficiles à respecter. Ceci
fait que l’essai de cisaillement pur ne peut être conduit avec la même précision et la
même rigueur que l’essai de traction. Il permet néanmoins de remarquer l’analogie
entre les deux essais et de définir comme, en traction, des caractéristiques du matériau
explicitant son comportement en cisaillement.
T/S
τR
τe
O γ