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Pr. M. A. ABOULHASSAN 1
2016 - 2017
Introduction
Hydrologie : science qui étudie les eaux terrestres, leur origine, leur
mouvement et leur répartition sur notre planète, leurs propriétés
physiques et chimiques, leurs interactions avec l’environnement
physique et biologique et leur influence sur les activités humaines.
Au sens plus strict, c’est la science qui étudie le cycle de l’eau dans la
nature. Elle étudie la distribution spatiale (géographique) et
temporelle de l’eau dans l’atmosphère, en surface (lacs et rivières)
et dans le sol et le sous-sol.
L’hydrologie est une science qui fait appel à de nombreuses
disciplines, telles que la climatologie, la géologie, la physique, la
statistique, l’informatique, la géographie, ….etc.
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Introduction
Domaines d'application de l'hydrologie
l’assainissement des eaux pluviales,
la conception des ouvrages d’art et des barrages ;
l’approvisionnement en eau potable et eau pour l'industrie ;
l'énergie hydraulique (usines hydroélectriques);
le transport solide (érosion et dépôt) ;
la protection contre les inondations (risques hydrologiques)…
la lutte contre la pollution des eaux (temps de renouvellement);
l'agriculture : irrigation, drainage.
la navigation fluviale;
les loisirs (plans d'eau) ; 3
I – CYCLE HYDROLOGIQUE
OU
CYCLE DE L’EAU
I. Le cycle hydrologique ou
cycle de l’eau
I.1. Composantes du cycle hydrologique
Le cycle de l’eau est un concept qui englobe les phénomènes du
mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre
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I. Le cycle hydrologique ou
cycle de l’eau
Composantes du cycle hydrologique : Le cycle de l’eau est un
cheminement aux embranchements multiples / les mécanismes
régissant le cycle hydrologique ne surviennent pas seulement les
uns à la suite des autres, mais sont aussi concomitants
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Cycle de transformation de l’eau dans la nature
I. Le cycle hydrologique ou
cycle de l’eau
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I. Le cycle hydrologique ou
cycle de l’eau
I.2. La répartition de l’eau
Les eaux océaniques : 97% de la
masse d’eau de la Biosphère !
Eaux océaniques 96,54%
Eau douce : 3%
• Glacier : 58 à 75 %
• Stock souterrain : 30.8 à 56 %
• Eau libre (lac, cours d’eau) <1%
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II – BASSIN VERSANT (BV)
II. Bassin versant (BV)
Bassin versant ou bassin hydrologique : zone de relief dont les
eaux de ruissellement de surface s’écoulent et se rassemblent vers
un exutoire unique (par exemple, l’embouchure d’un fleuve). Il est
déterminé par la configuration géographique et délimité par une
ligne de crête et de partage des eaux
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II. Bassin versant (BV)
Le BV est une zone dont les eaux de ruissellement de surface
s’écoulent et se rassemblent vers un point unique appelé l’exutoire.
Exutoire: point à partir duquel nous pouvons tracer le départ et l’arrivée
de la ligne de partage des eaux.
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II.1. BV topographique / BV
hydrogéologique (réel)
Dans le cas d'une région où le sous-sol est perméable, il se peut
qu'une partie des eaux tombées à l'intérieur du bassin topographique
s'infiltre puis sorte souterrainement du bassin ou à l'inverse les eaux
entrent souterrainement dans le bassin.
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.1. La surface
Superficie du BV = Aire (km²) limitée par la ligne de partage des eaux
Le BV étant l'aire de réception des précipitations et d'alimentation des
cours d'eau, les débits vont être reliés à sa surface.
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.1. La surface
La surface du bassin versant peut être mesurée par superposition
d'une grille dessinée sur papier transparent, par l'utilisation d'un
planimètre ou, mieux, par des techniques de digitalisation (logiciels).
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.1. La surface
La surface du bassin versant peut être mesurée par superposition
d'une grille dessinée sur papier transparent, par l'utilisation d'un
planimètre ou, mieux, par des techniques de digitalisation (logiciels).
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.2. La forme
Forme allongée favorise les faibles débits de pointe de crue, et des
temps de concentration importants. Par contre, un BV en forme
d'éventail (bv1), présentant tc plus court (tc1), et aura un débit de
pointe élevé.
Q
t
Q
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t
II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.2. La forme
Indice de compacité de Gravelius KG :
KG= Périmètre du BV/ Périmètre du cercle de même surface.
A : surface du BV (km²),
P : périmètre du BV (km).
• KG ≅ 1 BV de forme circulaire
(ramassée)
• KG > 1 BV de forme allongée
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
Le relief a une grande influence sur l'écoulement, car de nombreux
paramètres hydrométéorologiques varient avec l'altitude
(précipitations, températures, etc.) et la morphologie du bassin.
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
La courbe hypsométrique
La courbe est obtenue à partir des cartes topographiques et représente
la répartition des surfaces élémentaires du BV en fonction des
altitudes correspondants.
le profil en long du BV et sa pente moyenne.
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
Les altitudes
• L'altitude maximale représente le point le plus élevé du bassin;
• l'altitude minimale considère le point le plus bas, généralement à
l'exutoire.
• L'altitude moyenne se déduit directement de la courbe
hypsométrique ou se calcule.
Hmoy : altitude moyenne du bassin (m) ;
Ai : aire comprise entre deux courbes de niveau (km2) ;
hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau (m)
A : superficie totale du bassin versant (km2).
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
Calcul de pente moyenne
Méthode de Carlier et Leclerc consiste à calculer la moyenne pondérée
des pentes de toutes les surfaces élémentaires comprises entre
deux altitudes données.
Sm : pente moyenne (m/km ou ‰),
D : équidistance entre deux courbes de niveau (m),
L : longueur totale des courbes de niveau (km) ,
A : surface du bassin versant (km2).
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
Le rectangle équivalent
A = L.l
P = 2 (L+l)
l = (P/2) - L
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
L'indice de pente ip (indice de Roche)
Cet indice se calcule à partir du rectangle équivalent. Il est égal à la
somme des racines carrées des pentes moyennes de chacun des
éléments pondérés par la surface intéressée :
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
L'indice de pente global Ig
D : dénivelée h5 % - h95 %, définie sur
la courbe hypsométrique ;
L : longueur du rectangle équivalent.
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II.2. Caractéristiques
morphométriques des BV
II.2.3. Le relief
La dénivelée spécifique
(D = H5% - H95 %)
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II.2. Caractéristiques morphométriques des BV
Paramètres Méthode de mesure
Planimétrage
La surface M. numérique
Digitalisation
Caractéristiques morphométriques
Curvimétrage
Dans le plan Le périmètre
Réctangle
équivalent
Rectangle
équivalent
L/l
La forme
KG de Gravelius
Courbe aire-
distance
Planimétrage
Courbe
hypsométrique Maillage
Dénivelé Formule
Le relief
Indice de roche Formule
Indice de Pente
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Formule
global
II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
Le réseau hydrographique est constitué par l’ensemble des cours
d'eau naturels ou artificiels, permanents ou temporaires, qui
participent à l'écoulement des eaux de surface. Il est d’autant
plus développé que le sol est moins perméable.
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. La topologie : structure du réseau et ordre des cours d'eau
La topologie est l'étude des propriétés géométriques du RH, elle est
utile dans la description du réseau hydrographique et notamment
pour sa classification.
Plusieurs formes
géométriques liés à :
• Géologie;
• Topographie;
• Climat;
• Aménagements
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. La topologie : structure du réseau et ordre des cours d'eau
Plusieurs types de classifications des tronçons des cours d'eau, la
classification de Strahler (1957) est la plus utilisée.
La classification est facilitée par un système de numérotation des
tronçons de cours d'eau (rivière principale et affluents). Elle reflète la
ramification d’un réseau de drainage.
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau
a. Longueurs caractéristiques
Deux types de longueurs :
Longueur du cours d'eau principal (Lcp) : la distance curviligne
depuis l'exutoire jusqu'à la ligne de partage des eaux en amont.
Longueur d'un bassin versant (LCA) est la distance curviligne
mesurée le long du cours d'eau principal depuis l'exutoire jusqu‘au
centre de gravité du bassin.
Lcp
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau
b. Profil longitudinal du cours d'eau
Représentation graphique de la variation altimétrique du fond du cours
d'eau en fonction de la distance à l'exutoire.
Le profil en long d'un cours d'eau permet de définir sa pente moyenne.
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.1. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau
c. La pente moyenne d'un cours d'eau
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II.3. Caractéristiques du Réseau
hydrographique
II.3.2. Degré de développement du réseau
a. Densité de drainage
Dd : densité de drainage (km/km2) ;
Li : longueur d’un cour d'eau (km) ;
A : surface du bassin versant (km2).
b. Densité hydrographique
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Caractéristiques du réseau hydrographique
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III.1. Précipitations
a. Formation et classification des précipitations
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III.1. Précipitations
a. Formation et classification des précipitations
Méthodes de mesure :
- Appareils de mesure classiques : pluviomètres et pluviographes.
- Méthodes globales fondées sur les méthodes radar et la
télédétection.
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III.1. Précipitations
c. Mesure des précipitations
Les précipitations sont exprimées en:
• Lame d'eau : hauteur précipitée (mm) et uniformément répartie sur
une surface horizontale (1 mm = 1 l/m2 = 10 m3/ha).
• Intensité : hauteur d'eau précipitée par unité de temps (mm/heure,
mm/jour, mm/mois, mm/an).
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III.1. Précipitations
c. Mesure des précipitations
Les pluviomètres
Les pluviographes
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III.1. Précipitations
c. Mesure des précipitations
Les pluviographes à augets
L’eau de pluie est recueillie dans un cône de réception appelé
impluvium et s’écoule à travers un ajutage calibré vers un auget.
Lorsque cet auget est rempli, il bascule sous l’effet du déplacement de
son centre de gravité : l’eau s’écoule à l’extérieur de l’appareil et l’auget
opposé se remplit à son tour jusqu’au prochain basculement.
CV : Cœfficient de variation
: la moyenne des hauteurs des précipitations
S : l’écart-type des hauteurs des précipitations
N : le nombre de stations actuels
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Averses ou événement pluvieux et d'intensités
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Analyse ponctuelle à une station
Enregistrements d'un pluviographe
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Analyse spatiale des précipitations
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Méthode des polygones de Thiessen (moyenne ponderée)
La méthode des polygones de Thiessen fait appel à des propriétés
géométriques pour déterminer la région d’influence et le poids de
chaque station par méthode de pondération.
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Méthode des polygones de Thiessen
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III.1. Précipitations
e. traitement des données pluviométriques
Méthode des polygones de Thiessen
fréquence de non-dépassement
ou probabilité de non-dépassement.
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III.1. Précipitations
f. Notion de temps de retour
La probabilité de dépassement, fréquence de dépassement ou encore
fréquence d'apparition est:
Ainsi, l'intensité d'une pluie de temps de retour T est l'intensité qui sera
dépassé en moyenne toutes les T années
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III.1. Précipitations
g. Les courbes IDF (intensité-durée-fréquence)
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III.2. Evapotranspiration
Mesure des températures
• Thermomètre:
Mesure la dilatation d'un liquide ou d'un solide à fort coefficient de
dilatation. Les plus courants sont les thermomètres à mercure, à
alcool et à toluène.
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III.2. Evapotranspiration
Mesure de l’ensoleillement
Héliographe
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III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évapotranspiration
Mesures directes de l’évaporation en certains sites de mesures.
L’extrapolation de ces mesures ponctuelles à une région se fait, en
général, par des coefficients d’ajustements.
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III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évapotranspiration :
Bac Colorado
Parallélépipède enterré dans le sol de manière que ses arêtes
supérieures soient au dessus de la surface du sol (10 cm).
Bac flottant
Utilisé pour étudier l’évaporation des grandes surfaces d’eau (lacs ou
rivières).
Les bacs d'évaporation sont munis d'une pointe métallique tournée vers
le haut et fixée au bac pour repérer le niveau évaporé (jauge à crochet).75
III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évapotranspiration : Estimation par les instruments
Evaporomètre Wild
Constitué par une balance dont le plateau supporte un
petit bassin contenant de l’eau (surface 250 cm²,
profondeur 35 mm) ; on note les variations de poids du
bassin.
Evaporomètre Piche
Constitué par un tube cylindrique en verre gradué et
fermé à sa partie supérieur, tandis que son ouverture
inférieur est obturée par une feuille circulaire de
papier filtre normalisé fixée par capillarité et
maintenue par un ressort.
L’appareil ayant été rempli d’eau distillée, celle-ci est
évaporée progressivement par la feuille de papier
filtre, la diminution du niveau de l’eau dans le tube
permet de calculer le taux d’évaporation (mm/24 h)
…………..Autres instruments de mesure 76
III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évapotranspiration
Estimation de l’évaporation d’eau sur des grandes surfaces
Les petits volumes d’eau des bacs réagissent beaucoup plus rapidement
au rayonnement et aux fluctuations saisonnières de la température de
l’air que les grands volumes des lacs ou des réservoirs.
Coefficient de correction
Ex. estimation de l’évaporation d’un lac au moyen de la relation
Les valeurs des coefficients admis pour les différents types de bacs
utilisés aux USA (moyennes annuelles) :
- Bac A de weather Bureau: 0,7 ;
- Bac colorado enterré: 0,8 ;
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- Bac Colorado flottant: 0,8.
III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évaporation à partir d’un sol nu ou d’un sol de culture
Les dispositifs utilisés, 3 catégories : 1- Lysimètres ; 2- Surfaces
naturelles ou planches d’essais ; 3- Châssis vitré ou verrière.
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III.2. Evapotranspiration
Mesure de l'évaporation à partir d’un sol nu ou d’un sol de culture
Le lysimètre
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III.2. Evapotranspiration
Calcul de l’évapotranspiration par des formules empiriques
Calcul de l’évaporation
Formule de Lugeon
Formule de Meyer
E: l’évaporation en mm/mois ;
n: le nombre de jours du mois considéré ;
Fe: la pression de vapeur saturante en millibars correspondant à la température
moyenne de l’eau en surface ;
Fa: la valeur moyenne de la tension effective en millibars de la vapeur d’eau
dans l’air à 2 m au dessus de la surface de l’eau ;
V: la vitesse en m/s du vent à 2 m au dessus de la surface de l’eau
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III.2. Evapotranspiration
Calcul de l’évapotranspiration par des formules empiriques
Calcul de l’évapotranspiration potentille (ETP)
Formule de Thornthwaite
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III.2. Evapotranspiration
Calcul de l’évapotranspiration par des formules empiriques
Calcul de l’évapotranspiration potentille (ETP)
Formule de Turc
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III.3. Infiltration
Une partie des précipitations pénètre dans le sol et dans le sous-sol où
elle alimente les eaux souterraines constituant le stock d’eau du sol et
les réserves des nappes aquifères.
La mesure de l’infiltration est basée sur l'application d'une lame d'eau sur
une partie délimitée de sol. On mesure le débit nécessaire pour
maintenir la lame d'eau à un niveau constant (méthode à charge
constante), ou alors on détermine sa vitesse d'abaissement (méthode
à charge variable). 86
III.3. Infiltration
Mesure de l'infiltration
Infiltromètre de Müntz (terrain):
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III.3. Infiltration
Mesure de l'infiltration
∆h
K = coefficient de perméabilité
V = volume d’eau qui est passé en un lapse
de temps t.
A = section de l’échantillon
∆h = charge hydraulique appliquée
l = longueur de l’échantillon
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III.4. Déficit à l’écoulement
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III.4. Déficit à l’écoulement
Formule de M. Turc
Formule de Coutagne
D : déficit d'écoulement (mm)
P : pluie annuelle (mm),
m : coefficient régional ;
T : température moyenne annuelle (°C).
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IV – BILAN HYDRIQUE
Fonctionnement d’un BV
Le BV transforme la pluie en débit de rivière
Cette transformation est :
- Non linéaire
- Varie pour un même BV au cours de l’année, d’une saison à l’autre,
d’une crue à l’autre
- Varie d’un BV à l’autre selon les caractéristiques géologiques,
pédologiques, anthropiques……
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Bilan hydrique
Hydrologie = science physique pour laquelle la connaissance du milieu
est limitée
La méthode expérimentale en hydrologie n’est pas fiable car on ne
maîtrise pas l’ensemble des paramètres du cycle de l’eau et ce
quelque soit l’échelle.
Bilan hydrologique
(la conservation de la masse pour un système donnée)
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Bilan hydrique
Apport d ’une substance
ou d ’une énergie Excédent s’écoulant par
(grandeur qui se conserve l ’EXUTOIRE
dans le temps)
SYSTEME
SE SS
Variation de stock
Pluie, Ruissellement, Ruissellement,
Écoulement dans les cours Écoulement dans les cours
d’eau… Contenu en eau du BV, d’eau, Evaporation…
volume d ’une nappe, d ’un
lac, humidité du sol…
∆Stock = SE – SS
∆Stock /∆t = QE – QS
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Bilan hydrique
Déficit d’écoulement ou Variation des réserves en eau
P Unité d’espace
Variation de stock R+ET
P = R + ET + ∆S
P = Précipitations (liquide et solide) (mm)
P+S SYSTEME
R+ET + (S± ∆S)
Variation de stock
P + S = R + ET + (S ± ∆S)