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I. Définition du CND
• Le CND consiste à évaluer l’état d’un système, d’une structure ou d’un matériau sans
l’endommager en vue d’établir un diagnostic. Les tests du CND sont pour la plupart
fondés sur l’observation d’un phénomène physique perturbé par la présence d’une
anomalie ou une hétérogénéité.
Excitation Révélation
…….
Pièce
Défaut
Perturbation
…….
II. Applications
• Le ferroviaire : Des wagons spéciaux sont utilisés pour inspecter des centaines de
kilomètres de rail afin de détecter des fissures qui pourraient occasionner un
déraillement.
ISSAT So CND
• Contrôle des câbles afin de trouver des fils cassés ou d’autres défauts dans les câbles de
remontées mécaniques, d’ascenseurs et autres systèmes de levage.
Les défauts peuvent être classés selon : Pour la détection des défauts on considère :
• Leurs natures • Les dimensions et la forme de la pièce
• Leurs formes et leurs grandeurs • La matière, le mode d’élaboration et le
• Leurs répartitions dans la pièce traitement thermique
• Leurs orientations probables • La structure métallurgique (taille et forme des
• Leurs zones préférentielles d’apparition grains)
Les défauts que les essais non destructifs sont appelés à déceler peuvent être classés en plusieurs
groupes.
• Les inclusions :
• Les soufflures :
Remarque :
Les retassures, les inclusions et les soufflures sont des défauts internes.
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• Les criques :
• Les tapures :
Remarque:
Les criques et les tapures sont des défauts non volumiques et de surface, entrainant
obligatoirement le rebut de la pièce si elles ne sont éliminées lors de l’usinage.
• Les criques
Ce sont des déchirures internes dues à la faiblesse centrale du lingot, ou à des conditions
d’écrouissage trop importante.
• Les flocons
Ce sont essentiellement des défauts de grosses pièces forgées. Ce sont des soufflures aplaties
par laminage, d’une surface allant de quelques mm 2 à quelques dm2. Leur nombre est
généralement important et leurs orientations varient.
• Les dédoublures
Elles proviennent du laminage des inclusions. Ce sont des défauts de forme quasiment plane
dont la surface est importante. Elles sont le plus souvent situées au tiers ou à la moitié de
l’épaisseur de la tôle, et parallèles à ses faces.
4. Défauts d’usinage
En cours d’usinage des hétérogénéités superficielles se produisent, ils ne sont pas des défauts
mais ils sont souvent à l’origine :
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En cours d’usinage et au contact outil pièce des surfaces écrouîtes se produisent surtout lors du
chauffage excessif de la pièce et produit des criques internes.
5. Défauts d’assemblage
• Défauts de soudure
- Les inclusions de laitiers
Les soufflures à l’intérieur du cordon
- Les caniveaux le long du cordon
- Manque de liaison
- Manque de pénétration
- Les criques de retrait et les fissures
• Défauts d’adhérence
La matière la plus dure va supporter l’adhérence. Ils se produisent dans les collages, revêtement,
placage (l’action de coller n’importe quel matériau sur une surface dure) et les frettages
(assemblage de deux pièces grâce à un ajustement serré).
6. Autres défauts
• Corrosion
Elle provoque des piqures, cratères (petites cavités plates), fissures et d’importantes réductions
de section souvent dissimulées sous des couches d'oxyde feuilletées.
• Erosion
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Il s’agit d’un arrachement de matière. Elle se remarque particulièrement dans les tubulures
transportant des abrasifs. Elle apparait aux changements de section et aux coudes.
• Effet de choc
Des chocs intensifs et répétés entrainent un écrouissage important qui conduit à la formation de
fissures.
• Surchauffe
La nocivité d’un défaut dépend de plusieurs facteurs dont les principaux sont :
Un défaut est d’autant plus dangereux qu’il occupe une section plus importante de la
pièce
2. Origine du défaut
Deux origines principales :
• Lorsque le défaut est né pratiquement sans apport de corps étranger à la matière, par
exemple : tapure, fissuration progressive (fatigue), fretting (usure de contact), corrosion
• Lorsque le défaut est provoqué par l’introduction dans la pièce, à un stade quelconque
de son élaboration, d’inclusions : gazeuses (hydrogène), minérales (la silice) ou
métalliques (l’aluminium dans l’acier).
Un défaut est d’autant plus dangereux, si son faciès présente des angles aigus (tapures)
que des surfaces courbes ou sphériques (soufflures, inclusions gazeuses non laminées)
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Les défauts A, B et C de même nature et de même volume n’auront pas la même nocivité. Leur
position par rapport à la fibre neutre est déterminante.
C>B>A
Exemple2:
Cas des défauts inclus dans des pièces soumises à la flexion non alternée.
Le défaut situé en A dans une zone soumise à d’importantes contraintes de traction sera
beaucoup plus nocif que le défaut B qui ne subira que de la compression.
=>Si la pièce travaillait en flexion alternée, les deux défauts A et B présenteraient le même taux
de gravité.
E > F > A, B, C et D
- Contrôle visuel
- Ressuage
- Magnétoscopie
- Ultrasons
- Courant de Foucault
- Rayon X
- Radiographie