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THÈSE
MO
Barnard CAB AU D
LICENCIÉ ES SCIENCES
DOCï EUR et SPÉCIALITÉ
CONTRIBUTION A L'ETUDE
DES PROCESSUS D'IONISATION
DE VAPEURS METALLIQUES A HAUTE TEMPERATURE
PAR S P E C T R O M I T R Ï E DE MASSE
UNITES DIRECTEURS
Introduction p. 1
Introduction p. 41
I. Instrumentation p. 42
1.1. Le spectromètre de masse ... ., p . 42
1.2. La cellule de Knudsen : Données technologiques p. 47
1.3. Faisceau moléculaire ....' p. 48
1.4. Source d'ionisation p. 49
1 . 4 . 1 . Source du type FOX p. 49
1 . 4 . 2 . Source classique du type Nier p. 50
1.5. Système à vide et à dégazage ~ p. 53
III. Ma je opératoire : p. 61
III, 1. Résolution expérimentale des courbes d'effica-
cité d'ionisation et précision sur la mesure des
potentiels d'ionisation ' p. 62
i n . 2. Traitement mathématique des courbes
d'efficacité d'ionisation p . 64
III.2.1. Approximation des courbes p. 64
III. 2 . 2 . Courbes dérivées des courbas d'effica-
cité d'ionisation p . , 65
III.3. Etalonnage de l'échelle des énergies ,., p: 66
Bibliographie du chapitre II p. 69
Chapitre IH - Etude des vapeurs monoatomiques.. Interprétation
. d e s processus d'autpionisation '..'.'• p. 71
I. Résultats expérimentaux . . . . . . ;.,.-... .'. p . 72
, , - ' • 1 . 1 ; Composition des phases vapeurs , p . 72
•'"'I.i.lï Groupé IB - Cujvre,-Argent, Or . . '.. p. 72
i^I. 1.2. -Etsiiri, Indium ..;". ..•....."....' p. 85
,,•, ''v|. 1.3. Groupe IIB - Zinc, Cadmium, Mercure .. p. 85
IÏ2. Courbes d'efficacité d'ionisation . . . ? p. 85
II., Discussion
Bibliographie du chapitre IV
Conclusion
- 1-
zJi-r.-j? o D v c i• i o s
1
Depuis la restitution en 1954, par CHUPKÂ et XlfGERAM
d'un* d** pr*miir** cellule* de Knudsen oouplé* à un epeot^o-
mdtr* ds mm*** pour dét*rmin«r l '*nthalpi* d* vaporisation du
aarbon*, d* tri* nombreuees rémotion» ont été analysées . Une
revu* d* l'eneemblù d* ces reoherohes a été donné* à plusieurs
4
repris** pmr INGBRAM* , DROHART* et REESE .
S 6 7
L** études antérieur** ' ' d** proaeseue de vaporiem-
tion d*, plusieurs élément* du group* VA ont montré la aomplexité
de la phase vapeur «t les difficultés d'un» étude directe de a
Mécanismes d'evaporation . Pour ces éléments et leurs composée,
les nombreux prooeesus de fragmentation peuvent fausser les
mesures des pressions partielles des espaces moléculaires de
la vapeur" et mime introduire certaines ambiguités quant â
l'identification de o*s espèces proprement dites .
C H A P I T R E I
- RAPPELS -
I I l _De5sit4 du_c£urant_ionlgue
i i i ii
où '".-' : . >
— k est une constante tenant compte en particulier des caractéristi-
ques de l'appareil ' ij
- Ej. est l'énergie de seuil pour chaque processus .
- o u n e constante, pour, une particule donnée et une transition donnée
w
indépendante de l'énergie ;
L'équation (2) indique que la courbe d'efficacité d'ionisa-
tion qui représente l'intensité ionique en fonction de 1'énergie!des
électrons incidents est -une droite de pente positive, l'intersection
avec l'axe des énergies est lé potentiel d'apparition de l'ion »
•" •
K
X h»
ni?
»t
Energie En« rot^
2;
n <5'
'////s
/ S / Etat axcité da l'ian
^_
/ . ., Autoionisation
/ / / / / / / / Etat fondamantal da l'ion
m
>
•o
§
u
c
3
C
U
X
Ui
Fig 3
1,1.2. Potentiels d'Ionisation
- les états excités ont une durée de vie suffisamment longue (10 s)
pour atteindre la chambre d'ionisation .
I l 4 _Conçlusion
i i i
1.2. L'autelanlaatlon
I 2 l _Btfialtlan_
i i i
ï-àlÈ--—SBSiterations théorloues
0 2
_£_ . K%H i>i «• +*y (S)
I 2 2
)<*z\ I *!>| 1+ *
où € représente l'énergie réduite du photon incident et q un paramè-
tre appelé "profil de raie" •
o
Les variations de en fonction de t , pour différentes
o'
valeur de q , donnent des courbes symétriques par rapport à l'axe des
ordonnées . Pour des valeurs de q ]>J>1 , le profil de raie se rapproche
d'un profil normal de raie d'absorption ; au contraire, de faibles
valeurs de ce paramètre donnent une forme nettement assymétrique .
Pour une raie, le maximum d'absorption a lieu pour E " q et le
minimum, nul pour e •> - q . Nous voyons , grâce à ces courbes, que
1'autoionisation n'est pas un processus simple venant se superposer
à l'ionisation directe correspondant au continuum, mais qu'il existe
en fait, une Interaction entre les deux conduisant à une modification
profonde du profil de la courbe de photoionisation
ïlll^i. iB^ïïSB£ e
éïï ghénomène d^autoionisâtion_sur_la_struçture_des
ar m a
courbes_d^ionisation E _i E ££_§iS££E2Si9HÊ
£i2ili_5i*S2£iê£i2B_âiïî_fïî£_É2ïSê£iSS_ÉlïïB_î£5_E2£i£iî
Supposons que l'excès d'énergie , E - El , acquis par la
molécule se répartisse sur tous les degrés de liberté 2 la fois de la
molécule et de l'ion moléculaire .Celui-ci est porté de cette.façon
- 18 -
AB + a * (AB ) + 2e
(U>
+
(AB )* > A* + B + E„
Enorgio
,
Vb)
v\S KsSN 1
1
' i . y i
I'^HK
K-: ^ S ^ , ' i
A +B +
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PACA+] | Z6no do FRANCK CONDON
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Fig? Fig »
- 21 -
ïi2i2i_2ii£2£i££î22"_ESE_22_EE2£££î22_i54iES£Ê_2Y££_£2EïSEi2E_Élî?.2^i£2
p.ositi.£ , ., '';- "; .••
+
' "(AB)*'. -^ A •-+ B + e" + E c
ïi2i3i_2iî22£iS£Ï22_*ÏS£_f2£5êEi22_Él22_i22_2ÉC.t£îf
Avant d'envisager ces processus de dissociation, rappelons
le processus direct de formation d'un ion négatif :
-
AB + è" — — ^ AB (14)
- 22 -
Sf, + -U~ 1
V SF,"w;-...:.:'
o . ^ ' .. o
Le potentiel d'ionisation qui s'y rattache est sensiblement nul
25
(0,03 eV d'àprCa VOX at coll) . Il est utilisé pour calibrer, près
de l'origifte, l'échelle des énergies 'dans 1'étude des ions négatifs.
Plus généralement, l'ion moléculaire négatif est instable et se dé-
compose .
PA (A")
1 - D(A - B) - AE(A) + E C 1 (15)
+
PA (A")
2 - PA(B ) - D(A - B) + PI(B) - AE(A) + E c 2 (16)
26
D'après BERKOWITZ , le phénomène de 1'autoionisation
devrait jouer un rôle important au voisinage du seuil d'ionisation .
27
De son cSté, PLATZMANN envisage une compétition entre
es deux processus :
AB'-t a" —-->., AB* + 2 e " (a)
28
JESSE et PLATZHANN ont montré que PI était, en général,
tria inférieure â l'unité .En comparant les valeurs expérimentales
n
de pour divers modes d'excitation (photons, collision avec parti-
cules neutres)> ils concluent qu'au voininage du seuil d'ionisation,
l'ionisation est due à des processus indirects rejoignant par là
l'opinion de BERKOWITZ -,.. L'ionisation indirecte pourrait donc jouer ,
un rSle important «an* pour cela être prépondérante . : "'
- 24
II l l _*alation_de_Knudsen
i i i
t m * dw _ / 2 kT T (1.7)
A
o dt
Profilé théorique* ot réels d'un* cellule de KMUDSEN
- 27 -
où A désigne
B l'aire de l'orifice d'effusion
o
— est la perte de masse par unité de temps
dt
m est la masse d'une molécule dans la vapeur
k est la constante de Boltzmann
T est la température absolue de la cellule .
oû
- I~ est le courant électronique maintenu constant
- L~ est la longueur effective du parcours des électrons dans la
zone de collision
- N u est la densité de particules M dans cette même zone
- f u est un facteur d'appareil exprimant la fraction de* ions produits
dans 19 source transmise au collecteur
- Y M est l'efficacité du multiplicateur d'Electrons secondaires .
_ N
H " *>"*n ( 2 1 )
La relation : - m„ T* - -• kf (22)
M M
2 2
N„ - KK. - (23)
V • i T
B A
o
avec K, - ==sç- (24)
k y 2 ir
j, - L_M ( 2 5 ) .
E SI
°M V " > .
K. est un facteur englobant toutes les.constantes indépendantes de la
nature de l'ion . On suppose entre autres que les coefficients de
transmission cellule de Knudsen - source d'ions, source d'ions -
analyseur sont indépendants de la masse de l'ion .
II l 3
i i i Discussion
l d W
P - i /znfcT
Ke A dt V m
.0 "
Ces facteurs K ont été calculés pour des orifices de différentes
formes , figure 9 : cylindrique (b) ,conique (c) , en lame.de
couteau (d) ; ce dernier se rapproche le mieux de l'orifice idéal.
- 30 -
Peq - Pcal (1 + — — )
a As
A » surface d'effusion
A » surface d'evaporation et de condensation
S •:
S i — — « 1 , Peq'« Pcal
aAs
en générait a est voisin de l'unité, ce qui conduit à prendre .-;-— <£ 1.
o Ag
Toutefois, o peut être très inférieur S l'unité si les
molécules ont une structure très différente en phase vapeur et en phase
solide .
Phénomène de «titration
32
WINTERBOTTON et coll ont montré que des molécules qui
se condensent près de l'orifice peuvent migrer le long de celui-ci
et se réévaporer à partir de la surface externe . Ce phénomène a été
observé avec l'uranium, l'aluminium, dans des creusets en graphite ou
tantale. L'utilisation, d'un creuset ou d'une cellule en matériau ré-
fractaire résoud, en général, le problème . De plus, ce défaut peut
être facilement détecté dans un spectrometre de masse .
I I . 1 . 3 . 2 . Signification des f a c t e u r s o „ et y „
i V '••• w . ; '
—_.+ )vrai - < +— -
T
)
mesuré
A|—— (26)
2 2
TABLEAU I
Discrimination m U n i du détecteur
d'ions
ift)
........
vrai
B l
+
W2 /mesuré
T nature r calcule !
4 2,04 !
Bi 2
2,02 1,732 j
B i
2 1,24
Bi 1,414 1
1,64 1,414 |
B i
2
; •
Bi,
0,93 1,15 j
- Bi 3
1,63 1,22 j
B i
2
:.l ~\ M +
• • * - ' :
• ' • ' < • • ; . • ' & ' • ' • • , ' • • • • " - . . ' , ' • ' • ' " •
ïii2 l _Çalcul_dai_«nthal£^«i_dt_r*actions
i ;
M(condensé)"Î^M<g) K - P u (28)
P «
B C 2 9 )
AB(g)^—^A(g) + B(g) X - V
P AB
Le calcul d e s e n t h a l p i e s d e r e a c t i o n peut s'effectuer.'
de d e u x façons d i f f é r e n t e s :
I I . 2 . 1 . 1 . M é t h o d e d i t e de la 2eme loi
+
ou Log K(I )'••-. log K - log C
0
A H
%.f ' • • "
r
" .-. - R log K - A (f .e.f )
p T (32)
T
où (f.e.f„) représente la variation de la fonction d'énergie libre
de la réaction i la température T
O
0
- - - Lo, K.q • Lo, *%ijW £- (36)
ET
Mo étant l e naabre d'Avogadra
^I 3 l i_Problïaa_de_la_f ragaentation
; i i
:
' . . - ' - • : . - \ • "
ïïi2i2i_§ïBïi5iii:H5-
Si une espèce est t'a très faible quantité dans la vapevr,
la précision, sur le courant ionique correspondant â celle-ci est
mauvaise. Le résultat est entaché d'une erreur d'autant plus impor-
tante que la fragmentation contribue d'une manière prépondérante à
l'intensité Ionique . -
BIBLIOGRAPHIE DE L'INTRODUCTION
E T DU CHAPITRE I
C H A P I T R E II
METHODES EXPERIMENTALES
INTRODUCTION
Choix de l'appareillage :
I. IHSTRUMENTATION
31
so
ss
x x i
i^
hublot
® © cellule de Knudsen
® source d'ionisation © ' amtnt de tungstène
© fente mobile
© chemises d'eau
® grille de polarisation ® cardan
© volet .nobile © soufflet métallique
©I d i a p h r a g m e s © trou de pyrométrie
© c reuset en BeO
écrans thermiques
® © thermocouples
® four
Fig 10
faisceau ionique
l e n t i l l e s de f o c a l i s a t i o n Li,L?
faisceau moléculaire
plaques extrac trices Zi.Zs
fente mobile Si
introduction de gaz
chambre d ionisation
é l e c t r o d e s ri ce r a n
elecirode retardatrice
électrode de c a t h o d e
faisceau électronique
Fig 11
Fig 12
• a
1_ Filament
2» Electrode extract rice
3 . Electrode retardatrice
4_ Chambra d'Ionisation
5_ Electrodes d'écran
6 . Piégé à alaçtrons
t 3
7_ Extractrices
C I t . Focalisation
—o
10 9 . Fanta d'entrée
10-Déviation
V (volts)
r
Fig 13
H.T
bombardement [a]: thermocouple P t / l t % R h - P t
électronique
l[bj: thermocouple W / 5% Re-W/2t%R»
J_l
transformateur puissance
220 V ~ , traversées verre-métal
de
abaisseur sortie P
erreur
amplifiée
potentiomètre
A.O.I.P.
préamplificateur
correction
soudure
erreur froide
lament thermique du four (i) ,. l'ensemble eat rafroldl par una circu-
lation d'aau «ttriaurp (1) .Un écran d'eau iaole la four (1) da
l'enceinte de laSource d'ionisation, assurant ainsi la stabilité an -
température da cette derni*t>3 , condition essentielle pour son bon
fonctionnement .
I 4 l,._Source_du_»vjrEÎ_j2ï
i i i
plan technique pour, adapter cette source,à nos meaures , puis nous an
rappellerons le schéma de principe pour discuter des nouvelles condi-
tions expérimentales apportées .
'I
Les directions respectives d«»s faisceaux moléculaire, élec-
tronique et ionique sont indiqués sur la îig'ar» 11 . L'extraction des
ions dans une direction perpendiculaire au faisceau moléculaire per-
met d'éviter la contamination des électrodes piar celui-ci , bien que
ce dispositif présente 1'Inconvénient d'une lSgêre perte probable de
50
. \
1.4.2. Source classique du tvpe HIER iV
a _ . „ j . v
«1 •i
'2
• «3
IA-
tompt
Fig.-it
i
c
3
"E
e
-c
o
o
i v*i/ i 1
•.2 M M 1,«
DépUKMIMHt d« Il fONto(MM)
I
- 53 -
figure 11, l'analyse des ions positifs ou celle des ions négatifs
est rendue possible .
:
Ua étuvage de 35 0*C de l'ensemble de l'appareil est effectué
âpres chaque nouvelle introduction de produit dans,: la cellule .
II.1..Cellule de Knudsen
II l l _Mesure_de_la_tem2érature
i i i
S U H) m - â(A T)
AH T
Far exemple, dans une expérience s'étendant sur un domaine de 150°
avec une température moyenne de 1200°K, une erreur de 52 dans la dé-
termination de AH peut être introduite «oit, par un gradient de tem-
pérature constant de 30'C sur tout le domaine, soit en commettant ,
par exemple, une erreur de 7°5 seulement ovr la dernière température
mesurée, en supposant que la première température est mesurée exac-
tement .
298
1° ;
AH Au(c)
*29« „ 88,7 -
i a 1 Kcal.mole
Ces valeurs sont en excellent accord avec celles de la lit-
20 + -
térature et notamment avec celles de PANISH (67.70 - 0.5 Kcal.mole
pour Ag) .
Ainsi le dispositif expérimental choisi permet la détermina-
tion de grandeurs thermodynamiques fondamentales 1 2 Kcal.mole près
Peur des gai, ces variation» sont linéaires ; par contra, dams
la cas d'une vapeur aétalliqua an jat moléculaire, on conatata une di-
minution lapartante de la sensibilité et un défaut de linéarité paur
dea valeure du courant trappe nettement Inférieures à 1 |A-Ce dSfaut
seabla s'accentuer pour des m*êf»^t apparentas croisaantaa .
- Phénomènes_lndé£endant£_du_te«£s
D'autres facteurs indépendants du teaps, telle que la dis-
persion en énergie du faisceau d'électrons, affectent considérable-
ment la résolution des courbes d'efficacité d'ionisation et ne peu-
vent être éliminés par les techniques précédentes .
25
MORRISON étudie l'influence de cette dispersion en énergie
du faisceau et en déduit la limite de résolution pour ces courbes .
+
commises porteront sur les ordonnées y » AI , erreurs principale-
ment dues, comme nous l'avons vu, au rapport signal/bruit dé l'ap-
pareil et à la dispersion en énergie du faisceau,. „
o ' . • • . ' ' - ' '
H " N
n
-g- Z. * - L y n u
n«0 n-0
Hous allons maintenant préciser avec quelle incertitude
A (x.) on peut espérer déterminer x. sachant que l'on commet sur
chaque y une erreur constante A y
On obtient , tout calcul fait :
1 2 n
3M D "° ' -;,y
n B
£ . *"
n^O n " Zj»
n=0
»-#-*
A (x.) est en général compris entre 0.02 et 0.07 eV
.ïïîi^iIi_è2E£2ïiïS£i2S_ÉÎÎ_£SHEÊ!ï_
Comme nous venons de l'indiquer, pris du seuil d'ionisation
las courbes sont assimilées i des segments de droite et permettant,
par approximation par aolndra carrCs de déterminer la praaiar poten-
tiel d'ionisation . Les valeurs des potentiels d'ionisation et d'ap-
pa.Ition «ont, dans chaque ca«, le moyenne arithmétique d'au aoins
sept mesures consécutives dans des Conditions opératoires Identiques.
Jn+m - Jn-
l dE /.
E V . A™S /E En+m - En-
n n
n+2
où J
n 2I«*>.
^ .
k- n-2
'E.
K
Nous avons vérifié que cet étalonnage reste valable non seu-
lement vers le seuil des courbes mais dans tout le domaine d'énergie
habituellement exploré !i de 6 3 20 «V
Cependant, comme 11 est difficile dans la plupart des cas
d'introduire simultanément l'étalon (Ag) et l'échantillon a étudier
dans la cellule de Knudsen (soit parce que ceux-ci possèdent des
tensions de vapeur très différentes dans le même domaine de tempéra-
ture, soit pour éviter plus généralement la formation de composés
dans la cellule de Knudsen ) , nous avons maintenu l'oxyde de carbone
comme étalon secondaire pour un contrôle rapide du bon fonctionnement
de l'appareil .
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE II
"f)
f
. ..;"•;; C JI'A r->l'T V » ;.•. 'Ill •
I. RESULTATS EXPERIMENTAUX
: r
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.4 Cu , ,. Au,
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Ag
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Au
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Ag X : WHITE et col.
• : ACKERMAN et coi.
D : Ce travail
-26
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-14
J». «
Fig.22
Courant ioniqu«( unités aibitraira»)
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Courant ioniqua ( unités arbitrsirM)
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Fig. 25 Au+
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M MMiiiatoi d'eHsctrsfu ( d ^ r è * WORST)
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TAIISAU IV
- 85 -
I l 3 _Grou2e_IIB_;_Zinc_-_CadmiuB|^-_Merçure
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Cu +
Ag +
Au Sh +
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Zn +
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H g
+
7,71+0,05 7,51 + 0 , 0 5 9^21 + 0,05 7,28 t 0,07 5,85 ± 0 , 0 7 9,57 ± 0 , 0 7 9,C7 + 0,07 10,47 + 0,05
8,07 + 0 , 0 7 8,21 + 0,07 9,44 + 0,07 7,64+0,07 6,35 + 0 , 0 7 10,12 + 0,07 9,57 + 0,07 11,07 + 0,07
(0,36) (0,70) (0,23) (0,36) (0,50) (0,55) (0,50) (0,60)
8,61+0,07 9,18 + 0,07 9,68 + 0,07 9,13 + 0,07 7,50 + 0,07 11,12 + 0,07 11,97 + 0,07 11,62 + 0,07
(0,90) (1,57) (0,47) (1,85) (1,65) (1,55) (2.90) (1,15)
12,02 + 0,07
(1,55)
9,70+0,07 9,82 + 0,07 10,56 ± 0 , 0 7 10,38 + 0,07 8,60 + 0,07 11,37 + 0,07 12,17 + 0,07 13,07 + 0,07
(1,99) (2,31) (1,35) (3,10) (2,75) (1,80) (3.10) (2,60)
10,20 + 0,07 11,32 + 0,07 10,97+0,07 9,65+0,07 11,92 + 0,07 12,77 + 0,07 14,17 + 0,07
(2,49) (3,81) ri, 29) (3,80) (2,35) (3,70) (3,70)
TABLEAU m
Valeurs
Ion* Ce Travail Spectroacopiquea Autres Valeurs
(ref 8)
A g
+
V +
7,35 + 0,07
7,37 + 0,10
<
+
Au 9,21 + 0,05 9,223
V
Sn +
.
9.07 + 0,10
V +
7,13 + 0,10
5,8 + 0,3 (ref 10)
ln 5,85 + 0,07 5,785
5,8 + 0,5 (ref 11)
+
Zn 9,57 + 0,07 9,391
8 , 9 3 + 0 , 0 5 rréf 12)
Cd +
9,07 + 0,07 8, 991
9,0 + 0 , 2 (ref 13)
+
Hg 10,47 + 0,05 10,43
-89 -
:
• Au + Au. *.Au _ •- . •:..' (.2)
II 3_.Ij_6rouje_IB "
i
• . 4 f
Argent ;
Cuivro ; ,
Or ;
'i
Etain :
Le potentiel critique observé 2 0,36 eV au dessus du seuil
pourrait être attribué'à la formation de l'ion dams l'état excité
2 l t u
'a/2' * * * 0,327 eV au-dessus dl'i niveau fondamental de l'ioa {
Cependant, compte tenu de la structure de le courbe, il pourrait aussi
être attribué 2 des processus d'autoionisetion.
Sr. +a~
2 ^. Sn +Sn+2e~
Indium :
II 3 3 _Grou£e_IIB_-_Zinc_-_Çadmium_-_Mercure
i i i
Zinc :
tion vers cet état puis une interaction avec le continuum 4è«*?d(.D,)
'.-':" 28
avec autoionisation . MARR a montré , par contre, que le couplage
2 3
L - S demeurerait toujours valable pour l'état p ( P.) .
2 3
La probabilité d'une transition de l'état p ( P ) vers
i i . 1
•'...; -• .j.....T= •=?-••"-• • î °
p S avec interaction avec le continuum 4s«0s( S ) serait très
- O .•-,: O
faible, ce quiexpliquerait l'absence d'autoionisation du niveau
- 100 -
CadàVium :
9 2
ration 4 d 5 s 5 p . La courbe de photoionisation de BERK0WITZ et
3 3
LIPSHITZ * montra que 'Le pic relatif a l'état P . est 3 a 4 fois
plus intense que celui relatif à P.;... . Cependant, samble-t-il par
manqua de resolution, ces auteurs n'ont pu séparer les états P. et
V -.-
Par contre, MAJIR et AUSTIN 35 en spectroscopic d'absorption
observent 3 raies tris intenses attributes I d e s transitions vers
ces 3 états , La raie correspondant 2 l'état P.- est encore nettement
, • ' " "••-. . -.. ••'• '" i - •*• . .
Mercure
a environ 11,98 eV et: a montré que des transitions vers cet état
donnent, en absorption, des raies diffuses mais, cependant, dans
:
une moindre proportion que pour le zinc et le cadmium .
CIAPITKE IV
mm r • » • m»t • — * - » • «Br* —
tien da» il(aeate du greupe VA' * ' , da leur» coapoaia avac laa ilCaente
3
daa greupa» III***.*• ,?a. 'irtÏTIÀV a aantri qua laa vapeur» «taiant
c
'i :
'{• . •
. ..-• } ",'
I. RESULTATS EXPERIMENTAUX
IVl l _S£eçtres_de_mas8e_de
i i l'antimoine
l'ion tétratomique .
ïiii2i_EE£5ilE2£..£i2£i2££i222_£2££Ê_££2_É5ïïï-Êi£522lf _i,_2i_£Ë_:;!>
Lis spectres de masse pour ces deux éléments sont très diffé-
rents :
- pour l'antimoine, on note une évolution du spectre très im-
portante avec la température, et des intensités ioniques du même ordre
de grandeur pour tous les ions .
- pour le bismuth, par contre, le spectre évolue peu et d'une
façon continue avec la température. Les intensités des ions Bi, et
Bi, restent toujours très inférieures à celles de Bi et Bi,
i-1
- 110 -
EN ATMOSPHERE
- 9 9
738 117 56 ',, 8,5.10 9.9.10"
9
788 555 276 2 5 . 6.2U0 - 8
7.9.10" 8
5.7.Ï0- 1 0
1,4.10~
7 7 9 9
845 2250 1100 ?"• 18,5 3/8.10" 4,6.10~ 3.8.10" 7,8.Ï0"
8
938 24300 11100 103 169 6.0.10 - 6
6.3.10" 6
5.8.10" 9,6.10" 8
+
31, + e " — B i r + Bi + 2e~
I 3 l Evalua,tion_des_intensités_ioni2ues_vraies
i i i
pour l a f o r m a t i o n de B i e t Bi 2
B i + e" » Bi* + 2e" ( o ) (1)
Le rapport (
°f )„ est déterminé en construisant point par
E
I t + °2
point la courbe (——-) en fonction de l'énergie relative (E - A) . On
V
obtient , à 70 eV, pour les processus (2) et (3)
°f
•= 1,23 - 0,2
+
Bl ;+ •'^—>• B i
3 3 + 2«~ ( o)3 (4)
+
Bl 4 + •"—->-Bi 3 + Bi + 2e" ( £ l ) (5)
ïi2ili_Ï2£hSiEiSlt.âî_ÏSE2liSi£i2S_£S_iî_éiïS2£iî£i22
Laa raactiont 1 l'équilibre caractériiant la vaporisation du
bltauth caadensC aant t
Bi (c)S=+ ii'( ) g (1) K
l
23t(c)*=?Bl (t)?
(2) K
2
3l'i.(c>*=» Bi (g) 3 (3) K
3
4Bi(c)^=> Bl (g)
4 <4>
(4) K
4
Lai conatantea d'équilibra relatives aux réaction» (l) 1 (4)
aont raspectiveaent Cgales aux pression* partielles P. , P, , P. at P..
K -
5 __ Kfi %i TY~'
• 1
Domaine Température
Réactions de moyenne AH* T AH- 0
4Bi(c)_ Bi (g)
> 4 820 - 1000 900 42,0 58,8
B i (g) _+ 2 Bi (g)
2 715 - 1000 835 43,2 42,2
B i (g) _ + 2 B ^ (g)
4 820 - 1000 900 45,. 46,4
2 Big ( g ) _ 3 B i (g)
2 805 - 1020 910 38,0 36,5
- 117 -
it< extraites des table* de STULL et SÏMKE . Pour Bi,(g) nous avona
3 •• *
utilise les résultats da KOHL ; pour Bi,(g) noua avons calculi cette
fonction en utilisant les résultats de la mécanique statistique, faisant
appel aux fonctions de partition da la molecule Bi» (11 exista peu da
données spectroscopiquos disponibles dans la littérature pour la cal-
cul da cas fonctions ) .
Nous avons suppose que l'état fondamental da Bi, était un état
2*w 16
TTpar analogie avec N, et nous avons admis une structure linéaire sy-
" '"' 17
métrique (HKRZBERC ) par analogie avec les autres molécules du groupe
V . La distance interatomique de 2,88 A a été estimée 2 partir de
caillé da Bi, (2,66 A ) en la comparant a celle de N, (1,09 A ) et
» 4',18, ) •
3 :' ' ""
Lea frequences de vibrations ont été prises égales 2 î
v « 210 ; v • 130 ( doublement dégénérée) j \> , « 120
en accord avec ROVNER' qui estime ces fréquences 2 partir d'un modtle
de force de valence .
,0, .'• „0
a
. •:•;,'?:•
» • oqo
.. (—è_——_éZ£ ) calculées 2 l'aide de cet données .
• -., • T
AH R T L K
° 2 9 8 * " ' - °8 p " TA(ÏEF ') T
TABLEAU VU
..'-.'&;. go ; o
H
G H
.0. T o
T"K
' T
I '•*»-:'
298,15 68,34 3705
— • ,.;,-„. .ri
T°K Btfc^Bifg) 2 Bi(c)-»Bi (g)2 3 Bl(c)-»Bi (g) 3 4 Bi(c)-»Bi (g) •] Bi (g)-»2 Bi(g)
4 2
B i <f)-*2 Bi (g)
4 2 3 Bi (g)-*4 Bi (g!
4 3
738
1 '•i.' *ç/o "".,?--.
:— . / ' "-h :
Moyenne 48,8 + 0,2 52,9 f 0 , 4 61,3 + 0,7 58, 9 + 1 44,8+ 0.4 47,25 + 0 , 4 6 7 , 8 + 1,2
*=====«== E l l S I S X X t l l S , . . » » . , * . , . „ . ==-=.========== . = : i ' i : s c s x i s x = = ! ;= = = = = S X = • » • « * » i s z i s s x i s x S a x i s K & t a x i x x i s s s s S Î Î S S Ï
1
température ainsi qua les moyenne* sont|récapitulées dabs la tableau
VIII «t comparées 1 celles obtenues parais 2In» loi .
1.4.1. Antimoine
— - — — — — r - — - S
L'évolution de la phase vapeur ayac la température n'étant
pas toujours réversible, toutes les ntiuiti ont été faites â tempéra-
ture croissante de 700»K » 1370'K . Une sélrie -de courbe» d'afficacltë
d'ionisation expérimentales relatives 3 chacun des ions Sb , Sb. ,
+ + •• • - • ' ' ; ' • ,:
'' •• H ' • < • . *
de nos résultats.. .
25 30eV
Fig. 36
1 r—y i—r T _ n r
Hg.l7 • »
Sb +
• »
• •
o
1 •>' ' 'm
• * *
127i°K
117«"K * 7H°K
1«7t°K
#7f-K
«J It lt.5 11 11JS •V
—- »»(!iHqiw»w*'qi^ïrç™»s»yW^^
;
r^z^riK^\'!Ji^m^Ki^"t!f^m^^'.-r^^
T r
Fig. 31
J
I.-'
I ••• •*• \
• « • . •
1«t»K,;ft I..-'
«»*K
»M«K
IWK
•7TK
WfK
-n«.»-
*•»
-
Sh,
I-
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jf
b
WK"" •7TK' • MrK
I ••
I-
1.
+
Sl»
A-'
':*?.
T~1 1 "F
' ^ M 2 à W«V
1f<
>C5*> )
A
-1M
7M
Ffcj,44
- 131 -
1.4,2. Bismuth
TABLEAU IX
+
Bi
" 2 + 3
: ; < • •'
1 7,30 t 0,05 7,15 - 0,08 7,10 î 0,05 7,13 * 0 , 1 7
1 1,20 - 0 , 1 0 7,52 i 0,08 9,05 i ,0,15. .-
: »,*o - 0,10 7,98 - 0,05 '' "
! 11,00 - 0 , 2 8,65 - 0,08
J , . s. - . . ' ' • • • !
! "" • •• —
,;'•• ' . ' !
TABLEAU X
i
Valeurs
700°K 800"K, 870°K 970°K 1070°K 1170°K 1270°K 1370°K
moyennes
! ; 1
i i
S b + 10,75 10,15
2
11,50 11,50 11,50 + 0,06
12,90 12,90 12,95 12,92 + 0,06
14,40 14,42 14,38 14,40 + 0,06
I 5 l _ftaggels
i i i
pourvu que la réaction (1) ait lieu sans libération d'énergie cinétique
et que l'énergie initiale de M. soit partagée entre lea fragments en
raison de leur masse respective .
Le plus souvent, on admet que la décomposition se fait dans
une région sans champ, c'est à dire dans une région où V - V., on a
alors i . . 2
m-«
m* - - § — (3)
- 134 -
19 10
SI la réaction (1) libère une énergie cinétique E, B E Y K O N '
a montré que la masse apparente est :
* »2 + 4)
(1 Î.2./S1 ~ > <
*1
où v - • l - "ï
"2
e - charge d'électron
Le pic mCtastable a alors, en général, une largeur d (mesurée
en unités de masse) telle que :
2 j
I 5 2 _Réaultats_exoérlmentaux_
i i i
TABLEAU XI
j sb t *.Sb +
+ Sb 274,1 !
3
!
j Sb +
».Sb * + S b 120,5 !
4 2 2
!
1
— !
+
60,5 1
j sb, — » - S b + Sb 1
i
!. '
Sb, Sb + Sb,
+ +
Sb _ 3 >.Sb + Sb 2
Sb, ,Sb 2 + Sb
: TABLEAU XII- ,
1
I ions massa apparente abondance relative X
I
484 10,74
!
! 486 32,08
I Sb, +
438 35,93
490 17,89
492 3,34
271,1 8,02
272 2 ; 10,73
273,0 17,95
274,1 24,04
274,8 13,41
276,0 17,95
276,7 3,33
277,8 4,47
I^6^1^_Etalonna|a_de_l^éçhella £es_éner|ies
+
PA< X > - PA(Y~)
est an tree bon accord avec celle da HAG ST RUM , ce qui confine la
fonctionnement correct de notre source . L'écart PA.-PAj mesuré est
11,35 * 0,1 an accord avec les résultats précédents de HÀGSMUK ;
11,50 - 0,2 «V . La correction t apporter à notre' échelle des énergies
1
serait de 1,85 aV . ' ' " "V "U-
Sb,
•\nl\\\\ 1J7»*K
I l l ! I
ytjê'K
1*7f»K
• «¥
X^T^-OV; :*Af.—.-.•>-_.-.
- 139
TABLEAU XIII
I
PA an aV Procaasua
! ion T*K
(naa c o r r i g * )
f.
v
i
sv° • 0,60 Sb^ + »"—*Sb~+ S b , •.' E, (1) 1
1
! 970 0*40
J Sa," 1170 0,30 sb 4
-
+ a — » S k ~ + Sb + E
3 4 W 1
J
1
! 1270 o.* 5 :
! 0 ." • • •
Noua avana ralavC avac aolo iaa courbas lutqu'â das îttargia»
•upirlaurài i 20 «V paur racbarchar la pr£aaaca tvaotuell» da faiblai
pica da captura au d'accrolsaaamnt du courant ionio.ua fui càraj:ta'ri~
sarait la faraiattan d 'una patra d'ioaa . U n a réaction, du typ* ;
II. DISCUSSION
POTENTIELS D'IONISATION EN eV
VALEURS DE LA LITTERATURE
PROCESSUS CE TRAVAIL ref26 ref 6 ref 24 ref 4 ref 11
Sb. + e - ^ » S b . + 2e+
7 , 7 0 + 0,06 7,7 ± 0,3 7,97 + 0,2 9,1 ± 0,3 8,3
4 4
+
Bi, e _ » . B i . + 2e 7,13 + 0,17 7,6 + 0,5
4 4
Bi + e _ » B i + 2e 7,10 + 0,08 7,7 + 0,5
1 01
H
^ f. 298 ( S b
4 )
" 4 9
l** /* *
ÔH f i 2 9 8 (Sb ) 2 - 5 6 , 4 Kcalfmole
s
Û»H f> 2 9 8 ( t) " 62,7 Kcai/mole
+
Sb 4 + e " — * - S b + S b + 2e" 2 2 (1) A H ^ - PA(Sb *) 2
+
POTENTIELS D'APPARITION DES IONS Sb EN eV
n
Valeurs de la
POTENTIELS D'APPARITION
littérature
PROCESSUS
Mesurés Calculés réf.
S l I S X X I f S I S X X : :SXX*3X:SX«X3
10,59 + 0,46 24
Sb, + e-—*.Sb 0 + Sb + 2e- PI (SbJ + D j ( S b - Sb)
< g 10,40 + 0,1 10,8+0,3 6
10,4 11
4- 3
2 4
S b + «-L_^.Sb
4 2 + S b + 2er-
2 pi(Sb )+D (a -sb )
2 o 2 2
1 1 , 5 0 + 0,06 11,38 I «.«t»-"
I 11,40+0,3 6
Sb + tK—t-Sb*
4 + 2 Sb + 2e- PI(Sb )+D (Sb -Sb )+D (Sb )
2 o 2 2 o 2
1 4 , 4 0 + 0,06 14,37 1 1 4 , 5 9 + 0,2 24
+
Sb .+ e"=_-*Sb„ + Sb + 2 e -
3 PI (SbJ + D (Sb - Sb) o 2 11,50 H
+
Sb. + e-—*Sb + Sb. + 2er PI (Sb) + D (Sb - Sb) 3
11,54
4 3 14,42 + 0,0b H4
+
S b + e - l _ » S b + Sb + Sb + 2i
4 2 PI (Sb) + D (Sb„ - Sb») + D„ (SbJ
n 1 4 , 4 5 + 0,08 14,42
0 £ £ O £ 15+0,5 6
+
Sb + e-—^Sb + 3 Sb + 2e~
4 PI (Sb) + D„ (Sb_ - Sb,) + 2 D (SbJ 1 7 , 6 2 + 0,06 17,40
O £ £ O £
+
Sbg + e 1 _ , S b + Sb + 2e~ 2 PI (Sb) + D (Sb, - Sb)
n
11,56
11.2.1.1. Sb^*_
L'ion Sbt pourrait être formé dans des états excités. Outre les deux
premiers potentiels critiques.dont il a déjà été question, deux autres
potentiels à 8,14 eV et 8,74 eV qui évoluent peu avec la température
confirment le caractère "d*ion moléculaire de Sb, " . L'allure des
courbes au-delà de 9,37 eV peut Stre attribuée : S des phénomènes d'au-
toionisation visibles sur la courbe i basse température .
11.2.1.2. Sb,* -
(1) '
+
8b 4 + e" a- S b 2 + 2Sb + 2e" (2)
v
II.2.1.3. Sb* V
+
Sb^ + e~—«. Sb + Sb + Sb + 2e" 2 (3)
Ce processus semble être prépondérant bien que plus complexe que celui
relatif à une fragmentation de Sb, en Sb et Sb, suivant le schéma :
+
Sb 4 + e"—à» Sb + Sb~ + 2*~ 3 (4)
- 147 -
- PlCSb) : 8,68 éV
-Energie de la liaiaon 5b - Sb* : 3,16 aV
- Energie de la liaison Sb - Sb s 3,07 eV
On obtient alore : PA(Sb*) » 14,91 eV - 0,2 eV , valeur an
accord avec le potentiel mature 15,1 eV S partir de 870*K .
L'écart antra let deux valeurs (14^45 eV et 14,91 eV) pour-
rait t'expliquer par l'énergie da rearrangement interne importante
pour une telle réaction a plus haute température .
Z 3
étant situé 2 1,58 aV au-dassus da l'état fondamental da 1'ion Sp P .
L'évolution das courbas avec la température permet d'attrlbuar
la pptantial critiqua de 16,33 aV 2 l'apparition da Sb par dissociation
complexe de Sb. . En effet, ca potential bien que ne pouvant ttre assi-
1
gne 2 una riaction de dissociation simple 2 partir de ces àolCcules suit
l'Évolution des autre» potentiels critiques attribues 2 une dissociation
2 partir de ces aêaes molécules .
+
II.2.1.» : S b ?
1 1
La* valeurs da la littérature , «oient :(10,40 a V ) ,
2 6
(10,59 a V ) * et (10,81 e V ) .correspondant à 1»apparition da l'ion
Sb, «ulvaat le schéaa (7) auquel noua avons ig^leaent attribut la po-
tantial d'apparition 10,40 aVralayC aur lat courbes d'efficacité d'io-
niaation , figura* 38 at 41 . Au-das*ua da catta valaur, troit poten-
tiel* critiques apparaissent respectlveaent 2 11,14 aV , 12,11 aV et
13,15 aV . lia évoluent avac la teapérature da façon analogua au précé-
dant at «eablent ciorraapondra â da* état* axciti* da l'ion Sb, .
Sb * 4 a. Sb *+ Sb +a~
3 (9)
r
| A « ( i » ) • P.À(«b ) - pi(tb ) - A H
3 3 3 t 2 9 8 (sb) +AH £ 2 9 8 <sb > 4
+
| û « ( 8 b ) - fA(5b *y * A »
3 3 f 2 9 , < S b ) - AHf(Sb>
4
an -praaaat
PI C » ) 3 - 7,50•.* 0,10 aV
• il ' • , ' • • . • •
nous obtenons i
at» par dissociation das aolftcule» Sb. suivant las procerus (1) ,
(3) at (4) tablaau XIII.
A partir da 1170*E , da touveaux ion» Sb~ apparaissart sui-
vant la schfaa :
Sb _ + a" »-Sb" + Sb
aa accord avac l'origine des ions Si, et Sb t partir de cette a Sac
- 151 -
quelle que soit la température, las molécules Sb, sont toujours en fal-
fcie concentratloa dans le vapeur .
+
•••.':.• 3i + e~
4 *Bi 3 + Bi + 2e~
+
Bi 2 + e~——*.Bi + Bi + 2e~
±
Le potentiel d'apparition 9,40 0,1 est attribué au processus
de dissociation de Bi, suivant le schéma :
+
Bl, + e~ *-Bl + Bi + 2e"
II 3 l _Antimoine
i i i
Nous avons représenté sur le tableau XVI les valeurs des éner-
gies de dissociation correspondant aux différentes possibilités de frag-
mentation des iiolécules et des ions, et comparé nos résultats avec ceux
de la littérature .
Les énergies :
D (Sb, - Sb) et D (Sb,—>3Sb)
ont été calculées à l'aide de deux cycles de réactions conduisant aux
équations :
D (Sb
Q 2 - Sb) - D (St -Sb ) + D (Sb - Sb)- D (Sb " Sb)
o 2 2 0 Q 3
Do (Sb,—*3Sb)
J - D o (Sb,
2 - Sb) + Do (Sb - Sb)
a > n-r r »
+
et X + e~ >X + 2e" P.I(X )
n ^ n n'
TABLEAU XVI
+
ENERGIES DE DISSOCIATION DES MOLECULES X ET DES IONS X EN * V ;
ANTIMOINE BISMUTH
O
D ce travail reî 21 ref 27 ref 6 ref 4 ref 5 ce travail ref 9 ref 33 ref 12
o
X X 2 , 8 8 + 0.23. . 2 , 2 2 + 0,10
3 "
X X 2,86 + 0,12 2,81 + 0,18 2î9Ô+ 0,1 2,68 2,74 2 , 0 6 + 0,05 2,02
2 " 2
+
x 3 -x 2.70 + 0 , 1 6 2,62 + 0 , 4 6 2 , 1 5 + 0,3
+ 3,80 + 0,12
X X
2,08+ 0,3
2 " 2
X H»X +3X
4
+
9,92 + 0,12 6,1 • t 3 , 3
+
x -x 2 4,2 + 0,4 1,83 + 0 , 4
+
X t#-X + 2X 7.3 + 0,4
3 3,93 + 0 , 4
+
x -x 3,16 + 0,12 3,09 + 0,24 2,09 + 0,2
- 155 -
on obtlant
*n. *• n - r r
D X D ( X + (X
< n-r " V " n - r -"'V " " < V " «-r>
+
Sb + e"_-*. Sb + Sb + 2e"
4 3
2 s b
2
'i ' •
2.M
7.70
Sb, -*•" s b
4
Sb, 7.5»
Sb*
3.11 4.22
M4
5b. Sb|
+
Sb _^. S b
-Flg.4«-
J D ( X , - X ) «• 0
D ( X - X 2 ) ••
2
a
( D (4X f '
s
D (X -X)•'•'•
2
» } D ( SX > t
X { D (X - X) =
2
As Sb
numéro atomifti»
-Fig. S I -
L.
- 159 -
0
D , fateaiaation)/ n-1
: o. ,v . *
n étant le noabr» d'atomes dans la molécule .
- 160 -
TABLEAU XVII
J S b
2 3,12 - 0,12 3,12.* 0,12
]j B>v-
l 3
S, 94 - 0,, 10
3,7 t 0,2
1,98 ± 0,10
1,85 - 0,2.
+
X 4 * a"—• X 3 + X + 2a~
BIBLIOGRAPHIE DU CHAPITRE IV
CONCLUSION
METHODE
+
*i'€- [*i. *„] ==£" t - t(xi) éf-i. 0 I;
i » 1, 2, .. .m
P(x) - P l .T (t)
0 + p 2 . T ( t ) + ... + p .' TJJ..! (t)
1 n
T (t) - 1
0
I (t) - t
x