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THESE
Présentée pour l’obtention du diplôme de DOCTORAT D’ETAT en Génie Civil
Option : Géotechnique
N° d’ordre : ……………………..
Série : …………………………...
Par
Faouzi MERIBOUT
i
Remerciements
Les travaux de recherche présentés dans ce mémoire ont été réalisés au sein de
l’équipe Géotechnique du laboratoire de mécanique des sols et des structures.
ii
/ ﻣﺨﺘﺼﺮ
ﻳﻘﺪﻡ ﻫﺪﺍ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﻧﺘﺎﺋﺞ ﺩﺭﺍﺳـﺔ ﺗﺠﺮﻳﺒﻴﺔ ﺣﻮﻝ ﺗﻐﻴﻴﺮ ﺍﻻﻧﺘﻘﺎﻻﺕ ﻭ ﺍﻟﻘﻮﻯ ﺍﻟﺸﺎﻗﻮﻟﻴﺔ ﺍﻟﺪﻳﻨﺎﻣﻴﻜﻴﺔ ﻋﻨﺪ
ﺇﻥ ﻣﺠﺴﻢ ﺍﻷﺳﺎﺱ ﺍﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻞ ﻟﻪ ﺷﻜﻞ ﻣﺴﺘﻄﻴﻞ ﺃﻭ.ﺍﻟﻤﺴﺎﺣﺔ ﺍﻟﻔﺎﺻﻠﺔ ﻣﺎ ﺑﻴﻦ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ ﻭ ﺍﻷﺳﺎﺱ ﺑﺪﻻﻟﺔ ﺍﻟﺰﻣﻦ
ﺃﻧﺠﺰﺕ, ﻣﻦ ﺃﺟﻞ ﺗﺸﺨﻴﺺ ﺛﺄﺗﻴﺮ ﻁﺒﻴﻌﺔ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ. ﺍﻟﻘﻮﻯ ﺍﻟﻤﺆﺛﺮﺓ ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺠﻤﻠﺔ ﻧﺎﺗﺠﺔ ﻋﻦ ﺍﻵﻟﺔ ﺍﻟﺘﺠﺮﻳﺒﻴﺔ.ﺩﺍﺋﺮﺓ
ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﺘﺠﺮﻳﺒﻴﺔ ﺑﻴﻨﺖ.( ﺍﻟﻄﻴﻦ )ﺗﺮﺑﺔ ﻣﺘﻤﺎﺳﻜﺔ( ﻭ ﺍﻟﺮﻣﻞ)ﺗﺮﺑﺔ ﺣﺒﻴﺒﻴﺔ/ ﺗﺠﺎﺭﺏ ﻋﻠﻰ ﻧﻮﻋﻴﻦ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ
ﻋﻜﺲ, ﺍﻟﻄﻴﻦ ﻳﺤﺪﺙ ﺑﻬﺎ ﺗﺸﻮﻫﺎﺕ ﻣﺤﻠﻴﺔ ﻣﺤﻮﺭﻳﺔ ﻫﺎﻣﺔ.ﺍﺧﺘﻼﻓﺎﺕ ﻭﺍﺿﺤﺔ ﻓﻲ ﺗﺠﺎﻭﺏ ﻛﻞ ﻧﻮﻉ ﻣﻦ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ
ﺍﻟﺮﻣﻞ ﺍﻟﺬﻱ ﺗﻜﻮﻥ ﺍﻟﺘﺸﻮﻫﺎﺕ ﺑﻪ ﺃﻗﻞ ﺩﺭﺟﺔ ﻋﻨﻬﺎ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻮﺭ ﻣﻊ ﻅﻬﻮﺭ ﺗﺸﻮﻫﺎﺕ ﻓﻲ ﺍﻟﻤﺤﻴﻂ ﻳﻨﺘﺞ ﻋﻨﻬﺎ
.ﺗﺸﻮﻩ ﺣﺠﻤﻲ ﻣﻌﺘﺒﺮ
RESUME
Ces travaux de recherches présentent les résultats d’une étude experimentale sur la
variation temporelle des déplacements et forces verticales dynamiques mésurés à l’interface
sol-fondation. Le prototype de semelle utilisé a une forme rectangulaire ou circulaire. Les
sollicitations cycliques appliquées sur l’échantillon sont générées par la machine d’essai. Afin
de caractériser l’influence de la nature du sol, une serie de tests a été élaborée sur deux types
d’échantillon de sols : argile (sol cohérent) et le sable (sol pulvérulent). Les résultats
experimentaux ont montrés que le comportement de chaque sol est different. L’argile présente
des déformations locales axiales importantes, alorsque le sable a des déformations moins
importantes à l’axe, et qui sont significatives dans le voisinage entrainant une déformation
volumique plus substantielle.
ABSTRACT
This research presents the experimental results of dynamic displacements and forces of
soil measured at the soil-foundation interface, including the effects of time-varying
processes. The foundation prototype used in the tests is of a square and circular shape. The
cyclic forces applied on the foundation prototype are generated directly by the testing
machine. In order to analyse the influence of the soil nature, the tests have been carried out
on two types of sample soils: clayey soils (cohesive) and sandy soils (non cohesive). Obtained
results showed that the two types of soil present a different dynamic behaviour. In fact, it was
observed that cohesive soils exhibit more significant displacement and develop permanent
dynamic settlement. However granular soils experience more important lateral deformations
with a substantial modification in volume.
iii
Liste des symboles
ρ : Masse volumique
E : le module de défor mat io n d’Young
E d y n : le module de défor mat ion d’Young dynamique
E ma x : Et, Es : le module de défor mat io n d’Young maximal
G : le module de défor mat io n par glissement
G d y n : le module de défor mat io n par glissement dyna mique
n : le coefficient de Po isson
ζ : Facteur d’amortissement
d : Diamètre d’une semelle circulaire
e : Indice des vides
hr : La profondeur relative du substratum
VS : La vitesse des ondes de cisaillement
f : La fréquence de chargement
C : Amortissement géométrique
η coeffic ient de pert e
m : Masse de la semelle
L : Longueur de la semelle
B : Largeur de la semelle
e : épaisseur de la semelle
e : déformation axiale
s : contrainte axiale
ω : vit esse angulaire.
p(t) : force vert ical.
U : déplacement vert ical
iv
Sommaire
Remerciements P I
Résumé P II
Sommaire P VI
Introduction P 1
1.1 Généralités P 1
1.2 Présentation du travail P 2
1.3 Plan de la thèse P 3
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol P 4
1.1 Co mport ement dynamiques des so ls : P 4
1.2 Dét er minat io n des paramèt res dynamique P 6
du so l
1.2.1 Module de défor mat io n dynamique P 6
1.2.2 Module de défor mat io n par glissement G P 9
1.2.3 Coefficient de Po isson P 11
1.3 Amort issement dans le so l P 11
1.3.1 Amort issement mat ér iel P 11
1.3.2 Amort issement géo mét r ique ou P 15
radiat if
1.3.3 E ffet s de l’amort issement sur les P 16
paramèt res du so l
1.4 Ondes dans le so l P 16
1.5 Phéno mène de liquéfact ion P 18
Chapitre 2 : Sollicitation dynamique sur les sols et fondations P 20
2.1 Sollic it at io n sis mique P 20
2.2 Act ions dynamiques dues aux machines P 21
2.3 I mpact s P 25
2.4 Excit at ions aléat oires P 26
v
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des déplacements P 28
dynamiques dans le sol
3.1 Introduction P 28
3.2 Mét hodes analyt iques P 29
3.3 Mét hodes nu mér iques P 33
3.3.1 Mét hodes des élé ment s finis P 33
3.4 Mét hodes se mi-analyt iques P 36
3.5 Mét hodes expér iment ales P 37
3.5.1 Essais en laborat oire P 39
3.5.2 Essais IN SITU P 44
Chapitre 4 : Détermination expérimentale des vibrations P 49
transmises au sol
4.1 Modèle réduit P 49
4.2 Machine d’essai P 51
4.2.1 Pr incipe de fo nct io nnement P 51
4.2.2 Caract ér ist iques du mouvement P 53
vibr at oire
4.3 Protot ype de fo ndat io n P 53
4.4 Echant illo ns de so ls P 54
4.4.1 Bacs d’essais P 54
4.4.2 Caract ér ist iques des échant illo ns de P 55
so ls
4.4.3 Ext ract ion de l’échant illo n de so l P 56
expér iment al
4.4.4 Préparat ion de l’échant illo n et de P 57
l’essai
4.5 S yst ème d’acquis it io n des mesures P 57
4.6 Pr incipe de réalisat io n de l’essa i P 59
Chapitre 5 : Résultats et discussion s P 60
5.1 Programme d’essai P 60
5.2 Caract ér ist iques des mat ér iaux t est és P 62
5.3 Dét er minat io n expér iment ale des P 62
déplacement s et cont raint es dans un
so l sableux
5.3.1 Mesures des dép lacement s vert icaux P 62
et défor mat ions axiales du so l en
fo nct io n du t emps
5.3.2 Mesures des forces agissant es et des P 70
cont raint es dans la zo ne int er face
vi
5.3.3 E laborat ion des courbes co nt raint es - P 72
défor mat ion
5.3.4 Dét er minat io n de l’ét at de P 73
cont raint es-défor mat io ns a vec
l’accro issement de la so llicit at ion
5.3.5 E laborat ion de cour be cont raint e P 77
axiale - défor mat ion axia le
dynamique de l’échant illo n de sable
sous les forces 1,2 et 3
5.4 Validat io n des résult at s P 78
expér iment aux sur le sable de dune
sous so llic it at ions dyna miques
5.4.1 Courbe de Var iat ion s – e sur le P 78
mélange M15
5.4.2 Courbe de Var iat ion s – e sur le P 79
mélange M30
vii
Introduction
Introduction
1.1. Généralités
Des simu lat ions numér ique s du syst ème machine- fo ndat io n-so l
per met t ent de t rait er des modèles t rès dét aillés dans leur co mport ement
sous des so llicit at ions st at iques ou d yna miques. La difficult é ma jeure
est alors de caract ér iser ces so llicit at ions ains i que les no mbreux
paramèt res qui int erviennent dans ces modèles. Les incert it udes
relat ives aux chargement s, aux propr iét és mécaniques et phys iques des
mat ér iaux, à la géo mé t r ie ou encore aux condit io ns init iales et aux
condit io ns aux limit es, influent sur la fiabilit é des résult at s de ces
mét hodes numér iques.
( r, n, ζ,G, E )
H : hauteur du
massif de sol
Bac d’essai --
--
2
Introduction
Cet t e ét ude vise à ét udier d’une part l’effet de la nat ure des so ls
sur l’amplit ude t ransmise et d’aut re part de caract ér iser le
co mport ement dynamique de ces so ls à t ravers les courbes de répo nse
cont raint e - défor mat ion et d’en t irer le module de défor mat ion
dynamique correspondant .
3
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Chapitre 1 :
P lusieur s essais ont ét é effect ués pour caract ér iser le co mport ement du so l.
On cit era les t ravaux de Bichop et Henkel (1962) sur l’appareil d’essai t r iaxial,
Ménard (1955), Jamio lkowski et al. (1985) sur le pressio mét re, Tavenas et
Leroueil (1987) co ncernant le cisaillement par scisso mèt re, de mê me, aux
Et at s-Unis le « boreho le shear t est » par Reiffst eck (2002) ent re aut t res, les
t ravaux de Leidwanger, Flavigny et Ofer sur la car act ér isat io n de l ’ét at de
cont raint e et les modules de défor mat io n s axis ymét r iques pour la mesure du
fluage et du gonflement des so ls, et les t ravaux de Tat suoka & s hibu ya (1991),
Bur land, 1989, sur l’int er valle des faibles défor mat io ns.
A t it re d’illust rat ion o n pr ésent e sur la figure 1.1, la for me expér iment ale
de la courbe co nt raint e -défor mat io n du so l obt enue durant une so llic it at io n
cyclique (charge et d écharge). Des t ravaux de recherches réalisés ( Hardin et
Drnevich (1972) , Di Benedet to 1987) on classifie le co mport ement des so ls en
quat re domaines dist inct s de co mport ement selo n l a valeur de l’amplit ude de
défor mat ion pour n’import e quel t ype de sollic it at io n cyclique.
4
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
· Le do maine des t rès pet it es défor mat ions ou domaine linéair e (0< e <10 -5 ),
dans ce cas, le co mport ement du so l est considéré co mme é last ique linéair e
pour des c ycles d’amplit ude infér ieure à 10 -5 aut our d’un ét at de cont raint e-
défor mat ion donné. Les paramèt res du co mport ement so nt ceux de
l’élast icit é linéaire. Cependant , et en raison des valeur s t rès faibles mais non
nulles du coeffic ient d’amort issement le co mport ement du so l n’est pas
tot alement élast ique.
· Le do maine des pet it es défor mat io ns ou domaine hyst érét ique st abilisé (10 -5
< e <10 -4 ), où le co mport ement du s o l est hyst érét ique jusqu’à un niveau de
défor mat ion 10 -4 . Les boucles des cycles co nt raint e -défor mat io n so nt en
effet , net t ement plus ouvert es. Cependant ces boucles se st abilisent , c'est -à-
dire qu’elles adopt ent la même for me quel que so it le no mbre de c yc les. Les
modules d’Young et de cisaillement décro issent avec le niveau de
défor mat ion. L’amort issement augment e avec la défor mat io n et peut
att eindre 7%.
· Le do maine des mo yennes défor mat io ns ou do maine hyst érét ique
non st abilisé (10 -4 <e <10 -3 ), dans ce cas la non linéar it é est plus évident e.
Une augment at io n de la pressio n int erst it ie lle est const at ée en co ndit io ns
non drainées et une augment at ion de la défor mat io n vo lumique en condit io ns
drainées, l’accro issement de la pressio n int ers t it ielle mène direct ement à la
liquéfact io n où le so l perd de sa résist ance au cisaillement et jusqu’à 75%
des modules init iaux avec augment at io n rapide de l’amort issement .
· Le do maine des grandes défor mat io ns ( 10 -3 < e), dans ce cas, o n co nst at e
une irréversibilit é iné last ique avec prédominance de l’effet visqueux, une
approche incr ément ale avec int égrat io n pas à pas le lo ng du chemin de
so llicit at ion per met de décr ire le phéno mène. Le coeffic ient d’amort issement
5
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
La dét er minat io n expér iment ale du mo dule de défor mat ion d ynamique
s’effect ue par des mesur es de vit esses de propagat ion d’ondes lo ngit udinales ou
t ransversales dans l’échant illo n de mat ér iau t est é, en post ulant une hypot hèse
d’élast icit é linéaire, et ce par l’ut ilisat io n de capt eurs piézo -élect r iques mo nt és
sur des appar eils t r iaxiaux ou oedomet r iques selo n le cas Di
Benedet to&Tat suoka (1997) et semlat & luong(1999), de même les essais à
co lonne résonant e (Cremer, 1973, Boelle, 1983, Cazacliu, 1996) per met t ent de
dét er miner un lien ent re les fréquences de r éso nance et les modules de
défor mat ion du mat ér iau en pet it es défor mat ions suit e à l’applicat io n de
so llicit at ions cycliques lo ngit udinales ou en torsion Hameur y (1995).
(1.1)
Où, n est généralement vo isin de 0,5 ; pa est la pressio n at mosphér ique,
A et b dépendent du sol.
6
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
La for mule proposée par la plupart des aut eurs pour les so ls pulvérulent s
est de la for me :
(1.2)
L’influence de l’ ind ice des vides est tout auss i bien ét ablie. Les premièr es
ét udes ét aient basées sur des mesur es de propagat io n d’ondes et avaient mis en
évidence une relat io n linéaire ent re la vit esse c de propagat io n et l’indice des
vides (Hardin et Richart 1963) :
7
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Et comme la vit esse de propagat ion est proport io nnelle à la racine carrée du
rapport ent re le module (de cisaillement ) et la dens it é du so l, on obt ient :
Où A et b dépendent du so l.
Des t ravaux expér iment aux (Di Benedet t o & Tat suoka (1997) ont
mo nt rés que l’ int erprét at io n et l’explo it at ion des so llicit at ions cyc liques de
faible amplit ude reposent sur l’hypot hèse qu’un incr ément de défor mat io n
De se déco mpose en deux part ies : une co mposant e no n- visqueuse De n v et
une co mposant e visqueuse De v et :
De = De n v + De v (1.5)
De = De n v = M n v . Ds (1.6)
8
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Meq
2 eSA
e
Fi g. 1. 3 : Modul e équi va l en t a xi al l or s d’un e sol l i ci t a t i on c ycl i que a xi a l e
L’applicat ion de so llicit at ions c ycliques axiales per met de dét er miner la
co mposant e :
(1.8)
Ce module est l’inverse du module de défor mat ion dynamique, qui s’écr it
alors :
(1.9)
Le module de défor mat ion par glissement G se car act ér ise par des
var iat ions import ant es en fo nct ion de l'amplit ude des défor mat ions et
essent iellement dans le cas des so ls sans cohésio n par la for me et la dimensio n
des grains, l'ét at de serrage init ial ( indice des vides ou densit é
relat ive), la pressio n effect ive mo yenne, et la t eneur en eau. Les so ls co hérent s
se dist inguent des pr écédent s par l’ int er vent ion du fact eur t emps, eu égard aux
phéno mènes de conso lidat io n et aux propriét és « t hixot ropies» du milieu.
9
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Aux faibles amplit udes, les défor mat ions sont co ndit io nnées par le
module t angent G m a x qui, pour un so l donné, ne dépend que de l'indice des
vides e et de la pressio n effect ive mo yenne σ m .
Hardin et Richart proposent les express io ns suivant es Pour les sables, sur
la base d'essais effect ués à des amplit udes de défor mat io ns de l'ordre de 1 0 -5 :
(1.11)
(G, σ m en Mpa)
Seed et Idriss proposent une relation plus générale, recouvrant une variété de
sols plus étendue et tenant compte de la variation de G avec l'amplitude :
K, est un coefficient dépendant de la grosseur des grains et variant de 0,6 pour les
silts à 1,0 pour les sables moyens et 2 pour les graviers.
10
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Les formules suivantes généralisent les expressions données pour les sols non
cohérents :
(1.13)
Le coefficient de Po isson v n'est suscept ible de var ier que dans des
limit es assez ét roit es ent re sa valeur supér ieure abso lue de 0,5 ( solides
inco mpressibles) et des valeur s infér ieures qui se sit uent rarement en dessous de
0,25. Ce fact eur est peu sensible aux var iat io ns des aut res paramèt res du so l ou
du problème ( indépendant de l'amplit ude des défor mat io ns).
Cont rairement aux st ruct ures on dist ingue d eux t ypes d’amort issement
dans le so l : l’amort issement mat ér iel et l’amort issement géo mét r ique ou
radiat if
11
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
st ruct ural qu i se produit dans les mat ér iaux à l’occasio n des défor mat io ns qu’ils
subissent , et les amort issement s ext ernes qui correspo ndent à des frott ement s
divers et se résument essent iellement à ceux qui int er viennent le lo ng des
int er faces de cont act ent re la st ruct ure et les élément s non st ruct uraux lorsqu’i l
en exist e.
a. Le solid e de Voigt
Dans ce modèle, le co mport ement élast ique est représent é par un ressort de
r igidit é (G´) placé en parallè le avec un amort issement de viscosit é ( η)
représent ant le co mport ement visqueux du so l (Fig.1.4).
Pour un milieu unidimens io nnel, la relat ion const it ut ive qui lie cont raint es
σ, défor mat ions ε, est :
se
iwt iwt
= G 'ee +h
¶
¶t
(ee )
iwt
(1.14)
G´ h
12
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Les vect eurs б et ε t ournent à la vit esse ( ω), le vect eur de défor mat io n ( ε) est
en ret ard par rapport au vect eur de cont raint e d’un angle δ (ω) appelé angle de
pert e.
Imaginaire б
ω
Réel
Les part ies réelles représent ent le co mport ement purement élast ique du
milieu et Les part ies imaginair es so nt associées au co mport ement visqueux et
t raduisent la dissipat io n (ou pert e) d’éner gie dans le milieu,
·tg d (w )=
wh
G'
· tgd (w ) » 2z (1.16)
Avec : η = 2 ζ.
Le coeffic ient d’amort issement peut être obt enu à part ir de courbes
expér iment ales (courbes d’hyst ér ésis) Hardin et Richart (1963) . Celui-ci est
alors est imé à part ir du coefficient de pert e η qui représent e le r apport de
l’énergie diss ipée au cours d’un cycle à l’énergie pot ent ielle maximu m
mult ip liée par 2π.
13
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Sollicitation
W = aire du triangle
Déformation
ΔW = aire de la boucle
En générale les cycles d’hyst érésis sont modélisés par des for mes
ellipt iques, et l’express io n de ce coefficient de pert e est la suivant e:
Le fact eur d’amort issement de t ype vis queux, défini pour l’oscillat eur
simple, est donné par :
1 DW
z =
4p W (1.17)
Hardin & al (1969) ont présent é à part ir d’essais une for mule empir ique
donnant le degr é d’amort issement pour les so ls sans cohésio n aux faibles
amplit udes (de 10- 6 à 10 -4 ),
0.2
ζ = 0,031 γ σm 1 / 2 (σ m en MP a) . (1.18)
Où σ m est la pressio n effect ive mo yenne co mpr ise ent re 0,025 et 0,15 M pa, et γ
le glissement relat if.
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Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Pour les so ls cohérent s, n’at t eignant pas la limit e élast ique cet t e valeur
est de l’ordre de 5 % en mo yenne, et rest e indépendant e de l’amp lit ude ,
- Pour des défor mat io ns modérées ( fondat ion vibrant e), ζ =5 a 10%.
I l est à not er enfin que l’amort issement radiat if est fo nct ion de la fréquence de
vibr at ion.
L’amort issement géo mét r ique est direct ement associable à l’effet de
diss ipat ion d’énergie par ra yo nnement lo rs d e la propagat ion des o ndes dans le
so l.
Par analo gie avec un oscillat eur simp le à un degré de libert é, la const ant e
de l’amort issement visqueux radiat if équivalent s’expr ime par :
k"
c =
w (1.20)
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Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
Pour les fo ndat ions super ficie lle s les const ant es élast iques k et la
const ant s d’amort issement sont en génér al évaluées en ut ilisant la t héor ie du
demi- espace élast ique. L ’avant age pr inc ipal de cet t e t héor ie est qu’elle t ient
co mpt e de la dissipat ion d’énergie à t ravers les o ndes élast iques et décr it le s
propriét és du so l par des co nst ant es de base co mme le mo d u le de cisaille ment G,
le coefficient de Po isson et le po ids vo lumique du so l .
G* = G(1 + i 2b ) (1.21)
Avec : β fact eur d’amort issement mat ér iel indépendant de la fr équence.
Dans ces co ndit io ns, e ce fait , la co nst ant es élast iq ues k h et la co nst ant s
d’amort issement c h s’expr iment :
kh =k -2bcw
ch =c+2b k
w (1.22)
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Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
l’ infini et des condit io ns de cont inuit és dans le cas des so ls st rat ifiés, on
dist ingue plus ieurs t ypes d’ondes dans le so l.
· Ondes de surface :
Les ondes de vo lume qui arr ivent à la t erre produisent des o ndes de
sur face n’int éressant le so l que sur une profondeur ext rêmement faible. Ces
ondes de sur faces ont deux propr iét és import ant es :
L’amplit ude de ces ondes décro isse t rès r apidement en fo nct ion de la
profondeur.
E lles se propagent dans un espace élast ique semi - infini, limit ée par un
plan. Cet t e onde a ét é premièr ement ét udiée par Rayleigh (1885) puis
décr it e en dét ail par Lamb (1904) en imposant à une sur face libr e les
condit io ns de fro nt ières appropr iées.
On suppose un ét at plan de défor mat ion avec une direct ion z co mpt é
posit if ver s le bas.
VS ≤VR≤ VP.
17
Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
b) Ondes de Love :
Love (1912) a mo nt ré qu’il exist e un aut re t ype d’o ndes de sur face dont le
mou vement des grains est perpendicula ir e a la dir ect ion de propagat ion. Leur
vit esse de propagat io n V L est compr ise ent re Vs la vit esse d’onde de
cisaille ment et VR de Rayleigh et aussi elle var ie en fo nct io n de la fréquence.
Les ondes de vo lume arr ivant à la sur face de séparat io n de deux milieux se
réfléchissent et se réfract ent sur cet te sur face. Les phéno mènes revêt ent
tout efo is une gr ande co mplexit é, e n effet , une o nde incident e donne en général
naissance no n seulement à une onde réfléchie et une onde réfract ée de même
nat ure qu'elle - même, mais aussi à une onde réfléchie et une onde réfr act ée de
nat ure différent e. L'amplit ude de chaque onde résult ant e dépend du rapport des
densit és de deux milieux, du r apport des vit esses de propagat io n et , pour deux
milieux donnés, de l'angle d'inc idence.
Tout efo is, le problè me de réflexio n et de réfract ion des ondes de sur face de
Rayleigh se pose essent iellement pour des milieux à sur face libre hor izont ale e n
cont act le lo ng d'une int er face vert icale ou inclinée
I l est admis que les impulsio ns so llic it ant un demi - espace élast ique,
ho mogène en sur face indique une propagat ion success ive des t ro is for mes
d’ondes P, S et R avec une pr édo minance des ondes de co mpr essio n (P), sau f
que la ma jeure part ie d’énergie émise à la sur face du so l revient aux ondes de
Rayleigh R avec un pourcent age de 67%, ce qui confir me leurs import ances
fo ndament ales dans l’ét ude des vibrat ions des fondat ions, quelles que so ient
leurs for mes, ou leur s posit io ns dans le sol.
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Chapitre 1 : Propriétés dynamique du sol
(phéno mène de Renard), so it du fait d’une so llic it at ion mo not one en condit io n
non dra inée ( liquéfact io n st at ique) ou cyclique. Les so llic it at ions d’or igine
sismiques sont donc part iculièr ement dangereuses pour les massifs sableu x
lâches. En effet durant un séis me, leur per méabilit é n’est pas suffisant e pour
assurer une dissipat ion adéquat e des pressio ns int er st it ielles engendr ées par leur
co mport ement cont ract ant .
S imult anément , le sque let t e des grains du sol réagit à cet t e diminut ion de
cont raint e effect ive en suivant la ligne de gonflement de manière à maint enir le
vo lume const ant . De ce qui précède, il r ésult e un t ransfert des co nt raint es vers
l'eau int erst it ielle, avec une diminu t ion des cont raint es effect ives . C'est
l'int eract io n de ces phéno mènes respect ifs de diminut io n de vo lume et de
gonfle ment qui dét er mine l'import ance de l'aug ment at ion de pressio n
int erst it ielle.
Lorsque la pressio n int erst it ielle approche la co nt raint e vert icale, le sable
co mmence à se défor mer. S 'il est lâche, la pressio n int er st it ie lle augment e
brusquement jusqu'à une valeur égale à la cont raint e vert icale, phéno mène qu i
s'acco mpagne de défor mat io ns de glissement at t eignant 20% ou plus. S i les
défor mat ions de glissement se poursuivent sans li mit e, on par le de liquéfact ion.
S i, au cont raire, le sable est dense, il se peut qu'il développe une pressio n
int erst it ielle égale à la cont raint e vert icale lors d'un c ycle de chargement , mais,
lor s du c ycle suivant , le so l se dilat e et , en condit io ns no n drainées, la pressio n
int erst it ielle diminue, ent raînant ainsi l'appar it io n d'une résist ance suffisant e
pour résist er aux cont raint es appliquées. Ceci se produit cependant avec une
défor mat ion de glissement et il se peut que lor sque le chargement cyc lique
cont inue, la défor mat io n nécessaire pour att eindre un équilibr e st able cro isse. A
la fin, pour tout e condit io n de chargement cyclique, il y a t oujours un niveau de
défor mat ion cyclique pour lequel le so l est capable de résist er à t out nombr e de
cycles de cont raint es à un niveau donné, sans aut re augment at ion de la
défor mat ion maximale. I l s'agit ici de mobilit é cyc lique. I l est cependant
import ant de remarquer que dès que le s co nt raint es de chargement cyc lique
cessent , lorsqu'elles redeviennent nulles, il y a une pressio n int er st it ielle
résiduelle import ant e, égale à la cont raint e vert icale, qui provoque
inévit able ment un écoulement d'eau vers le haut qui peut avo ir un effet
désast reux sur les couches sit uées à un niveau supér ieur.
19
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
Chapitre 2 :
Les pr incipales so llicit at ions dyna miques suscept ibles d’agir sur
l’ensemble so l- fo ndat ion sont présent ées ci- après.
20
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
L’int eract ion ent re le so l et la st ruct ure est import ant e pour le
cas des st ruct ures t elles que les barrages, les ouvrages d’art , les
bât iment s de grand es haut eurs, les réact eurs nucléaires et c.…. Ces
st ruct ures doivent êt re conçues pour résist er aux séis mes.
L’énergie de vibr at ion impart ie sur la st ruct ure par le séis me est
part iellement dissipée à t raver s la masse infinie de la fo ndat ion
rocheuse et à t ravers la dimensio n lat érale du so l ou for mat io ns
rocheuses de caract ér ist iques géo - mécaniques faibles. Durant les deux
dernières décennies, il a ét é reconnu que le so l sur lequel repose une
st ruct ure peut avoir un effet d’int eract io n dynamique avec la st ruct ure
durant un mouvement sis mique. C e phéno mène s’amp lifie lorsque le so l
est mou et la st ruct ure est rigide. Ce t ype d’int eract io n so l- st ruct ure en
dynamique peut quelques fo is modifier d’une façon significat ive les
cont raint es et les déflexio ns du syst ème st ruct ural co mplet .
Les act ions dynamiques engendrées par les machines revêt ent
des for mes assez var iées.
21
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
(2.2)
Dans le cas d’oscillat io ns sous amort ies ( <1) la so lut ion est de
la for me :
(2.3)
Avec :
Définit par le t er me : .
22
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
Apr ès une phase t ransit o ire, le régime per manent s’ét ablit et se
st abilise pour le rest ant du mouvement .
Cont rairement au cas des oscillat io ns libr es qui s’effect uent avec
une pseudo -pér iode propre au syst ème, la pulsat ion du mouvement
per manent est celle de la force excit at r ice.
Les cas les plus répandues sont ceux des machines non
équilibrées en r ot at ion ( balourd), et celui des machines en mo uvement
alt er nat if ( syst èmes bielle - manive lle). Dans un régime per manent
caract ér isé par la vit esse angu laire de rot at io n ω, une masse no n
équilibrée m, agissant avec une excent r icit é « e » engendre une for ce
dont les co mposant es su r deux axes rect angu laires ont pour expr essio n
m .e.ω 2 sinωt et m .e.ω 2 cos ωt.
Lorsque, l’o n a affa ir e à des syst èmes complexes co mport ant des
masses excent rées t ournant à des vit esses différent es, l’excit at io n revêt
une for me plus co mpliquée mais qui r est e une fo nct io n pér io dique
résult ant de la co mbina iso n de lo is har mo niques. Le s yst ème ét ant
linéaire, la réponse est toujours une co mbina iso n linéair e de réponses
élément aires.
23
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
On vo it donc que la répo nse d’un sys t ème à une excit at ion
donnée dépend essent iellement de sa pulsat io n propre :
24
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
2.3. Impacts :
Les machines t elles que les mart eaux pilo ns provoquent des
vibr at ions consécut ives aux chocs de masses t ombant d’une cert aine
haut eur.
(2.4)
25
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
(2.5)
(2.6)
Dans laquelle q(t ) est la force par unit é de masse.
S’il on prend co mme or igine des t emps le début de l’exc it at ion,
q(t ) = 0 à t =0
Le s yst ème est supposé au repos, les condit io ns init ia les sont :
X(0) = 0, x’(0)=0.
26
Chapitre 2 : Sollicitations dynamiques sur le sol et fondations
La réponse est donnée par l’ int égr ale de convo lut ion :
(2.7)
Dans cet t e expr essio n τ est une var iable d’int égrat ion, h(t ) est la
fo nct io n de t ransfert dépendant des caract ér ist iques ω, ξ du syst ème,
elle est égale à :
(2.8)
(2.9)
27
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Chapitre 3 :
3.1 Introduction
- Les so lut io ns obt enues à part ir d’une form u lat io n cont inue du
problème conduis ant à des so lut ions analyt iques ou semi -analyt iques.
- Les so lut ions obt enues à part ir d’une for mulat io n discrét isée
du problème ; mét hodes des élément s finis et plus rare ment les
mét hodes des équat io ns int égrales aux front ières.
- Les so lut io ns expér iment ales, qui co nst it uent un apport non
négligeable pour une me illeure approche des lo is de co mport ement des
géo mat ér iaux, ainsi que la proposit ion de lo is empir iques.
Les mét hodes d’analyses act uelles t endent à t enir co mpt e d’une
façon rat ionnelle de l’ int er act ion so l-st ruct ure dans la dét er minat io n
de la réponse des fondat ions à des charges dynamiques.
28
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Les problè mes plus prat iques ( fo ndat io n encast rée, so l st rat ifié,
et c.…) nécessit ent so it l’ut ilisat ion des mét hodes numér iques so it
l’ut ilisat io n des mét hodes semi-ana lyt iques.
Ces mét hodes se limit ent généralement à l’ét ude des problème s
de géo mét r ie simp le et pour des profils de so l semi- infini ho mogènes,
réduisant ainsi les condit io ns aux fro nt ières à la sur face du so l, sauf
29
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
La réponse d’un milieu élast ique semi - infini (so l) à des charges
har mo niques concent rées a ét é obt enue par La mb (1904). La so lut io n
de Lamb a cont r ibué largement au développement de la t héor ie de
propagat io n des ondes.
Pour des fondat ions r igides, cet t e hypot hèse de répart it ion
unifor me conduit à des déplacement s no n -unifor mes à l’ int er face so l-
disque. Ceci est inco mpat ible avec le mouvement r igide de la
fo ndat ion.
Dans la mo it ié des années 50, cert ains aut eurs ont adopt é une
répart it ion de cont raint es ident iques à celle qui r ésult e de
l’applicat io n des charges st at iques. Cett e répart it io n produit au
niveau de l’ int er face, so it des déplacement s unifor mes, so it des
déplacement s linéaires suivant que la charge appliquée est une force
ou un mo ment . En ut ilisant cet t e hypot hèse ; sung, et quinlan o nt
obt enu la réponse d’une fo ndat io n circu laire et rect angula i re pour les
vibr at ions vert icales ou de torsion. Ar nold & al et Bycroft ont
ét udié le cas des oscillat io ns de t ranslat io n et de flexio n.
L’hypot hèse de répart it io n adopt ée par ces aut eurs a l’avant age
de reproduire des déplacement s co mpat ibles avec le m ouvement
r igide de la fondat ion. Néanmo ins, ces so lut ions rest ent assez
approximat ives, car en réalit é la r épart it io n des cont raint es sous la
30
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Peu d’aut eurs ont ét udié la réponse des fo ndat io ns rect angulaires
les ét udes exist ant es sont en général limit ées aux cas de défor mat io ns
planes.
Nous cit ons ent re aut res kassudhi et al qui ont présent é une
so lut ion analyt ique approximat ive pour la réponse d’une seme lle
filant e pour des vibr at ions vert icales et pour des oscillat io ns couplées
de t ranslat io n et de flexio n.
31
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
c) Analogue de Lysmer
Hsieh et Lys mer ont mo nt ré que la répo nse dyna mique d’une
fo ndat ion à la sur face d’un so l semi- infini peut êt re modélisée par un
syst ème oscillant à un degré de libert é ou ses coefficient s
caract ér ist iques sont fonct io n de la fr équence.
(3.1)
où :
(3.2)
32
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Des so lut ions assez approximat ives ont ét é proposées par Novak
et Beredugo pour t ous les modes de vibrat io ns.
Du fait de la nat ure discrèt e, cet t e mét hode est plus « flexible »
que les mét hodes analyt iques dans le sens ou elle peut t rait er des
problèmes de géo mét r ie co mplexe (encast rement , so l st rat ifié, et c ..).
Néanmo ins, elle est plus approximat ive. Aussi pour des raiso ns
d’écono mie, son ut ilisat io n, en dynamiq ue des so ls, est générale ment
limit ée à des problèmes à deux dimensio ns.
a) Frontière ab sorbante
La front ière absor bant e (ou visqueuse) a ét é développé par
Lys mer et Kuhleme yer pour l’ét ude par élément s finis des vibrat ions de
fo ndat ions en sur face ou part iellement encast rées dans un so l semi -
infini
33
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Celle-c i est basée sur l’app licat io n, aux front ières du modèle
discrét isé, des co nt raint es visqueuses ( normales et t angent ielles) de
sort e que la plus grande part ie de l’énergie t ransport ée par les ondes P
(ondes de co mpressio n) et les ondes S (ondes de cisaille ment ) pu isse
êt re tot alement absorbée au niveau de la front ière du modèle discrét isé.
Les valeurs approximat ives de ces cont raint es sont obt enues à part ir de
la t héor ie de propagat ion unidimensio nnelle des ondes.
Kuhleme yer a mo nt ré que l’ut ilisat ion de cet t e front ière dans le
cas d’un so l st rat ifié semi- infini ne fo urnit pas des résult at s assez
fiables. Ceci résult e de la difficult é à quant ifier l’ énergie t ransport ée
par les ondes P et S à cause des réflexions et des réfr act io ns de ces
ondes au niveau des st rat es.
En ut ilisant cet t e fro nt ière, Waas a ét udié (par élément s finis) les
vibr at ions vert icales et de t orsion d’une fo ndat ion (encast rée o u non)
dans un so l mult icouche limit é par un subst rat um infiniment r igide.
Seul le cas de défor mat io n plane ou axisymét r ique a ét é considéré.
De plus, l’ut ilisat ion de cet t e front ièr e conduit à des écono mies
considérables (par rapport à la front ièr e absorbant e) du fait qu’elle
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
L’ét ude par élément s finis des vibrat ions des fondat ions en
ut ilisant la front ière t ransmet t ant e a pour avant age de prendr e en
considérat ion de façon efficace l’ influence de la part ie du so l non
discrét isé sur le modèle discrét isé. Son inconvénient est d’augment er la
t aille du problème en t er mes de st ockage, ceci limit e l’ut ilisat io n de
cet t e mét hode à des cas de vibrat io n qui peuvent êt re ramenés à une
analyse bid imensio nnelle t el que le cas des fo ndat ions rect angulaires
assez lo ngues ou celui des fo ndat io ns c ylindr iques.
35
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Ces mét hodes const it uent un compro mis ent re le s mét hodes
analyt iques et les mét hodes numér iques. Celles -ci sont basées sur la
subdivis io n de l’int er face so l- fo ndat ion en un cert ain no mbre
d’élé ment s différent es for mes sont ut ilisées : disques, carré, rect angle,
et c.… la répart it ion des co nt raint es est supposée unifor me sur chaque
élément .
De par ses caract ér ist iques, cet t e mét hode s’adapt e assez bien à
l’analyse t r idimensio nnelle des fo ndat io ns de for me ar bit rair e.
Les élément s ut ilisés dans la subdivis io n sont rect angula ires. Les
fo nct io ns de Green sur chaque élé ment ont ét é obt enues init ia lement
par Tho mson et al. E n ut ilisant la mê me approche, Gaul a ét udié les
vibr at ions vert icales et de flexio n d’une fondat ion à la sur face d’un so l
semi- infini viscoélast ique. De même, Nemet et al ont ut ilisé des
élément s circula ires pour dét erminer les flexibilit és ( forces dues à des
déplacement s unit és) hor izo nt ales, vert icales et de t orsio n d’une
fo ndat ion de for me ar bit rair e.
Cet t e limit at ion est due au fait que le calcul ana lyt ique des
fo nct io ns de Green devient t rès co mplexe et en prat ique irréalisable
dans le cas d’un milieu mult icouche à cause de l’aspect t ranscendant a l
du problème de propagat io n des ondes dans ce milieu.
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Les recherches expér iment ales t rait ant du t hème ét udié sont peu
no mbr euses, et les recherches bib liographiques nous indique nt que les
rares t ravaux éffect ués sur le t hème ont plus t ôt t rait é un aspect
spéc ifique du problè me posé init iale ment , nous cit erons :
· Les t ravaux de John Vivian Perr y (1963) qui a élaboré des t est s
sur un so l « st andard 20-30 Ot t awa Sand ASTM C-190» cont enu
dans un récip ient cubique de 1m3 de vo lume soumis à l’act ion de
chargement s dynamique appliqués sur une seme lle circula ir e avec
des int er va lles de fr équences var iant de 5 à 50 cyc les par seconde,
about issant au déve loppeme nt de t rois équat io ns emp ir iques
relat ives aux valeur s maximales de l’accélér at ion, vit esse et
déplacement du so l t est é (367 essais réa lisés).
37
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Dans ce qui suit , on présent era une revue d’essais réa lisés e n
laborat oire et in sit u de façon succinct e. Not ant que, les essais en
laborat oire se sont considérablement diversifiés au cours des der nières
années avec l’appar it io n d’appareils de précisio n dont les plus récent s
co mprennent des disposit ifs de so llicit at ions dyna miques mais
également quasi- st at iques. Ces essais dit s « de précis io n » per met t ent
de ret ranscr ire le co mport ement du so l pour des défor mat ions
infér ieures à 10 -4 m/ m.
Chaque essai est classifié par un cha mp d’applicat ion lié aux
défor mat ions qu’il génèr e. Ainsi, de no mbr eux chercheurs ( ent re
aut res, Bur land, 1989, jardine, 1994, Tat suoka et al. 1995, 2001,
Koseki et al. 2001) rapport ent no mbre de cas, où des défor mat io ns plus
faibles sont impliquées. Bur land (1989) donne le cas du cr eusement
d’un t unnel à Lo ndres, lors duquel les défor mat io ns en sur face ne
dépassent pas 5.10 -4 m/ m et rest ent infér ieures à 10 -3 m/ m à proximit é
du t unnel, ou encore l’exemple de chargement s en sur face lor s de la
const ruct ion d’un accélér at eur nucléair e pour lesquels la défor mat ion
rest e infér ieure à 10 -4 m/ m. Tat suoka et al. (1995) report e des niveaux
de défor mat io n maximum at t eint s à proximit é de mur s de sout ènement
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
Ces essais per met t ent per met t ant l’explorat io n de champs de
défor mat ions et cont raint es les plus infimes.
39
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
L’usage des t echniques d’essais in sit u est devenu syst émat ique
pour la plupart des ouvrages import a nt s sur t erre comme en mer. I l est
possible de dist inguer les essais de pénét rat io n, de cisaille ment ,
d’expansio n et les essais sis miques ou de propagat ion d’ondes. Les
pr incipaux essais sont présent és ci- après
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
· Essai s d’expansion
Les essais d’expansio n reposent sur le pr i ncipe de dilat er
une sonde radiale ment , dans un forage préalable et à dét erminer la
relat ion ent re la pressio n appliquée et le déplacement de la paro i de la
sonde. Les pr incipaux essais présent és ic i sont le pressio mét re, le
pressio met re aut o foreur et le pressio - pénét romèt re.
L’un des essais les plus répandus in sit u est le press io mét re,
origine llement développé par Ménard en 1955. I l est const it ué d’une
sonde c ylindr ique dilat able, reliée à un syst ème ext ér ieur de gonflage
et dot ée de capt eurs pour la mesure des var iat ions de vo lume et de la
pressio n appliquée.
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Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
· Essai s si smiqu es
Ces essais sont issus de la géophysique et consist ent à mesurer les
vit esses de propagat ion d’ondes émises dans le so l. Pour réaliser ces
mesures, une pert urbat io n en génér al mécanique est crée en un po int du
sit e qui génère des ondes qui se propagent jusqu’à un aut re po int du sit e
dont la dist ance à la source est connue. Pour relier les vit esses
mesurées aux par amèt res mécaniques du sol, une hypot hèse au préalable
doit êt re réalisée sur le co mport ement du so l. Les énergie s mises en jeu
sont suffisamment faibles t el que les défor mat ions découlant de ces
essais rest ent pet it es (<10 -5 m/ m) et que le so l puisse êt re considéré
co mme élast ique. Deux cat égor ies d’essais peuvent êt re dist inguées :
Ces essais sont faciles à met t re en œuvre mais rest ent peu
ut ilisés pour les ouvrages import ant s. Une mét hode plus récent e
(SAS W ou Spect ral Analysis o f Sur face Waves, CNRC, 1997)
développe les propr iét és des o ndes de sur face qui se propagent
direct ement de la source aux dét ect eurs et s’at t énuent sur la pro fo ndeur
du so l (ondes de Rayle igh). Leur vit esse est reliée à celle des ondes de
cisaille ment .
47
Chapitre 3 : Méthodes de détermination des
déplacements dynamiques dans le sol
48
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
Chapitre 4 :
Le mat ér iau ut ilisé ét ant le même que dans le pro blème réel,
l'effet d'échelle est pr incipalement lié au rapport ent re les dimens io ns
des semelles et la t aille des échant illo ns.
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Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
( r, n, ζ,G, E )
H : hauteur du
massif de sol
Les massifs de so ls t est és sont de t rois t ypes ayant des for mes
cubiques, leurs dimensio ns respect ives sont : 30*30*30, 50*50*50 et
100*100*100 cm. Ces dimensio ns so nt en accord avec l es dimensio ns
des échant illo ns t est és par J.V.Perr y (1963) qui sont de for mes
cubiques de 1 m 3 de vo lume, alor s que le s essais mo dèles de Brumund
et de Leo nard (1972) o nt ét é effect ués au mo yen d'un récipient 2 - ft 3
(0.057- m 3 ) ; ces der nier s ont emplo yé le sable 20 -30 Ot t awa, compact é
à une densit é relat ive de 70%.
L’int ensit é des forces appliquées dépend st r ict ement des valeurs
de cont raint e à la rupt ure du so l. Cependant , la t aille des grains de
sable est maint enue à l’ét at réel.
50
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
51
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
52
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
0.05
0.12 0.12
53
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
a. Bacs cubiques
Le bac pr inc ipal figure (4.5) de dime nsio ns (1*1*1 m) a pour
avant age de per met t re de mesurer les déplacement s de vo isinage et en
profondeur du so l, ce s yst ème per met de reconst it uer le semi espace
infini élast ique isot rope du so l. Les caract ér ist iques d imensio nnelles
des bacs d’essais de for mes cubiques so nt les su ivant es :
N 0 du ba c For m e de ba s e du ba c Di m en si on ba se et h a ut eur
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Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
La base du bac a ét é per foré init ialement pour per met t re la mise
en place de la t ige t émo in qui sera placé sous la fo ndat ion à l’ int er face
so l- fo ndat io n per met t ant de t ransmet t re avec précis io n les défor mat io n s
se produisant dans cet t e zone au co mpar at eur de mesure prévu à cet
effet .
N 0 du ba c For m e de ba s e du ba c Di m en si on ba se et h a ut eur
Ba c n = ° 5 C yl i n d. en a ci er D = 30 et h = 32 (cm )
55
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
0. 36 0. 32 0. 27 0. 25 1. 44 0. 81
4.4.3. Ext raction de l’é chanti llon de sol exp éri mental :
56
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
Tenant compt e des reco mmandat ions expér iment ales, qui
st ipulent que pour des so ls de fo ndat ions granula ir es et lâches, il est
toujours souhait able de prendre des précaut io ns pour év it er des
problèmes possibles dans le t assement . Des spécificat io ns au mo ins de
densit é relat ive de 70 ٪ sont souvent cit ées.
57
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
58
Chapitre 4 : Essais de détermination des
tassements et contraintes dynamiques
L’explo it at ion de ces enregist rement s nous per met de reconst it uer
l’évo lut ion des différent s paramèt res, et le t raçage ains i des courbes de
var iat ions du déplacement et de la force excit at r ice en fo nct ion du
t emps.
Une fo is, le disposit if mis en place, une der nière mise au po int
de la posit io n init ia le du bras de t ransmi ssio n de la force est effect ué e.
L’essa i consist e à soumet t re le s yst ème sol- fo ndat ion à un chargement
vert ical har mo nique d’amp lit ude const ant e, pendant plusieur s cyc les
avec une fréquence const ant e (1.6 7 Hz) dans not re cas.
Les enregist rement s prélevés seront t rait és par la suit e par des
logic iels de t rait ement d’images, pouvant dét ailler le séquent iel des
déplacement s en fo nct ion du t emps, ce qui nous per met t ra, en un
premier lieu, de met t re en for me les courbes de var iat io n des
déplacement s donnés par le co mparat eurs en fonct ion du t emps.
59
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Chapitre 5 :
Résultats et discussions
Trois ca mpagnes expér iment ales ont ét é réalisées port ant sur de s
mat ér iaux différent s et ayant des object ifs spécifiques propres à chaque cas.
La premièr e port e sur le sable prélevé à Hamma, elle vise à mesurer
les déplacement s et caract ér iser ains i les défor mat ions et cont raint es à
l’ int er face so l- fo ndat io n sous les so llic it at ions vert icales har mo niques .
L’analyse expér iment ale du co mport ement du sable a ét é acco mpagnée
d’une ét ude des effet s d’influence de la posit ion par rapport à l’axe de la
semelle au niveau de l’int er face. Deux paramèt res ont ét é ainsi ét udiés :
l’effet de vo isinage dans le plan hor izont al d’int er face et l’effet de la posit io n
en pro fondeur dans le so l. L’int érêt de ces ét udes d’influence est de délimit er
la zo ne d’influence des vibrat io ns sur le tassement du massif de so l.
60
Chapitre 5 : Résultats et discussions
conser vé : 1er e sér ie (15 essais), 2eme sér ie (12 essais) et pour la t roisième
sér ie (8 essa is).
· SB1 · Bord · D l, e
· Sable argileux
· SACAI1 · Axe int er face · Dl
renf. Co l. Bal.
· SSB1 · Bord · Dl
Argile Mar neuse · AMAI1 · Axe en pro f. · Dl
· AMB1 · Bord · Dl
T a b 5. 1 : n om en cl a t ur e des es sa i s r éa l i sés
61
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les expér iment at ions réalisées au laborat oire sur le co mport ement de
so ls soumis à ce t ype de chargement dynamique o nt toujours co nsidéré des
mat ér iaux pulvér ulent s, et précisément le sable.
Les rapport s d’analyses de laborat oire ont révélé les caract ér ist iques
présent ées au paragraphe (4.4.2).
I l s’agit dans un pr emier t emps de mesurer les dép lace ment s au po int
de cont act so l- fo ndat ion à l’axe, et à un point sur la face supér ieure de la
fo ndat ion sit ué à l’axe dans la zone de cont act ent re le disposit i f
provoquant la force har mo nique et la fondat ion.
Deux co mparat eurs de mesure placés à cet effet nous per met t ent de
prélever les déplacement s inst ant anés aux po int s indiqués, dont
l’ int erpr ét at ion des enregist rement s vidéo par un t rait ement de l’ image
rend possible l’élaborat ion d es cour bes de déplacement s des po int s
indiqués en fo nct io n du t emps.
D’aut res mesures seront effect uées par la suit e dans différent s
endro it s du syst ème, selo n l’o bject if r echerché par l’essai, que ce so it au
bord de la semelle à l’int er face pour des ét udes de l’effet de vo isinage, ou
en profo ndeur de l’échant i llo n pour explorer l’effet de dissipat ion de s
t assement s en pro fondeur du massif de so l.
62
Chapitre 5 : Résultats et discussions
avec une fr équence co nst ant e f = 1.667 Hz . Cet essai co mbiné avait pour
but préliminaire de dét er miner l’évo lut ion du t asse ment dynamique en
t rois endro it s spécifique s de l’échant illo n :
63
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Fi g. 5. 3: var i at i on de la défor m a ti on a xi a l e à l ’a xe i n t er fa ce
64
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les défor mat ions axiales du so l décr ivent des sinuso ides r éguliér es et
d’amp lit ude sensiblement const ant e.
La cour be de var iat io ns des défor mat ions a une t endance cro issant e
durant les premier s cyc les, puis se st abilise et le so l pr ésevera les mê mes
défor mat ions har mo niques par la suit e, cet t e courbe s’approche des for mes
idéa lisées.
Le co mpar at eur relié au t émo in placé, dans ce cas, dans la sur fac e
d’int er face so l- seme lle au bord de cet t e derniére, nous ind ique le déplacement
vert ical du so l dans cet t e zone, co mme le mont re la figure :
65
Chapitre 5 : Résultats et discussions
On const at e une légere at t énuat ion des défor mat ions vert icales par
rapport à la posit io n d’axe qui passe à 0.0038 en mo yenne, au lieu de 0.0040
à l’axe. C 'est -à-dire une diminut ion de déformat io n de l’ordre de 5%.
Les dép lacement s au bord de la seme lle (depl 2 sur la courbe) sont
sensiblement proches de celles de l’axe ( depl. 1 sur la même cour be), ce qui
confort e l’idée que le sable et les so ls pulvérulent s t ravaillent de façon
diffuse et l’effet de la so llicit at ion cyc lique est repr is par t out le bloc du so l à
l’ int ér ieur et en dehors du vo lume sous la semelle.
66
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Ceci est confort é par les t ravaux de Giroud (1971) et Meyer ho f &
Ueshit a (1968) qui indiquent que le t assement au cent re de la fo ndat io n est
approximat ivement le double de celui au bord pour une fo ndat io n souple et
égal à celu i du bord pour une se melle r igide.
67
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les défor mat ions en pro fondeur, cont raire ment à celles produit es à
l’ int er face ont t endance à mo nt rer des sinuso ïdes ayant des a mp lit udes
import ant es de l’ordre de 0.1 % lors des 4 premier s cyc les, pour se réduir e de
mo it ié lor s des cycles suivant s
68
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Afin de mieux cer ner l’effet d’influence des t assement s en pro fondeur, des
essais sur des échant illo ns plus grands ont ét é effect ués , avec une haut eur de so l
h=500 mm. Les mesures de dép lacement s obt enus dans ce cas so nt mo nt rées sur
la figure fi g. ….
L’int ensit é des t assement s décro it avec la profo ndeur et son effet
devient peu percept ible à part ir d’une profo ndeur ( h = 6R) où le t assement ne
dépasse pas S= 1.5 mm so it S0/8, avec R : Rayo n de la semelle, et S 0 :
t assement immédiat à l’int er face.
69
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les déplacement s relat ifs à une pro fondeur 3R sont d’environ 30% du
t assement à l’ int er face S 0 , alor s que sa valeur avo isine les 13% du t assement
référ ent iel à une profondeur 6R pour s’annuler prat iquement à 8R.
L’int ensit é des t assement s décro it avec la profo ndeur et son effet
devient prat iquement nul à part ir d’une cert aine profo ndeur selo n la nat ure
du so l, ceci est confort é par les t ravaux de Milo vit ch (1970) et Poulos (1968)
qui préc isent que le massif est considér é co mme infiniment épais pour une
épaisseur plus grande que 6 fo is le rayo n de la fondat ion
5.3.2. Mesu res des forces agissantes et des cont raintes dan s la zon e
interface :
70
Chapitre 5 : Résultats et discussions
L’allure de cet t e courbe est mo notone, les sinuso ïdes sont prat iquement
régulières, les différences qui apparaissent dans la cour bes -dét ail s’expliquent
beaucoup plus par des incert it udes d’appareillages, ainsi que les léger s
déplacement s des co mparat eurs au début de l’essai.
71
Chapitre 5 : Résultats et discussions
I l est à not er que dans not re cas, le damage effect ué avant l’ essai n’a
pas ét é vo lo nt air ement t rès significat if, ceci pour per met t re une obser vat io n
claire des phéno mènes de t assement dynamique , le syst ème de mesure en
place ne per met t ant pas des mesures de déplacement s t rès pet it es .
L’élaborat ion des cour bes cont raint es axia les – défor mat ions axia le s
nous per met par déduct ion de dét er miner les valeurs des modules de
défor mat ions lo ngit udinales et t ransver sales.
Les résult at s pr écédent s nous per met t ent d’avo ir l’ét at de cont raint es
défor mat ions en un int er valle rest reint 3.85< e < 4.05% pour les
défor mat ions et 114< s<126 kpa pour les cont raint es. Cet ét at de cont raint es -
défor mat ions ser a représent é par un po int dans la cour be glo bale.
72
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les essais mo nt rent le car act ère cyc lique de la var iat io n des
cont raint es axia les en fo nct io n des déformat io ns axia les, qui est clair ement
mo nt ré par les for mes d’hyst érésis répét ées.
Le caract ère cyclique de la var iat ion des cont raint es axia les en
fo nct io n des défor mat ion s axiales est clairement mo nt ré par la courbe. Lors
des premiers cyc les la var iat io n des cont raint es se fait dans une plage
d’amp lit ude de 12 kpa et une pér iode idéalisée à 0.04% de défor mat io n axia le
cet t e phase est considérée t ransit o ire. Cet t e courbe se st abilise, après les
premiers cycles, où on obser ve une var iat io n des co nt raint es et des
défor mat ions dans un int er valle plus rest reint , le so l t ravaillant co mme u n
ressort elast ique avec une amplit ude d’environ 8kpa , c’est la phase le régime
per manent du mouvement , co mme il est mo nt ré dans la seconde part ie de la
même courbe.
73
Chapitre 5 : Résultats et discussions
I l est à not er que chaque essai a ét é réalisé sur un nouvel échant illo n
pour des raisons t echniques.
o Défor mat ions axia les e (%) du sol au niveau de l’ int er face sous la
force F 2
74
Chapitre 5 : Résultats et discussions
l’essai est non dest ruct if et il est apt e à support er des so llic it at io ns plus
import ant es.
o Mesures des forces agissant es et des cont raint es dans la zone int er face
sous la force F 2 :
Sous l’effet de l’ incr ément de force appliqué la courbe des cont raint e s
en fonct ion du t emps, reconst it uée apr ès t rait ement présent e l’aspect ci -
dessous.
L’allure de cet t e courbe est mo not one, les sinuso ïdes sont prat iquement
régulières, les différences qui apparaissent dans la cour bes -dét ail s’expliquent
beaucoup plus par des incert it udes d’appareillages, ainsi que les léger s
déplacement s des co mparat eurs.
La var iat ion des co nt raint es après le choc init ial a une amp lit ude de
l’ordre de 12 kpa, avec un int er valle de var iat ion de [153 kPa, à 165 kPa] so it
une augment at ion de l’ordre de 30%.
Ces essais sur le sable so nt non dest ruct ifs, et l’échant illo n répond
convenablement à la force appliquée.
o Défor mat ions axia les e (%) du sol à de l’ int er face sous la force F 3 :
75
Chapitre 5 : Résultats et discussions
o Mesures des forces agissant es et des cont raint es dans la zone int er face
sous la force F 3 :
La var iat io n des cont raint es après le choc init ial a une amplit ude
mo yenne de l’ordre de 8 kpa, avec u n int ervalle de var iat ion de [187 kPa,
205 kPa] so it une augment at ion de l’ordre de 25%, respt . 66% par rapport à
la force F2, respt F1.
76
Chapitre 5 : Résultats et discussions
5.3.5. Elaboration d e cou rbe cont rainte axi ale - déformation axiale
dynamique de l’échanti llon de sab le sou s l es forces 1,2 et 3
L’applicat ion de t rois palier s de forces avec des int ensit és d iffer ent es,
nous a per mis de caract ér iser les par amét res cont raint e axiale et défor m at io n
axiale du sable de dune sous des so llict at ions dyna miques et cycliques avec
une fréquence réguliér e et const ant e pour les t rois sér ies d’essa is.
La valeur expér iment ale du module de défor mat io n d’Young dyna mique
diminue avec l’accro issement des défor mat io ns et des cont raint es axiales,
pour le cas du sable de dune Hamma elle var ie co mme suit :
77
Chapitre 5 : Résultats et discussions
5.4. Validation des résu ltats exp éri mentau x su r le sab le d e dun e sou s
sollicitation s dynamiques :
Fi g. 5. 20: Cour be c on t r a int e a xi al e -dé for m a ti on axi a l e du sa bl e (p. st udy) & m él a n ge M15
(A. Dut i n e) sous un e pr essi on 50 et 200 kPa
nous révé le :
· L’allure de la courbe expér iment ale obt enue est prat iquement ident ique
à celle obt enue par t r iaxia l à cylindr e creux.
· La courbe du sable de dune t ést é s’insére ent re deux cour bes d’essais
sur sable d’host un soumis à des co mpréssions axia les au t riaxial
cylindre creux avec des pressio ns de confinement de 50 et 200 kpa.
78
Chapitre 5 : Résultats et discussions
De même, il est à not er que les var iat ions de la relat ion s–e par des essais
au même t r iaxial à cylindre cr eux sur le mélange M15 à une pressio n sf de
100 kPa s’approchent de ceux obt enus par la présent e ét ude.
Fi g. 5. 21: Cour be c on t r a int e a xi al e -dé for m a ti on axi a l e du sa bl e (p. st udy) & m él a n ge M15
(A. Dut i n e) sous un e pr essi on 100 kPa
Dans le cas du mé lange M30 (70% sable d’host un et 30% argile kao lin) :
Fi g. 5. 22: Cour be c on t r a int e a xi al e -dé for m a ti on axi a l e du sa bl e (p. st udy) & m él a n ge M30
(A. Dut i n e) sous un e pr essi on 50 et 200 kPa
79
Chapitre 5 : Résultats et discussions
· la cour be cont raint e axiale – défor mat io n axiale obt enue par des essais
en co mpre ssio n c yclique sur le sable, a la mê me allure que celle du
mélange M30 t est é par A.Dut ine (2005) par des essais au le t r iaxial à
cylindre creux sur le mélange M30 à des pressio ns sf de 100kPa
· Les valeurs de co nt raint es axiales sont plus import ant es dans not re cas,
et ce pour les mêmes défor mat ions , et ce dans un int er valle de
var iat ion de 0 à 8 %.
I l est à signaler que les valeur s des cont raint es axia les sont plus pet it es
que celles o bt enues par Sauzeat sur le sable sec d’Host un sous un pressio n de
confinement de 100 kpa.
Ce qui nous per met de dét er miner les valeurs du module de défor mat ion
dynamique, qui s’écr it d’après (1.9) :
80
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Sous les chargement s cycliques la lo i de co mport ement obt enu est complexe.
Le cyc les de chargement -déchargement dans not re cas sont st at io nnaires. On
dist ingue deux phases de var iat ion des déformat io ns :
- Une progressio n des défor mat io ns de 3.90% à 4.02%, cett e phase est
dit e phéno mène du rochet .
- Une st abilisat ion des défor mat io ns dans l’int er va lle 4.02% à 4.05%,
cet t e phase est dit e phéno mène d’acco mmodat ion .
81
Chapitre 5 : Résultats et discussions
- phéno mène d’acco mmodat ion : dans l’ int ervalle 4. 928% à 4.960%.
82
Chapitre 5 : Résultats et discussions
- phéno mène d’acco mmodat ion : dans l’ int ervalle 7.295% à 7.340%.
83
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les t ravaux de Reiffst eck (2002) , Tat suoka & shibuya (1991)
confir ment cet t e t endance. La courbe logar it hmique de var iat io n du module de
défor mat ion d’un so l pulvérulent en fo nct io n des défor mat io ns axia les
élaborée par Reiffst eck est claire à ce sujet .
Les limit es du mat ér iel d’essai ne nous per met t ent pas des explorat ions
au champ des pet it es défor mat io ns, où on peut mésurer le modu le de
défor mat ion dit maxima l.
84
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Conclusi on :
85
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les résult at s peu sat isfaisant s des essais effect ués sur des échant illo ns
d’argile sableuse pr élevés dans le sit e de Ain E l-Bey à Co nst ant ine
(t assement s impo rt ant s, et enfoncement rapide de la fo ndat ion dans le so l),
nous o nt poussé à concevo ir des so lut ions de renforce ment s de ce so l afin
d’amé liorer so n co mport ement sous les même so llic it at io ns cyc liques.
L’idée a ét é co nfort ée, en const at ant l’ut ilisat io n sur sit e de t erres
prélevées des déblais en masse du même sit e pour le rembla iement des culées
d’un ouvr age de pont en bét on soumis à des charges roulant es aléat oires.
· le premier essai cons ist e à placer des t iges mét alliques ent re les paro is
parallèles du bac d’essai afin de limit er les défor mat ions des paro is souples,
ce qui aura pour conséquence l’augment at ion de la r éact io n du so l au
vo isinage.
86
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Le so l est ensuit e mis en place par pluvat ion, s’en suivra un damage
dans les mêmes condit io ns de l’essai sur l’échant illo n de base.
87
Chapitre 5 : Résultats et discussions
B). Ce syst ème est équiva lent à la mise en œuvre d’une couche de base sur la
rampe d’accès au pont .
Les co lo nnes ballast ées ét ant des co lo nnes const it uées de mat ér iau x
granulaires, sans cohés io n, mis en place par r efoulement dans le so l et
co mpact és par passes successives. Ces co lo nnes ne co mport ant en part iculier
aucun liant sur leur haut eur, e lles peuvent êt re réalisées en maillages
réguliers ou var iables, en lignes, en groupes ou même de manièr e iso lée. Leur
dimensio nnement t ient co mpt e du t ype d’ouvrage, de la nat ure des charges,
des t assement s abso lus et différent iels ainsi que de la nat ure du so l à t rait er.
La t echnique de co lo nnes ballast ées se sit ue exact ement sur la fro nt ièr e
ent re t rait ement de so l et fondat io ns profondes. I l s'agit d'o bt enir une
améliorat io n des caract ér ist iques du so l par une alliance ent re des zones
résist ant es ( les co lonnes) et le t errain en place ayant subi t une fort e
co mpressio n lors de la réalisat io n des colo nnes. Cet effet est induit par le
co mpact age int ensif d'un mat ér iau cho isi ( ballast ) dans le forage.
Les résult at s des essais sont résumés dans par les courbes suivant es :
88
Chapitre 5 : Résultats et discussions
-0,5
tassement (cm)
-1
-1,5
-2
-2,5
c ol on n es 0. 22 0. 76 1. 18 1. 61
T i ges de fi xa t i on 0. 02 0. 95 1. 25 1. 75
Sol de su bst i t ut i on 0. 12 0. 87 0. 92 1. 57
L’échant illo n de so l d’argile sableuse remaniée a connu les t asse ment s les
plus significat ifs, la courbe des t assement s vert icaux en fo nct ion du t emps à
le même aspect que précédemment ; C'est -à-dire un t assement subit e init ia l
d’environ 12 mm, suivi de cycles de défo r mat io n en sinuso ïdes décro issant es
d’amp lit udes A Z = 3 mm. Le t asseme nt fina l se st abilise à une valeur
mo yenne de 23.1 mm apr ès le douzième cyc le.
89
Chapitre 5 : Résultats et discussions
La mise en place de quat re co lonnes ballast ées aux co ins de la seme lle
carrée, a cont r ibué énor mément à r igid ifier le bloc de so l sous la semelle.
Cet t e so lut ion est t echniquement sat isfaisant e, seulement , son cout de
réalisat ion la rend peu appropr iée dans les cas prat iques d’ouvrages usuels.
La der nière so lut io n, qui du rest e est la plus ut ilisée consist e à la mise en
place de couches successives de rembla i en t erre nat urelle ( l’argile sableuse
dans not re cas) co mpact ées et arrosées, puis la mise en œuvr e d’une couche
finale en So l pulvérulent caillout eux ( le t out venant nat urel dans not re cas).
Cet t e so lut ion s’avère t rès prat ique, elle donne de bo nnes per for mances et
aut ant que les co lo nnes ba llast ée s, avec un cout de mise en œuvre beaucoup
plus réduit , et une réalisat ion plus simple.
Ces essais co mparat ifs sur des modèles r enforcés ont ét é vo lont airement
réalisé pour obser ver le co mport ement de so l dans chaque cas du po int de vue
t assement dyna mique, ils mér it ent d’êt re mieux explorer, et des ét udes de
dét er minat io n des répart it io ns de cont raint es sous les différent es couches de
so l et à l’ int er face devraient mieux nous r ense igner sur la pert inence du cho ix
de renforcement à prendre, qui du r est e demeure part iculier à chaque
problème en prat ique.
90
Chapitre 5 : Résultats et discussions
Les essais de co mpressio n axiale cyc lique réalisés, à cet effet , sur
l’échant illo n de sable argileux à ain elBey , puis sur l’argile mar neuse sit e de
l’universit é Ment our i, ont confir mé les hypot hèses pré liminaires.
Foundation
Soil
prototype
B x
Measuring
points
Le premier po int de mesure est pris à l’axe de la seme lle sur le pla n
cont enant l’int er face ( x=0), et le second est sit ué à la limit e du bord de la
semelle rect angulair e (x=B/2).
91
Chapitre 5 : Résultats et discussions
durée pour chaque essa i fixée à 20s . Les résult at s des prélevement s mésur és
sont présent és sur les courbes çi-dessous.
Les courbes de la var iat ion des t assement s dynamiques, en fo nct io n du t emps,
mesurées à l’axe de l’ int er face so l- fo ndat ion pour les deux échant illo ns de
so l sont représent ées sur la figur e :
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
-0,5
tassement (cm)
-1
-1,5
argile marneuse
-2
sable argileux
-2,5
temps (s)
Les essais effect ués sur les deux t ypes de so ls ont mo nt rés
que les t assement s à l’axe int er face sous la même force excit at r ice, dans le
cas des argiles so nt plus import ant s que dans le so l sableux, ce qui peut
s’expliquer par l’appar it io n d’un phéno mène de pré -co nso lidat io n de l’argile
due essent iellement à la faible densit é relat ive et une t eneur e n eau basse (
assèchement de l’échant illo n avant l’expér iment at ion).
92
Chapitre 5 : Résultats et discussions
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
-0,1
-0,2
-0,3
tassement (cm)
-0,4
-0,5
-0,6
-0,8
sable argileux
-0,9
temps (s)
93
Chapitre 5 : Résultats et discussions
94
Conclusions générales
Dans cet t e t hèse une ét ude expér iment ale sur les t assement s
dynamiques de géo mat ér iaux prélevés dans la régio n de Const ant ine a
ét é présent ée.
Les résult at s expér iment aux ont mont rés dans le cas des sables
secs que les défor mat ions axiales du so l décr ivent des sinuso ide s
réguliéres et d’amplit ude sensible ment const ant e. La courbe de
var iat ions des défor mat io ns a une t endance cro issant e durant les
premiers cycles, puis se st abilise et le so l pr ésevera les mê mes
défor mat ions har mo niques par la suit e, cet t e courbe s’approc he des
for mes idéalisées.
94
Le sable et les so ls pulvérulent s en génér al, t ravaillent de façon
diffuse et l’effet de la so llic it at io n cyclique est repr is par t out le bloc
du so l à l’int ér ieur et en deho rs du vo lume sous la seme lle.
Les essa is co mparat ifs sur des modèles renforcés ont mo nt rés que
les renfor cement s ét udiés (co lo nnes ballast ées, t irant s ent re les paro is
et sol de subst it ut ion) assuraient une baisse d’au mo ins 30% des
t assement s dynamiques subit par le so l init ial (argile sableuse) non
renforcé, t out efo is la mét hode de renforcement à cho isir rest e propre à
chaque ouvrage en pr at ique.
Des perspect ives int ér essant es s’o ffren t ains i pour la poursuit e de ces
t ravaux de recherches :
96
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