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RECHERCHE SUR LES MURS DE SOUTENEMENT

THÈME :

TYPE ET CHOIX DES MURS


DE SOUTENEMENT

Réalisé par :
NOUR Ghita

Année universitaire : 2020/2021


Sommaires

Introduction générale

CHAPITRE I : DIFFERENTS TYPES D’OUVRAGES DE SOUTENEMENT

I.1 Introduction

I.2 Les murs gravitaires ou murs-poids

I.3 Les murs en béton armé

CHAPITRE II : CHOIX DES MURS DE SOUTENEMENT

II.1 Introduction

II.2 Le choix d’une solution


INTRODUCTION GÉNÉRAL
Principe du soutènement

• Opposer un poids supérieur à la partie remplacée en contrebalancement des poussées telles sont
les murs-poids
• Etre ancré dans un corps mort fournissant une inertie ou ancré plus loin dans le sol à proximité
qui ne fait pas partie de l'ensemble susceptible de glissement ou à une meilleure composition afin
que la poussée soit contenue, éviter le glissement et annuler le moment de basculement: ce sont les
parois ancrées
• Résister au basculement par une semelle insérée sous les terres, semelle de surface de base en
rapport avec la hauteur fournissant le moment de renversement.
• Réduire la poussée par un épaulement des terres retenues entre deux contreforts murs à redans
Les murs de soutènement, quel que soit leur type, doivent en principe être drainés, car la pression
de l'eau retenue derrière un mur sans interstices d'évacuation augmente d'autant la poussée sur
l'ouvrage et modifie la "consistance" du matériau en le fluidifiant ce qui apporte une transmission
de poussée d'une partie plus importante, la friction (phénomène de s'agripper) en résistance au
glissement ayant partiellement disparu, la pente naturelle du tas diminue.
CHAPITRE I : DIFFERENTS TYPES
D’OUVRAGES DE SOUTENEMENT
I.1 Introduction
Un mur de soutènement est constitué de deux parties essentielles (figure I-1) : un fut, paroi
résistante destinée à retenir les terres situées en arrière, et une semelle de fondation, dans laquelle
s’encastre le fut, qui assure la stabilité de l’ouvrage.

I.2 Les murs gravitaires ou murs-poids


Ce sont des ouvrages résistants par leur poids propre à la majeure partie de la poussée des terres. Ces
murs sont massifs et réalisés en béton non armé ou en maçonnerie épaisse de pierres ou de briques.

On classe les murs gravitaires ou mur poids en trois principales catégories :

 Mur à caissons
 Mur gravitaire en maçonnerie
 Mur gravitaire à redans
C'est le type d'ouvrage le plus classique et le plus ancien. Ils peuvent être réalisés en béton non armé, en
maçonnerie. Ils peuvent être constitués d'un assemblage de pierres sèches, de gabions ou d'éléments
préfabriqués, en béton armé ou non (blocs, caissons ou boîtes remplis de terre,...). Ces murs, relativement
étanches, sont la plupart du temps pourvus d'un dispositif de drainage.
Murs
constitués

I.2 Les murs en béton armé


Les murs de soutènement en béton armé, également appelés murs cantilever, sont très couramment
employés. Ils sont constitués d'un voile résistant en béton armé encastré dans une semelle de
fondation, en béton armé également. Celle-ci comprend le patin, situé à l'avant du voile, et le talon,
situé à l'arrière. Quand les conditions de sol l’exigent, le mur sera projeté sur pieux.

Les murs cantilevers en béton armé sont également des ouvrages rigides, ils sont bien adaptés pour la
réalisation d'ouvrages en remblai comme en déblai, même si l’exécution d'ouvrages en déblai peut
nécessiter toutefois des emprises importantes ou la réalisation d'ouvrages de soutènement provisoires.
Ils s'avèrent souvent économiques pour des hauteurs qui atteignent jusqu'à 6 à 8 mètres, voire une
dizaine de mètres. Ils sont plus rarement employés pour de fortes hauteurs, pour des raisons

économiques ou d'emprise, bien que leur réalisation soit, en principe, tout à fait possible si les
conditions de fondation s'y prêtent.
On distingue aussi les catégories suivantes :

o Parois moulées
o Mur en «T renversé» classique
o Mur à contreforts
o Murs divers
Les parois moulées :
La technique de la paroi moulée est largement utilisée dans les milieux urbains, elle permet d'atteindre
des profondeurs de l'ordre de 100 mètres. Une paroi moulée fonctionne par encastrement total ou
partiel dans le sol de fondation où les déformations liées aux interactions sol - structure doivent être
soigneusement analysées, afin de s'assurer que les déplacements horizontaux et verticaux du sol ne
risquent pas d'endommager les constructions existant à proximité.

Murs en T renversé classique

Le mur en T renversé est la forme classique pour un mur en béton armé. Il est projeté sans
contreforts, tant que sa hauteur n’excède pas 6 à 8 mètres, et peut être réalisé sur un sol de
caractéristique mécaniques peu élevées, En effet, par rapport à un mur-poids de même hauteur et avec
la même largeur de semelle, il engendre des contraintes sur le sol plus faibles.

Une bêche peut être nécessaire pour la stabilité au glissement du mur, elle est toujours coulée en pleine
fouille sans coffrage elle peut être disposer à différent endroit de la semelle soit à l’avant, soit à
l’arrière de la semelle, soit parfois encore en prolongement du voile.
Murs à contreforts

Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de


poussée sont élevés, le moment d’encastrement du voile sur la semelle
devient important.Une première solution consiste à disposer des contreforts
dont le but de renforcer le voile.

Murs divers

D’autres types de murs peuvent être adoptés. Ils ont pour avantage de limiter
les poussées des terres, mais leur exécution reste difficile et leur coût limite leur
utilisation
CHAPITRE II : CHOIX DES MURS
DE SOUTENEMENT
II.1 Introduction :
Souvent, dès les premières phases d'étude d'un projet de soutènement, la
confrontation des principales données et contraintes du projet avec le domaine
d'emploi et les conditions d'exécution des principales techniques, permettent de
sélectionner certaines solutions techniquement adaptées (ou du moins d'en
écarter certaines qui, manifestement, ne conviendraient pas).
II.2 Le choix d’une solution
Des murs en béton ou en maçonnerie :
Ces ouvrages rigides ne supportent pas des tassements différentiels supérieurs à
2-3°/°°. Les gabions ("sacs" de grillage remplis de gros cailloux) peuvent être
assimilés à des murs, mais supportent eux des déformations importantes
Des ouvrages cellulaires :
Sont très variés et le type le plus ancien est le mur caisson en éléments
préfabriqués. Dans les travaux maritimes, par exemple, on utilise pour la
construction des quais de grands batardeaux cellulaires en palplanches
métalliques ou de grands caissons en béton armé. Dans un ouvrage cellulaire, la
cellule est remplie de sol et l’ensemble forme un ouvrage qui peut être, dans
certains cas, très souple.
Le mur en terre armée :
Qui consiste à utiliser le sol, et non un mur en béton pour assurer la stabilité d'un
versant. Le concept est de renforcer le sol par l'ajout d'armatures qui solliciteront
un frottement entre elles et les cailloux du remblai.

Avantages et limitations de la Terre Armée :


Les avantages de la technique de la Terre Armée sont les suivantes :
1- Rapidité d’exécution ;
2- Murs souples pouvant supporter sans dommage des tassements différentiels
importants ;
3- Construction ne nécessitant qu’un matériel très léger ;
4- Coût compétitif. La principale limitation à l’utilisation de cette technique
est la qualité du remblai, qui doit être frottant.

Les parois moulées :

Type /soutènement parois moulées


Domaines d’emploi Soutènement permanent
- Nature de terraine - Adaptable à tous les terrains sauf roches
– Conditions hydrau - Possibilité de travailler dans la nappe
Avantages -Pas de décompression des terrains, pas de limitation en profondeur
- Possibilité d’intégrer le soutènement dans la structure définitive.
- Permet de réaliser la couverture avant les gros travaux
- Nécessite une plate forme de travail horizontale
Inconvénients - Matériel lourd.
- Raccordement des radiers.
-Ne permet pas une étanchéité extérieure.

Les rideaux de palplanches :


Les rideaux de palplanches ce sont des ouvrages de soutènement flexibles, où l’interaction
structure-remblai a une influence prépondérante sur le comportement de l’ouvrage.

Type /soutènement Rideaux de palplanches


domaines d’emploi Soutènement Provisoire ou permanent
- Nature de terraine - Terrains meubles
– Conditions hydrau
Avantages - Pas de décompression des terrains
- Ecran semi-étanche.
- Nuisances pour les riverains (bruit-vibrations)
Inconvénients - Limitation de battage : terrain dur vestiges d’ouvrage souterrains.
- En règle générale palplanches non récupérables.

Donc Les ouvrages de soutènement Le choix d’une solution Le choix d’un


ouvrage de soutènement dépend notamment :

 De son implantation (en remblai, en déblai),


Le mode de réalisation de l'ouvrage, en remblai (élévation), en déblai
(excavation), ou de manière «mixte»,

 Du site (aquatique ou terrestre), urbanisé ou non, relief;


Le site, en particulier selon qu'il est aquatique ou terrestre, selon qu'il est
fortement urbanisé ou non (emprises disponibles, présence d'ouvrages
existants, nécessité de maintenir en exploitation certaines infrastructures,
délais de réalisation, ...), ou montagneux (problèmes d'accès, stabilité du
site, conditions d'exécution,...).

 De la nature du sol de fondation (caractéristiques mécaniques,


hydrologie);
Le sol (nature, qualités, particularités) et l'hydrogéologie (présence
éventuelle de nappes, fluctuations du niveau de celles-ci, ...) qui
conditionnent notamment les problèmes de portance, de stabilité, de
tassement (ou de déplacement) et d'exécution.

 Des contraintes d’intégration dans l’environnement (nuisance, traitement


architectural);
L'environnement (déplacements admissibles, nuisances, agressivité, ...)

 De la durée de service;
La durée de service, et notamment selon que l'ouvrage à construire est
définitif ou provisoire.

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