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www.ademe.fr
M. Arrivets Sunwatt-France
P. Boulanger GENEC/CEA Cadarache
H. Colin GENEC/CEA Cadarache
M. Coqueugniot Sunwatt-France
A. Deves Costic
B. Gaiddon Hespu
M. Jedliczka Hespul
D. Klaja EDF GDF Services
E. Laget Apex-BP Solar
J.-P. Lansard Total Energie
H. Latouche Total Energie
P. Malbranche GENEC/CEA Cadarache
I. Michel IED
G. Moine Transénergie
R. Morlot CSTB
B. Proisy Photowatt
J.-Y. Quinette Tecsol
A. Ricaud Cythelia
B. Roquemorel Sert
M. Schneider Sunwatt-Bio
B. Spinner Apex-BP Solar
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause
est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (Art. L122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le code pénal. Seules sont
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collective, ainsi que les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, pédagogique ou d’information de l’œuvre à
laquelle elles sont incorporées, sous réserve, toutefois, du respect des dispositions des articles L122-10 à L122-12 du même Code,
relatives à la reproduction par reprographie.
2
AVANT-PROPOS
3
RÉSUMÉ
Ce guide propose une méthodologie de rédaction du cahier des charges techniques des
générateurs photovoltaïques raccordés au réseau qui seront soumis au financement de l’ADEME.
Il rassemble et explique les meilleures pratiques, ainsi que les solutions techniques recommandées,
pour la conception, l’installation et le bon fonctionnement de générateurs photovoltaïques
raccordés au réseau de distribution électrique basse tension. Il s’intègre dans l’ensemble des
dispositifs mis en place par l’ADEME en accompagnement du programme national, ainsi que
dans le cadre législatif qui régit le raccordement d’installations de production d’électricité
indépendantes, en particulier l’arrêté du 13/03/2002.
Il vise à promouvoir la réalisation de générateurs de qualité, tant au niveau des
performances énergétiques qu’au niveau de l’intégration architecturale. Il ambitionne aussi de
participer à l’amélioration de la qualité de ces générateurs et au partage, avec l’ensemble des
acteurs impliqués dans ce domaine, du retour d’expérience consolidé sur un grand nombre
d’installations.
Deux types de générateurs raccordés au réseau sont concernés par ce guide : les
générateurs photovoltaïques dits de « connexion pure » et les générateurs dits « sécurisés » qui
associent aux premiers un parc de stockage d’électricité, dans le but de permettre la fourniture
d’un service électrique même en cas de défaillance ou d’absence du réseau.
Organisé en trois parties distinctes, il présente :
• Quelques généralités sur l’électricité solaire photovoltaïque
• Les règles générales et le référentiel normatif français et international
• Quelques recommandations spécifiques proposées par l’ADEME
Ces recommandations spécifiques sont susceptibles d’évoluer dans le temps pour deux
raisons essentielles : les textes de loi et autres documents contractuels ne sont pas encore tous en
vigueur et certaines recommandations pourront être revues en fonction du retour d’expérience
accumulé au fil du programme national. C’est pourquoi ce document est évolutif et il conviendra
que le lecteur s’assure qu’il possède bien la dernière version du guide. Ceci peut se faire
facilement sur internet sur le site www.ademe.fr
Ce guide s’adresse avant tout aux délégations régionales de l’ADEME qui auront à traiter
les demandes de subvention de ces générateurs mais aussi à l’ensemble des intervenants
professionnels d’un projet d’installation photovoltaïque raccordée au réseau :
• Maître d’œuvre • Systémiers
• Maître d’ouvrage • Installateurs
• Concepteurs • Artisans
• Bureaux d’études • Agences EDF
• Architectes et opérateurs réseau
4
EXECUTIVE SUMMARY
This guide gathers the best practises and recommends some technical solutions for
the realisation of photovoltaic plants connected to the low voltage electric grid, within
the framework of the French national programme initiated by ADEME. This guide keeps
with the accompanying measures operated by ADEME for this national promotion
programme and with the French regulation of electric installation for independent
production in the low voltage grid and especially in compliance with the French arrête
dated 03/13/2002.
This programme aims at promoting the quality of the realised PV plants, both from
performance and building integration aspects. It also aims at improving the overall
quality of the plants and sharing, with all involved partners, the feedback experience
gained from a larger number of installations.
Two kinds of grid connected generators are under concern: “direct” grid connected
systems and “secured” grid connected systems in which, a storage is added to allow
the supply of an electric service even in case of a grid failure or disappearance.
Organised into three parts, the guide presents:
• Some basics on solar photovoltaic electricity
• National regulation and international standard as a common reference
• ADEME specific recommendations for this programme
It is worthwhile to mention that ADEME specific recommendations can evolve in
time according to new regulations, new inputs and feedback gained expertise. That is
why this guide is evolutionary, it is recommended the reader to verify that he has the
latest version in hands, that could be loaded from ADEME Internet website:
www.ademe.fr
This guide audiences firstly ADEME’s local delegations that should be in charge of
collecting and funding management. But it is also meant for all potential contractors of
a grid connected PV system project:
• Owner • Office engineering
• Designers • System supplier
• Engineering offices • Installers
• Architects • Grid operator
• Building operator
5
SOMMAIRE
Définitions et abréviations................................................................................8
Objectifs et limites du document.......................................................................9
6
SOMMAIRE
SOMMAIRE
TROISIÈME PARTIE : R ECOMMANDATIONSSPÉCIFIQUES DE L’ADEME...................................41
1. Recommandations spécifiques pour le dimensionnement des générateurs
photovoltaïques.......................................................................................42
1.1. Dimensionnement d’un générateur photovoltaïque couplé au réseau ..........42
1.2. Dimensionnement d’un générateur de sécurisation ..................................42
1.3. Recommandations spécifiques de dimensionnement................................43
1.3.1. Champs photovoltaïques : garantie de la puissance crête installée .............43
1.3.2. Compromis performance/intégration ............................................44
1.3.3. Influence de paramètres spécifiques..............................................45
1.3.4. Critère de productivité du générateur............................................46
1.4. Recommandations spécifiques de raccordement au réseau.......................46
1.5. Recommandations spécifiques de protection contre la foudre....................47
2. Recommandations spécifiques pour l’intégration au bâtiment ...........................50
2.1. Recommandations spécifiques en matière d’intégration............................50
2.2. Recommandations spécifiques pour le choix des dispositifs de fixation
des modules photovoltaïques ..............................................................55
2.3. Recommandations spécifiques en matière de valorisation de l’intégration
architecturale...................................................................................55
3. Recommandations spécifiques pour la maîtrise de l’énergie.............................55
4. Recommandations spécifiques en matière d’auto installation ............................56
5. Recommandations spécifiques pour le raccordement et le
comptage de l’énergie ...............................................................................56
6. Recommandations spécifiques pour le suivi du productible ..............................56
7. Garantie de la satisfaction du client............................................................57
8. Recommandations spécifiques de préservation de l’environnement....................57
Références..................................................................................................58
Liste des encadrés........................................................................................58
Liste des figures...........................................................................................59
Liste des tableaux ........................................................................................60
ANNEXES .....................................................................................................61
Annexe 1 : Trame de rédaction du Cahier des charges......................................62
Annexe 2 : Fiche descriptive des installations....................................................63
Annexe 3 : Fiche d’information des consommateurs ...........................................64
Annexe 4 : Arrêté du 13/03/2002 ..............................................................66
Annexe 5 : Calcul du productible et ratio des performances ...............................67
Annexe 6 : Dimensionnement du parc batterie..................................................68
Annexe 7 : Compromis performance/intégration et disques solaires.....................69
7
DÉFINITIONS ET ABRÉVIATIONS
8
OBJECTIFS ET LIMITES DU DOCUMENT
9
10
Première partie
1
L’ÉLECTRICITÉ SOLAIRE
PHOTOVOLTAÏQUE CONNECTÉE
AU RÉSEAU
11
1 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES GÉNÉRATEURS
PHOTOVOLTAÏQUES CONNECTÉS AU RÉSEAU
Le principe de l’électricité solaire photovoltaïque repose sur la découverte de l’effet
Photovoltaïque (PV) observé dès 1839 par Antoine César Becquerel, physicien français,
sur une solution d’électrolyte soumis à la lumière. C’est aujourd’hui le seul moyen connu
pour convertir directement l’énergie lumineuse produite par le soleil en énergie électrique.
Cette conversion est assurée par les cellules photovoltaïques. Celles-ci sont
réalisées à l’aide de matériaux semi-conducteurs. Le matériau de base en est le silicium,
principale composante de l’écorce terrestre.
Les avantages de l’électricité solaire photovoltaïque sont multiples, elle représente
aujourd’hui la source d’énergie non polluante potentiellement la plus importante pour un
usage domestique ou collectif. Modulaire, ses composants se prêtent aisément à une
utilisation innovante et esthétique dans un cadre architectural. Enfin, elle permet d’offrir
un service électrique à des populations qui n’auront jamais accès au réseau électrique.
Un générateur photovoltaïque connecté au réseau comprend de manière très
simple, les composants suivants :
• le module photovoltaïque : des cellules photovoltaïques (éléments de base
réalisant la conversion proprement dite) sont mises en série pour former un
« module photovoltaïque », ces modules sont alors mis en série et en parallèle
selon les besoins en énergie du générateur et constituent le « champ
photovoltaïque ». Le courant électrique fourni par un module est un courant
continu. La puissance des modules varie en fonction de l’ensoleillement, la
puissance nominale est appelée Puissance crête (Pc) et s’exprime en watts (W).
Elle correspond à la puissance délivrée par le module dans des conditions
spécifiques d’éclairement et de température. L’éclairement correspond
approximativement à celui d’un midi solaire en été. Il existe des modules ayant
une puissance crête de 10 W jusqu’à 300 W. Le champ photovoltaïque, pour
des modules co-planaires, doit être exposé autant que possible de façon à
recueillir le maximum d’ensoleillement sur l’année
• l’onduleur : son rôle est de transformer le courant continu fourni par le champ
photovoltaïque en un courant alternatif ayant toutes les caractéristiques du
courant alternatif fourni par le réseau électrique. Dans le cas d’un générateur
photovoltaïque raccordé au réseau, l’onduleur se déconnecte automatiquement
en cas d’absence ou de défaillance du réseau.
• la batterie d’accumulateur : pour certaines applications nécessitant un niveau de
qualité plus élevé de fourniture électrique (circuits de surveillance, circuits de
sécurité, réseaux informatiques) ou dans le but de proposer un service de
sauvegarde de l’alimentation électrique en cas de défaillance du réseau, un parc
de stockage sera utilisé. L’avantage du couplage de ce parc de stockage avec
un champ photovoltaïque réside dans l’augmentation de l’autonomie de la
sauvegarde, car la batterie pourra être rechargée lors de coupures longues
(tempêtes) par le générateur PV
12
• les organes de sécurité et de raccordement qui assurent des fonctions de protection
vis-à-vis de l’utilisateur et du réseau. Ces dispositifs peuvent être intégrés dans l’onduleur.
• les dispositifs d’intégration à l’habitat permettant de garantir la bonne tenue de
la structure, sa fonction et son esthétique.
13
2.1. LE GISEMENT SOLAIRE
Une analyse plus approfondie doit tenir compte des variations saisonnières qui
modifient les valeurs moyennes mensuelles, surtout pour la France métropolitaine et la
Corse, ceci étant moins sensible pour les régions intertropicales (DOM/TOM). Les
variations saisonnières traduisent principalement l’effet des mécanismes suivants :
• L’inclinaison des rayons du soleil liés à la hauteur du soleil (par rapport à l’horizontal)
- Ensoleillement direct
- Ensoleillement diffus
- Ensoleillement global
• La réverbération du sol
- Ensoleillement diffus et albedo
• Les effets climatiques
- Vent
- Couverture nuageuse
14
• L’atténuation des rayons lumineux par l’atmosphère
- La localisation
- L’altitude
• L’inclinaison du champ
• La température extérieure
• La température des modules
A l’équateur les effets sont très limités. Ces effets sont de plus en plus importants à
mesure que la latitude du lieu d’implantation augmente. La conception d’un générateur
sera basée principalement sur les données mensuelles d’ensoleillement du lieu considéré
et l’inclinaison du champ photovoltaïque.
Il est important de bien considérer, l’ensemble des ombres potentielles sur la durée de vie d’un générateur :
• Végétation
• Relief montagneux
• Ombres portées par les immeubles adjacents
• Ombres portées par la rangée de modules adjacente.
Dans certains cas la mise en place de diodes de protection peut s’avérer profitable pour le système.
Cette approche doit être abordée de manière globale en prenant en compte les contraintes liées à la perte
de productible et aux spécifications techniques de protection contre les effets de la foudre, pour lesquelles
la mise en place de diodes de protection peut engendrer des dysfonctionnements du système.
15
Les effets de la présence d’une ombre entre la course du soleil et le plan du champ
photovoltaïque ne sont pas à négliger. Ceci est d’autant plus vrai, que pour un
générateur couplé au réseau on recherche la valorisation immédiate et maximale de
l’électricité solaire photovoltaïque produite. Deux phénomènes concourent à diminuer la
puissance fournie par le générateur en présence d’une ombre :
• En premier lieu, la perception de la lumière par l’œil humain est différente de
celle d’un module photovoltaïque, l’effet d’une ombre sur la puissance fournie
par un générateur photovoltaïque peut être fortement sous-estimé. Ainsi, un arbre
dont le feuillage est peu dense peut faire chuter de manière très notable la quantité
d’énergie produite, bien que la perception d’éclairement soit peu modifiée.
• En second lieu, il faut insister sur le fait que, même une ombre partielle peut faire
chuter de manière significative la puissance fournie par un générateur
photovoltaïque. En effet, de par le câblage électrique en série/parallèle des
modules photovoltaïques, on constate que le courant du champ est limité par le
courant du module le plus faible. Si un module est ombré, c’est la production
totale du générateur qui diminue.
Outre les ressources solaires, limitées par les effets de l’ombrage, de nombreux
autres paramètres peuvent influer sur la productivité d’un générateur photovoltaïque
raccordé au réseau. La liste suivante, non exhaustive, reflète la nécessité de faire appel
à des bureaux d’études, pour des installations à vocation industrielle, commerciale ou
publique, lorsque la production et l’intégration du générateur à l’architecture doivent être
optimisées :
• Les conditions de vent (qui modifient la perception de la température)
• Les conditions d‘environnement thermique des modules (ventilation)
• Les effets liés à la salissure des modules photovoltaïques (poussière)
• La pollution de l’air
• Les pertes d’appariement du champ photovoltaïque
• Les pertes de câblage (câbles, diodes)
• L’utilisation d’un suiveur de point de puissance maximum
• L’adéquation de l’onduleur au champ photovoltaïque
• Le rendement de l’onduleur
• L’utilisation de sources additionnelles de consommation d’énergie (sécurité,
interface utilisateur, dispositifs de communication)
Tous ces éléments sont à prendre en compte dans le cadre de la conception d’un
bon générateur. Un dernier paramètre peut influencer la productivité d’un générateur
photovoltaïque raccordé au réseau, sans pour autant remettre en cause la qualité du
générateur. Il s’agit des pertes de productivité liées à la perte du réseau de distribution
électrique. Dans un tel cas, pour des raisons de sécurité, le générateur doit être
déconnecté du réseau, l’énergie produite est donc en partie perdue.
16
Encadré 3 : Evaluation des pertes dans
un système PV connecté au réseau
La production d’un générateur photovoltaïque connecté au réseau peut être présentée sous la forme
d’un diagramme de Sankey , qui permet de visualiser facilement les différentes sources de pertes au cours
de la chaîne de conversion du système. La figure 4 en présente une illustration sur un générateur fictif.
17
Figure 5 : schéma simplifié d’un système de connexion pure
18
4.1. SYSTÈMES PHOTOVOLTAÏQUES DE CONNEXION PURE
Les trois architectures de systèmes PV de connexion pure sont présentées dans les
figures 7 à 9 :
19
4.2. SYSTÈMES PHOTOVOLTAÏQUES DE SÉCURISATION
20
4.2.2. Découpage de l’installation intérieure
Bien que souvent hors des spécifications techniques des générateurs PV à
proprement parler, car souvent pré-existantes, la topologie du réseau des charges
intérieures peut se faire suivant les trois principes décrits ci-après.
21
5 LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS D’INTÉGRATION AU BÂTIMENT
En matière d’intégration, on distingue deux grandes familles d’implantation des
générateurs photovoltaïques :
Tableau 2 : types et exemples français d’intégration à l’habitat des générateurs photovoltaïques connectés au réseau
Type C1 : les réalisations en sur-imposition sur des ouvrages existants, ne réalisant pas de fonction de clos ni de couvert
• sur toiture inclinée couverte en éléments discontinus • fixation sur une façade légère
• sur toiture-terrasse ou toiture revêtue d’une étanchéité • visière de balcon ou brise-soleil
• fixation sur un mur isolé ou non isolé, par l’extérieur • garde-corps de balcon
Figure 15 : schéma Type C1.1 : toitur e Exemple de sur imposition en toiture inclinée (Hespul)
Figure 16 : schéma Type C1.2 : toiture terrasse Exemple de sur imposition en toiture terrasse
(Apex-BPSolar)
Figure 17 : schéma Type C1.3 : mur extérieur Exemple de fixation sur un mur (Transénergie)
22
Type C2 : les réalisations intégrées prenant part aux fonctions de clos et de couvert :
• élément de toiture inclinée couverte en éléments • élément verrier extérieur d’un vitrage isolant
discontinus • élément de paroi dans toute son épaisseur d’une
• élément de verrière partie de façade
• paroi extérieure opaque d’un remplissage de • élément de bardage devant un mur en béton
façade rideau
Figure 19 : schéma Type C2.1 : toiture intégrée Exemple d’élément de toiture inclinée couverte
(Total Energie)
Figure 20 : schéma Type C2.2 : verrière intégrée Exemple d’élément de verrière (Total Energie)
Figure 21 : schéma Type C2.3 : façade intégrée Exemple de remplissage de façade (Tecsol)
Figure 22 : schéma Type C2.4 : élément de paroi Exemple d’élément de paroi (Solarte)
23
6 INVITATION À LA CRÉATIVITÉ
A titre d’illustration sont présentées ici des réalisations européennes dont l’aspect
esthétique a été privilégié, qui peuvent servir de source d’inspiration aux concepteurs
des futurs générateurs du programme français.
Tableau 3 : exemples de générateurs intégrés
24
Deuxième partie
2
RÉFÉRENTIEL NORMATIF
ET RÈGLES DE L’ART
25
1 RÉFÉRENTIEL LÉGISLATIF
Le référentiel législatif en vigueur est constitué des textes de loi suivant :
• Arrêté du 21 juillet 1997 relatif aux conditions techniques de raccordement, en
particulier l’annexe 7
• Loi de contrat du 30 décembre 1999
• L’article 10 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la moder-
nisation et au développement du service public de l’électricité prévoit que
diverses installations puissent bénéficier de l’obligation d’achat, par EDF ou les
distributeurs non nationalisés, de l’électricité qu’elles produisent
• Les limites de puissance installée sont fixées à la valeur maximale de 12 MW
par site de production par le décret n°2000-1196 du 6 décembre 2000
• Le décret n° 2001-410 du 10 mai 2001 fixe les obligations qui s’imposent aux
producteurs bénéficiant de l’obligation d’achat
• Le décret n° 2001-410 du 10 mai 2001 précise que les tarifs d’achat peuvent
comporter, outre les coûts d’investissement et d’exploitation évités par les
acheteurs, une rémunération supplémentaire liée à la réalisation des objectifs de
la loi du 10 février 2000, notamment la qualité de l’air, la lutte contre l’effet de
serre et la maîtrise des choix technologiques d’avenir
• Arrêté du 13 mars 2002 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite
par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil
Ces documents sont incontournables, même s’ils ne traitent pas de tous les aspects
techniques et s’ils ne reflètent pas complètement la spécificité des installations
photovoltaïques pour lesquelles il est nécessaire de proposer des solutions techniques
qui ne constituent pas un surcoût rédhibitoire. Des propositions sont faites par les
professionnels de la filière pour mieux prendre en compte ces spécificités, mais en
l’absence de nouveaux textes de loi, les directives et recommandations proposées par
ce guide ne vont pas à l’encontre des textes de loi en vigueur.
Il est aussi important de prendre en compte, dans la rédaction du CDC, les
dispositions particulières relatives aux contrats d’achat de l ’électricité mis en place par
EDF et les Distributeurs Non Nationalisés (DNN), ainsi que des contrats avec les
opérateurs réseaux.
Néanmoins, dès qu’un nouveau texte de loi sera promulgué, une nouvelle version
du guide sera éditée afin d’être conforme à celui-ci.
26
Tableau 4 : normes de l’industrie photovoltaïque
Norme Intitulé
IEC 61173 Ed. 1.0 Protection des surtensions pour les systèmes photovoltaïques : guide
IEC 61194 Ed. 1.0 Paramètres caractéristiques des systèmes photovoltaïques autonomes
IEC 61277 Ed. 1.0 Systèmes photovoltaïques terrestres : définitions et guide
IEC 61683 Systèmes photovoltaïques – conditionneurs de puissance : méthode de mesure du
rendement
IEC 61724 Ed. 1.0 Suivi des performances des systèmes photovoltaïques – guide pour la mesure,
l’acquisition et l’échange des données
IEC 61725 Ed. 1.0 Expression analytique des profils solaires journaliers
IEC 61727 Ed. 1.0 Systèmes photovoltaïques – caractéristique de l’interface avec le réseau
IEC 61829 Ed. 1.0 Champs photovoltaïques en silicium cristallin – mesure sur site des courbes I-V
IEC 61836-1 & 2 Systèmes à énergie solaire photovoltaïque - Termes et symboles parties 1 & 2
IEC/PAS 62111 Ed. 1.0 Spécifications techniques pour l’emploi des énergies renouvelables pour l’électrification
rurale décentralisée
IEC 61427 Batteries et cellules secondaires pour systèmes à énergie solaire photovoltaïque –
recommandations générales et méthodes de test
IEC 61723 Guide de sécurité pour les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau montés sur les
bâtiments
IEC 62078 Programme de certification et accréditation pour les composants et les systèmes
photovoltaïques : guide pour une qualité totale
IEC 62109 Sécurité électrique des onduleurs statiques et des chargeurs de batteries à usage
photovoltaïque
IEC 62124 Systèmes photovoltaïques autonomes : qualification de la conception et homologation
IEC 62093 Composants des systèmes photovoltaïques autonomes : qualification de la conception
et homologation
IEC 61721 Ed. 1.0 Résistance d’un module photovoltaïque à une détérioration par impact accidentel
IEC 61701 Ed. 1.0 Test de corrosion en brouillard salin des modules photovoltaïques
IEC 61646 Ed. 1.0 Modules photovoltaïques couches minces à usage terrestre : qualification de la
conception et homologation
IEC 61345 Ed. 1.0 Test UV pour modules photovoltaïques
IEC 61215 Ed. 1.0 Modules photovoltaïques au silicium cristallin à usage terrestre : qualification de la
conception et homologation
IEC 60904-10 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 10 : méthode de mesure de la non-linéarité
IEC 60904-9 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 9 : exigences de performances des simulateurs
solaires
IEC 60904-8 Ed. 2.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 8 : mesure de la réponse spectrale d’un dispositif
photovoltaïque
IEC 60904-7 Ed. 2.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 7 : calcul de l’erreur de mismatch introduite dans le
test des dispositifs photovoltaïques
IEC 60904-6 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 6 : exigences pour les modules de référence –
premier amendement
IEC 60904-5 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 4 : détermination de la température de cellule
équivalente des dispositifs photovoltaïques par la méthode de la tension de circuit
ouvert.
IEC 60904-3 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 3 : principe de la mesure des dispositifs
photovoltaïques terrestres par référence aux données d’ensoleillement spectral
IEC 60904-2 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 2 : exigences pour les cellules solaires de référence
– premier amendement
IEC 60904-1 Ed. 1.0 Dispositifs photovoltaïques - partie 1 : mesure des courbes courant tension
caractéristiques des dispositifs photovoltaïques
IEC 60891 Ed. 1.0 Procédures de correction de température et d’ensoleillement pour les courbes I-V
caractéristiques des dispositifs photovoltaïques au silicium cristallin – premier amendement
27
3 CONDITIONS TECHNIQUES DE RACCORDEMENT DES GÉNÉRATEURS
PHOTOVOLTAÏQUES AU RÉSEAU DE DISTRIBUTION BT
Le raccordement d’un générateur photovoltaïque au réseau de distribution
électrique doit, comme celui d’une installation standard, respecter les normes et
règlements. La principale difficulté réside dans le manque de prise en compte des
spécificités des générateurs PV par les normes et dans le faible retour d’expérience
français. Les paragraphes suivants rappellent les normes en vigueur et les principales
dispositions à mettre en œuvre dans le cas des installations photovoltaïques.
3.1. I NSTALLATION ÉLECTRIQUE BASSE TENSION
28
Ceci passe notamment, par la mise en œuvre des dispositifs suivants :
• Mise en place d’obstacles physiques sur toutes les parties actives du générateur
• Mise en place de signalisations adéquates
• Mise en place d’organes de protection adaptés : disjoncteurs industriels,
domestiques ou Dispositifs Différentiels à courant Résiduel (DDR) au départ de
chaque branche à protéger, y compris celle de l’onduleur du générateur en
conformité avec les régimes de neutre
• Mise en place de dispositifs de sectionnement pendant les interventions de
maintenance (adaptés au courant continu en amont de l’onduleur, et adaptés au
courant alternatif en sortie de l’onduleur)
• La conception des dispositifs de protection vis à vis du courant de plus forte
intensité et compatibles avec les temps de commutation normalisés
3.1.2. Installations photovoltaïques secourues
Dans le cas des installations secourues, en mode normal, le générateur de
sécurisation fonctionne comme un générateur couplé au réseau. En mode sécurisé, le
générateur fonctionne comme un générateur autonome. Ce type de fonctionnement
nécessite la mise en place de certains dispositifs afin de garantir :
• Un découplage « fonctionnel » du générateur entre le mode normal et le mode secouru
• Le respect des spécifications de déconnexion des systèmes couplés, lors d’une
transition du mode normal au mode secouru
• Le respect des spécifications de re-connexion des systèmes couplés, lors d’une
transition du mode secouru au mode normal
• La charge des batteries rendue possible par le réseau, lorsque celui-ci est
présent (régime dit « de floating »), et par le champ photovoltaïque
• La non décharge des batteries sur le réseau électrique.
Il conviendra de se reporter à la norme traitant des alimentations sans interruption
et de prendre les dispositions nécessaires à la conformité des installations
photovoltaïques sur la base des spécifications techniques des ASI. On distingue
classiquement cinq types d’onduleurs pour ASI (prise-filtre, conditionneur de réseau,
onduleur extra-plat, onduleur « on-line », onduleur « off-line »), parmi ceux-ci une
installation photovoltaïque de sécurisation peut s’assimiler à l’architecture dite « off-line ».
Le schéma suivant présente la structure d’une ASI « off-line ».
Réseau de Réseau de
distribution distribution
Redresseur Onduleur
chargeur
Batterie
29
Les spécifications des ASI appliquées aux générateurs photovoltaïques secourus
imposent la prise en compte des paramètres suivants :
• Choix de la puissance de l’onduleur et de sa disponibilité (les onduleurs ASI
« classiques » ont un Temps Moyen Entre Pannes (TMEP) de 50 000 heures, on ne
connaît pas aujourd’hui le TMEP des onduleurs « solaires », une façon d’augmenter le
MTBF est de mettre en parallèle plusieurs structures ASI « off-line »)
• Environnement et communication de l’onduleur : pour certaines applications
l’onduleur peut gérer l’installation secourue
• Type de batterie utilisée (à recombinaison ou ouverte au plomb)
• Spécificités du local batterie, en particulier ventilation naturelle ou mécanique qui
entraîne un apport d’air neuf d’au moins 0,05 fois le nombre d’éléments multiplié
par l’intensité maximale du dispositif de charge
• Schéma de liaison à la terre : les dispositions à prendre pour assurer la protection
contre les chocs électriques dépendent des schémas de liaison à la terre et donc de
l’existence ou non d’un isolement galvanique entre l’amont et l’aval.
• - Si l’isolement galvanique n’est pas complet entre l’amont et l’aval, les régimes de
neutre doivent être identiques
• - Si l’isolement galvanique est complet, les régimes de neutre peuvent être différents.
La séparation galvanique complète peut être réalisée par un transformateur à
enroulements séparés. Dans les ASI de faible puissance la batterie est souvent
câblée en « flottant » et le coté DC est protégé par un Contrôleur Permanent
d’Isolement (CPI)
• Choix des câbles : il est recommandé d’utiliser des câbles tels que la chute de tension
maximale souhaitée soit :
• - 3 % pour les circuits alternatifs
• - 1 % pour les circuits continus (batterie-onduleur dans le cadre de la norme NFC
15-100)
• - 3 % pour les circuits continus (dans le cadre des normes de la filière photovoltaïque)
• Choix des protections mises en place : il est nécessaire de tenir compte d’un certain
nombre de caractéristiques propres aux ASI (courant de court-circuit batteries coté
c.c., courant de court-circuit onduleur coté c.a.)
Le lecteur pourra se référer utilement aux guides suivants traitant des alimentations sans
interruption
• Guide C15-402 : Alimentation sans interruption (ASI) de type statique : règles
d’installation, en particulier à l’annexe B qui définit précisément l’ensemble des
paramètres d’une ASI
• Cahier technique CT129 « protection des personnes et alimentations statiques sans
coupures », Merlin Gérin
• Guide de l’installation électrique, Groupe Schneider
30
3.1.3. Mise à la terre
Les règles de mise à la terre des générateurs sont établies selon des considérations de
sécurité des biens et des personnes. La règle générale est que le neutre du réseau basse
tension n’est pas fourni par l’opérateur réseau au générateur en fonctionnement normal : on
est alors en régime de neutre dit TT (neutre à la terre, masse à la terre). Ce régime peut être
différent pour les installations équipées d’éléments raccordés en c.c. dont l’une des polarités
est reliée à la terre ou laissée flottante.
Dans le cas d’un générateur photovoltaïque, en ce qui concerne le champ
photovoltaïque, on prendra les dispositions suivantes :
• Mise à la terre commune de la carcasse métallique des modules (si existante), ainsi
que des structures de support
• On indiquera précisément le choix du câblage des polarités du champ
photovoltaïque et de la batterie pour les générateurs secourus : câblage dit «
flottant », une polarité reliée à la terre ou polarité milieu reliée à la terre (le régime
de neutre en découle)
• Compatibilité des régimes de neutre entre l’amont et l’aval de l’onduleur en fonction
des régimes de neutre mis en place :
• - Mise en place de transformateurs d’isolement
• - Mise en place de DDR adaptés ou de Contrôleurs Permanents d’Isolement (CPI),
selon les régimes de neutre
• Pour les installations (domestiques ou collectives) dont on ne connaît pas précisément
le plan de câblage, il conviendra de s’assurer de la bonne mise à la terre du
générateur coté consommation
• Pour les générateurs PV de connexion sécurisée, deux approches sont possibles :
• - Mise en place du générateur selon les prescriptions du guide UTE C15-402
• - Mise en place du générateur avec étude de la conformité des régimes de neutre
• On s’assurera sur plan ou par une mesure, de la qualité de la mise à la terre et de
la compatibilité des dispositifs de protections retenus
31
On mettra en place des dispositifs assurant les fonctions de protection :
• Du coté courant continu contre :
• - Les court-circuits du champ photovoltaïque
• - Les court circuits du parc de stockage, dans le cadre d’une installation secourue
• - Il est recommandé d’utiliser des câbles doublement isolés
• Du coté courant alternatif contre :
• - Les court-circuits en sortie d’onduleur (il est nécessaire de connaître la puissance de
court-circuit et la réponse en courant de court-circuit de l’onduleur)
• - Les court-circuits du réseau (il est nécessaire de connaître la puissance de court-
circuit du réseau).
3.2. S CHÉMA DE RACCORDEMENT AU RÉSEAU
Figure 24 : schéma
De nouveaux contrats d’achat sont à l’étude pour prendre
de raccordement des en compte les nouvelles dispositions de l’arrêté du
générateurs photo- 13/03/2002. Le schéma de raccordement sera alors
voltaïques au réseau
conforme à ces contrats et à leurs annexes techniques.
32
Le tableau suivant récapitule les normes en vigueur relatives à la protection du réseau.
Norme Description
VDE DIN 0126 Dispositif de découplage automatique pour les générateurs photovoltaïques de
puissance nominale inférieure ou égale à 4,6 kW et branchement monophasé au
réseau public à basse tension à l’aide d’un onduleur
NF EN 50160 Caractéristiques de la tension fournie par les réseaux publics de distribution
* : détection instantanée signifie que le dispositif est capable de détecter des évènements persistants dépassant 200 ms tout en laissant passer des
évènements aléatoires ne dépassant pas une durée de 60 ms, la déconnexion proprement dite devant alors se faire en moins de 20 ms.
** : La précision demandée sur la mesure de tension et de fréquence pour la déconnexion est de 2 %
33
Il est à noter que la fonction de découplage du réseau nécessaire à tout
générateur raccordé à un réseau de distribution à basse tension et comportant un moyen
de production d’énergie électrique présente par principe une sensibilité aux plus petites
des perturbations affectant le réseau. En pratique, tout écart d’un paramètre surveillé (en
particulier de tension) se traduit par un arrêt momentané de production sous la forme
d’un découplage suivi d’un re-couplage dès retour des conditions normales. Ces cycles
de découplage-re-couplage ne sont généralement pas accompagnés de coupure
d’alimentation ou de dysfonctionnement des équipements domestiques qui, pour la
plupart, présentent une immunité aux légères perturbations de la tension. En revanche,
elle entraîne une perte de productible de l’installation photovoltaïque difficile à quantifier.
34
3.4. P ROTECTION CONTRE LA FOUDRE
Le générateur photovoltaïque doit être protégé autant que possible des effets
directs (impact sur la construction) et induits (impact au sol, surtension véhiculée par le
réseau électrique ou téléphonique par exemple) liés à un impact de foudre. La non prise
en compte des probabilités de foudre peut engendrer des dégats importants sur une
installation photovoltaïque. Les installations couplées au réseau sont plus sensibles aux
phénomènes de foudre que les installations autonomes car le réseau peut transmettre les
surtensions induites par les impacts de foudre avoisinants.
Il importe de bien prendre en compte le risque foudre dès la conception d’une
installation. Le risque foudre dépend :
• De la localisation de l’installation
• Des risques spécifiques à l’environnement de l’installation
• De la sensibilité du matériel à protéger
La réglementation contre la foudre impose la mise en place de dispositifs
spécifiques pour les deux cas suivants qui peuvent concerner les installations
photovoltaïques :
• Les établissements recevant du public : arrêté du 16/09/59, modifié par le
règlement du 25/06/80
• Les immeubles de grande hauteur à usage de bureau : décret 67-1063 du
06/12/67, modifié par l’arrêté du 18/10/77
Les normes se rapportant aux surtensions et à la foudre applicables aux
installations basse tension sont les suivantes :
Tableau 8 : normes relatives à la protection foudre et surtension
35
Le lecteur pourra utilement se reporter aux deux références suivantes :
• Guide UTE C15-443 : protection des installations électriques basse tension
contre les surtensions d’origine atmosphérique
• Guide ADEME : protection contre les effets de la foudre dans les installations
faisant appel aux énergies renouvelables, G. Moine. [13] qui donne des
recommandations qui sont présentées dans la troisième partie de ce guide.
Ce tableau est à prendre en compte pour dimensionner les types et calibres des dispositifs de protection
foudre. Pour plus d’information, Météo-France propose un grand nombre de services concernant l’évaluation
du risque foudre (ERF)
36
3.5. C OMPATIBILITÉ ÉLECTROMAGNÉTIQUE
37
• J.O. des 20 janvier 1965 (rectificatif J.O. du 4 février 1965), 5 novembre 1981,
7 août 1992, 13 janvier 1993, 31 décembre 1994, 7 mai 1995.
• Décret n° 75-848 du 26 août 1975 relatif à la sécurité des personnes, des
animaux et des biens lors de l’emploi de matériels électriques destinés à être
employés dans certaines limites de tension, modifié par le décret n° 81-1237 du
30 décembre 1981
• J.O. des 12 septembre 1975 (rect. JO du 21 janvier 1976), 10 janvier 1982
• Avis relatif à l’application du décret n° 75-848 du 26 août 1975, modifié par
le décret n° 81-1237 du 30 décembre 1981, relatif à la sécurité des
personnes, des animaux et des biens lors de l’emploi de matériels électriques
destinés à être employés dans certaines limites de tension
• J.O. du 2 avril 1995
• Sécurité contre l’incendie : établissements recevant du public (ERP) : textes
généraux. Direction des Journaux Officiels, Brochure n. 1477-1, 1993
• Immeubles de grande hauteur. Sécurité contre l’incendie. Direction des Journaux
Officiels, brochure n. 1536, septembre 1993
• Sécurité contre l’incendie. Tome 1 : Prévention générale des risques. Textes
législatifs et réglementaires. Direction des Journaux Officiels, brochure n. 1540,
janvier 1992
• Sécurité contre l’incendie. Bâtiments d’habitation. Texte réglementaire avec
illustrations. Direction des Journaux Officiels, brochure n. 1603, septembre 1989
Le tableau suivant liste les documents techniques unifiés qui peuvent être utilisés
dans le cadre des installations photovoltaïques. Ils sont connus de la plupart des
professionnels du bâtiment et sont donnés à titre de référence.
38
Tableau 11 : documents techniques unifiés
Référence Titre
DTU 33.1 Façades légères (à paraître)
DTU 39 Miroiterie vitrerie. Cahier des clauses techniques (NF P 78-201-1). Cahier des clauses
spéciales (NF P 78-201-2).- Mai 1993
DTU 40.11 Couverture en ardoises. Cahier des charges (NF P 32-201-1). Cahier des clauses
spéciales (NF P 32-201-2). Mai 1993
DTU 40.12 Couverture en ardoises d’amiante-ciment. Cahier des clauses techniques
(NF P 33-202-1). Cahier des clauses spéciales (NF P 33-202-2). Mai 1993
DTU 40.14 Couverture en bardeaux bitumés. Cahier des clauses techniques (NF P 39-201-1).
Cahier des clauses spéciales (NF P 39-201-2). Mai 1993
DTU 40.21 Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement. Cahier des charges.
Cahier des clauses spéciales. Juin 1979
DTU 40.22 Couverture en tuiles canal de terre cuite. Cahier des clauses techniques
(NF P 31-201-1). Cahier des clauses spéciales (NF P 31-201-2). Mai 1993
DTU 40.23 Couverture en tuiles plates de terre cuite. Cahier des charges. Cahier des clauses
spéciales. Avril 1977
DTU 40.24 Couverture en tuiles en béton à glissement et à emboîtement longitudinal. Cahier des
charges (NF P 31-207-1)Cahier des clauses spéciales. (NF P 31-207-2). Mai 1993
DTU 40.25 Couverture en tuiles plates en béton. Cahier des clauses techniques. Cahier des clauses
spéciales. Juin 1990
DTU 40.31 Couverture en plaques ondulées d’amiante-ciment. Cahier des charges. Cahier des
clauses spéciales. Novembre 1979
DTU 40.32 Couverture en plaques ondulées métalliques. Cahier des charges. Cahier des clauses
spéciales. Avril 1967
DTU 40.35 Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier galvanisées prélaquées ou de
tôles d’acier galvanisées. Cahier des clauses techniques. Cahier des clauses spéciales.
Septembre 1983
DTU 40-36 Couverture en plaques nervurées d’aluminium prélaqué ou non. Cahier des clauses
techniques (NF P 34-206-1). Cahier des clauses spéciales. (NF P 34-206-2).
Mai 1993
DTU 43.1 Travaux d’étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie.
Cahier des clauses techniques (NF P 84-204-1). Cahier des clauses spéciales
(NF P 84-204-2). Juillet 1994
DTU 43.2 Étanchéité des toitures avec éléments porteurs en maçonnerie de pente supérieure ou
égale à 5%. Cahier des clauses techniques (NF P 84-205-1. Cahier des clauses
spéciales. (NF P 84-205-2). Mai 1993
DTU 43.3 Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier nervurées avec revêtement d’étanchéité.
Cahier des clauses techniques (NF P 84-206-1). Cahier des clauses spéciales
(NF P 84-206-2). Juin 1995
DTU 43.4 Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtements
d’étanchéité. Cahier des clauses techniques (NF P 84-207-1). Cahier des clauses
spéciales (NF P 84-207-2). Mai 1993
DTU 59.1 Travaux de peinture des bâtiments. Cahier des clauses techniques (NF P 74-201-1).
Cahier des clauses spéciales (NF P 74-201-2). Octobre 1994. - Mémento.
Novembre 1978
DTU 65.12 Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le
chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Cahier des clauses techniques
(NF P 50-601-1). Cahier des clauses spéciales (NF P 50-601-2). Mai 1993
DTU 95.1 Construction des immeubles devant recevoir des nacelles suspendues mues
mécaniquement destinées à l’entretien et au nettoyage des façades, construction de ces
nacelles et mise en œuvre. Cahier des charges (NF P 95-201). Mai 1993
39
Le tableau suivant présente les règles de calculs en matière de construction.
Tableau 12 : règles de calculs d’une construction
Référence Titre
Règles NV 65 Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes
(DTU P 06-002). Paris, Eyrolles
Règles N 84 Action de la neige sur les constructions (DTU P 06-006). Août 1987
Règles PS-MI 89 Règles de construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments
révisées 1992 assimilés. Domaine d’application. Conception. Exécution. (NF P 06-014) mars 1995
Règles CB 71 Règles de calcul et de conception des charpentes en bois (DTU P 21-701). Paris,
Eyrolles, juin 1984
Règles CM 66 Règles de calcul des constructions en acier (DTU P 22-701). Paris, Eyrolles,
décembre 1990
Règles AL Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages d’aluminium
(DTU P 22-702). juillet 1976
Règles Th-K 77 Règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois. CSTB, 1990
Référence Titre
NF A 36-321 Tôles et bandes en acier doux galvanisées à chaud et en continu pour formage à froid -
conditions techniques de livraison
NF A 91-121 Galvanisation par immersion dans le zinc fondu (galvanisation à chaud) - produits finis
en fer - acier - fonte
NF A 91-201 Revêtements métalliques et inorganiques - projection thermique - zinc, aluminium et
alliage de ces métaux
NF C 15-100 Installations électriques à basse tension - Règles
NF C 57-100 Transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique - modules solaires pour
applications terrestres
NF C 57-101 Transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique - modules solaires pour
applications terrestres en milieu équatorial
NF C 57-102 Transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique - modules solaires pour
applications terrestres en milieu tropical
NF C 57-103 Transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique - modules solaires pour
applications terrestres en zone tempérée
NF P 01-012 Dimension des garde-corps. Règles de sécurité. Rampes d’escaliers.
NF P 06-001 Bases de calcul de constructions - charges d’exploitation des bâtiments
NF P 08-302 Murs extérieurs des bâtiments - Résistance aux chocs - Méthodes d’essais et critères
NF S 31-010 Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement - Instruction de plaintes contre
le bruit dans une zone habitée
NF S 31-051 Mesure du pouvoir d’isolation acoustique des éléments de construction et de l’isolement
des immeubles - mesure en laboratoire du pouvoir d’isolation acoustique au bruit aérien
des éléments de construction
NF S 31-055 Mesurage du pouvoir d’isolation acoustique des éléments de construction et de
l’isolement des immeubles - méthode d’investigation pour le mesurage in situ de
l’isolement au bruit aérien de locaux vis-à-vis des bruits de trafic routier
NF S 31-057 Vérification de la qualité acoustique des bâtiments
ISO 7599 Traitement de surface des métaux - anodisation (oxydation anodique) de l’aluminium et
de ses alliages - couches anodiques sur l’aluminium - spécifications générales (A 91-450)
ISO 2813 Peintures - mesurage de la réflexion spéculaire des feuilles de peinture non métallisée
A 200, 600 et 850 (T 30-064)
40
Troisième partie
3
RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES
DE L’ADEME
Dans cette troisième partie, le guide propose des règles simples de mise
en pratique des normes et règlements. Il rassemble l’état de l’art des
professionnels du photovoltaïque. Il vise à standardiser la conception des petites
installations domestiques (< 5 kVA) afin de faciliter le traitement des demandes
et de recueillir un retour d’expérience homogène sur des installations similaires.
Pour les installations de puissance supérieure, il conviendra de suivre « l’esprit »
des recommandations et d’argumenter les choix techniques. Image de l’état de
l’art, ce chapitre est susceptible d’évoluer dans le temps.
41
1 RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES POUR LE DIMENSIONNEMENT
DES GÉNÉRATEURS PHOTOVOLTAÏQUES
Le dimensionnement d’un générateur photovoltaïque couplé au réseau suit les règles
générales de dimensionnement des systèmes photovoltaïques, en plus des règles parti-
culières liées au site et/ou aux souhaits de l’utilisateur. Outre des dispositions spécifiques
à chaque type de générateur photovoltaïque, déjà présentées en première partie, des
recommandations spécifiques sont proposées. Elles concernent les points suivants :
• Dimensionnement du champ photovoltaïque et du parc batterie
• Compromis performance/intégration
• Evaluation de la productivité de l’installation
1.1. DIMENSIONNEMENT D’UN GÉNÉRATEUR PHOTOVOLTAÏQUE COUPLÉ AU RÉSEAU
Les règles générales de dimensionnement et d’installation d’un système
photovoltaïque sont applicables qu’il s’agisse d’un générateur autonome ou bien d’un
générateur raccordé au réseau. On rappelle les points à aborder :
• Planéité du champ photovoltaïque (ou de ses sous champs) : indiquer si cette
condition est non applicable dans le cas d’une architecture spécifique
• Dans le cas d’un générateur en sur-imposition, on laissera un espace minimum
entre le niveau de face arrière des modules et l’habitation (espace à indiquer
dans le cahier des charges et à justifier)
• Choix du diamètre de câble pour minimiser les pertes en lignes (on utilisera les
abaques spécifiques pour les câbles courant continu et alternatif, souple ou
rigide) : indiquer la longueur et la section des câbles utilisés
• Utilisation de câbles adaptés à une utilisation en extérieur (type HO7 RNF pour
câbles souples ou U 1000 R02V pour câbles rigides), l’emploi de câbles
spécifiques (type multi-contact ou Shuco) peuvent être utilisés en respectant les
recommandations de câblages liés à la protection foudre
• Utilisation de gaines de câblage résistantes aux conditions extérieures (froid, UV)
• Boîtiers de connexion et de raccordement IP 55
• Câblage en « goutte d’eau »
• Uniformité des sous champs (en tension et en courant)
• Présence ou absence de diodes anti-retour argumentée.
• Adaptation d’impédance entre champ PV et onduleur (automatique si utilisation
d’un MPPT)
Par définition un générateur de sécurisation doit être conçu pour assurer un service
minimum de fourniture électrique, pendant un temps limité, en cas de défaillance du
réseau. Il est nécessaire de définir précisément :
• Le nombre et le type de charges secourues
42
• La consommation des appareils secourus en pourcentage de la consommation
totale de l’utilisateur
• Le temps pendant lequel est assuré le secours (on indiquera en particulier le temps
de recharge du parc batterie par le seul champ photovoltaïque, en nombre
d’heures de service, à la valeur de l’ensoleillement moyen du lieu d’implantation)
La contrainte de dimensionnement imposée revient à prendre en compte une taille
minimale du parc de stockage, afin de garantir un service minimum de secours, qui
justifie le financement additionnel du générateur par l’ADEME. Par ailleurs, la taille du
parc batterie devra toujours être justifiée par la somme des besoins secourus.
43
Encadré 7 : Adéquation champ photovoltaïque / onduleur
L’accent doit être mis sur la bonne adéquation de la puissance de l’onduleur et de la puissance du
champ photovoltaïque pour garantir :
• Un fonctionnement correct sur la plage de tension du champ PV tout au long de la journée
• Un compromis optimal en terme de rendement. En particulier on privilégiera les onduleurs dont les
courbes de rendement sont les plus élevées sur une plage de taux de charge la plus large :
• L’évaluation du rendement global de l’onduleur peut être alors calculée conformément à la norme
CEI 61683.
A titre d’exemple, une récente étude de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a montré que le ratio
moyen entre la puissance de l’onduleur (exprimé en kVA) et la puissance du champ photovoltaïque était de
0,75. Cela correspond à un onduleur de 750 VA pour un champ PV de 1 kWc. Un dimensionnement correct
d’un générateur verra ce rapport compris entre 0,7 et 1.
Avec ce principe, sont exclues en France métropolitaine, par exemple, les façades
exposées plein Est ou plein Ouest. Pour les générateurs qui sont hors spécifications, une
étude plus attentive sera menée lors de la demande de financement, sur la base de
l’argumentaire présenté dans le dossier.
44
Encadré 8 : Disque solaire et performance
Le disque solaire représente en coordonnées polaires, les pertes de performances prévisibles du
champ photovoltaïque en fonction de son inclinaison et de son orientation. Pour un point donné sur le disque
solaire, le rayon représente l’inclinaison et l’angle l’orientation par rapport au Sud. Les pertes de performances
sont représentées en fonction d’une échelle de couleur et indiquées en pourcentage. Un exemple de disque
solaire pour la région parisienne est illustré dans la figure suivante :
L’annexe 7 présente les disques solaires obtenus pour les différentes régions de France et quelques DOM/TOMs.
45
Ces situations particulières doivent être signalées lors de la rédaction du cahier
des charges et traitées en conséquence.
1.3.4. Critère de productivité du générateur
Afin de pouvoir mesurer la qualité des générateurs qui seront réalisés dans le
cadre du programme national français, il est nécessaire de disposer d’un outil de
mesure des performances globales d’un générateur. Cette mesure est complémentaire à
la garantie de puissance du champ photovoltaïque. Plusieurs indices de performances
des générateurs photovoltaïques ont été proposés. L’indice de performance retenu dans
le cadre du programme national est l’un des plus utilisé : il s’agit du « ratio des
performances » (« Performance Ratio » (PR) en anglais). Il est homologué au niveau
international dans la norme CEI 61724 et s’écrit :
46
• Non consommation d’énergie réactive
• Injection c.c. < 5 mA
• - Certains dispositifs de protection sont sensibles à l’existence d’un courant continu
• - Si on souhaite utiliser un onduleur sans transformateur, il conviendra de lui adjoindre
un dispositif de limitation d’injection de courant continu ou bien un transformateur
extérieur (qui peut aussi faire office de séparation de régime de neutre)
• Il est aussi demandé de mettre en place des dispositifs manuels de déconnexion
A titre d’information, la fréquence moyenne des variations de la tension selon une
évaluation menée au sein de l’UNIPEDE (UNion Internationale des Producteurs Et
Distributeurs d’Electricité) est de 65 par an pour les réseaux aériens et 25 par an pour
les réseaux souterrains. Pratiquement, le nombre constaté de cycles en dehors de ceux
liés aux conditions d’ensoleillement peut s’écarter de ces moyennes, du fait des
conditions locales, dans un rapport de trois, voire exceptionnellement plus, dans ce cas
il est conseillé d’en avertir le service local de distribution
Le guide de protection contre les effets de la foudre dans les installations faisant
appel aux énergies renouvelables [13] reconnaît deux niveaux de risques (cf. encadré 9)
pour les installations photovoltaïques et préconise des principes de protection spécifiques.
Et propose les niveaux de protection suivants en fonction des types d’installations photovoltaïques
Tableau 15 : niveaux de protection des installations PV
Type d’installations A B
Système d’éclairage individuel
Refuge de montage X
Habitat isolé X
Relais de télécommunication X
Station de pompage X
Habitat raccordé au réseau X
Système hybride éolien/PV X
47
Le présent guide reprend le principe de protection pour les installations raccordées
au réseau électrique qui sont classées en risque moyen. Cette protection recommande
la mise en place des dispositions suivantes :
• Interconnexion des masses par conducteur cuivre 25 mm2
• Mise à la terre des masses unique
• Interconnexion avec dispositifs d’écoulement du courant lors d’impacts directs (si
existant) : descente de paratonnerre, fils tendus, etc.)
• Câblage champ photovoltaïque flottant (non relié à la terre : attention au régime
de neutre)
• Contrôleur permanent d’isolement (généralement intégré à l’onduleur)
• Liaison champ photovoltaïque/onduleur avec liaison renforcée
• Limitation des surfaces offertes des boucles de câblage au rayonnement
électromagnétique (cf. encadré 10)
• Parafoudres bipolaires sur circuit courant continu (type varistances à oxyde de
zinc avec déconnexion thermique intégrée, entre polarités et terre)
- au plus près des modules (si la distance champ PV - onduleur > 10 m)
• - en entrée de l’onduleur
• Parafoudres sur circuit alternatif (type modulaires pour régime TT à fort pouvoir
d’écoulement sur réseau de distribution) entre phases et terre
• - En sortie c.a. d’onduleur
• - Au tableau de distribution de l’installation intérieure (optionnel).
Le schéma de principe général d’un générateur de connexion pure avec ses
protections foudre peut être le suivant :
Réseau
Disjoncteur
différentiel
abonné
Disjoncteur
Tableau abonné
Onduleur différentiel
Inter rupteur installation PV
sectionneur DC
Installation
intérieure
Contrôleur
permanent
d’isolement
Champ photovoltaïque
Protection foudr e
Type varistance
48
Encadré 10 : Précautions de câblage
Le guide de protection contre les effets de la foudre dans les installations faisant appel aux énergies
renouvelables [13] rappelle que le câblage d’une installation joue un rôle majeur dans la protection contre
les surtensions et surintensités liées à la foudre. Il convient, de manière générale de limiter, autant que faire
se peut, les boucles de câblage (conducteurs de phase, de protection ou masse). A titre d’exemples, les
figures 30 à 32 rappellent les principes d’un câblage recommandé pour le champ photovoltaïque.
49
2 RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES POUR
L’INTÉGRATION AU BÂTIMENT
Dans le cadre du programme national photovoltaïque de l’ADEME, les
conditions d’intégration donnant droit aux subventions sont les suivantes :
De plus, ne seront admis que les générateurs qui seront implantés sur un
bâtiment. Les générateurs typiques en terrasse au sol ne bénéficieront pas des aides
de ce programme.
50
Tableau 17 : textes réglementaires, normes, DTU et règles de calcul pour l’intégration à l’habitat (CSTB)
Les travaux sont réalisés conformément aux dispositions prévues dans les normes
et DTU [par exemple pour les couvertures : P 34-205, P 34-206 (Référence DTU 40),
etc., ou pour les façades légères, façades rideaux et semi-rideaux, façades panneaux :
P 28-001, P 28-002 (Référence DTU 33)], les Avis Techniques, les règles
professionnelles, ou lorsqu’il est fait explicitement référence à certains documents [notice
fabricant par exemple].
51
Utilisés comme Eléments de Remplissage (EdR), les modules photovoltaïques
doivent être posés de telle façon que :
• Leurs chants soient protégés des intempéries et plus particulièrement de l’humidité,
• Leurs mouvements relatifs par rapport au bâti soient :
- possibles dans le plan du panneau, tout en restant limités aux mouvements
différentiels entre bâti et EdR
- négligeables dans le plan perpendiculaire au panneau (ceci afin que les EdR
ne risquent pas d’être mis en charge et que les matériaux de jointoiement,
introduits entre le bâti et l’élément, n’aient à subir que des mouvements très
faibles, compatibles avec la conservation de leur efficacité)
• Leur environnement, leur mise en œuvre, ne risquent pas d’entraîner des
corrosions ou vieillissements anormaux de leurs éléments constitutifs
• L’EdR ne fasse en aucun cas fonction de bâti pour la façade ; en effet, la
conception et la fabrication des EdR ne les rendent pas, à priori, aptes à servir
de bâtis (par exemple, pour des fenêtres) et à encaisser les efforts correspondants
• Leur dépose et leur remplacement éventuels soient possibles (le remplacement
peut être plus ou moins facile selon les dispositions prévues au projet). Pour être
considéré comme facilement remplaçable, l’EdR doit à tout moment pouvoir être
remplacé rapidement, ce qui implique : facilité de dépose et de pose, de
l’intérieur ou de l’extérieur, facilité d’approvisionnement, possibilité pour l’usager
de rétablir immédiatement, à titre provisoire, la sécurité et le confort essentiels
Les niveaux de performance et les classements d’aptitude à l’emploi des Eléments
de Remplissage sont précisés dans leurs Avis Techniques. Il appartient au Maître
d’œuvre, à partir de ces données, de choisir le type d’élément correspondant à l’emploi
prévu en se référant au classement « EdR » des éléments de remplissage.
• La conception de la mise en œuvre appartient principalement aux concepteurs
et aux entrepreneurs de pose qui devront, entre autres, tenir compte :
- de la situation du bâtiment (exemple : bord de mer), de sa destination
(exemple : ERP) de sa hauteur (exemple : IGH)
- du type de façade et en particulier de sa position par rapport aux planchers
(exemple : façade-panneau, façade-rideau)
- de la nature et des caractéristiques des éléments de la façade destinés à
recevoir les EdR (exemple : nature des menuiseries, section des profilés)
- de la nature ou destination du local dont l’EdR forme une partie de la façade
(exemple : locaux à forte hygrométrie)
- du type et de la nature des parties constitutives de l’EdR
- et de ses diverses caractéristiques physiques (forme, dimensions, coefficients
de rigidité kr2 et kr3 et coefficient de déformabilité hygrométrique H,
classement aux chocs de sécurité et aux chocs de corps durs, réaction au feu
des constituants, indice C de la règle C + D, masse combustible, résistance
au feu éventuelle, sensibilité et étanchéité à l’eau et à la vapeur d’eau,
durabilité, etc.
52
Tableau 18 : règles de conception et de mise en œuvre d’installations photovoltaïques
intégrées au bâtiment : cas de la surimposition
53
Tableau 19 : règles de conception et de mise en œuvre d’installations photovoltaïques
intégrées au bâtiment : cas de l’intégration complète
54
L’ADEME recommande néanmoins aux fabricants de modules photovoltaïques,
dans l’attente des conditions favorables à l’émergence de ce besoin d’intégration, de
proposer des solutions architecturales innovantes et de faire porter leur effort sur les
aspects esthétiques et d’intégration environnementale.
55
• une information de l’utilisateur sur les bénéfices d’une démarche MDE et sur
l’existence de produits répondant à ces critères. En pratique, il conviendra de
remplir les tableaux de l’annexe 3 avec l’utilisateur.
56
7 GARANTIE DE LA SATISFACTION DU CLIENT
Il est demandé aux différents intervenants de s’engager à faire tout leur possible
pour garantir un fonctionnement normal des systèmes à un prix raisonnable et pour une
période de temps égale à la durée de garantie des équipements photovoltaïques.
De même, il est demandé de donner aux utilisateurs et aux installateurs locaux une
information claire et complète sur le fonctionnement des systèmes photovoltaïques de
façon à ce qu’ils puissent tirer le meilleur parti et la plus grande satisfaction de leur
générateur en participant activement à la protection de l’environnement et qu’ils
deviennent des relais d’information sur le photovoltaïque, les énergies renouvelables en
général et l’efficacité énergétique.
La référence [20] propose un guide de l’usager d’une installation photovoltaïque
raccordée au réseau.
57
RÉFÉRENCES
[1] « Photovoltaics in building : a design guide ». DTI, 1997
[2] « PV in building », Ed. James & James, 2000
[3] « Guidelines for the electrical installation of grid-connected photovoltaic systems », Novem, 1998
[4] « Five years of ENS islanding protection, what could be the next step », K. Köln, A. Grabitz, P. Kremer.
17th PV conf. Munich 2001
[5] « Les applications photovoltaïques », Document ADEME, 2001
[6] « Interconnection issues of utility-intertied PV systems », Sandia NL 87/3146, J. Stevens
[7] « The Interconnection of Photovoltaic Power Systems with the Utility Grid : An Overview for utility
Engineers », SAND94-1057, Dr. Robert, H. Wills, P.E.
[8] « Prevention of islanding in grid connected photovoltaic systems », Journal of progress in photovoltaics,
February 1998. M.E. Ropp, M. Begovic, A. Rohatgi.
[9] « PV systems and the NEC : Suggested practises », J. Wiles, SAND2001/0674
[10] « Analyse des différentes techniques d’intégration des générateurs photovoltaïques dans le bâtiment »,
Document ADEME, 1999,
[11] « PV system installation and grid-interconnection guidelines in Selected AIE countries », Report AIE PVPS
T5.04 :2001, (Draft report 2001)
[12] Projet Européen Hip-Hip NNE 5/1999/430
[13] « Guide de protection contre les effets de la foudre des installations faisant appel aux énergies
renouvelables », Document ADEME, 2001.
[14] Guide de l’installation électrique, Groupe Schneider
[15] Guide C15-402 : Alimentation sans interruption (ASI) de type statique : règles d’installation
[16] Cahier technique CT129 « protection des personnes et alimentations statiques sans coupures », Merlin Gérin
[17] CHEVALIER J.L., FILLOUX A., LYONNET C., CSTB, Service Thermique et Techniques Avancées (Sophia
Antipolis), AFME (Patr.) (Valbonne).- “Les systèmes photovoltaïques dans le cadre bâti”, Cahiers du
CSTB, avril 1988, livraison 288, n. 2230, 40 p, 27 réf.
[18] “Guide technique UEATc pour l’Agrément des systèmes d’isolation extérieure des façades avec enduits
minéraux”, Cahiers du CSTB, juillet août 1992, livraison 2602, n° 2602
[19] “Guide technique UEATc pour l’Agrément des vitrages extérieurs collés”, Cahiers du CSTB, mai 1993,
livraison 339, n° 2655
[20] Photon magazine, mai 2002
[21] Guide PERSEUS : Guide des installations photovoltaïques raccordées au réseau électrique
destiné aux usagers
58
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : production solaire et consommation ....................................................... 13
59
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : architectures électriques comparées des générateurs PV raccordés au réseau..............20
connectés au réseau.........................................................................................22
à l’habitat (CSTB)...............................................................................................51
Tableau A5.1 : définition et signification des indicateurs de performances des systèmes PV (IEC 61724)...67
60
Annexes
61
ANNEXE 1 : T RAME DE RÉDACTION DU CAHIER DES CHARGES
Tableau A1.1 : trame de rédaction du guide
υ
υ
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υ
Légende :
υ pièces à joindre obligatoirement lors de la demande de financement
υ pièces à joindre à la fin de la phase de conception de l’installation
υ pièces à joindre à la mise en service de l’installation
62
ANNEXE 2 : F ICHE DESCRIPTIVE DES INSTALLATIONS
Tableau A2.1 : fiche descriptive des installations
63
ANNEXE 3 : F ICHE D’INFORMATION DES CONSOMMATEURS
Tableau A3.1 : données caractéristiques climatologiques
64
Tableau A3.4 : données caractéristiques du type d’intégration à l’habitat
65
ANNEXE 4 : A RRÊTÉ DU 13/03/2002
J.O. Numéro 62 du 14 mars 2002
Arrêté du 13 mars 2002 fixant les conditions d’achat de l’électricité 1. Mise en service pour la première fois après la date de
produite par les installations d’une puissance inférieure ou égale à 36 kV A publication du présent arrêté. Le contrat est alors conclu pour une
pouvant bénéficier de l’obligation d’achat durée de quinze ans à compter de la mise en service industrielle de
NOR : ECOI0100648A l’installation. Cette mise en service doit avoir lieu dans un délai d’un
an à compter de la date de demande complète de contrat par le
producteur. En cas de dépassement de ce délai,la durée du contrat
est réduite d’autant ;
Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le 2. Mise en service entre la date de publication de la loi du 10
ministre délégué à l’industrie, aux petites et moyennes entreprises, février 2000 susvisée et la date de publication du présent arrêté,s’il
au commerce, à l’artisanat et à la consommation, y a accord des parties. Le contrat est alors conclu dans les six mois
Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la qui suivent la demande complète du producteur et l’échéance de ce
modernisation et au développement du service public de l’électricité, contrat est fixée à quinze ans à compter de la mise en service
notamment son article 10 ; industrielle de l’installation.
Vu le décret no 2000-1196 du 6 décembre 2000 fixant par Si le producteur est lié à l’acheteur par un contrat de fourniture
catégorie d’installations les limites de puissance des installations pour sa consommation d’électricité, le tarif d’achat de l’énergie
pouvant bénéficier de l’obligation d’achat d’électricité ; applicable à l’installation et figurant dans le contrat d’achat, hors
taxes, est égal au tarif de vente hors abonnement sur toute la durée
Vu le décret no 2001-410 du 10 mai 2001 relatif aux conditions du contrat.
d’achat de l’électricité produite par des producteurs bénéficiant de
Si le producteur et l’acheteur ne sont pas liés par un contrat de
l’obligation d’achat,notamment son article 8 ;
fourniture, le tarif d’achat applicable est le tarif variable, sans
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’électricité et du gaz en date du horosaisonnalité et hors abonnement, que se verrait appliquer un
13 septembre 2001 ; consommateur domestique pour une puissance souscrite égale à la
Vu l’avis de la Commission de régulation de l’électricité en date puissance maximale installée de l’installation concernée .
du 18 octobre 2001, En cas de disparition du tarif de vente aux clients domestiques
concerné, le tarif d’achat évoluera comme le prix moyen de vente
aux clients domestiques. Un arrêté du ministre chargé de l’énergie
Arrêtent :
définira les références de l’indicateur à utiliser.
Art. 1e r. - Le présent arrêté fixe les conditions d’achat de L’énergie susceptible d’être achetée annuellement est plafonnée à
l’électricité produite par les installations d’une puissance inférieure la puissance maximale installée multipliée par les valeurs suivantes :
ou égale à 36 kVA entrant dans le champ d’application de l’article 10 1. 1 500 heures, pour les installations entrant dans le champ
de la loi du 10 février 2000 susvisée. Il ne s’applique pas à d’application du 3o de l’article 2 du décret du 6 décembre 2000
l’électricité produite à partir de systèmes de stockage nécessitant de susvisé ;
l’énergie pour leur remplissage.
2. 3 800 heures, pour les installations entrant dans le champ
S’il existe un arrêté tarifaire particulier applicable à l’installation d’application du 2o de l’article 2 du décret du 6 décembre 2000
concernée, le producteur a le choix entre ledit arrêté et le présent susvisé ;
arrêté. 3. 8 400 heures,pour les autres installations concernées.
Art. 2. - L’installation du producteur est décrite dans le contrat L’énergie produite au-delà des plafonds définis aux alinéas
d’achat,qui précise ses caractéristiques principales : précédents est rémunérée à 4,42 cEuros/kWh hors taxes.
1. Nombre et type de génér ateurs ; A l’issue du contrat mentionné au premier alinéa, l’installation
peut bénéficier d’un nouveau contrat d’une durée de quinze ans aux
2. Puissance maximale installée ;
tarifs définis au présent article, dans la mesure où elle remplit
3. Puissance active maximale de fourniture (puissance maximale toujours à cette époque les conditions de l’article 10 de la loi du 10
produite par l’installation et fournie à l’acheteur) et,le cas échéant, février 2000 susvisée et, le cas échéant, des décrets du 6 décembre
puissance active maximale d’autoconsommation (puissance 2000 et du 10 mai 2001 susvisés.
maximale produite par l’installation et consommée par le producteur Art. 5. - Peut également bénéficier d’un contrat au tarif défini au
pour ses besoins propres) ; présent article, dans la mesure où elle respecte, à la date de signature
4. Productibilité moyenne annuelle (quantité d’énergie que du contrat,les conditions de l’article 10 de la loi du 10 février 2000
l’installation est susceptible de produire en moyenne sur une période susvisée et,le cas échéant,des décrets du 6 décembre 2000 et du 10
d’un an) ; mai 2001 susvisés, une installation n’entrant pas dans le champ
5. Fourniture moyenne annuelle (quantité d’énergie que le d’application de l’article 4 ci-dessus.
producteur est susceptible de fournir à l’acheteur en moyenne sur Le contrat est conclu pour une durée de quinze ans à compter de
une période d’un an) et,le cas échéant,autoconsommation moyenne sa date de signatur e, qui peut avoir lieu :
annuelle (quantité d’énergie que le producteur est susceptible de 1o Soit à l’échéance du contrat d’achat en cours à la date de
consommer pour ses besoins propres en moyenne sur une période publication du présent arrêté ;
d’un an) ; 2o Soit avant l’échéance du contrat d’achat en cours à la date de
6. Point de livraison ; publication du présent arrêté,en cas d’application de l’article 50 de
la loi du 10 février 2000 susvisée ;
7. Tension de livraison ;
3o Soit, à la demande du producteur, si cette installation ne
8. Référence du contrat de fourniture d’électricité,s’il existe. bénéficie pas d’un contrat d’achat en cours à la date de publication
Art. 3. - La date de demande complète de contrat d’achat par le du présent arrêté.
producteur détermine les tarifs applicables à une installation. Cette A l’issue du contrat mentionné au premier alinéa, l’installation
demande est considérée comme étant complète lorsqu’elle comporte peut bénéficier d’un nouveau contrat d’une durée de quinze ans au
la copie de la lettre de notification mentionnée à l’article R. 421-12 tarif défini au présent article, dans la mesure où elle remplit toujours
du code de l’urbanisme, lorsqu’un permis de construire est à cette époque les conditions de l’article 10 de la loi du 10 février
nécessaire, ainsi que les éléments définis à l’article 2 du présent 2000 susvisée et,le cas échéant,des décrets du 6 décembre 2000 et
arrêté. du 10 mai 2001 susvisés.
Art. 4. - Peut bénéficier d’un contrat aux tarifs définis dans le Le tarif d’achat de l’énergie applicable à l’installation et figurant
présent article, dans la mesure où elle respecte à la date de signatur e dans le contrat d’achat,hors taxes,est fixé à 4,42 cEuros/kWh.
du contrat les conditions de l’article 10 de la loi du 10 février 2000 Art. 6. - La directrice de la demande et des marchés énergétiques
susvisée et,le cas échéant,des décrets du 6 décembre 2000 et du 10 est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
mai 2001 susvisés,une installation : Journal officiel de la République française .
66
ANNEXE 5 : C ALCUL DU PRODUCTIBLE ET RATIO DES PERFORMANCES
L’évaluation de la quantité d’électricité produite par une installation photovoltaïque
dépend de nombreux facteurs. Le guide reprend la méthode normalisée la plus
commune d’évaluation des performances à l’aide d’un indicateur dénommé « ratio des
performances » (en anglais Performance Ration : PR). Cet indicateur est décrit en détails
dans la norme IEC 61724. Cette annexe présente la méthodologie de calcul et donne
quelques valeurs de référence afin de justifier le choix de la valeur retenue pour ce
guide. Le tableau suivant récapitule les différents ratios normalisés qui interviennent dans
le calcul du ratio des performances. On donne aussi leur signification la plus répandue.
Tableau A5.1 : définition et signification des indicateurs de performances des systèmes PV (IEC 61724)
Les figures suivantes illustrent deux façons équivalentes de présenter les résultats
d’une campagne de mesure des performances d’une installation photovoltaïque
connectée au réseau. La figure A5.1. est obtenue en traçant la quantité d’électricité
produite en fonction de l’ensoleillement journalier, on détermine un coefficient de
production caractéristique de chaque installation en rapportant cette énergie produite à
la puissance crête du champ PV (cf. figure A5.2).
67
ANNEXE 6 : D IMENSIONNEMENT DU PARC BATTERIE
Le calcul du dimensionnement minimal du parc batterie est directement lié au
montant de la subvention proposée par l’ADEME dans le cadre du programme national,
à savoir* :
• 4.6 €/Wc pour un système de connexion pure
• 6.1 €/Wc pour un système de connexion sécurisée
Le coût marginal du service de sécurisation est donc de :
• 6.1 – 4.6 = 1.5 €/Wc
Il comprend la fourniture des dispositifs suivants :
• Un parc de stockage d’une capacité C (kWh) à définir,
• Un dispositif électrique de gestion du parc batterie,
• Des dispositifs de mise en œuvre et de réalisation adaptés (dont on supposera
que le coût est indépendant de la taille du parc de stockage, pour les
installations domestiques de puissance inférieure à 5 KWc).
Le surcoût de tels dispositifs est évalué à :
• 150 €/kWh pour le parc de stockage (les éléments de batteries)
• 30 €/kWh pour la gestion du parc de stockage et les dispositifs de réalisation
du parc batterie
• 400 € pour la main d’œuvre supplémentaire (on supposera ce coût
indépendant de la taille du parc de stockage, pour les installations domestiques
de puissance inférieure à 5 KWc)
Le tableau suivant donne des ordres de grandeurs pour différentes tailles d’installations
Une valeur moyenne de 7 permet de proposer un service de secours sur deux jours
« équivalent production solaire ». En se basant sur une consommation journalière
constante moyenne de 3 kWh/j, ce dimensionnement conduit à des autonomies
« réelles » de 2 à 13 jours selon la taille du générateur, ce qui est relativement large.
* Ce dimensionnement est susceptible d’évoluer en fonction des tarifs appliqués, en fonction du retour
d’expérience acquis et de l’émergence d’un marché mieux connu.
68
ANNEXE 7 : COMPROMIS PERFORMANCE/INTÉGRATION ET DISQUES SOLAIRES
Cette annexe rassemble les disques solaires calculés pour différentes localisations
en France métropolitaine, Corse et DOM/TOM.
Les coordonnées d’orientation sont données par rapport au Sud (quel que soit
l’hémisphère) et repérées tous les 15 degrés. Les coordonnées d’inclinaison sont
représentées par les cercles concentriques, représentant successivement de l’intérieur
vers l’extérieur des disques solaires les inclinaisons suivantes par rapport à l’horizontal :
0 15 30 45 60 75 90 degrés d’inclinaison
69
70
71
LES IMPLANTATIONS DE L’ADEME
ALSACE LORRAINE GUYANE
8, rue Adolphe Seyboth 34, avenue André Malraux 28, avenue Léopold Heder
67000 STRASBOURG 57000 METZ 97300 CAYENNE
Tél. 03 88 15 46 46 Tél. 03 87 20 02 90 Tél. 05 94 29 73 60
Fax 03 88 15 46 47 Fax 03 87 50 26 48 Fax 05 94 30 76 69
AQUITAINE MIDI-PYRENEES MARTINIQUE
6, quai de Paludate Voie n°5, Labège Innopole - BP 672 42, rue Garnier Pagès
33080 BORDEAUX CEDEX 97200 FORT DE FRANCE
31319 LABÈGE CEDEX
Tél. 05 56 33 80 00 Tél. 05 96 63 51 42
Tél. 05 62 24 35 36
Fax 05 56 33 80 01 Fax 05 96 70 60 76
Fax 05 62 24 34 61
AUVERGNE REUNION
BASSE-NORMANDIE
63, boulevard Berthelot Parc 2000 - 3,avenue Théodore
« Le Pentacle » Drouhet - BP 380
63000 CLERMONT FERRAND
Av. de Tsukuba 97829 LE PORT CEDEX
Tél. 04 73 31 52 80
14209 HÉROUVILLE ST-CLAIR CEDEX Tél. 02 62 71 11 30
Fax 04 73 31 52 85
Tél. 02 31 46 81 00 Fax 02 62 71 11 31
BOURGOGNE Fax 02 31 46 81 01
10, av. Foch - BP 51562 NOUVELLE CALEDONIE
21015 DIJON CEDEX HAUTE-NORMANDIE SME - BP 465
Tél. 03 80 76 89 76 « Les Galées du Roi » 98845 NOUMÉA cedex
Fax 03 80 76 89 70 30, rue Gadeau de Kerville Tél. 00 687 27 39 44
76100 ROUEN Fax 00 687 27 23 45
BRETAGNE
Tél. 02 35 62 24 42 POLYNESIE FRANÇAISE
33, Boulevard Solferino
Fax 02 35 63 38 69 DAT
BP 196
NORD - PAS-DE-CALAIS BP 115 PAPEETE
35004 RENNES CEDEX
Centre Tertiaire de l’Arsenal Tél. 00 689 46 84 51
Tél. 02 99 85 87 00
Fax 00 689 46 84 49
Fax 02 99 31 44 06 20, rue du Prieuré
59500 DOUAI SAINT-PIERRE ET MIQUELON
CENTRE
Tél. 03 27 95 89 70 DAF - 3, rue A. Briand
22, rue d’Alsace-Lorraine
Fax 03 27 95 89 71 BP 4244
45058 ORLÉANS CEDEX 1 97500 ST PIERRE ET MIQUELON
Tél. 02 38 24 00 00 PAYS DE LA LOIRE Tél. 05 08 41 33 96
Fax 02 38 53 74 76 « Sigma 2000 » - 5, boulevard V. Fax 05 08 41 48 25
CHAMPAGNE-ARDENNE Gâche - BP 16202
116, avenue de Paris 44262 NANTES CEDEX 02
51038 CHALONS-EN- Tél. 02 40 35 68 00 SERVICES CENTRAUX
CHAMPAGNE CEDEX Fax 02 40 35 27 21
Tél. 03 26 69 20 96 PICARDIE PARIS - VANVES
Fax 03 26 65 07 63 2, rue Delpech Siège social
CORSE 80000 AMIENS 27, rue Louis Vicat
8, rue Sainte-Claire - BP 314 Tél. 03 22 45 18 90 75737 PARIS cedex 15
20182 AJACCIO CEDEX Fax 03 22 45 19 47 Tél. 01 47 65 20 00
Tél. 04 95 51 77 00 Fax 01 46 45 52 36
POITOU-CHARENTES
Fax 04 95 51 26 23 VALBONNE
6, rue de l’Ancienne Comédie
FRANCHE-COMTE SOPHIA ANTIPOLIS
BP 452
25, rue Gambetta - BP 26367 500, route des Lucioles
86011 POITIERS cedex
25018 BESANÇON 06560 SOPHIA ANTIPOLIS
Tél. 05 49 50 12 12 Tél. 04 93 95 79 00
CEDEX 6 Fax 05 49 41 61 11
Tél. 03 81 25 50 00 Fax 04 93 65 31 96
Fax 03 81 81 87 90 PROVENCE - ALPES - COTE ANGERS
D’AZUR 2, Square Lafayette - BP 406
ILE-DE-FRANCE
2 Bd de Gabes 49004 ANGERS CEDEX 01
6/8, rue Jean Jaurès
13008 MARSEILLE Tél. 02 41 20 41 20
92807 PUTEAUX CEDEX
Tél. 04 91 32 84 44 Fax 02 47 87 23 50
Tél. 01 49 01 45 47
Fax 04 91 32 84 66 BRUXELLES
Fax 01 49 00 06 84
RHONE-ALPES 53, Avenue des Arts
LANGUEDOC-ROUSSILLON
10, rue des Émeraudes B-1040 BRUXELLES
205, rue de l’Acropole, Le Parthéna
69006 LYON Tél. 00 322 545 11 41
II - Antigone
Tél. 04 72 83 46 00 Fax 00 322 545 11 44
34965 MONTPELLIER cedex 2
Tél. 04 67 99 89 79 Fax 04 72 83 46 26
Fax 04 67 64 30 89 GUADELOUPE
LIMOUSIN Immeuble Café Center,
38 ter, avenue de la Libération rue Ferdinand Forest
87000 LIMOGES 97122 BAIE MAHAULT
Tél. 05 55 79 39 34 Tél. 05 90 26 78 05
Fax 05 55 77 13 62 Fax 05 90 26 87 15
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