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reproduction et métabolisme
Référence générale
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Comment mesurer la structure et
la fonction des communautés
microbiennes dans
l’environnement?
1. Abondance et Biomasse
• Les techniques qui fonctionnent en laboratoire ne sont
pas appropriées à l’ étude des microbes en milieu
naturel ou in situ, parce que:
– l’abondance des microbes est plus faible
– les organismes sont plus petits
– la diversité est plus élevée
– autres facteurs due à la chimie de l’eau ou du sol et
d’autres conditions (e.g. lumière) sont difficiles à
simuler correctement en laboratoire
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1. Abondance et Biomasse
• Techniques de culture en plaque ou dilution ne
fonctionnent pas bien pour les eaux diluées des lacs
ou océans (limitées par le type de milieu de culture)
• énumération directe avec microscope à
épifluorescence: abondance 1000 fois plus grande
• nous savons maintenant que la biomasse
bactérienne est significative dans plusieurs
environnements et dépasse souvent la biomasse
d’autres organismes
1.1Épifluorescence
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1.2 Cytométrie
• Cytométrie à flux ou “fluorescence activated cell
sorters” permet une analyse rapide d’un grand
nombre d’ échantillons (104 - 106 cellules par minute
) et d’une façon non destructive avec un faisceau
laser
• La lumière diffractée lors du passage des cellules
dans le faisceau laser est directement
proportionnelle avec la taille et la complexité des
cellules
• L’appareil peut aussi mesurer la fluorescence émise
par les cellules
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1.4 Biomasse estimée par la
quantité d’acides nucléiques
• ATP (adenosine -5’-triphosphate):
– bon indicateur de toutes les cellules vivantes (courte
demi-vie après la mort, concentration intracellulaire
assez constante quelque soit l’ état physiologique et
le stade de croissance)
– Bio-essai luciferin luciferase: limite de detection
adéquate.
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1.6 Biomasse estimée par les lipides
• phospholipides (phospholipide fatty acids PLFAs)
sont méthylés et purifiés pour produire des méthyl
esters d’acides gras (“FAMEs”) avant une séparation
et quantification par chromatographie à phase
gazeuse.
• le contenu en phospholipides des cellules
procaryotes est assez stable en culture, mais selon
les conditions de croissance, la composition peut
changer (e.g. proportion de certains acides gras
trans peut augmenter avec le stress, ou avec une
baisse de O2, ou une augmentation de température)
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Problèmes avec les mesures de
biomasse
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2. Croissance et métabolisme
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2.2 Processus hétérotrophiques
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Taux de croissance bactérienne
• quelques bactéries fixent le carbon sous forme de
CO2 alors la croissance peut être mesurée en
utilisant le 14CO2 radioactif (e.g. les bactéries
nitrificatrices dans l’eau en comparant la fixation
dans le noir avec ou sans un inhibiteur de
méthanogenèse (conversion de 14CO2 , en 14CH4)
mais l’étude des populations naturelles nécessite
une méthode plus générale
• incorporation de l’ 3H-adénine en ARN et ADN par
les procaryotes et algues unicellulaires pour une
estimation de la production totale microbienne
• incorporation de méthyl-3H-thymidine en ADN
bactérienne
• incorporation de 3H-leucine en protéine bactérienne
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Incorporation du carbone en
fonction de la lumière
• après 50 ans d’utilisation, il n’est pas encore clair si
la méthode de 14C mesure la photosynthèse nette ou
brute ou quelque chose entre les deux.
Incorporation du carbone en
fonction de la lumière
• la photosynthèse en fonction de la lumière a besoin
d’être modélisée pour pouvoir extrapoler des courtes
incubations de l’ordre de quelques heures à des taux
journaliers pour la colonne d’eau entière ou une
superficie donnée (pour le périphyton ou biofilms)
• des algorithmes complexes sont utilisés pour les
données obtenues par satéllite - la quantité d’algues
est convertie en production primaire. Ceci nécessite
quand même une vérification sur le terrain et ne tient
pas compte de la productivité des populations en
zones profondes. Quel sera l’effet d’un
réchauffement global ou d’une augmentation des
rayons UV sur la productivité primaire?
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