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A. L’évolution du territoire.
1) La « Belgique » romaine.
Avant chute de l’Empire romain : peuplades germanique s’installent au Nord de Belgica. Pour
éviter des incursions plus profonde : limes tout le long de la plus grande voie de
communication.
Après la Chute de Rome au Vème : durablement occupé par les germaniques, coexistence avec
les peuplades romanes.
2) La « Belgique » féodale.
Après la domination des souverains carolingiens, nos régions sont divisées en de petite
principauté autonome vis-à-vis des grands royaumes.
Elles commercent entre-elles mais sont indépendantes et se querelles parfois. Elles ont
chacune leur institution propre.
Elles ont des institutions centrales propres. Les principautés sont maintenue.
Le successeur de Charles Quint est un Catholique intransigeant : Philippe II. Les Pays-Bas se
soulèvent, mais, le Sud est vite reconquis. Le Nord parvient a repousser les Espagnols et
proclame son indépendance sous le nom de « République des Provinces Unies ».
Le Sud sera dénommé Pays-Bas Espagnol jusque fin XVIIème.
Milieu XVIIème, début XVIIIème : La France mène une série de guerres pour agrandir son
territoire. Nos régions subissent des combats incessant. La France nous prend certaines villes.
Les Pays-Bas (actuel Belgique) passent sous la domination autrichienne (excepté Liège et
Stavelot-Malmédy).
B. Les institutions.
1) Niveau local.
2) Niveau « provincial ».
3) Niveau central.
Les évêques et abbés siègent dans les assemblées provinciales. L’Université de Louvain est le
seul établissement formant l’élite espagnole. De nombreux Ordres sont en charge de
l’enseignement. Les curés s’occupent du « registre d’état civile » (pouvoir politique, culturel,
…)
Ils confisquent les fonctions judiciaires aux juridictions locales pour les confier à des organes
centraux. Ils suppriment les conseils collatéraux et les remplacent par un conseil général de
gouvernement (plus docile). Il installe aussi des hommes à lui pour faire respecter ses intérêts.
C) La révolution brabançonne.
En 1787, Vandernote accuse, dans le manifeste du Brabant, Joseph 2 d’être un parjure. Cela
débouche sur une crise : une insurrection armée menée par l’Eglise et les nobles. Cela chasse
les Autrichiens.
Les meneurs fondent en 1790 : Les Etats-Belgique Unis : inspiré du modèle US : Le pouvoir
est entre les mains des états. Toutes les réformes de Joseph 2 sont abrogées.
Le pays est rapidement rongé par des accords entres les conservateurs et les progressistes.
Résultat : la jeune république ne peut s’opposer au retour des Autrichiens en 1790.
C’est une étape importante dans la construction future de notre pays : on s’est libéré d’une
domination étrangère, cela fait naître un certain sentiment national, mais cette expérience
resta marquée par son échec et par la nécessité que les progressistes et les conservateurs
restent unis.
a) Un système hiérarchisé
Avant : tribunaux à divers niveaux de pouvoir et avec des compétences pas très bien
déterminées.
Les Français vont créer une hiérarchie.
Cf. Cours
b) La codification
Avant : arbitraire.
Les Français vont codifier.
Distinction :
- Droit pénal
Avant : pendaison, tête tranchée, écartèlement, torture pour obtenir les aveux, … On cherche à
dissuader, impressionner.
Les Français veulent des peines humaines : on crée les peines de prison (prive d’un droit
essentiel : la liberté).
On veut aussi l’égalité, la proportionnalité des peines, qu’elles soient exemplaires.
Rem : Code pénal de 1810, léger retour aux pratiques de l’ancien régime, il est resté
longtemps en application dans certains pays.
- Droit civil
On invente le divorce, la notion d’égalité des enfants (légitime ou non, adopté ou non). On
supprime le besoin de l’accord des parents pour le mariage, …
Napoléon veut le respect de l’Ordre : on retourne aux pratiques de l’ancien régime : femme
soumise à l’autorité de l’homme, retour de l’autorité paternel, différence entre enfant légitime
ou non, …
3) La laïcisation
a) Sécularisation (1789-1793)
Cela se passe en France, avant que l’on ne soit annexé à la République. On enlève les biens de
l’Eglise (perte du pouvoir économique et politique), les prêtres ne sont plus que des
fonctionnaires.
b) La déchristianisation (1793-1801)
On ne veut plus de l’Eglise catholique, on va beaucoup plus loin qu’avant : on banni toute
référence au culte catholique (autre religion, autre calendrier, interdit toutes manifestations
extérieures du culte catholique, nouvelles fêtes, …).
Plus on est riche, plus on est dans une classe sociale supérieur. Napoléon
5) La francisation
Le français est la langue culturel au niveau mondiale (philosophe, …), donc, les élites belges
parlaient déjà le français avant l’arrivée de l’administration française.
Les français imposent leur langue comme langue administrative, d’autnt plus fort que la
France est un Etat centralisé.
Napoléon est battu en 1815 et définitivement exilé, et, comme les belges ont lutté mollement
contre Napoléon (satisfait par son régime), et qu’il ne demande pas l’indépendance, on ne la
leur donne pas.
6) Conclusion
On attribue les provinces belges au Roi des Pays-Bas, car, les Hollandais se sont unis sous la
bannière de Guillaume d’Orange vers la fin de l’Empire, de plus, les Belges ne se sont pas
opposés à Napoléon, donc, on ne peut pas les récompenser. Qui plus est, les Pays-Bas seront
plus puissant avec la Belgique, donc, l’Etat tampon pourrait contenir les Français.
On considère qu’il faut créer une constitution dans certains Etats (France, Pays-Bas, …).
Dès 1814, les Pays-Bas du nord obtiennent une constitution, instaurant un régime
parlementaire mais ou le roi à un rôle important au niveau législatif, c est l un des textes les
plus libéral de l’époque.
Lorsque les Etats belges arrivent, on réunis une commission de juristes des deux pays pour
modifier cette constitution.
Grondwet :
Régime parlementaire bicaméral, mais peut représentatif :
- La première chambre rassemble les représentants nommés par les états provinciaux
- La seconde est composée de membres nommés à vie par le roi.
Guillaume premier influence indirectement le législatif, et de plus, il détient le privilège de
promulguer directement des arrêtés qui ont force de loi ;
Le pouvoir judiciaire est lui aussi soumis aux roi qui révoque et nomme les magistrats quand
il veut.
Pas de souveraineté nationale, pas de séparation des pouvoirs, peux de liberté individuelle,
privilèges aristocratiques.
Elle prévoit néanmoins un principe de tolérance religieuse qui inquiète le clergé catholique de
Belgique. Celui-ci craint que le protestantisme s’étende vers le sud.
C) L’imposition de la Grondwet.
Arithmétique hollandaise.
Ce mariage entre les Belges et hollandais s’assimile à une union forcée : le fossé ce creuse
entre Nord et Sud.
Guillaume 1er tente de gagner la confiance des Belges, pars des évolutions économiques.
D) La politique économique.
L’entré dans le royaume des Pays-Bas pour les Belges signifie que ils pourrant exporter leurs
produits vers les colonies. De plus, Guillaume premier creuse de nouveaux canaux, construit
de nouvelles routes et modernise les installations du port d’Anvers.
En 1822, le roi fonde, grâce a son propre patrimoine, la Société Générale, pour favoriser le
développement de l’industrie nationale (plus particulièrement dans le Sud.)
Malgré les efforts de Guillaume 1er, l amalgame rêvé entre les Belges et les Hollandais n eut
pas lieu : les peuples se supportant difficilement.
Un roi hollandais menait une politique despotique grâce à une constitution imposée.
Lors de la création du royaume, les belges ont dus partager la dette des Hollandais
(fortification). Guillaume 1er a mis en œuvre une politique fiscale lourde : les belges trouvent
qu’elle les touche plus particulièrement : droit d’abattage et de mouture.
L’opposition entre l’Eglise catholique et Guillaume premier ne s’est toujours pas calmée.
A partir de 1828, les journaux belges s’unissent contre Guillaume 1er pour réclamer de
nouvelles libertés. C ‘est soutenu par les députés belges, mais cela reçoit l’appuis des députés
hollandais.
Agitation des milieux belges (villes, campagne) : campagne de pétition pour toutes sortes de
libertés.
Crise économique : licenciement (machines, …), augmentation des prix (pains, …).
Pour calmer le jeu, Guillaume 1er veut une belle fête pour son anniversaire. Il fait jouer la
Muette de Portici au théâtre de la monnaie : c’est un opéra révolutionnaire.
Le public, bourgeois, commence à s’échauffer. Lors de la représentation (le Ténor chantait),
ils sortent et rejoignent les gens des classes populaires (un peu saouls) : la fête commence
(veulent faire les fous).
On commence par s’en prendre aux symboles du pouvoir hollandais (drapeau, …), puis on
passe à des actions plus violente (pille des armuriers, les maisons des représentants de
Guillaumes 1er, …) : en bref, il y a émeute, désordre dans Bruxelles. Les autorités ont peur
(Bourgmestre s’enfui), les troupes, menacée d’encerclement sur la place de Bruxelles, se
réfugie à l’esplanade.
2) La garde bourgeoise
Pour certains, c’est le moment de revendiquer : on envoie des émissaires à Guillaume 1er.
Les événement de Bruxelles se sont étendus à d’autres villes Namur, …) On hisse les couleurs
de sa provinces (pas de nationalisme, d’unité, …). Une garde bourgeoise se forme un peu
partout pour rétablir l’ordre, il y a aussi envoie de délégués.
De son côté, Guillaume 1er envoie son fils calmé Bruxelles, il devra s’en aller en emmenant ce
qui reste de la garnison locale : les tentatives de conciliations (belges (foules hostiles) ou de
Guillaume 1er (ne lâche rien) ont échoués).
Guillaume 1er refuse et envoie une armée de 10000 hommes (commandés par son fils).
Au début, l’accueil est favorable à Bruxelles (les gens en avaient marre). L’armée n’encercle
pas la ville, mais, les rues rétrécissent et l’opposition grandit au fur et à mesure que les
Hollandais avancent. Les combats deviennent durs et des renforts belges arrivent par le Sud.
Les Hollandais veulent se regrouper au parc royal et se font encercler. Les combats se
terminent le 27 décembre : fuite des Hollandais (quittent Bruxelles et la Belgique, …).
Guillaume 1er se plaint chez les grandes puissances qui lui ont attribuer la Belgique : la carte
de l’Europe faite par les grandes puissances est, en effet, remise en cause.
Il réclame la réintégration de la Belgique (son beau-fils est le tsar de Russie, il aura plus facil).
B) Facteurs externes
1) La conférence de Londres
Les grandes nations européennes se retrouvent à Londres vainqueur de Napoléon plus la
France).
En novembre 1830, la Pologne se soulève contre le joug russe : la Russie ne bouge donc pas
concernant la Belgique. Autriche et Prusse ne veulent pas s’opposer à la France (pour la
Belgique) et abandonnent. L’Angleterre, qui voit dans les Pays-Bas un concurrent sérieux,
saisit l’occasion de l’affaiblir et soutien la Belgique.
2) La monarchie.
Le choix du monarque fut difficile : il faut un Roi accepter par les belges et les grandes
puissances.
On demande donc à l’Angleterre qui elle propose comme candidat : Léopold 1er (était Prince
Consord d’Empire britannique, mais veuf).
3) Fixation du territoire.
Léopold 1er parvient à obtenir le traité des XVIII articles. Il convient à la Belgique :
- Petite partie de la dette
- On obtient le Luxembourg en entier
Guillaume 1er refuse de signer et envahit la Belgique. Il écrase facilement l’armée belge, mais,
la France envoie ses troupes : aucun combat sur le territoire belge et les Hollandais s’en vont.
La Belgique s’est révélée très faible, donc, sa part de « gâteau » est revue à la baisse.
A) Le Congrès national.
Assemblée constituante
Elue en Novembre 1830 par tout les belges diplômés (d’études secondaires) qui atteignent un
certains niveau financier (le cens est appliqué). Il y a donc 200 délégués (Nobles, avocats,
clergé, …). C’est donc une assemblée conservatrice.
C’est les Bourgeois (petit groupe jeune) qui joueront un grand rôle dans l’élaboration de la
Constitution.
B) La Constitution.
4 caractéristiques :
- Monarchie constitutionnelle
- Régime parlementaire
- Rapports entre Eglise et Etat
- Les droits et les pouvoirs.
2) Monarchie constitutionnelle.
On donne des garanties aux puissances européennes, de plus, on veut un arbitre au sein de
l’Etat belge.
3) Régime parlementaire.
a) Primauté du législatif.
b) Le choix du bicaméralisme.
Système idéalise car le système de propriété est fondamental : il détermine les autres droits.
Exemple :
- Droit de suffrage : une infime partie de la population (propriétaire) à accès au
parlement.
- Liberté de presse : en 1830, il faut payer un droit de timbre pour imprimer un journal
(seul les riches peuvent se le permettre).
- Liberté d’association : certaines associations sont interdites (grèves, …) (même pour
les patrons, mais ils ont plus facile et son moins punis).
A l’époque, on pense que pour avoir un pouvoir politique, il faut savoir gérer, donc être
propriétaire, de plus les mandats ne sont pas rétribuer.
a) Compromis.
A l’époque, l’Eglise catholique est toute puissante, il y a donc compromis : liberté de culte,
mais en échange, autonomie financée (financée par l’Etat belge, l’Eglise fait comme elle
l’entend).
De plus, elle obtient le droit d’organiser de l’enseignement, de la charité (elle peut recevoir
des dons), mais elle accepte l’antériorité du mariage civil sur le mariage religieux.
b) Motif.
Elle a un certains poids, de plus, parmi les riches, beaucoup sont catholiques. De plus, elle
transmet l’idée de soumission, …
Certaines personnes ne sont pas contentes (payée et pas de contrôle).
Deuxième partie.
Introduction.
Chapitre 1er :
a) Le régime censitaire.
Ce montant est fixé aussi en fonction de la région du pays : les régions pauvres payeront le
minimum, les régions riches payeront le maximum.
Ce système favorise la représentation des campagnes (conservateur).
b) Le régime majoritaire.
Celui qui remporte le plus de voie dans la circonscription empoche toute les voies.
B) 1848 – 1893 : Un régime censitaire réformer et contester.
Se fonde car il considère que la population est trop influencée par l’Eglise catholique.
Programme :
- limiter l’influence de l’Eglise catholique et du Roi.
- Développer un enseignement libérer de l’Eglise catholique.
Création de l’ULB en 1834 grâce au financement des francs-maçons => création de l’UCL
par les évêques.
Le parti libéral remporte facilement les élections de 1847 car il est plus organisé.
On rend incompatible le fait d’être magistrat et député (limite l’influence de l’exécutif sur le
législatif) => Catholique pas très content.
Expulsion de Karl Marx et des autres agitateurs.
=> La Belgique n’est pas l’objet d’agitation politique grave => notre pays gagne du crédit au
niveau international.
=> Les grands gagnant de cette crise sont l’Etat belge et le parti libéral.
Limite des règlementations : accords avec pays voisins pour diminuer les taxes douanières.
Limite les taxes de transports (limite le revenu des villes => création d’une banque devant
distribuer de l’argent venant de l’Etat fédéral : le Crédits communale, pour compenser les
octroies).
On dit que l’Etat n’a pas à se mêler de l’industrie => salaire minimale, …
b) Politique de laïcisation.
Sous l’ancien régime, discrimination car les croyants étaient enterré bien, et les incroyants ont
droit à la fausse commune. Les libéraux disent que les cimetières doivent être des propriétés
publiques.
L’Eglise catholique réinvestit dans les oeuvres de charité à partir de 1830 : des hopitaux, des
hospice, … ou on dit la messe => les catholiques gagnent de l’influence, or, c’est ceque les
libéraux veulent éviter.
C’est le conflit le plus important qui opposa à l’époque, Catholiques et libéraux (A33 et A34).
C’est une politique mise en place entre les années 70 et 80. Jusqu’en 1879, tous les villages
ont leur école (catholique ou officiel). En 1879, une loi prévoit une école officielle dans
chaque village, l’enseignement de la religion y est facultatif et les instituteurs sont formés par
l’Etat.
=> Tentions entre le monde catholique et le monde libéral : création d’un réseau parallèle, une
école catholique dans chaque village => véritable guerre d’école : le curé et le Bourgmestre
font pressions sur les gens pour qu’on mettent les enfants dans tel ou tel école : C’est la guerre
scolaire (A35).
1884 : demi échec de la politique de laïcisation car les élections sont gagnées par les
catholiques (coût de cette guerre scolaire important => impôt => électeur pas content) qui
permet l’existence d’une école catholique à côté de école officiel.
1) La question ouvrière.
Article 6 de la Constitution : « Tous les Belges sont égaux devant la loi ». Or, il y a
discrimination sur l’accès à la propriété, …
Exemples :
- Art 414 et 415 CP : interdit les coalitions dans le but d’augmenter ou diminuer les
salaires. Les délits de coalition des ouvriers sont plus facilement visibles et plus
durement punis que ceux des patrons. De plus, la poursuite d’un ouvrier ne nécessite
pas une demande d’augmentation injuste des salaires, alors que chez le patron, il faut
une demande de diminution injuste des salaires.
- Art 1781 CC : en matière de salaire, ou en cas de conflit entre patrons et ouvrier, le
patron cru sur parole, et c’est l’ouvrier qui devra prouver.
- Le livret ouvrier, abandonné sous les Hollandais, est rétabli en 1848. Il oblige l’ouvrier
à être dépendant de son patron et place l’ouvrier dans une position de faiblesse.
Les conditions de travail (A36 et 37) : durée de travail supérieur à 10 heures par jour (jusqu’à
12 ou 13 heures dans l’industrie textile) dans des conditions difficiles. De plus, on commence
à travailler jeune : 9 ans (dés qu’on a finit la formation catéchiste), mais ont pouvait parfois
commencer à 6 ans. Ces conditions sont dues à la modicité des salaires (due à la loi d’airain).
=> Sentiment d’oppression, des revendications apparaissent (A38).
2ème moyen qui marche : la création de coopératives (1er est créer à Gand en 1880).
Veulent améliorer les conditions de vie des ouvriers (ouvriers s’unissent pour acheter en gros
des produits pour les avoir moins cher).
Des coopératives de production se mettent en place : faire son pain, …soit même pour l’avoir
moins cher à la coopérative.
Il y a aussi création de mutuelle : soutien ceux qui sont trop vieux pur travailler ou qui ont
subit un accident de travail en leur fournissant des moyens de subsistance.
Création de l’association internationale des travailleurs par Karl Marx (création aussi du
chant : « L’International ».
Une section se crée à Bruxelles, puis de petite section partout en Belgique. Elles organisent
des grèves beaucoup plus utiles : les ouvriers restent chez eux (pas d’illégalité), grève lorsque
la situation économique est favorable (avant, lorsqu’il y avait un problème, ce nouveau type
de grève est beaucoup plus efficace).
Les patrons prennent peur, l’Etat décapite l’International. De petit parti locaux se mettent en
place.
3) La création du POB.
Plusieurs tentatives d’Union, mais on hésite sur de nombreux points (nom, …). Il faut
attendre 1885 pour la réunion (et la fondation) à Bruxelles du POB (pas un parti socialiste,
juste défendre les intérêts des ouvriers).
En 1886, les travailleurs fête le 15ème anniversaire de la Commune de Paris. Des ouvriers
organisent une manifestation à Liège. On passe d’une manifestation à une émeute. Le
mouvement s’élargit (Charleroi, …). Des usines sont attaquées, incendiées, … C’est l’armée
qui intervient, plus brusque encore que la gendarmerie.
Les Catholiques, au pouvoir, sont inquiets => commissions est formée pour écouter les
ouvriers.
Le Pape Léon XIII prend position pour les ouvriers (pour des idées socialistes). Les
Catholiques révisent pour la première fois la Constitution :
- On pense à un système qui n’est pas tout à fait le SU (peur du peuple) : Le SU tempéré
par le vote plurale.=> progression énorme du corps électoral : tout homme de 225 ans
à une voix, mais il y a une voix supplémentaire pour les pères de famille de plus de 35
ans, les propriétaires. 2 voix supplémentaires pour les diplômés). => 850000 électeur à
une voix (=> 850000 voix), et 520000 électeurs à plusieurs voix (=> 1250000 voix).
- Obligation de vote (demande des socialistes pour éviter la pression des patrons sur les
ouvriers pour empêcher d’aller voter.
- Nouveau Sénat (sénateur provinciaux, diminution des conditions de fortune).
Réforme : on passe au système proportionnel (Les catholiques ont fait ça car les socialistes
leur font peur (anticléricaux, républicains, …) => il ne faut pas que les libéraux disparaissent
(alliance possible et désunion avec les socialistes).
Néanmoins, un courant plus attentif à la condition ouvrière (influence des démocrates) s’est
formé chez les catholiques. Pour s’assurer le soutien des ouvriers, les catholiques
entreprennent une série de réformes sociales.
3) L’action gouvernementale.
a) La pacification scolaire.
Après victoire catholique de 1984 : statut quo au niveau scolaire entre catholiques et libéraux.
La législation libérale à ce niveau est abrogée, mais il faut tenir compte des libéraux (qui
prennent conscience de l’impossibilité de soumettre entièrement l’enseignement au pouvoir
de l’Etat).
En 1914, enseignement obligatoire de 6 à 14 ans. Cette loi accorde aussi grands subsides à
l’enseignement libre (selon le principe de gratuité).
b) L’interventionnisme social.
Après 1886 (grosses émeutes), une commission sur le travail est formée pour inspecter les
conditions de vie et de travail des ouvriers. A la vue des conclusions, le travail est plus
sévèrement règlementé en Belgique :
- 1887 : Interdiction du « truck system » et création du principe d’insaisissabilité des
salaires.
- 1889 : Réglementation du travail des femmes et des enfants.
- 1903 : Loi sur les accidents de travail (aide octroyée aux ouvriers).
- 1905 : Instauration du repos dominicale
- 1909 : Fixation de la durée maximale d’une journée de travail à 9 heures.
- 1914 : Obligation scolaire (=> interdiction de fait d’employer des enfants de moins de
14 ans.
- De plus, de nombreux budgets sont débloqués pour améliorer la condition ouvrière.
Ces modifications sont plus anti-socialistes que sociales : empêche seulement les abus les plus
criants, mais ne bouleversent pas l’ordre social. Néanmoins la condition ouvrière s’améliore
nettement.
A partir de 1900, le POB reprend sa campagne pour le Suffrage Universel Pur et Simple. Des
propositions de loi, appuyées par des grèves, sont proposées. Le parlement reste inflexible.
Les élections suivantes sont en faveur des catholiques, pas réalisation des demandes
socialistes.
1912, victoire catholique sur le cartel socialo-libéral (pour l’abrogation du vote plural et la
politique trop favorable à l’enseignement libre). Une grève paralyse le pays => Catholiques
voient le besoin de réviser la législation électorale, mais la guerre éclate.
1) La réforme électorale.
a) Le contexte.
La guerre
Commence en 1914, le gouvernement s’exile au Havre, l’armée bat en retraite jusque l’Yser.
Conséquence :
- L’union sacrée : les partis s’associent pour sauvegarder l’indépendance de la Belgique.
- Le parti socialiste, grâce à son patriotisme, gagne une véritable légitimité politique
(obtient le soutien des partis ouvriers grâce à la IIème Internationale, refuse de
collaborer avec l’Allemagne, …).
La réforme du Sénat.
(Cf. syllabus page 86).
Les catholiques perdent leur majorité => plus possible pour un pari d’être seul au
gouvernement : gouvernement de coalition.
3) L’action gouvernementale.
Le gouvernement doit être désormais partagé entre plusieurs partis (les trois partis jusqu’en
1921 : tentative de maintenir l‘Union sacrée). Ces gouvernement sont instables : la durée de
vie est en moyenne de moins d’une année. Cela est du aux désaccord qui peuvent survenir.
Pour palier à ces désaccord, l’appareil des partis se renforcent (chef de parti et chef de groupe
parlementaire bénéficie de rôle plus important dans le gouvernement). De plus, un titre de
premier ministre (coordination, …) apparaît depuis 1918 (c’est plus une particratie qu’une
démocratie).
Le POB participe a plusieurs gouvernement => parvient à imposer une série de lois favorables
à la classe ouvrière : fonds national de crise (aide les chômeurs), journée de 8 heures de
travail et de 48 heures par semaine, mise en place d’une ébauche de sécurité sociale
(assurance vieillesse obligatoire, assurance maladie pas obligatoire mais subsidiée par les
pouvoirs publics, …).
Les relations des ouvriers/patron changent : conflit => concertation sociale (accord su les
conditions de travail contre paix sociales garantie par les syndicats). Ces relations se
complexifient lors de la crise des années 30 (Cf. syllabus page 90).