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Thème
La propriété intellectuelle
La
Réalisée par :
propriété
MOKRANI SAMIA .
Cette brochure est une introduction au droit d'auteur et aux droits connexes destinée aux
profanes et aux nouveaux arrivants dans ce secteur. Elle explique les bases du droit d'auteur et
de la pratique dans ce domaine avec des termes du langage courant. La brochure décrit les
différents types de droits protégés par la législation relative au droit d'auteur et aux droits
connexes, ainsi que les limitations applicables. Enfin, elle aborde brièvement le thème du
transfert du droit d'auteur ainsi que les dispositions relatives à l'application des droits. La
brochure ne donne pas d'indications juridiques ou administratives sur la procédure à suivre,
par exemple pour régler un problème d'atteinte au droit d'auteur, mais ces informations
peuvent être obtenues auprès des offices nationaux de propriété intellectuelle ou des bureaux
nationaux du droit d'auteur. La partie information figurant au dos de cette brochure cite aussi
quelques sites Web et publications utiles pour les lecteurs qui souhaitent obtenir davantage de
renseignements. Une autre brochure de l'OMPI, intitulée Comprendre la propriété industrielle,
constitue une introduction à la propriété industrielle présentée sur le même modèle, qui
aborde notamment les brevets d'invention, les dessins et modèles industriels, les marques et
les indications géographiques.on
Les festivals d’arts visent à célébrer la richesse et la diversité des cultures dans le monde en
réunissant des traditions ancestrales et la créativité moderne qui s’expriment notamment à
travers la danse, la musique, le théâtre, le cinéma, la photographie, les arts visuels ou
l’artisanat.
Sur le plan culturel, ils donnent un instantané unique de l’identité d’une communauté; ils sont
l’occasion de préserver des pratiques en leur donnant un nouvel élan et servent de laboratoire
de création à des artistes contemporains. Sur le plan social, ils sont un moyen de renforcer le
dialogue interculturel et favorisent une meilleure compréhension grâce au partage de données
d’expérience. Enfin, sur le plan économique, ils peuvent être source de possibilités d’emploi
et d’avantages financiers assez considérables à long terme.
La gestion rigoureuse des droits de propriété intellectuelle est un élément capital dont doivent
tenir compte les organisateurs de festivals, à la fois pour sauvegarder et pour défendre leurs
propres intérêts et ceux des artistes qui y participent. L’OMPI collabore avec les personnes
qui participent à l’organisation de manifestations culturelles afin d’élaborer des stratégies de
gestion adaptées qui permettent de traiter les diverses questions de propriété intellectuelle qui
peuvent surgir avant, pendant et après de telles manifestations.
La Division des savoirs traditionnels de l’OMPI est particulièrement sensible à la question de
la protection des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, qui sont
fréquemment représentés et partagés dans le cadre de festivals qui ont lieu un peu partout dans
le monde. Le présent mémoire vise à recenser les principaux défis en matière de propriété
intellectuelle que doivent relever les organisateurs de festivals d’arts et à donner un aperçu de
certains éléments concrets d’une stratégie efficace de gestion.
En outre, en l’absence d’une stratégie de propriété intellectuelle soigneusement élaborée, le
public des festivals peut être amené, à tort, à acheter des produits d’artisanat et d’autres
articles factices la manifestation devient ainsi la cible de pratiques commerciales
opportunistes qui sont le fait de personnes cherchant à tirer profit sans contrepartie de la
notoriété et de la popularité du festival.
Définition de la Propriété Intellectuelle (PI) ?
Expression " propriété intellectuelle" désigne l'ensemble des droits exclusifs accordés sur
les créations intellectuelles à l'auteur ou à l'ayant droit d'une œuvre de l'esprit. Selon
l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI, rattachée à l'ONU depuis 1974),
ce terme désigne également les créations en tant que telles. Elle est toujours présentée comme
regroupant deux grandes branches, qui sont également deux familles d'objets: la propriété
littéraire et artistique ou PLA (droit d'auteur et droits voisins) et la propriété industrielle
(créations utilitaires et signes distinctifs). La Convention établissant l'OMPI, signée à
Stockholm le 14 juillet 1967, définit la propriété intellectuelle comme "les droits relatifs: aux
œuvres littéraires, artistiques et scientifiques, aux interprétations des artistes interprètes et aux
exécutions des artistes exécutants, aux phonogrammes et aux émissions de radiodiffusion, aux
inventions dans tous les domaines de l’activité humaine, aux découvertes scientifiques, aux
dessins et modèles industriels, aux marques de fabrique, de commerce et de service, ainsi
qu’aux noms commerciaux et dénominations commerciales, à la protection contre la
concurrence déloyale; et tous les autres droits afférents à l’activité intellectuelle dans les
domaines industriel, scientifique, littéraire et artistique" .
Le brevet n'est pas automatiquement obtenu pour les inventions brevetables. Afin
d'obtenir un brevet, l'inventeur ou autre personne admissible doit présenter une demande pour
chaque juridiction dans laquelle il veut obtenir la protection et doit satisfaire à certaines
prescriptions de fond et de forme. Les brevets dans chaque juridiction sont indépendants les
uns des autres, ce qui signifie que la demande, l'octroi ou l'annulation d'un brevet dans une
juridiction n'a pas d'effet automatique pour la même invention dans une autre juridiction .
L'objectif social de la protection par brevet est d'inciter au changement technologique, et en
particulier à ce que des investissements supplémentaires soient réalisés dans la recherche et le
développement en vue de la création de nouvelles inventions. Pour bénéficier de la protection,
les déposants de demandes de brevet doivent divulguer certains détails relatifs à l'invention
visée par la demande, ce qui aidera par exemple les tiers à étudier l'invention et à poursuivre
leurs activités en s'appuyant sur la technologie qu'elle contient. Le système des brevets vise
donc à contribuer à la promotion de l'innovation technologique et au transfert et à la diffusion
de la technologie. Toutefois, comme indiqué plus haut, il permet aussi au titulaire d'un brevet
de limiter la mesure dans laquelle les tiers peuvent utiliser l'invention brevetée pendant la
durée de la protection. Il est donc essentiel de trouver dans le système des brevets un équilibre
adéquat entre ces considérations. Cet équilibre peut notamment être atteint en définissant et en
structurant de manière appropriée les relations commerciales et d'autres mécanismes de
développement, de transfert et de diffusion de la technologie, y compris diverses approches en
matière de licences et de contrats.
AVANTAGE :
Protection juridique me permettant de me défendre par exemple via l’action en
contrefaçon.
Titre de propriété me conférant un droit d’interdire de copier ce qui est revendiqué
dans la demande de brevet.
Titre pouvant augmenter la valeur de l’entreprise.
Titre conférant l’image d’une entreprise innovante.
I NCONVENIENTS :
Monopole limité dans le temps (20 ans) .
Publication de la demande de brevet (18 mois après son dépôt).
Paiement de taxes annuelles (=taxes de maintien en vigueur).
1. Quel est l'objet de la protection conférée par les brevets?
Chaque droit de propriété intellectuelle couvert par l'Accord sur les ADPIC vise un
type d'objet différent. Comme expliqué en introduction, dans le cas des brevets, l'objet
de la protection est une invention. Pour répondre à la question posée ci-dessus,
l'Accord sur les ADPIC contient des dispositions relatives aux points suivants:
1) les domaines dans lesquels les inventions doivent bénéficier d'une protection;
2) les conditions de fond et prescriptions de forme à respecter pour que ces inventions
soient protégées; et
3) les inventions qui peuvent être exclues de la brevetabilité, même lorsqu'elles
remplissent les conditions générales requises pour bénéficier d'une protection. Ces
questions seront examinées une par une dans la suite du présent module.
a) Dans quels domaines les inventions doivent-elles bénéficier d'une protection?
De produit ou de procédé;
Dans tous les domaines technologiques, sans discrimination (sous réserve de certaines
exclusions facultatives énoncées, comme expliqué plus loin).
Cela signifie que les personnes qui souhaitent obtenir un brevet pour leur invention doivent
disposer des moyens juridiques pour le faire dans la juridiction de chaque Membre, que
l'invention soit un produit ou un procédé (par exemple qu'il s'agisse d'un dentifrice dont la
formulation est nouvelle ou d'un nouveau procédé de fabrication de dentifrice) et quel que soit
son domaine technologique (par exemple qu'elle relève de la chimie ou de l'ingénierie
mécanique). Par conséquent, les Membres ne peuvent exclure de la brevetabilité des
catégories d'inventions, par exemple les inventions relevant du domaine des technologies
médicales, à moins qu'une exclusion spécifique ne soit prévue dans l'Accord sur les ADPIC
(voir ci-après).
Nouveauté
Pour pouvoir bénéficier de la protection conférée par un brevet, une invention doit être
"nouvelle". Le terme "nouveau" n'est pas défini dans l'Accord sur les ADPIC, mais est
compris dans de nombreuses juridictions comme signifiant que l'invention revendiquée
présente une caractéristique nouvelle qui, avant la date pertinente, n'a pas encore été
divulguée au public dans le corpus de connaissances existantes du domaine technique dont
elle relève (ce que l'on appelle l'"état de la technique"). En d'autres termes, l'invention ne doit
pas avoir été divulguée au public du fait qu'elle a déjà été réalisée, exécutée ou utilisée. Les
éléments d'une invention peuvent ne pas être tous nouveaux, mais la manière de les appliquer
ne doit pas avoir été divulguée au public précédemment: ainsi, un nouveau type de batterie
électrique fonctionnant avec des matériaux non utilisés auparavant à cette fin peut être public,
afin de faire en sorte que l'invention brevetée contribue réellement aux connaissances
existantes.
Activité inventive
Pour pouvoir être protégée par un brevet, l'invention doit, en plus d'être nouvelle, impliquer
une activité inventive. L'Accord sur les ADPIC ne propose pas de définition de cette
expression, si ce n'est qu'il précise dans la note de bas de page 5 que l'expression "activité
inventive" pourra être considérée par un Membre comme synonyme du terme "non évidente".
Cette prescription est comprise dans de nombreuses juridictions comme signifiant que
l'invention doit représenter une avancée suffisante par rapport à l'état de la technique, c'est-à-
dire une avancée par rapport à ce qui a été utilisé ou décrit auparavant, telle qu'elle ne pourrait
être évidente pour une personne travaillant dans le domaine technique lié à l'invention et
disposant de "compétences ordinaires" ou de connaissances moyennes. On parle parfois aussi
d'un effet "inattendu" ou "de surprise", non évident pour un individu moyen ayant une bonne
connaissance du domaine technologique. Considéré comme une invention nouvelle. On
comprend généralement que ce critère de "nouveauté" permet de se prémunir contre la
délivrance de brevets pour des technologies déjà mises à la disposition du public, afin de faire
en sorte que l'invention brevetée contribue réellement aux connaissances existantes
Activité inventive
Pour pouvoir être protégée par un brevet, l'invention doit, en plus d'être nouvelle, impliquer
une activité inventive. L'Accord sur les ADPIC ne propose pas de définition de cette
expression, si ce n'est qu'il précise dans la note de bas de page 5 que l'expression "activité
inventive" pourra être considérée par un Membre comme synonyme du terme "non évidente".
Cette prescription est comprise dans de nombreuses juridictions comme signifiant que
l'invention doit représenter une avancée suffisante par rapport à l'état de la technique, c'est-à-
dire une avancée par rapport à ce qui a été utilisé ou décrit auparavant, telle qu'elle ne pourrait
être évidente pour une personne travaillant dans le domaine technique lié à l'invention et
disposant de "compétences ordinaires" ou de connaissances moyennes. On parle parfois aussi
d'un effet "inattendu" ou "de surprise", non évident pour un individu moyen ayant une bonne
connaissance du domaine technologique
Définition :
La marque est un nom et un ensemble de signes distinctifs qui ont du pouvoir sur le marché
en donnant du sens aux produits et en créant de la valeur perçue pour les clients et de la valeur
économique pour l’entreprise et servant à identifier les biens ou services d’un vendeur ou
d’un groupe de vendeurs et à les différencier de concurrents (« Kotler et Dubois, 1997 »). La
marque est considérée donc comme un signe distinctif (« Watkins, 1986 »), un symbole («
Gardner et Levy, 1955 ») ou une source de valeur ajoutée (« Farquhar, 1989 »).
La marque est un titre de propriété délivré par l’INPI pour protéger, sur un territoire, un signe
distinctif (nom, mot, dessin, logo, slogan) pour des produits et services (classes), dès son
dépôt et pour une durée de 10 ans renouvelable indéfiniment. La marque doit pouvoir être
représentée graphiquement, elle a un caractère distinctif (par exemple je ne peux pas déposer
« poids-lourd » pour des camions car c’est descriptif et non distinctif), elle est licite, et
disponible (faire une recherche d’antériorités avant le dépôt)
Pour le consommateur :
Fondamentalement, il y a marque quand il y a risque. Au contraire, lorsque le risque perçu par
l’acheteur disparaît, la marque perd de son utilité, elle n’est plus qu’un nom sur le produit :
elle cesse d’être repère, guide et source de valeur ajoutée.
1- Fonction de praticité :
La fonction de « praticité » renvoie au caractère pratique de la marque. La marque permet de
mémoriser facilement le résultat de processus de choix antérieurs. Inutile de réfléchir à
nouveau, on peut reprendre la marque qu’on avait jugée adéquate. Le consommateur donc
bénéficie d’un gain de temps et d’énergie par le rachat à l’identique et la fidélité. La marque
est reconnaissable par son nom, par ses couleurs propres, par des symboles visuels ( la petite
fleur de Yoplait ), par un packaging unique. Tous ces éléments d’identité visuelle signent la
marque et aident à sa reconnaissance parmi les autres.
2- Fonction de garantie :
La fonction de « garantie » renvoie au fait que, pour certains consommateurs et certains
produits, une marque connue est l’assurance d’une meilleure qualité.
3- Fonction de personnalisation :
C’est que le choix de certaines marques peut permettre à un consommateur d’affirmer son
originalité, sa personnalité. On peut tenir compte de la marque car la marque achetée dit un
peu qui on est, à la fois sur le plan psychologique et sur le plan social. Sur le 1er plan, c’est «
la marque-personnalité », la marque « style de vie », « style de personne » : Wrangler, « le
jean des aventuriers », Sony « pour les vrais amateurs de grande musique ». Le caractère de la
marque renvoie au caractère du consommateur, à l’image qu’il s’en fait ou qu’il souhaiterait
projeter. Mais la marque est aussi indicateur social.
Chaque classe sociale définit des normes et des limites. Les dépasser, c’est signifier à ses
voisins, à ses collègues de travail, à ses amis que l’on veut se différencier, prendre ses
distances, dire que « l’on n’est plus du même monde ». La conscience d’appartenance à une
classe poussera l’acheteur à être conformiste : il a besoin d’une marque à sa hauteur. Aussi,
dans les milieux populaires, on achètera difficilement une marque d’Hi-Fi japonaise mais
facilement une marque de Brandt.
4- Fonction Ludique :
La fonction « ludique » correspond au plaisir qu’un consommateur peut tirer de ses achats : la
variété, la profusion des choix offrent une satisfaction hédonique qui disparaîtrait peut-être
dans un magasin où les marques seraient absentes. Cette satisfaction est liée à l’esthétique de
la marque, à son design et à ses communications. Elle est née de la familiarité et de l’intimité
des liens à une marque que l’on a consommée depuis un temps et qui dure.
5-Fonction de Spécificité :
Il y a fonction de « spécificité » lorsque la marque renvoie à une configuration unique
d’attributs - produit. La marque est indissociable du produit, elle renvoie à une promesse,
voire une certitude de correspondance exactement aux attentes spécifiques. Quand on achète
du Crunch, on n’achète pas un chocolat de marque Crunch mais ce chocolat au riz soufflé.
6- Fonction Distinctive :
Il y a fonction « Distinctive » lorsque la marque est le seul point d’ancrage pour le
consommateur pour différencier les produits, pour se repérer. Cette fonction est cruciale
lorsque les produits sont opaques (les matelas, la lessive, le liquide vaisselle…). En dehors de
leur nom et de leur identité visuelle, ces produits se ressemblent beaucoup pour le
consommateur.
Pour l’entreprise :
La marque fonctionne de la même façon pour le consommateur et pour le financier : elle
supprime le risque. Le prix à payer rémunère la certitude, la garantie, l’extinction du risque.
En achetant très cher des entreprises à marques le financier acquiert des cash flows
prévisionnels quasi certains.
Si la marque est forte, elle jouit d’un fort taux de fidélité, donc d’une stabilité de ses ventes
prévisionnelles. Ainsi, chez Volvic 10% des acheteurs, réguliers et fidèles, représentent 50 %
des ventes.
Dominante, la marque est alors une barrière à l’entrée des concurrents car elle occupe le
statut de référence de sa catégorie.
Prestigieuse ou porteuse de style, elle peut être concédée sous licence et engendrer de
substantielles royalties : c’est ainsi qu’en 1993 Naf Naf avait reçu plus de cinquante millions
de francs de redevances nettes.
Enfin, quand elle est notoire, symbole de qualité et porteuse d’une promesse spécifique, la
marque peut pénétrer d’autres marchés où cette promesse est valorisée (l’extension de
marque) : « la douceur » est devenue l’attribut de la marque Palmolive qvaisselle.ui le décline
hors du marché du savon, dans les shampooings, les mousses à raser et le liquide.
La protection de la marque
- le dépôt d’une marque confère un droit de propriété exclusif permettant d’engager des
poursuites contre les imitations et les contrefaçons
- une marque protégée peut être concédée à un autre exploitant sous licence
- la contrefaçon crée la confusion dans l’esprit du consommateur
- la contrefaçon est un manque à gagner pour les entreprises
- La contrefaçon nuit à la sécurité du consommateur
Sanctions de la contrefaçon
- peines d’emprisonnement de 3 mois à 2 ans + amendes
- fermeture jusqu’à 5 ans de l’entreprise contrefactrice
- accusation de recel pour les personnes achetant des produits contrefaits
- destruction des produits