Synthèse sur les pathologies

PLAN
• Définition
• Excavations non revêtues
• Excavations revêtues
• Maçonneries
• Béton coffré
• Béton armé
• Béton projeté

Cycle INSPECTION des OUVRAGES d’ART – module 5 : tunnels – Christian CHOQUET

mardi 3 au jeudi 5 octobre 2006
Toute utilisation des supports pédagogiques en dehors du cadre de la formation ne pourra être réalisée qu’avec l’accord exprès de leur auteur ©
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© Toute utilisation des supports pédagogiques en dehors de la formation

ne pourra être réalisée qu'avec l'accord exprès de leur auteur.
 Définition

Les pathologies de tunnels peuvent être caractérisées

par :
• une association de désordres
• une ou plusieurs origines communes
• des risques (pour les usagers ou pour les structures)
• une évolution prévisible
• des investigations spécifiques
• des remèdes adaptés

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 Cas des excavations non revêtues

• Paramètres d’origine défavorable :

• discontinuités nombreuses, d’orientation
défavorable, présence d’argile, de roche altérable
• déroctage violent, absence de boulonnage
• Risques : chutes de blocs, de bancs…
• Évolution : poursuite de la décohésion
• Investigations géologiques (structurales)
• Remèdes: purges, confortements (boulons, BP + TS)

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 Illustration de la difficulté
d’estimer la stabilité des
grandes masses rocheuses
(tunnel de Bramus,
inspection de 1977)

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 Tunnel de Bramus en 1980

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 Cas des excavations revêtues

Il faut distinguer :
• des pathologies d’origine, c.à.d. issues du mode de
construction et des matériaux employés
• des pathologies « induites » par différents facteurs
d’altération ou des actions postérieures

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 Maçonneries

Pathologies d’origine :
• Qualité de l’appareillage, des moellons, mortier
• Blocage
• État du terrain (altérabilité, état de contrainte…), et sa
prise en compte à la conception et à la réalisation

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 Maçonneries

Pathologies induites :
• Altération des mortiers, déjointoiement
• Sollicitations par le terrain : déformation,
particulièrement dans les profils en ogive, ou a
contrario, pour les voûtes surbaissées non autostables
• Écaillage mécanique des moellons

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 Profil en ogive
Exemple du tunnel de
TENDE

Écaillage en piédroit 9

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 TENDE – Mise en évidence de la
déformation

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 Profil surbaissé - Voûte non auto stable
Exemple des stations de métro

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 Profil surbaissé - Voûte non auto stable
Exemple des stations de métro

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 Béton coffré

Pathologies d’origine :
• Bétons anciens : hétérogènes, mal dosés, mal vibrés
• Peu altérables si la composition du ciment et des
granulats est adaptée à la nature des eaux du massif
• Conception des joints

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 Béton coffré

Pathologies induites :
• Attaques chimiques par les eaux du massif
• Sollicitations par le terrain : s’expriment rapidement
par des fissures ou de l’écaillage, du fait de la raideur du
matériau (module de déformation élevé)
• Mouvements thermiques : Instabilités des ragréages et
autres réparations ponctuelles

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 Béton armé

Pathologies d’origine :
• Nappes d’armatures trop proches du coffrage :
spectres
• Densité du ferraillage excessive pour un remplissage
correct : Vides, sonnent creux
• Absence d’étanchéité : Corrosion

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 Béton armé

Pathologies induites :
Corrosion des
armatures et éclatement
du béton

Écaille sur ancrage du

piédroit d’un tunnel canal

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 Béton projeté
Pathologies d’origine : Pas de feuille d’étanchéité
• Défaut d’adhérence à la projection (venues d’eau)
• Épaisseurs insuffisantes, ou irrégulières
• Enrobage insuffisant
• Béton gelé pendant la prise
Pathologies induites : Venues d’eau
• Chutes de plaques en cas d’absence de treillis
• Éclatements au droit d’éléments métalliques oxydés
• Décollements par gonflement des terrains ou gel
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 Synthèse

Situation dans les étapes du diagnostic:

• Observation des désordres. Inspection détaillée
• Pré-diagnostic. Origine des désordres, hypothèse sur
évolution. Établi dans le rapport d’inspection
• Pathologie. Identifiée à partir des désordres, de leurs
causes, de leur évolution probable
•Diagnostic final

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