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Abdelmonem MASMOUDI
Abdelmonem MASMOUDI
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TP de l’Ecole Nationale D’Ingénieurs de Sfax
Abdelmonem MASMOUDI
Version
La mesure de la masse volumique apparente d'un liant est très influencée par le tassement et le mode de
remplissage. Pour palier à ce défaut, on utilise un entonnoir porté par un trépied, muni d'une passoire et
d'un opercule mobile.
Valeurs usuelles :
Masse volumique absolue du ciment : 3,1 g/cm3
Masse volumique apparente du ciment : 1 g/cm3
Objectif de l’essai
Mesurer la masse volumique absolue et celle apparente d'un liant anhydre.
Principe de l’essai
Le liant est un corps réagissant avec l'eau, on utilise un liquide qui ne réagit pas avec le liant. On opère de
la même façon que pour le sable ou le gravier.
Equipement nécessaire
Voluménomètre de Le Chatelier :
3
C'est un récipient de 250 cm3, comportant un col étroit muni d'un renflement de 20 cm environ. Au
3
dessous du renflement se trouve le trait zéro avec une courte graduation de part et d'autre (en 1/10 de cm ).
3
Au dessus du renflement, une autre graduation donne le volume (en 1/10 cm ) à partir du zéro.
Pycnomètre à liquides :
C'est un récipient de 100 cm3 comportant un bouchon bien rodé muni d'un tube très fin sur lequel est gravé
un trait repère. Ce trait limite de façon précise un volume V qui est caractéristique de l'instrument.
Conduite de l’essai
A / Méthode du voluménomètre
1- Mettre du toluène jusqu'au niveau V1, voisin du zéro. Noter V1, en valeur algébrique (négative au
dessous du repère). Peser l'ensemble, soit M1.
2- Introduire le liant dans le voluménomètre jusqu'à ce que le niveau du liquide soit dans la partie utile
de la graduation supérieure. Bien chasser les bulles d'air. Noter V2 Peser, soit M2.
La masse volumique du liant testé est calculée par la formule suivante :
M 2 − M1
P=
V2 − V1
B / Méthode du pycnomètre. :
1- Peser le pycnomètre vide soit m1, le remplir d'eau distillée et le peser, soit m2.
2- Remplir le pycnomètre de toluène et le peser, soit m3 ; puis introduire le liant et peser, soit m4.
3- Remplir de toluène, éliminer les bulles d'air, adapter le bouchon et amener le niveau de toluène
jusqu'au trait repère. Peser, soit m5.
Ө( ° C ) 14 16 18 20 22 24 26 28 30
3
ρe (g/cm ) 0,9993 0,9990 0,9986 0,9982 0,9978 0,9973 0,9968 0,9963 0,9957
Conduite de l’essai
1- Placer l'entonnoir au dessus d’un récipient de volume V (de préférence 1 litre). Fermer l'opercule.
2- Verser une petite quantité (200 g environ ) de liant sur la passoire et la faire descendre dans
l'entonnoir à l'aide de la spatule, ouvrir l'opercule: le ciment descend dans la mesure et refermer
l'opercule.
3- Recommencer avec de nouvelles quantités (200g) jusqu'à ce que se produise le débordement tout
autour puis araser à la règle et peser le contenu.
La masse volumique apparente du liant est : ρc = M/V (g/ cm3 )
Travail demandé
Le voluménomètre est gradué à 20 °C et toute variation de température fausse les résultats. Il faut
disposer d'un bain thermostatique dont la température soit maintenue à 20 °C. Le voluménomètre et
son contenu seront placés dans le bain jusqu'à stabilisation de la température.
Feuille d’essai
Masses volumiques des liants Laboratoire :
NT 47-14 EN 196-1
Identification de l’échantillon : Date :
Opérateur :
Essai de consistance
Série 2 EN 196-3 (1994)
L’attention des utilisateurs est de plus en plus attirée par les propriétés des mortiers et des bétons à l’état
frais, avant la prise et le durcissement. Les caractéristiques du mortier et du béton sont fondamentales et
varient avec la nature du liant, le dosage en eau et le mode de préparation.
La pâte de ciment de consistance normalisée a une résistance spécifiée à la pénétration d’une sonde
normalisée. L’eau nécessaire à une telle pâte est déterminée par des essais de pénétration sur pâte à
quantités d’eau différentes,L’état pâteux intermédiaire entre liquide et solide est caractérisé par sa
consistance qui peut être molle, plastique ou bien ferme. L’essai de consistance doit être réalisé suivant
les prescriptions ordinaires, c’est à dire à 20°C ± 1°C et à une hygrométrie supérieure à 65%.
Objectif de l’essai
L’essai de consistance permet de déterminer la quantité d’eau optimale pour gâcher un liant afin d’obtenir
une pâte normale. La pâte obtenue a une résistance spécifiée à la pénétration d’une sonde normalisée
Principe de l’essai
L’essai est réalisé pour trouver la quantité d’eau qui doit être mélangé toujours suivant le même processus
avec une masse de liant, dans laquelle la sonde de l’appareil de Vicat ne s’enfonce que de ( 6 ± 1 ) mm du
fond du moule.
Appareillage
Balance, permettant de peser à 1g prés ; Cylindre ou burette graduée permettant de mesurer 1% du
volume mesuré ; Malaxeur ,conforme à l’EN 196-1
L’appareil de Vicat avec sa sonde cylindrique de diamètre (10,00±0,05)
mm et de longueur effective (50± 1) mm. La masse totale des parties
mobiles doit être de (300± 1) g. Le moule Vicat destiné à contenir la pâte
pendant l’essai doit être en caoutchouc dur de la forme tronconique,
d’une profondeur (40,0±0,2) mm e de diamètre inférieurs et supérieurs de
(70±05) mm et (80±05) mm respectivement. Ce tronc de cône doit
reposer sur une plaque en verre d’au moins 2,5 mm
Conduite de l’essai
Avant de commencer l’essai, il faut mouiller et égoutter le godet et le
batteur du malaxeur pour obtenir les résultats estimés.
10- Repéter l’essai avec des teneurs en eau différentes jusqu’à trouver une donnant une distance de 6
mm ± 1 mm . Enrefgistrer cette teneur en eau de cette pate exprimé à 0,5% prés comme teneur en eau
pourl’obtentiuion de la consistance normalisée
(On commence notre expérience avec un rapport de masse E/C = 0.24 pour avoir une pâte de consistance
normalisée a partir d’un ciment CEM I 32.5).
Travail demandé
Avant de commencer les essais, il faut graisser les moules et nettoyer les plaques de base en verre.
1- Déterminer le rapport de masse E/C pour obtenir une pâte normale du liant fournit.
2- Présenter vos résultats en complétant la feuille d’essai
3- Tracer la courbe de l’enfoncement en fonction du rapport de masse E/C .
Essai de prise
série 2 EN 196-3 (1994)
Les réactions qui se passent dès l’instant ou l’eau est ajoutée au ciment et qui se poursuivent dans le
temps sont très complexe.
L’hydratation est modifiée lorsque le ciment reçoit des constituants secondaires (laitier de haut fourneau,
cendres volantes de centrale thermiques, etc ), ou des adjuvants chimiques.
Les constituants anhydres du ciment, mis en présence d’eau donneraient naissance à une solution
sursaturée. Des hydrates se formeraient dans cette solution et précipiteraient en donnant des
microcristaux : cela correspondrait au début de prise.
L’essai de prise doit être réalisé à une température de 20°C et à une hygrométrie supérieure à 90%.
Objectif de l’essai
L’essai de prise permet de déterminer le temps de prise, ce qui correspond au temps écoulé du moment de
gâchage du ciment jusqu’au début de prise.
Principe de l’essai
L’essai est réalisé pour mesurer le début de prise sur pâte à
consistance normalisée à l’aide d’un appareil simple de laboratoire
qui est l’appareil classique de Vicat équipé d’une aiguille de
diamètre 1.13 mm.( charge de 300g ± 1g)
Le début de prise est l’intervalle de temps passé entre l’instant de
gâchage du liant et celui ou l’aiguille de Vicat s’arrête à une distance
du fond du moule de (4 ± 1 ) mm
La fin de prise est obtenue lorsque l’enfoncement de la sonde n’est
que 0.5 mm
Conduite de l’essai
Avant de commencer l’essai, il faut mouiller et égoutter le
godet et le batteur du malaxeur.
Travail demandé
Temps 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
(mn)
‘d’
Introduction
Les expansifs des ciments sont le gypse ajouté au moment du broyage afin de régulariser la durée de
prise, la chaux libre et la magnésie libre.
Les ciments commerciaux actuels sont pratiquement stables, mais en cas de doute certains essais de
laboratoire permettent de s’en assurer.
Objectif de l’essai
Ces essais permet de découvrir la présence de matières expansives dans un liant, en particulier le gypse et
la magnésie contenu dans le ciment.
Ces éléments indésirables peuvent conduire à de graves menaces pour la pérennité des constructions car
elle peuvent provoquer l’éclatement du béton.
Principe de l’essai
Ces essais sont réalisés sur des éprouvettes cylindriques de 3cm de hauteur et de 3cm de diamètre
contenus dans des moules déformables. Sur la périphérie du moule sont soudées deux aiguilles qui
amplifient la déformation .
Conduite de l’essai
Le mortier normal ou la pâte normale sont préparés comme pour les essais sur les liants. Vérifier avant
l’essai que les moules sont libres dans le sens de l’expansion, propres et les aiguilles droites et
indépendantes.
1- Placer les moules sur des plaques de verre, les remplir de pâte normale ou de mortier normal, et les
recouvrir chacun d’une autre plaque de verre légèrement lestée.
2- Immerger aussitôt les moules dans le bain provisoire à 20°C et mesurer l’écartement initiale des
aiguilles ″ A ″.
3- Après 24 heures du temps de moulage, enlever les plaques de verre avec précaution et porter les
moules dans leurs bains .
• Essai d’expansion à chaud : les moules sont immergées dans le bain thermostatique dont on porte
l’eau à l’ébullition pendant 3 heures . Puis mesurer de nouveau l’écartement final des pointes des
aiguilles ″ B ″.
• Essai d’expansion à froid : les moules sont immergées dans un bain d’eau froide maintenue à une
température de 20°C pendant 7 jours. Puis mesurer alors la valeur de l’écartement final des pointes
des aiguilles ″ C ″.
Trois moules à aiguilles de le Chatelier sont confectionnées pour mesurer la stabilité aux expansifs d’un
ciment CEM I 32.5 sur pâte normale.
2/ Expansion à froid :
Numéro de moule e0 ( mm ) e2 ( mm ) αf ( mm )
Moule n°1 15 20 5
Moule n°2 22 26 4
Moule n°3 18 22 4
Dans les deux cas l’ouverture des aiguilles n’a pas dépassé 10 mm , donc on peut dire que ce ciment est
vérifié a l’égard de la norme NT 47-01.
Travail demandé
Avant de commencer l’essai, il faut graisser les moules et nettoyer les plaques de verre.
A lire et exploiter…
• D’après la norme ( N.T : 47.01 ) , pour un ciment usuel l’expansion ne doit pas
dépasser 10 mm.
Introduction
Pratiquement, le retrait est proportionnel au logarithme du temps. Ensuite, l’augmentation du retrait est
assez faible.
Le retrait est d’autant plus élevé que l’humidité relative est plus faible. Le retrait après prise est beaucoup
plus lent à se manifester que le retrait avant prise.
Après gâchage, les mortiers et les bétons gonflent en présence d’eau. Certains gonflements entraînent des
désordres dans les ouvrages ( baisse de résistance mécanique, fissures, défauts d’étanchéité, etc ).
Le phénomène du gonflement est observée même en présence d’un ciment parfaitement stable et sans
ajouter aucun élément expansif.
Objectif de l’essai
Déterminer le retrait et le gonflement observés sur des mortiers ou des bétons et leurs conséquences
pratiques.
Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer les variations de longueur de trois éprouvettes prismatiques identiques et les
comparant à la longueur après démoulage aux ages de 3 , 7 et 28 jours.
Entre les mesures, les éprouvettes sont conservées suivant les prescriptions ordinaires :
1- Préparer les moules de dimensions 4 x 4 x 16 munis de leur accessoires : plots de mesure, appareil à
démouler.
2- Graisser les faces intérieures des moules pour faciliter le démoulage, les plots restent scellés dans le
mortier.
3- Gâcher un mortier normal à base de liant à tester. D’après la norme ( N.T : 47.06 ) la composition du
mortier normal est la suivante :
- 1350g de sable normal.
- 450g de ciment.
- 225ml d’eau.
4- Introduire dans chacun des compartiments des moules une fraction du mortier en première couche.
5- Vibrer ces moules a raison de 60 chocs sur l’appareil à choc.
6- Recommencer les mêmes opérations pour la deuxième couche.
7- Araser le mortier avec une règle métallique.
8- Etiqueter les éprouvettes : date, opérateur, références.
Conservation avant démoulage :
Les éprouvettes sont conservées dans une chambre humide de l’ordre de 20°C et une humidité relative
90%.
Démoulage et conservation :
Trois éprouvettes 4x4x16 sont confectionnées à partir d’un mortier normal pour mesurer le retrait en
micron provoqué par un CEM I 32.5.
800
700
600
retrait( um/m)
500
400
300
200
100
0
0 3 7 28
age (jours)
D’après la norme NT 47.01 (1983) qui précise que les retraits mesurés conformément à la norme NT 47-
12 (1983) ne doit pas dépasser pour les classes 35 et 45N, 800 µm/m.
On peut constater que le retrait du ciment étudié à 28 jours est de 768, ce retrait est inférieur à la valeur
maximale autorisée par la norme indiquée.
La pente du retrait est très accentuée jusqu’a 3 jours, ce qui explique que la majorité du retrait ait lieu
durant les trois premiers jours.
Trois éprouvettes 4x4x16 sont confectionnées pour mesurer le gonflement en µm/m provoqué par un
CEM I 32.5 sur mortier normal.
250
200
retrait( um/m)
150
100
50
0
0 3 7 28
age (jours)
Travail demandé
A lire et exploiter…
- On calcule :
- ∆L / L0 pour chacune des éprouvettes.
- La moyenne des ∆L / L0 pour chaque age des éprouvettes.
Avec :
∆L : variation de la longueur par rapport à la longueur d’origine.
L0 : longueur de base prise à 160mm.
- Si la variation de longueur d’une des trois éprouvettes dépasse de plus de 0.03mm celle de l’éprouvette
ayant la variation la plus voisine, il y a lieu d’en rechercher la cause ( poussière, mauvais contact,
descellement des plots, etc )
Il est presque impossible vue les imprécisions sur les moules de faire une mesure de déformation après 24
heures : la longueur Lo n’est jamais égale à 160mm dans le moule, donc la lecture de référence se fera
après 1 jour ce qui conduit a effectuer une translation du repère de 24 heures.
Les ciments tunisiens sont répartis en des classes, suivant leur résistance à la compression, mesurée à 2,
7 et 28 jours d’age sur éprouvettes parallélépipédique 4 x 4 x 16. La Classification et normalisation des
ciments a pour objectif de répondre à un souci de qualité et de régularité des ciments, grâce à des
spécifications rigoureuses de leurs compositions et de leurs caractéristiques. La norme NT 47 01 fournit
les spécifications des ciments tunisiens les plus utilisés
La méthode comprend la détermination des résistances à la compression et à la flexion (facultative)
d´éprouvettes de forme prismatique et de dimensions 40 mm ´ 40 mm ´ 160 mm.
Ces éprouvettes sont prélevées d´une gâchée de mortier plastique contenant en masse une partie de ciment
et trois parties de sable normalisé avec un rapport eau sur ciment de 0,50. Des sables normalisés de
différentes sources et régions peuvent être utilisés à condition qu´ils fassent apparaître des résultats de
résistance qui ne diffèrent pas d´une façon significative de ceux obtenus en utilisant le sable de référence
Le mortier est préparé par mélange mécanique et serré dans un moule en utilisant un appareil à chocs
normalisé. D´autres équipements et techniques de serrage peuvent être utilisés à condition qu´ils fassent
apparaître des résultats qui ne diffèrent pas d´une façon significative de ceux obtenus en utilisant
l´appareil à chocs normalisé
Le moule contenant des éprouvettes est conservé en atmosphère humide pendant 24 h et les éprouvettes
démoulées sont ensuite conservées sous l´eau jusqu´au moment des essais de résistance.
À l´âge requis, les éprouvettes sont retirées de leur milieu de conservation humide, elles sont brisées en
deux moitiés par flexion et chaque moitié est soumise à l´essai de compression.
But de l’essai
Cet essai consiste à préparer ou confectionner des éprouvettes qui serviront à la détermination de la
classe d’un ciment.
Laboratoire
Le laboratoire où a lieu la préparation des éprouvettes doit être maintenu à une température de
20 °C ± 2 °C et à une humidité relative supérieure ou égale à 50 %.
La chambre humide ou la grande armoire pour la conservation des éprouvettes dans le moule doit être
maintenue d´une manière continue à une température de 20 °C ± 1 °C et une humidité relative supérieure
ou égale à 90 %.
La température de l´eau dans les récipients de conservation doit être maintenue à 20 °C ± 1 °C.
La température et l´humidité relative de l´air dans le laboratoire ainsi que la température des récipients de
conservation doivent être enregistrées au moins une fois par jour pendant les heures de travail. La
température et l´humidité relative dans la chambre ou l´armoire humide doivent être enregistrées au
moins toutes les 4 h. Lorsque les intervalles de température sont donnés, la température de réglage doit
être la valeur médiane de l´intervalle.
Conduite de l’essai
6- Iintroduire régulièrement pendant 30 secondes tout le sable. (Lorsqu´il est fait usage de fractions de
sable séparées, ajouter successivement les quantités spécifiées de chaque fraction en commençantpar la
plus grosse.)
8- Arrêter le malaxeur pendant 1 min 30 s. Pendant les 15 premières secondes, enlever au moyen d´une
raclette en caoutchouc tout le mortier adhérant aux parois et au fond du récipient en le repoussant vers le
milieu de celui-ci ;
9- Reprendre ensuite le malaxage à grande vitesse pendant 60 s.
10- Introduire dans chacun des compartiments des moules une fraction du mortier en première couche.
11 Vibrer ces moules à raison de 60 chocs sur l’appareil à choc.
12-Remplir la deuxième couche et vibrer encore à raison de 60 chocs sur l’appareil à choc..
13- Araser le mortier avec une règle métallique.
14- Etiqueter les éprouvettes : date, opérateur, références.
Démoulage et conservation :
Le démoulage se fait après 24 heures du gâchage, les éprouvettes sont délicatement démoulés avec
précaution .par la suite elles sont placées dans leur ambiance définitive de conservation.
On définit la classe de résistance d'un liant à 28 jours c’est la résistance à la compression à 28 jours d'une
éprouvette prismatique de dimensions données ( 4 x 4 x 16 cm) en mortier normal. Ce résultat nous permet
de vérifier la conformité d'un liant. La valeur de la résistance à la traction sera déduite par les formules de
la résistance des matériaux.
L'indication CEM I 42.5 sur un sac de ciment veut dire que la résistance nominale à la compression de ce
ciment à 28 jours est de 42.5 MPa.
Compter l´âge des éprouvettes à partir du moment du malaxage du ciment et de l´eau, jusqu´au début
del´essai.
Effectuer les essais de résistance à différents âges dans les limites suivantes :
· 24 h ± 15 min ;
· 48 h ± 30 min ;
· 72 h ± 45 min ;
· 7 jours ± 2 h ;
· 28 jours ± 8 h.
Objectif de l’essai
Déterminer la résistance à la traction par flexion d’un mortier.
Equipement nécessaire
Appareil d'essai avec dispositif de flexion
Conduite de l’essai
1- Prendre les éprouvettes 4x4x16 préparées à l’avance et les placer entre les appuis de l'appareil de
flexion. Les faces latérales (lisses ) de l'éprouvette doivent être en contact avec les appuis.
2- Amener l'appui supérieur en contact avec la face supérieure de l'éprouvette et appliquer la charge.
3- Relever la valeur de la charge de rupture; soit " P ".
4-Refaire la même opération pour les autres éprouvettes.
5-Appliquer la formule suivante, pour calculer la résistance à la traction du mortier
Rt = 1 . 5 PL
3
(*)
a
Avec, - Rt : Résistance à la traction en Mpa.
- P : Charge de rupture en MN.
- L : Distance entre appuis inférieurs en m.
- a : Coté de l'éprouvette en m ( a = 4. 10-2 m ).
(*) Dans notre cas la valeur est déterminée automatiquement avec l’appareil.
Objectif de l’essai
Déterminer la résistance à la compression d’un mortier afin de déterminer la classe du liant employé.
1- Amener les plateaux en contact avec les faces de l'éprouvette, et appliquer la charge.
2- Relever la valeur de la charge de rupture; soit " P ".
3- Refaire les mêmes opérations pour les autres demi-prismes.
La résistance à la compression du mortier se calcule par la formule suivante :
Rc = P / S
Les résultats obtenus pour les six demi prismes sont arrondis à 0,1 MPa près et on fait la moyenne. Si l'un
des six résultats diffère de ± 10 % de cette moyenne, il est écarté et la moyenne est alors calculée à partir
des 5 résultats restants. Si à nouveau un des cinq résultats s'écarte ± 10 % de cette nouvelle moyenne, la
série des six mesures est écartée. Auquel cas il convient de chercher les raisons de cette dispersion:
malaxage, mise en place, conservation,
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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NFP 15-433 (1963)
5. NT 47.15 (1991) HOM : Méthodes d’essais des ciments, analyse chimique des ciments
6. NT 47.16 (1983) HOM : Liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage,
marquage Réf NFP 15 -300 (1981)
7. NT 47.17 (1991) HOM : Méthodes d’essais des ciments, détermination de la finesse Réf EN 196/6
(1989)
8. NT 47.22 ENR : Gypse et plâtre pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté
normale ou de très haute dureté , classification, désignation, spécification Réf NF B 12-301 (1987)
9. NT 47.23 (1988) ENR : Plâtres à mouler pour Staff Réf NF B 12-302 (1982)
10. NT 47.25 ENR : Ciment Portland à moyenne résistance aux sulfates, spécifications
11. NT 47.26 ENR : Ciment Portland à haute résistance aux sulfates, spécifications
12. NT 47.30 (1991) HOM: Méthodes d’essais des ciments. Détermination des résistances mécaniques Réf
EN 196/1 (1987)
13. NT 47.31 HOM : Méthode d’essais des ciments, détermination du temps de prise et de la stabilité Réf
EN 196/3 (1987)
14. NT 47.32 (1991) HOM : Méthodes d’essais des ciments -Méthodes de prélèvement et d’échantillonnage
des ciments Réf EN 196/7 (1989)
15. NT 47.50 (2004) ENR : Méthode d’essais pour mortier à maçonner, partie 12 : détermination de
l’adhérence des mortiers d’enduits durcis appliqués sur supports Réf EN 1015-12 (2000)
[3] NF P15-431 : Essai de prise effectué sur mortier.
[4] NF P18-356 : Essai de prise effectué sur mortier moyennant un adjuvant.
[5] Nouveau Guides du béton : Georges DREUX et Jean FESTA, édition Eyrolles1995
[6] Granulats, Sols, Ciments et Bétons : Caractérisation des matériaux de Génie Civil par les essais de
laboratoire. R.Dupain –R.Lanchon, édition Casteilla 1995.
*ENR *HOM indique que le statut de la norme est respectivement enregistré ou homologué.