Vous êtes sur la page 1sur 22

27/10/2017 Sollicitation et

dimensionnement :
TP : Détermination de la consistance normale et
le temps de prise d’une pâte de ciment

Réalisé par : Encadré par :


BENHIMA ACHRAF Mr. CHERKAOUI
KHALID KAROUANE OTHMAN
BENLABSIR EL MEHDI
IKEN HACHEM
ZORGANE MOHAMED
MAALAL MOHAMED AYOUB
KHALIF LAHCEN
TP : Détermination de la consistance
normale et le temps de prise d’une
pâte de ciment

TABLE DES MATIERES

Généralités............................................................................................................................................4
PARTIE I : ESSAI DE CONSISTANCE DU MORTIER (EN 196-3)................................................................6
INTRODUCTION..................................................................................................................................6
BUT DE TP..........................................................................................................................................6
PRINCIPE DE L’ESSAI..........................................................................................................................6
L’APPAREILLAGE DE L’ESSAI...............................................................................................................7
MODE OPERATOIRE...........................................................................................................................8
EXPLOITATION DES RESULTATS.......................................................................................................10
CONCLUSION...................................................................................................................................12
PARTIE II : MESURE DE TEMPS DE PRISE D’UN CIMENT.....................................................................13
DEFINITION......................................................................................................................................13
PRINCIPE D’ESSAI.............................................................................................................................13
BUT D’ESSAI.....................................................................................................................................13
DETERMINATION DU TEMPS DE PRISE............................................................................................13
RESULTATS.......................................................................................................................................15
PARTIE III : MESURE DE LA SURFACE SPECIFIQUE BLAINE..................................................................18
GENERALITES...................................................................................................................................18
PRINCIPE DE L’ESSAI........................................................................................................................19
MATERIEL NECESSAIRE....................................................................................................................19
MODE OPERATOIRE.........................................................................................................................19
CONCLUSION.......................................................................................................................................23

2
LISTE DES FIGURES
Figure 1 processus de prise du béton...................................................................................................4
Figure 2 Balance....................................................................................................................................7
Figure 3 Burette graduée......................................................................................................................7
Figure 4 L'APPAREIL DE VICAT..............................................................................................................7
Figure 5 Malaxeur, conforme à l’EN 196-1..........................................................................................7
Figure 6-schéma de l'appareille Vicat.................................................................................................10
Figure 7 Graphe du d par rapport à E/C.............................................................................................11
Figure 8 Abaissement d'aiguille de VICAT..........................................................................................14
Figure 9 Partie mobile Laché..............................................................................................................14
Figure 10 Perméabilimètre de Blaine...................................................................................................1

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 Norme pour malaxage du ciment........................................................................................8
Tableau 2 Résultat obtenu de l'essai de consistance du mortier.......................................................11
Généralités :
Le durcissement du ciment suit un lent processus, la résistance
mécanique du matériau peut continuer à croître pendant plusieurs mois. Il
est très important de connaitre le temps de prise de mon béton afin
d’effectuer le décoffrage et d’éviter le retard du chantier et les pénalités qui
peuvent en découler. Avant d’atteindre son stade final et durant son
hydratation, la pâte de ciment passe par trois phases successives (voir figure
1) :
La phase dormante : la pâte reste en apparence inchangée malgré le
démarrage des premières réactions.

Figure 1 processus de prise du béton

Le début et la fin de prise : après une à deux heures, pour la plupart des
ciments, une augmentation brusque de la viscosité se produit, accompagnée
d’un dégagement de chaleur – c’est le début de prise. La fin de prise est
effective lorsque la pâte cesse d’être déformable et devient un matériau
rigide.
Le durcissement : l’hydratation du ciment se poursuit et la résistance
mécanique continue à croître durant plusieurs mois. La résistance à 28 jours
est la valeur conventionnelle de contrôle.
Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande
influence sur le temps de prise du béton ; L’augmentation de la température
du béton est une cause de perte de maniabilité et chaque constituant y
participe différemment en fonction de son dosage et de sa chaleur massique.
On a donc intérêt d`agir sur le rapport E/C pour ajuster la consistance à une
valeur convenable.
PARTIE I : ESSAI DE CONSISTANCE DU
MORTIER (EN 196-3)
INTRODUCTION :
L’attention des utilisateurs est de plus en plus attirée par les propriétés des
mortiers et des bétons à l’état frais, avant la prise et le durcissement. Les
caractéristiques du mortier et du béton sont fondamentales et varient avec
la nature du liant, le dosage en eau et le mode de préparation et les
conditions climatique. La pâte de ciment de consistance normalisée a une
résistance spécifiée à la pénétration d’une sonde normalisée. L’eau
nécessaire à une telle pâte est déterminée par des essais de pénétration sur
pâte à quantités d’eau différentes. L’état pâteux intermédiaire entre liquide
et solide est caractérisé par sa consistance qui peut être molle, plastique ou
bien ferme. L’essai de consistance doit être réalisé suivant les prescriptions
ordinaires, c’est à dire à 20°C.
BUT DE TP :
L’essai de consistance permet de déterminer la quantité d’eau optimale pour
gâcher un liant afin d’obtenir une pâte normale. La pâte obtenue a une
résistance spécifiée à la pénétration d’une sonde normalisée.
PRINCIPE DE L’ESSAI :
L’essai est réalisé pour trouver la quantité d’eau qui doit être mélangé
toujours suivant le même processus avec une masse de ciment, dans
laquelle la sonde de l’appareil de Vicat ne s’enfonce que de (6 ±1) mm du
fond du moule.
L’APPAREILLAGE DE L’ESSAI :

Le matériel utilisé lors de notre essai est présenté dans le tableau suivant :

Figure 2 Balance Figure 3 Burette graduée

Permettant de peser à 1g prés Permettant de mesurer l’eau


de gâchage

Figure 5 Malaxeur, Figure 4


conforme à l’EN 196- L'APPAREIL
1 DE VICAT

L’appareil de Vicat avec sa sonde cylindrique de diamètre (10±0,05) mm et de


longueur effective (50± 1) mm. Le moule Vicat destiné à contenir la pâte
pendant l’essai doit être en caoutchouc dur de la forme tronconique, d’une
profondeur (40±0,2) mm et de diamètre inférieur et supérieur de (70±05)
mm et (80±05) mm respectivement. Ce tronc de cône doit reposer sur une
plaque en verre d’au moins 2,5 mm.

MODE OPERATOIRE
Avant de commencer l’essai, il faut mouiller et égoutter le godet et le
batteur du malaxeur pour obtenir les résultats estimés. Et puis, on procède
comme suit :
1. Peser 500g  1g de ciment et on le verse dans le godet du malaxeur.
2. Ajouter la quantité d’eau calculée dans la cuve du malaxeur (On commence
avec un rapport de masse E/C = 0.21).
3. Régler la vitesse 140tr/min (vitesse lente)
4. Mettre le malaxeur en marche
5. Mélanger la pâte pendant 90 secondes, à vitesse lente
6. Arrêter pendant 15 secondes, démonte le godet et remettre avec une
spatule toute la pâte adhérente à la cuve au-delà de la zone de malaxage.
7. Remonter le godet et malaxer durant 90 secondes à vitesse rapide.

Tableau 1 Norme pour malaxage du ciment


8. Remplir le moule tronconique avec la pâte obtenue, et on arase la surface
en prenant appui sur le bord du moule.
9. Porter le moule plein sur l’appareil de Vicat, et on règle le niveau zéro de la
sonde (la sonde est tangente avec le bord du moule). (Voir figure 2)
10. Centrer le moule dans l’axe de la sonde, abaisse la sonde avec précaution
jusqu’à ce qu’elle arrive au contact de la pâte, on desserre la vis pour que la
sonde pénètre sous son poids propre dans la pâte.

Après 30 secondes, on note la valeur de l’enfoncement ¨d¨ lue sur l’index de


l’appareil (voir figure).
• Si d = 6 ± 1 mm, l’essai est concluant et la consistance est normale.
• Si d ≤ 5 mm, la pâte est trop mouillée et il faut recommencer l’essai avec
moins d’eau.
• Si d ≥ 7 mm, la pâte est trop ferme et il faut recommencer l’essai avec plus
d’eau.
On répète l’essai avec des teneurs en eau différentes jusqu’à trouver une
donnant une distance de 6 mm ± 1mm. Enregistrer cette teneur en eau de
cette pate exprimée à 0,5% prés comme teneur en eau
Pour l’obtention de la consistance normalisée
(On commence notre expérience avec un rapport de masse E/C = 0.24 pour
avoir une pâte de consistance normalisée à partir d’un ciment CEM I 42.5).

Figure 6-schéma de l'appareille Vicat

EXPLOITATION DES RESULTATS


Pour obtenir la pâte à consistance normale on commence en premier lieu
par l’ajout d’une quantité d’eau E=0.26*C au ciment avec C =0.5 kg (E/C
=0.26), ensuite, pour différentes valeurs E/C (écart=0.05) on mesure les
valeurs correspondantes d par l’essai de Vicat, on trace la courbe suivante
afin d’obtenir le E/C correspondant à d=6mm±1
E/C D
0.21 38
0.26 32
0.31 10.5
0.36 2

Tableau 2 Résultat obtenu de l'essai de


consistance du mortier

Figure 7 Graphe du d par rapport à E/C


CONCLUSION
L'un des principaux avantages de cette méthode pour déterminer le temps
de prise est qu'il est basé sur plusieurs mesures quantitatives sur le même
échantillon. L'utilisation de plusieurs points améliore la précision du temps
de prise, tel que déterminé par cette méthode.
PARTIE II : MESURE DE TEMPS DE PRISE
D’UN CIMENT
DEFINITION
Le temps de début de prise désigne le temps nécessaire pour qu’un ciment
fasse prise, il est mesuré à l’aide de l’appareil Vicat.
PRINCIPE D’ESSAI
Le temps de début de prise est déterminé à l’instant ou l’aiguille ne
s’enfonce plus jusqu’au fond de la pastille ou du cône rempli de mortier de
ciment.
Le ciment de classe 45 ont un temps de début de prise généralement
supérieur à 1h30 à T=20°C, en revanche pour les ciments de classe 55 et HP
on retrouve une valeur inferieur à celle-ci.
BUT D’ESSAI
Déterminer le temps de prise d’un ciment, c’est mesurer le temps qui
s’écoule entre l’instant où le mélange liant eau a été réalisé et le début de
prise.
DETERMINATION DU TEMPS DE PRISE
 Préparer 900g du ciment, une pâte pur de rapport E/C=0,26.
Pour accélérer la prise du ciment, on ajoute 20g de gypse à la
gâché.

 Régler l’appareil Vicat muni au préalable de l’aiguille par


abaissement de celle-ci jusqu’à la plaque de base et par
ajustement du repère au zéro de l’échelle, relever l’aiguille
en position d’attente.
 Placer le moule rempli de pâte confectionnée selon la norme
en vigueur, au-dessous de l’aiguille de l’appareil de Vicat.
 Abaisser l’aiguille avec précaution jusqu’à ce qu’elle arrive
au contact de la pâte.

Figure 8 Abaissement d'aiguille de VICAT

 Observer une pause de 1s à 2s à cette position de manière à


éviter une vitesse initiale ou une accélération des parties
mobiles.
 Lâcher les parties mobiles rapidement et laisser l’aiguille
pénétrer verticalement dans la pâte.

Figure 9 Partie mobile Laché

 Effectuer la lecture de l’échelle à la fin de la pénétration.


 Enregistrer la lecture, interpréter suivant les prescriptions de
la norme en vigueur.

RESULTATS
Calcul de Masse :

Nous avons :
E/C=0.32
Avec la masse du ciment :
𝑀𝑐 = 0.9
La masse de l’eau est :
𝑘g

𝑀E = 234 𝑔
Tableau des masses :
Gypse Eau Ciment

20 g 288 900 g
Température : 20° C
CPJ45
Début de prise 1 h 35 min
Fin de prise Non déterminé

Remarque :
Le temps de prise était relativement long puisqu’on a utilisé seulement 20g
de gypse. On conclut que plus la quantité de gypse augmente plus le temps
de prise diminue.
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

PARTIE III : MESURE DE LA


SURFACE SPECIFIQUE BLAINE
GENERALITES
La taille d'une particule de ciment a un effet important sur la
vitesse à laquelle elle va s'hydrater lorsqu’elle est exposée à
l'eau. En réagissant, une couche de produit d'hydratation se
forme autour de l'extérieur de la particule, séparant le noyau
n'ayant pas réagi de la particule de l'eau environnante.
Comme cette couche devient plus épaisse, le taux
d'hydratation ralentit. Par conséquent, une petite particule
réagira beaucoup plus rapidement qu'une grosse particule.
Une particule ayant un diamètre de 1μm réagira
complètement en 1 jour, alors qu'une particule de 10μm de
diamètre réagira complètement en 1 mois environ. Les
particules d'une taille supérieure à environ 50μm ne réagiront
probablement jamais complètement, même si la source d'eau
est suffisante. Clairement, la distribution granulométrique est
essentielle pour contrôler la vitesse à laquelle un ciment
durcit et gagne en résistance. Il doit y avoir une certaine
quantité de petites particules pour assurer que le ciment
durcisse dans un délai raisonnable, mais s'il y a trop de
petites particules, le ciment se durcira trop rapidement, ne
laissant pas de temps pour le mélange et la mise en place.
Heureusement, le processus de
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

broyage a une tendance naturelle à produire une large gamme


de tailles de particules, donc ce n'est pas un problème.
PRINCIPE DE L’ESSAI
La finesse de broyage d'un ciment est exprimée en termes de
surface spécifique (cm²/g) et mesurée par le test de Blaine,
dit de perméabilité à l'air, utilisant la relation

qui établit que la traversée d'un lit


de granules par un fluide est affectée par la surface
spécifique des granules. Ainsi, en calculant la durée que met
un gaz sous pression à traverser un volume donné de
granules, on en déduit la surface des granules avec un
protocole expérimental bien définit selon la norme utilisée.
Plus le broyage est fin, et plus la surface calculée est
importante.
MATERIEL NECESSAIRE
1. Balance
2. Perméabilimètre de Blaine
3. Poudre étalon et Mercure
4. Rondelles de papier filtre
5. Chronomètre

MODE OPERATOIRE Figure 10


I. Détermination du volume total Perméabilimètre
de la cellule : de Blaine
1. On nettoie soigneusement de la plaque perforée.
2. On insère le filtre sur la grille tout en s’assurant qu’il
reste bien plat
3. On pèse la cellule M1=
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

4. On remplit la cellule de mercure à température connue


T=21°C en utilisant une plaque de verre pour égaliser la
surface, puis on tapote pour enlever les bulles d’air.
5. On enlève toute trace de mercure sur l’extérieure de
la cellule, puis, on pèse à nouveau M2.
6. Le volume de la cellule :

II. Préparation d’un lit de ciment pour en mesurer le


volume comme suit :
1. On pèse une quantité de ciment 3g.
2. On nettoie la cellule et on place un papier filtre sur la
plaque perforée.
3. On verse le ciment dans la cellule et on donne quelques
coups, on place un deuxième filtre sue le ciment.
4. On nettoie le pilon, puis on l’insère dans la cellule et on
l’enfonce lentement jusqu’à la butée.
5. On enlève le pilon délicatement.

III. Détermination du volume restant au-dessus du ciment


comme suit :
1. On remplit le volume restant au-dessus du lit de ciment
avec du mercure en utilisant à nouveau une plaque de verre
pour obtenir une surface plane.
2. On enlève toute trace de mercure de l’extérieure de la
cellule, puis on enlève la plaque de verre et on récupère et
le mercure contenu dans la cellule.
3. On pèse le mercure récupéré M3
4. Le volume du ciment par calcul est :
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

IV. Mesure de surface spécifique :


1. Suivant la norme NFP 15-442, en utilisant la méthode à
porosité constante.
2. On détermine la constante K à partir de la formule de la
surface spécifique de l’appareil avec une poudre étalon
(ciment de référence), puis on détermine la surface
spécifique du ciment CPJ35 et CPJ 45 par la formule :

V. Détermination de la constante K :
1. On prépare un lit de ciment de référence pour déterminer
la valeur de la constante K
2. On choisit la porosité à utiliser=0.5
3. Et on calcule la masse de ciment de référence à
utiliser avec la formule :

4. On nettoie et on prépare la cellule après l’usage précédent


et on met un nouveau papier filtre, on pèse la masse de
ciment de référence , ensuite on frappe légèrement et on
recouvre d’un second papier filtre , on compacte à pression
constante avec le pilon et on l’enlève ensuite délicatement ,
on vérifie si le niveau manométrique est au trait inférieur , on
enduit les surfaces correspondantes de la cellule et du tube
manométrique de graisse silicone , on ouvre le robinet d’arrêt
pour éviter de comprimer l’air quand on monte la cellule et
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

puis on ajuste la cellule sur l’ouverture supérieure du


manomètre.
5. Après on applique une succession avec la poire aspirante
(pomper légèrement avec la poire pour que le liquide monte
au-dessus du trait A, en ouvrant légèrement le robinet, on
contrôle facilement la montée du liquide, puis on ferme le
robinet.
6. Ensuite, on mesure le temps pour un écoulement du
niveau B au niveau C.
7. Puis, on calcule la constante K avec la formule :

8. On prépare maintenant un lit du ciment à essayer :


9. On calcule la masse de ciment requise pour obtenir une
porosité de 0.5, en utilisant le poids spécifique qui a été
prédéterminé et le volume V du lit :

10. On applique la dépression et on mesure le temps puis on


calcule la surface spécifique par unité de masse du ciment :

11. Si le matériau soumis à l’essai à un poids


spécifique différent de celui du ciment de référence, la
formule devient :
Sollicitation et dimensionnement

TP : Détermination de la consistance et le
temps
de prise d’une pâte de ciment

CONCLUSION
Dans ce TP, nous nous sommes intéressés à la mesure
du temps de début de prise et le temps de fin de prise, ceci
nous a permis de tirer les conclusions suivantes :
Les teneurs en eau et les quantités de ciment, de gypse
influencent de manière considérable le temps de prise. La
fabrication du ciment exige donc une préparation
minutieuse et un contrôle constant de la composition des
matières premières si l'on veut obtenir un produit qui
convient aux plus hautes exigences.
La méthode de mesure de l’enfoncement de l’aiguille
de Vicat selon la norme comporte plusieurs points négatifs
:
Elle repose sur une mesure de de la distance au fond du
moule jusqu’à la point de l’aiguille après un pas de temps
de 10 s ,ce qui ne donne pas des mesures continues ,les
courant s d’air qui peuvent transporter l’humidité ne sont
pas aussi inclut et diffèrent de laboratoire à un autre .
Il serait intéressant de rechercher les possibilités
utilisant l’évolution de la pression interstitielle et des
propriétés rhéologiques pendant la prise.
Ces méthodes devront permettre de détecter de
manière précise l’évolution de la structuration de la pâte
de ciment dès le malaxage à l’aide de grandeurs
mécaniques et aussi l’humidité du milieu où l’on fait
l’essai.

Vous aimerez peut-être aussi