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CPGE ERA
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(e) Vérifions que ker(T r) est un hyperplan de E qui contient au moins une matrice inversible.
• D’après la question 1)c), ker(T r) est un hyperplan de E.
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• La matrice A = diag(1, · · · , 1, −(n − 1)) diagonale est inversible car tous ses coefficients diagonaux
non nuls. On a T r(A) = |1 + ·{z · · + 1} + (−(n − 1)) = 0.
(n−1) fois
Donc ϕ est linéaire, comme ∀M ∈ E, ϕ(M ) = M + Tr(M )In ∈ E, alors ϕ est un endomorphisme de E.
• Montrons que ϕ est bijective
Comme ϕ est un endomorphisme d’un R espace vectoriel de dimension finie, il suffit de montrer
que ϕ est injective
Soit M ∈ Ker(ϕ), alors ϕ(M ) = M + T r(M )In = 0
Donc M = −T r(M )In , par linéarité de la trace, T r(M ) = −T r(M )T r(In ) = −nT r(M ),
d’où (n + 1)T r(M ) = 0, donc T r(M ) = 0, par suite M = −T r(M )In = 0.
M ∈ E1 (ϕ) ⇐⇒ ϕ(M ) = M
⇐⇒ M + T r(M )In = M
⇐⇒ T r(M )In = 0
⇐⇒ T r(M ) = 0
⇐⇒ M ∈ Ker(T r)
Inversement,
M ∈ vect(In ) ⇐⇒ ∃λ ∈ R, M = λ.In
=⇒ ϕ(M ) = λϕ(In ) = λ.(In + nIn )
=⇒ ϕ(M ) = (n + 1)λ.In = (n + 1)M
=⇒ M ∈ En+1 (ϕ)
iii. Déterminons la matrice de ϕ dans une base adaptée à la somme directe E = E1 (ϕ) ⊕ En+1 (ϕ).
On a dim(E1 (ϕ)) = dim(Ker(T r)) = n2 − 1 et dim(En+1 (ϕ)) = dim(vect(In )) = 1
Soit (M1 , ..., Mn2 −1 ) une base de E1 (ϕ), or (In ) est une base de En+1 (ϕ) et E = E1 (ϕ) ⊕ En+1 (ϕ), alors
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B = (M1 , ..., Mn2 −1 , In ) est une base de E, adaptée à cette somme directe.
On a ∀k ∈ [[1, n2 − 1]], ϕ(Mk ) = Mk et ϕ(In ) = (n + 1)In , alors
1 0 ··· 0
.. .. ..
0 . . .
M atB (ϕ) =
.. . .
= diag( 1, ..., 1 , n + 1)
. . 1 0
| {z }
(n2 −1) fois
0 ··· 0 n + 1
x ∈ Ker(v) ⇐⇒ x ∈ F1 et v(x) = 0
⇐⇒ x ∈ F1 et u(x) = 0
⇐⇒ x ∈ F1 et x ∈ Ker(u)
⇐⇒ x ∈ F1 ∩ Ker(u)
r
X r
X
λk εk = 0 =⇒ λk v(ek ) = 0
k=1 k=1
r
!
X
=⇒ v λk ek =0
k=1
r
X
=⇒ λk ek ∈ Ker(v) = {0}
k=1
r
X
=⇒ λk ek = 0
k=1
=⇒ ∀k ∈ [[1, r]], λk = 0
car la famille (e1 , ..., er ) est libre
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Comme (ε1 , . . . , εr ) est une famille libre de vecteurs de G et dim(G) = m.
Par le théorème de la base incomplète, il existe (εr+1 , . . . , εm ) de vecteurs de G, telle que la famille
C = (ε1 , . . . , εm ) soit une base de G.
(b) Déterminons Mat B,C (u), la matrice de u relativement aux bases B et C.
On a ∀i ∈ [[1, r]], u(ei ) = v(ei ) = εi et ∀j ∈ [[r + 1, p]], u(ej ) = 0, car ej ∈ Ker(u).
Par définitions, on obtient
1 0··· 0 0 ··· 0
.. . . . . ..
. . .. .. .
0 · · · 1 0 · · · 0
M atB,C (u) =
∈ Mm,p (R)
0 · · · 0 0 · · · 0
. . . .
.. .. .. ..
0 ··· 0 0 ··· 0
® Déduisons que pour toute matrice M ∈ Mm,p (R), si 0 ≤ r = rg(M ) ≤ min(m, p), alors il existe
deux matrices
inversibles
S et T respectivement de Mm (R) et Mp (R) telles que M = SJm,p,r T −1 avec
Ir 0
Jm,p,r = ∈ Mm,p (R) et Ir la matrice identité de Mr (R).
0 0
Soit M ∈ Mm,p (R), telle que 0 ≤ r = rg(M ) ≤ min(m, p), Soit u : Rp −→ Rm dont la matrice dans les
bases canoniques est M
D’après la question précédente, il existe une base B de Rp et C une base de Rm telles que M atB,C (u) =
Jm,p,r
D’après la formule de passage pour une application linéaire il existe deux matrices inversibles S et
T respectivement de Mm (R) et Mp (R) telles que M = SJm,p,r T −1 .
Donc λ1 = ... = λs = 0.
s
X
Soit x ∈ E tel que x = xi ei , Montrons que, pour tout j ∈ [[1, s]], e∗j (x) = xj .
i=1
Soit j ∈ [[1, s]],
s s s
!
X X X
e∗j (x) = e∗j xi e i = xi e∗j (ei ) = xi δj,i
i=1 i=1 i=1
s
X
= xi δj,i + xj δj,j = xj
i=1
i6=j
| {z }
=0
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® Montrons que B ∗ est une famille génératrice de E ∗ .
Soit f ∈ E ∗ ,
s
X
Montrons qu’il existe α1 , ..., αs ∈ R, tels que f = αj e∗j .
j=1
s
X
Analyse : Supposons qu’il existe α1 , ..., αs ∈ R, tels que f = αj e∗j .
j=1
s
X s
X
f= αj e∗j =⇒ ∀i ∈ [[1, s]], f (ei ) = αj e∗j (ei )
j=1 j=1
Xs
=⇒ ∀i ∈ [[1, s]], f (ei ) = αj δi,j
j=1
s
X
=⇒ f (ei ) = αj δi,j + αi δi,i
j=1
j6=i
| {z }
=0
=⇒ f (ei ) = αi
s
X
Synthèse : Vérifions que f = f (ej )e∗j
j=1
s
X
Soit x ∈ E tel que x = xi ei ,
i=1
D’après la question précédente,
s
X s
X
f (ej )e∗j (x) = f (ej )xj
j=1 j=1
Xs
= xj f (ej )
j=1
s
X
= f xj ej = f (x)
j=1
s
X
D’où f = f (ej )e∗j
j=1
Ainsi B ∗ est une famille génératrice de E ∗ .
¯ Déduisons la dimension de E ∗ .
D’après les questions ¬, ®, B ∗ est une base de E ∗ .
Donc dim(E ∗ ) = card(B ∗ ) = s = dim(E).
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(a) Vérifions que h est une application linéaire.
Soient A, B ∈ E et λ ∈ R, a-t-on φA+λ.B = φA + λφB ?
Il s’agit de montrer l’égalité de deux applications, soit M ∈ E
Donc φA+λ.B = φA + λφB , ainsi h(A + λ.B) = h(A) + λh(B). Par suite ϕ est une application linéaire.
(b) i. On pose A = (ak,l )1≤k,l≤n ∈ Mn (R) et soit (i, j) ∈ [[[1, n]] × [[1, n]], calculons φA (Ei,j ) en fonction
des coefficients de la matrice de A.
X n Xn
On écrit A dans la base canonique de E, alors A = ak,l Ek,l
k=1 l=1
n X
X n n X
X n n
X
Dons AEi,j = ak,l Ek,l Ei,j = ak,l δl,i Ek,j = ak,i Ek,j
k=1 l=1 k=1 l=1 k=1
n
!
X
φA (Ei,j ) = T r(AEi,j ) = T r ak,i Ek,j
k=1
n
X Xn
= ak,i T r(Ek,j ) = ak,i δk,j
k=1 k=1
= aj,i
¬ Montrons que pour toute matrice A non nulle de E qui n’appartient pas à H, on a E = H ⊕Vect(A).
Comme H est un hyperplan de E, alors dim(H) = dim(E) − 1 = n2 − 1, on a dim(V ect(A)) = 1 car A est
non nulle
Donc dim(H) + dim(V ect(A)) = (n2 − 1) + 1 = n2 = dim(E), il suffit de montrer que H ∩ vect(A) = {0}.
Soit M ∈ H ∩ vect(A), alors M ∈ H et ∃λ ∈ R tel que M = λ.A
Si λ 6= 0, alors A = λ1 .M ∈ H car M ∈ H et H est un sous espace vectoriel de E, ce qui absurde avec
A∈/ H.
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(a) Montrons que P1 est une matrice inversible.
Un développement par rapport à la première ligne, fournit
0 ... ... 0 1
1 0 ··· 0
1 0 .
.. .
. .. .. 0 . . . ..
det(P1 ) = 0 . . . . = (−1)n+1 × 1 × .. . . . . = (−1)n+1 det(In−1 ) = (−1)n+1 6= 0
.. . . .. . . .. . . . 0
. . . . .
0 ... 0 1
0 ... 0 1 0
n
X
φRr (P1 ) = T r(Rr P1 ) = (Rr P1 )
i=1
n X
X n r X
X r
= ri,k (P1 )k,i = ri,k (P1 )k,i
i=1 k=1 i=1 k=1
Xr r
X
= ri,i (P1 )i,i = (P1 )i,i = 0
i=1 i=1
M ∈ H ⇐⇒ M ∈ Ker(φB )
⇐⇒ T r(BM ) = φB (M ) = 0
⇐⇒ T r(SRr T −1 M )
d’après la partie I, la question (b)
⇐⇒ T r(Rr T −1 M S)
⇐⇒ T −1 M S ∈ Ker(φRr )
φB (T P1 S −1 ) = T r(BT P1 S −1 )
= T r(SRr T −1 T P1 S −1 ) = T r(SRr P1 S −1 )
= T r(Rr P1 S −1 S) = T r(Rr P1 ) = φRr (P1 ) = 0
d’après la question précédente φRr (P1 ) = 0
Donc T P1 S −1 ∈ H = Ker(φB )
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