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π

Quelques sommes à connaître : Avec les tangentes : Pour tout (a, b) ∈ R2 tel que a, b et a + b ne soient pas congrus à 2 mo-
!2 tan(a) + tan(b) th(x) + th(y
n n
n(n + 1) X 2
n
n(n + 1)(2n + 1) X 3
n dulo π, tan(a + b) = et pour tout (x, y) ∈ R2 , th(x + y) =
1 − tan(a) tan(b) 1 + th(x)th(y
X X
Pour tout n ∈ N, k= , k = , k = k .
2 6
k=1 k=1 k=1 k=1 Les «grands» théorèmes d’algèbre :
— ∀(A, B) ∈ K[X]2 , B ̸= 0 ⇒ ∃!(Q, R) ∈ K[X] × Kdeg(B)−1 [X] tq A = BQ + R ,
Coefficients binomiaux : nk est le nombre de parties à k éléments d’un ensemble en comp-

— Si (ai )1⩽i⩽n est une famille d’un anneau muni P d’une division euclidienne, alors il existe
        n
2 n n n+1 n+1 n une famille (bi )1⩽i⩽n de cet anneau telle que i=1 ai bi = PGCD(a1 , . . . , an ),
tant n, ∀(k, n) ∈ N , + = = .
k k+1 k+1 k+1 k P Y
— ∀P ∈ C[X] \ {0} , = (X − a)νP (a) où νP (a) := max {n ∈ N tq (X − a)n |P }
Formules valides dans tout anneau A : cd (P )
a∈C
n n
X X qu’on peut voir comme un cas particulier de la décomposition en facteurs irréductibles
— ∀(m, n, a) ∈ N2 × A, m ⩽ n ⇒ ak (1 − a) = (1 − a) ak = am − an+1 ,
non associés, unique aux inversibles près, d’un élément non nul d’un anneau possèdant
k=m k=m
une division euclidienne et qui permet d’établir les relations coefficients/racines.
n   X n
X n k n−k — Un espace E engendré par une famille finie admet une base finie et toutes ses bases
— ∀(a, b, n) ∈ A2 × N, ab = ba ⇒ (a + b)n = a b = ak bl ,
k k ont même nombre de vecteurs. Ce nombre s’appelle la dimension de E.
k=0 k+l=n
— Si f : E → F est linéaire et que E est de dimension finie, alors f est de rang fini et
n−1
X X dim (E) = dim (Ker(f )) + rg(f ) et si F est de dimension finie, f est représentée par
— ∀(a, b, n) ∈ A2 × N, ab = ba ⇒ an − bn = (a − b) ak bn−1−k = (a − b) ak bl .
une matrice du type Jr,m,n . On en déduit que le rang classifie les classes de matrices
k=0 k+l=n−1
équivalentes et qu’une matrice et sa transposée ont même rang.
Définition de (cos θ, sin θ) comme parties réelle et imaginaire de eiθ dont on tire : — Si E et F sont munis de bases finies e et f , alors on a un isomorphisme

eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ L (E, F ) → Mdim(F ),dim(E) (K), u 7→ Mate,f (u) = Matf (u(e1 ), . . . , u(en )) .
eiθ = cos θ + i sin θ, 1 = cos2 θ + sin2 θ, cos θ = et sin θ = .
2 2i
— Toute permutation d’un ensemble fini s’écrit d’une unique manière à l’ordre près des
facteurs comme un produit de cycles à supports disjoints et également comme un
ex + ex ex − e−x produit de transpositions dont la parité du nombre de transpositions ne dépend que
ex = ch(x) + sh(x), 1 = ch2 (x) − sh2 (x), ch(x) = et sh(x) = .
2 2 de la permutation : cela permet de définir le morphisme de signature.
— L’ensemble des formes n-linéaires alternées sur un espace de dimension n est une droite.
Formules d’addition équivalentes à l’unique relation ∀(a, b) ∈ R2 , ei(a+b) = eia eib : — On définit une forme n-linéaire alternée en les colonnes en posant : ∀A ∈ Mn (K),
n
cos(a + b) = cos(a) cos(b) − sin(a) sin(b) et sin(a + b) = cos(a) sin(b) + sin(a) cos(b) .
X Y det(AB) = det(A)det(B), det (tA) = det(A)
det(A) = ε(σ) Aσ(i),i et alors
et AtCom (A) = tCom (A) = det(A).In
σ∈Sn i=1
ch(a + b) = ch(a)ch(b) + sh(a)sh(b) et sh(a + b) = ch(a)sh(b) + sh(a)ch(b) .
— Tout espace euclidien admet des bases orthonormées — quitte à «orthonormaliser», en
Pn
Formules des produits par Euler ou par demi-somme des formules d’addition se souvenant que si (e1 , . . . , en ) est orthonormée, x 7→ k=1 ⟨x, ei ⟩.ei est la projection
— cos(a) cos(b) = 12 (cos(a + b) + cos(a − b)), sur Vect {e1 , . . . , en } parallèlement à son orthogonal.
— sin(a) sin(b) = 12 (cos(a − b) − cos(a + b)), n
X
— sin(a) cos(b) = 12 (sin(a + b) + sin(a − b)), et plus généralement : Probabilités : si X1 , . . . , Xn sont iid de loi B (p), alors Xi suit la loi B (n, p).
i=1
Linéarisation : on utilise les formules d’Euler et le binôme de Newton :
Nom Paramètre Valeurs Loi E V
«Le coup de la moyenne» pour obtenir par constante x∈R {x} P(X = x) = 1 x 0
 exemple
1 n+1 n2 − 1
a+b
 a−b a−b

— cos(a)+cos(b) = Re e + e = Re ei 2 ei 2 + e−i 2 a−b a+b
ia ib
  
= 2 cos 2 cos 2 , uniforme n ∈ N∗ [[1, n]] P(X = k) =
 a+b  n 2 12
— cos(a) − cos(b) = 2 sin a−b Re iei 2 = −2 sin a−b sin a+b p ∈]0, 1[ {0, 1} P(X = 1) =p = 1 − P(X = 0) p p(1 − p)
  
, Bernoulli
2 2 2
n k
a−b a+b
(n, p) ∈ N∗×]0, 1[ p (1 − p)n−k
 
— sin(a) + sin(b) = 2 cos 2 sin 2 binomiale [[0, n]] P(X = k) = np np(1 − p)
k
Les dérivées et primitives suivantes sont à connaître par cœur : Croissances comparées : en notant ≪ la relation de négligeabilité en +∞, on a :

x ∈? f (x) f ′ (x) une primitive F (x) lnα (x) ≪ xβ ≪ xβ+ε ≪ ax ≪ (a + ε)x et an ≪ n! ≪ nn — où α, β, ε > 0 et a > 1 , n! ∼ 2π
n+1
R x , n ∈ N∗
n
nxn−1 x Les équivalents usuels en 0 pour x en +∞ pour n : les premiers se voient sur les graphes. .
n+1
−1
R∗ 1
x x2 ln(|x|) sin(x) ∼ sh(x) ∼ tan(x) ∼ th(x) ∼ ex − 1 ∼ ln(1 + x) ∼ Arcsin(x) ∼ Arctan(x) ∼ x
x x
R e e ex √ n
x2  n n X 1
R∗+ ln(x) 1
x x ln(x) − x cos(x) − 1 ∼ − , (1 + x)α − 1 ∼ αx, n! ∼ 2πn et = ln(n) + γ + O (1).
xα+1 2 e kn→+∞
R∗+ xα , α ∈ R \ Z αxα−1
α+1
k=1
ax Les développements limités usuels :
R ax , a ∈ R∗+ ln(a)ax ln(a)si a ̸= 1
n
R ch(x) sh(x) sh(x) 1 X
sh(x) ch(x) ch(x) = xk + O (xn ) = 1 + x + x2 + · · · + xn + O (xn ) ,
R 1−x 0 0
k=0
R th(x) 1 − th2 (x) ln (ch(x))
n  
R cos(x) − sin(x) sin(x) α
X α α α−1 α−2 α+1−n n
R sin(x) cos(x) − cos(x) (1+x) = xk + O (xn ) = 1+αx+. . .+ ... x + O (xn ) ,
0 k 0 1 2 3 n
k=0
R \ π2 + kπ, k ∈ Z 1 + tan2 (x)

tan(x) − ln(|cos(x)|)
√ −1 n
[−1, 1] Arccos(x) 1−x2
si x ∈
/ {−1, 1} X xk x2 xn
√ 1
ex = + O (xn ) = 1 + x + + ··· + + O (xn ) ,
[−1, 1] Arcsin(x) 1−x2
si x ∈
/ {−1, 1} 0 k! 0 2 n!
k=0
1
R Arctan(x) 1+x2 n
X (−1)k+1 xk x2 x3 (−1)n+1 xn
ln(1 + x) = + O (xn ) = x − + + ··· + + O (xn ) ,
Les «grands» théorèmes d’analyse : 0 k 0 2 3 n
k=1
— Une suite croissante et majorée converge vers le supremum de ses valeurs. n
— De toute suite bornée on peut extraire une suite convergente. X (−1)k x2k+1 x3 (−1)n x2n+1
+ O x2n+2 = x − + O x2n+2 ,
 
Arctan(x) = + ··· +
— L’image continue d’un intervalle (resp : d’un segment) en est un. 0 2k + 1 0 3 2n + 1
k=0
— Pour une fonction f à valeurs réelles, dérivable sur ]a, b[ non vide et continue sur [a, b], n
il existe c dans ]a, b[ tel que (b − a)f ′ (c) = f (b) − f (a). Pour f pouvant être à valeurs X x2k x2 x2n
+ O x2n+1 = 1 + + O x2n+1 ,
 
ch(x) = + ··· +
complexes, |f (b) − f (a)| ⩽ M |b − a| si M majore |f ′ |. 0 (2k)! 0 2 (2n)!
k=0
— Si f est continue (resp : dérivable), strictement monotone sur un intervalle I, elle
n
induit une bijection de I sur f (I) dont la réciproque est continue (resp : dérivable en X x2k+1 x3 x2n+1
+ O x2n+2 = x + + O x2n+2 ,
 
′ sh(x) = + ··· +
les images y des points où f ′ ne s’annule pas auquel cas f −1 (y) × f ′ (f −1 (y)) = 1). 0 (2k + 1)!
k=0
6 (2n + 1)!
— Si f est de classe C n au voisinage de 0 — en fait, il suffit que f (n) (0) existe — alors n
X x2k x2 x4 (−1)n x2n
(−1)k + O x2n+1 = 1 − + O x2n+1 ,
 
cos x = + + ··· +
n
f (k) (0) 0 (2k)! 0 2 24 (2n)!
k=0
X
f (x) = xk + O (xn ) .
0 k! n
k=0 X x2k+1 x3 (−1)n x2n+1
(−1)k + O x2n+2 = x − + O x2n+2 ,
 
sin x = + ··· +
0 (2k + 1)! 0 6 (2n + 1)!
Rx k=0
— Si f est continue sur l’intervalle I, alors pour tout réel a de I, I → K, x 7→ a f (t)dt
x3 x3 2 17 7
+ O x4 et plus précisément tan(x) = x + + x5 + x + O x8 .
 
est l’unique primitive de f sur I s’annulant en a. tan(x) = x +
n 0 3 0 3 15 315
X f (k) (a) k
— Si cela a du sens on pose, Rn,f,a (b) := f (b)− (b − a) . Si f ∈ C n+1 ([a, b], K), Quelques sommes usuelles :
k!
k=0 +∞ k +∞ +∞ +∞
X z z
X
k 1 X (−1)k X 1 π2
∀z ∈ C, = e |z| < 1 ⇒ z = , = ln 2, = .
Z b
(b − t)n (n+1) |b − a|
n+1 k! 1−z k+1 k2 6
(n+1) k=0 k=0 k=0 k=1
Rn,f,a (b) = f (t)dt et |Rn,f,a (b)| ⩽ max f .
a n! (n + 1)! [a,b]∪[b,a] X 1 +∞
1
k 
1
−1
k→+∞
X Y
∀α ∈ R, converge ⇔ α > 1 auquel cas =: ζ(α) ←− 1− α où
nα nα pi
— (ai )i∈I ∈ CI est sommable si et seulement si pour toutePpartition P n=1 i=1
S n⩾1
de I =P k∈K Jk on
a la sommabilité de chaque famille (ai )i∈Jk auquel cas i∈I ai = k∈K i∈Jk ai . (pi )i∈N∗ désigne la suite strictement croissante de tous les nombres premiers.

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