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CPGE YASSAMINE DM : 02 2016/2017

EXERCICE 1 : (c) Montrer que Tn (−x) = (−1)n Tn (x). Que peut-on en déduire lorsque n
1. Résoudre dans C, (z + 1)2n − 1 = 0. Mettre les solutions sous forme trigono- est pair ? Lorsque n est impair ?
métrique. (d) Montrer que T0 (x), T1 (x), T2 (x) et T3 (x) sont des polynômes en x, pré-
lnα (x) ciser lesquels.
2. Soient α et β deux réels strictement positifs, montrer que lim = 0, en
x→+∞ xβ 4. (a) Soit a ∈ R et n ∈ N, montrer que cos((n+2)a) = 2 cos((n+1)a) cos(a)−
ln(x) cos(na).
admettant que lim =0.
x→+∞ x
π (b) En déduire que pour x ∈ D, Tn+2 (x) = 2xTn+1 (x) − Tn (x).
3. Démontrer pour tout réel x que 2 arctan(ex ) − = arctan(sh(x)).
2 (c) Retrouver ainsi l’expression de T3 (x), puis calculer T4 (x) et T5 (x).
X X
k
4. Soit θ ∈ R, on pose An (θ) = Cn cos(kθ) et Bn (θ) = Cnk sin(kθ). Cal- 5. Soit n ≥ 1.
k=0 k=0
culer An (θ) et Bn (θ). (a) Démontrer que les solutions
 de l’équation Tn (x) = 0 sont les réels
(2k + 1)π
xk = cos avec k entre 0 et n-1.
2n
PROBLÈME 1 : (b) Pour x ∈] − 1, 1[, calculer la dérivée de Tn (x), et résoudre Tn0 (x) = 0.
1. Préliminaires : 6. (a) Justfier pour tout réel a, l’égalité (cos(a) + i sin(a))n + (cos(a) −
(a) Rappeler la définition de arccos(x). On notera D son ensemble de défi- i sin(a))n = 2 cos(na).
√ √
nition. Sur quel ensemble est-elle dérivable, et quelle est sa dérivée (on (x + i 1 − x2 )n + (x − i 1 − x2 )n
attend une démonstration) ? (b) En déduire que pour x ∈ D, Tn (x) = .
2
(b) Dresser le tableau de variation de arccos et donner l’allure de la courbe 7. Soit n ∈ N,
√ on pose √ pour x réel tel que
représentative. (x + x2 − 1)n + (x − x2 − 1)n
|x| ≥ 1, Qn (x) = .
(c) Montrer que ∀x ∈ D, arccos(−x) = π − arccos(x). 2
(a) Calculer Q0 (x), Q1 (x) et Q2 (x) avec |x| ≥ . Que constatez-vous ?
(d) Simplifier (en justifiant) : cos(arccos(x)) et sin(arccos(x)).
(b) Comparer Qn (x) avec Tn (x) lorsque |x| = 1.
2. (a) Exprimer pour tout réel x, cos(2x) et cos(3x) en fonction de cos(x).
(c) Montrer que pour x ∈ R, Qn (ch(x)) = ch(nx) et Qn (−ch(x)) =
(b) Démontrer que pour  tous réels x et y,
  (−1)n ch(nx).
x+y x−y
cos(x) + cos(y) = 2 cos cos . Cette formule est- (d) En déduire que pour |x| ≥ 1, Qn+2 (x) = 2xQn+1 (x) − Qn (x).
2 2
elle vraie avec la fonction ch à la place de la fonction cos ?

PROBLÈME 2 On se place dans le plan complexe muni d.un repère orthonormé .


Pour n entier naturel et x ∈ D, on note Tn (x) = cos(n arccos(x)). 2iπ
On rappel que j = exp 3 .
3. (a) Calculer Tn (1), Tn (0) et Tn (−1).
1. Questions préliminaires :
(b) Soit g(x) = Tn (cos(x)) − cos(nx) pour x réel. Que vaut g(x) pour x ∈
Soient M1 , M2 et M3 des points, deux à deux distincts, d’affixes z1 , z2 et z3
[0, π] ? Quelle est la parité de g ? Sa périodicité ? En déduire que ∀x ∈ z3 − z1
R, Tn (cos(x)) = cos(nx). respectivement et Z = .
z3 − z2

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π
(a) Que représente Arg(Z) ? Que peut-on déduire si arg(Z) ≡ [π] ? puis
2
si arg(Z) ≡ 0 [π] ?
(b) On suppose que M1 M2 M3 est un triangle équilatéral direct. Montrer que
z1 + jz2 + j 2 z3 = 0

Dans la suite , on considère trois points A, B et C non alignés qui forme un


triangle direct .On note a, b et c leur affixe. On définit alors les points A’, B’
et C’ tels que BAC’, CBA’ et ACB’ soient des triangles équilatéraux directs. On
notera a’, b’ et c’ les affixes de A’, B’ et C’ respectivement.
2. Faire soigneusement une figure.
3. Montrer que :  0
 a = −jc − j 2 b
b0 = −ja − j 2 c
 0
c = −jb − j 2 a
4. En déduire les propriètés suivantes :
(a) AA0 = BB 0 = CC 0 .
−−→ −−→0 −−→ −−→0
   
\ 0 2π \0 2π
(b) AA , BB = [2π], BB , CC = [2π] et
3 3
−−→ −−→
 
\ 2π
CC 0 , AA0 = [2π].
3
5. On se propose de montrer que les droites (AA’), (BB’) et (CC’) se coupent en un
point , on dit qu’ils sont concourantes.
(a) Justifier que (AA0 ) et (BB 0 ) ne sont pas parallèles .On note alors Ω(ω)
leur point d’intersection.
(b) On suppose dans cette question seulement que Ω = A.
 
−−→
\ −→ 2π
i. Montrer que AB, AC = [2π]
3
ii. En déduire que A ∈ (CC 0 ) et conclure.
ω−b 2
(c) On traite maintenant le cas Ω 6= A. On pose alors λ = j .
ω−a
i. Montrer que λ est un réel.
ii. Montrer que c0 − ω = (λ + 1)(ω − a)j 2 .
iii. En déduire que C, C’ et Ω sont alignés et conclure.

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