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MPSI2 — É COLE R OYALE DE L' A IR

DEVOIR LIBRE : 08
A RENDRE LE 2 1 - 0 2 - 1 3

Problème : 1 (Suites récurrentes doubles) Dans tout ce problème, K désignera le corps


R ou C, a et b deux éléments de K tels que ab 6Æ , 0 E Æ uÆ{ ( u n )n j 8n 2 N , u n Å2 Æ
au n Å1 Å bu n} , P le polynôme X
2
¡ a ¡ b et ± Æ a ¡
X
2
4 b.

PARTIE I

1. Vérier que E est un K-e.v.


2. Soit w Æ w 2 . Montrer que w Æ E ssi w0 Æ w1 Æ .
( n )n E 0 0

3. Soit u Æ u et v Æ v deux éléments de E. Montrer que la famille (u,v) est une


( n )n ( n )n

base de E ssi u0 v 1 ¡ u1 v 0 6Æ . 0

4. Dans cette question K Æ C.


(a) On suppose que ± 6Æ et soient z1 et z2 les racines distinctes de P et u Æ u
0 vÆ ( n )n ,

v les suites complexes dénies pour tout n, par u Æ z1 et v Æ z2 .


( n )n n
n
n
n

Montrer que (u,v) est une base de E.


(b) On suppose que ± Æ 0 et soit z l'unique racine du polynôme P et s Æs
( n )n , t Æ
t
( n )n les suites complexes dénies pour tout n, par : s n Æz n
et t n Æ nz n
.
Montrer que (s,t) est une base de E.
5. (a) Trouver la suite complexe x Æ x vériant : ( n )n

8n 2 N x Å2 Æ i x Å1 Å x et x0 x1 Æ ¡
, n 2 n
3

4
n ( , ) ( 1, i ).

(b) Trouver la suite complexe y Æ y vériant : ( n )n

8n 2 N y Å2 Æ i y Å1 Å x et x0 x1 Æ ¡
, n 2 n n ( , ) ( 1, i ).

6. Dans cette question K R. Æ


1
(a) On suppose que ± È . Trouver dans ce cas une base de E.
0

(b) On suppose que ± Æ . Trouver dans ce cas une base de E.


0

(c) On suppose que ± Ç et on note z et z̄ les deux racines complexes distinctes


0

du polynôme P.
On écrit le complexe z sous sa forme trigonométrique z Æ ½e µ, avec ½ È
i
0 et
µ unréel et on considère les suites h h Æ ( n )n et k Æk ( n )n dénies pour tout n,
par h ½ n Æ n µ et k ½
n
cos( ) nµ . n Æ n
sin( )

Montrer que (h,k) est une base de E.


7. Trouver la suite complexe p Æ p vériant : ( n )n

8n 2 N p Å2 Æ¡p Å1 ¡ p et p0 p1 Æ
, n n n ( , ) (0, 2).

PARTIE II

1. Soit w ( n )n une suite d'éléments de K et F l'ensemble des suites u Æ ( u n )n de KN


vériant :
8n 2 N u Å2 Æ au Å1 Å bu Å w
, n n n n.

Montrer que si F 6Æ ;, alors F est un sous espace afne de KN et déterminer sa


direction.
2. En déduire toutes les suites réelles x ( n )n vériant :

8n 2 N , x n Å2 Æ¡x Å1 ¡ x n n Å 2
n
(2 n2 Å 1).

(Indication : chercher une solution particulière sous la forme n 7¡! 2


n
( an 2 bnÅ Å
c ).
)

3. Trouver toutes les suites complexes z ( n )n vériant :

8n 2 N , z n Å2 Æ¡z Å1 ¡ z n n Åj n
(2 n2 Å 1).

où j Æe i

3 .

4. toutes les suites réelles y vériant :


µ ¼¶
( n )n

8n 2 N , y n Å2 Æ¡ y Å1 ¡ y n n Å (2 n 2
Å 1) cos
2

3
.

2
Problème : 2 Partie A : Règle de Raabe-Duhamel

Soit u ¸ une suite de réels strictement positifs telle qu'il existe un réel ¸ vériant :
µ ¶
( n )n n0

u Å1 ¸
8n ¸ n0 ,
u
n
Æ ¡ Å 1
n
o
n
1
.

1. Prouver que si ¸ Ç 0 , alors la série


Xu n

n est divergente.
2. Soit ¯ un réel quelconque et v n Æ n¯ . Montrer que
1

u Å1 v Å1 ¹
µ ¶
u
n

n
¡ n

v n
Æ Å n
o
n
1

où ¹ est un réel, indépendant de n, à déterminer.


3. On suppose que ¸ È . On se propose de démontrer que la série X u
1 n converge. On
choisit ¯ tel que 1 Ç ¯ Ç ¸.
(a) Justier l'existence d'un entier naturel N tel que,
u Å1
8n ¸ N,
n

u n
· vv Å1 n

n
.

(b) Déterminer un réel positif K, indépendant de n, tel que

8n ¸ N, u n · K v n.

(c) Prouver que la série


Xu n converge.
4. On suppose que 0 ·¸Ç 1
Xu
. Démontrer par un raisonnement analogue à celui de la

X
question précédente que la série
la série v
n diverge (on choisira ¯ de manière à ce que
diverge et que ceci implique la divergence de la série
X u ).
n

¸ , on pose x Æ n et y Æ n 1 1
n

Xx
X
5. Pour n 2

et y et en déduire que le cas ¸ Æ


n
n n
(ln(n ))

1
2
. Déterminer la nature des séries
est un cas douteux de la règle de Raabe-
n

Duhamel.

Partie B : Applications

Les trois questions qui suivent sont indépendantes les unes des autres et sont des appli-
cations directes ou partielles de la règle de Raabe-Duhamel.
1. Pour n ¸ , on pose
¡ µ ¶
2

w Æ n¡
p Y pk ( 1)!
n 1
sin
1
.

Æ
n

X
Déterminer la nature de la série w . n
k 1

3
Z Å1
2. Pour n ¸ 1 , on considère l'intégrale généralisée
t4
.
0 (
dt
Å 1)
n

(a) Montrer que cette intégrale généralisée converge. On note In sa valeur.


(b) Établir que Æ n ¡ Å1 .
X
In 4 (In In )

(c) En déduire la nature de la série In .


3. Soit ® un réel donné n'appartenant pas à l'ensemble des entiers naturels. On pose :

Æ ® ®¡ ¡ ¡ Å ÆXa
® ® n Å1
a0 Æ 8n ¸
1 ; 1, a
( 1)( 2) . . . ( 1)
; S( x ) x n
.
n Æ0
n n
!
n

X a x , et pour x 2 ¡
(a) Indiquer (sans démonstration) le rayon de convergence R de la série entière
n
, la valeur de S(x).
Xa
n ] R, R[

(b) Utiliser la règle de Raabe-Duhamel pour montrer que la série n est abso-
lument convergente si et seulement si ® È. 0

(c) Montrer que si ® È , S est continue sur ¡


0 [ R, R] et établir que :
Xa
Å1
Æ 2
® et X¡
Å1
( 1)
n
a Æ 0.

Æ0 Æ0
n n

Ç¡ , la série X a diverge.
n n

(d) Montrer que si ® 1 n

(e) On suppose que ¡ Ç ® Ç . 1 0

i. Prouver que !Å1 ja j Æ¡1.


X
lim ln( n )
n

ii. Montrer que la série a converge.


X
n

Å1
iii. Calculer a .
Æ0
n
n

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