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EC2 M2P COAB Multon 2012
EC2 M2P COAB Multon 2012
Laboratoire
Matériaux et Durabilité des Constructions
BETON ARME
Eurocode 2
S. Multon
PLAN
1. Généralités et principe des vérifications
2. Association Acier - Béton
3. Traction Simple
4. Compression Simple
5. Flexion Simple
6. Effort tranchant
7. Poutres en T
8. Poutres continues
9. Dalles
10. Méthodes des bielles et des tirants (semelle
superficielle, poutre voile, console…)
11. Flexion Composée
12. Flèche
1
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Bibliographie
Bibliographie
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EUROCODE 2
PLAN
1. Présentation des Eurocodes
2. Principe des justifications
3. Actions et sollicitations
4. Matériaux
5. Hypothèses de calcul ELU-ELS
6. Classes d’exposition et enrobage
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1. Les Eurocodes
Objectifs :
- favoriser le développement du marché unique
européen pour les produits et les services d’ingénierie
(suppression des obstacles dus à des pratiques
nationales codifiées différentes)
- améliorer la compétitivité de l’industrie européenne
1. Les Eurocodes
10 textes :
EN 1990 : Bases de calcul des structures
EN 1991 : Actions sur les structures (EC1)
EN 1992 : Structures en béton (EC2)
EN 1993 : Structures en acier (EC3)
EN 1994 : Structures mixtes acier-béton (EC4)
EN 1995 : Structures en bois (EC5)
EN 1996 : Structures en maçonnerie (EC6)
EN 1997 : Calcul géotechnique (EC7)
EN 1998 : Résistance au séisme (EC8)
EN 1999 : Structures en aluminium (EC9)
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• 2 types :
État Limite de Service (ELS)
État Limite Ultime (ELU)
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Critères de calcul :
– Déformations
Vérification de contraintes
– Vibrations admissibles et d’ouverture
– Fissuration (corrosion) de fissures
Comportement linéaire des
matériaux (élasticité) avec
des charges non pondérées
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5%
R
Rk R
résistance caractéristique défini par un fractile de 5%
(préconisé par l’EC0) 14
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f f cj f tj
Ed (γ i .ψ i Fi ) ≤ Rd e , ,
γS γb γb
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3. Actions
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3. Actions
Actions permanentes G (NF-EN 1991-1-1) : intensités
faiblement variables (poids propre, poids des superstructures,
poussée des terres...) Annexe A – EC1-1.
18
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3. Actions
3. Actions
Charges courantes pour les planchers, aires de stockage et aires
de circulation, en fonction de différentes catégories :
Nature des locaux Catégorie de la surface qk (kN/m²) Qk (kN)
Planchers 1,5 2
Balcons 3,5 2
Bureaux B 2,5 4
C1 Espaces avec tables (écoles, cafés…) 2,5 3
C2 Espaces avec sièges fixes 4 4
C3 Espaces sans obstacles à la 4 4
Lieux de réunion
circulation des personnes
C4 Espaces avec activités physiques 5 7
C5 Espaces avec foules importantes 5 4,5
D1 Commerces de détail 5 5
Commerces
D2 Grands magasins 5 7
20
cf. EC1-1 article 6.3 et AN pour compléments
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3. Actions
aires de stockage (E) et garage (F et G)
Catégorie de la surface qk Qk
Nature
(kN/m²) (kN)
Surfaces susceptibles de revoir une 7,5 7
Aire de stockage E1 accumulation de marchandise, y compris
aires d’accès
Aire de circulation et de F PTAC < 30 kN, nb de places assises < 8 2,25 15
stationnement pour
véhicules légers
Aire de circulation et de G 30 kN < PTAC < 160 kNà 2 essieux 5 90
stationnement pour
véhicules de poids moyen
21
3. Actions
Sur les toitures
Catégorie de la surface qk Qk
Nature
(kN/m²) (kN)
Toitures de pente < 15% 0,8 1,5
Toitures inaccessibles sauf pour entretien de recevant une étanchéité
H
réparations courants
Autres 0 1,5
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3. Actions
Coefficients de réduction horizontale αA pour planchers et
toitures (EC1 6.3.1.2 et AN) :
EC1 (expressions ANF
recommandées)
5 A0 A0
αA = ψ0 + ≤1 α A = 0,77 + ≤1
7 A A
A0 = 10 m² A0 = 3,5 m²
ψ0 : coefficient de combinaison
des actions variables
23
3. Actions
Coefficients de réduction verticale αn pour poteaux et murs
(EC1 6.3.1.2 et AN) : ce coefficient s’applique à toute la charge des
niveaux situés au-dessus, n est le nombre d’étage (>2) au-dessus des éléments
structuraux chargés et de la même catégorie
0,8
α n = 0,7 +
n
EC1 3.3.2(2) : Lorsque la charge d'exploitation est considérée comme une action
d'accompagnement, un seul des deux facteurs ψ et αn doit être appliqué. 24
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3. Actions
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3. Actions
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30
15
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1/ 2
β cc (t ) = exp s 1 − (t en jour)
t
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f) Module d’élasticité :
module instantané : Ecm = 22 [(f cm )/10]0,3 (f cm en MPa) en GPa
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Calcul de ϕ (∞,t0 )
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5. Hypothèses de calcul
Hypothèses générales :
- Principe de Navier-Bernoulli : au cours des déformations, les
sections droites restent planes et conservent leurs dimensions,
- La résistance du béton tendu est négligée
- Adhérence parfaite entre l’acier et le béton : au contact entre
le béton et les armatures : εs = εc
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40
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Ecm σ
soit σc = σs = s
Es αe
Es
EC2 définit αe : coefficient d’équivalence acier - béton α e =
Ecm
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Es = 200000 MPa,
pour fc28 = 30 MPa, Eij = 34180 MPa αe = 5,85
et Evj = 11497 MPa αe = 17,39
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ε
h 1
A A
10 %0
23
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z
Traction 0 2 %0 Compression
3/7.h
h C ε
A
3
0 2 %0
48
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avec : cmin = max(cmin, b ; cmin, dur + ∆cdur , g − ∆cdur ,st − ∆cdur ,add ;10mm )
49
armature individuelle :
si φ ≤ 32 mm : cmin,b = φ
sinon cmin,b= φ + 5 mm
paquet :
diamètre équivalent φn = φ nb ≤ 55mm
50
25
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52
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53
54
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paquet :
diamètre équivalent φn = φ nb
55
28
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Juin 2012 57
Juin 2012 58
29
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f bd = 2,25η1η 2 f ctd
Juin 2012 59
60
30
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Juin 2012
61
Juin 2012 62
31
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Juin 2012 63
Juin 2012 64
32
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lr = lb
Juin 2012 65
66
33
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As, fe
Juin 2012 67
68
34
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Juin 2012 70
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Juin 2012 71
Juin 2012 72
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Traction Simple
Juin 2012 73
Traction Simple
PLAN
1. Hypothèses
2. Contraintes de calcul
3. Dimensionnement des armatures
4. Armatures transversales
Juin 2012 74
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1. Hypothèses
Juin 2012 75
fyd = fyk / γs
γs = 1,15
Juin 2012 76
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σst = 0,8fyk
Juin 2012 77
3. Principe de dimensionnement
Principe : N =Ax σ
Calcul de A à l’ELU et à l’ELS
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3. Principe de dimensionnement
NEd et Nser : Efforts normaux de traction à l’ELU et à l’ELS,
Au et Aser : Sections d’aciers à l’ELU et à l’ELS,
fyd et σst : Contraintes limites de calcul à l’ELU et à l’ELS
ELU ELS
NEd = 1,35.G + 1,5.Q Nser = G + Q
Condition d’équilibre statique Condition d’équilibre statique :
NEd = Au x fyd Nser = Aser x σst
Juin 2012 79
Juin 2012 80
40
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Juin 2012 81
4. Armatures transversales
En zone courante :
φt _ φl / 3
et φt > 6 mm
Juin 2012 82
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Compression Simple
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Règlementations
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Compression Simple
PLAN
1. Longueur de flambement
2. Dimensionnement des armatures
3. Dispositions constructives
85
l l l l l
longueur de
flambement l0 = l l0 = 2.l l0 = 0,7.l l0 = l / 2 l0 = l
(dite efficace)
86
43
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M 3EI
M= θ
θ l
M 4 EI
M= θ
θ l
88
44
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45
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I
i=
avec I : Inertie de l’élément dans le
plan de flambement (m4),
B B : Section de l’élément (m²).
91
ei = θ i .l0 / 2 θ i = θ 0α hα m
θ 0 = 1 / 200
αh = 2 / l
compris entre 2/3 et 1 (l : la longueur de l’élément)
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h
ei ≥ max 2cm;
30
93
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N Ed = k h k sα (bhf cd + As f yd )
l0 12
Pour une section rectangulaire λ= h : épaisseur du poteau
h dans le sens du flambt
0,86
si λ ≤ 60 α=
λ 2
1 +
62
1, 3
32
si 60 < λ ≤ 120 α =
λ 96
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ρ = As / (b.h)
si ρ et δ inconnus, on peut prendre kh = 0,93 à titre conservatif ? cf. exe.
0,6 f yk
k s = 1,6 − pour fyk > 500 MPa et λ > 40 sinon ks = 1
500
97
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ρ = As / (πD²/4)
si ρ et δ inconnus, on peut prendre kh = 0,93 à titre conservatif ? cf. exe.
0,65 f yk
k s = 1,6 − pour fyk > 500 MPa et λ > 30 sinon ks = 1
500
99
3. Dispositions constructives
100
50
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3. Dispositions constructives
• diamètre minimal = 8 mm
• ferraillage minimum
N
As ≥ As , min = max 0,10 Ed ;0,002. Ac
f yd
• ferraillage maximum
0,04. Ac hors zone de recouvrement
As ≤ As ,max = max
0,08. Ac au droit des zones de recouvrement
101
3. Dispositions constructives
102
51
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Flexion Simple
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Flexion Simple
PLAN
1. Généralités, dimensions, matériaux et
armatures minimales
2. Équilibre des sections
3. Dimensionnement des armatures à l’ELU
4. Vérification des contraintes à l’ELS
5. Maitrise de la fissuration
6. Dispense de vérification de la flèche
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1.1 Hypothèses
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- Si la poutre (ou dalle) est solidaire des poteaux (ou voiles) qui la supportent,
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le moment de calcul peut être pris égal au moment au nu d’appui.
Acier :
− Résistance : f yk γs = 1,15
f yd =
γs
Béton :
− Résistance : f cd =
f ck γc = 1,5
γc
108
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εud 3
0 εc2
Pivot A : Allongement de l’acier : εud = 0,9. εuk valeur fonction de la nuance (Annexe C)
Pour fck ≤ 50 MPa et un diagramme parabole rectangle (sinon EC2, 3.1)
Pivot B : Raccourcissement du béton : εcu2 = 3,5.10-3 (flexion)
Pivot C : Raccourcissement du béton à (1-εc2/εcu2).h de la fibre la plus comprimée : εc2 =
2.10-3 (compression, flexion composée)
109
f
As , min = max 0,26 ctm bt d ;0,0013bt d
f yk
110
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x x x diagramme
parabole
rectangle
εc
σc
yu
ε σ
d
εs σs
A
111
x λ.x
ε σ
d
εs σs
A
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εc ηfcd
x λ.x
ε σ
d
εs σs
A
− Fc + Fs = 0 − λ.x.b.η . f cd + Aσ s = 0 (I)
A M c = M Ed
Aλ.x.b.η. f cd d − λ x = M Ed (II)
2
Ecriture adimensionnelle :
x λ yu M Ed
(II) λ 1 − =
d 2 d bd 2η . f cd
x M Ed
on pose αu = et µu = (µu est le moment réduit)
d bd 2η . f cd
λ
λα u 1 − α u = µu
2
et en inversant : αu =
1
λ
(1 − 1 − 2 µu )
114
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115
Si µ u ≥ µ AB αu ≥ αAB xu ≥ xAB
A εuk = 10.10-3
116
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x x xBE ε cu 3
α BE = =
d f yd
εcu3 ε cu 3 +
Es
B
xBE
cas courant : fck ≤ 50 MPa, fyk = 500 MPa,
d ε γs = 1,15 (ES = 200000 MPa)
εse = fyk / Es
µ BE = 0,8α BE (1 − 0,4α BE ) = 0,372
A
b
E
Si µ u ≥ µ BE xu ≥ xBE
besoin de A’ pour renforcer le béton en compression
117
3. Armatures de flexion
Pour fck ≤ 50 MPa et palier horizontal pour les aciers :
M Ed
1. Calcul de µu =
bd 2 f cd
Calculer : α BE =
xBE
=
3,5.10 −3
f yd et µlu = 0,8α BE (1 − 0,4α BE )
d
3,5.10 −3 +
Es
cas courant : fe = 500 MPa, γs = 1,15 (ES = 200000 MPa) µlu = 0,372
2.2. XD, XF ou XS
limitation de la contrainte dans le béton à l’ELS
Déterminer µlu dans des abaques ou tableau en fonction de la
classe du béton et du rapport MEd / Mser 118
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M Ed
γ=
M ser
fck/θ
119
3. Armatures de flexion
3.1 Si µ u ≤ µ lu A’ = 0
(
Calcul de α u = 1, 25 1 − 1 − 2 µ u ) yu = αu.d (avec d = 0,9.h)
Equation (I) de l’équilibre de la section de la poutre BA
et εst entre le pivot A et le point E acier plastifié σst = fyd
0 ,8 .b . x u . f cd
A=
f yd
60
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3. Armatures de flexion
3.2 Si µu > µlu (abaque du BAEL avec θ = 0,85)
A’ ≠ 0
µ lu
On impose x’u tel que : x’u = α’ud avec α u ' = α lu ×
µu
(
α lu = 1,25 1 − 1 − 2µ lu )
L’équilibre de la section au centre de gravité des aciers tendus s’écrit alors :
x x
εbc − 0,8.xBE b. f cd − A'σ sc + Aσ st = 0
A 0,8.x BE b. f cd (d − 0,4 x BE ) + A' σ sc (d − d ') = M Ed
εsc
x’u
ε
εst
A
b 121
3. Armatures de flexion
x x
εbc xu '−d '
ε sc = .3,5.10 −3 d’:position des aciers
εsc xu ' comprimés / fibre sup.
x’u
ε f yd
εst ε sc ≤ ε se = ⇒ σ sc = E s .ε sc
A Es
f
b ε sc ≥ ε se = yd ⇒ σ sc = f yd
Es
M − M Ed '
A' = [M Ed − 0,8b.xu '. fcd (d − 0,4xu ')]
1
= Ed
σ sc (d − d ') σ sc (d − d ')
'
M Ed
A=
1
[0 ,8b. x u '. f cd + A ' σ sc ] + vérification ELS
f yd
122
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3. Armatures de flexion
Variation de la méthode générale pour :
Pour fck ≤ 50 MPa et palier incliné pour les aciers :
- limitation de la déformation de l’acier au Pivot A
- contrainte dans l’acier peut être supérieure à fyd
3. Armatures de flexion
xBE ε cu 2 λ
α BE = = µ lu = µ BE = λα BE 1 − α BE
d f
ε cu 2 + yd 2
Es
124
62
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3. Armatures de flexion
et : µu =
M Ed
soit : α u =
1
λ
(1 − 1 − 2µu )
bd 2η . f cd
0 ,8 .b . x u .η f cd
Si µu ≤ µlu A’ = 0 A=
f yd
Si µu > µlu A’ ≠ 0 reprendre équations précédentes
avec λ et η
125
3. Armatures de flexion
EC2 9.2.1.2
Pour une poutre formant une construction monolithique avec
ses appuis :
Dimensionner la section sur appuis pour un moment fléchissant
résultant de l'encastrement partiel d’au moins 0,15 fois le
moment fléchissant maximal en travée (y compris lorsque des
appuis simples ont été adoptés dans le calcul)
126
63
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4. Vérifications à l’ELS
1) Limitation de la contrainte de compression du béton (EC2 7.2(2))
limitation de la compression dans le béton à 0,6 fck pour les classes XD,
XF et XS à effectuer sous combinaison caractéristique (G + Q + 0,7.Q2)
As2 σbc
d’
x
σ sc
n σ
d σ st
As1 n
128
64
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b 2
x − ( d − x).n. As1 + ( x − d ' ).n. As 2 = 0
2
b 2
µ = ∫ y.ds = x − (d − x).n. As1 + ( x − d ' ).n. As 2 = 0
S
2
129
K .I1 = M ser
bx 3
I1 = + nAs 2 ( x − d ') + nAs1 (d − x )
2 2
avec
3
130
65
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σ st = n
M ser
(d − x ) ≤ σ st = 0,8 f yk
I1
131
66
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5. Maîtrise de la fissuration
Valeurs limites recommandées pour l’ouverture des fissures wk
wk ≤ wmax
133
5. Maîtrise de la fissuration
Aspects théoriques ‘Tirant’ BA de section droite Ac ou zone de
béton entourant les armatures d’une poutre
Fissuration d’un tirant fléchie assimilable à un tirant
F F
67
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5. Maîtrise de la fissuration
Si la force dans le tirant F est constante :
dF = Ac dσ ct + As dσ s1 = 0
π .φ 2
Or, on a vu dans le cours sur l’adhérence : π .φ . f bd .dx = A.dσ s1 = d σ s1
4
As A 4f 4f
dσ ct = dσ s1 = s bd dx = ρ bd dx
Ac Ac φ φ
en posant ρ = As / Ac
Si fbd est constant, on obtient en intégrant :
x x
4 f bd 4 f bd
σ ct = ∫ dσ ct = ∫ ρ dx = ρ x
0 0
φ φ linéarité des contraintes
5. Maîtrise de la fissuration
Le distance minimale entre 2 fissures est telle que :
4 f bd
σ ct = f ct = ρ sr min
φ
φ f ct
sr min =
4 ρ f bd
68
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5. Maîtrise de la fissuration
137
5. Maîtrise de la fissuration
Aspects théoriques
Ouverture de fissures d’un tirant en béton armé
F F
srm
138
69
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5. Maîtrise de la fissuration
Pour une force F > Ffissuration l’allongement relatif de l’acier vaut :
ε sm = ε s 2 − ∆ε
5. Maîtrise de la fissuration
Considérons l’effort causant la fissuration du tirant :
F f = Ac f ct + Asσ s1
F f = ( Ac + α e As ) f ct
Es
σ s1 = f ct = α e f ct
Ec
après fissuration, seul l’acier reprend l’effort dans le tirant dans la
section fissurée, la contrainte dans l’acier dans cette section est donc :
Ff A
σ sf = = c + α e f ct 140
As As
70
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5. Maîtrise de la fissuration
σ sf = (1 + α e ρ )
f ct
en posant ρ = As / Ac
ρ
L’EC2 suppose que la déformation moyenne du béton est
proportionnelle à la déformation moyenne de l’acier au
moment de la fissuration
ε sm − ε cm = ε s 2 − kt ε sf =
1
(σ s 2 − ktσ sf )
Es
σ s2 − kt
f ct
(1 + α e ρ )
ρ
ε sm − ε cm =
Es
141
5. Maîtrise de la fissuration
Aspect réglementaire
Calcul de l’ouverture des fissures wk : wk = sr ,max (ε sm − ε cm )
71
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5. Maîtrise de la fissuration
Calcul de :
σ s − kt
f ct ,eff
ρ p ,eff
(1 + α ρ )
σs
e p ,eff
ε sm − ε cm = ≥ 0,6
Es Es
143
5. Maîtrise de la fissuration
EC2 7.3.3
- Pour dalles d’épaisseur ≤ 200 mm, aucune mesure particulière n’est à prendre
(sauf dispositions constructives EC2 9.3).
- Les éléments dont les fissures sont dues principalement aux charges et respectant
les dispositions du Tableau 7.2N ou 7.3N peuvent être dispensées de calcul direct.
- Les éléments dont les fissures sont dues principalement aux déformations gênées et
respectant les dispositions du Tableau 7.2N peuvent être dispensées de calcul direct.
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ρ ≤ ρ0
l
< K 11 + 1,5 f ck 0 + 3,2 f ck 0 − 1 ×
d ρ ρ σ s
ρ0 ρ ' 310
ρ > ρ0
l
< K 11 + 1,5 f ck +
1
f ck ×
d ρ − ρ ' 12 ρ0 σ s
avec : ρ0 = f ck .10 −3
A
ρ=
bh
A'
ρ'=
bh
146
73
30/11/2012
Effort Tranchant et
torsion
147
contrainte de traction
contrainte de compression
148
74
30/11/2012
1. Effort tranchant
Les vérifications de l’effort tranchant sont menées à
l’ELU (EC2 .2) :
1. ELU du béton de l’âme : vérification de la résistance
en compression des bielles de béton en zone courante
2. ELU des armatures d’âme : dimensionnement des
cadres pour résister aux efforts de traction en zone courante
3. ELU des aciers d’ancrage : dimensionnement des
aciers longitudinaux à prolonger sur appuis
4. ELU du béton des bielles d’about : vérification de la
résistance en compression des bielles de béton sur appuis
149
1. Effort tranchant
1. Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires si
(EC2, 6.2.1 et 6.2.2) :
[ [ ] ]
VEd ≤ VRd ,c = max C Rd ,c k (100 ρ l f ck ) ; vmin + k1σ cp bw d
1/ 3
75
30/11/2012
1. Effort tranchant
2. Cas où les armatures sont nécessaires avec des armatures
d’effort tranchant verticales (α = 90° - EC2, 6.2.3)
2.1 vérification de la compression des bielles (α = 90°)
α cwbw zv1 f cd
VEd ≤ VRd ,max =
tan θ + cot θ
αcw = 1 pour les éléments non précontraints
v1 réduction de la résistance du béton fissuré à l'effort tranchant
f
v1 = v = 0,61 − ck
250
1. Effort tranchant
2.2 détermination des armatures d’effort tranchant (α = 90°)
Asw
VEd ≤ VRd , s = zf ywd cot θ
s
Asw 0,08 f ck
Aire minimale (EC2, 9.2.2) : > bw
s f yk
76
30/11/2012
1. Effort tranchant
153
1. Effort tranchant
2.4 vérification de la compression des bielles d’about
VEd.cotθ / 2
VEd
θ’ θ θ
77
30/11/2012
1. Effort tranchant
2.4.1 vérification de la compression des bielles d’about d’un appui
de rive (EC2, 6.5.4)
f ck f ck
σ Rd = max[σ Rd 1 ;σ Rd 2 ] ≤ σ Rd ,max = 0,851 −
250 γ c
VEd VEd
appui de rive : σ Rd 1 = et σ Rd 2 =
b w a1 b w a2 sin θ '
avec a2 = (a1 + cotθ’(2s0 + s))sinθ’
avec :
a1 : largeur de la bielle sur appui
(a1 = aappui – cnom – 2.s0)
s0 : distance entre le bas de la poutre
et l’entraxe de l’acier le plus bas
s : entraxe entre les lits des aciers
1. Effort tranchant
2.4.2 vérification de la compression des bielles d’about d’un appui
intermédiaire (EC2, 6.5.4)
f ck f ck
σ Rd = max[σ Rd 1;σ Rd 2 ;σ Rd 3 ] ≤ σ Rd ,max = 1 −
250 γ c
VEdw + VEde
appui intermédiaire : avec σ Rd 1 =
b w a1
VEdw
et σ Rd 2 =
b w a2 sin θ w '
w = west e = east VEde
= gauche = droite et σ Rd 3 =
b w a3 sin θ e '
avec a2 = (a1 + cotθω’(2s0 + s))sinθω’
78
30/11/2012
2. Torsion
Hypothèse : La zone centrale des sections n’apportent
aucune contribution à la résistance à la torsion
157
2. Torsion
TEd
τ t ,i tef ,i =
2 Ak
TEd : moment de torsion
Ak : aire intérieure au feuillet moyen des parois (partie creuse comprise)
τt,i : contrainte tangente de torsion dans la paroi i
tef,i : épaisseur de la paroi fictive (peut être prise égale à A/u, ne doit pas être
inférieure à deux fois la distance entre le parement extérieur et l'axe des armatures
longitudinales; dans le cas de sections creuses, elle est limitée par l'épaisseur réelle de la
paroi)
158
79
30/11/2012
2. Torsion
TEd VEd
+ ≤1
TRd , max VRd , max
f
v = 0,61 − ck
250
159
2. Torsion
∑A sl f yd
=
TEd
cot θ
uk 2 Ak
uk : périmètre de la surface Ak
fyd : limite d’élasticité de calcul des armatures Asl
θ : angle des bielles de compression
160
80
30/11/2012
2. Torsion
Pour les sections pleines rectangulaires, un ferraillage minimal
(EC2, 9.2.1.1) est suffisant si :
TEd V
+ Ed ≤ 1
TRd ,c VRd ,c
161
81
30/11/2012
Poutres en T
163
Introduction
En travée, cette partie est comprimée Dalle
Poutre
82
30/11/2012
Introduction
PLAN
1. Largeur efficace
2. Étude aux ELU
3. Étude aux ELS
4. Armatures transversales
5. Cisaillement âme-membrures
165
1. Largeur efficace
166
83
30/11/2012
1. Largeur efficace
Largeur participante d’une poutre en T (EC2 5.3.2.1)
beff = ∑ beff ,i + bw ≤ b
beff ,i ≤ bi
167
1. Largeur efficace
Vue en plan
L : portée de la poutre
beff,i
poutre à dimensionner
Appui Appui
84
30/11/2012
ht
d
h
bp
169
ht
d σ
h
Au centre de gravité des aciers
T
M Rd = ht .b. f cd d − t
2
170
85
30/11/2012
b
171
h = +
A A1 A2
MEd = M1 + M2
172
86
30/11/2012
b - bp bp
A1 A2
1) Si l’axe neutre est dans la table, mêmes calculs que pour une
poutre rectangulaire
2) Si l’axe neutre est dans la retombée, calcul de l’inertie en
considérant deux rectangles : celui de la table et celui de la
retombée
174
87
30/11/2012
175
88
30/11/2012
4. Armatures transversales
177
5. Cisaillement âme-membrures
Cisaillement entre l'âme et les membrures des sections
en T (EC2 6.2.4) :
178
89
30/11/2012
5. Cisaillement âme-membrures
Contrainte de cisaillement longitudinale à la jonction entre un
côté de la membrure et l'âme :
vEd = la variation d'effort normal (longitudinal) dans la partie de
membrure considérée :
∆Fd
vEd =
ht ∆x
ht : épaisseur de la membrure à la jonction
∆x : longueur de membrure considérée,
∆Fd : variation de l'effort normal dans la membrure sur la
longueur ∆x.
∆Fd = λ ⋅ beff ⋅ f cd ⋅ [xu (x + ∆x ) − xu (x )]
179
λ=0,8 pour un béton ordinaire
5. Cisaillement âme-membrures
180
90
30/11/2012
5. Cisaillement âme-membrures
f
v1 = v = 0,61 − ck
250
1 ≤ cot θ f ≤ 2 : pour les membrures comprimées
181
5. Cisaillement âme-membrures
Armatures de couture :
Asf vEd ht
≥
sf f yd cot θ f
Asf, espacés de sf
182
91
30/11/2012
5. Cisaillement âme-membrures
Si la membrure est une dalle fléchie entre deux nervures parallèles
et si :
vEd ≤ k ⋅ f ctdavec k = 0,4 recommandé par l’EC2
ou 0,5 en cas de présence de surface verticale de
reprise de bétonnage ou 1 en absence de surface
verticale de reprise de bétonnage pour l’Annexe
Nationale française.
92
30/11/2012
Poutres continues
185
Introduction
EC2 autorise différentes méthodes d’analyse :
- Élastique linéaire (ELS et ELU)
- Élastique linéaire avec redistribution limitée des moments (ELU, pour les
bâtiments, les recommandations professionnelles françaises les autorisent
également à l’ELS pour les bâtiments)
- Plastique (ELU)
- Non linéaire (méthode de calcul au flambement avec effet du 2ème ordre)
186
93
30/11/2012
Introduction
PLAN
1. Analyse élastique (EC2)
2. Analyse élastique avec redistribution (EC2)
3. Méthode forfaitaire (BAEL)
4. Méthode de Caquot (BAEL, EC2)
5. Rappel de RdM pour le tracé des courbes
enveloppes
187
1. Analyse élastique
• L’analyse linéaire, basée sur la Théorie de l’Élasticité, peut être utilisée aux
ELS et ELU.
Exemple : Equation des 3 moments donnée pour une poutre continue d’inertie
constante par travée soumise à des charges uniformes sur toute la longueur
des portées
Li L L L 1 p L3 p L3
M i −1 + 2 i + i +1 M i + i +1 M i +1 = − i i + i +1 i +1
Ii I i I i +1 I i +1 4 Ii I i +1
188
94
30/11/2012
2. Avec redistribution
Qu’est-ce que la redistribution du moment sur appui ?
Pour prendre en compte l’état fissuré de la section de béton armé sur appui
dans le cas de poutre continue, l’EC2 autorise à diminuer la valeur du
moment sur appui
Cela provoque une augmentation du moment en travée
C’est la redistribution des moments
2. Avec redistribution
L’EC2 limite la redistribution à :
(0,7 pour les aciers
δ ≥ k1 + k2 xu / d ≥ 0,8 de classes B et C)
95
30/11/2012
2. Avec redistribution
La détermination de la redistribution permise δ dépend de la redistribution
utilisée dans le calcul de la section à travers xu
δ ≥ k1 + k 2 xu / d ≥ 0,8
avec xu après redistribution
Or α u = xu / d =
1
λ
(
k2 1 − 1 − 2µu )
Définissons :
µu_av : le µ u avant l’application de la redistribution du moment
µu_ap : le µ u après l’application de la redistribution du moment
δM Ed _ av
Et : µu _ ap = = δµu _ av
bd 2η . f cd
2. Avec redistribution
On peut donc écrire : δ ≥ k1 +
1
λ
(
k 2 1 − 1 − 2δµ u _ av )
2 2
k k
soit : δ − k1 − 2 ≥ 2 1 − 2δµ u _ av
λ λ
2 2 2
k k k k
soit : δ − 2 k1 + 2 δ + − k1 − 2 ≥ 2 − 2 2 δµ u _ av
2
λ λ λ λ
k 2 k2
2
2
k2 k 2
2
soit : δ + 2 − k1 +
2
+ µ u _ av δ + k1 + − ≥ 0
λ λ λ λ
La redistribution permise est donc solution de cette
équation du 2nd degré en δ. 192
96
30/11/2012
2. Avec redistribution
Le discriminant de cette équation est :
2
k k
2
k
2
k
2
∆ = 2 − k1 + 2 + 2 µ u _ av − 4 k1 + 2 − 4 2
λ λ λ λ
2. Avec redistribution
δ ≥ k1 + k2 xu / d ≥ 0,8
Pour fck ≤ 50 MPa et
les aciers de classe A avec xu après redistribution
et k1 = 0,44
λ = 0,8 et k2 = 1,25(0,6 + 0,0014 / εcu2)
Pour fck ≤ 50 MPa : εcu2 = 3,5 ‰
peut s’écrire :
[
δ ≥ − (4,8828125µ u _ avant − 4,005) − ∆ ≥ 0,8
1
2
]
( )
avec ∆ = 4,8828125µ u _ avant − 4,005 − 6,2744
2
194
97
30/11/2012
3. Méthode Forfaitaire
Domaine d’application :
- « Constructions courantes » (charges d’exploitation
modérées), Q ≤ max(2G;5000 N/m²)
- les portées successives sont dans un rapport compris
entre 0,8 et 1,25
- les moments d’inertie des sections transversales sont
les mêmes dans les différentes travées en continuité,
- la fissuration ne compromet pas la tenue du BA et de
ses revêtements.
195
3. Méthode Forfaitaire
196
98
30/11/2012
3. Méthode Forfaitaire
Principe : Soit une poutre continue
Li-1 ? Li ? Li+1
?
et la poutre isostatique associée à la travée i dite « travée de
comparaison » :
Li
M0
évaluer les valeurs des moments maximums en travée et sur appuis
par rapport à des fractions fixées forfaitairement de la valeur M0,
moment maximum de la travée de comparaison
197
3. Méthode Forfaitaire
Notations
- M0 : valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de
comparaison de portée Li entre nus,
- Mw et Me, respectivement les valeurs absolues des moments
sur appuis de gauche et de droite et Mt, moment maximal en
travée de la travée considérée,
Li-1 Mw Li Me Li
Li+1
Mt M0
- α : rapport des charges d’exploitation à la somme des charges
permanentes et des charges d’exploitation α = Q
G +Q
198
99
30/11/2012
3. Méthode Forfaitaire
Applications
Les valeurs de Mt, Mw et Me doivent vérifier les conditions suivantes :
1. Mt ≥ Max ( 1,05.M0 ; (1 + 0,3 α) M0 ) - M w + M e
2
3. Méthode Forfaitaire
Pratique :
a. Détermination du moment isostatique des travées de comparaison M0,
b. Détermination des moments sur appuis : application d’un des 3 cas suivants :
0,6.M0
Poutre à 2 travées
0,5.M0 0,5.M0
Poutre à 3 travées
100
30/11/2012
At
≥
2 a1 a1 ≤ l1 a1 a2 a2 ≤ l2 a2
10 10
l1 l2
4. Méthode de Caquot
202
101
30/11/2012
4. Méthode de Caquot
Domaine d’application :
- « Constructions industrielles » (charge d’exploitation élevée)
Q > inf (2G; 5000 N/m²),
203
4. Méthode de Caquot
Principe :
- Calcul forfaitaire du moment de flexion sur appui en ne prenant en
compte que les charges appliquées aux deux travées qui l’encadrent
g, q… g, q… g, q… g, q… g, q…
Map ?
102
30/11/2012
4. Méthode de Caquot
Notations
Soit l’appui i d’une poutre continue :
- Lw et Le, respectivement les portées entre nus à gauche et à droite
de l’appui,
- lw’ et le’, les travées fictives respectivement à gauche et à droite de
l’appui i,
l’ = l si la travée est simplement appuyée sur l’autre appui,
l’ = 0,8.l si elle est continue au-delà de l’autre appui.
Lw / l’w i Le / l’e
pw, PW, aw pe, Pe, ae
4. Méthode de Caquot
Application
pour des poutres à inertie constante le long de la poutre continue,
le moment d’appui est égal en valeur absolue à :
- dans le cas où le chargement est constitué de charges réparties :
pwlw'3 + pele'3
8,5(lw' + le' )
- dans le cas où le chargement est constitué de charges concentrée :
kPwlw' 2 kPele'2
ou
lw' + le' lw' + le'
103
30/11/2012
4. Méthode de Caquot
Application
pour des poutres à inertie variable le long de la poutre continue, le
moment d’appui est égal en valeur absolue à :
- dans le cas où le chargement est constitué de charges réparties :
p wlw' 2 + βpe le' 2
8,5(1 + β )
- dans le cas où le chargement est constitué de charges concentrées :
kPw l w' kP e l e' β
ou
1+ β
1+ β
avec :
- Iw et Ie, les moments d’inertie des travées de gauche et de droite
le' I w
- β est le rapport 207
lw' I e
5. Courbes enveloppes
Pour tracer les courbes enveloppes :
Soit une partie d’une poutre continue : Li
p
Li-1 Li+1
104
30/11/2012
5. Courbes enveloppes
Le moment M(x) le long de la travée de la poutre continue est donnée
par :
Mw Me
x
M f ( x ) = m 0( x ) + M w 1 − + M e
x
x
l l
Mf(x)
5. Courbes enveloppes
dM f ( x ) dm 0( x ) M w M e
= V0 ( x ) + w − e
M M
V ( x) = − =− + −
dx dx l l l l
210
105
30/11/2012
5. Courbes enveloppes
Poutre étudiée :
travée L
A B
211
5. Courbes enveloppes
A B x
212
106
30/11/2012
5. Courbes enveloppes
al = z (cotθ – cotα) / 2
213
5. Courbes enveloppes
a1 a1
A B x
a1
a1
214
107
30/11/2012
5. Courbes enveloppes
On en déduit la courbe des moments résistants et donc l’arrêt des
barres :
Acier en travée en fibre inférieure
Mf lbd lbd
MRd
A B
MRd
lbd lbd
5. Courbes enveloppes
216
108
30/11/2012
Dalles rectangulaires
217
Dalles rectangulaires
PLAN
Introduction
1. Portées
2. Poutres Dalles
3. Dalles portant sur 4 côtés articulés
4. Dalles continues
5. Section d’acier minimale
6. Effort tranchant
218
109
30/11/2012
Introduction
Différents types de planchers :
- planchers à poutres parallèles rapprochées,
- planchers avec dalle reposant sur des poutres secondaires et
des poutres principales,
- planchers à hourdis creux,
- planchers champignons et planchers dalles.
219
1. Portées
1. Dalle reposant sur 2 côtés dimensionnement type ‘poutre’
- ed : épaisseur de la dalle
Si α ≥ 0,5 : le calcul doit prendre en compte que la dalle repose sur ses
220
4 côtés.
110
30/11/2012
2. Poutres Dalles
La dalle se comporte comme une poutre de portée lx,
221
Résolution complexe
222
111
30/11/2012
abaques en fonction de α
0,45 0,102
0,50 0,095
0,55 0,088
0,60 0,081 0,305
0,65 0,0745 0,369
0,70 0,068 0,436
Remarque : Les valeurs de µ y < 0,25 (correspondant 0,75 0,062 0,509
à α < 0,557 ) ne sont pas à prendre en compte 0,80 0,056 0,595
0,85 0,051 0,685
0,90 0,046 0,778
0,95 0,041 0,887
223
1,00 0,037 1,000
224
112
30/11/2012
Panneau de rive :
BAEL : appui de rive d’une dalle Me et Mw ≥ 0,15.M0
Mw + Me
et respecter Mt + ≥ 1,25.M 0
2
exemple :
si le bord libre est le bord gauche : on peut prendre Mt = 0,85 M0,
Ma = Mw = 0,3.M0 et Me = 0,5.M0
226
113
30/11/2012
f
As , min = max 0,26 ctm bt d ;0,0013bt d
f yk
6. Effort tranchant
Pour une dalle, portant sur 4 côtés, on pourra utiliser les
formules suivantes :
p.lx 1
Si α ≥ 0,5 Vx =
2 1 + α/2
p.ly
Vy =
3
228
114
30/11/2012
6. Effort tranchant
Les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires si
(EC2, 6.2.1 et 6.2.2) :
[ [ ] ]
VEd ≤ VRd ,c = max CRd ,c k (100 ρ l f ck ) ; vmin + k1σ cp bw d
1/ 3
115
30/11/2012
231
Introduction
232
116
30/11/2012
Introduction
233
Introduction
PLAN
1. Généralités
2. Justifications
3. Application aux semelles superficielles
4. Application aux poutres voiles
5. Application aux consoles courtes
234
117
30/11/2012
1. Généralités
Les modèles Bielles-Tirants sont constitués de 3
éléments :
• bielles : soumises à des contraintes données de
compression,
• tirants : représentant les armatures,
• nœuds : éléments assurant la connexion.
235
2. Justifications
Bielles en béton (EC2, 6.5.2)
Il faut vérifier dans la bielle que : σ cc ≤ σ Rd ,max
f ck
avec : ν ' = 1 −
250
236
118
30/11/2012
2. Justifications
237
2. Justifications
l’EC2 propose des expressions pour déterminer l’effort T de
traction transversale dans les tirants secondaires
Bielle en
compression
Tirant
secondaire
238
119
30/11/2012
2. Justifications
L’effort T de traction transversale dans les tirants secondaires
peut être pris égal à :
1 b−a
a) régions de discontinuité partielle (b ≤ H/2) : T = F
4 b
239
2. Justifications
Nœuds (EC2, 6.5.4)
les forces agissant aux nœuds doivent être en équilibre
Résistance du nœud :
a) nœuds en compression sans tirant ancré
max (σ Rd 1 ; σ Rd 2 ; σ Rd 3 ) ≤ σ Rd ,max
f ck f ck
σ Rd = max[σ Rd 1;σ Rd 2 ;σ Rd 3 ] ≤ σ Rd ,max = 1 −
250 γ c
240
120
30/11/2012
2. Justifications
Résistance du nœud :
b) nœuds en compression-traction avec tirant ancré dans une direction
f ck f ck
σ Rd = max[σ Rd 1 ;σ Rd 2 ] ≤ σ Rd ,max = 0,851 −
250 γ c 241
2. Justifications
Résistance du nœud :
c) nœuds en compression-traction avec tirant ancré dans plusieurs
directions
242
121
30/11/2012
M M
On définit e / e =
N
H
b’
Dans le cas d’une semelle soumise à une charge verticale centrée, S, la surface
de la fondation est telle que :
N ser
≤ qser (à vérifier à ELS)
S
244
122
30/11/2012
h
b’
h b'−b
soit ≤ ≤ 2h d
2 2
b’
246
123
30/11/2012
Ned / 2 Ned / 2
b/4 b/4
C2 C1 Z
d
θ T
(idem dans les deux b’/4 b’/4
directions pour une
Ned / 2 Ned / 2
semelle ponctuelle)
b’ 247
124
30/11/2012
b
T =C 1=
N Ed
(b'−b )
8Z
Ned / 2 Ned / 2
= Ed (b'−b )
T N
b/4 b/4 As ≥
f yd 8Zf yd
? C1
Z
θ T
b’/4 b’/4
Ned / 2 Ned / 2
b’ 249
250
125
30/11/2012
251
As = (1 − λ )AsBT + λAsflex
1 b'−b
λ = −1
2 2h
avec :
252
126
30/11/2012
appui de largeur a R
L 253
θ T
appui de largeur a
L
254
127
30/11/2012
128
30/11/2012
ac
FEd FEd
T
θ’ θ
z0
C2 C1
N2 N1
EC2 / Annexe J3 :
1. ce modèle est utilisable si ac < z0
2. θ est tel que : 1,0 ≤ tan θ ≤ 2,5 257
NEd ≠ 0
FEd FEd
T
θ’ θ
C2 C1
N2 N1
129
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FEd FEd
T
θ
C1
N1
130
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FEd FEd
T
θ’
C2
N2
131
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Flexion Composée et
Flambement
263
Introduction
G, Q, Wn
Wn Poteau en
Flexion
Composée
264
132
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Flexion Composée
PLAN
1. Déformations dans la section
2. Longueur de flambement et élancement
3. Excentricité de calcul
4. Flambement
5. Bilan
6. Section entièrement tendue
7. Section partiellement tendue
8. Section entièrement comprimée
265
ε ε ε
266
133
30/11/2012
Si xu > h, 0,8.xu
d xu = h la section
est entièrement
A comprimée
ε σ
b
Pour une section rectangulaire et si xu = h, l’équilibre des moments
par rapport aux aciers tendus s’écrit :
M BC = 0,8hbf cd (d − 0,4267
h)
(avec MEdA, moment fléchissant ultime par rapport aux aciers tendus)
268
134
30/11/2012
Remarques :
269
270
135
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M 0 Eqp
ϕ ef = ϕ (∞, t0 )
M 0 Ed
271
Calcul de ϕ (∞, t0 )
272
136
30/11/2012
l l l l l
longueur de
flambement l0 = l l0 = 2.l l0 = 0,7.l l0 = l / 2 l0 = l
(dite efficace)
273
137
30/11/2012
M 3EI
M= θ
θ l
M 4 EI
M= θ
θ l
275
avec :
l Poteau, I, l
αw ou e i = 4 si l’autre appui de
la poutre est un encastrement
ou 3 si c’est un appui simple
276
138
30/11/2012
I
i=
avec I : Inertie de l’élément dans le
plan de flambement (m4),
B B : Section de l’élément (m²).
277
3. Excentricité
C : Centre de pression
MG0 N
C
G0
e0 G0
N
M G0
e0 =
N
278
139
30/11/2012
3. Excentricité de calcul
e = e0 + ei + e2
h
e0 + ei ≥ max 2cm; avec h : la hauteur de la section
30
279
3. Excentricité de calcul
EC2 5.2 et 6.1(4) :
ei : excentricité additionnelle traduisant les imperfections
géométriques (après exécution),
Cas d’un élément isolé (pas de rôle de contreventement, sinon prise en compte
d’un effort transversal supplémentaire cf. EC2 5.2)
ei = θ i .l0 / 2
avec : θ i = θ 0α hα m
θ 0 = 1 / 200
αh = 2 / l compris entre 2/3 et 1 (l : la longueur de l’élément)
280
140
30/11/2012
3. Excentricité de calcul
1. Les effets du 2nd ordre peuvent être négligés s’ils sont
inférieurs à 10 % des effets du 1er ordre correspondants (EC2
5.8.2)
2. Pour un élément isolé, les effets du 2nd ordre (flambement)
peuvent être négligé si l’élancement :
20. A.B.C
λ < λlim =
n
A=
1 ϕef pour la prise en compte du
avec : fluage, A = 0,7 si ϕef est inconnu
1 + 0,2ϕ ef
As f yd
B = 1 + 2ω ω= B = 1,1 si ω est inconnu
Ac f cd
4. Flambement
EC2 recommande trois méthodes :
- la méthode générale basée sur une analyse non linéaire au 2nd ordre
(méthode itérative, plutôt destinée à être informatisée)
- une analyse au 2nd ordre basée sur l’évaluation de la rigidité du
poteau (utilisation pour des éléments isolés ou pour la structure
complète)
- une méthode basée sur une évaluation de la courbure (utilisation
pour des éléments isolés à effort normal constant)
282
141
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4. Flambement
Méthode de la rigidité nominale
1. Calcul de la rigidité nominale
EI = K c .Ecd .I c + K s .Es .I s
k1.k 2 nλ
Kc = k1 =
f ck
k2 = ≤ 0,20 n=
N Ed
Ks = 1
1 + ϕ ef 20 170 Ac f cd
λ : élancement du poteau
283
4. Flambement
Méthode de la rigidité nominale
2. Calcul de la majoration des moments (prise en compte du flambement)
β
M Ed = M 0 Ed 1 +
NB
− 1
N Ed
M0Ed : moment dû 1er ordre (y compris les effets des imperfections géométriques)
π 2 EI
NB : charge de flambement calculée avec la rigidité nominale (cd. 1.) NB =
l02
142
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4. Flambement
Méthode de la courbure nominale
M Ed = M 0 Ed + N Ed .e2
M0Ed : moment dû 1er ordre (y compris les effets des imperfections géométriques)
Ned : effort normal agissant
2
1 l0
e2 =
r c
En général, pour une section constante c = 10 sauf si le moment est constant,
prendre c = 8.
4. Flambement
Méthode de la courbure nominale
1 1
= K r Kϕ
r r0
nu − n As f yd
avec : Kr = ≤1 nu = 1 + ω ω=
nu − nbal Ac f cd
N Ed
n= nbal = 0,4
Ac f cd
Kϕ = 1 + βϕ ef ≥ 1 f ck λ
β = 0,35 + −
200 150
1 f yd
=
r0 0,45.d .E s
Si toutes les armatures ne sont pas concentrées sur les faces opposées, mais
qu'une partie est placée parallèlement au plan de flexion, d est égal à :
Is
d = 0,5h + is is =
286
As
143
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5. Bilan
Sollicitations : N, M
M G0
Calcul de e0 e0 = Calcul de e = e0 + ei + e2
N
si
Calcul de µ BC et de µ uA
− d − ≤ e0 ≤ − d '
h h
2 2 si
alors sinon µ uA ≤ µ BC
d’ σs1
A1
eA1 σ
CdG
section d
N e
eA2 A2 σs2
N .eA1 N .eA 2
en A1 : A2 = A1 =
(eA1 + eA 2 )σ S 2 (eA1 + eA 2 )σ S288
en A2 :
1
144
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N Ed .e A 2 N Ed .e A1
A1 = et A2 =
(eA1 + eA2 ) f yd (eA1 + eA2 ) f yd
289
CdG
section
d ε F
eA
A εst Fst
145
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A' = a '
N
A = a − σ
(N en valeur algébrique)
st
292
146
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x x
εbc
d’
A’ 3h/7 εsc1
N
e CdG
Pivot C
section
d ε
A
εsc2
293
εbc fcd
εsc1 σsc1
3h/7
Pivot C : εc = 2.10-3 σ
ε
εsc2 σsc2
147
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G
dA d σst
A εst
295
296
(Figure tirée de la version Internet des Techniques de l’Ingénieur – Chapitre de J. Perchat)
148
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2. As . f yd
ρ=
Ac . f cd
297
(Figure tirée de la version Internet des Techniques de l’Ingénieur – Chapitre de J. Perchat)
298
149
30/11/2012
299
PLAN
1. Dispenses de vérification
2. Méthodes Eurocode 2
3. Recommandations professionnelles
4. Vérifications des flèches
300
150
30/11/2012
ρ ≤ ρ0
l
< K 11 + 1,5 f ck 0 + 3,2 f ck 0 − 1 ×
d ρ ρ σ s
l ρ0 1 ρ ' 310
ρ > ρ0 d
< K 11 + 1,5 f ck +
ρ − ρ ' 12
f ck ×
ρ0 σ s
avec : ρ0 = f ck .10 −3
A
ρ=
bh
A'
ρ' =
bh
301
302
151
30/11/2012
3. Recommandations professionnelles
La méthode 2 est recommandée par les recommandations ‘pro’
françaises en ajoutant :
• il existe un élément fragile (cloison, carrelages…) pour lequel la
flèche est nuisible ce qui justifie le calcul
• coefficient d’équivalent acier/béton, n =15
• à défaut de justification particulière, le coefficient de fluage Φ = 2
εv = φ ⋅εi Ev =
Ei
(φ + 1)
déformations différées déformations instantanées
304
152
30/11/2012
3. Recommandations professionnelles
• on néglige les effets de la température et du retrait (sauf pour le
cas de la précontrainte)
• pour des poutres continues, la flèche peut être calculée par la
formule simplifiée
M L2
w= t
10 EI
avec Mt moment maximum en travée
• Mcr : moment qui conduit à la contrainte de traction fctm,fl dans la
section droite homogénéisée
h
f ctm, fl = max 1,6 − f ctm ; f ctm
1000
h : hauteur totale de l’élément en mm
fctm : résistance moyenne en traction f ctm = 0,3 f ck2 / 3
directe pour béton < 305
C50/60
4 charges principales :
p poids propre de l’élément en béton armé
c poids propre des éléments fragiles apportés sur le béton
r poids propre rapporté après montage des éléments fragiles
s charge d’exploitation
306
153
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l
Si l ≤ 7m wlim =
500
(l − 7m)
Si l > 7m wlim = 1,4 +
1000
308
154