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Interim Jeunes 2009
Interim Jeunes 2009
le premier emploi
& l’intérim
janvier 2009
1
Sommaire
Synthèse ...........................................................................................................58
Conclusion ........................................................................................................ 61
Annexes .............................................................................................................62
Structure détaillée des échantillons choisis pour l’étude ...................................62
ÉTUDE AUPRÈS DES JEUNES..............................................................................62
ÉTUDE AUPRÈS DES JEUNES INTÉRIMAIRES .......................................................64
Métiers recherchés par les demandeurs d’emploi
de catégorie 1 dans les ZUS et leurs unités urbaines ..........................................66
MODES DE VIES
4,1 % des 20-24 ans vivent encore Les jeunes sont surreprésentés dans
chez leurs parents. les bas salaires : 3 ans après leur
entrée dans la vie active, le salai-
Les revenus des minima sociaux sont re net mensuel médian des jeunes
surreprésentés, même si le RMI n’est sortis de l’école en 2001 est de 1 200 €.
pas accessible avant 25 ans. Le quart d’entre eux touche moins de
1 000 €.
Le revenu disponible annuel par
ménage comptant une personne Il y a de moins en moins de propriétaires
de référence entre 18 et 24 ans est (15,1 % en 1984, 11,9 % en 2002),
inférieur de 10 000 euros à celui même si les jeunes de moins de 25 ans
d’un ménage incluant un référent âgé dépensent de plus en plus pour leur
de 25 à 34 ans. logement (27 % contre 15 % environ
pour les autres catégories d’âge).
L’écart de niveau de vie entre les
ménages de 20-29 ans et ceux de 57,3 % des 15-25 ans ont une
50-59 ans est passé d’environ 15 % en voiture.
1975 à 40 % en 1995.
39 ans
l’âge médian
des Français.
La population française 50%
comporte près des 15-18 ans,
d’un quart de jeunes soit 3,9 millions
en 2008
7,8 millons
de jeunes de 15 à 24 ans
en 2007, soit un quart
de la population
française
50%
des 18-24 ans,
soit 3,9 millions
3,9 millions
de 25 - 29 ans
Sans diplôme 17 % 17 % 17 %
CAP ou BEP 14 % 18 % 17 %
Bac général 6% 7% 6%
Bac +2 18 % 18 % 18 %
Licence - L3 7% 6% 7%
Maîtrise - M1 7% 6% 5%
Doctorat 2% 2% 2%
9% 24 % 32 % 45 %
3% 13 % 20 % 64 %
2% 16 % 7 % 75 %
4% 20 % 15 % 61 %
5% 24 % 17 % 54 %
5% 23 % 20 % 52 %
3% 20 % 18 % 59 %
14 % 28 % 26 % 32 %
6% 25 % 24 % 45 %
8% 24 % 25 % 43 %
24 % 28 % 24 % 24 %
Champ : jeunes sortis du système éducatif en 2004.
Source : enquête Génération 2004 (données provisoires), Céreq.
17 %
des 700 000 jeunes
sont sortis du système
éducatif sans diplôme
en 2004, ce chiffre ne
cessant de se dégrader
66 %
des jeunes
ont le bac
41 % des jeunes
ont un niveau
de formation III*
et plus en 2004
(stable)
34 %
ont un niveau
de jeunes
* Bac +2 (DUT, BTS)
de formation V (CAP)
et infra (sans diplôme)
en 2004 (31 % en 1998)
INSERTION PROFESSIONNELLE
Si les jeunes connaissent une forte sensibilité à la conjoncture
économique, les parcours d’insertion professionnelle sont marqués
par des inégalités persistantes en fonction du niveau de diplôme,
du sexe, de l’origine sociale et ethnique.
Situation des jeunes qui n’ont pas d’emploi trois ans après leur sortie du système
éducatif :
Génération 1998 9% 3% 2% 4%
Génération 2001 15 % 3% 2% 2%
Génération 2004 13 % 4% 3% 3%
0 5 10 15 20 25
Champ : jeunes sortis du système éducatif en 1998, 2001 et 2004, hors étrangers sortant de l’université.
Sources : enquêtes Génération 1998, Génération 2001 et Génération 2004 (données provisoires), Céreq.
SITUATION DE L’EMPLOI
Le taux de chômage des jeunes reste élevé (18,1 % au 4e trimestre
2007) malgré un mouvement de baisse, en particulier pour
les jeunes femmes.
18 %
des jeunes (DEFM1)*
sont au chômage
36 %
au 4e trimestre 2007
des premiers
emplois * Demandeurs d’Emploi en Fin de Mois
77 %
des jeunes envisagent
un changement
51 %
des jeunes
de poste dans les 5 ans
à venir occupent
un emploi
précaire
11 %
des jeunes
ont recours
à l’intérim pour
leur premier emploi
16 %
des diplômés
du supérieur
ont un emploi
peu qualifié
Les ZUS
Démographie
Les ZUS (zones urbaines sensibles) ont été créées par la Loi
d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement du
Territoire (4 février 1995). Les 751 ZUS sont concentrées dans
les régions françaises les plus peuplées : principalement localisées
en banlieue de l’agglomération parisienne, la plupart sont situées
dans des villes centre (souvent à leur périphérie).
32% de ces
résidents
ont moins de 20 ans,
contre 26 %
dans l’ensemble
de la France
métropolitaine
Échelle de population :
1 300 000
300 000
20 000
4,7 millions
d’habitants
vivent dans les 751 ZUS
25% de ces
résidents
de métropole et des sont étrangers ou
DOM, soit environ 9 % de français par acquisition
la population française (soit plus de deux fois
et demie la moyenne
nationale)*
CARACTÉRISTIQUES SOCIO-ÉCONOMIQUES
Plus d’un quart des ménages vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Le poids des ouvriers et des employés donne sa spécificité à
la structure des emplois : prédominance des emplois faiblement
qualifiés et des secteurs pourvoyeurs de ce type d’emplois
(transport, bâtiment,…).
69%
d’employés
et d’ouvriers ;
contre 60 % en dehors
des ZUS
(Enquête emploi 2004)
Les métiers recherchés par les Les métiers plus délaissés sont
demandeurs d’emploi (DEFM 1)* en les métiers administratifs et
2006 sont dans le secteur des services commerciaux, même lorsqu’ils ne
aux personnes et à la collectivité, le sont pas d’un niveau de qualification
secteur des transports ou encore les élevé.
métiers ouvriers (BTP, mécanique,
électricité).
8%
de cadres en ZUS
(20 % dans
le reste des
agglomérations) 68 000
résidents ont été
recrutés par le biais
d’un « Contrat aidé »
(CAE, CIE…) en 2006
+ 10 000 embauchés
de plus qu’en 2004
(CEC, CES et CIE)
26 et 28 %
des hommes et des fem-
mes immigrés originaires
des pays hors UE vivant
en ZUS sont au chômage
en 2004 (15 % et 22 % sur
l’ensemble du territoire)
69 %
d’employés
et d’ouvriers,
contre 60 %
en dehors
des ZUS
*
Cf. annexe 2 : les métiers recherchés par les demandeurs d’emploi de catégorie 1 en ZUS
PARCOURS SCOLAIRES
Le phénomène de chômage des jeunes constaté au niveau national
est aggravé par des facteurs liés aux territoires (discrimination
spatiale et ethnique) et au faible niveau de qualification des jeunes
sortis du système scolaire.
32 %
des jeunes de ZUS
ont un niveau
scolaire infra V
31.5 %
de la population ZUS
ont moins de 30 ans
(24,5% France
métropolitaine)
35 %
des 15-29 ans vivant en
ZUS sortent du système
éducatif sans diplôme
Niveau de diplôme
des jeunes de ZUS en 1998
Non diplômés
CAP - BEP
11,2 %
Baccalauréat
Bac +2
11,4 % 31,9 % 2e cycle, 3e cycle
et grandes écoles
21,4 %
24,1 %
PLACE DU CHÔMAGE
Les jeunes de ZUS sont deux fois plus touchés par le chômage que
les jeunes des autres quartiers urbains.
150 000 à 200 000 jeunes résidant en ZUS sont sans emploi
44 % 10,8 %
des jeunes
des jeunes diplômés
sans diplôme
Bac +2 habitant une ZUS
habitant en ZUS
sont au chômage
sont en inactivité
(6 % au niveau national)
32 %
des garçons et
40 % des filles agés
de 15 à 24 ans
et résidant dans une
ZUS sont au chômage
Note : les données sur les ZUS au 31 décembre 2006 sont provisoires.
Source : ANPE-Insee, DERM 2004-2006.
Synthèse :
carte d’identité du jeune
Le jeune
• est célibataire, n’a pas d’enfants,
• est titulaire d’un bac (60 %), n’a pas de diplôme (17 %),
• a quitté le domicile de ses parents,
• a un père employé ou profession intermédiaire et une mère de même
ou ouvrière,
• habite dans le nord ouest de la France (région parisienne, nord, ouest),
• habite dans une ville de plus de 100 000 habitants,
• a été au chômage au moins une fois au cours des 10 dernières années,
• occupe un premier emploi de type CDD, contrats aidés, contrat de travail
temporaire,
• occupe un emploi stable au bout de trois ans,
• a un salaire médian de 1 200 euros,
• a une voiture, est locataire de son logement,
• bénéficie de soutien moral ou financier des parents ou grands-parents,
• a un téléphone mobile, utilise Internet,
• se sent en sécurité dans sa vie quotidienne.
DURÉE
D’après les résultats de l’enquête quantitative menée par BVA
auprès des jeunes non intérimaires, la recherche d’emploi
est plus longue pour les jeunes issus de ZUS.
2% 1%
13 %
26 % 23 % 24 %
12 %
14 %
20 %
24 % 23 %
18 %
Tout de suite
1 mois
2 à 3 mois
4 à 6 mois
Plus de 6 mois
NSP
DIFFICULTÉS
27 % des jeunes ont rencontré des difficultés lors de leur première
recherche d’emploi.
Autres raisons 2% 7%
Aucune 2% -
CRITÈRES
L’autonomie financière : principale motivation des jeunes.
35 %
À proximité de votre domicile
31 %
Qui vous permette 29 %
d’évoluer rapidement 20 %
26 %
Non répétitif, diversifié
33 %
23 %
Avec un salaire intéressant
33 %
0 35 70
48 %
À proximité de votre domicile
32 %
Qui vous permette 37 %
d’évoluer rapidement 48 %
24 %
Non répétitif, diversifié
18 %
22 %
Avec un salaire intéressant
30 %
0 25 50
Il ne correspondait 52 %
pas à ma qualification 59 %
9%
Il était moins qualifié
12 %
La rémunération 8%
était moins bonne 18 %
Autre 11 %
10 %
NSP 2%
0 40 80
L’Intérim
IMAGE POSITIVE DU TRAVAIL TEMPORAIRE
Selon les résultats de l’enquête Toutefois, si de nombreux atouts sont
quantitative, 75 % des jeunes reconnus à l’intérim par les jeunes, les
ont une image positive du travail principaux éléments d’opinion cités
temporaire. Cela se confirme dans en sa défaveur sont : une situation
l’image qu’ils ont de l’intérim en tant ressentie comme subie (à 57 %) et
que premier emploi : c’est une bonne l’idée que l’on soit en difficulté sur le
expérience professionnelle pour 85 %, marché de l’emploi (à 43 %).
un bon moyen de s’insérer sur le
marché de l’emploi pour 82 % et Au final, la rémunération et l’assurance
un bon moyen de trouver un CDI ou un d’avoir des missions régulières
CDD dans l’entreprise d’accueil pour seraient les principaux moteurs pour
79 % d’entre eux. plus d’un jeune sur deux pour qu’il
se tourne vers l’intérim en cas de
recherche d’emploi.
5% 7%
5% 10 % 10 %
5%
15 %
21 %
65 % 57 %
Très positive
Plutôt positive
Plutôt négative
Très négative
NSP
Les aspects négatifs de l’intérim tels Ils peuvent citer plusieurs enseignes.
qu’ils ont été exprimés plus haut sont En revanche, peu d’entre eux sont
davantage partagés par les jeunes qui aujourd’hui au courant que l’agence
n’ont jamais travaillé en intérim. d’intérim peut leur proposer des CDI
ou des CDD.
En revanche, les deux tiers des jeunes
qui ont une expérience dans l’intérim
en ont une vision plutôt positive.
CHOIX DE L’INTERIM
Un intérim choisi pour la majorité des jeunes intérimaires…
46 %
Une mission d’intérim
38 %
36 %
Un CDI 50 %
22 %
Un CDD
22 %
Un contrat en alternance 3%
3%
0%
Un contrat aidé
1%
NSP 2%
3%
0 25 50
16 %
De ma propre initiative
13 %
12 %
Une entreprise me l’a conseillé
10 %
0 20 40
PARCOURS EN INTÉRIM
En moyenne, les jeunes intérimaires Dans les missions locales, environ
se sont inscrits pour la première fois 30 % des jeunes rencontrés ont une
en agence d’intérim neuf mois après expérience dans l’intérim et 37 %
la fin de leurs études. Plus des deux d’entre eux ont été inscrits dans une
tiers (68 %) ont effectué leur première agence d’emploi. Pour ceux qui se sont
mission moins d’un mois après cette inscrits en agence d’emploi, 50 %
inscription. Cette proportion monte à d’entre eux l’ont fait spontanément
74 % pour les jeunes issus de ZUS. et l’autre moitié a été envoyée par
la Mission Locale.
En termes de densité d’emploi, 82 %
des jeunes intérimaires disent avoir Selon les jeunes rencontrés dans les
travaillé au moins deux semaines missions locales, la durée moyenne
par mois en moyenne. Ce score et la nature des missions peut
est moins élevé pour les jeunes beaucoup varier, mais des constantes
intérimaires issus de ZUS (75 %). se dégagent : les missions sont
Le différentiel se fait notamment sur courtes, les durées les plus
les équivalents temps plein : 53 % fréquemment citées étant 1 ou
des jeunes intérimaires disent avoir 3 semaines.
travaillé quasiment à temps complet
en intérim depuis leur première
inscription. Ce score tombe à 39 %
pour les jeunes intérimaires issus de
ZUS.
7% 1%
8%
10 % 6%
11 %
15 %
68 % 74 %
6 mois et plus
De 3 mois à moins de 6 mois
De 1 mois à moins de 3 mois
Moins d’un mois
NSP
31 %
Le changement d’environnement
35 %
1%
NSP
1%
0 25 50
Base : ensemble des interviewés
40 %
L’instabilité perpétuelle
46 %
Le sentiment de ne pas 17 %
s’intégrer dans les équipes 17 %
3%
Aucune contrainte
5%
2%
NSP
2%
0 30 60
Base : ensemble des interviewés
Quelles sont vos principales attentes à l’égard des agences d’emploi ? Hors ZUS ZUS
Autres attentes 2% 2%
Les agences d’emploi, gage de sérieux La liberté : « on n’a pas la corde au cou ».
et crédibilité auprès des jeunes :
« l’agence a plus de crédibilité pour La diversité des missions : « la variété
moi que l’ANPE… ils sont plus sérieux, des missions permet de voir des choses
et pour avoir un CDD ou CDI, j’irai différentes » ou encore la formation :
plutôt dans une agence qu’à l’ANPE, « l’agence m’a payé mon permis grutier »,
ils prennent le temps ». la possibilité d’accéder à des CDI :
« on m’a proposé un CDI au bout
Des salaires intéressants : « les d’un an de mission ».
salaires sont plus élevés », « on est
payé chaque vendredi ». Avec, au final, de bonnes surprises :
« J’ai suivi une formation d’aide
L’acquisition d’expérience profes- cantinière dans les écoles grâce à la
sionnelle, l’accès plus direct à mission locale, qui m’a ensuite mis
l’emploi : « l’agence d’emploi, cela en contact avec une agence d’emploi.
simplifie les recherches d’emploi : on Après 6 mois d’intérim, on m’a proposé
n’a pas à envoyer des lettres, à appeler un CDD de 6 mois ».
les entreprises… ils font le boulot de
recherche à ma place », « au début,
on fait des missions courtes, et on a
des creux. On attend beaucoup d’être
rappelé ; une fois qu’on est dedans,
qu’on a fait des missions, ça va mieux ».
Les jeunes dans les missions locales Ils veulent une présence sur les
veulent qu’on leur laisse leur chance : perspectives de mission et entre les
« qu’on nous donne une mission missions : « entre 2 missions, on ne
rapidement, pour nous tester, et vous rappelle jamais », « il faut appeler
qu’on puisse vraiment évaluer nos tous les jours pour avoir du boulot ».
compétences ».
Ils veulent un accompagnement
Ils souhaitent que le niveau d’exigence dans leur parcours de formation :
soit plus en lien avec les missions « j’aimerais que l’agence me finance
proposées : sur l’expérience, sur le mon permis de conduire ».
diplôme.
Pour certains réseaux, il s’agit d’un parti-pris : « on ne cherche pas trop à connaître
les ZUS, on ne veut pas se focaliser sur une catégorie trop précise ».
Une forte implication dans des projets et des partenariats en faveur des
jeunes
Le Plan Espoir Banlieues et - Des projets ponctuels de sessions
l’Engagement National en faveur de recrutement de grande ampleur.
des Jeunes des Quartiers (février
2008). Des actions de formation et
d’accompagnement spécifiques
Des partenariats : sur les problématiques des jeunes
- avec les ANPE, Missions Locales, - Accompagnement plus soutenu
Maisons de Quartiers, Associations des jeunes : débriefings, livrets
d’accueil…
- avec les collectivités territoriales, - Formations « métiers ».
les DDTEFP : des projets de ter- - Actions de sensibilisation (com-
ritoire, intégration des enseignes portement, savoir-être…).
dans les réseaux d’action locaux
(SPEL…). Ces actions ne sont pas toujours
spécifiques au public jeune. Mais
Des projets internes aux enseignes, elles sont le plus souvent prescrites
de type « Responsabilité Sociale pour cette catégorie de public.
des Entreprises »
- Mise en place de formations à
la lutte contre la discrimination
pour les permanents.
Le statut
Selon les agences, les étudiants sont intégrés dans les effectifs des jeunes
intérimaires.
Le niveau de qualification
Proportion de
jeunes dans le
vivier : de fortes
disparités selon
les agences (de
20 % à 70 %)
EXIGENCES ET ATTENTES
À L’EGARD DES JEUNES
L’expérience est toujours citée en premier critère
La qualification en adéquation avec les compétences recherchées
Le comportement, les savoirs être
La mobilité, le fait d’être véhiculé
La motivation et l’autonomie
44 %
L’expérience professionnelle
43 %
Le niveau de formation 42 %
en adéquation avec le poste 50 %
27 %
Le « savoir être »
25 %
8%
Autres
7%
5%
NSP
5%
0 25 50 75
Manque de compétences 14 % 30 %
Autres 2% -
NSP 1% -
(Problème de performance/ 7%
Efficacité)* 7%
0 35 70
(Fourniture d’équipement) - 1%
* Items recodés
Base : Entreprises qui ont mis en place des procédures spécifiques d’accueil ou d’adaptation au poste de travail.
1% 2% 4%
2%
35 %
47 %
47 %
62 % Moins efficace
Aussi efficace
Plus efficace
NSP
Base : entreprises qui ont déjà embauché des jeunes en CDI ou CDD après avoir travaillé en intérim pour eux.
Les jeunes ont des ambitions qui sont parfois en décalage avec leur
motivation et leur implication.
Ils expriment de forts besoins d’évolution professionnelle mais veulent brûler
les étapes. Les agences d’emploi comme les entreprises soulèvent de fortes
problématiques de comportement que les jeunes soient issus de ZUS ou non.
Manque de motivation et problèmes de comportement sont les principales
problématiques rencontrées par les entreprises utilisatrices lors du recrutement
des candidats de moins de 30 ans. S’ajoute le manque de compétences des candidats
plus souvent signalé par les entreprises en ZUS. Près de la moitié des entreprises
dit avoir rencontré des problèmes lors du recrutement de candidats de moins de 30
ans, qu’ils soient ou non issus de ZUS.
Les attentes des uns -les jeunes- et des autres -les entreprises et les
agences d’emploi- divergent au moins sur quatre points majeurs :
La première expérience
Les jeunes rencontrent des difficultés importantes pour acquérir une première
expérience. Ce frein est d’autant plus fort que le niveau de qualification des jeunes
est moins élevé.
Les entreprises utilisatrices, par l’intermédiaire des agences d’emploi,
recherchent le plus souvent des jeunes opérationnels tout de suite et donc
expérimentés, y compris dans des métiers réputés non qualifiés et pour lesquels
les exigences ont tendance à croître désormais.
La mobilité
Les jeunes ne sont pas toujours mobiles : leur précarité sociale y contribue sans
doute (pas de permis de conduire, ni de véhicule personnel) ; la difficulté de la
mobilité peut être également psychologique (les jeunes concernés ne sont pas
mobiles dans leur tête).
Les missions peuvent être éloignées des zones d’habitation et pas toujours
facilement accessibles.
Le décalage entre les compétences des jeunes et les emplois proposés par les
agences
Le cursus de formation entrepris par les jeunes n’est pas toujours adapté
aux besoins des entreprises clientes, en particulier dans les ZUS.
Il y a un réel problème pour les jeunes femmes dans les ZUS : bien souvent,
le type de poste proposé ne correspond pas aux cursus qu’elles ont souvent choisis
lors de leur formation initiale (métiers tertiaires, santé, social…).
L’intérim n’est pas encore perçu comme le tremplin systématique vers le CDI,
même si les points positifs ne manquent pas d’être soulignés.
Le manque de possibilités de se projeter à long terme entre les missions renforce
ce sentiment.
Structure détaillée
des échantillons choisis
pour l’étude
Sexe
Âge
Situation scolaire
Situation professionnelle*
Classe actuelle²
Niveau VI 3,7 -
NSP 3,7 -
Sexe
Âge
Situation scolaire
Situation professionnelle
Unités urbaines
8%
2% 16 %
2%
2%
4%
2 %16 %
1% 2 %2 %
1 %1 % 21 %
3% 2 %2 %
1% 12 %
3%
2%
5% ZUS
3% 10 %
7%
11 %
7% 10 %
14 % 11 %
5%
5% 10 %
7%