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INTRODUCTION
De nos jours, l’automatique fait partie des sciences de l’ingénieur. Elle a pour
objet de déterminer les propriétés d’un système et d’utiliser cette connaissance pour
obtenir du système à la fois les performances voulues par l’utilisateur et une immunité
accrue aux perturbations.
Ainsi pour ce travail, nous avons choisi de faire une modélisation en variable
d’état et une commande par retour d’état. Et par la suite, faire une comparaison avec une
commande par un régulateur classique tel que le PID.
Les moteurs à courant continu sont des machines qui transforment l’énergie
électrique qu’ils reçoivent en énergie mécanique. Ils comportent un induit, un inducteur,
un collecteur et des pô les magnétiques excités par une source de courant continu ou
constitués d’aimants permanents.
Ces moteurs sont plus utilisés du fait qu’ils se prêtent facilement à un contrô le
souple, continu et presque instantané de leur vitesse.
I.1.2 CONSTITUTION
Comme toute machine tournante, le moteur à courant continue comporte un stator
et un rotor séparés par un entrefer, mais un dispositif particulier est nécessaire à son
fonctionnement, le collecteur et les balais.[1]
4
L’Inducteur, au stator, est la partie fixe. Parfois c’est un aimant permanent, pour
les petites puissances, mais en général c’est un électroaimant constitué de deux
bobines en série qui, alimentées en courant continu, créent un pô le nord et un
pô le sud. Le champ magnétique dans l’entrefer est maximal dans l’axe des pô les,
et nul dans la direction perpendiculaire à cet axe, appelée ligne neutre.
L’Induit, au rotor, est la partie tournante. c’est un cylindre ferromagnétique
feuilleté constitué d’encoches dans lesquelles sont répartis des conducteurs. C’est
un enroulement fermé sur lui-même.
Collecteur et Balais : les connexions avec le générateur qui alimente le moteur se
fait par l’intermédiaire des contacts mobiles : les balais, solidaires du stator,
frottent sur le collecteur lié au rotor. L’enroulement de l’induit est relié au
collecteur formé de lames conductrices isolées entre elles. Le collecteur à comme
rô le de changer le sens du courant dans les conducteurs lors du franchissement
de la ligne neutre, permettant ainsi aux forces d’agir dans le même sens. Le
collecteur est un onduleur de courant tournant.[2]
5
F =q ⃗
⃗ vq ᴧ ⃗
B (I .1)
La particularité du moteur à courant continu est qu’il est pourvue d’un système
appelé « association balais /collecteur » qui permet de répartir les courants dans les
conducteurs du rotor suivant une disposition fixe qui ne dépend pas de la rotation du
rotor. En conséquence, ce moteur peut produire un couple sur son rotor indépendant de
la vitesse de rotation de ce dernier (théoriquement du moins). Cette particularité lui
vaut, s’il est le moteur posant plus des problèmes technologiques de complexité et
d’usures, d’être celle qui propose le fonctionnement le plus simple et le plus linéaire.
E : fém (V) ; N : nombre de conducteurs actifs de l’induit ;Φ: flux sous un pô le de
l’inducteur (Wb) ; n etΩ: vitesse de rotation (n en tr/s, Ω en rad/s).
Remarque :
di(t)
u ( t )=e ( t ) + Ri ( t )+ L (I .5)
dt
e (t )=K e Ω ( t ) (I .6)
di e (t )
ue ( t )=R e i e ( t ) + Le ( I .7)
dt
U e =R e I e ( I .8)
dΩ(t)
J + fΩ ( t ) =C Em ( t )−C R ( t ) ( I .9)
dt
Pa=ui(I .10)
Pe =ue i e (I .11)
P ja=R i 2 (I .12)
P je=Re ie 2 ( I .13)
Le rotor étant soumis à un flux variable à cause de son mouvement, il est le siège
de pertes ferromagnétique Pf. Les frottements sur les paliers, la ventilation et les
frottements de balais sur le collecteur conduisent à des pertes mécaniques Pm. Le total
des pertes est ainsi :
P=P ja + P je + P f + Pm ( I .14)
La puissance disponible pour la charge est appelée puissance utile Pu. Elle
représente la différence entre la puissance électrique appelée Pa et l’ensemble des
pertes :
Pu
η= (I .16)
Pa + P e
Tous ces moteurs qui ont des caractéristiques différentes, sont largement utilisés
dans des domaines divers. Mais le principe de base de ces moteurs est le même
processus énergétique caractérisé par les équations des F.E.M et des couples.[3]
U =E+ RI (I .17)
U e =r I e (I .18)
Pour des conditions d’excitation fixées, le flux Φ est constant. Dans ce cas, on a :
C Em=KI ( I .19)
Et E=KΩ( I .20)
Remarque :
l’inducteur. L’inducteur possède donc une résistance plus faible que celle des autres
types des machines.
En raison du courant d’excitation élevé et pour avoir un flux du même ordre que
celui dans les autres types des moteurs, le nombre des spires doit être diminué et la
section doit être augmentée d’où la résistance plus faible.
Ces genres des moteurs sont utilisés pour des engins de levage (grues, palans,
ponts roulants) ventilateurs, pompes centrifuges, traction.
C Em
On a E=KΦΩ et I = avec Φ=KI (I .21)
KΦ
C u ¿ C Em¿ KΦI=K ' I 2 en posant : K ' =Kk=Cte et aussi : E=K ' ΩI=U
Si l’intensité est très faible, le moteur s’emballe. Ce moteur doit donc démarrer à
pleine charge.
Il est utilisé sur des machines-outils démarrant à vide et sur des pompes de
circulation.
Lorsque le moteur tourne à vide, le courant I dans l’enroulement série est faible
et sa FMM est négligeable devant celle de l’inducteur shunt. Dans ces conditions, le
moteur agit comme un moteur shunt : il ne s’emballe donc pas à vide.
A mesure que la charge augmente, la FMM de l’inducteur série croît, alors que
celle de l’inducteur shunt reste constante. La FMM totale du champ est donc plus grande
qu’à vide, de même que le flux. Le moteur doit donc ralentir. La diminution de vitesse de
la marche à vide à la pleine charge est généralement de l’ordre de 20% à 30%.
Le moteur compound sert à entrainer des machines présentant une charge très
élevée et de courte durée : étaux limeurs, cisailles, poinçonneuse, presses, etc. Ces
machines comportent souvent un volant d’inertie qui emmagasine de l’énergie
mécanique et la restitue lorsque de fortes surcharges sont brusquement appliquées ; les
moteurs compound permettent cet échange d’énergie car leur vitesse tombe au moment
de la surcharge.
L’avantage principal des moteurs à courant continu réside dans leur adaptation
simple aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple et
leur sens de rotation : les variateurs de vitesse, voire leur raccordement direct à la
source d'énergie : batteries d'accumulateur, piles, etc.[4]
plus la vitesse de rotation est élevée, plus la pression des balais doit augmenter
pour rester en contact avec le collecteur donc plus le frottement est important ;
aux vitesses élevées les balais doivent donc être remplacés très régulièrement ;
13
le collecteur imposant des ruptures de contact provoque des arcs, qui usent
rapidement le commutateur et génèrent des parasites dans le circuit
d'alimentation, ainsi que par rayonnement électromagnétique.
Un autre problème limite les vitesses d'utilisation élevées de ces moteurs lorsque le
rotor est bobiné, c'est le phénomène de « dé frettage », la force centrifuge finissant par
casser les liens assurant la tenue des ensembles de spires (le frettage).
La température est limitée au niveau du collecteur par l'alliage utilisé pour braser les
conducteurs du rotor aux lames du collecteur. Un alliage à base d'argent doit être utilisé
lorsque la température de fonctionnement dépasse la température de fusion de l'alliage
classique à base d'étain.
Un certain nombre de ces inconvénients ont partiellement été résolus par des
réalisations de moteurs sans fer au rotor, comme les moteurs « disques » ou les moteurs
« cloches », qui néanmoins possèdent toujours des balais.
I.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avions procédé à la description du moteur à courant
continu, en passant par son principe de fonctionnement, classification, son usage, ses
avantages ainsi que ses inconvénients.
En ce qui concerne le choix du moteur, nous avions porté notre choix sur le
moteur à excitation séparée car il est le plus utilisé en automatique et en robotique et du
faite sa vitesse n’est pas influencée par l’augmentation de la charge c’est-à -dire que sa
vitesse reste constante quelle que soit la charge.
Ainsi dans le chapitre qui suit, nous parlerons des quelles que notions sur la
régulation et l’asservissement ce qui nous permettra de modéliser notre moteur et de
faire son étude.
14
15
II.1.1 La Régulation
La consigne, traduisant l’objectif désiré du procédé, est constante et les grandeurs
perturbatrices influencent fortement sur la grandeur à maitriser.
II.1.2 L’Asservissement
La consigne, traduisant l’objectifs désiré du procédé n’est pas constantes et les
grandeurs perturbatrices n’existent pas ou sont très peu influentes sur la grandeur à
maitriser.
Le Capteur est lui aussi supposé excellent. Sa précision et sa rapidité sont deux
critères importants. on tiendra compte en régulation, des perturbations de sortie
qu’il est susceptible d’introduire dans la chaine de régulation.
Cette solution est envisageable dans le cas où le système est parfaitement connu (ce
qui est théoriquement impossible) et dans le cas où l'obtention d'une mesure de la sortie
n'est pas économiquement possible.
sortie ( p)
considérant les conditions initiales nulles : F (p)=
entrée( p)
Remarque :
La représentation par modèle d’état est une approche directe dans le domaine
temporel qui s’exprime par une équation différentielle matricielle du premier ordre. Les
systèmes qui peuvent être représentés par variables d’état sont régis par des équations
différentielles et peuvent être multi variables (plusieurs entrées et plusieurs sorties).
Pour représenter les informations dues à l’ordre et aux différentes sorties, l’équation
différentielle est matricielle.
La grandeur de sortie est aussi une variables d’état mais qui a été mesuré. Il est
exprimé en fonction du vecteur d’entrée et d’un vecteur intermédiaire qui traduit l’état
du système.
ẋ ( t )= [ A ] x ( t ) + [ B ] u ( t ) ( II .1)
y ( t ) =[ C ] x ( t ) + [ D ] u ( t ) (II .2)
[ B ] :matrice de commande
Pour que notre système soit causale (propre) c’est-à -dire étudiable, il faudrait
que la matrice de transmission directe soit nulle c’est-à -dire[ D ] =0.
21
Il existe plusieurs grandeurs d’états, raison pour la quelle ẋ ( t ) est un vecteur d’état.
x1 (t )
[]
ẋ ( t )= x2 (t )
⋮
xn (t )
II.4.1 La stabilité
Un procédé asservi ou non est stable si à une variation bornée du signal d’entrée
correspond une variation bornée du signal de sortie. Une variation d’un signal est dite
bornée lorsqu’elle est constante en régime permanent.
a. Condition de stabilité
N ( p) N ( p)
Considérons un système de FTBF : H ( p )= = ( II .3)
D(p) a n p +a n−1 pn−1 +…+a 1 P+a 0
n
• Une condition nécessaire : la stabilité n’exige que tous les coefficients ai soient de
même signe et non nuls.
• Une condition nécessaire et suffisante : le système est stable (i.e. les zéros de D(p),
c'est-à -dire les pô les de H(p), sont tous à partie réelle strictement négative) si et
seulement si tous les termes de la 1ère colonne du tableau de Routh sont de
même signe.
Les deux premières lignes du tableau de Routh sont obtenues en reportant les
coefficients du polynô me caractéristique(les emplacements vides correspondent à la
valeur zéro). Les coefficients des lignes suivantes sont calculés à partir des
coefficients des deux lignes immédiatement supérieure et correspondant plus
précisément à la 1ère colonne et à la colonne suivante(le cadre et le gamma inversé gris
clairs ajoutés au tableau illustrent le calcul de b1).
II.4.2 La précision
L’étude de la précision d’un système asservi a pour objectif d’évaluer l’aptitude
de la sortie à suivre les variations de la consigne. Plus l’écart entre ces grandeurs est
petit, plus l’asservissement est précis. De même, la précision peut être étudiée vis-à -vis
des perturbations dans le cas d’une boucle de régulation où il s’agit d’évaluer cet
écart, suite à l’effet des perturbations.
lim ε ( t )=ε s ( II .4 )
t →+ ∞
Y c ( p)
Orε ( p )= ( II .6)
1+T ( p)
Y c ( p)
d ' où ε s = lim p (II .7)
p →+0 1+T ( p)
II.4.3 La rapidité
Le critère standard de rapidité utilisé est le temps de réponse à 5% de la sortie
lorsque le système est soumis à une entrée en échelon. Pour un système bouclé c’est la
FTBF(s) qu’il faut considérer, l’entrée est la consigne yc (t) et la sortie est la mesure
y(t) : grandeur réglée. La réponse à une entrée en échelon d’un système dynamique
linéaire stable se présente en général sous la forme suivante :
Le système régulé est d’autant plus rapide que le temps de réponse à 5% est
court.
a. Le temps de montée
25
Il a déjà était démontrer que, pour tout système linéaire d’ordre quelconque,
présentant un fonctionnement assimilable à celui d’un système du second ordre,
c’est-à -dire un système pour lequel, on peut mettre en évidence des pô les non
dominants. Le temps de monté peut s’exprimer comme suit : (Granjon, 2001)
3
t M= (II .8)
ω co
b. Le temps d’établissement
Le temps d’établissement, est le temps requis à la réponse du système, pour
rester à l’intérieur de la bande passante 1+δ . On peut le calculé comme suit :
t e =3 τ (II .9)
1
Avec τ = la constantye de temps du système
ξ ωn
et ξ≤coefficient d ' ammortissement
3
d ' où t e = ( II .10)
ξ ωn
πξ
√ 1−ξ 2
d %=100. e ( II .11)
Le dépassement est d’autant plus grand que le coefficient d’amortissement est faible.
∆∅
Avec ξ= et ∆ ∅ :la marge de phase du système en boucle fermée .
100
Du fait que le déplacement varie en fonction deξ, et que l’on peut parler du déplacement
que pour des valeurs deξ <1, il serait mieux de limiter l’intervalle dans la quelle varie le
coefficient d’amortissement, pour nous permettre de bien géré le déplacement.
26
La gouvernabilité ;
L’observabilité ;
La stabilisabilité et;
La décelabilité ;
II.5.1 La Gouvernabilité
Un système est dit gouvernable lorsque, pour tout état initial X ini , il existe une
commande U (t) permettant d’atteindre n’importe quel état final X fin en un temps fini.
Concrètement, pour déterminer la gouvernabilité d’un système, on peut calculer la
matrice de gouvernabilité d’une de ses représentations d’état, définie de la manière
suivante:
G A , B =[ B A . B A 2 . B … An −1 B ] (II .12)
où n represente≤nombre des variables d ' états .Le système est alors gouvernable si et
seulement si la matrice de gouvernabilité est de rang plein, c’est-à -dire que son
déterminant est non nul dans le cas d’une matrice carrée.
II.5.2 L’Observabilité
Un système est dit observable lorsqu’il est possible de reconstruire l’état X de ce
système à un instant donné t à partir de la connaissance de son entrée U et de sa sortie Y
pour des temps au-delà de t. Concrètement, pour déterminer l’observabilité d’un
système, on peut calculer la matrice d’observabilité O d’une de ses représentations
d’état, définie de la manière suivante :
27
[ ]
C.A
O A , C = C . A 2 (II .13)
⋮
C . A n−1
où n represente≤nombre des variables d ' états .Le système est alors observable si et
seulement si la matrice d’observabilité est de rang plein, c’est-à -dire que son
déterminant est non nul dans le cas d’une matrice carrée.
II.5.3 La Stabilisabilité
Un système est qualifié de stabilisable si son sous-espace instable est entièrement
gouvernable
Les modes instables et ingouvernables sont ceux pour lesquels nous devons
ajouter ces actionneurs.
II.5.4 La Décelabilité
Un système est qualifié de décelable si son sous-espace instable est entièrement
observable. Un système est qualifié de décelable si son sous-espace inobservable est
stable
1
C ( p ) = (II .14 )
p
C ( p ) =p ( II .15)
1+aTp
C ( p) = ( II .16 ) avec a>1
1+Tp
a−1 1
Avec φ max=φi−φ c =arcsin ω co=ωmax =
a+ 1 T √a
a (1+Tp)
C ( p) = ( II .17)avec a>1
1+ aTp
1
Avec : ≪ ω co
T
P R ( p )=K t ( II .18)
30
1
(
PI R ( p )=K t 1+
pTi)(II .19)
1
PID parallèle (
R ( p )=K t 1+
pTi )
+ p T d (II .20)
1
(
PID série R ( p )=K c 1+
p τi)( 1+ p τ d ) (II .21)
Notons que nous pouvons passer d’un PID série à un PID parallèle en posant :
τd 1 1 1
( )
K t =K c 1+
τi ( )
T i=( τ i +τ d ) = + ( II .22)
T d τi τd
Notons encore que les PID proposés sont impropres et donc irréalisables physiquement
II.8 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avions passé en revue les différentes terminologies,
modèles, performances et régulateurs que l’on peut trouver en automatique. Et ceci
pour nous permettre à bien mener notre étude dans la suite de notre travail.
Nous avions opté pour une modélisation et étude en variables
d’état et avec la transmittance.
Dans les chapitres précédents, nous avions présenté en long et en larges les
moteurs à courant continu et les systèmes asservis et régulés.
I (A ) 1 2 3 4
Cr 10 50 100 150
Tableau III .2 valeurs du couple résistant
32
Schéma équivalent
i(t)
R L
u(t) e(t)
di ( t )
u ( t )=Ri+ L +e ( t ) (III .1)
dt
1 di ( t )
Ω ( t )= [−Ri−L +u ( t ) ]( III .3)
Ke dt
dΩ(t )
A partir de l’équation (I.18) J + fΩ ( t ) =C Em ( t )
dt
dΩ(t)
J + fΩ ( t ) =K Em .i ( t )( III .4 )
dt
dΩ ( t )
i ( t )=1 /K Em J( dt )
+ fΩ ( t ) (III .5)
di(t) 1 d 2 Ω ( t ) dΩ ( t )
dt
=
K Em
j (
dt 2
+f
dt
( III .6 ))
di(t)
Remplaçons i(t) et dans l’équation (III.3) par leurs expressions on aura :
dt
33
d2 Ω (t ) dΩ ( t )
Lj 2
+(Rj+ Lf ) +( Rf + K C ) Ω ( t )=K Em u ( t ) ( III .7)
dt dt
Ω(p) K Em
H ( p )= = 2
(III .9)
u ( p ) L j p +(Rj+ Lf ) p+( Rf + K Em K e )
K Em
Ω(p) Lj
H ( p )= = (III .10)
u p
( ) 2 R f Rf K Em K e
p +( + ) p +( + )
L j Lj Lj
K Em R f Rf K K
Posons K=
Lj (
L j Lj )
, a= + , b=( + Em e )
Lj
Ω(p) K
H ( p )= = (III .11)
u ( p ) p2 +a p+b
1400
H ( p )= 2
¿
p +500 p+1000
1.4
On peut aussi l’écrire sous la forme suivante : H ( p )= ( III .13)
0.001 p2 +0.5 p+1
rad
pulsations propres : 498 et 2.01 . et comme constante de temps τ =0.0316
s
a. Réponse indicielle
Nous obtenons bien une réponse dominante du premier ordre. De plus, une
mesure de temps de réponse nous indique que celui-ci est de l’ordre d’une seconde. La
réponse indicielle révèle une valeur finale y ( ∞ )=1.4, ce qui correspond au gain statique
du système.
Pour cette raison, nous allons chercher à ce que le système soit précis et plus
rapide en annulant l’erreur statique en réduisant le temps de réponse.
35
On va considérer que notre système est bouclé en retour unitaire, ce qui fait qu’on aura
comme fonction de transfert :
FTBO
FTBF= ( III .14)
1+ FTBO
K
D’où pour notre système on aura : FTBF= 2
(III .15)
p +ap+ b+ K
1400
Et on aura : FTBF= 2
( III . 1 6)
p +500 p+ 2400
0.58
FTBF= ( III .17)
0.00042 p 2+ 0.2 p+1
Nous obtenons bien une réponse dominante du premier ordre. De plus, une
mesure de temps de réponse nous indique que celui-ci est de l’ordre de 0.4 seconde. La
réponse indicielle révèle une valeur finale y ( ∞ )=0.58, ce qui correspond au gain
statique du système en boucle fermée.
Nous remarquons qu’en boucle fermée le Gain statique diminue et le système est
plus rapide qu’en boucle ouverte.
En ce qui concerne la précision, le système n’est pas précis car l’écart statique est
non nul (ε s=0.42 ). D’où il faut augmenter le gain en boucle fermée.
1
PID parallèle (
R ( p )=K t 1+
pTi )
+ p T d ( III .18)
1
PID série R ( p )=K c 1+( p τi )
( 1+ p τ d ) (III .19)
a. Le Gain K t
Trouvons le gain K t pour lequel le système présente une marge de phase de 45°.
1.4
H ( jω )= ( III .20)
−0.001 ω2 +0.5 jω+1
0.5
L’argument de H est donné par : Arg H ( ω )= Arctg− ( III .21)
1−0.001 ω2
rad
phase par sa valeur, nous tirons la valeur de ω c, d’où nous trouvons ω c =38.73 .
s
1.4 K t
H ( jω )= (III .22)
−0.001 ω2 +0.5 jω+1
1.4 K t
|H ( jω)|= (III .23)
√0.25 ω +(1−0.001ω 2)2
2
39
b. Calcul de T d
1+a T d p a−1 1
R ( p )= , sin φ M = et ω c = ( III .24)
1+T d p a+ 1 T d √a
Pour trouver T d , φ M , a et ω c
1.4
2 2 2
=1( III .25)
√ 0.25ω +(1−0.001ω )
Apres calcul, on trouveω c =3.87.
0.5
Pour ω c =3.87 , Arg H ( ω )= Arctg− =−26.9 ° ( II I .26)
1−0.001 ω2
5
ωc= ( III .28)
T d √a
D’où T d=O .2
c. Calcul de T i
Ti
T d= (III .29)
6
T i=1.2
40
d2 Ω (t ) dΩ ( t )
Lj 2
+(Rj+ Lf ) +( Rf −K e K Em) Ω ( t )=K Em u ( t ) ( III .30)
dt dt
dΩ ( t )
Posons x 1 ( t )=Ω ( t ), x˙1 ( t )= (III .31)
dt
dΩ ( t )
x 2 ( t )= x˙1 ( t )= (III .32)
dt
d2 Ω (t )
x¨1 ( t )= x˙2 ( t )= (III .33)
dt 2
0 1 K
{ [
ẋ ( t )=
−b −a ]
x ( t )+ ¿ Ω ( t )= [ 1 O ] x (t)[]
0
u(t) (III.36)
K
Posons A=
0 1
[
−b −a ] []
, B= a et C=[ 1 O ]
0
III.4.1 La stabilité
La stabilité du système dépend des valeurs propres de la matrice A qui
représente la dynamique du système. Ces valeurs propres représentent aussi les pô les
du système.
Le système est dit stable si et seulement si les valeurs propres de la matrice A sont
Hurwitzien c’est-à -dire sont des grandeurs complexe à valeur négative.
A= 0 1
[
−b −a ]
Trouvons le polynô me caractéristique de la matrice :
[ pI −A ] = 0− p
[ −b 1 2
]
= p +ap+ b ( III .37)
−a− p
−a ± √ a2−4 b
p1,2= (III .38)
2
K Em R f Rf K K
Or K=
Lj (
L j Lj )
, a= + , b=( + Em e )
Lj
Nous remarquons que notre système est stable en boucle ouvert car les pô les du
système sont complexes à partie réelles négatives.
III.4.2 La Gouvernabilité
Un système est gouvernable si et seulement si la matrice G A , B de gouvernabilité
est régulière c’est-à -dire que son déterminant est différent de zéro.
G A , B =[ B A . B A 2 . B … An −1 B ] (III .39)
42
Dans notre cas n=2 ce qui fait que G A , B sera donné par :
G A , B =[ B A . B ] (III .40)
0 1 × K 0
La matrice A × B=
−b −a 0
=[−bK ][] [ ]
G A, B= [ K0 0
−bK ]
( III .41)
III.4.3 L’Observabilité
Un système est dit observable si et seulement si la matrice O A , C est régulière
c’est-à -dire son déterminant doit être différent de zéro
[ ]
C.A
O A , C = C . A 2 (III .42)
⋮
C . A n−1
O A , C = C (III .43)
[ ]
C.A
C . A=[ 1 O ] × 0 1 =[ 0 1 ]
−b −a [ ]
O A , C= [ 10 01] (III .44)
Le déterminant de la matrice O A , C est égal à 1 et le rang de la matrice est égale au degré
du système ce qui fait que notre système est observable.
III.5.1 Principe
La loi de commande u(t) peut être une combinaison linéaire des variables d’état et de la
consigne :
ẋ ( t )= Ax+ Bu
{ y ( t )=Cx
(III.45)
−K K 1 1−K K 2
A BF= [−b0 −a1 ]−[ K0 ] [ K 1 K 2 ]=
[ −b −a ]
( III .49)
1
Et N= ¿
C (− A+ BK )−1 B
Le gain du système est choisi de sorte que l’observateur soit plus rapide que le
système en boucle ouverte. De ce fait nous devons choisir des pô les qui nous
permettrons à remplir cette condition et à respecter notre cahier de charge.
Ainsi nous voulons par exemple que notre système soit 5 fois plus rapide que le
système en boucle ouverte est avec une marge de phase de 45°. Ainsi si nous voulons
que notre système soit 5 fois plus rapide il faudrait que les pô les soient :
Mode interactif : Matlab exécute les instructions au fur et à mesure qu’elles sont
données par l’usager.
Figure IV-1 Schéma bloc en boucle ouverte d'un Moteur à courant continu sous Matlab
Simulink
rad
Ainsi pour une entrée de 50 volts, nous avons à la sortie une vitesse de 70
s
47
Figure IV-2 Modélisation sous Matlab du moteur à courant continue en boucle ouverte
Figure IVV-4 Modélisation du moteur en courant continue en boucle fermé sous Matlab
Les figure ci-dessous représentent le schéma bloc d’un moteur à courant continue
avec un régulateur PID pour une entrée de 50 volts .
Figure IV-5 Schéma Bloc avec le régulateur PID du moteur à courant continu
49
Figure IV-6 Modélisation sous Matlab du moteur à courant continue avec un PID
Figure IV-7 Schéma bloc sous l'espace d'état d'un moteur à courant continu
Figure IV-8 modélisation sous Matlab d'un moteur à courant continu sous l'espace d'état
Figure IV-9 Schéma bloc sous Matlab du Moteur à courant continu avec une commande en
Retour d'état
Figure IV-10 Modélisation sous Matlab du Moteur à courant continue avec une commande
en retour d'état
Ici, nous avons la réponse en boucle fermée de notre système en variable d’état
avec la matrice de gain représenté par ses composantes (K) qui est notre correcteur en
variable d’état. Nous remarquons que la réponse est presque la même que celle trouvée
en boucle fermé d’une représentation par transmittance.
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Le système est rapide et pas de dépassement seulement ici l’erreur statique n’est
pas nulle. D’où la nécessité d’introduire la matrice N qui nous permet de régler le gain
statique du système en boucle fermée.
Figure IV-11 Schéma bloc du moteur à courant continu avec une commande par retour
d'état avec une matrice de compensation
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Figure IV-12 Modélisation sous Matlab du moteur à courant continu par retour d'état avec
un gain de compensation
CONCLUSION GENERALE
Nous voilà ainsi au terme de notre travail qui avait pour objet de mener une
étude sur la régulation de vitesse d’un moteur à courant continu. La méthode choisit
était la régulation par retour d’état où la modélisation et l’étude du système devait se
faire par variable d’état et à la fin faire une comparaison avec la commande par un
régulateur classique.
Durant cette étude, nous avions vu que la régulation de vitesse des moteurs
électriques à courant continu est une solution qui pourrait offrir des bonnes
performances, que ce soit au niveau de la précision, la rapidité et la stabilité.
Dans la plus part des procédés industriels les régulateurs classiques sont les plus
utilisés. Ainsi nous venons de montrer qu’on pourra aussi faire recours à une commande
par retour d’état qui a pour avantages de modifier les pô les du système par rapport au
cahier de charge et de voir l’évolution du système à chaque instant.
BIBLIOGRAPHIE
[1] Pierre Mayé, « Moteurs électriques industriels, 1ère édition, Dunod, Paris, 2005, ISBN.
2100487299
[2] Gay Chateignen, Daniel Bouix, Michel Boën, Jacques Vaillant, Daniel Verkindère,
« Manuel de génie électrique : Rappeldes cours, méthodes, exemples et exercices
corrigés, Dunod, Paris, 2006, ISBN. 978-2-10-048499-7
[7] Gauthier Ngandu, Asservissement de vitesse d’une charge entrainée par un moteur à
courant continu, Faculté Polytechnique/UNILU, Lubumbashi, 2009