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NORME IS0

INTERNATIONALE 3382

Deuxième édition
1997-06-15

Acoustique - Mesurage de la durée de


réverbération des salles en reference a
d'autres paramètres acoustiques
Acoustics - Measurement of the reverberation time of rooms with
reference to other acoustical parameters

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Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de I'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée aux
comités techniques de I'ISO. Chaque comité membre intéressé par une etude a le droit de faire partie du comité
technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales, en
liaison avec I'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec la Commission
électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisationélectrotechnique.

Les projets de Normes internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour
vote. Leur publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités
membres votants.

La Norme internationale IS0 3382 a eté élaborée par le comité technique lSO/TC 43, Acoustique, sous-comité
SC 2, Acoustique des bâtiments.
Cette deuxième édition annule et remplace la première édition (IS0 3382:1975), dont elle constitue une révision
technique.

Les annexes A, B et C de la présente Norme internationalesont uniquement àtitre information.

O I S 0 1997
Droits de reproduction r6servés. Sauf prescription différente, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ni utilisée sous quelque
forme que ce soit et par aucun procédB, Blectronique ou mbcanique, y compris la photocopie et les microfilms, sans l'accord &rit de I'éditeur.
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Introduction

La durée de réverbération dans une salle était jusqu’alors considérée comme le principal indicateur de ses
propriétés acoustiques. Alors que la durée de réverbération est toujours considérée comme un paramètre
significatif, l’on s’accorde à reconnaître que d’autres types de mesurages tels que les niveaux relatifs de pression
acoustique, les rapports énergétiques précocedtardifs, les proportions d’énergie latérale, les fonctions de
corrélation croisée interaurales et les bruits de fond, sont nécessaires à une évaluation plus complète de la qualité
acoustique des salles. La présente Norme internationale continue à ne spécifier la qualité acoustique des salles que
par la durée de réverbération; cependant, elle introduit autres niveaux de complexité dans le mesurage de
l’acoustique des salles (voir annexes A et B).

L‘annexe A présente des mesures fondées sur des réponses impulsionnelles quadratiques qui constituent une
mesure supplémentaire de la réverbération (temps de décroissance initial) et des mesures des niveaux acoustiques
relatifs, des rapports énergétiques précoces/tardifs ainsi que des proportions d’énergie latérale pour les
auditoriums. II reste encore beaucoup à faire dans ces catégories pour déterminer les mesures qui conviennent le
mieux à une normalisation, mais puisqu’elles peuvent toutes être dérivées des réponses impulsionnelles, il convient
de présenter la réponse impulsionnelle comme base des mesurages normatifs. L’annexe B présente les mesurages
stéréophoniques et les simulateurs tête et torse (têtes artificielles) nécessaires à ces mesurages pour les
auditoriums.

Les mesurages de la durée de réverbération sont importants dans le domaine du traitement acoustique des salles,
ainsi que pour I’évaluation des salles de conférence ou de concert; la présente Norme internationale s’applique
également au mesurage effectué dans de telles enceintes. Cependant, elle ne s’applique pas aux mesurages en
laboratoire des salles d’essai ou des salles réverbérantes. Les mesurages en laboratoire nécessitent d’autres
spécifications permettant de calculer des moyennes de mesurages uniques en des positions prescrites de source et
de microphone. La présente Norme internationale établit une méthode permettant d’obtenir les durées de
réverbération à partir de réponses impulsionnelles et de bruit interrompu. Les annexes présentent les concepts et
procédures détaillées pour certains mesurages parmi les plus récents, mais ne constituent pas une partie formelle
des spécifications de la présente Norme internationale. L‘objectif est de pouvoir comparer les mesurages de la
durée de réverbération avec une plus grande certitude, de promouvoir et de parvenir à un consensus pour
l’utilisation des dispositions les plus récentes en matière de mesurage.

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Acoustique - Mesurage de la durée de réverbération des salles en


référence a d'autres paramètres acoustiques

1 Domaine d'application

La présente Norme internationale prescrit des méthodes pour le mesurage de la durée de réverbération en salles.
Celle-ci n'est pas limitée aux auditoriums ou salles de concert mais est égaiement applicable aux salles de
conférences et de concerts ou dans les lieux OÙ la protection contre le bruit est prise en considération. Elle décrit la
procédure de mesurage, l'appareillage et le domaine d'application requis, ainsi que la méthode d'évaluation des
données et de présentation du rapport d'essai. En outre, la présente Norme internationale est destinée à
l'application des techniques de mesurage numériques modernes et à I'évaluation des paramètres acoustiques des
auditoriums à partir de réponses impulsionnelles.

2 References normatives

Les normes suivantes contiennent des dispositions qui, par suite de la référence qui en est faite, constituent des
dispositions valables pour la présente Norme internationale. Au moment de la publication, les éditions indiquées
étaient en vigueur. Toute norme est sujette à révision et les parties prenantes des accords fondés sur la présente
Norme internationale sont invitées à rechercher la possibilité d'appliquer les éditions les plus récentes des normes
indiquées ci-après. Les membres de la CE1 et de I'ISO possèdent le registre des Normes internationales en vigueur
à un moment donné.

IS0 3741:1988, Acoustique - Détermination des niveaux de puissance acoustique émis par les sources de
bruit - Méthodes de laboratoire en salles réverbérantes pour les sources à large bande.

IS0 5725-23 994, Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure - Partie 2: Méthode de
base pour la détermination de la répétabilité et de la reproductibilité d'une méthode de mesure
normalisée.

CE1 268-1:1985, Équipements pour systèmes électroacoustiques - Partie 1: Généralités.

CE1 651 :1979, Sonomètres.

CE1 1260:1995, Électroacoustique - Filtres de bande d'octave et de bande d'une fraction d'octave.

Recommandation UIT P.58:1994, Simulateurs de tête et de torse pour la téléphonométrie.

3 Définitions

Pour les besoins de la présente Norme internationale, les définitions suivantes s'appliquent.

3.1 courbe de décroissance


Décroissance du niveau de la pression acoustique en fonction du temps en un point de la salle à partir de l'arrêt de
la source.

NOTES

1 Cette décroissance peut être soit mesurée après l'arrêt réel d'une source sonore continue dans une salle, soit déduite de
l'intégration rétrogradedu carré de la réponse impulsionnellede la salle.
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2 La décroissance obtenue directement après application d'une excitation discontinue dans la salle (par exemple, en
enregistrant le bruit d'un tir d'arme à feu à l'aide d'un enregistreur de niveau) n'est pas recommandée pour une évaluation
précise de la durée de réverbération. II convient d'utiliser cette méthode uniquement pour un contrôle grossier.

3.2 méthode du bruit interrompu


Méthode d'obtention des courbes de décroissance par enregistrement direct de la décroissance du niveau de la
pression acoustique après application d'une excitation dans une salle par un bruit à large bande ou à bande limitée.

3.3 méthode de la réponse impulsionnelle intégrée


Méthode d'obtention des courbes de décroissance par intégration rétrograde du carré de la réponse impulsionnelle
de la salle.

3.4 réponse impulsionnelle


Tracé en fonction de la durée de la pression acoustique reçue dans une salle, en tant que résultat de l'excitation
d'une salle par une distribution delta de Dirac.

NOTE 3 En pratique, il est impossible de créer et de rayonner des distributions delta de Dirac vraies, mais des sons
transitoires brefs (par exemple, ceux générés par des coups de feu) peuvent offrir des approximations suffisamment proches
pour des mesuragespratiques. Cependant, une technique de mesurage alternative consiste à utiliser une période de signal, du
type séquence de longueur maximale (ou tout autre signal déterministe à spectre plat ) et de déconvoluer la réponse mesurée
pour obtenir une réponse impulsionnelle.

3.5 durée de réverbération, T


Temps, exprimé en secondes, nécessaire au niveau de la pression acoustique pour décroître de 60 dB, à un taux
de décroissance donné par la régression linéaire des moindres carrés de la courbe de décroissance mesurée, à
partir d'un niveau inférieur au niveau initial de 5 dB jusqu'à 35 dB.

NOTE 4 Lorsqu'une courbe de décroissance n'est pas monotone, l'étendue à évaluer est définie par la période pour laquelle
la courbe de décroissance atteint pour la première fois 5 dB et 35 dB respectivement, en dessous du niveau initial. Une valeur
de T fondée sur le taux de décroissance observé sur une dynamique plus petite (jusqu'à un minimum de 20 dB avec une
variation de 5 dB à 25 dB) est également admissible dans la mesure où les résultats sont correctement explicités. En cas
d'ambiguïté, il convient d'appeler Tm la mesure de T utilisant la décroissanceentre 5 dB et 35 dB. Lorsque 5 dB et 25 dB sont
utilisés, il convient de marquer le resultat T20,et ainsi de suite pour les autres étendues d'évaluation.

3.6 états d'occupation

NOTES

5 La durée de réverbération mesurée dans une salle sera influencée par le nombre de personnes présentes et les états
d'occupation suivants sont définis A des fins de mesurage.

6 La durée de rtherbération mesurée dans une salle sera influencée par le nombre de personnes présentes et les états
d'occupation suivants sont définis 51 des fins de mesurage.

7 Dans les salles de spectacles, il faut différencier les états <<rideau


de sécurité levé,, et <<rideaude sécurité baisséab, <<fosse
d'orchestre ouverte. et <<fossed'orchestre fermée., ainsi que les états <<orchestre assis sur la scène,, avec ou sans décors de
concert. Dans tous ces différents cas, le mesurage peut Qtreutile. Si le rideau de sécurité est levé, la quantité de mobilier de
decor sur la scène est importante et il convient de la prendre en compte.

3.6.1 état d'inoccupation


État d'une salle prête pour utilisation par des orateurs ou des musiciens et un public, mais sans que ces personnes
soient présentes; pour les salles de concert et d'opéras, il convient de prendre en compte la présence de sièges
des musiciens, de pupitres a musique, d'instruments à percussion, etc.

3.6.2 état d'occupation type studio (uniquement pour des salles de conférence et de concert)
Etat d'une salle uniquement occupée par les musiciens ou les orateurs (sans public), par exemple lors de
répétitions ou d'enregistrements sonores (le nombre de musiciens et autres personnes, telles que les techniciens,
devrait correspondre au nombre habituel).

3.6.3 état d'occupation


Une salle de spectacles ou un auditorium lorsque 80 à 1O0 % des sièges sont occupés.

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NOTE 8 II convient de prendre en compte les occupations extraordinaires (comme celles obtenues dans une salle de
concert par la présence d’un orchestre plus nombreux que d‘ordinaire ou par la présence suppkmentaire dun chœur ou de
spectateurs debout).

4 Conditions de mesurage

4.1 Généralités

Les mesurages de la durée de réverbération peuvent Qtre effectués pour chaque (ou tous les) état(s) d’occupation
de la salle. Lorsque la salle dispose d’éléments réglables qui permettent de faire varier des conditions acoustiques,
il peut Qtre pertinent d’effectuer des mesurages séparés avec chacune des positions prévues pour ces éléments. Il
y a lieu de mesurer la température et l’humidité relative de l’air de la salle avec une exactitude de 1 “Cet 5 % * *
respectivement.

NOTE 9 Lorsque les elements variables impliquent des techniques actives (c’est-à-direélectroniques), il convient alors de
mesurer aussi les effets de ces dernières; cependant, étant donné que certains types de systèmes d’enrichissement de
réverbération électronique génèrent dans la salle des conditions stationnaires non temporelles, il n’y aura pas une réponse
impulsionnelle unique, et il est de règle d’utiliser avec circonspection le moyennage synchrone lors de la réalisation des
mesurages.

4.2 Appareillage

4.2.1 Source sonore

II convient que la source sonore soit aussi omnidirectionnelle que possible. Elle doit produire un niveau de pression
acoustique suffisant, capable de fournir des courbes de décroissance ayant la dynamique minimale nécessaire,
sans perturbation par un bruit de fond (voir 3.5). Des haut-parleurs du commerce à usage domestique ne sont pas
acceptables comme source sonore omnidirectionnelle. Dans le cas de mesurages de réponses impulsionnelles
utilisant des séquences pseudo-aléatoires, le niveau de pression acoustique requis peut Qtre assez bas parce
qu’une forte amélioration de la dynamique de mesure par moyennage synchrone est possible. Dans le cas de
mesurages qui n’utilisent pas une technique de moyennage synchrone (ou autre) pour accroître la dynamique de
mesure, il sera alors nécessaire d’utiliser un niveau de source sonore qui se situe à au moins 45 dB au-dessus du
niveau du bruit de fond dans la bande de fréquences correspondante. Si seul T20 doit Qtre mesuré, il suffit de
générer un niveau qui se situe à au moins 35 dB au-dessus du niveau du bruit de fond.

4.2.2 Microphones, appareillage d’enregistrement et d’analyse

Des microphones omnidirectionnels doivent Qtreutilisés pour mesurer la pression acoustique. Ils peuvent Qtresoit

- directement connectés à un amplificateur, un ensemble de filtres et un système d’affichage des courbes de


décroissance, ou un appareillage spécialisé pour l’estimation des réponses impulsionnelles, soit

- connectés à un eqregistreur de signaux pour analyse ultérieure.

4.2.2.1 Microphone et filtres

L‘appareillage de mesurage doit satisfaire aux prescriptions d’un sonomètre de classe 1 selon la CE1 651. Les filtres
d’octave ou de tiers d’octave doivent Qtre conformes à la CE1 1260. II convient que le microphone soit aussi petit
que possible et qu’il ait un diaphragme de 13 mm de diamètre au maximum. Les microphones d’un diamètre allant
jusqu’à 26 mm sont autorisés s’ils sont du type réponse en pression ou du type réponse en champ libre mais
équipés d’un correcteur d’incidence aléatoire produisant une réponse fréquentielle plane en cas d’incidence
aléatoire.

4.2.2.2 Magnétophone a bande

Si la décroissance acoustique est enregistrée initialement sur un magnétophone à bande, il ne faut pas utiliser de
commande automatique de gain ou autres circuits d’optimisation dynamique du rapport signalbruit. Un
enregistrement relativement long doit Qtre effectué pour chaque décroissance afin de déterminer le niveau du bruit
de fond limitant la décroissance.
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Le magnétophone à bande doit avoir les caractéristiques suivantes pour la combinaison particulière des vitesses
d'enregistrement et de lecture utilisées:

a) la réponse fréquentielle doit être uniforme sur l'étendue de mesurage de la fréquence, avec une tolérance de
* 3 dB;

b) la dynamique doit être suffisante pour l'étendue de la courbe de décroissance minimale requise. Dans le cas
de décroissances d'un bruit interrompu, l'enregistreur doit pouvoir fournir un rapport signalbruit de 50 dB au
minimum dans chaque bande de frequences concernée;

c) le rapport vitesse de lecture/vitesse d'enregistrement doit être de 1O0poin avec une tolérance de * 2 %, où n est
un entier, y compris O.

NOTES

10 Si la transposition en vitesse est utilisée en mode lecture, la transposition en fréquence correspondante sera alors un
nombre entier d'espacements de bande de tiers d'octave normalisés ou si n est multiple de 3, un nombre entier d'espacements
de bande d'octave.

1I Lorsqu'un magnetophone à bande est utilisé, T fait alors référence à la durée de réverbération réelle du signal lu, dans les
prescriptions définies en 4.2.2.3 concernant la vitesse de réponse de l'appareil dans la realisation d'un enregistrement de la
décroissance dans le temps du niveau de pression acoustique. Celle-ci ne sera différente de la durée de réverbération réelle
de l'enceinte que si la vitesse de lecture diffhre de la vitesse d'enregistrement.

12 Lorsque la décroissance a été enregistrée pour une relecture par le biais de filtres et d'un dispositif intégrateur, il peut être
avantageux d'effectuer un retournementtemporel des reponses au cours de la relecture (voir [4]).

4.2.2.3 Appareillage d'enregistrement de la décroissance du niveau sonore

L'appareillage utilisé pour réaliser (et afficher et/ou évaluer) l'enregistrement de décroissance doit utiliser l'un des
éléments suivants:

a) moyennage exponentiel, avec une courbe continue en sortie;

b) moyennage exponentiel, avec la sortie des échantillons discrets de la courbe continue;

c) moyennage linéaire, avec en sortie des moyennes linéaires discrètes successives (dans certains cas, avec de
petites pauses entre la réalisation des moyennes).

Le temps de moyennage, c'est-à-dire la constante de temps d'un dispositif de moyennage exponentiel (ou
équivalent approprié), doit etre inférieur à T/20, tout en restant aussi proche que possible. De même, le temps de
moyennage d'un dispositif de moyennage linéaire doit être inférieur à T/7. (T est ici la durée de réverbération
mesurée ou, le cas échéant, la durée de réverbération décrite dans la note 11.)

Dans les appareils OÙ l'enregistrement de décroissance est formé par une succession de points discrets, l'intervalle
de temps entre les points de l'enregistrement doit être inférieur a 1,5 fois le temps de moyennage du dispositif.

Dans tous les cas OÙ l'enregistrement de decroissance doit être évalué de manière visuelle, régler I'échelle de
temps de l'affichage pour que la pente de l'enregistrement soit aussi proche que possible de 45".

NOTES

13 Le temps de moyennage dun dispositif de moyennage exponentiel est Bgal 4,34 divise par le taux de decroissance du
dispositif, exprime en decibels par seconde.

14 Les enregistreurs de niveau disponibles dans le commerce, dans lesquels le niveau de pression acoustique est enregistre
sous forme de diagramme en fonction du temps, sont à peu prhs equivalents aux dispositifs de moyennage exponentiels.

15 Lorsqu'on utilise un dispositif de moyennage exponentiel, le réglage du temps de moyennage bien en-dessous de 720
présente un certain avantage. Lorsqu'on utilise un dispositif de moyennage lineaire, le reglage de l'intervalle entre points bien
en dessous de 7 7 ne presente aucun avantage. Dans certaines procedures de mesure séquentielle, il est possible de
réinitialiser de manihre appropriée le temps de moyennage pour chaque bande de frequences. Avec d'autres procedures, cela
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n'est pas réalisable, et un temps ou un intervalle de moyennage choisi comme précédemment,avec pour référence la durée de
réverbérationla plus courte dans chaque bande, doit servir pour tous les mesuragesde bandes.

4.2.2.4 Indication de surcharge

Aucune surcharge ne doit être autorisée à un quelconque niveau de l'appareil de mesurage. Lorsqu'on utilise des
sources sonores impulsionnelles, des dispositifs indicateurs du niveau de crête doivent être utilisés afin de vérifier
la surcharge.

4.3 Positions de mesurage

Dans la mesure où des mesurages peuvent être nécessaires à des fins diverses, le nombre de positions de
mesurage est choisi de manière à assurer une couverture appropriée de la salle. Les positions de microphone
doivent être éloignées d'au moins une demi-longueur d'onde, c'est-à-dire à une distance minimale d'environ 2 m
pour la gamme de fréquences habituelle. La distance entre toute position de microphone et la surface
réfléchissante la plus proche, y compris le sol, doit normalement être d'au moins un quart de longueur d'onde, c'est-
à-dire environ 1 m.

Aucun microphone ne doit être trop proche des diverses sources afin d'éviter une trop forte influence du bruit direct.
La distance minimale dmin, en metres, peut être calculée comme suit:
Note :
Note :
TR idéal = 0,25 x (V/100) ^⅓
M - M : λ [de fc] /2
Donc :
M - Surf : λ [de fc] /4
2 x √(V / (344 x (0,25 x (V/100) ^(⅓))))
où = 2,157 m pour 100 m^3
v est le volume, en mètres cubes;

c est la célérité du son, en mètres par seconde;

T est une estimation de la durée de réverbération prévue, en secondes.

NOTE 16 Dans les petites salles ayant une durée de réverbération très courte (par exemple les studios d'enregistrement),il
peut être impossible de remplir la condition mentionnée ci-dessus. Dans de tels cas, et seulement pour le mesurage de la
durée de réverbération, il est recommandé d'éliminer le son direct en intégrant un écran (d'une absorption acoustique
négligeable)entre la source et le récepteur.

Chaque paire de positions de mesurage est constituée par une combinaison de positions de source et de
microphone. Le nombre de positions peut être choisi de manière à produire soit une couverture faible, soit une
couverture normale.

4.3.1 Couverture faible (moindre effort de mesurage)

Les mesurages sont effectués pour évaluer le niveau d'absorption d'une salle à des fins de traitement acoustique, y
compris le mesurage de l'indice d'affaiblissement, ou I'évaluation de la durée de réverbération pour des calculs de
système de sonorisation.

Effectuer les mesurages de T pour deux positions de la source représentatives de celles OÙ sont situées les
sources de bruits ou de celles utilisées par les musiciens, et trouver la moyenne des résultats issus de trois ou
quatre positions de microphone dans des zones où des personnes sont normalement présentes ou des zones (<de
places assises)). Si les écarts entre les mesures à chaque position dépassent les tolérances de mesurage, utiliser
davantage de positions.

4.3.2 Couverture normale

Les mesurages sont effectués pour vérifier le respect d'un cahier des charges.

Choisir le nombre et l'emplacement des positions de la source de manière à inclure toutes les zones susceptibles
d'être occupées par les musiciens (par exemple scène, podium d'orchestre, fosse d'orchestre et emplacement des
chœurs) en plus de la scène principale. Au moins deux positions de la source doivent être utilisées.
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La répartition des positions de microphone doit Qtre choisie de sorte qu'elle anticipe les principales influences
susceptibles de provoquer des différences de durée de réverbération a travers la salle. Quelques exemples
typiques sont les places situées à proximité des murs, sous les balcons ou dans des espaces couplés (par exemple
les transepts ou le chœur des églises par rapport a la nef). Ceci fait appel a une estimation de la régularité de la
répartition ccacoustique,, dans les différentes zones assises, de I'égalité de couplage des parties séparées du
volume et de la proximité aux perturbations locales. Pour le mesurage de la durée de réverbération, il peut Qtre utile
d'évaluer la salle par rapport aux critères suivants (qui dans de nombreux cas nécessiteront une simple évaluation
visuelle) afin de déterminer si de simples moyennes spatiales décriront de manière adéquate la salle:

a) les matériaux sur les parois et d'éventuels éléments suspendus sont, quant à leurs propriétés d'absorption et
de diffusion, répartis de manière raisonnablement homogène sur les surfaces qui entourent la salle, et

b) toutes les parties du volume de la salle communiquent également l'une avec l'autre, trois ou quatre positions de
microphone suffiront alors - ces positions étant choisies pour couvrir la zone de places assises, selon une
disposition uniformément répartie - et les résultats des mesurages peuvent Qtre moyennes. Dans les salles
de conférence et de concert, il convient que la hauteur des microphones au-dessus du SOS soit de 1,2m,
correspondant à la hauteur d'oreille d'auditeurs moyens assis dans des chaises types.

NOTES

17 Dans l'exemple a), si le plafond, les murs latéraux, frontaux et arribres, lorsqu'ils sont évalués individuellement, ne
comportent aucune zone couvrant plus de 50 YO de leurs surfaces respectives, et dont les propriétés diffèrent de celles des
surfaces restantes, on peut alors considérer que la répartition est raisonnablement uniforme. (Pour certains espaces, il peut
Qtre utile de décrire approximativement la salle comme un parallélépipbdepour cette évaluation.)

18 Dans l'exemple b), on peut considérer que le volume de la salle réagit comme un espace unique, si aucune partie de la
surface du sol n'a sa ligne de collimation bloquée vers une autre partie quelconque de la salle, représentant plus de 10 Y
. du
volume total de la salle.

19 Si les conditions des notes 17 et 18 ne sont pas remplies, la salle est alors susceptible de présenter des zones ayant des
durées de réverbérationdifférentes, et il convient alors de les analyser et de les mesurer séparément.

5 Procédures de mesurage
5.1 Généralités

Deux méthodes de mesurage de la durée de réverbération sont décrites dans la présente Norme internationale: la
méthode du bruit interrompu et la méthode de la réponse impulsionnelle intégrée. Les deux méthodes produisent
les mêmes valeurs mais la dernière nécessite des instruments plus sophistiqués. Si des mesures acoustiques de la
salle autres que la durée de réverbération doivent &re effectuées, seule la dernière méthode convient, car ces
mesures sont fondées sur la réponse impulsionnelle.

NOTE 20 II est préférable de mesurer les durées de réverbération en bandes d'octave depuis 63 Hz jusqu'h 4 kHz dans les
salles de conference et de concerts. Pour les mesurages dans d'autres salles, on peut appliquer les mesurages en bandes de
tiers d'octave de 1O0 Hz h 5 kHz.

5.2 Méthode du bruit interrompu

5.2.1 Excitation de la salle

Un haut-parleur doit Qtre utilisé et le signal envoyé dans le haut-parleur doit Qtre un bruit électrique à large bande
aléatoire ou pseudo-aléatoire. Lorsqu'on utilise un bruit pseudo-aléatoire, il doit Qtre interrompu de manière
aléatoire, pour ne pas utiliser toujours la même séquence de bruit.

II convient que la source sonore soit aussi omnidirectionnelle que possible.

Pour les mesurages dans les bandes d'octave, la largeur de bande du signal doit Qtre supérieure à une octave, et
pour les mesurages dans les bandes de tiers d'octave, la largeur de bande du signal doit Qtre supérieure à un tiers
d'octave. Le spectre à l'intérieur de la bande d'octave réelle à mesurer doit Qtre raisonnablement uniforme. Le
spectre du bruit a large bande peut également Qtrecorrigé de manière à obtenir dans le local un champ réverbéré
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stationnaire de spectre approximativement rose de 88 Hz à 5 657 Hz (c'est-à-dire une gamme couvrant les bandes
de tiers d'octave avec des fréquences de bandes centrales de 100 Hz à 5 kHz ou des bandes d'octave de 125 Hz à
4 kHz), si la durée de réverbération doit être mesurée simultanément dans différentes bandes d'octave ou de tiers
d'octave.

La durée d'excitation de la salle doit être suffisante pour que le champ acoustique atteigne un régime stationnaire
avant d'être interrompu, et pour cela, il est très important que le bruit soit émis pendant une période minimale de T/2
secondes. Pour les salles de grand volume, la durée d'excitation doit être d'au moins quelques secondes.

NOTE 21 L'excitationpar bruit à large bande impose des spécifications plus contraignantes en terme de puissance nominale
efficace admissible du haut-parleur pour maintenir les rapports signalhruit nécessaires.

5.2.2 Nombre de mesurages

Le nombre de positions de microphone utilisées sera déterminé en fonction de la couverture requise. Cependant,
eu égard au caractère aléatoire propre au signal d'émission, il est nécessaire de faire la moyenne d'un certain
nombre de mesurages à chaque position, afin de parvenir à une répétabilité qui soit acceptable (voir 6.1.1). Par
conséquent, au moins trois mesurages doivent Qtre effectués à chaque position et les résultats moyennés. II
convient soit

- de mesurer les durées de réverbération individuelles pour toutes les courbes de décroissance et calculer la
valeur moyenne, soit

- de faire une moyenne d'ensemble des décroissances quadratiques de la pression acoustique et d'en déduire la
durée de réverbération de la courbe de décroissance qui en résulte.

La méthode utilisée doit être déclarée dans le rapport d'essai. Si l'on utilise le moyennage d'ensemble, il n'est
permis d'effectuer qu'un seul mesurage pour au moins 18 positions, au lieu d'utiliser six positions avec trois
mesurages pour chaque position.

NOTE 22 À condition d'effectuer un nombre infini de mesurages avec un bruit interrompu, la décroissance moyenne
d'ensemble sera identique à celle obtenue par intégration rétrogradedu carré d'une seule réponse impulsionnelle.

5.3 Méthode de la réponse impulsionnelle intégrée

5.3.1 Généralités

La réponse impulsionnelle pour une position de la source et une position de réception dans la salle est une
grandeur bien définie, pouvant être mesurée de différentes manières (par exemple en utilisant comme signal le bruit
d'un tir d'arme à feu, des impulsions générées par un édateur, des créneaux de bruits, des signaux vobulés ou des
séquences binaires de longueur maximale). La présente Norme internationale n'a pas pour objectif d'exclure
d'éventuelles autres méthodes capables de produire une réponse impulsionnelle correcte.

5.3.2 Excitation de la salle

La réponse impulsionnelle peut être mesurée directement en utilisant une source impulsionnelle telle que le bruit
d'une arme à feu ou toute autre source non réverbérante, aussi longtemps que son spectre est suffisamment large
pour satisfaire aux prescriptions de 5.2.1. La source impulsionnelle doit pouvoir produire un niveau de pression
acoustique crête qui soit suffisant pour permettre une courbe de décroissance commençant au moins 45 dB au-
dessus du bruit de fond dans la bande de fréquences correspondante. Si seul T20doit Qtre mesuré, il suffit de
générer un niveau qui se situe à au moins 35 dB au-dessus du niveau du bruit de fond.

II est admis d'utiliser des signaux acoustiques spéciaux qui ne produisent la réponse impulsionnelle qu'après un
traitement spécial du signal fourni par le microphone. Ceci peut apporter une amélioration du rapport signalhruit.
Les signaux vobulés ou le bruit pseudo-aléatoire (par exemple des séquences de longueur maximale) peuvent Qtre
utilisés si les prescriptions relatives au spectre et aux caractéristiques directionnelles de la source sont satisfaites.
Du fait de l'amélioration du rapport signalhruit, les prescriptions dynamiques de la source peuvent &e beaucoup
moins restrictives que celles établies dans l'alinéa précédent. Si l'on utilise le moyennage temporel (par exemple
pour enrichir le rapport signalhruit), il est nécessaire de vérifier que le processus de moyennage ne modifie pas la
réponse impulsionnelle mesurée.
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Pour les mesurages dans les bandes d'octave, la largeur de bande du signal doit Qtre supérieure à une octave, et
pour les mesurages dans les bandes de tiers d'octave, la largeur de bande du signal doit Qtre supérieure à un tiers
d'octave. Le spectre, à l'intérieur de la bande d'octave réelle à mesurer, doit Qtre raisonnablement uniforme. Le
spectre du bruit à large bande peut également Qtre corrigé de manière à obtenir, dans le local, un champ réverbéré
stationnaire de spectre approximativement rose de 88 Hz a 5 657 Hz (c'est-à-dire une gamme couvrant les bandes
de tiers d'octave ayant des fréquences de bande centrale de 100 Hz a 5 kHz ou des bandes d'octave de 125 Hz à
4 kHz), si la durée de réverbération doit Qtre mesurée simultanément dans différentes bandes d'octave ou de tiers
d'octave.

5.3.3 Intégration de la réponse impulsionnelle

Générer pour chaque bande d'octave la courbe de décroissance par intégration rétrograde de la réponse
impulsionnelle quadratique. Dans une situation idéale sans bruit de fond, il convient que l'intégration débute à la fin
de la réponse impulsionnelle ( t + -) et continue jusqu'au début de la réponse impulsionnelle quadratique. Ainsi, la
décroissance, en fonction du temps, se définit de la manière suivante:

E ( t ) = J p 2 ( 7 ) d7 = J p 2 ( f ) d (-Z)
f oc

où p est la réponse impulsionnelle.

Cette intégrale est souvent obtenue en procédant à deux intégrations de la manière suivante:

Afin de réduire l'influence du bruit de fond sur la dernière partie de la réponse impulsionnelle, utiliser l'une des deux
différentes techniques de mise en oeuvre suivantes:

Si le niveau du bruit de fond est inconnu, effectuer l'intégration rétrograde de la réponse impulsionnelle
quadratique en utilisant un temps d'intégration réglable préétabli, To, dont la taille a fait l'objet d'un consensus:

La valeur optimale de To est de 1/5 de la durée de réverbération. Évaluer la durée de réverbération prévue. S'il
s'avère que la durée de réverbération mesurée diffère de plus de 25 % de la durée estimée, modifier alors la
durée d'intégration et répéter l'intégration. Le temps de démarrage tl de l'intégration inversée réglable n'est pas
critique, mais il ne doit pas Qtre inférieur à la durée de réverbération. Le bruit de fond intégré apparaîtra sur la
courbe de décroissance comme une queue horizontale, un plancher de bruit. Le niveau du plancher de bruit
doit Qtre d'au moins 10 dB inférieur à la valeur la plus basse de la gamme d'évaluation, par exemple pour
I'évaluation de T20, le plancher de bruit doit Qtre d'au moins 35 dB inférieur au niveau maximal de la réponse
impulsionnelle quadratique intégrée.

Si le niveau de bruit de fond est connu, déterminer le point de départ de l'intégration tl comme étant
l'intersection entre une ligne horizontale passant par le bruit de fond et une ligne oblique passant par une partie
représentative de la courbe de décroissance de la réponse impulsionnelle quadratique. L'intégration rétrograde
doit se poursuivre jusqu'au début de la réponse impulsionnelle; calculer ensuite la courbe de décroissance it
partir de

r
E(t) = j p 2 ( 7 ) d(-z) -tC
It

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OU

t<tl;

C est une correction optionnelle de la réponse impulsionnelle quadratique intégrée entre et tl l'infini.

Le résultat le plus fiable est obtenu lorsque C est calculé en supposant une décroissance d'énergie
exponentielle au même taux que celui donné par la réponse impulsionnelle quadratique entre ro et i l , où ro est
le temps correspondant à un niveau de 10 dB supérieur au niveau à t l ,

Si C est établi à zéro, le point de départ fini de l'intégration entraîne une sous-estimation systématique de la
durée de réverbération. Pour une sous-estimation maximale de 5 % de la durée de réverbération, l'intégration
rétrograde doit débuter à un niveau inférieur au niveau maximal de la réponse impulsionnelle quadratique, qui
est d'au moins 15 dB supérieur à la dynamique sur la base de laquelle T doit Qtre évalue: par exemple, 45 dB
sous le niveau maximal pour la détermination de T30.

6 Évaluation des courbes de décroissance

6.1 Méthode du bruit interrompu

Dans le cas de mesurages utilisant la méthode du bruit interrompu, évaluer les courbes de décroissance sur la
gamme de 5 dB à 35 dB pour T30 et de 5 dB à 25 dB pour T20.Sur cette dynamique de mesurage, une droite de
régression par moindres carrés doit être calculée pour la courbe ou, dans le cas de courbes de décroissance
tracées directement par un enregistreur de niveau, une ligne droite doit Qtre calée manuellement aussi près que
possible de la courbe de décroissance. La pente de la ligne droite donne le taux de décroissance, en décibels par
seconde, à partir duquel la durée de réverbération est calculée.

NOTE 23 S'il n'est pas possible de caler une ligne droite a la courbe de décroissance, cette dernière est considérée comme
une courbe de décroissance non linéaire (voir 6.3).

Si la technique utilisée pour déterminer la durée de réverbération est fondée sur I'évaluation des traces d'un
enregistreur de niveau, il est admis de substituer la droite visuellement la plus proche à la droite de régression
calculée; mais ceci ne sera plus aussi fiable qu'une analyse par régression. La méthode de détermination du taux
de décroissance doit être indiquée dans le rapport d'essai.

Le point le plus bas sur la dynamique de mesurage doit Qtresuffisamment inférieur au niveau du bruit de fond. Pour
les mesurages de Ts0,le niveau du bruit doit se situer au moins 45 dB en dessous du niveau initial. Pour les
mesurages effectués sur une gamme supérieure à 20 dB, le niveau du bruit doit Qtre d'au moins 35 dB inférieur au
niveau initial.

6.1.1 Incertitude de mesurage

En raison du caractère aléatoire du signal d'excitation, l'incertitude du mesurage par la méthode du bruit interrompu
dépend largement du nombre de moyennes effectuées. Les durées de réverbération obtenues par moyennage sur
un ensemble de décroissance ou sur plusieurs décroissances évaluées individuellement dépendent toutes deux du
nombre de moyennes. La corrélation entre la répétabilité de mesurage, r, conformément à I'ISO 5725-2 et le
nombre de moyennes N peut être estimée pour T30 par

200
r30 = Jm ?6

et pour T20par

370
r20 = JzxG&-96
où B est la largeur de bande du filtre.Licence accordée à /PASCAL THÉRIAULT
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Pour un filtre d'octave, B = 0,71fc, et pour un filtre de tiers d'octave, B = 0,23fc, OÙ fc est la fréquence centrale du
filtre. Les mesurages de bandes d'octave nécessitent moins de moyennes que les mesurages de tiers d'octave.
Trois excitations au minimum doivent Qtre moyennees.

6.2 Méthode de la réponse impulsionnelle intégrée

Pour les mesurages par la méthode de la réponse impulsionnelle intégrée, l'enregistrement doit Qtre évalué à partir
d'un niveau de 5 dB inférieur au niveau total intégré jusqu'a un niveau d'au moins 25 dB inférieur au niveau total
intégré. Ceci donne une dynamique minimale de 20 dB pour le mesurage, mais il convient, dans toute la mesure du
possible, d'utiliser une étendue de 30 dB, et la gamme mesurée doit, dans tous les cas, Qtre indiquée. Une
régression linéaire par moindres carrés doit Qtre utilisée pour déterminer la pente de la durée de réverbération.

6.2.1 Incertitude de mesurage

La répétabilité des mesurages par la méthode de la réponse impulsionnelle intégrée est du même ordre de
grandeur que la répétabilité correspondant à une moyenne sur 10 mesurages par la méthode du bruit interrompu.
En général, il n'est pas nécessaire d'effectuer un moyennage supplémentaire pour réduire l'incertitude statistique de
mesurage. Cependant, comme décrit en 5.3.3, il faut Qtre prudent lors du choix du point de départ (convenable) de
l'intégration rétrograde, afin d'éviter les erreurs systématiques.

6.3 Courbes de décroissance non linéaires

Lorsque la courbe de décroissance n'est pas une ligne droite, on ne peut pas dire qu'il existe une durée de
réverbération unique.

Lorsque la courbe de décroissance prend la forme de deux lignes droites, établir alors un point de rupture unique
qui convient à tous les tracés pour ladite fréquence, en termes de niveau par rapport au niveau initial. Mesurer les
pentes des portions supérieure et inférieure de la courbe ainsi que les dynamiques appropriées spécifiées. La
dynamique minimale acceptable pour le mesurage de la pente doit Qtrede 10 dB.

6.4 Limites inférieures induites par le filtre et le détecteur pour l'obtention de résultats fiables

Dans le cas de durées de réverbération très courtes, la courbe de décroissance peut Qtre influencée par le filtre et
le détecteur. En utilisant la méthode classique directe, les limites inférieures pour l'obtention de résultats fiables
doivent Qtre

B T > 16 et T > 2 Tdet

B est la largeur de bande du filtre;

Tdet est la durée de réverbérationdu détecteur de moyennage.

Pour des mesurages moins precis, les limites peuvent Qtre réduites B T > 8 et T > Tdet.

NOTE 24 Des durees de reverberation trhs courtes peuvent Qtre déterminees en utilisant la technique de l'inversion
temporelle decrite en 4.2.2. Dans ce cas, les limites inferieures pour l'obtention de resultats fiables sont B T > 4 et T > Tde,/4.

7 Moyennage spatial

Les résultats mesurés pour les différentes positions de la source et de microphone peuvent &re combinés, soit
pour des zones identifiées séparément, soit pour la salle dans son ensemble, afin de donner lieu à des valeurs
moyennes spatiales. Ce moyennage spatial doit Qtre réalisé par l'une des procédures suivantes (la procédure
utilisée doit Qtre indiquée dans le rapport d'essai):

a) Moyennage arithmétique des durées de réverbération. La moyenne spatiale est donnée en prenant la moyenne
des durées de réverbération individuelles pour toutes les positions pertinentes de la source et du microphone.
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L'écart-type peut Qtre déterminé afin de fournir une mesure d'exactitude et la variance spatiale de la durée de
réverbération.

b) Moyennage d'ensemble des courbes de décroissance. Les décroissances individuelles sont superposées
après calage de leurs débuts sur le même temps. Les valeurs de la pression acoustique quadratique (après le
processus de moyennage linéaire ou exponentiel, voir 4.2.2.3) sont totalisées pour chaque valeur de temps, et
on utilise la séquence de ces sommes comme une décroissance d'ensemble globale à partir de laquelle Test
alors évalué (voir article 6).

8 Énoncé des résultats

8.1 Tableaux et courbes

Les durées de réverbération évaluées pour chaque fréquence de mesurage doivent être toutes tracées sous la
forme d'un graphe et indiquées dans un tableau.

Dans le cas de graphes, les points doivent être reliés par des lignes droites. L'abscisse doit présenter la fréquence
sur une échelle logarithmique en utilisant une distance de 1,5 cm par octave, tandis que l'ordonnée doit utiliser soit
une échelle temporelle linéaire telle que 2,5 cm correspondent à une seconde, soit une échelle logarithmique où
10 cm correspondent à une décade. II convient d'indiquer les fréquences centrales nominales pour les bandes
d'octave sur l'axe des fréquences, selon la CE1 1260.

Une valeur unique de durée de réverbération, T30,moy,peut Qtrecalculé en moyennant T30 dans les bandes d'octave
de 500 Hz et 1 O00 Hz. (T20,moypeut également Qtreutilisé.) Une autre alternative consiste à calculer les moyennes
sur les six bandes de tiers d'octave de 400 Hz à 1 250 Hz.

8.2 Rapport d'essai

Le rapport d'essai doit indiquer que les mesurages ont éte realises conformément à la présente Norme
internationale. II doit inclure

le nom et l'adresse de la salle soumise à l'essai;

un plan schématique de la salle, avec indication de I'échelle;

le volume de la salle;

NOTE 25 Si la salle n'est pas totalement close, il y a lieu d'expliciter la manièredont le volume d6clar6 est defini.

pour les salles de conférence et de concert: le nombre et le type de sièges (par exemple s'ils sont ou non
rembourrés); s'ils sont rembourrés et si l'on dispose d'informations: épaisseur et nature du rembourrage, du
matériau de recouvrement (sièges poreux ou non poreux, levés ou abaissés) et quelles sont les parties
recouvertes du siège;

une description de la forme et du matériau des murs et du plafond;

I'état ou les états d'occupation pendant des mesurages et le nombre d'occupants;

I'état de tout équipement variable tel que les rideaux, le système d'annonce au public, les systèmes
électroniques de réverbérationassistée, etc.;

pour les salles de spectacles, savoir si le rideau de sécurité ou les rideaux de décor étai(en)t levé(s) ou
baissé(s);

une description, le cas échéant, du décor de la scène, y compris les éventuels décors de concert, etc.;

la température et l'humidité relative lors des mesurages;


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k) le type et la position des sources sonores employés;

I) une description du signal acoustique utilise;

m) l'emplacement des points de mesure, y compris des détails quant aux positions des microphones, de
préférence illustrées sur un plan, ainsi que les hauteurs de microphones;

n) la description de l'appareillage de mesurage, de la source et des microphones, ainsi que des éventuels
magnétophones à bande utilisés;

O) la date de mesurage et le nom de l'organisme chargé du mesurage.

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Annexe A
(informative)

Mesurages dans des auditoriums à partir des réponses impulsionnelles

A.l Introduction

Des études psychoacoustiques des caractéristiques acoustiques d'auditoriums ont montré que plusieurs grandeurs
pouvant être obtenues à partir de réponses impulsionnelles mesurées, sont corrélees avec des aspects subjectifs
particuliers du caractère de l'acoustique d'un auditorium. Alors que la durée de réverbération est une description
fondamentale du caractère acoustique d'un auditorium, la prise en compte de ces grandeurs plus récentes donne
une description plus complète des conditions acoustiques dans ledit auditorium. Les grandeurs ou critères
présenté(e)s dans la présente annexe se limitent à ceux (celles) qui ont été considéré(e)s subjectivement
important(e)s, et qui peuvent être déduit(e)s directement des réponses impulsionnelles. On peut s'attendre à ce que
la présence du public dans un auditorium ait une influence sur la durée de réverbération et les grandeurs
énumérées ci-après.

A.2 Definitions des critères

II existe quatre groupes ou types de critères. Au sein de chaque groupe, il y a souvent plus d'un critère, mais on
considère généralement que les valeurs des différents critères dans chaque groupe sont étroitement corrélées les
unes aux autres. Ainsi, chaque groupe contient un nombre de critères approximativement identiques et il n'est pas
nécessaire de calculer toutes leurs valeurs, mais il convient d'inclure au moins une valeur de chacun des quatre
groupes.

A.2.1 Tenue acoustique

La tenue acoustique G peut être mesurée au moyen d'une source sonore omnidirectionnelle étalonnée, comme
étant le rapport logarithmique de l'exposition à la pression acoustique (pression acoustique intégrée et quadratique)
de la réponse impulsionnelle mesurée, à celle de la réponse mesurée à une distance de 10 m de la même source
sonore dans un champ libre.

p(t) est la pression acoustique instantanée de la réponse impulsionnelle mesurée au point de mesurage;

p l o ( r ) est celle mesurée a uneLicence


distance de 10
accordée m dans THÉRIAULT
à /PASCAL un champ libre;
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po =20bPa;

To = I s;

LpE et LpE,10 sont les niveaux de pression acoustique de p ( t ) et plo(f),respectivement.

Dans les équations ci-dessus, t = O correspond au départ du son direct et il convient que 00 corresponde à une
durée égale ou supérieure au point où la courbe de décroissance a diminué de 30 dB.

Dans le cas où une grande salle sourde est disponible, LpE,10 peut être mesuré directement en utilisant une distance
source-récepteur de 10 m. Si cette condition ne peut pas Qtre satisfaite, le niveau d'exposition de la pression
acoustique en un point situé à d ( 3 3 m) de la source (LpEJ peut Qtremesuré et on obtient alors LpE,IO
de la manière
suivante:

Dans un champ libre, il est nécessaire de réaliser ce type de mesurage tous les 12,5 O autour de la source sonore
et de calculer la valeur moyenne énergétique des niveaux d'exposition de la pression acoustique afin de moyenner
la directivité de la source sonore.

NOTES

26 Une autre méthode alternative consiste à mesurer le niveau d'exposition de la pression acoustique de référence, LpE,IO,
dans une salle réverbérante selon I'équationsuivante (voir [l], [2]):

LPEest le niveau d'expositionde la pression acoustique moyennespatiale mesuré dans la salle réverbérante;

A est la surface d'absorption acoustique équivalente,en mètres carrés;

So = 1 m2.

A peut être obtenu à partir de la durée de réverbérationdans la salle selon I'équationsuivante (formule de Sabine):

A=0,16V/T

V est le volume d'air, en mètres cubes, de la salle réverbérante;

T est la durée de réverbération,en secondes, de la salle.

27 C peut également être mesuré en utilisant une source sonore omnidirectionnellestationnaire de la manière suivante:

G = L p - Lp,IO

Lp est le niveau de pression acoustique mesuré en tout point de mesurage de la salle soumise à l'essai;

Lp,lo est celui mesuré à une distance de 10 rn dans un champ libre.

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Dans le cas où une grande salle sourde est disponible, L,,,, peut Qtre mesuré directement en utilisant une distance source-
récepteur de 10 m. Si cette condition ne peut pas Qtresatisfaite, le niveau d'exposition de la pression acoustique à un point
situé à d ( 33 m) de la source (Lp,J peut Qtre mesuré et on obtient alors L,,,, de la manière suivante:

Dans ce cas, il est également nécessaire de moyenner la directivité de la source sonore comme indiqué ci-avant.

Lorsqu'on utilise une source sonore omnidirectionnelledont on connaît le niveau de puissance acoustique, G peut Qtreobtenu
de la manière suivante:

G = L, - L w +31 dB

L, est le niveau de pression acoustique mesuré en tout point de mesurage;

Lwest le niveau de puissance acoustique de la source sonore.

II convient de mesurer le niveau de puissance acoustique de la source conformément à I'ISO 3741

A.2.2 Mesurage de la durée de réverbération initiale

II convient de mesurer à la fois la durée de réverbération initiale, EDT, et la durée de réverbération conventionnelle,
T , à partir de la pente des courbes de décroissances par bande d'octave obtenues par intégration rétrograde du
carré de la réponse impulsionnelle. La pente de la courbe de décroissance est déterminée par la droite de
régression linéaire correspondant à la portion appropriée de la courbe de décroissance. L'EDT est obtenu sur les
10 premiers décibels de la décroissance et T est généralement obtenu à partir de la portion de la courbe de
décroissance de -5 dB à -35 dB inférieure au niveau initial maximal (ou de -5 dB à -25 dB, voir 6.2). Les durées
de réverbération doivent être calculées à partir de ces pentes, comme étant la durée nécessaire pour une
décroissance de 60 dB.

II convient de calculer à la fois EDT et T. L'EDT est subjectivement plus important, car il semble correspondre à
l'impression de réverbération, tandis que T fait référence aux propriétés acoustiques de l'auditorium.

A.2.3 Rapport de l'énergie précoce a l'énergie tardive

Alors qu'il existe plusieurs paramètres qui peuvent être définis dans ce groupe, l'un des plus simples est le rapport
énergie précocehardive. II peut être calculé pour une limite temporelle de 50 ms ou 80 ms dans la mesure où l'on
veut que les résultats correspondent aux conditions des salles de conférence ou de concert, respectivement.


C,e = 10 loglo
L2 L2 I
p ( t ) dt p ( t ) dt dB

te est le temps limitant l'énergie précoce de 50 ms ou 80 ms;

C,, est appelé rapport énergétique précoce/tardif (Csoest appelé généralement darté,,).

NOTE 28 II est également possible de mesurer un rapport de l'énergie précoce à l'énergie totale. Par exemple D,,
(<<Définition,,ou <<DeutlichkeitBB)
est parfois utilise pour les salles de conférence:

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D,, est lié à C,, par l'expressionsuivante:

c,, =10 log,,


[
___
dB

Ainsi, il n'est pas nécessaire de mesurer les deux grandeurs.

En tant qu'option finale dans ce groupe de mesures, le temps central, Ts, qui est le temps du centre de gravité de la
réponse impulsionnelle quadratique, peut Qtremesuré, en secondes, de la manière suivante:

T~ = t , p2(t) di/ p 2 ( t ) dt
O O

Ts évite d'avoir recours à une frontière arbitraire entre l'énergie précoce et l'énergie tardive.

Les grandeurs de ce groupe font référence à la définition, à la clarté, ou à I'équilibre perçu entre clarté et
réverbérance, ainsi qu'à l'intelligibilitéde la parole.

NOTE 29 L'intelligibilitéde la parole peut egalement Qtre déterminée par la mesure de l'indice de transmission de la parole
(STI). Ce critère est mesuré à l'aide de signaux sonores modulés spéciaux qui ne sont pas couverts par les méthodes de
réponse impulsionnellecontenues dans la présente Norme internationale.

A.2.4 Fraction d'énergie laterale précoce

La proportion d'énergie, LF, arrivant latéralement au cours des 80 premières millisecondes peut être mesurée à
partir des réponses impulsionnelles obtenues au moyen d'un microphone omnidirectionnel et d'un microphone
bidirectionnel figure de huit:

Io
0,080s 0,080s
LF= j$(t) dt j p 2 ( i ) dt
0,005s

où pf(f) est la pression acoustique instantanée dans la réponse impulsionnelle de l'auditorium mesurée avec un
microphone figure de huit.

Le zéro du microphone figure de huit doit être dirigé vers le centre de la scène ou exactement vers chaque position
de source, de sorte que ce microphone réagisse avant tout à l'énergie acoustique en provenance des directions
latérales et qu'il ne soit pas influencé de manière significative par le son direct.

Du fait que la directivité du microphone figure de huit est en forme de cosinus et que la pression mesurée est
élevée au carré, la fraction d'énergie latérale précoce ainsi obtenue varie avec le carré du cosinus de l'angle
d'incidence de réflexion par rapport à l'axe de sensibilité maximale du microphone. Une alternative consiste a
utiliser l'approximation suivante pour obtenir une fraction d'énergie latérale précoce, LFC, qui varie seulement avec
le cosinus de l'angle. On la considère subjectivement plus pertinente et peut donc Qtre utilisée (voir [3]).

Les fractions d'énergie latérale sont liées à la largeur perçue de la source sonore.

On considère également que les critères basés sur la corrélation interaurale sont liés à l'impression spatiale, à
l'enveloppement et a la largeur de source perçus. Ils sont décrits dans l'annexe B.

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A.3 Procédure de mesurage

A.3.1 Source

La source doit être aussi omnidirectionnelle que possible. Le tableau A.l indique les écarts de directivité maximaux
autorisés (indices de directivité) lorsqu'ils sont moyennés sur des arcs de 30" <<glissants>>en champ libre. Dans le
cas où un plateau tournant ne peut pas être utilisé, il convient d'effectuer des mesurages tous les 5", suivis par des
moyennes <<glissantes,>, chacune couvrant six points successifs. La valeur de référence doit Qtre déterminée à
partir d'une moyenne energétique sur 360" dans le plan de mesurage. La distance minimale entre la source et le
microphone doit être de 1 3 m.

Tableau A.l -
Écarts de directivité maximaux autorisés pour une source
omnidirectionnelle, en champ libre, excitée par un bruit rose filtré
dans des bandes d'octave

Fréquence, Hz 125 250 500 1 O00 2 O00 4 O00

Écart maximal, dB *1 *l *1 *3 *5 *6

NOTE 30 Pour les essais relatifs aux conditions acoustiques pour un orateur humain, il convient d'utiliser une source dont la
directivité est proche d'une tête humaine. Des têtes artificielles conformes a la Recommandation UIT P.58 peuvent être
utilisées sans vérificationexplicite de leur directivité.

II convient que la source et I'équipement associé puissent rayonner un signal de niveau suffisant dans toutes les
bandes d'octave comprises entre 125 Hz et 4 O00 Hz, de sorte qu'une dynamique de mesure suffisante soit
obtenue dans chaque bande d'octave.

A.3.2 Microphones

Dans tous les cas de figure, il convient d'utiliser un microphone omnidirectionnel pour mesurer la réponse
impulsionnelle. Pour les critères LF, un microphone figure de huit est également requis. Pour les critères C, la
sensibilité du microphone omnidirectionnel doit Qtre étalonnée. Pour les critères LF, il convient d'étalonner, en
champ libre, les sensibilités relatives du microphone omnidirectionnel et du microphone figure de huit dans la
direction de sensibilité maximale.

A.3.3 Réponses impulsionnelles

Réponses impulsionnelles : Les réponses impulsionnelles filtrées par bande d'octave sont nécessaires au calcul de
tous les critères. Celles-ci peuvent être obtenues en utilisant une source impulsionnelle telle qu'une arme à feu
chargée à blanc ou au moyen de techniques plus complexes faisant appel à l'émission de signaux de divers types.
Si la réponse impulsionnelle n'est pas reproductible avec exactitude, il y a lieu de retenir alors une moyenne de
plusieurs mesurages répétés à la même position.

II est possible de modifier une arme à feu chargée à blanc afin qu'elle soit la plus omnidirectionnelle possible, mais
celles-ci ne produisent pas de réponses impulsionnelles exactement reproductibles. Ces tirs d'arme à feu chargée à
blanc peuvent produire des niveaux acoustiques très élevés permettant d'obtenir une grande dynamique de
mesure, mais ceci peut donner lieu à des effets non linéaires à proximité de l'arme.

Les méthodes utilisant une source haut-parleur sont limitées par la réponse en fréquence et la directivité du haut-
parleur. L'allure générale de la réponse en fréquence peut, dans une certaine mesure, être corrigée, mais les
variations avec la direction ne peuvent pas &re éliminées et peuvent devenir importantes aux fréquences élevées.
L'utilisation d'un haut-parleur pour émettre des signaux impulsionnels est généralement très peu avantageuse parce
que la dynamique des réponses impulsionnelles ainsi obtenues est faible, à moins que de nombreuses réponses
impulsionnelles ne soient moyennées. Le calcul de I'intercorrélation entre le signal d'émission et le signal de
réception peut fournir des réponses impulsionnelles ayant une bonne dynamique et une bonne immunité au bruit.
L'utilisation de la transformée d'Hadamard rapide et de séquences de longueur maximale (MLS) constitue une
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approche très avantageuse (voir [8]).D'autres signaux ayant un spectre large lisse, tels que les signaux modulés
linéairement en fréquence, peuvent également être utilisés.

A.3.4 Fenêtrage temporel et filtrage des réponses

II convient de filtrer les réponses impulsionnelles dans des bandes d'octave.

Les filtres introduisent des retards qui peuvent &re tout à fait significatifs pour les bande d'octave basses
fréquences. Ainsi, le démarrage de l'impulsion filtrée est retardé par rapport au signal non filtré et le signal filtré
continue égaiement après la fin du signal non filtré. Ceci crée des problèmes particuliers pour les critères tels que
C,, ou LF pour lesquels le début des signaux (80ms) est filtré en bandes d'octave.

La meilleure approche permettant d'éviter les problèmes de retard dû au filtre consiste à réaliser, avant tout filtrage,
un fenêtrage temporel de la réponse impulsionnelle large bande. II convient de déterminer le démarrage de la
réponse impulsionnelle pour les équations de l'article A.2 sur la réponse impulsionnelle large bande, lorsque le
signal émerge de façon significative du bruit de fond, mais se situe encore 20 dB sous le niveau maximal. Les
composantes précoce et tardive de la réponse impulsionnelle sont filtrées séparément et les périodes d'intégration
dans les équations de l'article A.2 doivent être augmentées afin d'inclure l'énergie retardée par les filtres.

Une bonne approximation de l'approche fenêtrage-avant-filtrage mentionnée ci-dessus peut être obtenue en
utilisant une correction de fenêtrage (voir [l]). Si les signaux impulsionnels sont tout d'abord filtrés dans des bandes
d'octave, il convient de déterminer le démarrage des intégrations pour les équations de l'article A.2 comme le point
pour lequel le signal filtré émerge de façon significative du bruit de fond, mais se situe encore 20 dB sous le niveau
maximal. L'intervalle de temps précoce te doit démarrer à partir de ce point et continuer pendant te secondes plus la
moitié du retard de filtrage. L'intervalle de temps pour l'intégration de l'énergie tardive doit démarrer à partir du point
te secondes plus la moitié du retard de filtrage après le point de déclenchement. Dans ce contexte, le retard de
filtrage représente le temps nécessaire pour que le filtre perde la moitié de son énergie après avoir reçu une
impulsion.

Étant donné que dans les basses fréquences le son direct et les premières réflexions peuvent &re atténués de
manière significative, il peut ne pas être possible de déterminer le démarrage des réponses dans les basses
fréquences. II peut être nécessaire dans ce cas de déterminer le temps de démarrage à partir des réponses
impulsionnelles large bande ou en haute fréquence, ainsi que le retard estimé des filtres.

A.3.5 Courbes de décroissance

La technique d'intégration rétrograde des réponses impulsionnelles décrite en 5.3.3 doit être utilisée pour obtenir les
courbes de décroissance dans des bandes d'octave à partir desquelles les temps de décroissance sont calculés.
Par commodité, d'autres critères peuvent également être calculés à partir de ces courbes de décroissance, à
condition qu'un fenêtrage temporel convenable soit effectué. Cette approche nécessite que le temps de démarrage
de chaque réponse filtrée dans les bandes d'octave soit correctement obtenu à partir de la réponse large bande. On
peut utiliser une intégration directe pour obtenir séparément les valeurs d'autres critères.

A.4 Positions de mesurage

Les critères mesurés en un point ne reflètent pas les propriétés de l'ensemble de l'auditorium car ils varient
notablement d'un siège à l'autre. Par conséquent, il est important de les mesurer en un nombre approprié de
positions de source et de points de réception afin de caractériser toute la salle.

Habituellement, on utilise au moins trois positions de source sur la scène. Dans les salles ayant une scène ou une
fosse d'orchestre de grande dimension, il est préférable d'utiliser un plus grand nombre de positions de source.
Dans les petits amphithéâtres pour lesquels l'emplacement de la source est déterminé, une seule position de
source est suffisante.

Selon la taille de la salle le microphone doit être positionné en un minimum de six à 10 emplacements
représentatifs. Le tableau A.2 indique le nombre minimal de positions de réception recommandé en fonction de la
taille de la salle. II convient de répartir les positions du microphone de manière uniforme sur toutes les zones où
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peut se trouver du public. Lorsqu'une salle est constituée de zones distinctes, telles que les balcons et les dessous
de balcons, un plus grand nombre d'emplacements de mesure seront necessaires.

Nombre de sièges Nombre minimal de positions de microphone

500 6

I 1 O00
I 8

I 2 O00
I 10

II convient de placer le microphone à une hauteur de 1,2 m au-dessus du sol dans les sièges, pour correspondre à
la hauteur des oreilles d'un auditeur assis.

II importe que la source soit positionnée en des emplacements représentatifs de ceux utilisés par les interprètes. La
plupart des salles étant symétriques par rapport à l'axe médian, les positions de réception peuvent Qtre disposées
d'un seul côté de la salle à condition que la source soit placée sur l'axe médian. Ainsi, il pourrait y avoir une position
de source centrale et d'autres positions de source à distances égales à droite et à gauche, par rapport à l'axe
médian. Une hauteur de source de 1,5 m est recommandée afin d'éviter une modification de la puissance
d'émission de la source dans la partie basse fréquence de la bande de mesurage.

Si la directivité de la source exerce sur les paramètres une influence supérieure à 5 % de la valeur du paramètre
(ou 0,5 dB dans le cas de C, et G ) , le mesurage doit Qtre répété sur au moins trois orientations différentes de la
source au total. Les critères obtenus pour chacune des orientations de la source doivent faire l'objet d'un
moyennage arithmétique.

Les positions de source et de réception doivent Qtre consignés avec les résultats. De même, il est recommandé de
mentionner M a t de la scène tel que la présence de chaises et de pupitres à musique, car ils auront un effet
mesurable sur les résultats.

A.5 Présentation des résultats

Outre le format de présentation des résultats spécifiés pour la durée de réverbération, T, les valeurs peuvent Qtre
présentées de manière plus concise en déterminant les moyennes obtenues dans des paires d'octaves adjacentes.
Ainsi, les critères pour 125 Hz et 250 Hz peuvent Qtre moyennés arithmétiquement afin de donner une valeur pour
les basses fréquences; les critères pour 500 Hz et 1 O00 Hz peuvent Qtre moyennes arithmétiquement afin de
donner une valeur pour les fréquences moyennes, et les critères pour 2 O00 Hz et 4 O00 Hz peuvent Qtremoyennes
arithmétiquement afin de donner une valeur pour les hautes fréquences. On considère généralement que les
fractions d'énergie latérales, dans la bande d'octave 4 O00 Hz, n'ont pas de signification subjective.

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Annexe B
(informative)

Critères stéréophoniques en auditoriums dérivées des réponses


impuIsionne1les

B.l Introduction

Le processus auditif est stéréophonique. Des études subjectives en auditorium ont montré que les coefficients de
corrélation croisée interauraux (IACC), mesurés avec une tête artificielle ou une tête réelle dont les dimensions
moyennes, telles qu'illustrées par les têtes artificielles, et en plaçant de petits microphones à l'entrée des canaux
auditifs, correspondent bien à la qualité subjective ((<impressionspatiale),) dans une salle de concert. (On considère
également que les critères de l'énergie latérale précoce se rapportent à la spatialité. Ces critères sont décrits dans
l'annexe A.)

L'impression spatiale peut être divisée en deux sous-classes:

sous-classe 1: élargissement de la source, c'est-à-dire (<spatialité>,,


et

.
sous-classe 2: état de diffusion du champ acoustique réverbérant, c'est-à-dire <<enveloppement,,

B.2 Définition des coefficients de corrélation croisée interauraux (IACC)

La fonction de corrélation croisée interaurale normalisée, IACF, est définie par

OÙ pL(t) est la réponse impulsionnelle à l'entrée du canal auditif gauche, et pr ( t )est celle du canal auditif droit, et,

IACC,,,t2 = max IIACFll,t2(z) I, pour -1 ms < z< + 1 ms

B.3 Têtes de mesurage

B.3.1 Tête artificielle

II convient de choisir une tête artificielle, avec pavillons et canaux auditifs, et de l'utiliser comme norme pour un
ensemble donné de mesurages. II est admis d'utiliser les têtes artificielles conformes à la Recommandation UIT
P.58 sans vérification de leur géométrie ou de leur performance acoustique. Le choix et l'utilisation des têtes
artificielles doivent être clairement indiqués dans le rapport d'essai et la direction de la tête artificielle doit être
décrite en détail.

Lorsqu'on effectue des mesurages dans un auditorium, il convient que la hauteur des canaux auditifs de la tête
artificielle soit d'environ 1,2 m au-dessus du sol.

B.3.2 Têtes réelles

Elles peuvent être utilisées en lieu et place de la tête artificielle normalisée pour obtenir pl(?)et pr ( t ) à condition que
K I c [largeur de la tête plus deux fois la différence entre la longueur de la tête et la distance du point d'entrée auditif
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(EEP) à la paroi occipitale] e K2, où K1 et K2 sont déterminés à partir de comparaisons avec la tête artificielle, de
sorte que les IACC mesurés pour les têtes réelles choisies correspondent à ceux de la tête artificielle, à r = 0,85ou
moins. II convient d'indiquer clairement le choix et l'utilisation des têtes réelles dans le rapport d'essai, et de décrire
en détail les instructions données aux personnes ainsi que le type de microphones utilisés.

B.4 Utilisations des IACC

Les utilisations des IACC n'ont pas encore fait l'objet d'une acceptation consensuelle. Comme dans le cas des LF et
des LFC, l'utilisation des IACC et de leur pertinence subjective sont toujours l'objet de discussions et de recherches.
De la même façon, différentes approches, en ce qui concerne le choix des limites temporelles tl et t2 et le filtrage
fréquentiel des signaux, ont été proposées (voir 121).

La forme la plus générale des IACC se définit par tl = O et t2 = 00 (temps de l'ordre de la durée de réverbération, en
acoustique de salle) ainsi que par une large bande de fréquence. Comme dans le cas des mesurages mono-
auraux, I'IACC est généralement mesuré dans des bandes d'octave comprises entre 125 Hz et 4 O00 Hz.

L'IACC peut être mesuré pour décrire la dissemblance de l'arrivée du signal aux deux oreilles, soit pour les
réflexions précoces (tl = O et r2 = 80 ms), soit pour le son réverbérant (tl = 80 ms et t2 = une durée supérieure à la
durée de réverbération de la salle).

8.5 Procédures de mesurage

II convient, en général, que la procédure de mesurage soit comparable à celle donnée dans l'annexe A.

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Annexe C
(informative)
Bibliographie

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BARRON,

DE V. KEET,W. The Influence of Early Lateral Reflections on Spatial Impression, 6th International Congress on
Acoustics, Tokyo (1968).

KLEINER,M. A New Way of Measuring Lateral Energy Fractions, App. Acoust., Vol. 27,p. 321 (1989).

RASMUSSEN, B., HENRIKSEN,H. et RINDEL,J. H. Design and Measurement of Short Reverberation Times at Low
Frequencies in Talks Studios, J, Audio Eng. Soc., Vol. 39,p. 47 (1991).

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SCHROEDER,

SCHROEDER, M. R., SIEBRASSE, D. F. et GOTTLOB,D. Comparative Study of European Concert Halls:


Correlation of Subjective Preference with Geometric and Acoustic Parameters, J. Acoust. Soc. Am., Vol. 56,
p. 1 1 9 (1974).

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KUTTRUFF, H. Room Acoustics, 3rd edition, Elsevier Applied Science Publishers, London and New York 1991,
chapter VIII.

TACHIBANA, H. et al., Definition and Measurement of Sound Energy Level of a Transient Sound Source,
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[l O] KOYASU,M. et al., Measurement of Equivalent Sound Absorption Area by Stationary and ImpuSsive Reference
Sound Sources, Proc. of lnter-Noise 94,p. 1501 (1994).

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ICS 91.1 20.20


Descripteurs: acoustique, bâtiment public, auditorium, réverbbration, essai, essai acoustique, détermination, r6verbération acoustique,
mesurage acoustique.
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