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NF EN 12811-1

Août 2004

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FA045810 ISSN 0335-3931

norme européenne NF EN 12811-1


Août 2004

Indice de classement : P 93-501-1

ICS : 91.220

Équipements temporaires de chantiers


Partie 1 : Échafaudages — Exigences de performance et étude,
en général

E : Temporary works equipment — Part 1 : Scaffolds — Performance requirements


and general design
D : Tempräre Konstruktionen für Bauwerke — Teil 1 : Arbeitsgerüste —
Leistungsanforderungen, Entwurf, Konstruktion und Bemessung
© AFNOR 2004 — Tous droits réservés

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 juillet 2004 pour prendre effet
le 5 août 2004.
Remplace l’article 6 de la norme homologuée NF HD 1000 (indice de classement :
P 93-500), de décembre 1988.

Correspondance La norme européenne EN 12811-1:2003 a le statut d’une norme française.

Analyse Le présent document détermine les exigences relatives aux performances et à


l’étude d’ensemble des échafaudages.
Ces prescriptions s’appliquent à des structures d’échafaudages dont la stabilité est
assurée par la construction adjacente, mais elles sont généralement applicables aux
autres échafaudages.

Descripteurs Thésaurus International Technique : matériel de chantier, échafaudage, élément


préfabriqué, définition, matériau, acier, alliage d'aluminium, règle de sécurité, stabi-
lité, dimension, plancher, protection contre les chutes, dimension, résistance des
matériaux, calcul, charge, charge d'épreuve, charge due aux rafales, pression du
vent, flèche, information.

Modifications Par rapport au document remplacé, redéfinition des classes de charges, de largeurs
de planchers et de passages libres entre deux niveaux de planchers.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr

© AFNOR 2004 AFNOR 2004 1er tirage 2004-08-F


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Échafaudages BNTEC P93E

Membres de la commission de normalisation


Président : M BARBE
Secrétariat : M ROSSIGNOL — SFE

M AHR HUSSOR SA
M AMELINE EMA
M ARVAULT CEBTP
M BARBÉ LAYHER
MME BELAMY CENTAURE SA
M BELLIER CAPEB
M BEZIAT Ingénieur conseil
M BOURGES CNAM
M CAROFF BNTEC
M CHARDOT OUTINORD SAINT AMAND
M CHAVET EIFFAGE TP
M CYROT SNI
M DAVID FRENEHARD & MICHAUD
M DE FAŸ CSFE
M DECARVILLE ABA
M DEMANGE BNBA
M DESIR RETOTUB SA
M DISS MILLS
M FURIN JFP PROTECTION
M GAGNE OPPBTP
M GALBAN LNE
M GANGNERAU CEBTP
M GOMES PLETTAC
M GOUDRON ULTRALU
MME GUEGAN AFNOR
M GUITTON ABC MINET ECHAFAUDAGES
M GUNDOGAR France TRAVAIL SECURITE
M GUYON ALTRAD EQUIPEMENT
M JOURDAN SFJF
M LE BRUN Ets LE DREZEN
M LEBESQUE COFFRAMAT SNC
M LELONG GTM
M LESIEUR DUARIB
M LEVIS COFFRALU SARL
M MANIER TUBESCA
M MAROTEL FOUGEROLLE
M MAURICE Sté RHETAISE DE FILETS
M MERIGOT MACC
MME MICHEL OPPBTP
M MONTMARTIN SGB SA
M NOIROT Sté VUILLEMOT — THEDIS
M PERONNIER COMABI SNC
M PORTIER INRS
M PROVOST PRO.G.COORDINATION
M RENEVIER AFNOR
M ROSSIGNOL SFE
M RUFFENACH FORTAL SA
M SANDBERG SFE
M SARRAZY ENTREPOSE ECHAFAUDAGES SAS
M TOS CAROL ULMA
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—3— NF EN 12811-1:2004

Avant-propos national

Références aux normes françaises


La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 74 : NF EN 74 (indice de classement : A 49-580)
prEN 74-1 : NF EN 74-1 (indice de classement : A 49-580-1) 1)
EN 338 : NF EN 338 (indice de classement : P 21-353)
prEN 12810-1 : NF EN 12810-1 (indice de classement : P 93-500-1) 1)
prEN 12810-2 : NF EN 12810-2 (indice de classement : P 93-500-2) 1)
EN 12811-2 : NF EN 12811-2 (indice de classement : A 49-580-1)
EN 12811-3 : NF EN 12811-3 (indice de classement : P 93-501-3)
EN 12812 : NF EN 12812 (indice de classement : S 95-125)
ENV 1991-1 : XP ENV 1991-1 (indice de classement : P 06-101)
ENV 1991-2-4 : XP ENV 1991-2-4 (indice de classement : P 06-102-4)
ENV 1995-1-1 : XP ENV 1995-1-1 (indice de classement : P 21-711)

Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans la
collection des normes françaises sont les suivantes : (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR)
ENV 1993-1-1
ENV 1999-1-1

1) En préparation.
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NORME EUROPÉENNE EN 12811-1


EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Décembre 2003

ICS : 91.220

Version française

Équipements temporaires de chantiers —


Partie 1 : Échafaudages —
Exigences de performance et étude, en général

Temporäre Konstruktionen für Bauwerke — Temporary works equipment —


Teil 1: Arbeitsgerüste — Part 1: Scaffolds —
Leistungsanforderungen, Entwurf, Konstruktion Performance requirements and general design

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 4 septembre 2003.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Centre de Gestion : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2003 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12811-1:2003 F
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EN 12811-1:2003

Sommaire
Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3

Introduction ........................................................................................................................................................ 4

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 4

2 Références normatives .................................................................................................................... 5

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 5

4 Matériaux ........................................................................................................................................... 9

5 Exigences générales ...................................................................................................................... 10

6 Exigences relatives au calcul des structures .............................................................................. 16

7 Manuel relatif aux produits ............................................................................................................ 24

8 Manuel d’instructions ..................................................................................................................... 24

9 Travaux sur le chantier ................................................................................................................... 25

10 Calcul des structures ..................................................................................................................... 25

Annexe A (informative) Charges dues à l’action du vent sur les échafaudages de service recouverts 32

Annexe B (normative) Socles réglables ; données de calcul ..................................................................... 34

Annexe C (normative) Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions .................. 38

Annexe D (informative) Déviations A-nationales ......................................................................................... 41


Bibliographie .................................................................................................................................................... 42
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EN 12811-1:2003

Avant-propos

Le présent document EN 12811-1:2003 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 53 «Équipements
temporaires de chantiers», dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en juin 2004, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en juin 2004.
La présente Norme européenne fait partie de la série de normes, dont la liste est donnée ci-après :
— EN 12810-1, Échafaudages de façade à composants préfabriqués — Partie 1 : Spécifications des produits
— EN 12810-2, Échafaudages de façade à composants préfabriqués — Partie 2 : Méthodes particulières de
calcul des structures
— EN 12811-1, Équipements temporaires de chantiers — Partie 1 : Échafaudages — Exigences de performance
et étude, en général
— prEN 12811-2, Équipements temporaires de chantiers — Partie 2 : Informations concernant les matériaux
— EN 12811-3, Équipements temporaires de chantiers — Partie 3 : Essais de charge.
Les Annexes A et D sont informatives. Les Annexes B et C sont normatives.
Ce document inclut une Bibliographie.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal,
République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.
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EN 12811-1:2003

Introduction
Le but d’un échafaudage de service est de fournir un lieu de travail offrant les conditions de sécurité requises avec
un accès sécurisé adapté au travail en cours d’exécution. La présente Norme européenne énonce des exigences
de performance pour les échafaudages de service. Celles-ci sont indépendantes, dans une large mesure, des
matériaux de fabrication de l’échafaudage. La norme est destinée à être utilisée en tant que document de base
pour les besoins d’enquête et de calcul.
Puisqu’un certain nombre d’options est donné pour s’adapter à différentes applications, un choix doit être effectué
entre les diverses solutions proposées dans le cadre de la présente Norme européenne. Toutes les autres exi-
gences pourraient faire l’objet d’une définition des tâches associée.
Fondé sur ces exigences, un ensemble de règles peut être établi pour un type particulier d’équipements. Ceux-ci
peuvent être courants et destinés à un usage général, ou spécialement conçus pour une tâche particulière.
La présente Norme européenne comprend des règles qui s’appliquent au calcul des structures et qui sont parti-
culièrement pertinentes pour les échafaudages fabriqués à partir de certains matériaux.
S’agissant des matériaux, la présente norme ne se réfère qu’aux Normes européennes valables. Cependant, un
parc fourni d’équipements fabriqués en matériaux conformes à des normes périmées est en service. La présente
norme ne couvre pas l’utilisation de ces équipements.
Les dimensions de l’échafaudage de service étant dépendantes du type de travail à effectuer et de la méthode
d’exécution, il convient de tenir compte des règles juridiques nationales correspondantes.

1 Domaine d’application
La présente Norme européenne spécifie des exigences de performance et des méthodes d’étude et de
dimensionnement des structures des échafaudages d’accès et de service, désignés ci-après par «échafaudages
de service». Les exigences données concernent les structures des échafaudages qui s’appuient sur les structures
adjacentes pour leur stabilité. En général, ces exigences s’appliquent également à d’autres types d’échafaudages
de service. Outre les exigences courantes, des dispositions relatives à des cas particuliers sont également
présentées.
La présente Norme européenne spécifie également des règles relatives au calcul des structures, lorsque certains
matériaux sont mis en œuvre, et des règles générales destinées aux équipements à composants préfabriqués.
La norme ne s’intéresse pas aux :
— plates-formes suspendues par des filins, qu’ils soient fixes ou mobiles ;
— plates-formes à déplacement horizontal, y compris les Tours d’Accès mobiles (TAM) ;
— plates-formes à commande mécanique ;
— échafaudages utilisés en tant que moyen de protection pour travaux de toiture ;
— couvertures provisoires.
NOTE 1 Le plus souvent, les échafaudages de service sont constitués de composants préfabriqués ou de tubes et con-
nexions. Certains exemples d’échafaudages de service sont représentés par les échafaudages de façade, les tours fixes
et les échafaudages en volume, mais les détails les concernant ne sont pas donnés.

NOTE 2 Bien qu’ils puissent être montés en utilisant les mêmes éléments de structure, les échafaudages de service ne
sont pas des ouvrages d’étaiement.

NOTE 3 Les exigences particulières relatives aux échafaudages de façade à composants préfabriqués sont spécifiées
dans l’EN 12810-1 et l’EN 12810-2.
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2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision.
Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique (y
compris les amendements).

EN 74:1988, Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour échafaudages de service et d'étaiement en tubes
d'acier — Spécifications et méthodes d'essai.

prEN 74-1, Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour étaiements et échafaudages — Partie 1 : Raccords
de tubes — Exigences et modes opératoires d'essai.

EN 338, Bois de structure — Classes de résistance.

EN 12810-1:2003, Échafaudages de façade à composants préfabriqués — Partie 1 : Spécifications des produits.

EN 12810-2, Échafaudages de façade à composants préfabriqués — Partie 2 : Méthodes particulières de calcul


des structures.

prEN 12811-2, Équipements temporaires de chantiers — Échafaudage — Partie 2 : Informations concernant les
matériaux.

EN 12811-3, Équipements temporaires de chantiers — Échafaudage — Partie 3 : Essais de charge.

EN 12812:1997, Étaiements — Exigences de performance et méthodes de conception et calculs.

ENV 1991-1:1994, Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et Document d'Application Nationale
— Partie 1 : Bases de calcul.

ENV 1991-2-4, Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et document d'application nationale —
Partie 2-4 : Actions sur les structures — Actions du vent.

ENV 1993-1-1 :1992, Construction métallique — Eurocode 3 : Calcul des structures en acier et Document d'Appli-
cation Nationale — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments — Chapitre 1 : Introduction.

ENV 1995-1-1, Eurocode 5 : Calcul des structures en bois — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les
bâtiments.

ENV 1999-1-1:1998, Eurocode 9 : Conception et dimensionnement des structures en aluminium — Partie 1-1 :
Règles générales pour les bâtiments.

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent (voir aussi la
Figure 1).

3.1
ancrage
moyen inséré dans la structure d’accueil ou fixé à celle-ci, destiné à la fixation d’un amarrage
NOTE Un amarrage relié à une partie de la structure d’accueil essentiellement destinée à d’autres fonctions peut per-
mettre d’obtenir un effet d’ancrage (voir 3.23).
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3.2
socle réglable
semelle disposant d’un moyen de réglage vertical

3.3
semelle
plaque rigide utilisée pour répartir la charge d’un poteau sur une plus grande surface

3.4
échafaudage en volume
structure d’échafaudage comprenant un quadrillage de poteaux et une surface formant plancher habituellement
destiné à la réalisation de travaux ou au stockage

3.5
contreventement dans le plan horizontal
assemblage de composants assurant la rigidité au cisaillement dans les plans horizontaux, par exemple au moyen
d’éléments de plateaux, de cadres, de cadres fermés, de diagonales et de connexions rigides entre les traverses
et les lisses ou d’autres composants utilisés pour le contreventement dans le plan horizontal

3.6
contreventement dans le plan vertical
assemblage de composants assurant la rigidité au cisaillement dans les plans verticaux, par exemple au moyen
de cadres fermés avec ou sans renfort d’angle, de cadres ouverts, de cadres en forme d’échelle avec des ouver-
tures d’accès, de connexions rigides ou semi-rigides entre les composants horizontaux et verticaux, de diagonales
ou d’autres composants utilisés pour le contreventement dans le plan vertical

3.7
recouvrement
matériau normalement destiné à assurer une protection contre les intempéries et les poussières, généralement
une bâche ou une tôle ou un filet

3.8
raccord
dispositif utilisé pour assembler deux tubes

3.9
dimensionnement
conception et calcul en vue d’établir un plan de montage

3.10
longeron ou lisse
pièce horizontale normalement placée dans le sens de la plus grande dimension d’un échaudage de service

3.11
système modulaire
système dans lequel les traverses et les poteaux sont des composants distincts où les poteaux constituent des
équipements aménagés à des intervalles (modulaires) préétablis pour l’assemblage d’autres composants de
l’échafaudage

3.12
filet de protection (recouvrement par filet)
matériau perméable de recouvrement

3.13
nœud
point théorique où deux pièces ou plus sont réunies ensemble
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3.14
raccord parallèle
raccord utilisé pour assembler deux tubes parallèles

3.15
plancher
un ou plusieurs plateaux constituant un niveau d’une travée

3.16
plateau
unité (préfabriquée ou autre) supportant d’elle-même une charge, qui forme le plancher ou une partie du plancher
et qui peut constituer une partie de la structure de l’échafaudage de service

3.17
raccord orthogonal
raccord utilisé pour réunir deux tubes qui se croisent à angle droit

3.18
recouvrement par bâche ou tôle
matériau imperméable de recouvrement

3.19
protection latérale
jeu de composants formant une barrière destiné à protéger les personnes contre le risque de chute et à retenir
les matériels

3.20
raccord de prolongation
raccord utilisé pour réaliser un assemblage coaxial de deux tubes

3.21
poteau
pièce verticale

3.22
raccord à angle variable
raccord utilisé pour assembler deux tubes qui se croisent selon n’importe quel angle

3.23
amarrage
composant de l’échafaudage qui relie celui-ci à la structure d’accueil à l’aide d’un ancrage

3.24
traverse
pièce horizontale normalement placée dans le sens de la plus petite dimension de l’échafaudage de service

3.25
surface de travail
ensemble des planchers à un niveau offrant un emplacement en hauteur présentant les conditions de sécurité
requises, permettant aux personnes de travailler et leur donnant accès à leur ouvrage

3.26
échafaudage de service
ouvrage provisoire destiné à offrir un lieu présentant les conditions de sécurité requises pour l’exécution des tra-
vaux de construction, de réfection, de réparation ou de démolition des bâtiments et autres structures et à donner
l’accès nécessaire aux ouvrages
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Légende

hs Hauteur de l’échafaudage 12 Plancher (3.15)


bs Largeur de travée d’échafaudage, entre les axes des poteaux 13 Console (-)
ls Largeur de travée d’échafaudage, entre les axes des poteaux 14 Poutre de franchissement (-)
hl Hauteur de l’étage de l’échafaudage 15 Semelle (3.3)
1 Contreventement dans le plan vertical 16 Plateau (3.16)
(diagonale dans le plan transversal) (3.6)
2 Contreventement dans le plan horizontal (3.5) 17 Cadre horizontal (-)
3 Protection latérale (3.19) 18 Ancrage (3.1)
4 Console (-) 19 Cadre vertical (-)
5 Nœud (3.13) 20 Treillis de protection (5.5.5)
6 Contreventement dans le plan vertical 21 Lisse principale de garde-corps (5.5.2)
(diagonale dans le plan longitudinal) (3.6)
7 Poteau (3.21) 22 Lisse intermédiaire de garde-corps (5.5.3)
8 Traverse (3.24) 23 Plinthe (5.5.4)
9 Lisse (3.10) 24 Potelet (-)
10 Raccord (3.8) 25 Socle réglable (3.2)
11 Amarrage (3.23)

NOTE 1 La Figure n’est présentée que pour les besoins d’identification des composants et n’illustre aucune exigence.
NOTE 2 (-) Ces termes ne sont pas repris dans le texte, mais sont utiles et permettent de saisir les divers composants
qui peuvent être utilisés avec l’échafaudage de service.

Figure 1 — Exemples de composants types d’un système d’échafaudage de façade


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4 Matériaux

4.1 Généralités
Les matériaux doivent satisfaire aux exigences données dans les Normes européennes présentant des données
de calcul.
Les informations relatives aux matériaux les plus communément utilisés sont données dans le prEN 12811-2. Le
matériau utilisé doit présenter une rigidité et une durabilité suffisantes lui permettant de résister aux conditions
normales de service.
Les matériaux doivent être exempts de toute impureté et de tout défaut susceptibles de compromettre leur utilisa-
tion de manière satisfaisante.

4.2 Exigences spécifiques relatives aux matériaux


4.2.1 Acier

4.2.1.1 Généralités
Les aciers désoxydés de type FU (aciers effervescents) ne doivent pas être utilisés.

4.2.1.2 Tubes libres


Les tubes libres auxquels peuvent être reliés des raccords conformes au prEN 74-1 (c’est-à-dire, de diamètre
extérieur nominal de 48,3 mm) doivent présenter une limite conventionnelle minimale nominale d’élasticité
de 235 N/mm2 et une épaisseur minimale nominale de paroi de 3,2 mm.
NOTE Les tubes libres se trouvent habituellement dans les échafaudages tubulaires, mais peuvent être également uti-
lisés dans l’échafaudage de façade à composants préfabriqués, par exemple pour l’amarrage d’un échafaudage de service
à la façade.

4.2.1.3 Tubes pour composants préfabriqués de systèmes d’échafaudages


Pour les tubes intégrés aux composants préfabriqués de systèmes d’échafaudages conformément
au EN 12810-1, d’un diamètre extérieur nominal de 48,3 mm, les spécifications du EN 12810-1 s’appliquent.
Les tubes d’un diamètre extérieur nominal différent de la gamme de 48,3 mm, autres que ceux destinés à la pro-
tection latérale, doivent avoir les caractéristiques nominales suivantes :

— épaisseur de paroi : ≥ 2,0 mm ;


— limite apparente d’élasticité, ReH : ≥ 235 N/mm2 ;
— allongement, A : ≥ 17 %.

Les tubes ne doivent pas subir une indentation qui se situe au-delà des limites définies dans le prEN 74-1,
lorsqu’ils sont assemblés à des raccords.

4.2.1.4 Protection latérale


Les composants utilisés exclusivement pour la protection latérale, autres que les plinthes, doivent avoir une épais-
seur minimale nominale de paroi de 1,5 mm. Pour les plinthes, l’épaisseur minimale nominale de paroi doit être
de 1,0 mm. Une épaisseur plus faible peut être utilisée, lorsque l’aptitude à l’emploi et la capacité portante sont
assurées, par exemple lors de l’utilisation de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la
section transversale.

4.2.1.5 Plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,0 mm. Une épais-
seur plus faible peut être utilisée, lorsque l’aptitude à l’emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple
lors de l’utilisation de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.
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4.2.1.6 Revêtement de protection des composants


Les composants doivent être protégés tel que déterminé dans le prEN 12811-2.

4.2.2 Alliages d’aluminium

4.2.2.1 Tubes libres


Les tubes libres auxquels peuvent être reliés des raccords conformes au prEN 74-1 (c’est-à-dire, de diamètre
extérieur nominal de 48,3 mm), doivent présenter une limite conventionnelle minimale nominale d’élasticité
de 0,2 %, correspondant à 195 N/mm2, et une épaisseur minimale nominale de paroi de 4,0 mm.

4.2.2.2 Tubes pour composants préfabriqués de systèmes d’échafaudages


Pour les tubes intégrés aux composants préfabriqués de systèmes d’échafaudages conformément
au EN 12810-1, d’un diamètre extérieur nominal de 48,3 mm, les exigences du EN 12810-1 s’appliquent.

4.2.2.3 Protection latérale


Les composants utilisés seulement pour la protection latérale doivent avoir une épaisseur minimale nominale de
paroi de 2,0 mm. Une épaisseur plus faible peut être utilisée, lorsque l’aptitude à l’emploi et la capacité portante
sont assurées, par exemple lors de l’utilisation de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de
la section transversale.

4.2.2.4 Plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,5 mm. Une épais-
seur plus faible peut être utilisée, lorsque l’aptitude à l’emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple
lors de l’utilisation de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.

4.2.3 Bois et matériaux à base de bois


Le bois doit être classé par résistance mécanique conformément à l’EN 338.
En cas d’utilisation d’un revêtement de protection, celui-ci ne doit pas occulter les défauts du matériau.
Le contreplaqué destiné aux plateaux doit être constitué d’au moins cinq plis et avoir une épaisseur minimale
de 9 mm.
Les plateaux assemblés en contreplaqué et prêts à l’emploi doivent être capables de résister à un rond en acier
de 25 mm de diamètre, de 300 mm de long et tombant sur son extrémité d’une hauteur de 1 m.
Le contreplaqué doit présenter une bonne durabilité eu égard aux conditions climatiques.

5 Exigences générales
5.1 Généralités
Chaque zone d’accès et de service doit être aménagée de manière à constituer un poste de travail convenable et à :
— protéger les personnes contre le risque de chute ;
— permettre le stockage sans danger des matériaux et équipements ;
— protéger les personnes en dessous contre la chute d’objets.
Une attention particulière doit être accordée aux considérations d’ordre ergonomique.
La zone doit faire l’objet d’un plancher intégral et d’une protection latérale appropriée (voir 5.5), une fois prête au
service.
Les liaisons entre les parties séparées doivent être fiables et faciles à surveiller. Elles doivent être faciles à assem-
bler et à fixer de manière à éviter toute désolidarisation accidentelle.
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5.2 Classes de largeur


La classe de largeur, w, correspond à la largeur totale de la surface de travail, y compris jusqu’à 30 mm d’épais-
seur de plinthe ; voir Figure 2. Sept classes de largeur sont données dans le Tableau 1.
NOTE 1 Dans certains pays, des largeurs minimales sont établies pour divers types d’activités.

La distance libre entre poteaux, c, doit être d’au moins 600 mm; et la largeur libre des escaliers ne doit pas être
inférieure à 500 mm.
Chaque surface de travail, y compris les angles, doit avoir sa largeur spécifique sur toute sa longueur. Cette exi-
gence ne s’applique pas au droit des poteaux, où doit être prévu un espace totalement libre d’une largeur mini-
male, b et p, selon les dimensions données dans la Figure 2.
NOTE 2 Lorsque des équipements ou des matériaux sont placés dans la surface de travail, il convient de veiller à prévoir
un espace pour le service et l’accès.

Tableau 1 — Classes de largeur pour les surfaces de travail

W
Classes de largeur
en m

W06 0,6 ≤ w < 0,9

W09 0,9 ≤ w < 1,2

W12 1,2 ≤ w < 1,5

W15 1,5 ≤ w < 1,8

W18 1,8 ≤ w < 2,1

W21 2,1 ≤ w < 2,4

W24 2,4 ≤ w

5.3 Hauteur libre


La hauteur libre minimale, h3, entre surfaces de travail doit être de 1,90 m.
Les exigences relatives aux hauteurs libres, pour la hauteur h1a entre surfaces de travail et traverses ou pour la
hauteur h1b (voir Figure 2) entre surfaces de travail et amarrages, sont données dans le Tableau 2.

Tableau 2 — Classes de hauteur libre

Hauteur libre dégagée

Entre surfaces de travail Hauteur libre minimale


Classe Entre surfaces de travail
et traverse ou amarrages à hauteur d’épaules

h3 h1a, h1b h2

H1 h3 ≥ 1,90 m 1,75 m ≤ h1a < 1,90 m h2 ≥ 1,60 m

1,75 m ≤ h1b < 1,90 m

H2 h2 ≥ 1,90 m h1a ≥ 1,90 m h2 ≥ 1,75 m

h1b ≥ 1,90 m

NOTE Pour la protection latérale, voir 5.5.


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Dimensions en millimètres

Légende
b = espace libre de passage, b, ≥ max. {500 mm ; c-250 mm}
c = distance libre entre poteaux
h1a, h1b = hauteur libre dégagée entre surfaces de travail et traverses ou amarrages respectivement
h2 = hauteur à hauteur d’épaules
h3 = hauteur libre entre surfaces de travail
p = largeur de l’espace avec hauteur libre, p ≥ max {300 mm ; c-450 mm}
w = largeur de la surface de travail, selon le paragraphe 5.2

NOTE Pour la protection latérale, voir 5.5.

Figure 2 — Exigences relatives à la hauteur libre et à la largeur des surfaces de travail


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5.4 Surfaces de travail


a) Il doit être possible de fixer les plateaux afin d’éviter un déplacement dangereux, par exemple un déboîtement
ou un soulèvement indésirable sous l’effet de charges dues au vent ;
b) Il convient que les plateaux comportent une surface antidérapante.
NOTE Une surface en bois répond normalement aux exigences de résistance au glissement. Il convient de réduire au
minimum le risque de perte d’équilibre généré par toute méthode utilisée pour fixer le plateau ou par un chevauchement.
c) les espaces vides entre les plateaux doivent être les plus faibles possibles, mais ne doivent pas
dépasser 25 mm ;
d) les surfaces de travail doivent être de niveau dans la mesure du réalisable. Lorsque la pente excède 1 : 5, des
cale-pieds pleine largeur solidement fixés doivent être prévus. Outre cela, le cas échéant, des passages
n’excédant pas 100 mm de large peuvent être aménagés au centre des cale-pieds afin de faciliter l’utilisation de
brouettes.

5.5 Protection latérale


5.5.1 Généralités
Les surfaces de travail et d’accès doivent disposer d’une protection latérale consistant au moins en une lisse princi-
pale de garde-corps, une lisse intermédiaire et une plinthe. Voir Figure 3. Les escaliers peuvent se passer de plinthe.
La protection latérale doit être fixée de manière à éviter tout démontage intempestif.
Pour les exigences relatives au calcul des structures, voir l’article 6.
NOTE 1 Il convient que la protection latérale ne soit pas assurée par le recouvrement lui-même.
NOTE 2 Pour les cas particuliers, par exemple l’utilisation des échafaudages de service dans le coffrage vertical, une
protection latérale peut se révéler nécessaire, ce qui ne s’inscrit pas dans le domaine d’application de la présente norme.

Dimensions en millimètres

Figure 3 — Dimensions pour la protection latérale verticale


avec lisse intermédiaire de garde-corps

5.5.2 Lisse principale de garde-corps


La lisse principale de garde-corps doit être fixée de manière à ce que sa face supérieure soit partout à 1 000 mm
ou plus au-dessus du niveau de la surface de travail (hauteur minimale absolue de 950 mm).
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5.5.3 Protection latérale intermédiaire


La protection latérale intermédiaire doit être fixée entre la lisse principale de garde-corps et la plinthe.
La protection latérale intermédiaire peut consister en :
— une ou plusieurs lisses intermédiaires de garde-corps ; ou
— un cadre ; ou
— un cadre dont la lisse principale de garde-corps constitue la bordure supérieure ; ou
— un treillis de protection.
Les ouvertures aménagées dans la protection latérale doivent être dimensionnées de manière à ce que une
sphère d’un diamètre de 470 mm ne passe pas à travers.

5.5.4 Plinthe
Une plinthe doit être fixée de manière à ce que son bord supérieur soit au moins à 150 mm au-dessus du niveau
de la surface de travail. Les orifices et les fentes aménagés dans une plinthe, à l’exception des trous de manuten-
tion, ne doivent pas être plus grands que 25 mm dans une direction.

5.5.5 Treillis de protection


L’ouverture de chaque orifice ou fente dans le treillis de protection ne doit pas dépasser 100 cm2. En outre, la
largeur de chaque orifice ou de chaque fente horizontale ne doit pas être supérieure à 50 mm.

5.5.6 Emplacement des composants de la protection latérale


La distance horizontale entre la face extérieure de la plinthe et la face intérieure du garde-corps et l’ensemble des
composants de la protection latérale intermédiaire ne doit pas dépasser 80 mm.

5.6 Recouvrement de protection


Lorsque le recouvrement de l’échafaudage de service est exigé, la présente norme suppose que l’échafaudage
soit couvert de bâches, de tôles ou de filets.

5.7 Semelles fixes et socles réglables


5.7.1 Généralités
La résistance et la rigidité des semelles et des socles réglables doivent être suffisantes afin de s’assurer qu’ils
peuvent transmettre la charge de calcul maximale de l’échafaudage de service à l’assise. La surface de la plaque
d’appui doit être d’au moins 150 cm2. La largeur minimale doit être de 120 mm.

5.7.2 Semelles
Les semelles en acier doivent être conformes à l’EN 74.

5.7.3 Socles réglables


Les socles réglables doivent être équipés d’une tige de réglage en position centrale aux dimensions telles qu’en
état hors charge, la plus forte inclinaison de l’axe de la tige par rapport à l’axe du poteau ne dépasse pas 2,5 %.
La longueur de recouvrement minimale, quelle que soit la position du dispositif de réglage, doit être de 25 % de
la longueur totale de la tige ou de 150 mm, prendre la valeur la plus grande. L’épaisseur de la plaque d’appui doit
être d’au moins 6 mm. Les plaques d’appui profilées doivent présenter une rigidité identique.

5.7.4 Assemblages entre poteaux à profils creux


La longueur de recouvrement pour les assemblages entre les poteaux doit être d’au moins 150 mm. Elle peut être
réduite à une longueur de 100 mm, lorsqu’un dispositif de brochage est prévu.
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5.8 Accès entre niveaux


5.8.1 Généralités
Des moyens d’accès en toute sécurité et ergonomiques doivent être aménagés.
Le système d’échafaudage doit disposer de moyens d’accès entre les différents niveaux. Cela doit être assuré par
des échelles inclinées ou des escaliers. Ils doivent donner sur le plancher, se situer dans une partie élargie de
l’échafaudage de service en bout d’une travée ou dans une tour directement attenante.
Les échelles conformes à l’EN 131-1 et EN 131-2 peuvent être considérées comme répondant aux exigences rela-
tives à l’accès énoncées dans la présente norme.
Les escaliers et les échelles doivent être fixés de manière à éviter qu’ils ne se détachent accidentellement et les
marches doivent avoir une surface antidérapante.
NOTE 1 En cas de travaux importants, il convient de prévoir des escaliers comme moyen d’accès.
NOTE 2 Pour les échafaudages de plus grande hauteur, il convient d’envisager l’utilisation d’un ascenseur de chantier
pour personnes.

5.8.2 Escaliers
Afin de répondre aux différentes exigences relatives aux escaliers, la présente Norme européenne spécifie deux
classes de dimensions d’escaliers. Les dimensions des volées d’escalier doivent être conformes à la Figure 4 et
aux données suivantes :
La combinaison des valeurs de hauteur de marche, u, et de giron, g, doit être conforme à l’équation (1) :
540 ≤ 2u + g ≤ 660 en mm ... (1)

Dimensions en millimètres

Dimensions des escaliers

Classe

Dimensions A B

mm mm

s 125 ≤ s < 165 s ≥ 165

g ≥ 150 ≤ g < 175 g ≥ 175

Largeur libre minimale : 500 mm.

Légende
1 Marche
2 Palier

Figure 4 — Dimensions des escaliers


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5.8.3 Ouvertures d’accès


Les dimensions du dégagement pour l’aménagement d’une ouverture d’accès au niveau d’un plancher doivent
être d’au moins 0,45 m de large, mesurées dans le sens de la largeur du plancher, et de 0,60 m de long. En cas
d’impossibilité de pouvoir fermer l’ouverture d’une trappe fixe, il doit être possible d’installer une protection laté-
rale. La trappe doit pouvoir être maintenue en position fermée.

6 Exigences relatives au calcul des structures

6.1 Exigences de base


6.1.1 Généralités
Tous les échafaudages de service doivent être conçus, construits et entretenus de manière à écarter tout risque
d’effondrement ou de déplacement accidentel et de s’assurer qu’ils peuvent être utilisés en toute sécurité. Cela
s’applique à tous les stades de réalisation, y compris la phase de montage et de modification et jusqu’à celle du
démontage intégral.
Les composants de l’échafaudage doivent être conçus de manière à pouvoir en assurer le transport, le montage,
l’utilisation, l’entretien, le démontage et le stockage en toute sécurité.

6.1.2 Structure porteuse d’accueil


Un échafaudage de service doit disposer d’une structure porteuse d’accueil ou d’une assise capable de supporter
les charges de calcul et de limiter tout mouvement.
La stabilité latérale de la structure de l’échafaudage doit être vérifiée, dans son ensemble et localement,
lorsqu’elle est exposée aux différentes forces de calcul, par exemple celles dues au vent.
NOTE 1 La stabilité latérale peut être assurée par des amarrages au bâtiment contigu ou à la structure adjacente. Sub-
sidiairement, d’autres méthodes mettant en œuvre par exemple, des haubans, des lests, peuvent être utilisées.

NOTE 2 Il peut se révéler nécessaire de démonter provisoirement des amarrages individuels afin d’effectuer des tra-
vaux sur la structure d’accueil. Dans un tel cas, il convient de tenir compte, dans la phase de conception, du démontage
des amarrages et de faire état de la méthode élaborée spécifiant la séquence de démontage et de remplacement de ces
amarrages.

6.1.3 Classes de charges


Afin de répondre aux différentes conditions de service, la présente Norme européenne spécifie six classes de
charge et sept classes de largeur de surface de travail. Les charges de service sont données dans le Tableau 3.
La classe de charge pour les surfaces de travail doit correspondre à la nature des travaux.
NOTE Dans les cas exceptionnels où il n’est pas pratique d’adopter l’une des classes de charge ou que l’activité est plus
coûteuse, différents paramètres peuvent être retenus et spécifiés après étude de l’objet pour lequel est prévue la mise en
place de l’échafaudage de service. Il convient de tenir compte des activités réelles à entreprendre. Certains exemples d’élé-
ments à prendre en considération sont :

a) le poids de l’ensemble des outillages et matériels entreposés sur la surface de travail ;


b) les effets dynamiques produits par le matériel placé sur la surface de travail par le matériel de chantier motorisé ; et
c) la charge due au matériel de chantier manuel, tel que les brouettes.
L’entreposage de matériels sur les échafaudages de service de la classe de charge 1 n’est pas couvert par les
charges de service spécifiées dans le Tableau 3.
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Tableau 3 — Charges de service sur les surfaces de travail (voir aussi 6.2.2)

Charge Charge concentrée Charge concentrée


Charge appliquée
uniformément sur une surface sur une surface
à une surface partielle
répartie de (500 × 500) mm de (200 × 200) mm
Classe
de charge Coefficient
q1 F1 F2 q2
de surface partielle

kN/m2 kN kN kN/m2 ap a)

1 0,75 b) 1,50 1,00 — —

2 1,50 1,50 1,00 — —

3 2,00 1,50 1,00 — —

4 3,00 3,00 1,00 5,00 0,4

5 4,50 3,00 1,00 7,50 0,4

6 6,00 3,00 1,00 10,00 0,5

a) Voir 6.2.2.4.
b) Voir 6.2.2.1.

6.2 Actions
6.2.1 Généralités
Les valeurs spécifiées en 6.2 doivent être considérées comme des valeurs caractéristiques des actions (charges).
Il existe trois types principaux de charges qui méritent d’être pris en considération :
a) charges permanentes ; celles-ci doivent comprendre le poids propre de la structure de l’échafaudage, y com-
pris tous les composants, tels que les planchers, les clôtures, les auvents de protection et les autres structures
de protection ainsi que toute structure auxiliaire, telle que les monte-charges pour matériaux ;
b) charges variables ; celles-ci doivent comprendre les charges de service (chargement sur la surface de travail,
charges sur la protection latérale), les charges dues au vent et, s’il y a lieu, les charges dues à la neige et à la
glace (voir 6.2.6) ;
c) charges accidentelles ; la seule charge accidentelle spécifiée dans la présente Norme européenne est la
charge définie selon 6.2.5.1.
Les charges données en 6.2.2 et 6.2.5 ne couvrent pas les actions dues aux sauts effectués par les personnes
ou aux chutes d’une certaine hauteur sur le plancher ou sur la protection latérale.

6.2.2 Charges appliquées à la surface de travail

6.2.2.1 Généralités
Les charges de service doivent correspondre à celles spécifiées dans le Tableau 3. Chaque surface de travail doit
pouvoir supporter les diverses charges q1, F1 et F2, séparément mais non cumulativement. Seule la charge uni-
formément répartie, q1, doit s’appliquer vers le bas à l’assise de la structure de l’échafaudage, à l’exception des
échafaudages en volume, voir Figure 5d.
Pour les besoins de calcul des structures, les charges de service sur la surface de travail doivent être appliquées
au-dessus d’une surface déterminée de la manière suivante :
— là où il existe des planchers contigus le long ou en travers de l’échafaudage de service, l’arête médiane doit
être considérée en tant que ligne médiane entre les poteaux d’appui ;
— quelque soit le rebord extérieur, la cote w doit être considérée par rapport au rebord réel ou, lorsqu’il existe
une plinthe, telle que définie en 5.2. Voir Figure 2.
Pour les échafaudages de service de la classe de charge 1, tous les plateaux doivent pouvoir supporter la charge
de service de la classe 2, mais cela ne doit pas s’appliquer à la structure de l’échafaudage dans son intégralité.
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6.2.2.2 Charge de service uniformément répartie


Chaque surface de travail doit pouvoir supporter la charge uniformément répartie, q1, spécifiée dans le Tableau 3.

6.2.2.3 Charge concentrée


Chaque plateau doit pouvoir supporter la charge, F1, spécifiée dans le Tableau 3, uniformément répartie sur une
surface de (500 × 500) mm et, mais non simultanément, la, F2, spécifiée dans le Tableau 3, uniformément répartie
sur une surface de (200 × 200) mm.
Le cheminement de la charge doit pouvoir transmettre aux poteaux les efforts générés par les charges. La position
de chaque charge doit être choisie de manière à produire l’effet le plus défavorable.
Lorsque la largeur d’un plateau est inférieure à 500 mm, la charge F1, selon le Tableau 3, peut être réduite pour
ledit plateau proportionnellement à sa largeur, mais en aucun cas la charge ne doit être réduite à une valeur infé-
rieure à 1,5 kN.

6.2.2.4 Charge appliquée à une surface partielle


Chaque plancher des classes de charge 4, 5 et 6 doit pouvoir supporter la charge exercée sur une surface par-
tielle, q2, spécifiée dans le Tableau 3. Cette charge doit être uniformément répartie sur la surface obtenue en mul-
tipliant la surface du plancher, A, par le coefficient de surface partielle, ap où A = l . w (voir Figure 5), et ap étant
donnée dans le Tableau 3.
Le cheminement de la charge doit pouvoir transmettre aux poteaux les efforts générés par les charges.
Lorsqu’il existe plus de deux poteaux dans les deux sens, tel le cas d’un échafaudage en volume, le plancher de
quatre travées contiguës et les composants porteurs correspondants de ce plancher doivent être pris en considé-
ration, (voir Figure 5d).
Les dimensions et la position de la surface partielle doivent être choisies de manière à produire l’effet le plus défa-
vorable. Quelques exemples sont présentés dans la Figure 5.

M max. ; δ : max. V max.

b’ ≤ ap × w : α=1
w
ap × w ≤ b’ ≤ w : α = a p × -----
b′
a) Plancher *) ou plateau **) — Portée longitudinale
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b) Lisse — Portée transversale du plancher

c) Traverse — Portée longitudinale du plancher

d) Poteau central d’un échafaudage en volume


Légende

Longueur du système M max. Moment de flexion maximum


w Largeur du plancher V max. Effort de cisaillement maximum
ap Coefficient de surface partielle, voir Tableau 4 N max. Force axiale maximale
b' Largeur du plateau δ max. Flèche maximale

Figure 5 (a-d) — Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle


de calcul de certains composants de structure
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6.2.2.5 Parties en porte-à-faux d’une surface de travail


Toute les parties en porte-à-faux d’une surface de travail doivent pouvoir supporter la charge de service spécifiée
pour la surface principale de travail (voir 6.2.2.2, 6.2.2.3 et 6.2.2.4).
NOTE Lorsque les niveaux des parties en porte-à-faux et de la surface de travail s’écartent de 250 mm ou plus, ils peu-
vent être de différentes classes de charge, selon le Tableau 3.

6.2.2.6 Échafaudages en volume


La charge appliquée aux composants porteurs d’un échafaudage en volume doit être calculée en supposant que
la charge uniformément répartie q1 spécifiée dans le Tableau 3 agit sur une surface de 6,0 m2 au maximum en
combinaison avec une charge de 0,75 kN/m2 appliquée à la surface restante.

6.2.3 Prise en considération d’une composante horizontale due à la charge de service


En l’absence de vent, l’échafaudage de service doit pouvoir supporter une composante horizontale de la charge
de service conventionnelle représentant les opérations d’exploitation en cours d’utilisation et agissant à tous les
niveaux auxquels la surface de travail est soumise à une charge.
Pour chaque travée considérée, la composante horizontale de la charge conventionnelle en doit pas être infé-
rieure à 2,5 % du total de la charge uniformément répartie, q1, spécifiée dans le Tableau 3 et appliquée à ladite
travée, ou à 0,3 kN ; la valeur la plus grande étant retenue. La charge doit être censée agir au niveau de la surface
de travail et doit être appliquée séparément, parallèlement et perpendiculairement à la travée.

6.2.4 Voies d’accès


À l’exception des échafaudages de service de la classe 1, les voies d’accès horizontales doivent pouvoir au moins
supporter la charge de service de la classe 2, spécifiée dans le Tableau 3.
Lorsqu’une partie d’une voie d’accès est destinée à être utilisée pour l’accomplissement du travail, elle doit pouvoir
supporter la charge de service appropriée prescrite dans le Tableau 3. Normalement, il n’est pas nécessaire qu’un
palier situé au même niveau qu’une surface de travail, mais hors des limites de celle-ci, puisse supporter la même
charge.
Pour les escaliers mis en place pour donner accès à un échafaudage de service, chaque plan de marche et cha-
que palier doit être conçu pour supporter la plus défavorable des charges suivantes :
à savoir :
a) une charge simple de 1,5 kN dans la position la plus défavorable, considérée uniformément répartie sur une
surface de (200 × 200) mm ou sur la largeur effective, lorsqu’elle est inférieure à 200 mm ; ou
b) une charge uniformément répartie de 1,0 kN/m2.
L’ossature des escaliers doit pouvoir supporter une charge de 1,0 kN/m2 uniformément répartie sur l’ensemble
des marches et des paliers dans la limite d’une hauteur de 10 m.

6.2.5 Charges appliquées à la protection latérale

6.2.5.1 Charge descendante


Toute lisse principale de garde-corps et toute lisse intermédiaire de garde-corps, quelle que soit son mode
d’appui, doit pouvoir résister à une charge concentrée de 1,25 kN. Cela s’applique également à tout autre
composant de protection latérale qui remplace la lisse principale et la lisse intermédiaire de garde corps, tel qu’un
treillis de protection comportant des ouvertures n’excédant pas plus de 50 mm de large
Cette charge doit être considérée comme une charge accidentelle et doit être appliquée dans la position la plus
défavorable vers le bas dans les limites d’un secteur de ± 10° par rapport à la verticale.
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6.2.5.2 Charge horizontale


Tous les composants de la protection latérale, à l’exception des plinthes, doivent être conçus pour supporter une
charge horizontale concentrée de 0,3 kN, à chaque fois dans la position la plus défavorable. Cette charge peut
être répartie sur une surface de (300 × 300) mm au maximum, par exemple lorsqu’elle est appliquée au grillage
d’un treillis de protection. Pour les plinthes, la charge horizontale concentrée est de 0,15 kN.

6.2.5.3 Charge ascendante


Afin de vérifier la bonne fixation de l’ensemble des composants de la protection latérale, à l’exception de la plinthe,
une charge concentrée de 0,3 kN doit être appliquée verticalement vers le haut dans la position la moins favorable.

6.2.6 Charges dues à la neige et à la glace


Une prise en considération des charges dues à la neige et à la glace qui s’exercent sur un échafaudage de ser-
vice, peut être requise selon les réglementations nationales.

6.2.7 Charges dues au vent

6.2.7.1 Généralités
Les charges dues au vent doivent être calculées en supposant l’existence d’une pression de vent exercée sur une
surface de référence de l’échafaudage de service qui constitue généralement une surface projetée dans la direc-
tion du vent. La charge résultante due à l’action du vent, F, en kN, est obtenue par l’équation (2) :

F = cs ×
∑  cf,i × Ai × qi ... (2)
i

où :
F est la charge résultante due à l’action du vent ;
cf,i est le coefficient de force aérodynamique pour le composant i de l’échafaudage (voir 6.2.7.2) ;
Ai est la surface de référence du composant i de l’échafaudage ;
qi est la pression du vent agissant sur le composant i de l’échafaudage ;
cs est le coefficient d’emplacement (voir 6.2.7.3).
Les phénomènes d’écran ne doivent pas être pris en considération.
Les paragraphes 6.2.7.2 et 6.2.7.3 ci-après traitent seulement des échafaudages de service non recouverts. Pour
les charges dues au vent qui s’exercent sur les échafaudages de service recouverts, voir l’Annexe A.

6.2.7.2 Coefficient de force aérodynamique, cf


Les coefficients de force aérodynamique, cf, qui conviennent à certaines sections transversales des composants
d’échafaudage, donnés dans l’ENV 1991-2-4, doivent être utilisés lorsqu’il s’agit de calculer la charge due à
l’action du vent sur un échafaudage de service.
NOTE Pour d’autres sections transversales, les coefficients de force aérodynamique peuvent être déduits des Normes
nationales ou peuvent être déterminés suite à des essais en soufflerie.

La valeur du coefficient de force aérodynamique, cf, doit être considérée égale à 1,3 pour toute projection de sur-
face, y compris les planchers, les plinthes et les sections nominales définies respectivement en 6.2.7.4.1
ou 6.2.7.4.2.

6.2.7.3 Coefficient d’emplacement, cs

6.2.7.3.1 Le coefficient d’emplacement, cs, tient compte de l’emplacement de l’échafaudage de service par
rapport à un bâtiment, par exemple, devant une façade. Le coefficient d’emplacement cs, selon 6.2.7.3.2
et 6.2.7.3.3, s’applique à une façade avec des ouvertures réparties de manière régulière sur toute sa superficie.
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6.2.7.3.2 Pour les charges dues à l’action du vent qui s’exercent perpendiculairement à la façade, la valeur
de cs⊥ doit être déduite de la Figure 6. Elle dépend du coefficient de plénitude, ϕB, donné par l’équation (3) :

A
ϕ B = ----------
B,n
- ... (3)
A B,g

où :
AB,n est la surface nette de la façade (déduction faite des ouvertures) ;
AB,g est la surface totale de la façade.

Figure 6 — Coefficient d’emplacement cs⊥ pour les échafaudages de service montés


devant une façade et pour des charges dues à l’action du vent perpendiculaires à la façade

6.2.7.3.3 Pour les charges dues à l’action du vent qui s’exercent parallèlement à la façade, la valeur de cs|| doit
être considérée égale à 1,0.

6.2.7.4 Pression du vent

6.2.7.4.1 Charge due à l’action du vent maximal


La charge due à l’action du vent maximal pour la région doit tenir compte du type de site et de son emplacement.
Lorsque la Norme européenne relative aux charges dues à l’action du vent est disponible, elle doit être utilisée.
En attendant qu’elle soit disponible, les informations doivent être tirées des Normes nationales. Un facteur statis-
tique concernant la période de temps comprise entre le montage et le démontage de l’échafaudage de service
peut être pris en considération. Ce facteur ne doit pas être inférieur à 0,7 pour être appliqué à la pression du vent
se référant à une période de 50 ans.
NOTE Pour les besoins de calcul des structures des échafaudages de façade à composants préfabriqués, les pressions
de calcul du vent sont données dans le EN 12810-1. Normalement, ces pressions ne seront pas dépassées dans la
majeure partie de l’Europe. Il convient de vérifier le régime effectif des vents.

Afin de tenir compte des outillages ou matériels entreposés dans la surface de travail, une surface nominale de
référence doit être retenue à son niveau et sur toute sa longueur. Cette surface doit avoir 200 mm de hauteur mesu-
rée à partir du niveau de la surface de travail, tout en y incluant la hauteur de la plinthe. Les charges induites par
la pression du vent et exercées sur ladite surface doivent être supposées agir au niveau de la surface de travail.

6.2.7.4.2 Charge due à l’action du vent de service


Une pression du vent uniformément répartie de 0,2 kN/m2 doit être prise en considération. Afin de tenir compte
des outillages ou matériels entreposés dans la surface de travail, une surface nominale de référence, telle que
définie en 6.2.7.4.1, mais située à 400 mm de hauteur, doit être utilisée lors du calcul des charges dues à l’action
du vent de service.
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6.2.8 Charges dynamiques


Les valeurs données ci-après doivent être considérées comme une charge statique équivalente afin de représen-
ter la surcharge due aux effets dynamiques dans les conditions de service.
a) L’effet dynamique de la charge induite, à l’exclusion des personnes, par un matériel mû verticalement par un
moyen mécanique, doit être représenté en augmentant de 20 % le poids de ce matériel ;
b) l’effet dynamique de la charge induite, à l’exclusion des personnes, par un matériel mû horizontalement doit
être représenté par une charge statique équivalente égale à 10 % le poids de ce matériel, agissant dans l’une
quelconque des directions horizontales.
NOTE Pour les charges dynamiques induites par les chutes de personnes tombant d’une certaine hauteur sur les plan-
chers de l’échafaudage de service à composants préfabriqués, voir le EN 12810-1.

6.2.9 Combinaisons de charges

6.2.9.1 Généralités
Chaque structure d’échafaudage doit pouvoir résister aux combinaisons de charges les plus défavorables aux-
quelles elle est susceptible d’être exposée. Les conditions sur le chantier doivent être établies et les combinaisons
de charges doivent être déterminées en conséquence.
Pour les échafaudages de façade, les combinaisons de charges sont données en 6.2.9.2. Ces combinaisons de
charges peuvent également convenir à des types d’échafaudages de service différents des échafaudages de
façade.

6.2.9.2 Échafaudages de façade


Les combinaisons a) et b) doivent être utilisées pour le calcul des structures des échafaudages de façade, à moins
que des informations fiables sur la manière d’utiliser l’échafaudage ne soient disponibles.
Dans chaque cas individuel, les conditions en service et hors service doivent être prises en considération.
a) La condition en service :
1) poids propre de l’échafaudage, voir 6.2.1 ;
2) charge de service uniformément répartie appropriée à la classe d’échafaudage de service spécifiée dans
le Tableau 3, colonne 2, agissant sur la surface de travail au niveau du plancher le plus défavorable ;
3) 50 % de la charge spécifiée en a) 2) doit être supposée agir sur la surface de travail directement supérieure
ou inférieure, lorsqu’un échafaudage de service comporte plus d’un niveau de plancher ;
4) charge de service due à l’action du vent spécifiée en 6.2.7.4.2 ou prise en considération de la composante
horizontale de la charge de service spécifiée en 6.2.3 ;
b) la condition hors service :
1) poids propre de l’échafaudage, voir 6.2.1 ;
2) pourcentage de la charge uniformément répartie, spécifiée dans le Tableau 3, colonne 2, agissant sur le
niveau de plancher le plus défavorable. La valeur dépend de la classe :

— classe 1 : 0%; (aucune charge de service exercée sur la surface de travail) ;


— classes 2 et 3 : 25 % ; (représentant certains matériels entreposés sur la surface de travail) ;
— classes 4, 5 et 6 : 50 % ; (représentant certains matériels entreposés sur la surface de travail) ;

3) Charge maximale due à l’action du vent spécifiée en 6.2.7.4.1.


Dans les cas a) 2) et b) 2), la charge doit être considérée égale à zéro, lorsque sa prise en considération aboutit
à des résultats plus favorables ; par exemple en cas de renversement.
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6.3 Flèche
6.3.1 Flèche élastique des plateaux
Lorsqu’il est soumis aux charges concentrées spécifiées dans le Tableau 3, colonnes 3 et 4, tout plateau ne doit
pas subir une déformation élastique par flèche supérieure à 1/100 de sa portée.
En outre, lorsque la charge concentrée adéquate est appliquée, la flèche différentielle maximale entre plateaux
chargés et non chargés adjacents ne doit pas dépasser 25 mm.

6.3.2 Flèche élastique de la protection latérale


Chaque lisse principale ou intermédiaire de garde-corps et chaque plinthe, abstraction faite de sa portée, ne doit
pas subir une déformation élastique par flèche de plus de 35 mm, lorsqu’elle est soumise à la charge horizontale
spécifiée en 6.2.5.2.
La mesure est faite par rapport à ses supports de fixation du composant concerné.

6.3.3 Déformation des treillis de protection


Lorsqu’il est soumis à la charge horizontale spécifiée en 6.2.5.2, le grillage d’un treillis de protection ne doit pas
fléchir de plus de 100 mm par rapport à ses supports de fixation.
Lorsqu’un treillis de protection est associé à un garde-corps, les exigences relatives à un garde-corps doivent être
satisfaites individuellement.

7 Manuel relatif aux produits


Pour les composants préfabriqués et les systèmes préfabriqués, un manuel doit être mis à disposition afin de
permettre l’utilisation du produit en toute sécurité. Pour les échafaudages de façade à composants préfabriqués,
voir l’EN 12810-1.

8 Manuel d’instructions
Pour chaque type de système d’échafaudage préfabriqué, il convient de mettre à disposition le manuel d’instruc-
tions approprié sur le chantier, et il doit contenir au moins les éléments suivants :
a) procédure à suivre lors du montage et du démontage de l’échafaudage de service, avec description de la
bonne séquence des opérations à exécuter. Ce mode opératoire doit contenir des dessins et un texte ;
b) plan et détails du projet ;
NOTE Ces exigences peuvent être satisfaites grâce à des données normalisées, des informations particulièrement
adaptées ou à une combinaison des deux.

c) charges imposées par l’échafaudage de service, exercées sur son assise et appliquées à la structure du
bâtiment ;
d) informations relatives à la classe d’échafaudage de service, le nombre de surfaces de travail qui peuvent être
chargées et la hauteur autorisée dans différentes conditions ;
e) informations détaillées relatives à la fixation et au démontage des composants ;
f) informations relatives à l’amarrage pour les échafaudages de service ;
g) toute autre restriction.
Pour les exigences relatives au manuel d’instructions portant sur les échafaudages de façade en composants pré-
fabriqués voir l’article 9 de l’EN 12810-1:2003.
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9 Travaux sur le chantier


9.1 Considérations de base
La conception suppose que le montage, l’utilisation, la modification et le démontage soient conformes au projet
élaboré (dessins, spécification et autres instructions), que l’entretien de la structure de l’échafaudage, y compris
son amarrage et son assise, soit assuré et qu’il soit dans une condition qui permette de répondre aux exigences
relatives à la conception. (Voir 1.3 de l’ENV 1991-1:1994 pour de plus amples détails).

9.2 Actions sur le site


L’aptitude de l’assise à supporter la charge calculée lors de la conception doit être vérifiée. Lorsqu’un support laté-
ral doit être fourni par la structure d’accueil, l’adéquation structurale de ladite structure ainsi que la fixation des
ancrages doivent être vérifiée.
NOTE Il convient que la vérification soit effectuée par une personne ayant la compétence requise à cet effet et norma-
lement en charge de la conception ou du montage.

10 Calcul des structures


10.1 Principes de base de calcul
10.1.1 Introduction
Les échafaudages de service doivent être conçus de manière à remplir les conditions de stabilité et d’aptitude à
l’emploi. Cela comprend la capacité portante et la stabilité de position contre les risques de glissement latéral, de
soulèvement et de renversement. Sauf indication contraire dans le présent article, les Normes européennes rela-
tives à l’ingénierie des structures doivent être appliquées.
Les concepts se rapportent à la méthode des états-limites.
Des essais d’ordre global ou de détail peuvent être réalisés en complément des calculs. Ces essais doivent être
effectués conformément à l’EN 12811-3.

10.1.2 Dimensionnement structural des composants

10.1.2.1 Acier
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l’ENV 1993-1-1.

10.1.2.2 Aluminium
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l’ENV 1999-1-1.

10.1.2.3 Bois
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l’ENV 1995-1-1.

10.1.2.4 Autres matériaux


Les Normes européennes appropriées doivent être appliquées pour le calcul des structures. En l’absence de Nor-
mes européennes, les normes ISO peuvent être appliquées.

10.1.3 États-limites
Les états-limites sont classés en :
— états-limites ultimes ;
— états-limites de service.
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À l’état-limite ultime, la valeur de calcul de l’effet des actions suppose que la valeur de calcul d’une force ou d’un
moment interne, Ed, ne doit pas dépasser la valeur de calcul de la résistance correspondante, Rd, en vertu de
l’équation (4) :
E d ≤ Rd ... (4)
La valeur de calcul Ed de l’effet des actions est déduite des valeurs caractéristiques des actions spécifiées en 6.2
en multipliant chacune d’elles par le coefficient partiel de sécurité correspondant, γF.
La valeur de calcul de la résistances Rd est déduite des valeurs caractéristiques de résistance spécifiées en 10.2.4
en les divisant par un coefficient partiel de sécurité, γM.
À l’état-limite de service, la valeur de calcul de l’effet des actions, spécifiée dans le critère d’aptitude à l’emploi,
par exemple les flèches selon l’équation (5), Ed, ne doit pas dépasser la valeur de calcul extrême du critère d’apti-
tude à l’emploi correspondant, Cd :
E d ≤ Cd ... (5)

10.2 Étude des structures


10.2.1 Choix du modèle
Les modèles adoptés doivent être suffisamment précis afin de prévoir le niveau de comportement de la structure,
compte tenu des imperfections données en 10.2.2.
L’étude réalisée en procédant au contrôle de systèmes plans distincts doit prendre en considération le phéno-
mène d’interaction.
La liaison entre les amarrages et la façade doit être modélisée de manière à ce que les amarrages disposent d’une
liberté en rotation autour des axes dans le plan de la façade, ce qui doit supposer qu’ils ne transmettent pas
d’efforts verticaux.

10.2.2 Imperfections

10.2.2.1 Généralités
Dans la pratique, les effets des imperfections, y compris les contraintes résiduelles et les imperfections géométri-
ques, telles que les défauts d’aplomb et d’alignement horizontal et les excentricités mineures, doivent être pris en
considération avec les imperfections géométriques équivalentes correspondantes.
La méthode d’application doit être conforme aux spécifications respectives des normes de conception appro-
priées, par exemple, l’ENV 1993-1-1 pour l’acier, l’ENV 1999-1-1 pour l’aluminium. S’agissant des écarts par rap-
port à ces spécifications, les conditions préalables relatives aux imperfections dans l’étude globale doivent être
conformes à 10.2.2.2.

10.2.2.2 Inclinaisons entre composants verticaux


Les imperfections affectant les cadres, résultant des écarts angulaires aux points d’assemblage entre les compo-
sants verticaux, doivent être prises en considération.
Pour un assemblage au niveau d’un montant tubulaire, l’angle d’inclinaison, Ψ, entre une paire de montants tubu-
laires reliés par un goujon d’assemblage fixé en permanence à l’un des montants (voir Figure 7) ou entre un socle
réglable et un montant tubulaire (voir Figure 8), peut être calculé en utilisant l’équation (6) :
Di – d0
tan Ψ = ----------------- ... (6)
l0
mais non inférieur à tan Ψ = 0,01
où :
Di est le diamètre intérieur nominal du montant tubulaire ;
d0 est le diamètre extérieur nominal du goujon d’assemblage ou du socle réglable ;
l0 est la longueur nominale de recouvrement ;
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Ψ voir Figure 7 et Figure 8 respectivement.

Figure 7 — Angle d’inclinaison Figure 8 — Angle d’inclinaison


entre montants tubulaires entre un socle réglable et un montant tubulaire

En présence d’un nombre n de montants assemblés de cette manière côte à côte et lorsqu’il est prévu d’exclure
toute déviation préalable, une valeur réduite de Ψ, représentée par Ψn, peut être calculée en utilisant l’équation (7) :
tan Ψ = ( 0,5 + 1 ⁄ n ) tan Ψ ... (7)
où tan Ψ est donnée dans l’équation (6) ; avec n > 2.
Cela s’applique aux échafaudages de service lorsque la longueur des lisses n’est pas prédéterminée par les dis-
positifs d’assemblage, par exemple pour les échafaudages en tubes et raccords.
En cas de cadre fermé d’un échafaudage de façade à composants préfabriqués, la valeur de tan Ψ dans le plan
du cadre doit être considérée égale à 0,01, lorsque la longueur de recouvrement est d’au moins 150 mm, et
à 0,015, lorsque la longueur de recouvrement est plus faible, voir 5.7.4.
Les exigences énoncées en 10.2.3.1 s’appliquent également.

10.2.3 Conditions relatives à la rigidité

10.2.3.1 Assemblages entre montants tubulaires


Les assemblages entre montants tubulaires peuvent être considérés comme rigides, lorsque le goujon d’assem-
blage est fixé en permanence à un montant et lorsque :
— la longueur de recouvrement du goujon d’assemblage est d’au moins 150 mm ou, en présence d’un dispositif
de blocage, d’au moins 100 mm ; et
— le jeu entre le diamètre intérieur nominal du tube et le diamètre extérieur nominal du goujon d’assemblage n’est
pas supérieur à 4 mm.
Cette condition préalable ne s’applique qu’aux montants tubulaires dont le diamètre extérieur ne dépasse
pas 60 mm.
Lorsqu’aucune de ces exigences n’est satisfaite, par exemple en cas d’utilisation de goujons d’assemblage selon
l’EN 74, les assemblages doivent être modélisés en tant que points d’articulation idéaux. Dans ce cas, il est pos-
sible de ne pas tenir compte des imperfections affectant les cadres, c’est-à-dire de l’angle entre les montants reliés
entre eux (voir 10.2.2.2). Subsidiairement, un contrôle détaillé du goujon d’assemblage et du poteau peut être
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effectué (voir 10.3.3. 3).

10.2.3.2 Socles réglables


La rigidité des socles réglables en acier, à filetage trapézoïdal ou rond laminé, doit être déterminée, en l’absence
de toute autre information, en utilisant la formule donnée dans l’Annexe B.
Le point d’appui des socles réglables disposant de plaque fixes d’extrémité peut être modélisé par un ressort
bi-linéaire conforme à la caractéristique moment-rotation illustrée à la Figure 9.
La valeur de la résistance ultime à la flexion, Mu, doit être conforme à l’équation suivante (8) :
Mu = N × emax. ≤ Mpl,N ... (8)
où :
N est la force axiale ;
Emax. est 0,5 d (excentricité maximale de la force axiale) ;
Mpl,N est le moment résistant réduit à la déformation plastique de la tige autorisant la force axiale ;
d est le diamètre extérieur de la potelet du socle réglable au point de fixation à la plaque d’appui.

Légende
1 Rigidité du ressort cM = 2 000 kNcm/rad

Figure 9 — Caractéristiques Moment (M)-rotation (ϕ) du point d’appui des socles réglables

Aux points de liaison entre les socles réglables et les montants, la composante de déformation due à la flexion au
niveau de la zone de recouvrement doit être prise en considération.

10.2.3.3 Semelles
Le point d’appui des semelles conformes à l’EN 74 doit être considéré comme un point d’articulation idéal.

10.2.3.4 Dispositifs d’assemblage

10.2.3.4.1 Généralités
Le comportement réel charge-déformation des dispositifs d’assemblage doit être intégré dans le modèle d’ana-
lyse. Subsidiairement, les assemblages peuvent être modélisés avec des hypothèses allant dans le sens de la
sécurité.
NOTE L’ENV 1993-1-1 et l’EN 12811-3 fournissent certaines informations sur les connexions semi-rigides.

Pour la détermination des paramètres significatifs relatifs aux dispositifs d’assemblage semi-rigides utilisés dans
les échafaudages de façade à composants préfabriqués, voir le EN 12810-2.
Lorsque les liaisons aux montants sont réalisées par des connexions préfabriquées, par exemple dans un sys-
tème modulaire, la caractéristique de calcul moment-rotation des connexions lisse-montant ou traverse-montant
doit être déterminée.
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10.2.3.4.2 Raccords orthogonaux (prEN 74-1, classes B)


La rigidité cruciforme cϕ, qui est la relation entre le moment de flexion cruciforme (MB) et l’angle de rotation, ϕ,
des raccords orthogonaux de classe B et fixés aux tubes en acier ou en aluminium, est illustrée à la Figure C.1.
Les valeurs de calcul à utiliser dans la Figure C.1 sont données dans le Tableau C.2. Cette relation correspond à
la valeur moyenne de la rigidité cruciforme qui peut être appliquée à l’évaluation des forces et des moments au
niveau de l’ensemble du système d’échafaudage.
NOTE 1 La Figure C.1 et les valeurs données dans le Tableau C.2 permettent également l’utilisation des raccords de la
classe B conformes à l’EN 74:1988.

Dans certains cas, la résistance à la rotation des raccords orthogonaux est utilisée, par exemple dans la liaison
entre montant et tube d’amarrage. La rigidité à la rotation cϑ, qui est la relation entre le couple de rotation, MT, et
l’angle de rotation ϑ, des raccords orthogonaux de classe B fixés aux tubes en acier ou en aluminium, est illustrée
à la Figure C.2. Cela ne s’applique qu’aux raccords qui se fixent par vissage. Les valeurs de calcul à utiliser dans
la Figure C.2 sont données dans le Tableau C.3. Les raccords à clavette et les raccords de la classe A ne sont
pas supposés transmettre des forces de rotation.
Dans les cas particuliers où les déformations ont un effet majeur sur la stabilité de la structure de l’échafaudage,
par exemple dans les échafaudages de service auto-stables, les déformations axiales des assemblages à raccord
doivent être prises en compte en prévoyant un ressort longitudinal présentant une rigidité appropriée.
NOTE 2 Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l’utilisation des raccords de la classe B confor-
mes à l’EN 74:1988.

10.2.4 Résistances

10.2.4.1 Généralités
Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances doivent être calculées en utilisant les valeurs caractéristi-
ques des propriétés mécaniques (par exemple, la limite conventionnelle d’élasticité fy, k), lesquelles sont données
dans le prEN 12811-2 ou peuvent être déduites des normes appropriées.
Pour les pièces en acier ou en aluminium, les résistances doivent être déterminées conformément au 5.4
de l’ENV 1993-1-1:1992 ou au 5.3 de l’ENV 1999-1-1:1998 respectivement.

10.2.4.2 Dispositifs d’assemblages


Afin d’établir les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des :
a) connexions couvertes par le domaine d’application des réglementations en matière d’ingénierie des
structures : voir les normes appropriées relatives à la conception ;
b) dispositifs d’assemblage semi-rigides pour échafaudage de façade à composants préfabriqués : voir
l’EN 12810-2 et l’EN 12811-3 ;
c) raccords conformes au prEN 74-1 : voir l’Annexe C ;
NOTE Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l’utilisation des raccords de la classe B conformes
à l’EN 74:1988.

d) autres dispositifs d’assemblage non conformes à une norme : des essais doivent être réalisés.
Voir, par exemple, le EN 12810-2.

10.2.4.3 Socles réglables


Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des socles réglables en acier, à filetage trapézoïdal ou rond
laminé, doivent être calculées conformément à l’Annexe B.
La liaison entre l’écrou à collet assurant le réglage et la tige doit être conforme à une norme appropriée relative
au filetage. Autrement, sa capacité portante doit être vérifiée par essai.
La vérification de la capacité portante du socle réglable doit être effectuée en tant que partie intégrante des calculs
portant sur l’ensemble de l’échafaudage de service.
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10.3 Vérification
10.3.1 Généralités
Pour la détermination des contraintes et moments internes, les méthodes de calcul élastique doivent être utilisées
(pour les exceptions, voir 10.2.3.2). Pour l’acier, par exemple, voir l’ENV 1993-1-1:1992, paragraphe 5.2.1.3.
L’influence des déformations sur les contraintes et moments internes doit être prise en compte; et l’équilibre du
système déformé doit être calculé par l’utilisation d’une analyse de second ordre ou par le recours à une analyse
de premier ordre avec des coefficients d’amplification.
Le cheminement des charges, spécifié dans le Tableau 3, aux pièces verticales, doit être contrôlé.
Pour les échafaudages de façade à composants préfabriqués, l’EN 12810-1 et l’EN 12810-2 s’appliquent.

10.3.2 Coefficients partiels de sécurité

10.3.2.1 Coefficients partiels de sécurité relatifs aux actions, cF


À moins d’une indication contraire, les coefficients partiels de sécurité, cF, doivent être pris en compte de la
manière suivante :
État-limite ultime :
— cF = 1,5 pour toutes les charges permanentes et variables ;
— cF = 1,0 pour les charges accidentelles.
État-limite de service :
— cF = 1,0.

10.3.2.2 Coefficients partiels de sécurité relatifs à la résistance γM


Pour la détermination des valeurs de calcul des résistances des composants en acier ou en aluminium, le coeffi-
cient partiel de sécurité, cM, doit être considéré égal à 1,1. Pour les composants fabriqués dans d’autres maté-
riaux, le coefficient partiel de sécurité, cM, doit être déduit des normes appropriées.
Quant à l’état-limite de service, cM, il doit être considéré égal à 1,0.

10.3.3 État-limite ultime

10.3.3.1 Généralités
À l’état-limite ultime, il doit être vérifié que les valeurs de calcul des effets des actions ne dépassent pas les valeurs
de calcul des résistances correspondantes.

10.3.3.2 Montants tubulaires


Pour la combinaison des forces internes, l’équation de calcul de l’interaction (9) peut être utilisée, à condition que
la valeur de calcul de l’effort effectif de cisaillement corresponde à V ≤ 1/3 Vpl, d.

M π N
------------ = cos --- ⋅ ------------ ... (9)
M pl,d 2 N pl,d

où :
Npl, d est la valeur de calcul de la force axiale résistante et elle est égale à Npl, k/cM ;
Mpl, d est la valeur de calcul du moment de flexion résistant et elle est égale à Mpl, k/cM ;
Vpl, d est la valeur de calcul de l’effort de cisaillement résistant et elle est égale à Vpl, k/cM.
Pour la valeur du coefficient partiel de sécurité, cM, voir 10.3.2.2.
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10.3.3.3 Liaisons entre montants tubulaires


Lorsque les exigences relatives à une connexion rigide entre montants tubulaires, selon 10.2.3.1, sont remplies,
seul le calcul du moment de flexion du goujon d’assemblage mérite d’être contrôlé au niveau de la liaison.
Lorsque la longueur de recouvrement est inférieure à 150 mm et que la liaison n’est pas considérée comme une
articulation, voir 10.2.3.1, le contrôle détaillé du calcul de la structure doit porter aussi sur les contraintes de
flexion, les contraintes de cisaillement et les contraintes locales de compression.

10.3.3.4 Protection latérale


Les composants de la protection latérale doivent résister à la charge accidentelle spécifiée en 6.2.5.1 sans rompre
ou se détacher. Un déplacement en tout point par rapport à l’alignement initial de plus de 300 mm doit être
considéré comme un défaut. Le cas échéant, le déplacement peut être calculé dans l’hypothèse d’une rotule plas-
tique transmettant la résistance à la flexion plastique du composant.

10.3.3.5 Raccords
Il est nécessaire de vérifier que les valeurs de calcul des forces agissant sur les raccords ne dépassent pas les
valeurs de calcul correspondantes des résistances selon l’Annexe C, en tenant compte du coefficient partiel de
sécurité, conformément à 10.3.2.2. Lorsque les raccords sont soumis à une combinaison d’actions, Il doit être en
outre vérifié que les équations (10) et (11) sont confirmées.
Raccords orthogonaux :
F s1 + F s2 >F p MB
-≤1
------------------------ + ---------- + -------------------- ... (10)
2F s,d F p,d 2,4M B,d

Raccords de prolongation :
Fs MB
------------- -≤1
- + ----------- ... (11)
2F s,d M B,d

où :
Fs1, Fs2, Fs, Fp et MB sont les forces de calcul agissant sur les raccords ;
.
2 Fs, d est la force de rupture, où FS,d = FS,k /γm (Voir Tableau C.1) ;
2.MB, d est le moment de flexion de calcul de la ruine cruciforme, où MB,d = MB,k /cm.
Pour les symboles et les valeurs à utiliser dans les formules, voir Annexe C, Figures C.3 et C.4 et Tableau C.1
respectivement.
cm est donné en 10.3.2.2.

10.3.4 État-limite de service


Il doit être vérifié que les exigences relatives aux flèches, spécifiées en 6.3, sont remplies.

10.4 Stabilité de position


Les échafaudages de service auto–stables en tant qu’ensemble doivent être contrôlés afin de s’assurer qu’ils ne
présentent pas de risque de glissement latéral, de soulèvement et de renversement.
Les échafaudages de service doivent être contrôlés afin de s’assurer de l’absence de tout glissement local.
Les méthodes de contrôles sont données dans le EN 12812.
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Annexe A
(informative)
Charges dues à l’action du vent
sur les échafaudages de service recouverts
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [L]!!!

A.1 Généralités
La charge due à l’action du vent sur un échafaudage de service recouvert est calculée en utilisant l’équation (A.1) :

F = cs ×
∑  cf,i × Ai × qi ... (A.1)
i

où :
F est la charge résultante due à l’action du vent ;
cf, i est le coefficient de force aérodynamique pour le recouvrement i (voir A.2) ;
Ai est la surface de référence du recouvrement i (voir A.3) ;
qi est la pression du vent agissant sur la section i du recouvrement (voir 6.2.7.4) ;
cs est le coefficient d’emplacement coefficient (voir A.4).
Les coefficients de force aérodynamique sont spécifiés distinctement pour les deux directions, perpendiculaire-
ment (cf⊥) et parallèlement (cf) au plan de recouvrement. Il peut s’agir de cas considérés indépendamment l’un
de l’autre.
Cette méthode peut ne pas être appliquée à une structure recouverte d’échafaudage qui enveloppe complètement
un bâtiment.

A.2 Coefficient de force aérodynamique, cf


A.2.1 Recouvrement par filet
Lorsque les valeurs des coefficients de force aérodynamique, cf, pour un type de recouvrement par filet, ne sont
pas fournies par un essai en soufflerie, les valeurs données ci-après doivent être retenues :
cf⊥ = 1,3
cf = 0,3

A.2.2 Recouvrement par bâche ou tôle


Il convient de retenir les valeurs théoriques suivantes des coefficients de force aérodynamique, cf, pour une pro-
tection par bâche ou par tôle :
cf⊥ = 1,3
cf = 0,1

A.3 Surface de référence, A


Pour les actions dues au vent qui s’exercent perpendiculairement et parallèlement au plan de recouvrement, la
surface totale du recouvrement constitue la surface de référence, A. Pour les deux cas d’un échafaudage de ser-
vice recouvert et non recouvert en bout sur les deux côtés, la surface de référence du recouvrement, pour le calcul
des forces dues à l’action du vent agissant parallèlement au plan de l’échafaudage de service, correspond à la
surface d’un seul côté du recouvrement. Pour le vent agissant perpendiculairement au plan des surfaces de
recouvrement des composants de l’échafaudage ou des objets se trouvant derrière le recouvrement (bâche ou
tôle ou filet de protection), il peut ne pas être pris en considération.
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A.4 Coefficient d’emplacement, cs


Le coefficient d’emplacement, cs, (voir 6.2.7.3) dépend du coefficient de plénitude, uB, donné par l’équation (A.2) :
A B,n
u B = ----------
- ... (A.2)
A B,g

où :
AB,n est la surface nette de la façade (déduction faite des ouvertures) ;
AB,g est la surface totale de la façade.
Il convient de déduire la valeur de cs de la Figure A.1. Pour le recouvrement par filet, dans les deux directions
parallèle et perpendiculaire du vent, se référer à la courbe 1. Lorsque cf⊥, pour le recouvrement par filet, est supé-
rieur à 0,8, il convient de considérer le recouvrement par filet comme une bâche ou une tôle de protection eu égard
au coefficient d’emplacement.
Pour la bâche ou la tôle de protection dans les deux directions parallèle et perpendiculaire du vent, se référer à la
courbe 2, ce qui signifie que cs = 1,0.
Le coefficient cs, permettant de calculer les efforts d’ancrage de traction des liaisons d’amarrage de l’échafaudage
sous le vent, peut être déduit de la courbe 3.
Pour calculer les charges dues à l’action du vent sur la surface en retour en bout d’un échafaudage de service, il
convient que la valeur de cs soit égale à 1,0.

Légende
1 Recouvrement par filet dans les deux directions perpendiculaire et parallèle du vent
2 Bâche ou tôle de protection dans les deux directions perpendiculaire et parallèle du vent
3 Pour bâche ou tôle de protection, mais seulement pour le calcul des efforts d’ancrage de traction perpendiculaires
à la façade
cs Coefficient d’emplacement
uB Coefficient de plénitude

Figure A.1 — Coefficient d’emplacement, cs, pour échafaudages


de service recouverts devant une façade
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Annexe B
(normative)
Socles réglables ; données de calcul
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

B.1 Généralités
La présente Annexe donne les méthodes de calcul des résistances et déformations caractéristiques des socles
réglables (voir Figure B.1) à filetage trapézoïdal ou rond laminé à froid, en tubes en acier et conformes aux Nor-
mes européennes. Elle s’applique lorsque les dimensions sont dans les limites des paramètres suivants.
p
------ ≥ 1,22
b2

h1 ≥ 1,65 mm

d
--- ≥ 4
t
30 mm ≤ d ≤ 60 mm
où (voir Figure B.2 et Figure B.3)
b2 largeur du filetage à la partie inférieure ;
d diamètre de parement externe du filetage ;
h1 profondeur du filetage ;
p pas du filetage ;
t épaisseur du tube avant laminage.
L’arrondissement des angles d’un rayon inférieur à 0,5 mm peut être ignoré lors du calcul des valeurs des sections
transversales.
La méthode de calcul suivante s’applique aux deux types de filetage (trapézoïdal ou rond), mais différentes limites
d’élasticité conventionnelles doivent être supposées (voir Tableau B.1).
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Légende
1 Butée pour limiter la course de l’écrou à collet
2 Tige
3 Écrou à collet
4 Soudure
5 Semelle
l0 Longueur de recouvrement
le Longueur de déploiement
L Longueur de la tige

Figure B.1 — Socle réglable

Figure B.2 — Filetage trapézoïdal


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Figure B.3 — Idéalisation du filetage rond

B.2 Valeurs caractéristiques de la limite d’élasticité conventionnelle


Les valeurs caractéristiques données dans le Tableau B.1 doivent être considérées comme suit.

Tableau B.1 — Valeurs caractéristiques de la limite d’élasticité conventionnelle, fy, k,


pour les tiges de socles réglables en acier avec des filetages laminés à froid

Type d’acier

S 235 S 355

Limite d’élasticité conventionnelle, fy, k

en N/mm2

1 Matériau d’origine 235 355

2 Filetages trapézoïdaux 320 450

3 Filetages ronds 280 400

Les valeurs données sur les lignes 2 et 3 du Tableau B.1 sont uniquement valables en liaison avec les valeurs
des sections transversales idéalisées de la classe B.3 permettant de calculer les valeurs caractéristiques relatives
à la résistance à la déformation élastique conformément à la classe B.4. Dans les parties soudées de la tige, seule
la limite d’élasticité conventionnelle du matériau d’origine donnée sur la ligne 1 du Tableau B.1 doit être utilisée.

B.3 Valeurs des sections transversales idéalisées


Les valeurs des sections transversales idéalisées des tubes filetés, destinées au calcul des contraintes ainsi que
des déformations, doivent être déterminées en utilisant les équations (B.1) à (B.9).

π 2
Superficie de la section transversale, A : A = ---  d A – d i 
2
... (B.1)
4 

π  dw – di 
4 4
 
Module de flexion élastique, Wel : W el = ----------------------------- ... (B.2)
32d w
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π  dw – di 
3 3
 
Module de flexion plastique, Wpl : W pl = ----------------------------- ... (B.3)
6

Moment d’inertie, ld : I d = 0,95 ------  d 1 + d i 


A 2 2
... (B.4)
16  

où :
dA = d1 + ΨA(d – d1) ... (B.5)

11 ⋅ b
Ψ A = -----------------
m
- (le facteur 11 correspond à la cote en millimètre, où p est définie dans la clause B1 et les trois cotes
d1 ⋅ p
sont en millimètre) ... (B.6)
di = 0,5 (max. di + min. di) ... (B.7)

NOTE di est le diamètre intérieur moyen de la tige.

Lorsque les diamètres d et d1 sont connus, la valeur de di peut être déterminée à partir du poids.
dw = d1 + Ψw (d – d1) ... (B.8)

m b
Ψw = ΨA + 0,22 ------
- ... (B.9)
p
Pour l’explication de d, di bm voir Figure B.2.

B.4 Valeurs caractéristiques relatives aux résistances à la déformation plastique


Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances à la déformation plastique de la section transversale de la
tige peuvent être calculées en utilisant les équations (B.10) à (B.12) :
Force axiale : Npl, k = A ⋅ fy, k ... (B.10)
Moment de flexion : Mpl, k = apl ⋅ Wel ⋅ fy, k ... (B.11)

2 f y,k
Effort de cisaillement : V pl,k = --- × A s × -------- ... (B.12)
π 3
où :
fy, k est la valeur caractéristique de la limité d’élasticité conventionnelle donnée en B.2 ;
αpl est la moindre valeur entre 1,25 et Wpl/Wel ;
A, Wel, Wpl sont les valeurs des sections transversales idéalisées, calculées conformément à B.3.
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Annexe C
(normative)
Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions

Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des raccords conformes au prEN 74-1 et des tubes de
liaison de Ø 48,3 mm en acier ou en aluminium sont données dans le Tableau C.1. Les valeurs de calcul corres-
pondantes relatives à la rigidité sont données dans les Tableaux C.2 et C.3.

Tableau C.1 — Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions

Valeur caractéristique
Type de raccord Résistance
classe A classe B classe AA classe BB

Force de glissement Fs,k en kN 10,0 15,0 — 15,0 25,0

Moment de flexion cruciforme MB,k — 0,8 — — —


Raccord en kNm
orthogonal (RA) Force de rupture par arrachement Fp,k 20,0 30,0 — — —
en kN

Couple de rotation MT,k en kNm — 0,13 — — —

Raccord Force de glissement Fs,k en kN 6,0 9,0 — — —


de prolongation
de type à friction (SF) Moment de flexion MB,k en kNm — 2,4 — — —

Raccord à angle Force de glissement Fs,k en kN 10,0 15,0 — — —


variable (SW)

Raccord parallèle (PA) Force de glissement Fs,k en kN 10,0 15,0 — — —

Pour les symboles, voir Figures C.3 et C.4.

Légende
MB est le moment de flexion cruciforme (kNm/rad)
u est l’angle de rotation (rad)
cϕ1,cϕ2 sont les rigidités cruciformes

Figure C.1 — Relation MB-ϕ pour la classe B de raccords orthogonaux


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Légende
MT est le couple de rotation (kNm)
ϑ est l’angle de rotation (rad)
cϑ est la rigidité en rotation

Figure C.2 — Relation MT-ϑ pour les classes B et C de raccords orthogonaux fixés par vissage

Tableau C.2 — Valeurs de calcul cϕ1 et cϕ2 relatives aux rigidités cruciformes pour la classe B
de raccords orthogonaux fixés aux tubes en acier et en- aluminium

Tube en acier Tube en aluminium

cϕ1 MB1 cϕ2 MB2 cϕ1 MB1 cϕ2 MB2

[kNm/rad] [kNm] [kNm/rad] [kNm] [kNm/rad] [kNm] [kNm/rad] [kNm]

Classe B 15,0 0,48 6,0 0,8 13,0 0,48 5,0 0,8

Pour les symboles, voir Figure C.1.

Tableau C.3 — Valeur de calcul cϑ de la rigidité en rotation


pour la classe B de raccords orthogonaux

cϑ MT1

[kNm/rad] [kNm]

Classe B 7,5 0.13

Pour les symboles, voir Figure C.2.


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Légende
1 Tube 1
2 Tube 2
s Force de glissement
p Force de rupture par arrachement
B Moment de flexion cruciforme
T Couple de rotation

Figure C.3 — Charges appliquées au raccord orthogonal

Légende
1 Tube 1
2 Tube 2
s Force de glissement
B Moment de flexion

Figure C.4 — Charges appliquées au raccord de prolongation de type à friction


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Annexe D
(informative)
Déviations A-nationales

Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!

Déviation A : Déviation nationale due à des règlements dont la modification n’est pas dans l’immédiat de la
compétence du membre du CEN.
La présente Norme européenne n’entre pas dans le cadre d’une Directive UE. Dans les pays correspondants
du CEN, ces déviations A remplacent les dispositions de la Norme européenne jusqu’à ce qu’elles aient été
supprimées.

Déviations nationales relevant de la législation autrichienne


Les échelles verticales sont admises pour l’utilisation dans les échafaudages en Autriche, selon le Journal officiel
fédéral BGBI, N° 340/1994 «Verordnung des Bundesministers für Arbeit und Soziales über Vorschriften zum
Schutz des Lebens, der Gesundheit und der Sittlichkeit der Arbeitnehemer bei Ausführung von Bauarbeiten
(Bauarbeiterschutzverordnung — BauV» («Décret du ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales portant
dispositions relatives à la protection de la vie, de la santé et de la conscience des employés dans l’exécution des
travaux de construction (Ordonnance relative à la protection des ouvriers du secteur de la construction) —
Ordonnance relative à la construction»), Article §§ 7 à 10.
La hauteur de la protection latérale est fixée à 1 m au moins en Autriche, en vertu de la législation fédérale de la
République d’Autriche, selon le Journal officiel fédéral BGBI, N° 340/1994 «Verordnung des Bundesministers
für Arbeit und Soziales über Vorschriften zum Schutz des Lebens, der Gesundheit und der Sittlichkeit der
Arbeitnehemer bei Ausführung von Bauarbeiten (Bauarbeiterschutzverordnung — BauV» («Décret du ministère
fédéral du Travail et des Affaires sociales portant dispositions relatives à la protection de la vie, de la santé et de
la conscience des employés dans l’exécution des travaux de construction (Ordonnance relative à la protection des
ouvriers du secteur de la construction — Ordonnance relative à la construction»), Article §§ 7 à 10).

Déviations nationales relevant de la législation italienne


En Italie — conformément au DPR (Décret du Président de la République) du 7 janvier 1956, N° 164 «Norme per
la prevenzione degli infortuni sul lavoro nelle costruzioni» (Normes relatives à la prévention des accidents du
travail dans le secteur de la construction), article 24, la hauteur de la plinthe doit être égale à 20 cm, au lieu
de 15 cm, tel que stipulé en 5.5, et plus particulièrement en 5.5.3.

Déviations nationales relevant de la législation du Royaume-Uni


Au Royaume-Uni, en vertu des réglementations régissant le travail sur les chantiers de construction, les régle-
mentations relatives à la Construction (Santé, Sécurité & Bien-être) de 1996, il est interdit, selon la disposition 7,
de travailler sur ou à proximité de matériaux fragiles. En outre, un matériau non-fragile est défini par l’essai mis
en place dans British Standard DD 7995 auquel doivent satisfaire toutes les aires traversées par des personnes.
En foi de quoi, cet essai doit s’appliquer aux planchers des échafaudages.
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Bibliographie

[1] EN 39:2001, Libres tubes en acier pour échafaudage à tubes et raccords — Conditions techniques de
livraison.
[2] EN 131-1:1993, Échelles — Terminologie, types, dimensions fonctionnelles.
[3] EN 131-2:1993, Échelles — Exigences, essais, marquage.
[4] EN 10219-1:1997, Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins —
Partie 1 : Conditions techniques de livraison.
[5] EN 10219-2:1997, Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins —
Partie 2 : Tolérances, dimensions et caractéristiques du profil.
[6] EN 10240:1997, Revêtements intérieur et/ou extérieur des tubes en acier — Spécifications pour revêtements
de galvanisation à chaud sur des lignes automatiques.

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