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CD-Reef V3 - Édition 143 - Mars 2006

Document : NF EN 12811-1 (août 2004) : Équipements temporaires de chantiers - Partie 1 : échafaudages - Exigences de performance et étude, en
général (Indice de classement : P93-501-1)

norme française
NF EN 12811-1
août 2004
P 93-501-1

équipements temporaires de chantiers


partie 1 : échafaudages - exigences de performance et étude, en général

E : temporary works equipment - part 1 : scaffolds - performance requirements and


general design
D : Tempräre Konstruktionen für Bauwerke - Teil 1 : Arbeitsgerüste --
Leistungsanforderungen, Entwurf, Konstruktion und Bemessung

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 juillet 2004
pour prendre effet le 5 août 2004.
Remplace l'article 6 de la norme homologuée NF HD 1000 (indice de classement : P 93-
500), de décembre 1988.

Correspondances
La norme européenne EN 12811-1 :2003 a le statut d'une norme française.

Analyse
Le présent document détermine les exigences relatives aux performances et à l'étude
d'ensemble des échafaudages.
Ces prescriptions s'appliquent à des structures d'échafaudages dont la stabilité est
assurée par la construction adjacente, mais elles sont généralement applicables aux
autres échafaudages.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : matériel de chantier, échafaudage, élément
préfabriqué, définition, matériau, acier, alliage d'aluminium, règle de sécurité, stabilité,
dimension, plancher, protection contre les chutes, dimension, résistance des matériaux,
calcul, charge, charge d'épreuve, charge due aux rafales, pression du vent, flèche,
information.

Modifications
Par rapport au document remplacé, redéfinition des classes de charges, de largeurs de
planchers et de passages libres entre deux niveaux de planchers.

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Membres de la commission de normalisation


Président : M BARBE
Secrétariat : M ROSSIGNOL - SFE
M AHR HUSSOR SA
AMELINE EMA
ARVAULT CEBTP
BARBE LAYHER
MME BELAMY CENTAURE SA
M BELLIER CAPEB
BEZIAT Ingénieur conseil
BOURGES CNAM
CAROFF BNTEC
CHARDOT OUTINORD SAINT AMAND
CHAVET EIFFAGE TP
CYROT SNI
DAVID FRENEHARD et MICHAUD
DE FA? CSFE
DECARVILLE ABA
DEMANGE BNBA
DESIR RETOTUB SA
DISS MILLS
FURIN JFP PROTECTION
GAGNE OPPBTP
GALBAN LNE
GANGNERAU CEBTP
GOMES PLETTAC
GOUDRON ULTRALU
MME GUEGAN AFNOR
M GUITTON ABC MINET ECHAFAUDAGES
GUNDOGAR France TRAVAIL SECURITE
GUYON ALTRAD EQUIPEMENT
JOURDAN SFJF
LE BRUN Ets LE DREZEN
LEBESQUE COFFRAMAT SNC
LELONG GTM
LESIEUR DUARIB
LEVIS COFFRALU SARL
MANIER TUBESCA
MAROTEL FOUGEROLLE
MAURICE Sté RHETAISE DE FILETS
MERIGOT MACC
MME MICHEL OPPBTP
M MONTMARTIN SGB SA
NOIROT Sté VUILLEMOT - THEDIS
PERONNIER COMABI SNC
PORTIER INRS
PROVOST PRO.G.COORDINATION
RENEVIER AFNOR

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ROSSIGNOL SFE
RUFFENACH FORTAL SA
SANDBERG SFE
SARRAZY ENTREPOSE ECHAFAUDAGES SAS
TOS CAROL ULMA

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Sommaire
Avant-propos
Avant-propos national
Introduction
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Termes et définitions
4 Matériaux
4.1 Généralités
4.2 Exigences spécifiques relatives aux matériaux
4.2.1 Acier
4.2.2 Alliages d'aluminium
4.2.3 Bois et matériaux à base de bois
5 Exigences générales
5.1 Généralités
5.2 Classes de largeur
5.3 Hauteur libre
5.4 Surfaces de travail
5.5 Protection latérale
5.5.1 Généralités
5.5.2 Lisse principale de garde-corps
5.5.3 Protection latérale intermédiaire
5.5.4 Plinthe
5.5.5 Treillis de protection
5.5.6 Emplacement des composants de la protection latérale
5.6 Recouvrement de protection
5.7 Semelles fixes et socles réglables
5.7.1 Généralités
5.7.2 Semelles
5.7.3 Socles réglables
5.7.4 Assemblages entre poteaux à profils creux
5.8 Accès entre niveaux
5.8.1 Généralités
5.8.2 Escaliers
5.8.3 Ouvertures d'accès
6 Exigences relatives au calcul des structures
6.1 Exigences de base
6.1.1 Généralités
6.1.2 Structure porteuse d'accueil
6.1.3 Classes de charges
6.2 Actions
6.2.1 Généralités
6.2.2 Charges appliquées à la surface de travail
6.2.3 Prise en considération d'une composante horizontale due à la charge de service
6.2.4 Voies d'accès
6.2.5 Charges appliquées à la protection latérale
6.2.6 Charges dues à la neige et à la glace
6.2.7 Charges dues au vent
6.2.8 Charges dynamiques
6.2.9 Combinaisons de charges
6.3 Flèche
6.3.1 Flèche élastique des plateaux
6.3.2 Flèche élastique de la protection latérale

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6.3.3 Déformation des treillis de protection


7 Manuel relatif aux produits
8 Manuel d'instructions
9 Travaux sur le chantier
9.1 Considérations de base
9.2 Actions sur le site
10 Calcul des structures
10.1 Principes de base de calcul
10.1.1 Introduction
10.1.2 Dimensionnement structural des composants
10.1.3 États-limites
10.2 Étude des structures
10.2.1 Choix du modèle
10.2.2 Imperfections
10.2.3 Conditions relatives à la rigidité
10.2.4 Résistances
10.3 Vérification
10.3.1 Généralités
10.3.2 Coefficients partiels de sécurité
10.3.3 État-limite ultime
10.3.4 État-limite de service
10.4 Stabilité de position
Annexe A (informative) charges dues à l'action du vent sur les échafaudages de service recouverts
A.1 généralités
A.2 coefficient de force aérodynamique, cf
A.2.1 recouvrement par filet
A.2.2 recouvrement par bâche ou tôle
A.3 surface de référence, A
A.4 coefficient d'emplacement, cs
Annexe B (normative) socles réglables ; données de calcul
B.1 généralités
B.2 valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle
B.3 valeurs des sections transversales idéalisées
B.4 valeurs caractéristiques relatives aux résistances à la déformation plastique
Annexe C (normative) valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions
Annexe D (informative) déviations A-nationales
Bibliographie

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Avant-propos
Le présent document EN 12811-1 :2003 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 53 " Equipements temporaires de
chantiers ", dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit par
entérinement, au plus tard en juin 2004, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus tard en
juin 2004.
La présente Norme européenne fait partie de la série de normes, dont la liste est donnée ci-après :
EN 12810-1, Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 : Spécifications des produits
EN 12810-2, Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 : Méthodes particulières de calcul des
structures
EN 12811-1, Equipements temporaires de chantiers - Partie 1 : Echafaudages - Exigences de performance et étude, en
général
prEN 12811-2, Equipements temporaires de chantiers - Partie 2 : Informations concernant les matériaux
EN 12811-3, Equipements temporaires de chantiers - Partie 3 : Essais de charge.
Les Annexes A et D sont informatives. Les Annexes B et C sont normatives.
Ce document inclut une Bibliographie.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus de
mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Suède et Suisse.

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Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article " Références normatives " et les normes françaises identiques est
la suivante :
EN 74 : NF EN 74
(indice de classement : A 49-580)
prEN 74-1 : NF EN 74-1
(indice de classement : A 49-580-1) 1
EN 338 : NF EN 338
(indice de classement : P 21-353)
prEN 12810-1 : NF EN 12810-1
(indice de classement : P 93-500-1) 1
prEN 12810-2 : NF EN 12810-2
(indice de classement : P 93-500-2) 1
EN 12811-2 : NF EN 12811-2
(indice de classement : A 49-580-1)
EN 12811-3 : NF EN 12811-3
(indice de classement : P 93-501-3)
EN 12812 : NF EN 12812
(indice de classement : S 95-125)
ENV 1991-1 : XP ENV 1991-1
(indice de classement : P 06-101)
ENV 1991-2-4 : XP ENV 1991-2-4
(indice de classement : P 06-102-4)
ENV 1995-1-1 : XP ENV 1995-1-1
(indice de classement : P 21-711)

NOTE 1
En préparation.

Les autres normes mentionnées à l'article " Références normatives " qui n'ont pas de correspondance dans la collection des
normes françaises sont les suivantes : (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR)
ENV 1993-1-1
ENV 1999-1-1

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Introduction
Le but d'un échafaudage de service est de fournir un lieu de travail offrant les conditions de sécurité requises avec un accès
sécurisé adapté au travail en cours d'exécution. La présente Norme européenne énonce des exigences de performance pour
les échafaudages de service. Celles-ci sont indépendantes, dans une large mesure, des matériaux de fabrication de
l'échafaudage. La norme est destinée à être utilisée en tant que document de base pour les besoins d'enquête et de calcul.
Puisqu'un certain nombre d'options est donné pour s'adapter à différentes applications, un choix doit être effectué entre les
diverses solutions proposées dans le cadre de la présente Norme européenne. Toutes les autres exigences pourraient faire
l'objet d'une définition des tâches associée.
Fondé sur ces exigences, un ensemble de règles peut être établi pour un type particulier d'équipements. Ceux-ci peuvent être
courants et destinés à un usage général, ou spécialement conçus pour une tâche particulière.
La présente Norme européenne comprend des règles qui s'appliquent au calcul des structures et qui sont particulièrement
pertinentes pour les échafaudages fabriqués à partir de certains matériaux.
S'agissant des matériaux, la présente norme ne se réfère qu'aux Normes européennes valables. Cependant, un parc fourni
d'équipements fabriqués en matériaux conformes à des normes périmées est en service. La présente norme ne couvre pas
l'utilisation de ces équipements.
Les dimensions de l'échafaudage de service étant dépendantes du type de travail à effectuer et de la méthode d'exécution, il
convient de tenir compte des règles juridiques nationales correspondantes.

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1 Domaine d'application
La présente Norme européenne spécifie des exigences de performance et des méthodes d'étude et de dimensionnement des
structures des échafaudages d'accès et de service, désignés ci-après par " échafaudages de service ". Les exigences données
concernent les structures des échafaudages qui s'appuient sur les structures adjacentes pour leur stabilité. En général, ces
exigences s'appliquent également à d'autres types d'échafaudages de service. Outre les exigences courantes, des dispositions
relatives à des cas particuliers sont également présentées.
La présente Norme européenne spécifie également des règles relatives au calcul des structures, lorsque certains matériaux
sont mis en oeuvre, et des règles générales destinées aux équipements à composants préfabriqués.
La norme ne s'intéresse pas aux :
plates-formes suspendues par des filins, qu'ils soient fixes ou mobiles ;
plates-formes à déplacement horizontal, y compris les Tours d'Accès mobiles (TAM) ;
plates-formes à commande mécanique ;
échafaudages utilisés en tant que moyen de protection pour travaux de toiture ;
couvertures provisoires.

NOTE 1
Le plus souvent, les échafaudages de service sont constitués de composants préfabriqués ou de tubes et connexions.
Certains exemples d'échafaudages de service sont représentés par les échafaudages de façade, les tours fixes et les
échafaudages en volume, mais les détails les concernant ne sont pas donnés.
NOTE 2 Bien qu'ils puissent être montés en utilisant les mêmes éléments de structure, les échafaudages de service ne sont
pas des ouvrages d'étaiement.
NOTE 3 Les exigences particulières relatives aux échafaudages de façade à composants préfabriqués sont spécifiées dans
l'EN 12810-1 et l'EN 12810-2.

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2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références
normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références
datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à cette Norme
européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la
publication à laquelle il est fait référence s'applique (y compris les amendements).
EN 74 :1988
Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour échafaudages de service et d'étaiement en tubes d'acier -
Spécifications et méthodes d'essai.
prEN 74-1
Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour étaiements et échafaudages - Partie 1 : Raccords de tubes -
Exigences et modes opératoires d'essai.
EN 338
Bois de structure - Classes de résistance.
EN 12810-1 :2003
Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 : Spécifications des produits.
EN 12810-2
Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 : Méthodes particulières de calcul des structures.
prEN 12811-2
Equipements temporaires de chantiers - Echafaudage - Partie 2 : Informations concernant les matériaux.
EN 12811-3
Equipements temporaires de chantiers - Echafaudage - Partie 3 : Essais de charge.
EN 12812 :1997
Etaiements - Exigences de performance et méthodes de conception et calculs.
ENV 1991-1 :1994
Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et Document d'Application Nationale - Partie 1 : Bases de
calcul.
ENV 1991-2-4
Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et document d'application nationale - Partie 2-4 : Actions sur
les structures - Actions du vent.
ENV 1993-1-1 :1992
Construction métallique - Eurocode 3 : Calcul des structures en acier et Document d'Application Nationale - Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments - Chapitre 1 : Introduction.
ENV 1995-1-1
Eurocode 5 : Calcul des structures en bois - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
ENV 1999-1-1 :1998
Eurocode 9 : Conception et dimensionnement des structures en aluminium - Partie 1-1 : Règles générales pour les
bâtiments.

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3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent (voir aussi la Figure 1).
3.1 ancrage
moyen inséré dans la structure d'accueil ou fixé à celle-ci, destiné à la fixation d'un amarrage

NOTE
Un amarrage relié à une partie de la structure d'accueil essentiellement destinée à d'autres fonctions peut permettre
d'obtenir un effet d'ancrage (voir 3.23).

3.2 socle réglable


semelle disposant d'un moyen de réglage vertical
3.3 semelle
plaque rigide utilisée pour répartir la charge d'un poteau sur une plus grande surface
3.4 échafaudage en volume
structure d'échafaudage comprenant un quadrillage de poteaux et une surface formant plancher habituellement destiné
à la réalisation de travaux ou au stockage
3.5 contreventement dans le plan horizontal
assemblage de composants assurant la rigidité au cisaillement dans les plans horizontaux, par exemple au moyen
d'éléments de plateaux, de cadres, de cadres fermés, de diagonales et de connexions rigides entre les traverses et les
lisses ou d'autres composants utilisés pour le contreventement dans le plan horizontal
3.6 contreventement dans le plan vertical
assemblage de composants assurant la rigidité au cisaillement dans les plans verticaux, par exemple au moyen de
cadres fermés avec ou sans renfort d'angle, de cadres ouverts, de cadres en forme d'échelle avec des ouvertures
d'accès, de connexions rigides ou semi-rigides entre les composants horizontaux et verticaux, de diagonales ou d'autres
composants utilisés pour le contreventement dans le plan vertical
3.7 recouvrement
matériau normalement destiné à assurer une protection contre les intempéries et les poussières, généralement une
bâche ou une tôle ou un filet
3.8 raccord
dispositif utilisé pour assembler deux tubes
3.9 dimensionnement
conception et calcul en vue d'établir un plan de montage
3.10 longeron ou lisse
pièce horizontale normalement placée dans le sens de la plus grande dimension d'un échaudage de service
3.11 système modulaire
système dans lequel les traverses et les poteaux sont des composants distincts où les poteaux constituent des
équipements aménagés à des intervalles (modulaires) préétablis pour l'assemblage d'autres composants de
l'échafaudage
3.12 filet de protection (recouvrement par filet)
matériau perméable de recouvrement
3.13 noeud
point théorique où deux pièces ou plus sont réunies ensemble
3.14 raccord parallèle
raccord utilisé pour assembler deux tubes parallèles
3.15 plancher
un ou plusieurs plateaux constituant un niveau d'une travée
3.16 plateau
unité (préfabriquée ou autre) supportant d'elle-même une charge, qui forme le plancher ou une partie du plancher et qui
peut constituer une partie de la structure de l'échafaudage de service
3.17 raccord orthogonal
raccord utilisé pour réunir deux tubes qui se croisent à angle droit
3.18 recouvrement par bâche ou tôle
matériau imperméable de recouvrement
3.19 protection latérale
jeu de composants formant une barrière destiné à protéger les personnes contre le risque de chute et à retenir les
matériels
3.20 raccord de prolongation

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raccord utilisé pour réaliser un assemblage coaxial de deux tubes


3.21 poteau
pièce verticale
3.22 raccord à angle variable
raccord utilisé pour assembler deux tubes qui se croisent selon n'importe quel angle
3.23 amarrage
composant de l'échafaudage qui relie celui-ci à la structure d'accueil à l'aide d'un ancrage
3.24 traverse
pièce horizontale normalement placée dans le sens de la plus petite dimension de l'échafaudage de service
3.25 surface de travail
ensemble des planchers à un niveau offrant un emplacement en hauteur présentant les conditions de sécurité requises,
permettant aux personnes de travailler et leur donnant accès à leur ouvrage
3.26 échafaudage de service
ouvrage provisoire destiné à offrir un lieu présentant les conditions de sécurité requises pour l'exécution des travaux de
construction, de réfection, de réparation ou de démolition des bâtiments et autres structures et à donner l'accès
nécessaire aux ouvrages

Figure 1 Exemples de composants types d'un système d'échafaudage de façade

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4 Matériaux
4.1 Généralités
Les matériaux doivent satisfaire aux exigences données dans les Normes européennes présentant des données de calcul.
Les informations relatives aux matériaux les plus communément utilisés sont données dans le prEN 12811-2. Le matériau
utilisé doit présenter une rigidité et une durabilité suffisantes lui permettant de résister aux conditions normales de service.
Les matériaux doivent être exempts de toute impureté et de tout défaut susceptibles de compromettre leur utilisation de
manière satisfaisante.

4.2 Exigences spécifiques relatives aux matériaux

4.2.1 Acier

4.2.1.1 Généralités
Les aciers désoxydés de type FU (aciers effervescents) ne doivent pas être utilisés.

4.2.1.2 Tubes libres


Les tubes libres auxquels peuvent être reliés des raccords conformes au prEN 74-1 (c'est-à-dire, de diamètre extérieur nominal
de 48,3 mm) doivent présenter une limite conventionnelle minimale nominale d'élasticité de 235 N/mm 2 et une épaisseur
minimale nominale de paroi de 3,2 mm.

NOTE
Les tubes libres se trouvent habituellement dans les échafaudages tubulaires, mais peuvent être également utilisés dans
l'échafaudage de façade à composants préfabriqués, par exemple pour l'amarrage d'un échafaudage de service à la façade.

4.2.1.3 Tubes pour composants préfabriqués de systèmes d'échafaudages


Pour les tubes intégrés aux composants préfabriqués de systèmes d'échafaudages conformément au EN 12810-1, d'un
diamètre extérieur nominal de 48,3 mm, les spécifications du EN 12810-1 s'appliquent.
Les tubes d'un diamètre extérieur nominal différent de la gamme de 48,3 mm, autres que ceux destinés à la protection latérale,
doivent avoir les caractéristiques nominales suivantes :
épaisseur de paroi :  2,0 mm ;
limite apparente d'élasticité, ReH :  235 N/mm2 ;
allongement, A :  17 %.
Les tubes ne doivent pas subir une indentation qui se situe au-delà des limites définies dans le prEN 74-1, lorsqu'ils sont
assemblés à des raccords.

4.2.1.4 Protection latérale


Les composants utilisés exclusivement pour la protection latérale, autres que les plinthes, doivent avoir une épaisseur minimale
nominale de paroi de 1,5 mm. Pour les plinthes, l'épaisseur minimale nominale de paroi doit être de 1,0 mm. Une épaisseur
plus faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple lors de l'utilisation
de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.

4.2.1.5 plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,0 mm. Une épaisseur plus
faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple lors de l'utilisation de
sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.

4.2.1.6 Revêtement de protection des composants


Les composants doivent être protégés tel que déterminé dans le prEN 12811-2.

4.2.2 Alliages d'aluminium

4.2.2.1 Tubes libres


Les tubes libres auxquels peuvent être reliés des raccords conformes au prEN 74-1 (c'est-à-dire, de diamètre extérieur nominal
de 48,3 mm), doivent présenter une limite conventionnelle minimale nominale d'élasticité de 0,2 %, correspondant à 195
N/mm2, et une épaisseur minimale nominale de paroi de 4,0 mm.

4.2.2.2 Tubes pour composants préfabriqués de systèmes d'échafaudages


Pour les tubes intégrés aux composants préfabriqués de systèmes d'échafaudages conformément au EN 12810-1, d'un
diamètre extérieur nominal de 48,3 mm, les exigences du EN 12810-1 s'appliquent.

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général (Indice de classement : P93-501-1)

4.2.2.3 Protection latérale


Les composants utilisés seulement pour la protection latérale doivent avoir une épaisseur minimale nominale de paroi de 2,0
mm. Une épaisseur plus faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple
lors de l'utilisation de sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.

4.2.2.4 plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,5 mm. Une épaisseur plus
faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple lors de l'utilisation de
sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.

4.2.3 Bois et matériaux à base de bois


Le bois doit être classé par résistance mécanique conformément à l'EN 338.
En cas d'utilisation d'un revêtement de protection, celui-ci ne doit pas occulter les défauts du matériau.
Le contreplaqué destiné aux plateaux doit être constitué d'au moins cinq plis et avoir une épaisseur minimale de 9 mm.
Les plateaux assemblés en contreplaqué et prêts à l'emploi doivent être capables de résister à un rond en acier de 25 mm de
diamètre, de 300 mm de long et tombant sur son extrémité d'une hauteur de 1 m.
Le contreplaqué doit présenter une bonne durabilité eu égard aux conditions climatiques.

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5 Exigences générales
5.1 Généralités
Chaque zone d'accès et de service doit être aménagée de manière à constituer un poste de travail convenable et à :
protéger les personnes contre le risque de chute ;
permettre le stockage sans danger des matériaux et équipements ;
protéger les personnes en dessous contre la chute d'objets.
Une attention particulière doit être accordée aux considérations d'ordre ergonomique.
La zone doit faire l'objet d'un plancher intégral et d'une protection latérale appropriée (voir 5.5), une fois prête au service.
Les liaisons entre les parties séparées doivent être fiables et faciles à surveiller. Elles doivent être faciles à assembler et à fixer
de manière à éviter toute désolidarisation accidentelle.

5.2 Classes de largeur


La classe de largeur, w, correspond à la largeur totale de la surface de travail, y compris jusqu'à 30 mm d'épaisseur de plinthe ;
voir Figure 2. Sept classes de largeur sont données dans le Tableau 1.

NOTE 1
Dans certains pays, des largeurs minimales sont établies pour divers types d'activités.

La distance libre entre poteaux, c, doit être d'au moins 600 mm ; et la largeur libre des escaliers ne doit pas être inférieure à
500 mm.
Chaque surface de travail, y compris les angles, doit avoir sa largeur spécifique sur toute sa longueur. Cette exigence ne
s'applique pas au droit des poteaux, où doit être prévu un espace totalement libre d'une largeur minimale, b et p, selon les
dimensions données dans la Figure 2.

NOTE 2
Lorsque des équipements ou des matériaux sont placés dans la surface de travail, il convient de veiller à prévoir un espace
pour le service et l'accès.

Tableau 1 Classes de largeur pour les surfaces de travail

5.3 Hauteur libre


La hauteur libre minimale, h3, entre surfaces de travail doit être de 1,90 m.
Les exigences relatives aux hauteurs libres, pour la hauteur h 1a entre surfaces de travail et traverses ou pour la hauteur h1b
(voir Figure 2) entre surfaces de travail et amarrages, sont données dans le Tableau 2.

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Tableau 2 Classes de hauteur libre

NOTE
Pour la protection latérale, voir 5.5.

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Figure 2 Exigences relatives à la hauteur libre et à la largeur des surfaces de travail

5.4 Surfaces de travail


a. Il doit être possible de fixer les plateaux afin d'éviter un déplacement dangereux, par exemple un déboîtement ou un
soulèvement indésirable sous l'effet de charges dues au vent ;
b. Il convient que les plateaux comportent une surface antidérapante.

NOTE
Une surface en bois répond normalement aux exigences de résistance au glissement. Il convient de réduire au minimum
le risque de perte d'équilibre généré par toute méthode utilisée pour fixer le plateau ou par un chevauchement.

c. les espaces vides entre les plateaux doivent être les plus faibles possibles, mais ne doivent pas dépasser 25 mm ;
d. les surfaces de travail doivent être de niveau dans la mesure du réalisable. Lorsque la pente excède 1 : 5, des cale-pieds
pleine largeur solidement fixés doivent être prévus. Outre cela, le cas échéant, des passages n'excédant pas 100 mm de
large peuvent être aménagés au centre des cale-pieds afin de faciliter l'utilisation de brouettes.

5.5 Protection latérale

5.5.1 Généralités
Les surfaces de travail et d'accès doivent disposer d'une protection latérale consistant au moins en une lisse principale de
garde-corps, une lisse intermédiaire et une plinthe. Voir Figure 3. Les escaliers peuvent se passer de plinthe.
La protection latérale doit être fixée de manière à éviter tout démontage intempestif.
Pour les exigences relatives au calcul des structures, voir l'article 6.

NOTE 1
Il convient que la protection latérale ne soit pas assurée par le recouvrement lui-même.
NOTE 2 Pour les cas particuliers, par exemple l'utilisation des échafaudages de service dans le coffrage vertical, une
protection latérale peut se révéler nécessaire, ce qui ne s'inscrit pas dans le domaine d'application de la présente norme.

Figure 3 Dimensions pour la protection latérale verticale avec lisse intermédiaire de garde-corps

5.5.2 Lisse principale de garde-corps


La lisse principale de garde-corps doit être fixée de manière à ce que sa face supérieure soit partout à 1 000 mm ou plus au-

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dessus du niveau de la surface de travail (hauteur minimale absolue de 950 mm).

5.5.3 Protection latérale intermédiaire


La protection latérale intermédiaire doit être fixée entre la lisse principale de garde-corps et la plinthe.
La protection latérale intermédiaire peut consister en :
une ou plusieurs lisses intermédiaires de garde-corps ; ou
un cadre ; ou
un cadre dont la lisse principale de garde-corps constitue la bordure supérieure ; ou
un treillis de protection.
Les ouvertures aménagées dans la protection latérale doivent être dimensionnées de manière à ce que une sphère d'un
diamètre de 470 mm ne passe pas à travers.

5.5.4 Plinthe
Une plinthe doit être fixée de manière à ce que son bord supérieur soit au moins à 150 mm au-dessus du niveau de la surface
de travail. Les orifices et les fentes aménagés dans une plinthe, à l'exception des trous de manutention, ne doivent pas être
plus grands que 25 mm dans une direction.

5.5.5 Treillis de protection


L'ouverture de chaque orifice ou fente dans le treillis de protection ne doit pas dépasser 100 cm2. En outre, la largeur de chaque
orifice ou de chaque fente horizontale ne doit pas être supérieure à 50 mm.

5.5.6 Emplacement des composants de la protection latérale


La distance horizontale entre la face extérieure de la plinthe et la face intérieure du garde-corps et l'ensemble des composants
de la protection latérale intermédiaire ne doit pas dépasser 80 mm.

5.6 Recouvrement de protection


Lorsque le recouvrement de l'échafaudage de service est exigé, la présente norme suppose que l'échafaudage soit couvert de
bâches, de tôles ou de filets.

5.7 Semelles fixes et socles réglables

5.7.1 Généralités
La résistance et la rigidité des semelles et des socles réglables doivent être suffisantes afin de s'assurer qu'ils peuvent
transmettre la charge de calcul maximale de l'échafaudage de service à l'assise. La surface de la plaque d'appui doit être d'au
moins 150 cm2. La largeur minimale doit être de 120 mm.

5.7.2 Semelles
Les semelles en acier doivent être conformes à l'EN 74.

5.7.3 Socles réglables


Les socles réglables doivent être équipés d'une tige de réglage en position centrale aux dimensions telles qu'en état hors
charge, la plus forte inclinaison de l'axe de la tige par rapport à l'axe du poteau ne dépasse pas 2,5 %. La longueur de
recouvrement minimale, quelle que soit la position du dispositif de réglage, doit être de 25 % de la longueur totale de la tige ou
de 150 mm, prendre la valeur la plus grande. L'épaisseur de la plaque d'appui doit être d'au moins 6 mm. Les plaques d'appui
profilées doivent présenter une rigidité identique.

5.7.4 Assemblages entre poteaux à profils creux


La longueur de recouvrement pour les assemblages entre les poteaux doit être d'au moins 150 mm. Elle peut être réduite à une
longueur de 100 mm, lorsqu'un dispositif de brochage est prévu.

5.8 Accès entre niveaux

5.8.1 Généralités
Des moyens d'accès en toute sécurité et ergonomiques doivent être aménagés.
Le système d'échafaudage doit disposer de moyens d'accès entre les différents niveaux. Cela doit être assuré par des échelles
inclinées ou des escaliers. Ils doivent donner sur le plancher, se situer dans une partie élargie de l'échafaudage de service en
bout d'une travée ou dans une tour directement attenante.
Les échelles conformes à l'EN 131-1 et EN 131-2 peuvent être considérées comme répondant aux exigences relatives à l'accès
énoncées dans la présente norme.
Les escaliers et les échelles doivent être fixés de manière à éviter qu'ils ne se détachent accidentellement et les marches
doivent avoir une surface antidérapante.

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NOTE 1
En cas de travaux importants, il convient de prévoir des escaliers comme moyen d'accès.
NOTE 2 Pour les échafaudages de plus grande hauteur, il convient d'envisager l'utilisation d'un ascenseur de chantier pour
personnes.

5.8.2 Escaliers
Afin de répondre aux différentes exigences relatives aux escaliers, la présente Norme européenne spécifie deux classes de
dimensions d'escaliers. Les dimensions des volées d'escalier doivent être conformes à la Figure 4 et aux données suivantes :
La combinaison des valeurs de hauteur de marche, u, et de giron, g, doit être conforme à l'équation :
540  2u + g  660 en mm

Figure 4 Dimensions des escaliers

5.8.3 Ouvertures d'accès


Les dimensions du dégagement pour l'aménagement d'une ouverture d'accès au niveau d'un plancher doivent être d'au moins
0,45 m de large, mesurées dans le sens de la largeur du plancher, et de 0,60 m de long. En cas d'impossibilité de pouvoir
fermer l'ouverture d'une trappe fixe, il doit être possible d'installer une protection latérale. La trappe doit pouvoir être maintenue
en position fermée.

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6 Exigences relatives au calcul des structures


6.1 Exigences de base

6.1.1 Généralités
Tous les échafaudages de service doivent être conçus, construits et entretenus de manière à écarter tout risque d'effondrement
ou de déplacement accidentel et de s'assurer qu'ils peuvent être utilisés en toute sécurité. Cela s'applique à tous les stades de
réalisation, y compris la phase de montage et de modification et jusqu'à celle du démontage intégral.
Les composants de l'échafaudage doivent être conçus de manière à pouvoir en assurer le transport, le montage, l'utilisation,
l'entretien, le démontage et le stockage en toute sécurité.

6.1.2 Structure porteuse d'accueil


Un échafaudage de service doit disposer d'une structure porteuse d'accueil ou d'une assise capable de supporter les charges
de calcul et de limiter tout mouvement.
La stabilité latérale de la structure de l'échafaudage doit être vérifiée, dans son ensemble et localement, lorsqu'elle est exposée
aux différentes forces de calcul, par exemple celles dues au vent.

NOTE 1
La stabilité latérale peut être assurée par des amarrages au bâtiment contigu ou à la structure adjacente. Subsidiairement,
d'autres méthodes mettant en oeuvre par exemple, des haubans, des lests, peuvent être utilisées.
NOTE 2 Il peut se révéler nécessaire de démonter provisoirement des amarrages individuels afin d'effectuer des travaux sur
la structure d'accueil. Dans un tel cas, il convient de tenir compte, dans la phase de conception, du démontage des
amarrages et de faire état de la méthode élaborée spécifiant la séquence de démontage et de remplacement de ces
amarrages.

6.1.3 Classes de charges


Afin de répondre aux différentes conditions de service, la présente Norme européenne spécifie six classes de charge et sept
classes de largeur de surface de travail. Les charges de service sont données dans le Tableau 3.
La classe de charge pour les surfaces de travail doit correspondre à la nature des travaux.

NOTE
Dans les cas exceptionnels où il n'est pas pratique d'adopter l'une des classes de charge ou que l'activité est plus coûteuse,
différents paramètres peuvent être retenus et spécifiés après étude de l'objet pour lequel est prévue la mise en place de
l'échafaudage de service. Il convient de tenir compte des activités réelles à entreprendre. Certains exemples d'éléments à
prendre en considération sont :
a. le poids de l'ensemble des outillages et matériels entreposés sur la surface de travail ;
b. les effets dynamiques produits par le matériel placé sur la surface de travail par le matériel de chantier motorisé ; et
c. la charge due au matériel de chantier manuel, tel que les brouettes.

L'entreposage de matériels sur les échafaudages de service de la classe de charge 1 n'est pas couvert par les charges de
service spécifiées dans le Tableau 3.

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Tableau 3 Charges de service sur les surfaces de travail (voir aussi 6.2.2)

6.2 Actions

6.2.1 Généralités
Les valeurs spécifiées en 6.2 doivent être considérées comme des valeurs caractéristiques des actions (charges).
Il existe trois types principaux de charges qui méritent d'être pris en considération :
a. charges permanentes ; celles-ci doivent comprendre le poids propre de la structure de l'échafaudage, y compris tous les
composants, tels que les planchers, les clôtures, les auvents de protection et les autres structures de protection ainsi que
toute structure auxiliaire, telle que les monte-charges pour matériaux ;
b. charges variables ; celles-ci doivent comprendre les charges de service (chargement sur la surface de travail, charges sur la
protection latérale), les charges dues au vent et, s'il y a lieu, les charges dues à la neige et à la glace (voir 6.2.6) ;
c. charges accidentelles ; la seule charge accidentelle spécifiée dans la présente Norme européenne est la charge définie
selon 6.2.5.1.
Les charges données en 6.2.2 et 6.2.5 ne couvrent pas les actions dues aux sauts effectués par les personnes ou aux chutes
d'une certaine hauteur sur le plancher ou sur la protection latérale.

6.2.2 Charges appliquées à la surface de travail

6.2.2.1 généralités
Les charges de service doivent correspondre à celles spécifiées dans le Tableau 3. Chaque surface de travail doit pouvoir
supporter les diverses charges q 1, F1 et F2, séparément mais non cumulativement. Seule la charge uniformément répartie, q 1,
doit s'appliquer vers le bas à l'assise de la structure de l'échafaudage, à l'exception des échafaudages en volume, voir
Figure 5d.
Pour les besoins de calcul des structures, les charges de service sur la surface de travail doivent être appliquées au-dessus
d'une surface déterminée de la manière suivante :
là où il existe des planchers contigus le long ou en travers de l'échafaudage de service, l'arête médiane doit être considérée
en tant que ligne médiane entre les poteaux d'appui ;
quelque soit le rebord extérieur, la cote w doit être considérée par rapport au rebord réel ou, lorsqu'il existe une plinthe, telle
que définie en 5.2. Voir Figure 2.
Pour les échafaudages de service de la classe de charge 1, tous les plateaux doivent pouvoir supporter la charge de service de
la classe 2, mais cela ne doit pas s'appliquer à la structure de l'échafaudage dans son intégralité.

6.2.2.2 Charge de service uniformément répartie


Chaque surface de travail doit pouvoir supporter la charge uniformément répartie, q1, spécifiée dans le Tableau 3.

6.2.2.3 Charge concentrée


Chaque plateau doit pouvoir supporter la charge, F1, spécifiée dans le Tableau 3, uniformément répartie sur une surface de
(500  500) mm et, mais non simultanément, la, F2, spécifiée dans le Tableau 3, uniformément répartie sur une surface de (200
 200) mm.
Le cheminement de la charge doit pouvoir transmettre aux poteaux les efforts générés par les charges. La position de chaque

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charge doit être choisie de manière à produire l'effet le plus défavorable.


Lorsque la largeur d'un plateau est inférieure à 500 mm, la charge F1, selon le Tableau 3, peut être réduite pour ledit plateau
proportionnellement à sa largeur, mais en aucun cas la charge ne doit être réduite à une valeur inférieure à 1,5 kN.

6.2.2.4 Charge appliquée à une surface partielle


Chaque plancher des classes de charge 4, 5 et 6 doit pouvoir supporter la charge exercée sur une surface partielle, q2,
spécifiée dans le Tableau 3. Cette charge doit être uniformément répartie sur la surface obtenue en multipliant la surface du
plancher, A, par le coefficient de surface partielle, ap où A = I. w (voir Figure 5), et ap étant donnée dans le Tableau 3.
Le cheminement de la charge doit pouvoir transmettre aux poteaux les efforts générés par les charges.
Lorsqu'il existe plus de deux poteaux dans les deux sens, tel le cas d'un échafaudage en volume, le plancher de quatre travées
contiguës et les composants porteurs correspondants de ce plancher doivent être pris en considération, (voir Figure 5d).
Les dimensions et la position de la surface partielle doivent être choisies de manière à produire l'effet le plus défavorable.
Quelques exemples sont présentés dans la Figure 5.

Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure

Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure

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Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure

Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure

6.2.2.5 Parties en porte-à-faux d'une surface de travail


Toute les parties en porte-à-faux d'une surface de travail doivent pouvoir supporter la charge de service spécifiée pour la
surface principale de travail (voir 6.2.2.2, 6.2.2.3 et 6.2.2.4).

NOTE
Lorsque les niveaux des parties en porte-à-faux et de la surface de travail s'écartent de 250 mm ou plus, ils peuvent être de
différentes classes de charge, selon le Tableau 3.

6.2.2.6 échafaudages en volume


La charge appliquée aux composants porteurs d'un échafaudage en volume doit être calculée en supposant que la charge
uniformément répartie q 1 spécifiée dans le Tableau 3 agit sur une surface de 6,0 m2 au maximum en combinaison avec une

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charge de 0,75 kN/m2 appliquée à la surface restante.

6.2.3 Prise en considération d'une composante horizontale due à la charge de service


En l'absence de vent, l'échafaudage de service doit pouvoir supporter une composante horizontale de la charge de service
conventionnelle représentant les opérations d'exploitation en cours d'utilisation et agissant à tous les niveaux auxquels la
surface de travail est soumise à une charge.
Pour chaque travée considérée, la composante horizontale de la charge conventionnelle en doit pas être inférieure à 2,5 % du
total de la charge uniformément répartie, q1, spécifiée dans le Tableau 3 et appliquée à ladite travée, ou à 0,3 kN ; la valeur la
plus grande étant retenue. La charge doit être censée agir au niveau de la surface de travail et doit être appliquée séparément,
parallèlement et perpendiculairement à la travée.

6.2.4 Voies d'accès


A l'exception des échafaudages de service de la classe 1, les voies d'accès horizontales doivent pouvoir au moins supporter la
charge de service de la classe 2, spécifiée dans le Tableau 3.
Lorsqu'une partie d'une voie d'accès est destinée à être utilisée pour l'accomplissement du travail, elle doit pouvoir supporter la
charge de service appropriée prescrite dans le Tableau 3. Normalement, il n'est pas nécessaire qu'un palier situé au même
niveau qu'une surface de travail, mais hors des limites de celle-ci, puisse supporter la même charge.
Pour les escaliers mis en place pour donner accès à un échafaudage de service, chaque plan de marche et chaque palier doit
être conçu pour supporter la plus défavorable des charges suivantes :
à savoir :
a. une charge simple de 1,5 kN dans la position la plus défavorable, considérée uniformément répartie sur une surface de (200
 200) mm ou sur la largeur effective, lorsqu'elle est inférieure à 200 mm ; ou
b. une charge uniformément répartie de 1,0 kN/m2.
L'ossature des escaliers doit pouvoir supporter une charge de 1,0 kN/m2 uniformément répartie sur l'ensemble des marches et
des paliers dans la limite d'une hauteur de 10 m.

6.2.5 Charges appliquées à la protection latérale

6.2.5.1 Charge descendante


Toute lisse principale de garde-corps et toute lisse intermédiaire de garde-corps, quelle que soit son mode d'appui, doit pouvoir
résister à une charge concentrée de 1,25 kN. Cela s'applique également à tout autre composant de protection latérale qui
remplace la lisse principale et la lisse intermédiaire de garde corps, tel qu'un treillis de protection comportant des ouvertures
n'excédant pas plus de 50 mm de large
Cette charge doit être considérée comme une charge accidentelle et doit être appliquée dans la position la plus défavorable
vers le bas dans les limites d'un secteur de ± 10° par rapport à la verticale.

6.2.5.2 Charge horizontale


Tous les composants de la protection latérale, à l'exception des plinthes, doivent être conçus pour supporter une charge
horizontale concentrée de 0,3 kN, à chaque fois dans la position la plus défavorable. Cette charge peut être répartie sur une
surface de (300  300) mm au maximum, par exemple lorsqu'elle est appliquée au grillage d'un treillis de protection. Pour les
plinthes, la charge horizontale concentrée est de 0,15 kN.

6.2.5.3 Charge ascendante


Afin de vérifier la bonne fixation de l'ensemble des composants de la protection latérale, à l'exception de la plinthe, une charge
concentrée de 0,3 kN doit être appliquée verticalement vers le haut dans la position la moins favorable.

6.2.6 Charges dues à la neige et à la glace


Une prise en considération des charges dues à la neige et à la glace qui s'exercent sur un échafaudage de service, peut être
requise selon les réglementations nationales.

6.2.7 Charges dues au vent

6.2.7.1 Généralités
Les charges dues au vent doivent être calculées en supposant l'existence d'une pression de vent exercée sur une surface de
référence de l'échafaudage de service qui constitue généralement une surface projetée dans la direction du vent. La charge
résultante due à l'action du vent, F, en kN, est obtenue par l'équation (2) :où :

F est la charge résultante due à l'action du vent ;

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cf,i est le coefficient de force aérodynamique pour le composant i de l'échafaudage (voir 6.2.7.2) ; Ai est la surface de
référence du composant i de l'échafaudage ;
q i est la pression du vent agissant sur le composant i de l'échafaudage ;
cs est le coefficient d'emplacement (voir 6.2.7.3).
Les phénomènes d'écran ne doivent pas être pris en considération.
Les paragraphes 6.2.7.2 et 6.2.7.3 ci-après traitent seulement des échafaudages de service non recouverts. Pour les charges
dues au vent qui s'exercent sur les échafaudages de service recouverts, voir l'Annexe A.

6.2.7.2 Coefficient de force aérodynamique, cf


Les coefficients de force aérodynamique, cf, qui conviennent à certaines sections transversales des composants
d'échafaudage, donnés dans l'ENV 1991-2-4, doivent être utilisés lorsqu'il s'agit de calculer la charge due à l'action du vent sur
un échafaudage de service.

NOTE
Pour d'autres sections transversales, les coefficients de force aérodynamique peuvent être déduits des Normes nationales ou
peuvent être déterminés suite à des essais en soufflerie.

La valeur du coefficient de force aérodynamique, cf, doit être considérée égale à 1,3 pour toute projection de surface, y compris
les planchers, les plinthes et les sections nominales définies respectivement en 6.2.7.4.1 ou 6.2.7.4.2.

6.2.7.3 Coefficient d'emplacement, c s

6.2.7.3.1
Le coefficient d'emplacement, cs, tient compte de l'emplacement de l'échafaudage de service par rapport à un bâtiment, par
exemple, devant une façade. Le coefficient d'emplacement cs, selon 6.2.7.3.2 et 6.2.7.3.3, s'applique à une façade avec des
ouvertures réparties de manière régulière sur toute sa superficie.

6.2.7.3.2
Pour les charges dues à l'action du vent qui s'exercent perpendiculairement à la façade, la valeur de cs doit être déduite de la
Figure 6. Elle dépend du coefficient de plénitude, B, donné par l'équation (3) :où :

AB,n est la surface nette de la façade (déduction faite des ouvertures) ;


AB,g est la surface totale de la façade.

Figure 6 Coefficient d'emplacement cs pour les échafaudages de service montés devant une façade et pour des charges dues
à l'action du vent perpendiculaires à la façade

6.2.7.3.3
Pour les charges dues à l'action du vent qui s'exercent parallèlement à la façade, la valeur de cs|| doit être considérée égale à
1,0.

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6.2.7.4 pression du vent

6.2.7.4.1 Charge due à l'action du vent maximal


La charge due à l'action du vent maximal pour la région doit tenir compte du type de site et de son emplacement.
Lorsque la Norme européenne relative aux charges dues à l'action du vent est disponible, elle doit être utilisée. En attendant
qu'elle soit disponible, les informations doivent être tirées des Normes nationales. Un facteur statistique concernant la période
de temps comprise entre le montage et le démontage de l'échafaudage de service peut être pris en considération. Ce facteur
ne doit pas être inférieur à 0,7 pour être appliqué à la pression du vent se référant à une période de 50 ans.

NOTE
Pour les besoins de calcul des structures des échafaudages de façade à composants préfabriqués, les pressions de calcul du
vent sont données dans le EN 12810-1. Normalement, ces pressions ne seront pas dépassées dans la majeure partie de
l'Europe. Il convient de vérifier le régime effectif des vents.

Afin de tenir compte des outillages ou matériels entreposés dans la surface de travail, une surface nominale de référence doit
être retenue à son niveau et sur toute sa longueur. Cette surface doit avoir 200 mm de hauteur mesurée à partir du niveau de la
surface de travail, tout en y incluant la hauteur de la plinthe. Les charges induites par la pression du vent et exercées sur ladite
surface doivent être supposées agir au niveau de la surface de travail.

6.2.7.4.2 Charge due à l'action du vent de service


Une pression du vent uniformément répartie de 0,2 kN/m2 doit être prise en considération. Afin de tenir compte des outillages
ou matériels entreposés dans la surface de travail, une surface nominale de référence, telle que définie en 6.2.7.4.1, mais
située à 400 mm de hauteur, doit être utilisée lors du calcul des charges dues à l'action du vent de service.

6.2.8 Charges dynamiques


Les valeurs données ci-après doivent être considérées comme une charge statique équivalente afin de représenter la
surcharge due aux effets dynamiques dans les conditions de service.
a. L'effet dynamique de la charge induite, à l'exclusion des personnes, par un matériel mû verticalement par un moyen
mécanique, doit être représenté en augmentant de 20 % le poids de ce matériel ;
b. l'effet dynamique de la charge induite, à l'exclusion des personnes, par un matériel mû horizontalement doit être représenté
par une charge statique équivalente égale à 10 % le poids de ce matériel, agissant dans l'une quelconque des directions
horizontales.

NOTE
Pour les charges dynamiques induites par les chutes de personnes tombant d'une certaine hauteur sur les planchers de
l'échafaudage de service à composants préfabriqués, voir le EN 12810-1.

6.2.9 Combinaisons de charges

6.2.9.1 Généralités
Chaque structure d'échafaudage doit pouvoir résister aux combinaisons de charges les plus défavorables auxquelles elle est
susceptible d'être exposée. Les conditions sur le chantier doivent être établies et les combinaisons de charges doivent être
déterminées en conséquence.
Pour les échafaudages de façade, les combinaisons de charges sont données en 6.2.9.2. Ces combinaisons de charges
peuvent également convenir à des types d'échafaudages de service différents des échafaudages de façade.

6.2.9.2 Échafaudages de façade


Les combinaisons a) et b) doivent être utilisées pour le calcul des structures des échafaudages de façade, à moins que des
informations fiables sur la manière d'utiliser l'échafaudage ne soient disponibles.
Dans chaque cas individuel, les conditions en service et hors service doivent être prises en considération.
a. La condition en service :
1. poids propre de l'échafaudage, voir 6.2.1 ;
2. charge de service uniformément répartie appropriée à la classe d'échafaudage de service spécifiée dans le Tableau 3,
colonne 2, agissant sur la surface de travail au niveau du plancher le plus défavorable ;
3. 50 % de la charge spécifiée en a) 2) doit être supposée agir sur la surface de travail directement supérieure ou
inférieure, lorsqu'un échafaudage de service comporte plus d'un niveau de plancher ;
4. charge de service due à l'action du vent spécifiée en 6.2.7.4.2 ou prise en considération de la composante horizontale
de la charge de service spécifiée en 6.2.3 ;
b

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b. la condition hors service :


1. poids propre de l'échafaudage, voir 6.2.1 ;
2. pourcentage de la charge uniformément répartie, spécifiée dans le Tableau 3, colonne 2, agissant sur le niveau de
plancher le plus défavorable. La valeur dépend de la classe :
classe 1 : 0 % ; (aucune charge de service exercée sur la surface de travail) ;
classes 2 et 3 : 25 % ; (représentant certains matériels entreposés sur la surface de travail) ;
classes 4, 5 et 6 : 50 % ; (représentant certains matériels entreposés sur la surface de travail) ;
3. Charge maximale due à l'action du vent spécifiée en 6.2.7.4.1.

Dans les cas a) 2) et b) 2), la charge doit être considérée égale à zéro, lorsque sa prise en considération aboutit à des résultats
plus favorables ; par exemple en cas de renversement.

6.3 Flèche

6.3.1 Flèche élastique des plateaux


Lorsqu'il est soumis aux charges concentrées spécifiées dans le Tableau 3, colonnes 3 et 4, tout plateau ne doit pas subir une
déformation élastique par flèche supérieure à 1/100 de sa portée.
En outre, lorsque la charge concentrée adéquate est appliquée, la flèche différentielle maximale entre plateaux chargés et non
chargés adjacents ne doit pas dépasser 25 mm.

6.3.2 Flèche élastique de la protection latérale


Chaque lisse principale ou intermédiaire de garde-corps et chaque plinthe, abstraction faite de sa portée, ne doit pas subir une
déformation élastique par flèche de plus de 35 mm, lorsqu'elle est soumise à la charge horizontale spécifiée en 6.2.5.2.
La mesure est faite par rapport à ses supports de fixation du composant concerné.

6.3.3 Déformation des treillis de protection


Lorsqu'il est soumis à la charge horizontale spécifiée en 6.2.5.2, le grillage d'un treillis de protection ne doit pas fléchir de plus
de 100 mm par rapport à ses supports de fixation.
Lorsqu'un treillis de protection est associé à un garde-corps, les exigences relatives à un garde-corps doivent être satisfaites
individuellement.

a.

b.

c.
d.

e.
f.
g.

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7 Manuel relatif aux produits


Pour les composants préfabriqués et les systèmes préfabriqués, un manuel doit être mis à disposition afin de permettre
l'utilisation du produit en toute sécurité. Pour les échafaudages de façade à composants préfabriqués, voir l'EN 12810-1.

a.

b.

c.
d.

e.
f.
g.

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8 Manuel d'instructions
Pour chaque type de système d'échafaudage préfabriqué, il convient de mettre à disposition le manuel d'instructions approprié
sur le chantier, et il doit contenir au moins les éléments suivants :
a. procédure à suivre lors du montage et du démontage de l'échafaudage de service, avec description de la bonne séquence
des opérations à exécuter. Ce mode opératoire doit contenir des dessins et un texte ;
b. plan et détails du projet ;

NOTE
Ces exigences peuvent être satisfaites grâce à des données normalisées, des informations particulièrement adaptées ou
à une combinaison des deux.

c. charges imposées par l'échafaudage de service, exercées sur son assise et appliquées à la structure du bâtiment ;
d. informations relatives à la classe d'échafaudage de service, le nombre de surfaces de travail qui peuvent être chargées et la
hauteur autorisée dans différentes conditions ;
e. informations détaillées relatives à la fixation et au démontage des composants ;
f. informations relatives à l'amarrage pour les échafaudages de service ;
g. toute autre restriction.
Pour les exigences relatives au manuel d'instructions portant sur les échafaudages de façade en composants préfabriqués voir
l'article 9 de l'EN 12810-1 :2003.

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9 Travaux sur le chantier


9.1 Considérations de base
La conception suppose que le montage, l'utilisation, la modification et le démontage soient conformes au projet élaboré
(dessins, spécification et autres instructions), que l'entretien de la structure de l'échafaudage, y compris son amarrage et son
assise, soit assuré et qu'il soit dans une condition qui permette de répondre aux exigences relatives à la conception. (Voir
1.3 de l'ENV 1991-1 :1994 pour de plus amples détails).

9.2 Actions sur le site


L'aptitude de l'assise à supporter la charge calculée lors de la conception doit être vérifiée. Lorsqu'un support latéral doit être
fourni par la structure d'accueil, l'adéquation structurale de ladite structure ainsi que la fixation des ancrages doivent être
vérifiée.

NOTE
Il convient que la vérification soit effectuée par une personne ayant la compétence requise à cet effet et normalement en
charge de la conception ou du montage.

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10 Calcul des structures


10.1 Principes de base de calcul

10.1.1 Introduction
Les échafaudages de service doivent être conçus de manière à remplir les conditions de stabilité et d'aptitude à l'emploi. Cela
comprend la capacité portante et la stabilité de position contre les risques de glissement latéral, de soulèvement et de
renversement. Sauf indication contraire dans le présent article, les Normes européennes relatives à l'ingénierie des structures
doivent être appliquées.
Les concepts se rapportent à la méthode des états-limites.
Des essais d'ordre global ou de détail peuvent être réalisés en complément des calculs. Ces essais doivent être effectués
conformément à l'EN 12811-3.

10.1.2 Dimensionnement structural des composants

10.1.2.1 acier
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1993-1-1.

10.1.2.2 aluminium
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1999-1-1.

10.1.2.3 bois
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1995-1-1.

10.1.2.4 autres matériaux


Les Normes européennes appropriées doivent être appliquées pour le calcul des structures. En l'absence de Normes
européennes, les normes ISO peuvent être appliquées.

10.1.3 États-limites
Les états-limites sont classés en :
états-limites ultimes ;
états-limites de service.
A l'état-limite ultime, la valeur de calcul de l'effet des actions suppose que la valeur de calcul d'une force ou d'un moment
interne, Ed, ne doit pas dépasser la valeur de calcul de la résistance correspondante, Rd, en vertu de l'équation :
Ed  Rd
La valeur de calcul Ed de l'effet des actions est déduite des valeurs caractéristiques des actions spécifiées en 6.2 en multipliant
chacune d'elles par le coefficient partiel de sécurité correspondant, F.
La valeur de calcul de la résistances Rd est déduite des valeurs caractéristiques de résistance spécifiées en 10.2.4 en les
divisant par un coefficient partiel de sécurité,  M.
A l'état-limite de service, la valeur de calcul de l'effet des actions, spécifiée dans le critère d'aptitude à l'emploi, par exemple les
flèches selon l'équation (5), E d, ne doit pas dépasser la valeur de calcul extrême du critère d'aptitude à l'emploi correspondant,
Cd :
Ed  Cd

10.2 Étude des structures

10.2.1 Choix du modèle


Les modèles adoptés doivent être suffisamment précis afin de prévoir le niveau de comportement de la structure, compte tenu
des imperfections données en 10.2.2.
L'étude réalisée en procédant au contrôle de systèmes plans distincts doit prendre en considération le phénomène d'interaction.
La liaison entre les amarrages et la façade doit être modélisée de manière à ce que les amarrages disposent d'une liberté en
rotation autour des axes dans le plan de la façade, ce qui doit supposer qu'ils ne transmettent pas d'efforts verticaux.

10.2.2 Imperfections

10.2.2.1 Généralités
Dans la pratique, les effets des imperfections, y compris les contraintes résiduelles et les imperfections géométriques, telles que
les défauts d'aplomb et d'alignement horizontal et les excentricités mineures, doivent être pris en considération avec les
imperfections géométriques équivalentes correspondantes.
La méthode d'application doit être conforme aux spécifications respectives des normes de conception appropriées, par

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exemple, l'ENV 1993-1-1 pour l'acier, l'ENV 1999-1-1 pour l'aluminium. S'agissant des écarts par rapport à ces spécifications,
les conditions préalables relatives aux imperfections dans l'étude globale doivent être conformes à 10.2.2.2.

10.2.2.2 inclinaisons entre composants verticaux


Les imperfections affectant les cadres, résultant des écarts angulaires aux points d'assemblage entre les composants verticaux,
doivent être prises en considération.
Pour un assemblage au niveau d'un montant tubulaire, l'angle d'inclinaison, , entre une paire de montants tubulaires reliés par
un goujon d'assemblage fixé en permanence à l'un des montants (voir Figure 7) ou entre un socle réglable et un montant
tubulaire (voir Figure 8), peut être calculé en utilisant l'équation (6) :mais non inférieur à tan  = 0,01

où :
D i est le diamètre intérieur nominal du montant tubulaire ;
d 0 est le diamètre extérieur nominal du goujon d'assemblage ou du socle réglable ;
l 0 est la longueur nominale de recouvrement ;
 voir Figure 7 et Figure 8 respectivement.

Figure 7 Angle d'inclinaison entre montants tubulaires

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Figure 8 Angle d'inclinaison entre un socle réglable et un montant tubulaire


En présence d'un nombre n de montants assemblés de cette manière côte à côte et lorsqu'il est prévu d'exclure toute déviation
préalable, une valeur réduite de , représentée par n, peut être calculée en utilisant l'équation (7) :où tan  est donnée dans
l'équation (6) ; avec n  2.

Cela s'applique aux échafaudages de service lorsque la longueur des lisses n'est pas prédéterminée par les dispositifs
d'assemblage, par exemple pour les échafaudages en tubes et raccords.
En cas de cadre fermé d'un échafaudage de façade à composants préfabriqués, la valeur de tan  dans le plan du cadre doit
être considérée égale à 0,01, lorsque la longueur de recouvrement est d'au moins 150 mm, et à 0,015, lorsque la longueur de
recouvrement est plus faible, voir 5.7.4.
Les exigences énoncées en 10.2.3.1 s'appliquent également.

10.2.3 Conditions relatives à la rigidité

10.2.3.1 assemblages entre montants tubulaires


Les assemblages entre montants tubulaires peuvent être considérés comme rigides, lorsque le goujon d'assemblage est fixé en
permanence à un montant et lorsque :
la longueur de recouvrement du goujon d'assemblage est d'au moins 150 mm ou, en présence d'un dispositif de blocage,
d'au moins 100 mm ; et
le jeu entre le diamètre intérieur nominal du tube et le diamètre extérieur nominal du goujon d'assemblage n'est pas
supérieur à 4 mm.
Cette condition préalable ne s'applique qu'aux montants tubulaires dont le diamètre extérieur ne dépasse pas 60 mm.
Lorsqu'aucune de ces exigences n'est satisfaite, par exemple en cas d'utilisation de goujons d'assemblage selon l'EN 74, les
assemblages doivent être modélisés en tant que points d'articulation idéaux. Dans ce cas, il est possible de ne pas tenir compte
des imperfections affectant les cadres, c'est-à-dire de l'angle entre les montants reliés entre eux (voir 10.2.2.2).
Subsidiairement, un contrôle détaillé du goujon d'assemblage et du poteau peut être effectué (voir 10.3.3. 3).

10.2.3.2 Socles réglables


La rigidité des socles réglables en acier, à filetage trapézoïdal ou rond laminé, doit être déterminée, en l'absence de toute autre
information, en utilisant la formule donnée dans l'Annexe B.

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Le point d'appui des socles réglables disposant de plaque fixes d'extrémité peut être modélisé par un ressort bi-linéaire
conforme à la caractéristique moment-rotation illustrée à la Figure 9.
La valeur de la résistance ultime à la flexion, Mu, doit être conforme à l'équation suivante :
Mu = N  emax.  Mpl,N
où :
N est la force axiale ;
Emax. est 0,5 d (excentricité maximale de la force axiale) ;
Mpl,N est le moment résistant réduit à la déformation plastique de la tige autorisant la force axiale ;
d est le diamètre extérieur de la potelet du socle réglable au point de fixation à la plaque d'appui.

Figure 9 Caractéristiques Moment (M)-rotation () du point d'appui des socles réglables
Aux points de liaison entre les socles réglables et les montants, la composante de déformation due à la flexion au niveau de la
zone de recouvrement doit être prise en considération.

10.2.3.3 semelles
Le point d'appui des semelles conformes à l'EN 74 doit être considéré comme un point d'articulation idéal.

10.2.3.4 Dispositifs d'assemblage

10.2.3.4.1 généralités
Le comportement réel charge-déformation des dispositifs d'assemblage doit être intégré dans le modèle d'analyse.
Subsidiairement, les assemblages peuvent être modélisés avec des hypothèses allant dans le sens de la sécurité.

NOTE
L'ENV 1993-1-1 et l'EN 12811-3 fournissent certaines informations sur les connexions semi-rigides.

Pour la détermination des paramètres significatifs relatifs aux dispositifs d'assemblage semi-rigides utilisés dans les
échafaudages de façade à composants préfabriqués, voir le EN 12810-2.
Lorsque les liaisons aux montants sont réalisées par des connexions préfabriquées, par exemple dans un système modulaire,
la caractéristique de calcul moment-rotation des connexions lisse-montant ou traverse-montant doit être déterminée.

10.2.3.4.2 Raccords orthogonaux (prEN 74-1, classes B)


La rigidité cruciforme c, qui est la relation entre le moment de flexion cruciforme (MB) et l'angle de rotation, , des raccords
orthogonaux de classe B et fixés aux tubes en acier ou en aluminium, est illustrée à la Figure C.1. Les valeurs de calcul à
utiliser dans la Figure C.1 sont données dans le Tableau C.2. Cette relation correspond à la valeur moyenne de la rigidité
cruciforme qui peut être appliquée à l'évaluation des forces et des moments au niveau de l'ensemble du système
d'échafaudage.

NOTE 1
La Figure C.1 et les valeurs données dans le Tableau C.2 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B
conformes à l'EN 74 :1988.

Dans certains cas, la résistance à la rotation des raccords orthogonaux est utilisée, par exemple dans la liaison entre montant
et tube d'amarrage. La rigidité à la rotation c, qui est la relation entre le couple de rotation, MT, et l'angle de rotation , des

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raccords orthogonaux de classe B fixés aux tubes en acier ou en aluminium, est illustrée à la Figure C.2. Cela ne s'applique
qu'aux raccords qui se fixent par vissage. Les valeurs de calcul à utiliser dans la Figure C.2 sont données dans le Tableau C.3.
Les raccords à clavette et les raccords de la classe A ne sont pas supposés transmettre des forces de rotation.
Dans les cas particuliers où les déformations ont un effet majeur sur la stabilité de la structure de l'échafaudage, par exemple
dans les échafaudages de service auto-stables, les déformations axiales des assemblages à raccord doivent être prises en
compte en prévoyant un ressort longitudinal présentant une rigidité appropriée.

NOTE 2
Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B conformes à
l'EN 74 :1988.

10.2.4 Résistances

10.2.4.1 Généralités
Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances doivent être calculées en utilisant les valeurs caractéristiques des
propriétés mécaniques (par exemple, la limite conventionnelle d'élasticité fy, k), lesquelles sont données dans le prEN 12811-2
ou peuvent être déduites des normes appropriées.
Pour les pièces en acier ou en aluminium, les résistances doivent être déterminées conformément au
5.4 de l'ENV 1993-1-1 :1992 ou au 5.3 de l'ENV 1999-1-1 :1998 respectivement.

10.2.4.2 Dispositifs d'assemblages


Afin d'établir les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des :
a. connexions couvertes par le domaine d'application des réglementations en matière d'ingénierie des structures : voir les
normes appropriées relatives à la conception ;
b. dispositifs d'assemblage semi-rigides pour échafaudage de façade à composants préfabriqués : voir l'EN 12810-2 et
l'EN 12811-3 ;
c. raccords conformes au prEN 74-1 : voir l'Annexe C ;

NOTE
Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B conformes à
l'EN 74 :1988.

d. autres dispositifs d'assemblage non conformes à une norme : des essais doivent être réalisés.
Voir, par exemple, le EN 12810-2.

10.2.4.3 Socles réglables


Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des socles réglables en acier, à filetage trapézoïdal ou rond laminé,
doivent être calculées conformément à l'Annexe B.
La liaison entre l'écrou à collet assurant le réglage et la tige doit être conforme à une norme appropriée relative au filetage.
Autrement, sa capacité portante doit être vérifiée par essai.
La vérification de la capacité portante du socle réglable doit être effectuée en tant que partie intégrante des calculs portant sur
l'ensemble de l'échafaudage de service.

10.3 Vérification

10.3.1 Généralités
Pour la détermination des contraintes et moments internes, les méthodes de calcul élastique doivent être utilisées (pour les
exceptions, voir 10.2.3.2). Pour l'acier, par exemple, voir l'ENV 1993-1-1 :1992, paragraphe 5.2.1.3.
L'influence des déformations sur les contraintes et moments internes doit être prise en compte ; et l'équilibre du système
déformé doit être calculé par l'utilisation d'une analyse de second ordre ou par le recours à une analyse de premier ordre avec
des coefficients d'amplification.
Le cheminement des charges, spécifié dans le Tableau 3, aux pièces verticales, doit être contrôlé.
Pour les échafaudages de façade à composants préfabriqués, l'EN 12810-1 et l'EN 12810-2 s'appliquent.

10.3.2 Coefficients partiels de sécurité

10.3.2.1 Coefficients partiels de sécurité relatifs aux actions,  F


A moins d'une indication contraire, les coefficients partiels de sécurité, F, doivent être pris en compte de la manière suivante :
Etat-limite ultime :

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F = 1,5 pour toutes les charges permanentes et variables ;


F = 1,0 pour les charges accidentelles.

Etat-limite de service :
F = 1,0.

10.3.2.2 Coefficients partiels de sécurité relatifs à la résistance M


Pour la détermination des valeurs de calcul des résistances des composants en acier ou en aluminium, le coefficient partiel de
sécurité, M, doit être considéré égal à 1,1. Pour les composants fabriqués dans d'autres matériaux, le coefficient partiel de
sécurité,  M , doit être déduit des normes appropriées.
Quant à l'état-limite de service, M , il doit être considéré égal à 1,0.

10.3.3 État-limite ultime

10.3.3.1 Généralités
A l'état-limite ultime, il doit être vérifié que les valeurs de calcul des effets des actions ne dépassent pas les valeurs de calcul
des résistances correspondantes.

10.3.3.2 montants tubulaires


Pour la combinaison des forces internes, l'équation de calcul de l'interaction (9) peut être utilisée, à condition que la valeur de
calcul de l'effort effectif de cisaillement corresponde à V  1/3 V pl, d.où :

N pl, d est la valeur de calcul de la force axiale résistante et elle est égale à Npl, k/M ;
Mpl, d est la valeur de calcul du moment de flexion résistant et elle est égale à Mpl, k /M ;
Vpl, d est la valeur de calcul de l'effort de cisaillement résistant et elle est égale à Vpl, k/M .
Pour la valeur du coefficient partiel de sécurité, M, voir 10.3.2.2.

10.3.3.3 liaisons entre montants tubulaires


Lorsque les exigences relatives à une connexion rigide entre montants tubulaires, selon 10.2.3.1, sont remplies, seul le calcul
du moment de flexion du goujon d'assemblage mérite d'être contrôlé au niveau de la liaison.
Lorsque la longueur de recouvrement est inférieure à 150 mm et que la liaison n'est pas considérée comme une articulation,
voir 10.2.3.1, le contrôle détaillé du calcul de la structure doit porter aussi sur les contraintes de flexion, les contraintes de
cisaillement et les contraintes locales de compression.

10.3.3.4 protection latérale


Les composants de la protection latérale doivent résister à la charge accidentelle spécifiée en 6.2.5.1 sans rompre ou se
détacher. Un déplacement en tout point par rapport à l'alignement initial de plus de 300 mm doit être considéré comme un
défaut. Le cas échéant, le déplacement peut être calculé dans l'hypothèse d'une rotule plastique transmettant la résistance à la
flexion plastique du composant.

10.3.3.5 raccords
Il est nécessaire de vérifier que les valeurs de calcul des forces agissant sur les raccords ne dépassent pas les valeurs de
calcul correspondantes des résistances selon l'Annexe C, en tenant compte du coefficient partiel de sécurité, conformément à
10.3.2.2. Lorsque les raccords sont soumis à une combinaison d'actions, Il doit être en outre vérifié que les équations (10) et
(11) sont confirmées.
Raccords orthogonaux :

Raccords de prolongation :où :

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général (Indice de classement : P93-501-1)

Fs1, Fs2, Fs, Fp et MB sont les forces de calcul agissant sur les raccords ;
2 Fs, d est la force de rupture, où FS,d = FS,k /m (Voir Tableau C.1) ;
2 MB, d est le moment de flexion de calcul de la ruine cruciforme, où MB,d = MB,k /m .
Pour les symboles et les valeurs à utiliser dans les formules, voir Annexe C, Figures C.3 et C.4 et Tableau C.1 respectivement.
m est donné en 10.3.2.2.

10.3.4 État-limite de service


Il doit être vérifié que les exigences relatives aux flèches, spécifiées en 6.3, sont remplies.

10.4 Stabilité de position


Les échafaudages de service auto-stables en tant qu'ensemble doivent être contrôlés afin de s'assurer qu'ils ne présentent pas
de risque de glissement latéral, de soulèvement et de renversement.
Les échafaudages de service doivent être contrôlés afin de s'assurer de l'absence de tout glissement local.
Les méthodes de contrôles sont données dans le EN 12812.

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général (Indice de classement : P93-501-1)

Annexe A (informative) charges dues à l'action du vent sur les échafaudages de


service recouverts
A.1 généralités
La charge due à l'action du vent sur un échafaudage de service recouvert est calculée en utilisant l'équation (A.1) :où :

F est la charge résultante due à l'action du vent ;


cf, i est le coefficient de force aérodynamique pour le recouvrement i (voir A.2) ;
Ai est la surface de référence du recouvrement i (voir A.3) ;
q i est la pression du vent agissant sur la section i du recouvrement (voir 6.2.7.4) ;
cs est le coefficient d'emplacement coefficient (voir A.4).
Les coefficients de force aérodynamique sont spécifiés distinctement pour les deux directions, perpendiculairement (cf) et
parallèlement (cf||) au plan de recouvrement. Il peut s'agir de cas considérés indépendamment l'un de l'autre.
Cette méthode peut ne pas être appliquée à une structure recouverte d'échafaudage qui enveloppe complètement un bâtiment.

A.2 coefficient de force aérodynamique, cf

A.2.1 recouvrement par filet


Lorsque les valeurs des coefficients de force aérodynamique, cf, pour un type de recouvrement par filet, ne sont pas fournies
par un essai en soufflerie, les valeurs données ci-après doivent être retenues :
cf = 1,3
cf| = 0,3

A.2.2 recouvrement par bâche ou tôle


Il convient de retenir les valeurs théoriques suivantes des coefficients de force aérodynamique, cf, pour une protection par
bâche ou par tôle :
cf = 1,3
cf|| = 0,1

A.3 surface de référence, A


Pour les actions dues au vent qui s'exercent perpendiculairement et parallèlement au plan de recouvrement, la surface totale du
recouvrement constitue la surface de référence, A. Pour les deux cas d'un échafaudage de service recouvert et non recouvert
en bout sur les deux côtés, la surface de référence du recouvrement, pour le calcul des forces dues à l'action du vent agissant
parallèlement au plan de l'échafaudage de service, correspond à la surface d'un seul côté du recouvrement. Pour le vent
agissant perpendiculairement au plan des surfaces de recouvrement des composants de l'échafaudage ou des objets se
trouvant derrière le recouvrement (bâche ou tôle ou filet de protection), il peut ne pas être pris en considération.

A.4 coefficient d'emplacement, cs


Le coefficient d'emplacement, cs, (voir 6.2.7.3) dépend du coefficient de plénitude, B, donné par l'équation (A.2) :où :

AB,n est la surface nette de la façade (déduction faite des ouvertures) ;


AB,g est la surface totale de la façade.
Il convient de déduire la valeur de cs de laFigure A.1. Pour le recouvrement par filet, dans les deux directions parallèle et
perpendiculaire du vent, se référer à la courbe 1. Lorsque c f, pour le recouvrement par filet, est supérieur à 0,8, il convient de
considérer le recouvrement par filet comme une bâche ou une tôle de protection eu égard au coefficient d'emplacement.
Pour la bâche ou la tôle de protection dans les deux directions parallèle et perpendiculaire du vent, se référer à la courbe 2, ce
qui signifie que cs = 1,0.
Le coefficient cs, permettant de calculer les efforts d'ancrage de traction des liaisons d'amarrage de l'échafaudage sous le vent,
peut être déduit de la courbe 3.
Pour calculer les charges dues à l'action du vent sur la surface en retour en bout d'un échafaudage de service, il convient que la

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valeur de cs soit égale à 1,0.

Figure A.1 Coefficient d'emplacement, cs, pour échafaudages de service recouverts devant une façade

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Annexe B (normative) socles réglables ; données de calcul


B.1 généralités
La présente Annexe donne les méthodes de calcul des résistances et déformations caractéristiques des socles réglables (voir
Figure B.1) à filetage trapézoïdal ou rond laminé à froid, en tubes en acier et conformes aux Normes européennes. Elle
s'applique lorsque les dimensions sont dans les limites des paramètres suivants.
p/b2  1,22
h 1  1,65 mm
d/t  4
30 mm  d  60 mm
où (voir Figure B.2 et Figure B.3)
b 2 largeur du filetage à la partie inférieure ;
d diamètre de parement externe du filetage ;
h 1 profondeur du filetage ;
p pas du filetage ;
t épaisseur du tube avant laminage.
L'arrondissement des angles d'un rayon inférieur à 0,5 mm peut être ignoré lors du calcul des valeurs des sections
transversales.
La méthode de calcul suivante s'applique aux deux types de filetage (trapézoïdal ou rond), mais différentes limites d'élasticité
conventionnelles doivent être supposées (voir Tableau B.1).

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Figure B.1 Socle réglable

Figure B.2 Filetage trapézoïdal

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Figure B.3 Idéalisation du filetage rond

B.2 valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle


Les valeurs caractéristiques données dans le Tableau B.1 doivent être considérées comme suit.
Tableau B.1

Tableau B.1 Valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle, fy, k, pour les tiges de socles réglables en acier
avec des filetages laminés à froid
Les valeurs données sur les lignes 2 et 3 du Tableau B.1 sont uniquement valables en liaison avec les valeurs des sections
transversales idéalisées de la classe B.3 permettant de calculer les valeurs caractéristiques relatives à la résistance à la
déformation élastique conformément à la classe B.4. Dans les parties soudées de la tige, seule la limite d'élasticité
conventionnelle du matériau d'origine donnée sur la ligne 1 du Tableau B.1 doit être utilisée.

B.3 valeurs des sections transversales idéalisées


Les valeurs des sections transversales idéalisées des tubes filetés, destinées au calcul des contraintes ainsi que des
déformations, doivent être déterminées en utilisant les équations (B.1) à (B.9).
Superficie de la section transversale, A :

Module de flexion élastique, Wel :

Module de flexion plastique, Wpl :

Moment d'inertie, Id :

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où :(le facteur 11 correspond à la cote en millimètre, où p est définie dans la clause B1 et les trois cotes sont en millimètre)

d i = 0,5 (max. di + min. di)

NOTE
di est le diamètre intérieur moyen de la tige.

Lorsque les diamètres d et d1 sont connus, la valeur de di peut être déterminée à partir du poids.

Pour l'explication de d, di bm voir Figure B.2.

B.4 valeurs caractéristiques relatives aux résistances à la déformation plastique


Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances à la déformation plastique de la section transversale de la tige peuvent
être calculées en utilisant les équations (B.10) à (B.12) :
Force axiale :

Moment de flexion :

Effort de cisaillement :

où :
fy, k est la valeur caractéristique de la limité d'élasticité conventionnelle donnée en B.2 ;
 pl est la moindre valeur entre 1,25 et Wpl/W el ;
A, Wel, Wpl sont les valeurs des sections transversales idéalisées, calculées conformément à B.3.

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Annexe C (normative) valeurs caractéristiques relatives aux résistances des


connexions
Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances des raccords conformes au prEN 74-1 et des tubes de liaison de Ø 48,3
mm en acier ou en aluminium sont données dans le Tableau C.1. Les valeurs de calcul correspondantes relatives à la rigidité
sont données dans les Tableaux C.2 et C.3.

Tableau C.1 Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions

Figure C.1 Relation MB- pour la classe B de raccords orthogonaux

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Figure C.2 Relation MT- pour les classes B et C de raccords orthogonaux fixés par vissage

Tableau C.2 Valeurs de calcul c1 et c2 relatives aux rigidités cruciformes pour la classe B de raccords orthogonaux fixés aux
tubes en acier et en- aluminium

Tableau C.3 Valeur de calcul c de la rigidité en rotation pour la classe B de raccords orthogonaux

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Figure C.3 Charges appliquées au raccord orthogonal

Figure C.4 Charges appliquées au raccord de prolongation de type à friction

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Annexe D (informative) déviations A-nationales


Déviation A : Déviation nationale due à des règlements dont la modification n'est pas dans l'immédiat de la compétence du
membre du CEN.
La présente Norme européenne n'entre pas dans le cadre d'une Directive UE. Dans les pays correspondants du CEN, ces
déviations A remplacent les dispositions de la Norme européenne jusqu'à ce qu'elles aient été supprimées.
Déviations nationales relevant de la législation autrichienne
Les échelles verticales sont admises pour l'utilisation dans les échafaudages en Autriche, selon le Journal officiel fédéral BGBI,
N° 340/1994 " Verordnung des Bundesministers für Arbeit und Soziales über Vorschriften zum Schutz des Lebens, der
Gesundheit und der Sittlichkeit der Arbeitnehemer bei Ausführung von Bauarbeiten (Bauarbeiterschutzverordnung - BauV " ("
Décret du ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales portant dispositions relatives à la protection de la vie, de la santé
et de la conscience des employés dans l'exécution des travaux de construction (Ordonnance relative à la protection des
ouvriers du secteur de la construction) - Ordonnance relative à la construction "), Article §§ 7 à 10.
La hauteur de la protection latérale est fixée à 1 m au moins en Autriche, en vertu de la législation fédérale de la République
d'Autriche, selon le Journal officiel fédéral BGBI, N° 340/1994 " Verordnung des Bundesministers für Arbeit und Soziales über
Vorschriften zum Schutz des Lebens, der Gesundheit und der Sittlichkeit der Arbeitnehemer bei Ausführung von Bauarbeiten
(Bauarbeiterschutzverordnung - BauV " (" Décret du ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales portant dispositions
relatives à la protection de la vie, de la santé et de la conscience des employés dans l'exécution des travaux de construction
(Ordonnance relative à la protection des ouvriers du secteur de la construction - Ordonnance relative à la construction "), Article
§§ 7 à 10).
Déviations nationales relevant de la législation italienne
En Italie - conformément au DPR (Décret du Président de la République) du 7 janvier 1956, N ° 164 " Norme per la prevenzione
degli infortuni sul lavoro nelle costruzioni " (Normes relatives à la prévention des accidents du travail dans le secteur de la
construction), article 24, la hauteur de la plinthe doit être égale à 20 cm, au lieu de 15 cm, tel que stipulé en 5.5, et plus
particulièrement en 5.5.3.
Déviations nationales relevant de la législation du Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, en vertu des réglementations régissant le travail sur les chantiers de construction, les réglementations
relatives à la Construction (Santé, Sécurité et Bien-être) de 1996, il est interdit, selon la disposition 7, de travailler sur ou à
proximité de matériaux fragiles. En outre, un matériau non-fragile est défini par l'essai mis en place dans British Standard DD
7995 auquel doivent satisfaire toutes les aires traversées par des personnes. En foi de quoi, cet essai doit s'appliquer aux
planchers des échafaudages.

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général (Indice de classement : P93-501-1)

Bibliographie
[1] EN 39 :2001
Libres tubes en acier pour échafaudage à tubes et raccords - Conditions techniques de livraison.
[2] EN 131-1 :1993
Echelles - Terminologie, types, dimensions fonctionnelles.
[3] EN 131-2 :1993
Echelles - Exigences, essais, marquage.
[4] EN 10219-1 :1997
Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins - Partie 1 : Conditions techniques de
livraison.
[5] EN 10219-2 :1997
Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins - Partie 2 : Tolérances, dimensions
et caractéristiques du profil.
[6] EN 10240 :1997
Revêtements intérieur et/ou extérieur des tubes en acier - Spécifications pour revêtements de galvanisation à chaud sur
des lignes automatiques.
Liste des documents référencés
#1 - NF P93-500-1,NF EN 12810-1 (septembre 2004) : Échafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 :
spécifications de produits
#2 - NF P93-500-2,NF EN 12810-2 (septembre 2004) : Échafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 :
méthodes particulières de calcul des structures
#3 - NF P21-711-1,NF EN 1995-1-1 (novembre 2005) : Eurocode 5 - Conception et calcul des structures en bois - Partie 1-1 :
généralités - Règles communes et règles pour les bâtiments
#4 - P22-311,PR NF ENV 1993-1-1 : Eurocode 3 : calcul des structures en acier - Partie 1-1 : règles générales
Liste des figures
Figure 1 Exemples de composants types d'un système d'échafaudage de façade
Figure 2 Exigences relatives à la hauteur libre et à la largeur des surfaces de travail
Figure 3 Dimensions pour la protection latérale verticale avec lisse intermédiaire de garde-corps
Figure 4 Dimensions des escaliers
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 6 Coefficient d'emplacement cs pour les échafaudages de service montés devant une façade et pour des charges dues
à l'action du vent perpendiculaires à la façade
Figure 7 Angle d'inclinaison entre montants tubulaires
Figure 8 Angle d'inclinaison entre un socle réglable et un montant tubulaire
Figure 9 Caractéristiques Moment (M)-rotation () du point d'appui des socles réglables
Figure A.1 Coefficient d'emplacement, cs, pour échafaudages de service recouverts devant une façade
Figure B.1 Socle réglable
Figure B.2 Filetage trapézoïdal
Figure B.3 Idéalisation du filetage rond
Figure C.1 Relation MB- pour la classe B de raccords orthogonaux
Figure C.2 Relation MT- pour les classes B et C de raccords orthogonaux fixés par vissage
Figure C.3 Charges appliquées au raccord orthogonal
Figure C.4 Charges appliquées au raccord de prolongation de type à friction
Liste des tableaux
Tableau 1 Classes de largeur pour les surfaces de travail
Tableau 2 Classes de hauteur libre
Tableau 3 Charges de service sur les surfaces de travail (voir aussi 6.2.2)
Tableau B.1 Valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle, fy, k, pour les tiges de socles réglables en acier
avec des filetages laminés à froid
Tableau C.1 Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions

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général (Indice de classement : P93-501-1)

Tableau C.2 Valeurs de calcul c1 et c2 relatives aux rigidités cruciformes pour la classe B de raccords orthogonaux fixés aux
tubes en acier et en- aluminium
Tableau C.3 Valeur de calcul c de la rigidité en rotation pour la classe B de raccords orthogonaux

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