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Document : NF EN 12811-1 (août 2004) : Équipements temporaires de chantiers - Partie 1 : échafaudages - Exigences de performance et étude, en
général (Indice de classement : P93-501-1)
norme française
NF EN 12811-1
août 2004
P 93-501-1
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 5 juillet 2004
pour prendre effet le 5 août 2004.
Remplace l'article 6 de la norme homologuée NF HD 1000 (indice de classement : P 93-
500), de décembre 1988.
Correspondances
La norme européenne EN 12811-1 :2003 a le statut d'une norme française.
Analyse
Le présent document détermine les exigences relatives aux performances et à l'étude
d'ensemble des échafaudages.
Ces prescriptions s'appliquent à des structures d'échafaudages dont la stabilité est
assurée par la construction adjacente, mais elles sont généralement applicables aux
autres échafaudages.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : matériel de chantier, échafaudage, élément
préfabriqué, définition, matériau, acier, alliage d'aluminium, règle de sécurité, stabilité,
dimension, plancher, protection contre les chutes, dimension, résistance des matériaux,
calcul, charge, charge d'épreuve, charge due aux rafales, pression du vent, flèche,
information.
Modifications
Par rapport au document remplacé, redéfinition des classes de charges, de largeurs de
planchers et de passages libres entre deux niveaux de planchers.
ROSSIGNOL SFE
RUFFENACH FORTAL SA
SANDBERG SFE
SARRAZY ENTREPOSE ECHAFAUDAGES SAS
TOS CAROL ULMA
Sommaire
Avant-propos
Avant-propos national
Introduction
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Termes et définitions
4 Matériaux
4.1 Généralités
4.2 Exigences spécifiques relatives aux matériaux
4.2.1 Acier
4.2.2 Alliages d'aluminium
4.2.3 Bois et matériaux à base de bois
5 Exigences générales
5.1 Généralités
5.2 Classes de largeur
5.3 Hauteur libre
5.4 Surfaces de travail
5.5 Protection latérale
5.5.1 Généralités
5.5.2 Lisse principale de garde-corps
5.5.3 Protection latérale intermédiaire
5.5.4 Plinthe
5.5.5 Treillis de protection
5.5.6 Emplacement des composants de la protection latérale
5.6 Recouvrement de protection
5.7 Semelles fixes et socles réglables
5.7.1 Généralités
5.7.2 Semelles
5.7.3 Socles réglables
5.7.4 Assemblages entre poteaux à profils creux
5.8 Accès entre niveaux
5.8.1 Généralités
5.8.2 Escaliers
5.8.3 Ouvertures d'accès
6 Exigences relatives au calcul des structures
6.1 Exigences de base
6.1.1 Généralités
6.1.2 Structure porteuse d'accueil
6.1.3 Classes de charges
6.2 Actions
6.2.1 Généralités
6.2.2 Charges appliquées à la surface de travail
6.2.3 Prise en considération d'une composante horizontale due à la charge de service
6.2.4 Voies d'accès
6.2.5 Charges appliquées à la protection latérale
6.2.6 Charges dues à la neige et à la glace
6.2.7 Charges dues au vent
6.2.8 Charges dynamiques
6.2.9 Combinaisons de charges
6.3 Flèche
6.3.1 Flèche élastique des plateaux
6.3.2 Flèche élastique de la protection latérale
Avant-propos
Le présent document EN 12811-1 :2003 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 53 " Equipements temporaires de
chantiers ", dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit par
entérinement, au plus tard en juin 2004, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus tard en
juin 2004.
La présente Norme européenne fait partie de la série de normes, dont la liste est donnée ci-après :
EN 12810-1, Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 : Spécifications des produits
EN 12810-2, Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 : Méthodes particulières de calcul des
structures
EN 12811-1, Equipements temporaires de chantiers - Partie 1 : Echafaudages - Exigences de performance et étude, en
général
prEN 12811-2, Equipements temporaires de chantiers - Partie 2 : Informations concernant les matériaux
EN 12811-3, Equipements temporaires de chantiers - Partie 3 : Essais de charge.
Les Annexes A et D sont informatives. Les Annexes B et C sont normatives.
Ce document inclut une Bibliographie.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus de
mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce,
Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Suède et Suisse.
Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article " Références normatives " et les normes françaises identiques est
la suivante :
EN 74 : NF EN 74
(indice de classement : A 49-580)
prEN 74-1 : NF EN 74-1
(indice de classement : A 49-580-1) 1
EN 338 : NF EN 338
(indice de classement : P 21-353)
prEN 12810-1 : NF EN 12810-1
(indice de classement : P 93-500-1) 1
prEN 12810-2 : NF EN 12810-2
(indice de classement : P 93-500-2) 1
EN 12811-2 : NF EN 12811-2
(indice de classement : A 49-580-1)
EN 12811-3 : NF EN 12811-3
(indice de classement : P 93-501-3)
EN 12812 : NF EN 12812
(indice de classement : S 95-125)
ENV 1991-1 : XP ENV 1991-1
(indice de classement : P 06-101)
ENV 1991-2-4 : XP ENV 1991-2-4
(indice de classement : P 06-102-4)
ENV 1995-1-1 : XP ENV 1995-1-1
(indice de classement : P 21-711)
NOTE 1
En préparation.
Les autres normes mentionnées à l'article " Références normatives " qui n'ont pas de correspondance dans la collection des
normes françaises sont les suivantes : (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR)
ENV 1993-1-1
ENV 1999-1-1
Introduction
Le but d'un échafaudage de service est de fournir un lieu de travail offrant les conditions de sécurité requises avec un accès
sécurisé adapté au travail en cours d'exécution. La présente Norme européenne énonce des exigences de performance pour
les échafaudages de service. Celles-ci sont indépendantes, dans une large mesure, des matériaux de fabrication de
l'échafaudage. La norme est destinée à être utilisée en tant que document de base pour les besoins d'enquête et de calcul.
Puisqu'un certain nombre d'options est donné pour s'adapter à différentes applications, un choix doit être effectué entre les
diverses solutions proposées dans le cadre de la présente Norme européenne. Toutes les autres exigences pourraient faire
l'objet d'une définition des tâches associée.
Fondé sur ces exigences, un ensemble de règles peut être établi pour un type particulier d'équipements. Ceux-ci peuvent être
courants et destinés à un usage général, ou spécialement conçus pour une tâche particulière.
La présente Norme européenne comprend des règles qui s'appliquent au calcul des structures et qui sont particulièrement
pertinentes pour les échafaudages fabriqués à partir de certains matériaux.
S'agissant des matériaux, la présente norme ne se réfère qu'aux Normes européennes valables. Cependant, un parc fourni
d'équipements fabriqués en matériaux conformes à des normes périmées est en service. La présente norme ne couvre pas
l'utilisation de ces équipements.
Les dimensions de l'échafaudage de service étant dépendantes du type de travail à effectuer et de la méthode d'exécution, il
convient de tenir compte des règles juridiques nationales correspondantes.
1 Domaine d'application
La présente Norme européenne spécifie des exigences de performance et des méthodes d'étude et de dimensionnement des
structures des échafaudages d'accès et de service, désignés ci-après par " échafaudages de service ". Les exigences données
concernent les structures des échafaudages qui s'appuient sur les structures adjacentes pour leur stabilité. En général, ces
exigences s'appliquent également à d'autres types d'échafaudages de service. Outre les exigences courantes, des dispositions
relatives à des cas particuliers sont également présentées.
La présente Norme européenne spécifie également des règles relatives au calcul des structures, lorsque certains matériaux
sont mis en oeuvre, et des règles générales destinées aux équipements à composants préfabriqués.
La norme ne s'intéresse pas aux :
plates-formes suspendues par des filins, qu'ils soient fixes ou mobiles ;
plates-formes à déplacement horizontal, y compris les Tours d'Accès mobiles (TAM) ;
plates-formes à commande mécanique ;
échafaudages utilisés en tant que moyen de protection pour travaux de toiture ;
couvertures provisoires.
NOTE 1
Le plus souvent, les échafaudages de service sont constitués de composants préfabriqués ou de tubes et connexions.
Certains exemples d'échafaudages de service sont représentés par les échafaudages de façade, les tours fixes et les
échafaudages en volume, mais les détails les concernant ne sont pas donnés.
NOTE 2 Bien qu'ils puissent être montés en utilisant les mêmes éléments de structure, les échafaudages de service ne sont
pas des ouvrages d'étaiement.
NOTE 3 Les exigences particulières relatives aux échafaudages de façade à composants préfabriqués sont spécifiées dans
l'EN 12810-1 et l'EN 12810-2.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références
normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références
datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à cette Norme
européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la
publication à laquelle il est fait référence s'applique (y compris les amendements).
EN 74 :1988
Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour échafaudages de service et d'étaiement en tubes d'acier -
Spécifications et méthodes d'essai.
prEN 74-1
Raccords, goujons d'assemblage et semelles pour étaiements et échafaudages - Partie 1 : Raccords de tubes -
Exigences et modes opératoires d'essai.
EN 338
Bois de structure - Classes de résistance.
EN 12810-1 :2003
Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 : Spécifications des produits.
EN 12810-2
Echafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 : Méthodes particulières de calcul des structures.
prEN 12811-2
Equipements temporaires de chantiers - Echafaudage - Partie 2 : Informations concernant les matériaux.
EN 12811-3
Equipements temporaires de chantiers - Echafaudage - Partie 3 : Essais de charge.
EN 12812 :1997
Etaiements - Exigences de performance et méthodes de conception et calculs.
ENV 1991-1 :1994
Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et Document d'Application Nationale - Partie 1 : Bases de
calcul.
ENV 1991-2-4
Eurocode 1 : Bases de calcul et actions sur les structures et document d'application nationale - Partie 2-4 : Actions sur
les structures - Actions du vent.
ENV 1993-1-1 :1992
Construction métallique - Eurocode 3 : Calcul des structures en acier et Document d'Application Nationale - Partie 1-1 :
Règles générales et règles pour les bâtiments - Chapitre 1 : Introduction.
ENV 1995-1-1
Eurocode 5 : Calcul des structures en bois - Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
ENV 1999-1-1 :1998
Eurocode 9 : Conception et dimensionnement des structures en aluminium - Partie 1-1 : Règles générales pour les
bâtiments.
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent (voir aussi la Figure 1).
3.1 ancrage
moyen inséré dans la structure d'accueil ou fixé à celle-ci, destiné à la fixation d'un amarrage
NOTE
Un amarrage relié à une partie de la structure d'accueil essentiellement destinée à d'autres fonctions peut permettre
d'obtenir un effet d'ancrage (voir 3.23).
4 Matériaux
4.1 Généralités
Les matériaux doivent satisfaire aux exigences données dans les Normes européennes présentant des données de calcul.
Les informations relatives aux matériaux les plus communément utilisés sont données dans le prEN 12811-2. Le matériau
utilisé doit présenter une rigidité et une durabilité suffisantes lui permettant de résister aux conditions normales de service.
Les matériaux doivent être exempts de toute impureté et de tout défaut susceptibles de compromettre leur utilisation de
manière satisfaisante.
4.2.1 Acier
4.2.1.1 Généralités
Les aciers désoxydés de type FU (aciers effervescents) ne doivent pas être utilisés.
NOTE
Les tubes libres se trouvent habituellement dans les échafaudages tubulaires, mais peuvent être également utilisés dans
l'échafaudage de façade à composants préfabriqués, par exemple pour l'amarrage d'un échafaudage de service à la façade.
4.2.1.5 plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,0 mm. Une épaisseur plus
faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple lors de l'utilisation de
sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.
4.2.2.4 plateaux
Les plateaux et leurs constituants immédiats doivent avoir une épaisseur minimale nominale de 2,5 mm. Une épaisseur plus
faible peut être utilisée, lorsque l'aptitude à l'emploi et la capacité portante sont assurées, par exemple lors de l'utilisation de
sections de renfort ou de contreventement, ou de profilage de la section transversale.
5 Exigences générales
5.1 Généralités
Chaque zone d'accès et de service doit être aménagée de manière à constituer un poste de travail convenable et à :
protéger les personnes contre le risque de chute ;
permettre le stockage sans danger des matériaux et équipements ;
protéger les personnes en dessous contre la chute d'objets.
Une attention particulière doit être accordée aux considérations d'ordre ergonomique.
La zone doit faire l'objet d'un plancher intégral et d'une protection latérale appropriée (voir 5.5), une fois prête au service.
Les liaisons entre les parties séparées doivent être fiables et faciles à surveiller. Elles doivent être faciles à assembler et à fixer
de manière à éviter toute désolidarisation accidentelle.
NOTE 1
Dans certains pays, des largeurs minimales sont établies pour divers types d'activités.
La distance libre entre poteaux, c, doit être d'au moins 600 mm ; et la largeur libre des escaliers ne doit pas être inférieure à
500 mm.
Chaque surface de travail, y compris les angles, doit avoir sa largeur spécifique sur toute sa longueur. Cette exigence ne
s'applique pas au droit des poteaux, où doit être prévu un espace totalement libre d'une largeur minimale, b et p, selon les
dimensions données dans la Figure 2.
NOTE 2
Lorsque des équipements ou des matériaux sont placés dans la surface de travail, il convient de veiller à prévoir un espace
pour le service et l'accès.
NOTE
Pour la protection latérale, voir 5.5.
NOTE
Une surface en bois répond normalement aux exigences de résistance au glissement. Il convient de réduire au minimum
le risque de perte d'équilibre généré par toute méthode utilisée pour fixer le plateau ou par un chevauchement.
c. les espaces vides entre les plateaux doivent être les plus faibles possibles, mais ne doivent pas dépasser 25 mm ;
d. les surfaces de travail doivent être de niveau dans la mesure du réalisable. Lorsque la pente excède 1 : 5, des cale-pieds
pleine largeur solidement fixés doivent être prévus. Outre cela, le cas échéant, des passages n'excédant pas 100 mm de
large peuvent être aménagés au centre des cale-pieds afin de faciliter l'utilisation de brouettes.
5.5.1 Généralités
Les surfaces de travail et d'accès doivent disposer d'une protection latérale consistant au moins en une lisse principale de
garde-corps, une lisse intermédiaire et une plinthe. Voir Figure 3. Les escaliers peuvent se passer de plinthe.
La protection latérale doit être fixée de manière à éviter tout démontage intempestif.
Pour les exigences relatives au calcul des structures, voir l'article 6.
NOTE 1
Il convient que la protection latérale ne soit pas assurée par le recouvrement lui-même.
NOTE 2 Pour les cas particuliers, par exemple l'utilisation des échafaudages de service dans le coffrage vertical, une
protection latérale peut se révéler nécessaire, ce qui ne s'inscrit pas dans le domaine d'application de la présente norme.
Figure 3 Dimensions pour la protection latérale verticale avec lisse intermédiaire de garde-corps
5.5.4 Plinthe
Une plinthe doit être fixée de manière à ce que son bord supérieur soit au moins à 150 mm au-dessus du niveau de la surface
de travail. Les orifices et les fentes aménagés dans une plinthe, à l'exception des trous de manutention, ne doivent pas être
plus grands que 25 mm dans une direction.
5.7.1 Généralités
La résistance et la rigidité des semelles et des socles réglables doivent être suffisantes afin de s'assurer qu'ils peuvent
transmettre la charge de calcul maximale de l'échafaudage de service à l'assise. La surface de la plaque d'appui doit être d'au
moins 150 cm2. La largeur minimale doit être de 120 mm.
5.7.2 Semelles
Les semelles en acier doivent être conformes à l'EN 74.
5.8.1 Généralités
Des moyens d'accès en toute sécurité et ergonomiques doivent être aménagés.
Le système d'échafaudage doit disposer de moyens d'accès entre les différents niveaux. Cela doit être assuré par des échelles
inclinées ou des escaliers. Ils doivent donner sur le plancher, se situer dans une partie élargie de l'échafaudage de service en
bout d'une travée ou dans une tour directement attenante.
Les échelles conformes à l'EN 131-1 et EN 131-2 peuvent être considérées comme répondant aux exigences relatives à l'accès
énoncées dans la présente norme.
Les escaliers et les échelles doivent être fixés de manière à éviter qu'ils ne se détachent accidentellement et les marches
doivent avoir une surface antidérapante.
NOTE 1
En cas de travaux importants, il convient de prévoir des escaliers comme moyen d'accès.
NOTE 2 Pour les échafaudages de plus grande hauteur, il convient d'envisager l'utilisation d'un ascenseur de chantier pour
personnes.
5.8.2 Escaliers
Afin de répondre aux différentes exigences relatives aux escaliers, la présente Norme européenne spécifie deux classes de
dimensions d'escaliers. Les dimensions des volées d'escalier doivent être conformes à la Figure 4 et aux données suivantes :
La combinaison des valeurs de hauteur de marche, u, et de giron, g, doit être conforme à l'équation :
540 2u + g 660 en mm
6.1.1 Généralités
Tous les échafaudages de service doivent être conçus, construits et entretenus de manière à écarter tout risque d'effondrement
ou de déplacement accidentel et de s'assurer qu'ils peuvent être utilisés en toute sécurité. Cela s'applique à tous les stades de
réalisation, y compris la phase de montage et de modification et jusqu'à celle du démontage intégral.
Les composants de l'échafaudage doivent être conçus de manière à pouvoir en assurer le transport, le montage, l'utilisation,
l'entretien, le démontage et le stockage en toute sécurité.
NOTE 1
La stabilité latérale peut être assurée par des amarrages au bâtiment contigu ou à la structure adjacente. Subsidiairement,
d'autres méthodes mettant en oeuvre par exemple, des haubans, des lests, peuvent être utilisées.
NOTE 2 Il peut se révéler nécessaire de démonter provisoirement des amarrages individuels afin d'effectuer des travaux sur
la structure d'accueil. Dans un tel cas, il convient de tenir compte, dans la phase de conception, du démontage des
amarrages et de faire état de la méthode élaborée spécifiant la séquence de démontage et de remplacement de ces
amarrages.
NOTE
Dans les cas exceptionnels où il n'est pas pratique d'adopter l'une des classes de charge ou que l'activité est plus coûteuse,
différents paramètres peuvent être retenus et spécifiés après étude de l'objet pour lequel est prévue la mise en place de
l'échafaudage de service. Il convient de tenir compte des activités réelles à entreprendre. Certains exemples d'éléments à
prendre en considération sont :
a. le poids de l'ensemble des outillages et matériels entreposés sur la surface de travail ;
b. les effets dynamiques produits par le matériel placé sur la surface de travail par le matériel de chantier motorisé ; et
c. la charge due au matériel de chantier manuel, tel que les brouettes.
L'entreposage de matériels sur les échafaudages de service de la classe de charge 1 n'est pas couvert par les charges de
service spécifiées dans le Tableau 3.
Tableau 3 Charges de service sur les surfaces de travail (voir aussi 6.2.2)
6.2 Actions
6.2.1 Généralités
Les valeurs spécifiées en 6.2 doivent être considérées comme des valeurs caractéristiques des actions (charges).
Il existe trois types principaux de charges qui méritent d'être pris en considération :
a. charges permanentes ; celles-ci doivent comprendre le poids propre de la structure de l'échafaudage, y compris tous les
composants, tels que les planchers, les clôtures, les auvents de protection et les autres structures de protection ainsi que
toute structure auxiliaire, telle que les monte-charges pour matériaux ;
b. charges variables ; celles-ci doivent comprendre les charges de service (chargement sur la surface de travail, charges sur la
protection latérale), les charges dues au vent et, s'il y a lieu, les charges dues à la neige et à la glace (voir 6.2.6) ;
c. charges accidentelles ; la seule charge accidentelle spécifiée dans la présente Norme européenne est la charge définie
selon 6.2.5.1.
Les charges données en 6.2.2 et 6.2.5 ne couvrent pas les actions dues aux sauts effectués par les personnes ou aux chutes
d'une certaine hauteur sur le plancher ou sur la protection latérale.
6.2.2.1 généralités
Les charges de service doivent correspondre à celles spécifiées dans le Tableau 3. Chaque surface de travail doit pouvoir
supporter les diverses charges q 1, F1 et F2, séparément mais non cumulativement. Seule la charge uniformément répartie, q 1,
doit s'appliquer vers le bas à l'assise de la structure de l'échafaudage, à l'exception des échafaudages en volume, voir
Figure 5d.
Pour les besoins de calcul des structures, les charges de service sur la surface de travail doivent être appliquées au-dessus
d'une surface déterminée de la manière suivante :
là où il existe des planchers contigus le long ou en travers de l'échafaudage de service, l'arête médiane doit être considérée
en tant que ligne médiane entre les poteaux d'appui ;
quelque soit le rebord extérieur, la cote w doit être considérée par rapport au rebord réel ou, lorsqu'il existe une plinthe, telle
que définie en 5.2. Voir Figure 2.
Pour les échafaudages de service de la classe de charge 1, tous les plateaux doivent pouvoir supporter la charge de service de
la classe 2, mais cela ne doit pas s'appliquer à la structure de l'échafaudage dans son intégralité.
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
NOTE
Lorsque les niveaux des parties en porte-à-faux et de la surface de travail s'écartent de 250 mm ou plus, ils peuvent être de
différentes classes de charge, selon le Tableau 3.
6.2.7.1 Généralités
Les charges dues au vent doivent être calculées en supposant l'existence d'une pression de vent exercée sur une surface de
référence de l'échafaudage de service qui constitue généralement une surface projetée dans la direction du vent. La charge
résultante due à l'action du vent, F, en kN, est obtenue par l'équation (2) :où :
cf,i est le coefficient de force aérodynamique pour le composant i de l'échafaudage (voir 6.2.7.2) ; Ai est la surface de
référence du composant i de l'échafaudage ;
q i est la pression du vent agissant sur le composant i de l'échafaudage ;
cs est le coefficient d'emplacement (voir 6.2.7.3).
Les phénomènes d'écran ne doivent pas être pris en considération.
Les paragraphes 6.2.7.2 et 6.2.7.3 ci-après traitent seulement des échafaudages de service non recouverts. Pour les charges
dues au vent qui s'exercent sur les échafaudages de service recouverts, voir l'Annexe A.
NOTE
Pour d'autres sections transversales, les coefficients de force aérodynamique peuvent être déduits des Normes nationales ou
peuvent être déterminés suite à des essais en soufflerie.
La valeur du coefficient de force aérodynamique, cf, doit être considérée égale à 1,3 pour toute projection de surface, y compris
les planchers, les plinthes et les sections nominales définies respectivement en 6.2.7.4.1 ou 6.2.7.4.2.
6.2.7.3.1
Le coefficient d'emplacement, cs, tient compte de l'emplacement de l'échafaudage de service par rapport à un bâtiment, par
exemple, devant une façade. Le coefficient d'emplacement cs, selon 6.2.7.3.2 et 6.2.7.3.3, s'applique à une façade avec des
ouvertures réparties de manière régulière sur toute sa superficie.
6.2.7.3.2
Pour les charges dues à l'action du vent qui s'exercent perpendiculairement à la façade, la valeur de cs doit être déduite de la
Figure 6. Elle dépend du coefficient de plénitude, B, donné par l'équation (3) :où :
Figure 6 Coefficient d'emplacement cs pour les échafaudages de service montés devant une façade et pour des charges dues
à l'action du vent perpendiculaires à la façade
6.2.7.3.3
Pour les charges dues à l'action du vent qui s'exercent parallèlement à la façade, la valeur de cs|| doit être considérée égale à
1,0.
NOTE
Pour les besoins de calcul des structures des échafaudages de façade à composants préfabriqués, les pressions de calcul du
vent sont données dans le EN 12810-1. Normalement, ces pressions ne seront pas dépassées dans la majeure partie de
l'Europe. Il convient de vérifier le régime effectif des vents.
Afin de tenir compte des outillages ou matériels entreposés dans la surface de travail, une surface nominale de référence doit
être retenue à son niveau et sur toute sa longueur. Cette surface doit avoir 200 mm de hauteur mesurée à partir du niveau de la
surface de travail, tout en y incluant la hauteur de la plinthe. Les charges induites par la pression du vent et exercées sur ladite
surface doivent être supposées agir au niveau de la surface de travail.
NOTE
Pour les charges dynamiques induites par les chutes de personnes tombant d'une certaine hauteur sur les planchers de
l'échafaudage de service à composants préfabriqués, voir le EN 12810-1.
6.2.9.1 Généralités
Chaque structure d'échafaudage doit pouvoir résister aux combinaisons de charges les plus défavorables auxquelles elle est
susceptible d'être exposée. Les conditions sur le chantier doivent être établies et les combinaisons de charges doivent être
déterminées en conséquence.
Pour les échafaudages de façade, les combinaisons de charges sont données en 6.2.9.2. Ces combinaisons de charges
peuvent également convenir à des types d'échafaudages de service différents des échafaudages de façade.
Dans les cas a) 2) et b) 2), la charge doit être considérée égale à zéro, lorsque sa prise en considération aboutit à des résultats
plus favorables ; par exemple en cas de renversement.
6.3 Flèche
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
8 Manuel d'instructions
Pour chaque type de système d'échafaudage préfabriqué, il convient de mettre à disposition le manuel d'instructions approprié
sur le chantier, et il doit contenir au moins les éléments suivants :
a. procédure à suivre lors du montage et du démontage de l'échafaudage de service, avec description de la bonne séquence
des opérations à exécuter. Ce mode opératoire doit contenir des dessins et un texte ;
b. plan et détails du projet ;
NOTE
Ces exigences peuvent être satisfaites grâce à des données normalisées, des informations particulièrement adaptées ou
à une combinaison des deux.
c. charges imposées par l'échafaudage de service, exercées sur son assise et appliquées à la structure du bâtiment ;
d. informations relatives à la classe d'échafaudage de service, le nombre de surfaces de travail qui peuvent être chargées et la
hauteur autorisée dans différentes conditions ;
e. informations détaillées relatives à la fixation et au démontage des composants ;
f. informations relatives à l'amarrage pour les échafaudages de service ;
g. toute autre restriction.
Pour les exigences relatives au manuel d'instructions portant sur les échafaudages de façade en composants préfabriqués voir
l'article 9 de l'EN 12810-1 :2003.
NOTE
Il convient que la vérification soit effectuée par une personne ayant la compétence requise à cet effet et normalement en
charge de la conception ou du montage.
10.1.1 Introduction
Les échafaudages de service doivent être conçus de manière à remplir les conditions de stabilité et d'aptitude à l'emploi. Cela
comprend la capacité portante et la stabilité de position contre les risques de glissement latéral, de soulèvement et de
renversement. Sauf indication contraire dans le présent article, les Normes européennes relatives à l'ingénierie des structures
doivent être appliquées.
Les concepts se rapportent à la méthode des états-limites.
Des essais d'ordre global ou de détail peuvent être réalisés en complément des calculs. Ces essais doivent être effectués
conformément à l'EN 12811-3.
10.1.2.1 acier
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1993-1-1.
10.1.2.2 aluminium
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1999-1-1.
10.1.2.3 bois
Le calcul des structures doit être effectué conformément à l'ENV 1995-1-1.
10.1.3 États-limites
Les états-limites sont classés en :
états-limites ultimes ;
états-limites de service.
A l'état-limite ultime, la valeur de calcul de l'effet des actions suppose que la valeur de calcul d'une force ou d'un moment
interne, Ed, ne doit pas dépasser la valeur de calcul de la résistance correspondante, Rd, en vertu de l'équation :
Ed Rd
La valeur de calcul Ed de l'effet des actions est déduite des valeurs caractéristiques des actions spécifiées en 6.2 en multipliant
chacune d'elles par le coefficient partiel de sécurité correspondant, F.
La valeur de calcul de la résistances Rd est déduite des valeurs caractéristiques de résistance spécifiées en 10.2.4 en les
divisant par un coefficient partiel de sécurité, M.
A l'état-limite de service, la valeur de calcul de l'effet des actions, spécifiée dans le critère d'aptitude à l'emploi, par exemple les
flèches selon l'équation (5), E d, ne doit pas dépasser la valeur de calcul extrême du critère d'aptitude à l'emploi correspondant,
Cd :
Ed Cd
10.2.2 Imperfections
10.2.2.1 Généralités
Dans la pratique, les effets des imperfections, y compris les contraintes résiduelles et les imperfections géométriques, telles que
les défauts d'aplomb et d'alignement horizontal et les excentricités mineures, doivent être pris en considération avec les
imperfections géométriques équivalentes correspondantes.
La méthode d'application doit être conforme aux spécifications respectives des normes de conception appropriées, par
exemple, l'ENV 1993-1-1 pour l'acier, l'ENV 1999-1-1 pour l'aluminium. S'agissant des écarts par rapport à ces spécifications,
les conditions préalables relatives aux imperfections dans l'étude globale doivent être conformes à 10.2.2.2.
où :
D i est le diamètre intérieur nominal du montant tubulaire ;
d 0 est le diamètre extérieur nominal du goujon d'assemblage ou du socle réglable ;
l 0 est la longueur nominale de recouvrement ;
voir Figure 7 et Figure 8 respectivement.
Cela s'applique aux échafaudages de service lorsque la longueur des lisses n'est pas prédéterminée par les dispositifs
d'assemblage, par exemple pour les échafaudages en tubes et raccords.
En cas de cadre fermé d'un échafaudage de façade à composants préfabriqués, la valeur de tan dans le plan du cadre doit
être considérée égale à 0,01, lorsque la longueur de recouvrement est d'au moins 150 mm, et à 0,015, lorsque la longueur de
recouvrement est plus faible, voir 5.7.4.
Les exigences énoncées en 10.2.3.1 s'appliquent également.
Le point d'appui des socles réglables disposant de plaque fixes d'extrémité peut être modélisé par un ressort bi-linéaire
conforme à la caractéristique moment-rotation illustrée à la Figure 9.
La valeur de la résistance ultime à la flexion, Mu, doit être conforme à l'équation suivante :
Mu = N emax. Mpl,N
où :
N est la force axiale ;
Emax. est 0,5 d (excentricité maximale de la force axiale) ;
Mpl,N est le moment résistant réduit à la déformation plastique de la tige autorisant la force axiale ;
d est le diamètre extérieur de la potelet du socle réglable au point de fixation à la plaque d'appui.
Figure 9 Caractéristiques Moment (M)-rotation () du point d'appui des socles réglables
Aux points de liaison entre les socles réglables et les montants, la composante de déformation due à la flexion au niveau de la
zone de recouvrement doit être prise en considération.
10.2.3.3 semelles
Le point d'appui des semelles conformes à l'EN 74 doit être considéré comme un point d'articulation idéal.
10.2.3.4.1 généralités
Le comportement réel charge-déformation des dispositifs d'assemblage doit être intégré dans le modèle d'analyse.
Subsidiairement, les assemblages peuvent être modélisés avec des hypothèses allant dans le sens de la sécurité.
NOTE
L'ENV 1993-1-1 et l'EN 12811-3 fournissent certaines informations sur les connexions semi-rigides.
Pour la détermination des paramètres significatifs relatifs aux dispositifs d'assemblage semi-rigides utilisés dans les
échafaudages de façade à composants préfabriqués, voir le EN 12810-2.
Lorsque les liaisons aux montants sont réalisées par des connexions préfabriquées, par exemple dans un système modulaire,
la caractéristique de calcul moment-rotation des connexions lisse-montant ou traverse-montant doit être déterminée.
NOTE 1
La Figure C.1 et les valeurs données dans le Tableau C.2 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B
conformes à l'EN 74 :1988.
Dans certains cas, la résistance à la rotation des raccords orthogonaux est utilisée, par exemple dans la liaison entre montant
et tube d'amarrage. La rigidité à la rotation c, qui est la relation entre le couple de rotation, MT, et l'angle de rotation , des
raccords orthogonaux de classe B fixés aux tubes en acier ou en aluminium, est illustrée à la Figure C.2. Cela ne s'applique
qu'aux raccords qui se fixent par vissage. Les valeurs de calcul à utiliser dans la Figure C.2 sont données dans le Tableau C.3.
Les raccords à clavette et les raccords de la classe A ne sont pas supposés transmettre des forces de rotation.
Dans les cas particuliers où les déformations ont un effet majeur sur la stabilité de la structure de l'échafaudage, par exemple
dans les échafaudages de service auto-stables, les déformations axiales des assemblages à raccord doivent être prises en
compte en prévoyant un ressort longitudinal présentant une rigidité appropriée.
NOTE 2
Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B conformes à
l'EN 74 :1988.
10.2.4 Résistances
10.2.4.1 Généralités
Les valeurs caractéristiques relatives aux résistances doivent être calculées en utilisant les valeurs caractéristiques des
propriétés mécaniques (par exemple, la limite conventionnelle d'élasticité fy, k), lesquelles sont données dans le prEN 12811-2
ou peuvent être déduites des normes appropriées.
Pour les pièces en acier ou en aluminium, les résistances doivent être déterminées conformément au
5.4 de l'ENV 1993-1-1 :1992 ou au 5.3 de l'ENV 1999-1-1 :1998 respectivement.
NOTE
Les valeurs données dans le Tableau C.1 permettent également l'utilisation des raccords de la classe B conformes à
l'EN 74 :1988.
d. autres dispositifs d'assemblage non conformes à une norme : des essais doivent être réalisés.
Voir, par exemple, le EN 12810-2.
10.3 Vérification
10.3.1 Généralités
Pour la détermination des contraintes et moments internes, les méthodes de calcul élastique doivent être utilisées (pour les
exceptions, voir 10.2.3.2). Pour l'acier, par exemple, voir l'ENV 1993-1-1 :1992, paragraphe 5.2.1.3.
L'influence des déformations sur les contraintes et moments internes doit être prise en compte ; et l'équilibre du système
déformé doit être calculé par l'utilisation d'une analyse de second ordre ou par le recours à une analyse de premier ordre avec
des coefficients d'amplification.
Le cheminement des charges, spécifié dans le Tableau 3, aux pièces verticales, doit être contrôlé.
Pour les échafaudages de façade à composants préfabriqués, l'EN 12810-1 et l'EN 12810-2 s'appliquent.
Etat-limite de service :
F = 1,0.
10.3.3.1 Généralités
A l'état-limite ultime, il doit être vérifié que les valeurs de calcul des effets des actions ne dépassent pas les valeurs de calcul
des résistances correspondantes.
N pl, d est la valeur de calcul de la force axiale résistante et elle est égale à Npl, k/M ;
Mpl, d est la valeur de calcul du moment de flexion résistant et elle est égale à Mpl, k /M ;
Vpl, d est la valeur de calcul de l'effort de cisaillement résistant et elle est égale à Vpl, k/M .
Pour la valeur du coefficient partiel de sécurité, M, voir 10.3.2.2.
10.3.3.5 raccords
Il est nécessaire de vérifier que les valeurs de calcul des forces agissant sur les raccords ne dépassent pas les valeurs de
calcul correspondantes des résistances selon l'Annexe C, en tenant compte du coefficient partiel de sécurité, conformément à
10.3.2.2. Lorsque les raccords sont soumis à une combinaison d'actions, Il doit être en outre vérifié que les équations (10) et
(11) sont confirmées.
Raccords orthogonaux :
Fs1, Fs2, Fs, Fp et MB sont les forces de calcul agissant sur les raccords ;
2 Fs, d est la force de rupture, où FS,d = FS,k /m (Voir Tableau C.1) ;
2 MB, d est le moment de flexion de calcul de la ruine cruciforme, où MB,d = MB,k /m .
Pour les symboles et les valeurs à utiliser dans les formules, voir Annexe C, Figures C.3 et C.4 et Tableau C.1 respectivement.
m est donné en 10.3.2.2.
Figure A.1 Coefficient d'emplacement, cs, pour échafaudages de service recouverts devant une façade
Tableau B.1 Valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle, fy, k, pour les tiges de socles réglables en acier
avec des filetages laminés à froid
Les valeurs données sur les lignes 2 et 3 du Tableau B.1 sont uniquement valables en liaison avec les valeurs des sections
transversales idéalisées de la classe B.3 permettant de calculer les valeurs caractéristiques relatives à la résistance à la
déformation élastique conformément à la classe B.4. Dans les parties soudées de la tige, seule la limite d'élasticité
conventionnelle du matériau d'origine donnée sur la ligne 1 du Tableau B.1 doit être utilisée.
Moment d'inertie, Id :
où :(le facteur 11 correspond à la cote en millimètre, où p est définie dans la clause B1 et les trois cotes sont en millimètre)
NOTE
di est le diamètre intérieur moyen de la tige.
Lorsque les diamètres d et d1 sont connus, la valeur de di peut être déterminée à partir du poids.
Moment de flexion :
Effort de cisaillement :
où :
fy, k est la valeur caractéristique de la limité d'élasticité conventionnelle donnée en B.2 ;
pl est la moindre valeur entre 1,25 et Wpl/W el ;
A, Wel, Wpl sont les valeurs des sections transversales idéalisées, calculées conformément à B.3.
Figure C.2 Relation MT- pour les classes B et C de raccords orthogonaux fixés par vissage
Tableau C.2 Valeurs de calcul c1 et c2 relatives aux rigidités cruciformes pour la classe B de raccords orthogonaux fixés aux
tubes en acier et en- aluminium
Tableau C.3 Valeur de calcul c de la rigidité en rotation pour la classe B de raccords orthogonaux
Bibliographie
[1] EN 39 :2001
Libres tubes en acier pour échafaudage à tubes et raccords - Conditions techniques de livraison.
[2] EN 131-1 :1993
Echelles - Terminologie, types, dimensions fonctionnelles.
[3] EN 131-2 :1993
Echelles - Exigences, essais, marquage.
[4] EN 10219-1 :1997
Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins - Partie 1 : Conditions techniques de
livraison.
[5] EN 10219-2 :1997
Profils creux pour la construction formés à froid en aciers non alliés et à grains fins - Partie 2 : Tolérances, dimensions
et caractéristiques du profil.
[6] EN 10240 :1997
Revêtements intérieur et/ou extérieur des tubes en acier - Spécifications pour revêtements de galvanisation à chaud sur
des lignes automatiques.
Liste des documents référencés
#1 - NF P93-500-1,NF EN 12810-1 (septembre 2004) : Échafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 1 :
spécifications de produits
#2 - NF P93-500-2,NF EN 12810-2 (septembre 2004) : Échafaudages de façade à composants préfabriqués - Partie 2 :
méthodes particulières de calcul des structures
#3 - NF P21-711-1,NF EN 1995-1-1 (novembre 2005) : Eurocode 5 - Conception et calcul des structures en bois - Partie 1-1 :
généralités - Règles communes et règles pour les bâtiments
#4 - P22-311,PR NF ENV 1993-1-1 : Eurocode 3 : calcul des structures en acier - Partie 1-1 : règles générales
Liste des figures
Figure 1 Exemples de composants types d'un système d'échafaudage de façade
Figure 2 Exigences relatives à la hauteur libre et à la largeur des surfaces de travail
Figure 3 Dimensions pour la protection latérale verticale avec lisse intermédiaire de garde-corps
Figure 4 Dimensions des escaliers
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 5 (a-d) Exemples de choix de la position de la charge appliquée à la surface partielle de calcul de certains composants
de structure
Figure 6 Coefficient d'emplacement cs pour les échafaudages de service montés devant une façade et pour des charges dues
à l'action du vent perpendiculaires à la façade
Figure 7 Angle d'inclinaison entre montants tubulaires
Figure 8 Angle d'inclinaison entre un socle réglable et un montant tubulaire
Figure 9 Caractéristiques Moment (M)-rotation () du point d'appui des socles réglables
Figure A.1 Coefficient d'emplacement, cs, pour échafaudages de service recouverts devant une façade
Figure B.1 Socle réglable
Figure B.2 Filetage trapézoïdal
Figure B.3 Idéalisation du filetage rond
Figure C.1 Relation MB- pour la classe B de raccords orthogonaux
Figure C.2 Relation MT- pour les classes B et C de raccords orthogonaux fixés par vissage
Figure C.3 Charges appliquées au raccord orthogonal
Figure C.4 Charges appliquées au raccord de prolongation de type à friction
Liste des tableaux
Tableau 1 Classes de largeur pour les surfaces de travail
Tableau 2 Classes de hauteur libre
Tableau 3 Charges de service sur les surfaces de travail (voir aussi 6.2.2)
Tableau B.1 Valeurs caractéristiques de la limite d'élasticité conventionnelle, fy, k, pour les tiges de socles réglables en acier
avec des filetages laminés à froid
Tableau C.1 Valeurs caractéristiques relatives aux résistances des connexions
Tableau C.2 Valeurs de calcul c1 et c2 relatives aux rigidités cruciformes pour la classe B de raccords orthogonaux fixés aux
tubes en acier et en- aluminium
Tableau C.3 Valeur de calcul c de la rigidité en rotation pour la classe B de raccords orthogonaux