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Je réussi mes photos

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Sommaire
Cours 1 : CADRAGE ET COMPOSITION .................................................................................................... 1
Cours 2 : LA PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE ........................................................................................... 1
1- QU’EST CE QUE LA PHOTOGRAPHIE ?........................................................................................ 1
2- LES DIFFÉRENTS TYPE D’APPAREIL PHOTO ............................................................................. 3
3- LES PIXELS ................................................................................................................................. 12
4- DECRYPTER SES LENTILLES… .................................................................................................. 14
Cours 3 : Dompter LA LUMIÈRE............................................................................................................ 17
1- LA QUALITÉ DE LA LUMIÈRE .................................................................................................... 17
LA LUMIÈRE EXTÉRIEURE ............................................................................................................. 18
•La lumière intérieur… naturelle ou artificielle .......................................................................... 22
2- LES OMBRES ET LE CONTRASTE...............................................................................................23
3- L’INTENSITÉ DE LA LUMIÈRE ................................................................................................... 24
4- L’ORIENTATION DE LA SOURCE ...............................................................................................25
5- LA BALANCE DES BLANCS ....................................................................................................... 26
Cours 4 : CONSTRUIRE UN PROJET PHOTOGRAPHIQUE – PROJET D’ENVERGURE ........................ 28
Cours 5 : LES DIFFÉRENTS MODES .......................................................................................................32
LES DONNEES EXIF ........................................................................................................................... 36
Cours 6 - LA PROFONDEUR DE CHAMP ...............................................................................................37
Cours 7 - LA GESTION DE L’EXPOSITION ............................................................................................. 38
1- LE POSEMÈTRE ......................................................................................................................... 40
2- LES METHODES DE MESURES ................................................................................................. 45
LA MESURE MULTIZONE OU MATRICIELLE ............................................................................... 45
LA MESURE CENTRALE PONDÉRÉE ............................................................................................ 46
LA MESURE SPOT ......................................................................................................................... 46
3- PLAGE DYNAMIQUE ................................................................................................................. 47
4- LE BRACKETING ........................................................................................................................ 48
5- LE HDR ...................................................................................................................................... 49
Cours 8 : STUDIO À DOMICILE PAS CHER ............................................................................................ 51
Cours 9 : INTRODUCTION À LA PHOTOGRAPHIE D’ACTION............................................................... 51
Cours 10 : INTRODUCTION À LA PHOTOGRAPHIE DE PAYSAGE......................................................... 51
Cours 11 : LES BASES FONDAMENTALES DU FLASH ............................................................................ 51
Cours 12 : CONCEVOIR UN LIVRE PHOTO ............................................................................................. 51
Cours 13 : INITIATION À LA PHOTO EN STUDIO ................................................................................... 51
Cours 14 : COURS SUR LES OBJECTIFS .................................................................................................52
Cours 15 - NOTIONS INFORMATIQUES ET RAW.................................................................................. 60
1- LE COMBAT RAW / JPG ............................................................................................................ 60
2- ORDINATEURS ET MONITEURS............................................................................................... 65
Cours 16 : LA PHOTOGRAPHIE DE NUIT .............................................................................................. 70
Cours 17 : LA PHOTOGRAPHIE DE CONCERT ....................................................................................... 70
Cours 18 : LA PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE ET LE PORTRAIT ETHNIQUE ......................................... 70
Cours 19 : LA MACRO-PHOTOGRAPHIE ............................................................................................... 70
Cours 20 : LE PAYSAGE EN POSE LONGUE .......................................................................................... 70
COURS 1 : CADRAGE ET COMPOSITION
Vidéo 1

COURS 2 : LA PHOTOGRAPHIE NUMÉRIQUE


Un petit cours magistral. Nous avons tenté de le faire en vidéo mais certains termes sont un peu
complexes donc nous travaillons actuellement sur une nouvelle version de ce cours, vous y aurez
accès dès qu’il sera disponible. N’hésitez pas à nous laisser des commentaires pour améliorer ce
cours (en bas de la page)

1- QU’EST CE QUE LA PHOTOGRAPHIE ?


Réponse simple : cela consiste à reproduire le fonctionnement de votre œil ! Donc faire rentrer
une certaine quantité de lumière par un petit orifice (la pupille) afin d’imprimer la rétine. Celle-ci
reçoit donc l’image de ce que l’œil voit à un instant T. Cette image est ensuite envoyée au cerveau
pour analyse…
La comparaison peut paraitre simpliste mais c’est à mon avis le meilleur point de départ.
Remplacez la pupille par le diaphragme et la rétine par la pellicule ou le capteur numérique et
vous y êtes… presque ! La principale différence est que l’œil peut regarder des heures la même
chose sans « brûler » la rétine !
Nous allons partir sur une seconde analogie : le remplissage du verre d’eau.
Les paramètres photographiques ne s’adressent pas à tel ou tel type d’appareil mais sont
généraux (même pour l’argentique).
Dans notre exemple, ce schéma possède toute l’analogie de la prise de vue photographique.

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La hauteur du château d’eau détermine la pression des tuyauteries… Ce que nous ne pouvons
absolument pas changer… Ce qui équivaut à l’intensité lumineuse (ou indice de lumination / IL)
que l’on a en face de soi lorsque l’on veut prendre la photo… On ne peut pas la modifier.
Et là, les plombiers diraient : « il faudrait ajouter une pompe pour augmenter la pression… ou alors
branchez un karcher !!! » Et bien oui, cela équivaudrait à … un flash ou un très gros projecteur !!!!
Le débit maximum est déterminé par la taille de la tuyauterie de la maison ( = ouverture maximale
de ton objectif ) ; ensuite si tu ouvres ou fermes plus ou moins le robinet, le débit de l’eau varie
(c’est le rôle du diaphragme de ton objectif)
L’horloge représente dans tous les cas, le temps… C’est-à-dire la période pendant laquelle on
s’autorise d’ouvrir le robinet… Dans un appareil photo, c’est le temps pendant lequel le capteur
emmagasine de la lumière. Pour les Reflex, c’est le temps pendant lequel l’obturateur, se lève
pour laisser passer la lumière sur le capteur…
Lorsque ton verre sera rempli selon ton goût (le débordement correspond à la sur-exposition et
un niveau insuffisant à de la sous exposition) ta soif pourra être vaincue.
La sensibilité ISO du capteur est alors l’analogie à la capacité du verre. Si iso 100 est une pinte de
bière, alors alors iso 2400 est un dé à coudre !
En effet, si vous avez un gros débit et que vous ne pouvez le maîtriser, il est plus judicieux de
prendre un récipient de grande capacité… Alors que si le débit est faible, et que vous souhaitez
avoir une photo correctement exposée (= verre rempli !), il est peut-être judicieux de prendre un
petit verre… sinon vous allez attendre des heures, pour remplir une pinte au « goute à goute » !!!
Exemple :
J’ai le temps, je veux être sûr de ma photo, je prends un grand verre (iso 100), je ne mets pas trop de
débit (F:4) et j’arrête la photo à temps… (1/60 s)
Je n’ai pas le temps, je prends un petit verre (iso 800), je mets du débit (f:2.8), et je referme vite le
robinet (1/1000s).
Au final, j’aurai une photo similaire… Mais pas totalement… Nous le verrons dans un autre cours
Le mélange eaux chaude/froide peut être assimilé à la saturation des couleurs c’est à dire que cela
dépend de tout à chacun.
Voici comment fonctionne le diaphragme… ce sont de petites ailettes qui s’entrecroisent pour
laisser passer plus ou moins de lumière…
3.5 veut dire 1/3.5
C’est un chiffre inversé. Donc plus le chiffre est petit, moins on divise le chiffre 1… et donc plus il y
a de lumière.
1/1 serait l’idéal… c’est à dire 100% de la lumière passerait !!!

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2- LES DIFFÉRENTS TYPE D’APPAREIL PHOTO
Vous allez dire que ça ne sert à rien… que vous avez déjà un appareil et que vous ne comptez pas
changer… et bien… tant mieux ! Si je vous dis la fonction « live-view » transforme votre bon
Réflex en mauvais Hybride… cela vous parle ? Non ? Bon alors commençons !
Commençons par les plus compact de tous…

LE SMARTPHONE !
Avantages
 toujours à portée de main
 très compact et très discret
 des centaines d’applications pour les modifier en direct, les agrémenter et les partager
avec le monde entier en 3 clics

Inconvénients
 Optique fixe (ça peut-être un avantage, nous en reparlerons…)
 zoom numérique (c’est un gros inconvénient… Cf. plus bas…)
 absence de réglages manuels poussés
 grande profondeur de champs (nous l’expliquerons plus tard)
 sensibilité ISO médiocre (mauvaise qualité en absence de lumière)
 vitesse de déclenchement médiocre
 vitesse de rafale médiocre

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 vitesse d’autofocus (mise au point) médiocre
Vous l’avez compris, le smartphone est un appareil photo idéal pour les scènes de vie, de
préférence en extérieur, dans des conditions lumineuses correctes, et des scènes qui ne bougent
pas trop ! Un appareil qui peut compléter votre appareil habituel… mais si vous avez choisi de
suivre une formation supérieure ou professionnelle… c’est que vous n’avez pas qu’un
Smartphone ! Mais il ne faut jamais renoncer à prendre une image lorsque l’inspiration est là… le
premier avantage du Smartphone est qu’il est dans notre poche (si vous en avez un !). Et que le
gros Reflex… on ne l’a pas toujours !!!!

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LE COMPACTS
Avantages
 Beaucoup d’automatismes
 Très léger et … compact !
 Economique

Inconvénients
 Grande profondeur de champs (nous l’expliquerons plus tard)
 Zoom et optiques de moyenne qualité
 Souvent : absence de mode manuel
 Impossibilité de connecter des accessoires (flash externe, intervalomètre, filtres…)
 Sensibilité ISO médiocre (mauvaise qualité en absence de lumière)

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LE BRIDGE
Avantages
 Possède des automatismes et également des modes manuels
 Zoom de très grande capacité
 Economique par rapport à un Reflex
 Certains accessoires peuvent se brancher

Inconvénients
 Moyenne profondeur de champs (nous l’expliquerons plus tard)
 Impossibilité de le faire évoluer, changer les optiques…
 Sensibilité ISO moyenne
 Rafale moyenne (2 à 3 images par seconde au plus rapide)
 Il faut suivre une formation si l’on veut savoir se servir de toutes les fonctions ! (Certains
sont là pour ça !)

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L’HYBRIDE
Avantages
 Beaucoup plus léger et compact que le Reflex numérique !
 Objectifs interchangeables

Inconvénients
 Vitesse d’autofocus moyenne (vitesse de mise au point)
 Encombrement des objectifs lorsqu’on en a plusieurs
Il faut suivre une formation si l’on veut savoir se servir de toutes les fonctions ! (Certains sont là
pour ça !)

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LE REFLEX
Avantages
 Objectifs interchangeables
 Vitesse d’autofocus très rapide
 Déclenchement rapide (de 3 à 12 images par seconde)
 Sensibilité ISO élevée

Inconvénients
 Poids et encombrement du matériel…
 Le prix
 Il faut suivre une formation si l’on veut savoir se servir de toutes les fonctions ! (Certains
sont là pour ça !)

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Bon tout ça c’est bien… mais quel est l’appareil photo idéal ? Et bien il n’y en a pas ! ça se saurait !
Les marques se font la guerre pour avoir le meilleur prix, le maximum de pixels et le maximum
d’ISO… dans un minimum d’encombrement et un minimum de poids.
Si votre grande passion est la photographie animalière… je vous arrête tout de suite, vous pouvez
oublier le Compact à moins de travailler dans un zoo ou un cirque… ! Mais à l’inverse si vous
souhaitez faire de belles images de paysages et de voyages… le compact prend tout de suite un
sens. Le Bridge sera l’intermédiaire qui permet de tout faire avec une bonne qualité et vous
pourrez commencer à travailler en mode Manuel (pas pour tous les Bridges).
L’Hybride aura les avantages du Reflex au niveau des objectifs interchangeables et donc une très
bonne qualité optique et une bonne profondeur de champs, l’Hybride aura également les
avantages du Bridge en ce qui concerne le poids. En revanche, vous avez également les
inconvénients du Bridge avec la lenteur de l’autofocus et du déclenchement.
Le Reflex, possède tous les avantages, sauf le poids, l’encombrement et le prix

Le saviez-vous ?
La fonction « LIVE-VIEW » est une fonction qui est apparue en 2007 afin de permettre aux Réflex
de filmer. Cette fonction relève le miroir et donne directement l’image, en direct, sur le capteur et
donc sur votre écran… ce qui permet de ne pas mettre son oeil dans l’oculaire. Cela transforme
en quelque sorte, votre Reflex en Hybride. Et oui, vous perdez tous les avantages de l’autofocus
rapide et de la prise de vue vraiment instantanée puisque le miroir de l’obturateur se lève pour
montrer en direct ce qu’il se passe devant l’objectif. Or, tous les capteurs de mesure de lumière et
d’autofocus ne sont pas numériques, mais analogiques… ce qui veut dire que l’appareil utilise des

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moyens numériques pour faire le focus de votre image mais n’est pas aussi rapide qu’avec les
capteurs analogiques. Faites le test !

Cela vous aide ? Toujours pas ? Je pense que vous devez commencer à vous situer par rapport à
vos besoins… on en reparle à la fin du cours !
Faisons un petit comparatif…

Prenons 3 appareils photos : un Smartphone (iPhone 4 avec capteur 5 Megapixels), un compact


(sony cybershot HX20 — 16 Megapixels) et Reflex numérique professionnel (Canon EOS 1D Mark
IV) monté avec un téléobjectif 500mm f4.
Comparons, tout d’abord l’encombrement. Bon ok… je prends les extrêmes mais c’est juste pour
mettre tout le monde d’accord sur le zoom. Il ne faut pas du gros matériel très cher pour faire de
belles photos… sauf dans le cas précis où notre sujet est petit et loin ! Ce que nous allons étudier.
Voici donc l’histoire du playmobil Massai qui était en mission loin de ses terres… L’ambiance est
pluvieuse, en fin de journée automnale…

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Que pouvons-nous conclure de ce comparatif ? Non je n’essaie pas de vous vendre les mérites
d’un téléobjectif à 6000 euros ! Nous pouvons conclure qu’il faut tout de suite enlever le zoom
numérique de votre appareil photo… vous n’obtiendrez jamais de bons résultats (je m’adresse
aux possesseurs de Compacts et Bridges)
Nous pouvons voir aussi un deuxième détail important… la PROFONDEUR DE CHAMPS ! Nous ne
parlerons plus de la première image (Hors propos )
Observons qu’à zoom équivalent, la profondeur de champs de la 2e image est beaucoup plus
grande que celle de la 3e images. La 3e image est aussi beaucoup plus nette, plus piquée.
Voici donc la différence entre un téléobjectif de très bonne qualité (et très cher) et un objectif
très compacte… Nous verrons plus tard comment jouer sur la profondeur de champs (et oui,
nous pouvons modifier ce paramètre)… Si vous voulez une faible profondeur de champs sur vos
images (comme l’image 3 ou presque), avec votre matériel actuel ou avec très peu
d’investissement, je peux vous assurez que vous allez pouvoir le faire… mais encore un peu de
patience, c’est le sujet d’un autre cours.
Intéressons nous tout d’abord aux Pixels !

3- LES PIXELS
Que sont les pixels ? C’est le nombre de points sur votre photo.

Il détermine la netteté de votre photo. Sur une même surface, plus vous avez de points, plus ils
sont rapprochés et moins votre image est « floue ». En revanche, si vous agrandissez votre photo
en conservant le même nombre de pixels, ils seront plus espacés : on dit alors que votre image est
pixélisée. C’est ce qu’il se passe avec votre zoom numérique et la photo n°1 prise avec l’iPhone,
zoom au maximum.

Mpx : Méga pixels soit Millions de pixels.

Il s’agit du nombre total de pixels apparaissant sur la même photo. Le nombre de pixels maximum
est déterminé par la puissance du capteur de votre appareil photo. Plus le capteur est puissant,
plus les points sur la photo seront rapprochés, et meilleure sera la qualité.

Tous les appareils font la course aux pixels afin de pouvoir afficher… jusqu’à 36 Megapixels pour
le dernier Nikon D800.

Mais bon, on peut se demander à quoi ça sert quand on voit un tableau simple qui résume tout
sur ces fameux pixels !!

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Vous l’avez compris, avec une photo de 5 Megapixels, vous pouvez imprimer une image au format
A4… Donc un appareil de 36 Megapixels vous permet de faire des poster qui peuvent couvrir la
façade d’une maison.

Par contre il existe un réel avantage à prendre les photos avec le maximum de pixels que le peut
votre appareil pour pouvoir RECADRER. En effet, l’image du playmobil Massai (la n°3), d’une
qualité de 18 Megapixels peut nous fournir une image plus petite, plus zoomée, mais d’une qualité
suffisante à un écran et à une impression A4 ! (en la revoyant, il me semble qu’elle n’est pas tout à
fait nette… mais bon on peut toujours mieux faire !)

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Donc, pour résumer les réglages sur les pixels, posez-vous les questions :

 Ma carte mémoire fait quelle capacité ?


 Que vais-je faire de mes images ? A qui et à quoi je les destine ?
 Mon ordinateur est-il assez puissant pour gérer des images lourdes (plus il y a de pixels, plus
l’image est lourde)
En voici les réponses :
La capacité de la carte mémoire a peu d’importance. Seule la photo animalière avec un boitier qui
« mitraille » 8 à 12 images par seconde nécessite de grosses cartes mémoires. Vous êtes en train
de faire une formation photo qui va vous apprendre à privilégier la qualité à la quantité

Donc 4Go c’est bien, 8Go c’est super, 16Go c’est trop, sauf si vous partez en voyage ou que vous
ne déchargez jamais vos cartes !! Mais en même temps, une carte 16 Go ne coûte pas si cher !

Qu’allez-vous faire de vos images ?


Si vous aimez passer un peu de temps sur l’ordinateur à trier, recadrer, jouer avec les contrastes…
alors n’hésitez pas à prendre les photos dans le maximum de résolution (pour ceux qui suivent le
cours avec un Nikon D800, ce conseil est discutable). Si vos images sont dédiées à Facebook
alors… 4 Megapixels sont suffisants !

Question poids de l’image.

Il faut faire la distinction entre JPG et RAW, FINE / NORMAL / BASIC


Le format JPG est un format de compression d’image qui permet d’avoir un fichier « léger », le
Raw est un format non compressé qui est beaucoup plus « lourd » (c’est l’objet d’un autre cours
également on ne va pas brûler les étapes) mais grosso-modo c’est le vrai « négatif » numérique.
Encore une fois l’utilisation de l’un et de l’autre dépend de la façon dont vous utilisez vos images,
et la taille de vos impressions. La compression Fine est la moins destructive, l’opposé étant la
basic, qui va vous compresser au maximum votre image afin de l’alléger au maximum !

4- DECRYPTER SES LENTILLES…


Partons sur le principe de base que tout le monde connait : l’oeil humain. En effet, une grande
partie de la population en possède 2 ! L’oeil humain sera, pendant toute la durée de notre
formation, la référence en terme de mesure. Il y a une référence en terme d’optique qui possède
toute l’équivalence de notre œil en terme de grossissement : le 50mm. En effet le 50mm est une
longueur focale qui ne grossit pas, et n’élargit pas une scène. Tous les objectifs avec une longueur
focale plus petite que 50mm comme par exemple un objectif réglé sur 17mm, se nomme un

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GRAND-ANGLE. Un grand angle élargit la scène en la déformant. Tout ce qui est au delà de 50mm
sera de l’ordre du télé-objectif… ce que l’on nomme parfois vulgairement un zoom ou pire…
« gros-zoom » (celui présenté précédemment serait un MEGA-ZOOM !!!!).

Reprenons donc nos chiffres. Un compact, ou un bridge affiche le grossissement de 4x, 10x ou
même 20x… cela veut dire que si l’on zoom 20 fois la scène, on est très proche de la scène. C’est
un peu mensonger… en effet, le grossissement opère sur la longueur focale la plus petite. Donc
cela ne grossit pas 20 fois 50 mm (l’oeil), mais cela grossit 20 fois le grand angle de votre compact
(souvent autour des 20mm).

Le 500 mm présenté plus tôt dans notre exemple, est un multiple de 50mm (l’oeil). Donc c’est une
lentille qui grossit 10 fois l’oeil humain… le zoom 20x du petit compact sony juste à côté nous
donne le MÊME grossissement… (le grand angle du petit compact sony étant de 24mm… si on le
multiplie par 20x on obtient 500mm. C’est à dire 10 fois l’oeil humain.

Vous suivez ?

Vous êtes nombreux à vous interroger sur la série de chiffres que l’on retrouve associée à la
dénomination d’un objectif. Pourtant ce sont ces chiffres qui définissent la caractéristique
principale de l’objectif en question. Les comprendre vous aideront à mieux tirer parti des
possibilités de votre « caillou » !

Prenons l’exemple d’un objectif 18-55mm f/3.5-5.6 (objectif très commun, le plus vendu dans le
monde dans les kits Réflex de base)

18-55 représente la plage de focales utilisables, dans le cas présent 18 à 55mm. On parle ici d’un
zoom trans-standard. 18mm est la valeur la plus petite : le plus grand angle ; 55mm est la valeur la
plus grande : presque comme l’oeil humain… Si vous en possédez un faite le test : mettez votre
appareil devant 1 oeil et ouvrez l’autre oeil… les 2 images doivent être strictement les mêmes…

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Revenons sur les fameux chiffres restant : f/3.5-5.6. Ces valeurs représentent la plage d’ouverture
maximum utilisable en fonction de la focale.

L’ouverture c’est quoi ? Si on reprend le schéma du remplissage d’un verre d’eau, cela équivaut à
la taille des tuyaux …. f:1 voudrait dire que l’ouverture serait idéale… un peu comme l’oeil. 100%
de la lumière passe sur le capteur. Or, cela reste utopique.

Nous avons ici 2 valeurs : 3.5 et 5.6. La première valeur (f/3.5) s’applique à la première focale
(18mm) et la deuxième (f/5.6) à la focale 55mm. A 18mm, vous pouvez ouvrir jusqu’à f/3.5 alors
que vous serez limité à f/5.6 en zoomant à 55mm. C’est une information capitale quand on connait
l’importance de l’ouverture pendant la prise de vue. Ces chiffres définissent la « luminosité » de
votre objectif. Plus la valeur est faible, plus l’ouverture du diaphragme est grande et plus vous
pouvez capter la lumière… C’est donc une caractéristique que vous aurez à maîtriser pour des
photos de sport ou des photos prises dans des lieux peu éclairés.

Prenons un autre exemple, celui d’un objectif professionnel : un 24-70mm f/2.8. Vous remarquerez
que la plage d’ouverture maxi se limite à une seule valeur : f/2.8. Cela signifie que pour n’importe
quelle focale entre 24 et 70mm, l’objectif est capable de proposer une ouverture maxi de f/2.8. A
55mm, cet objectif capte donc 4 fois plus de lumière que le 18-55mm ! La marge de manœuvre est
considérablement plus importante avec ce type d’objectif… à condition d’en payer le prix ! La
complexité et qualité des lentilles de ces objectifs lumineux font également monter leur prix.

Je vous laisserai chercher la différence de prix entre un 400mm f/2.8 et un 400mm f/5.6 ! Tout est
une question de compromis …

L’ouverture est directement en relation avec la profondeur de champ. En photo de paysage, être
limité à f/5.6 n’est pas forcément bloquant car on recherchera des ouvertures (f/9 ou plus)
permettant une grande profondeur de champ. Mais pour des photos prises dans des conditions
de lumière plus délicates, ne pas avoir à jouer avec la sensibilité (et le phénomène de bruit
associé… mais nous en reparlerons) peut s’avérer être un atout supplémentaire.

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COURS 3 : DOMPTER LA LUMIÈRE

Vous vous demandez peut-être pourquoi nous vous parlons déjà de cela « dompter la lumière »…
La plupart des autres formations ne vous en parle qu’à la fin… Et bien c’est pour que vous
puissiez comprendre la lumière, et composer vos images (cours n°1), même en mode automatique
!

En photographie, la lumière est la matière première. Votre appareil photographique, (smartphone


y compris !) va réagir en fonction de cette matière première et utiliser vos réglages à bon escient,
mais c’est à vous de faire le maximum pour anticiper le résultat final, ou corriger le résultat final…

Pour faire une belle image, notre conseil sera d’abord de chercher la meilleure lumière.

En effet, si vous trouvez une lumière qui est douce et agréable, d’une très bonne qualité, il suffira
alors de chercher le sujet (quelque chose ou quelqu’un) afin créer une image magnifique…

Nous allons donc décrypter tous les aspects de la lumière (intensité, qualité, orientation…) afin
d’anticiper un maximum une prise de vue.

1- LA QUALITÉ DE LA LUMIÈRE
Nous allons parler ici de la qualité de la lumière… Késako ?

Ce qu’on appelle « qualité » de la lumière se rapporte au fait que qu’une lumière


soit douce ou dure. Une lumière douce est en générale plus flatteuse qu’une lumière dure…

La « qualité » de la lumière est directement liée à sa taille :

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 Plus une source de lumière sera petite, plus elle sera dure.
 Plus une source de lumière sera grande, plus elle sera douce.
-Et la lumière du soleil, elle est dure ou douce ?
-il peut être une source de lumière très dure, car un deuxième paramètre rentre en jeu :
l’éloignement de la source.

 Plus la source de lumière est proche du sujet, plus la lumière sera douce.
 Plus la source de lumière est éloignée du sujet, plus la lumière sera dure.
Cette notion peut vous être d’un grand secours quand vous utilisez une source de
lumière artificielle. Mais n’oubliez pas que si vous rapprochez votre source, elle va sans doute
paraître plus intense (car moins de lumière sera perdue), et qu’il pourrait falloir adapter son
intensité !

LA LUMIÈRE EXTÉRIEURE

• LE SOLEIL
Beaucoup de personnes pensent que pour faire une belle image, il faut beaucoup de lumière, et
que le soleil est donc, par conséquent notre meilleur allié. Ce n’est vraiment le cas. La lumière
forte telle que le soleil, est effectivement un allier majeur qui permet d’avoir la garantie d’une
lumière abondante. Mais en suivant ce cour vous allez comprendre que ce n’est pas la quantité
qui compte, mais la qualité… Lors d’un portrait par exemple, on essaiera plutôt de privilégier une
lumière douce qui sera beaucoup plus facile à dompter et surtout qui ne provoquera pas des
ombres massacrantes.

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• L’OMBRE OUVERTE
En invitant votre sujet à se placer à l’ombre du soleil, ce dernier ouvrira beaucoup plus les yeux,
vous pourrez tenter de le placer de sorte qu’il regarde une zone fortement éclairée et du coup,
ajouter cette petite étincelle dans les yeux qui change dans le regard et la puissance de l’image.
Les ombres sous le nez, le menton et dans les yeux disparaissent pour laisser place à une
uniformité de teint sur la peau qui rendra votre portrait beaucoup plus flatteur.

Réaliser un joli portrait à midi et en plein soleil est un exercice très difficile à réaliser et surtout
sans beaucoup d’intérêts… Car même si vous réussissez… Cela ne vaudra jamais une lumière
douce d’un soleil rasant de l’aube ou du crépuscule.

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• LE SOLEIL COUCHANT

la lumière chaude (tons orangés) offre au photographe une panoplie de rendus d’éclairage très
propice à la prise de vue. De plus, le soleil bas sur l’horizon génère des ombres modelées qui
mettent en valeur l’aspect tridimensionnel de la scène. Par contre, cela souligne excessivement le
visage humain qui devient vite inesthétique… Il faut donc faire très attention à l’axe du visage par
rapport au soleil… Et à l’objectif !

• AVANT LE LEVÉ DU SOLEIL

Période propice à la brume, l’absence de réfraction de l’air dans l’atmosphère due à la chaleur du
soleil peut engendrer une limpidité de l’air… Des teintes un peu froides bleutées… c’est un
moment sympa pour le paysage, pour les ambiances féériques ou … Ténébreuses…

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• LE DIFFUSEUR DE SOLEIL IMMENSE QUE PEUT DEVENIR UN CIEL VOILÉ,
NUAGEUX

Un grand nombre de personne pense que le ciel couvert est une mauvaise lumière, que les photos
ne rendent pas, que les paysages sont fades… En effet, la photo est fade si vous cadrez une
grande partie du ciel alors que si vous l’enlevez, la photo parait tout de suite plus jolie. Après, il n’y
a plus qu’à composer ! Un ciel gris sans nuance de tonalité dans les nuages n’est vraiment pas très
esthétique par contre il devient un immense diffuseur qui offre beaucoup d’avantages. Les
couleurs sont vraies, les ombres sont douces, et si vous ne montrez pas le ciel uniformément gris,
ne reculez jamais devant une session photo par temps couvert !

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• LE CONTRE-JOUR ET LES SILHOUETTES DE L’AUBE ET DU CRÉPUSCULE

Lorsque l’on positionne un sujet sur un fond fortement éclairé, vous avez de grandes chances
pour que ce dernier apparaisse en silhouette. N’oubliez pas de bien cadrer vos images… L’arrière
plan est plus important que le premier plan… car c’est ce qui va valoriser ou dévaloriser votre
sujet.

•La lumière intérieur… naturelle ou artificielle


Bien que la lumière artificielle puisse ressembler à une lumière naturelle, elle n’est pas facile à
gérer mais a l’avantage d’être très modulable.

Avant de partir acheter des flashs parapluie hors de prix, ou des flashs «cobra»… Il faut savoir
qu’un bon projecteur de chantier ou de jardin peu faire l’affaire ! Diffusez la lumière sur un mur
blanc, ou un sol blanc donnera une ambiance bien différente… La diffraction de la lumière vous
donnera des ombres douces.

Utilisez un rideau de douche pour adoucir et diffuser la lumière d’un projecteur ou même du soleil
afin d’avoir une homogénéité dans une lumière diffuse plutôt que la force d’une lumière
ponctuelle… Cela dépend de ce que vous voulez !

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2- LES OMBRES ET LE CONTRASTE

Qu’est ce que le
contraste ? C’est l’écart de luminosité entre les différentes zone d’une image. Une image
fortement contrastée est une image où les blancs et les noirs sont intenses… A l’inverse, une
image peu contrastée comporte beaucoup de tons de la même intensité. Les images en noir et
blanc sont plus ou moins fortes en fonction de l’utilisation des contrastes, puisqu’il n’y a pas la
couleur pour guider l’oeil du spectateur…

Prenons un peu de recul, après tout ce que l’on a vu précédemment, nous pouvons alors déduire
que les ombres, peuvent être dures ou douces…

Elles sont dures lorsque les contours sont nets (source de lumière petite et éloignée) et elles sont
douces lorsque les contours ne sont pas francs, ou contours progressifs (source de lumière large,
diffuse et rapprochée)

Reste à comprendre la densité des ombres (ou profondeur)

Et bien c’est très simple : plus l’ombre est prononcée (noire), plus elle est dense (ou profonde).
Moins elle l’est (noire-gris), moins elle est dense, et donc moins l’image sera …. ? Vous suivez ? Le
jargon est facile à intégrer… Mais nous n’allons pas aller beaucoup plus loin pour ce cours encore
un peu de patience…Alors…

Ok, posons la question différemment…

Une image très contrastée aura des ombres profondes ou pas ?

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A vrai dire tout dépend de la source lumineuse… Mais si les contrastes sont forts alors effectivement,
les ombres seront profondes mais on peut également avoir une partie de l’image avec des ombres
moins profondes si l’on s’amuse à canalyser la lumière à l’aide de plusieurs sources lumineuses, un
réflecteur ou un diffuseur…

Pour mettre en valeur un visage, il important d’adoucir les ombres, à moins que votre sujet soit
parfait… Mais cela est une autre histoire non ?

La taille de votre éclairage (et la puissance) doit être proportionnelle à la taille de votre sujet… Des
lampes de bureau suffisent à éclairer un sujet de petite taille alors que pour un humain les
projecteurs feront l’affaire… Mais nous en reparlerons dans le chapitre dédié au flash !!!

3- L’INTENSITÉ DE LA LUMIÈRE
Comme nous l’avons vu, l’intensité de la lumière, que l’on peut appeler aussi indice de lumination,
(ou simplement intensité lumineuse / IL en abréviation française et EV en anglais), est reliée aux 3
paramètres d’exposition de la photographie : La sensibilité, l’ouverture et le temps de pose

Un changement de valeur dans ce triplet correspond à un changement de lumination sur le rendu


photographique, et inversement.

Si l’on décompose une image fortement contrastée nous avons donc un indice de lumination fort
sur les zones claires et un indice faible sur les zones sombres…

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En photo nous pouvons choisir, quels réglages choisir pour exposer globalement l’image… Mais
on ne peut pas le faire zone par zone… (ce serait trop beau) sauf si l’on a recours au
photomontage, ou HDR (cela fait parti d’un autre cours)

4- L’ORIENTATION DE LA SOURCE
Voici 2 photos prises sans flash, avec un compact d’entrée de gamme. Le simple fait d’orienter le
sujet différemment change complètement la photo. La petite étincelle dans les yeux… un
éclairage constant ne provoquant pas d’ombre massacrante. (source de lumière : vélux et temps
couvert)

L’orientation de la lumière est une des caractéristiques les plus importante lors d’une prise de
vue… La direction de la lumière va influencer les ombres, les reflets… Et le comportement du
sujet. En effet, si la lumière vient du dessus (soleil de midi), le sujet ne plissera pas les yeux de la
même manière qu’avec une lumière latérale (crépuscule). Les rendus seront bien différents.
Éclairez votre sujet par derrière et vous aurez un rendu très sympa de silhouettes ou des rayons
lumineux visibles… De face, le portrait est impossible à cause de l’éblouissement …

Et par l’arrière avec un reflet ou un flash qui éclaire la face… On obtient une image très douce
avec un liseré autour de la tête grâce à la lumière créée par le soleil. Ici le soleil se reflétait dans
une vitre dans le dos du photographe…

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Bref vous l’avez compris, utiliser la source lumineuse à bon escient, et surtout dans la bonne
direction donnera à vos images une bien meilleure ambiance.

Nous ne parlerons pas du flash interne de votre appareil si vous en possédez un… En effet, c’est
généralement la meilleure solution pour avoir une photo qui ne soit pas exceptionnelle… Mais
nous reparlerons également

5- LA BALANCE DES BLANCS


Vous êtes nombreux à ne pas savoir exactement ce qu’est la balance des blancs (symbole WB qui
veut dire en White Balance…)

Ce réglage est primordiale si vous travaillez avec le format JPG, moins primordiale si vous
travaillez en RAW car vous pouvez le modifier sur votre logiciel de traitement d’image.

En effet, il détermine la température des couleurs par rapport au blanc de référence.

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Pour déterminer ce blanc de référence, nous le ferons dans un cours plus avancé. Mais pour le
comprendre, imaginez un blanc (comme une feuille parfaitement blanche) qui est éclairé par une
source lumineuse qui pourrait avoir une teinte orangée : lumière jaune d’une lampe 50w à
incandescence. Si vous ne mettez pas en route le flash, la couleur de cette feuille blanche sur la
photo sera… JAUNE !

En déterminant à l’avance, que vous utilisez une source de lumière jaune (généralement ce
symbole : ) alors la feuille blanche redeviendra blanche ou presque… En tout cas moins jaune et
donc vous retrouverez les couleurs naturelles.

Vous allez me dire… Cela transforme la réalité ! Tout dépend du point de vue. La mariée qui a
acheté 2000€ sa robe pour qu’elle soit d’un blanc d’ivoire ne voudra pas de photo avec un jaune
cassé !

Il faut donc bien comprendre pourquoi une photo est trop jaune ou trop bleue… !

Faite l’essai, prenez votre appareil photo, trouvez la fonction WB et tentez de jouer avec les
réglages. La fonction auto est généralement très satisfaisante mais connaitre cette fonction peut
justement transformer votre image…

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COURS 4 : CONSTRUIRE UN PROJET PHOTOGRAPHIQUE –
PROJET D’ENVERGURE
Un photographe sans thème erre comme une âme en peine…
Qu’est-ce qui caractérise un photographe ? Son style et son regard. Pour travailler cela, nous
avons décidé de vous plonger dans un travail d’envergure qui sera le fil directeur de toute votre
formation.
Aujourd’hui, nous allons commencer un travail photographique. Les exercices précédents
n’étaient qu’un échauffement.
Certains photographes parlent d’un projet 365. C’est un challenge surtout personnel qui est basé
sur la prise de vue quotidienne d’une seule photo. 1 photo par jour sur 1 an… Il y a 365 jours dans
l’année, d’où le nom «projet 365».
Il est très difficile de faire un projet 365. Car il ne faut faire que ça ! 1 photo par jour n’est pas si
simple si l’on exige la perfection de l’image, il faut prévoir la lumière et le matériel, ne jamais se
séparer de l’ensemble de son équipement… Nous allons donc vous fournir quelques idées de
thèmes qui pourraient, par exemple, vous donner un fil conducteur… pour fabriquer des images
pendant les 52 prochaines semaines ; ce qui équivaut à 1 année !
Le plus beau des projets, pour les plus ambitieux et disponibles d’entre vous, sera de faire 52
photos sur 1 seul thème ! Le nom de votre projet sera donc le «projet 52».
Pour garder une continuité dans votre progression, il est important de commencer à travailler ce
regard de photographe, trouver ce fil conducteur.
Lorsque l’on voyage, le thème général se trouve facilement : soit on se focalise sur un voyageur
qui vous accompagne, soit sur le pays en question. Mais ce thème, parfois trop vaste, vous
empêche de faire un reportage qui sortira de l’ordinaire. Si l’on voyage sur un voilier,
photographier la mer ou l’océan parait facile, pourtant, son immensité peut devenir monotone et
la recherche créative devient difficile. C’est pourquoi, les manœuvres de l’équipage peuvent être
beaucoup plus intéressantes, plus vivantes… L’Homme est une ressource inépuisable de sujets,
l’océan peut devenir un thème secondaire, que l’on peut montrer au travers du regard de
l’équipage!

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Lors de mes réguliers séjours au Kenya, je suis plusieurs thèmes. Voici quelques exemples de
travaux sur le filé, technique que nous vous apprendrons d’ici peu…

Voici quelques exemples sur le thème de « un oeil n’est pas un demi regard » :

Nous ne vous interdisons pas de faire des images souvenirs, mais après avoir photographié les
lieux typiques, les sites incontournables, rappelez-vous toujours qu’il y a un thème à explorer.
C’est grâce à lui que vous pourrez faire un réel travail de photographe, pourquoi pas une
exposition, un poster regroupant plusieurs images d’un même thème (pêle-mêle). Le thème peut
également être une couleur. Enseignes, boîtes aux lettres, panneaux de circulation, publicités…
Tout peut être thématique ! À condition de pouvoir les rassembler. Nous verrons dans un autre
cours comment attribuer un mot clé à une image pour la retrouver facilement.

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Joel Meyerowitz, célèbre photographe, avait fait un reportage sur plusieurs années… Son fil
conducteur était les personnes rousses !
Dans le même principe que sur le voilier mais accessible à tous, la vie dans la rue et les marchés
sont des sources d’inspirations inépuisables.

Le grand angle sera votre allié afin d’être proche du sujet, tout en restant discret, vous pouvez
alors faire la mise au point sur votre sujet et désaxer votre cadrage : Pour que votre sujet soit le
plus naturel possible et vous oublie, visez ailleurs, tout en gardant votre sujet dans le cadre. Il ne
se sentira plus visé, et sera donc beaucoup plus naturel.

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Un gros télé-objectif sera utile si vous arrivez à vous cacher… Mais vous aurez toujours des
difficultés à saisir le bon instant, avec les voitures et les passants qui passeront dans votre champs
visuel. Mais c’est aussi un option à exploiter. Assis sur une terrasse, vous pouvez être invisible
pour les passants qui sont de l’autre côté de la rue.

Le marché est le meilleur moyen de se faire la main tant il regorge d’échanges, de sujets, de
diversité, de couleurs… 2h de photo dans un marché va vous permettre de redécouvrir ou de
découvrir le plaisir de photographier, de rechercher et travailler votre oeil. Gros plan sur des
détails redondants, saisir un regard, voler un sourire …
Trouvez votre thème ou vos thèmes… Et ces idées vont mûrir. Lorsque vous verrez un sujet qui
correspond à votre thème, alors vous vous concentrerez sur l’essentiel : la prise de vue. Alors que
sans thème… TOUT EST SUJET ! Et donc vous êtes en perpétuelle recherche de sujet + la prise de
vue et sa technicité. Le tout devient alors souvent un échec.
Le thème choisi ne doit pas être une contrainte. Choisissez quelque chose qui vous passionne (en
plus de la photo ! ), quelque chose qui vous inspire. Ce sont des choses qui peuvent devenir
très attrayantes et constituer peut-être votre premier «book» que vous pourrez montrer à votre
futur employeur ou simplement orner votre bibliothèque…

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COURS 5 : LES DIFFÉRENTS MODES

Vous l’avez certainement remarqué, mais la plupart des appareils photos possèdent une molette
avec toute une série de symboles.
A quoi cela correspond réellement ?

Comme nous l’avons vu précédemment (cours avec le remplissage du verre d’eau), il y a


différentes manières de prendre une photo… En prenant son temps ou de manière furtive…

Entre les deux, il y a une multitude de possibilités.

Le photographe doit savoir gérer plusieurs paramètres qui vont influencer la netteté et
l’exposition (sans parler du cadrage et de la composition !).

L’appareil photo possède (dans 98% des cas. Les 2% restants sont les appareils photo
professionnels.) des pré-réglages qui vont vous permettre de prendre des photos dans n’importe
quelle situation.

Nous allons décortiquer ces pré-réglages pour savoir ce qu’il se passe dans l’appareil photo.

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 Le mode portrait : il permet de faire des portraits très corrects, avec une
profondeur de champ faible. Rappelons que la profondeur de champ se résume à la quantité
de flou qu’il y a devant et derrière le sujet. Il allumera le flash alors qu’on ne le désire pas
forcément.

 Le mode paysage : il permet de faire des images avec une profondeur de


champ immense, de sorte que toute l’image soit nette, du premier plan à l’arrière plan.
L’usage du trépied ou d’un endroit fixe où vous pouvez poser l’appareil photo peut être
parfois judicieux, lorsque la lumière est faible…

 Le mode sport : il permet de faire une photo ou plusieurs (rafale) avec une
vitesse d’obturation très rapide. Rappelons que « vitesse de prises de vue », « temps de
pose » et « temps d’exposition » sont trois façons de nommer la même chose, à savoir le
temps pendant lequel le capteur va capter la lumière.

 Le mode fleur ou macro : il permet d’accéder à des plages de mise au point


très proches afin de pouvoir photographier des détails, des insectes, des fleurs à moins de 25
cm de l’appareil photo. La profondeur de champs sera moyenne… en théorie !

 Le mode nuit ou parfois mode « sans-flash » : il permet de désactiver le flash


et de faire une pose longue mais de façon automatique… Il est recommandé de poser
l’appareil ou d’utiliser un trépied. A ne pas confondre avec la désactivation manuelle du
flash…

 Le mode TOUT AUTOMATIQUE : l’appareil détecte s’il y a un visage


proche, si ce n’est pas le cas, il part sur un paysage, sauf si l’appareil bouge ou si la scène est
en mouvement, auquel cas il part en mode sport ! C’est un peu grossier comme explication
mais c’est à peu de choses près cela. Si la lumière est faible, il allume le flash… Même si l’on
photographie un paysage… Et oui, cela s’appelle la démesure ! Car le flash intégré des

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appareils photo est loin d’être assez puissant pour photographier un sujet qui se trouve à
plus de 5 mètres !!!

 Le mode P vous permet d’avoir tous les automatismes mais vous pouvez
corriger l’exposition avec le bouton +/-
Nous ne parlerons pas de tous les autres modes qui sont là pour vous assister au maximum et qui
n’ont pas besoin d’explication (cf. votre mode d’emploi !).
Ensuite, nous avons les modes manuels.

 Le mode S ou Tv — Mode priorité à la vitesse : ceci correspond aux initiales


en anglais de Speed (Vitesse) ou Time Value (Valeur de temps). Les marques utilisent soit
l’un soit l’autre. Si vous ne l’avez pas, c’est que votre appareil photo ne fait pas partie de la
liste correspondant à la formation professionnelle… (Le mode M sera l’ultime solution pour
gérer manuellement vos réglages.)
Concrètement, cela fait quoi ? Et bien cela nous invite à imposer une valeur de temps à votre
appareil photo, et l’appareil gère l’ouverture. L’ouverture et le temps sont les deux
paramètres permettant de gérer une image (nous avons vu également que l’ISO pouvait
intervenir mais nous y reviendrons…). Les valeurs de temps s’échelonnent de 1/8000 de
seconde à 30 secondes.

 Le Mode A ou Av — Mode priorité à l’ouverture : ce sont les initiales de


Aperture (Ouverture en anglais, sous entendu ouverture du diaphragme). À l’inverse du
mode précédent, il vous permet d’imposer une ouverture et l’appareil gère la vitesse.

 Le mode M ou mode Manuel : il permet de régler manuellement les


paramètres ouverture et vitesse.

Tout ça c’est bien beau, mais pourquoi se lancer dans les paramètres manuels ???

Parce-qu’un bon photographe va tenter de faire mieux que les fonctions automatiques de base
de l’appareil photo ! Pour les mêmes raisons que vous vous êtes lancé dans cette formation…
Devenir acteur de vos images et non un simple figurant…

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Pour obtenir une bonne photo, nous parlons évidement d’une manière générale, il est nécessaire
qu’elle soit bien exposée, si le capteur reçoit trop de lumière, la photo sera trop blanche, si le
capteur en reçoit trop peu, la photo sera trop foncée.

Les modes automatiques sont parfois insatisfaisants. C’est pourquoi il est nécessaire de
connaître les paramètres manuels.
Votre appareil photo possède un micro ordinateur. Ce dernier mesure la lumière.

Si vous possédez un compact, bridge, hybride ou même un smartphone, c’est via le capteur que
tout se passe. Si vous possédez un réflex, la mesure se passe via une cellule photoélectrique. Dans
les deux cas, la lumière reçue sur le capteur ou la cellule via l’objectif nous donne un IL, Indice de
Luminosité. Cet indice détermine la quantité de lumière réfléchie par le sujet. A partir de quoi, le
micro-ordinateur de votre appareil photo va faire apparaitre dans votre viseur ou sur l’écran, un
couple diaphragme/vitesse en tenant compte de la sensibilité pour obtenir une exposition
correcte. Lorsqu’une valeur arrive dans les maximums, elle se met à clignoter. Cela veut dire qu’il
faut trouver une autre solution… Lorsqu’une valeur clignote c’est que l’on se trouve sur une
photo qui sera complètement sur-exposée ou complètement sous-exposée.

Vous allez voir à travers notre exemple que si l’on diminue l’un des deux facteurs, l’autre
augmente et inversement. Il n’y pas un seul et unique couple diaphragme/vitesse qui peut
convenir pour une bonne exposition mais une multitude de possibilités. Sachez que je peux
modifier dans un sens un facteur et contrebalancer le gain ou la perte de lumière en modifiant
dans le sens opposé l’autre facteur. Ceci est bien sûr valable aussi bien pour la vitesse que pour le
diaphragme.

Partons du principe que pour un sujet avec un niveau de lumière constant, j’ai une bonne
exposition à:

 F11 au 1/160″ avec une sensibilité de 100 IS0.


J’aurai le même résultat avec F16 au 1/80″ sans changer la sensibilité de 100 ISO.
Explication: F16 est un diaphragme 2 fois plus petit que F11, je dois donc exposer 2 fois plus
longtemps que 1/160″ donc au 1/80″.
 J’aurai aussi le même résultat avec F8 au 1/320″ sans changer la sensibilité de 100 ISO.
Explication: F8 est 2 fois plus ouvert que F11, je dois donc exposer 2 fois moins longtemps que
1/160″ donc au 1/320″.
Si vous optez pour une plus grande sensibilité soit par exemple: 200 IS0.

 Au lieu de F11 au 1/160″, je devrai exposer à F11 au 1/320″ ou bien F8 au 1/640″ ou encore F16 au
1/160″ puisque la sensibilité est doublée par rapport à 100 ISO.
Chaque groupe diaphragme/vitesse/sensibilité donne le même résultat… (en ce qui concerne
l’exposition).

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Vidéo 2

LES DONNEES EXIF


L’important est de savoir déchiffrer les données EXIF de la photo. Oula, qu’est-ce que c’est que ce
mot chinois ? Les données EXIF sont les informations qui sont assignées à la photo. En d’autres
termes, tout le monde sait que vous pouvez savoir à quel moment la photo a été prise ? Car oui, la
DATE fait partie des données EXIF. Pour ne citer que les plus connues, nous trouvons également :
l’HEURE de prise de vue, la MARQUE et le MODELE de l’appareil photo, les ISO, l’OUVERTURE, la
VITESSE D’OBTURATION, le MODE utilisé, pour certains appareils dotés d’un GPS, nous
trouverons également les COORDONNEES de la prise de vue, et pour les reflex, la DISTANCE de
MISE AU POINT, l’utilisation du FOCUS MANUEL ou AUTOFOCUS, la LENTILLE utilisée ainsi que la
distance focale choisie !

Vous l’avez compris, nous pouvons tout savoir sur une photo.

Allumez votre appareil photo, mettez-vous en mode LECTURE des images et regardez une photo
au hasard. Si vous ne voyez pas les données EXIF appuyez sur INFO à plusieurs reprises, ou encore
DISP (qui veut dire Display, Affichage en Français).

Petite astuce… Cela vous permet de faire des essais sur le terrain et de reproduire en mode
manuel, les paramètres d’une photo faite en mode Automatique, en les modifiant légèrement
vous pourrez améliorer ou détériorer le rendu final de l’image souhaitée… L’important étant
évidemment de l’améliorer.

Sur les Macs, vous pouvez accéder aux données Exif à partir du logiciel APERCU qui se lance par
défaut : menu OUTIL / afficher l’inspecteur.

Dans iPhoto également.

Sur les PCs équipés de Windows, vous pouvez les voir cela faisant CLIC DROIT / propriétés /
résumé / avancé.

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COURS 6 - LA PROFONDEUR DE CHAMP

La profondeur de champ est l’espace devant et derrière le plan de focus, dans lequel les objets
apparaissent de façon nette. Une profondeur de champ qui est courte nous donnera une netteté
très faible, à une distance bien précise. Une profondeur de champ élevée nous donnera une
netteté immense, du premier au dernier plan. Nous allons apprendre à varier la profondeur de
champ dans ce cours, apprendre pourquoi le faire et également quels outils pourraient être utiles
d’acheter pour améliorer nos images.

Commençons par une petite vidéo pour dégrossir un peu tout cela…

Vidéo 3

Les points clés de la vidéo :


Plus la focale de l’objectif est courte, plus la profondeur de champ est grande.
Plus le diaphragme est fermé, plus la profondeur de champ est grande.
Plus la distance de mise au point est proche, moins la profondeur de champ est grande.
Plus l’ouverture du diaphragme est grande, plus la profondeur de champ est COURTE !!!
Vous suivez ?
Schématisons ça :

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COURS 7 - LA GESTION DE L’EXPOSITION
La bonne gestion de l’exposition est finalement le but principal de tout photographe.
Nous avons vu que nous pouvions gérer l’ouverture, la vitesse d’obturation, ainsi que l’ISO. Ces 3
paramètres influencent l’exposition. Une photo trop sombre (si nous reprenons l’analogie avec
le verre d’eau) équivaut à un verre peu rempli. Une bonne gestion de l’exposition nous
permettrait de corriger cela…

Nous avons donc plusieurs options :


 Augmenter l’ISO.
 Augmenter l’ouverture.
 Augmenter le temps de pose.
 Augmenter l’éclairage à l’aide d’une lumière artificielle (flash).
Attention à ne pas tout faire à la fois !

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À l’inverse, pour contrer la SUR-exposition, les options sont :
 Diminuer l’ISO.
 Diminuer l’ouverture / fermer le diaphragme.
 Diminuer le temps de pose.
 Mettre un filtre pour assombrir (nous en reparlerons).

LE TRIANGLE DE L’EXPOSITION PEUT DONC PEUT-ÊTRE ILLUSTRER CES PROPOS.

plus d’explication dans la vidéo finale

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1- LE POSEMÈTRE

La plupart des appareils photo corrige de façon automatique l’exposition afin de vous enlever
cette épine du pied. Et oui car si l’on remonte le temps, à l’origine de la photographie, il n’y avait
que l’expérience pour vous confirmer que votre choix de couple ouverture/temps était le bon.
Puis est arrivé le posemètre, ustensile qui vous permet de mesurer la lumière sur un point donné.
Cet outil est encore disponible de nos jours, il est également téléchargeable sur votre Smartphone
(iPhone ou Androïd).

Aujourd’hui, le posemètre est intégré à votre appareil photo afin de vous aider à régler
parfaitement le triangle d’exposition. Le souci avec la technologie, c’est que ce n’est pas toujours
parfait… Et les éclairages complexes sont souvent mal interprétés.

Il s’agit d’applications innovantes mais qui ne remplaceront jamais l’intervention humaine.

Dans un premier temps, nous allons apprendre à corriger l’exposition.


C’est-à-dire corriger les erreurs d’interprétation du posemètre interne à l’appareil photo.
Certains appelleront cela des «STOPs», d’autres des «DIAPHs», «IL» ou encore, il sera écrit EV
(comme Exposure Value, ou Valeur d’Exposition) sur certains appareils. Tout cela est la même
chose, l’exposition est graduée. Partons du principe qu’une photo est correctement exposée. Sa
valeur est de «zéro». Si l’on double l’intensité lumineuse qui se trouve en face de nous… par
exemple si nous avons une lumière halogène avec un variateur d’intensité., et que « 0″
correspond à 100 Watt ; Si l’on double son intensité on obtient 200 Watt, ce qui équivaut à +1 IL ; à
l’inverse, 50Watt sera -1 IL, avec 2 fois moins de lumière.

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La majeure partie des appareils photos possède

un bouton qui ressemble à +/- (comme les images de gauche et de droite)


En pressant ce bouton et en actionnant simultanément votre molette / roulette / joystick ou
simplement le bouton «+» ou «-», vous allez pouvoir changer cette valeur qui est une
interprétation du posemètre intégré.
En effet, à l’instant T, si vous ciblez une scène, l’appareil va mesurer la lumière réfléchie par la
scène. Cette lumière est alors interprétée par le processeur de l’appareil photo afin de déterminer

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le couple ouverture / temps idéal. Si l’appareil photo est en automatique, il déterminera même
l’ISO idéal.
Mais si cette mesure est mal interprétée ? Si je souhaite SUR-exposer la scène, je peux, grâce au
bouton de correction d’exposition, ajouter de la lumière à la scène.
NB. : La fonction est désactivée en mode automatique.
•Si je suis en mode P, c’est l’un des seuls réglages que je peux faire.
•Si je suis en mode A ou Av, ou priorité à l’ouverture, ce réglage de correction d’exposition
corrigera donc l’appareil photo sur le réglage qui n’est pas imposé : le temps !
En effet, je lui impose une ouverture puisque je suis en priorité à l’ouverture !
L’appareil, lui, nous donne le temps correspondant, en fonction de son interprétation de la scène.
Malheureusement, son interprétation est trop sombre à mon goût, il est donc indispensable de
corriger la valeur de temps qu’il nous donne ! En pressant ce bouton « +/- », je vais pouvoir donner
une valeur d’exposition supérieure, exemple : +1.
Cette valeur +1 double la valeur de temps.

Si à F/4, l’appareil nous donne 1/100 s, avec la


correction nous donnera donc un temps d’obturation 2 fois plus long : 1/50s
Vous suivez ?
Les valeurs sont fractionnées en tiers de valeur : 1/3.
Ainsi, si je suis à 1/100 et que je surexpose de +1/3, j’obtiens une vitesse de 1/80.
Si je suis à 1/100 et que je surexpose de +2/3, j’obtiens une vitesse de 1/60.
Si je suis à 1/100 et que je surexpose de +1, j’obtiens une vitesse de 1/50.
Nous pouvons conclure que l’appareil arrondit légèrement…

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• Passons maintenant au mode Priorité à la Vitesse : S ou Tv.
La correction d’exposition agit sur… L’OUVERTURE !
Nous prendrons pour changer, une valeur négative de correction d’exposition.
Nous avons vu les valeurs «pleines» d’ouverture dans le cours précédent.
1 — 1.2 — 1.4 — 1.8 — 2.8 — 4 — 5.6 — 8 — 11 — 16 — 22
Si nous prenons un temps imposé de 1/100e de seconde (ISO 200).
Malheureusement, la photo est trop lumineuse à mon goût…
1/100e nous donne f/4.
Appliquons une correction d’exposition de -1 et j’obtiens alors f/5.6.
Avec une correction de -2, l’ouverture sera de f/8.
Avec une correction de +1, je vous laisse regarder dans le tableau et deviner…
Il faut bien comprendre que la relation est constante…
Si la correction demandée est trop importante par rapport à la capacité de l’appareil photo ou de
son objectif, la valeur modulée va se mettre à

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clignoter… Car il ne pourra pas faire mieux ! Certains
appareils nous donnerons même le résultat avant même d’avoir pris la photo : «SUJET TROP
SOMBRE». (Cf Vidéo plus bas !)
Encore une fois, ceci est une interprétation, si vous souhaitez prendre un sujet trop sombre en
connaissance de cause, libre à vous, ne prenez pas au pied de la lettre ce que l’appareil vous dit…
Maintenant, si vous souhaitez faire des photos en mode Manuel, le posemètre intégré vous
donne les indications nécessaires à la réussite de vos photos !
Si vous jouez avec le couple ouverture/temps tout en respectant la position du curseur… Vous
obtiendrez un résultat parfaitement maîtrisé !
Vous allez me dire… Oui mais, on n’a pas toujours le temps de corriger l’exposition ! Parfois, nous
n’avons pas le temps de refaire une image. Effectivement, c’est pourquoi il y a différents modes
de mesure de la lumière dans votre appareil photo afin d’anticiper l’interprétation de l’appareil et
donc le corriger le moins possible !

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2- LES METHODES DE MESURES

LA MESURE MULTIZONE OU MATRICIELLE

La mesure multizone est la méthode de mesure classique, celle qui est activée par défaut dans
votre appareil photo. Elle couvre l’ensemble de l’image avec une précision basée sur la moyenne.
Si c’est un paysage et que le ciel est très lumineux, et le sol assez sombre, l’appareil va faire la
moyenne des deux parties de l’image afin de ne pas sous-exposer le sol et ne pas sur-exposer le
ciel.

Il y a quelques cas (contre-jour et neige particulièrement) où la mesure multizone sera douteuse


et l’appareil ne saura pas faire les bons choix. Ceci dit, le répertoire de scènes préenregistrées
dans les appareils photo s’enrichit régulièrement et gagne en précision.

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LA MESURE CENTRALE PONDÉRÉE

La mesure centrale pondérée est la méthode de mesure permettant de mettre une priorité à la
zone centrale tout en gardant une bonne exposition générale. C’est un compromis idéal pour le
portrait.

Le mot « pondérée » vient du fait que la zone extérieure à la surface définie pour le « centre » est
aussi prise en considération mais compte pour relativement peu dans le calcul de la moyenne.

± 75% de la mesure est faite sur le centre, ± 25% de la mesure est faite à l’extérieur du centre (les
chiffres exacts dépendent des constructeurs).

LA MESURE SPOT

La mesure SPOT n’évalue qu’une petite pastille de moins de 3% de la surface totale. Cette mesure
ignore le reste de l’image et «autorise» donc la sur-exposition et la sous-exposition. Cette
méthode ne peut donner de bons résultats que si le photographe est habitué à son utilisation.
Pour obtenir une bonne exposition, il faut placer le sujet principal dans ce petit cercle… Il s’agit
donc d’une mesure ultra confinée et la sélection du point de mesure va déterminer de manière
significative l’exposition globale de l’image.

Et oui ! Mais si je ne veux pas placer mon sujet en plein centre ?

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Sur certains boîtiers, la mesure Spot suit le
collimateur d’autofocus (le petit point qui est en sur-brillance lorsque l’appareil fait la mise au
point).

Sinon, c’est là que le bouton MEMOIRE D’EXPOSITION entre en jeu !

AE-L ou AF-L ou encore * … Le moyen de savoir où il se trouve est à la première page de votre
manuel !

La méthode est alors simple : visez un endroit, appuyez sur le bouton de mémoire d’exposition et
NE LE LACHEZ PLUS. Cadrez, puis déclenchez pour prendre la photo. PUIS ENFIN : RELACHEZ le
bouton de mémoire d’exposition.

3- PLAGE DYNAMIQUE
Maintenant parlons de la plage dynamique d’une image à fort contraste.

Le principe est simple, nous voyons, en tant qu’humain, une large plage dynamique. Lorsque vous
prenez en photo une scène comme celle-ci, très contrastée, l’appareil ne va pas vous donner
entière satisfaction. C’est pourquoi il faut trouver le bon compromis et attendre les conditions
clémentes pour faire des photos… Une photo à fort contraste ne sera jamais aussi réaliste que
l’image que vous fournit votre oeil.

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Le seul moyen d’obtenir entière satisfaction et de se rapprocher de la plage dynamique de l’œil
humain lors d’une scène à fort contraste ce qui est impossible, à moins d’utiliser le HDR, ce que
nous allons voir maintenant.

4- LE BRACKETING
Qu’est-ce que le bracketing ?

Cette fonction vous permettra d’assurer une bonne prise de vue. En effet, c’est une fonction qui
vous permet de prendre 3 images successives à 3 expositions différentes que vous réglez
d’avance (Merci Nikon pour l’activation rapide grâce au bouton BKT). Par exemple, pré-réglez
votre appareil photo sur un bracketing de -2 / 0 / +2.

Lorsqu’il est difficile de juger quelle exposition choisir, ou que l’appareil ne répond pas présent sur
sa réactivité, cette fonction vous sauvera !

La fourchette de bracketing est facile à régler. L’écart de sous-exposition sera le même que celui
de la sur-exposition.

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Cela peut-être -0,3 IL / 0 / +0,3 jusqu’à -7 IL / 0 / +7 IL pour certains appareils.

C’est une technique très pratique dans le cas d’un sujet ou d’une photo qui comporte des
contrastes assez forts : sans bracketing, on se retrouve souvent avec une photo qui possède des
zones trop sombres sans détails, ou avec au contraire des zones trop blanches, « brulées ». Le cas
typique est la photo avec un contre jour, où la mesure d’exposition est plutôt difficile à réaliser. Le
bracketing permet alors d’avoir 3 photos « différentes » avec très souvent la bonne dans le lot.

Si vous utilisez la retouche par logiciel, vous pouvez fusionner les 3 photos (par zones) pour ne
garder qu’une image, en prenant en quelque sorte le meilleur de chaque photo (noirs bien
détaillés, blancs pas trop brûlés). Pour faciliter cette retouche, il reste indispensable d’avoir trois
images identiques niveau cadrage et un sujet immobile. En d’autres termes, préférez le trépied
pour ce type de photo, sauf si votre mode rafale est ultrarapide et vous permet d’obtenir trois
photos identiques. Cette technique s’appelle le HDR.

5- LE HDR

Il y a quelques années, le HDR (High Dynamic Range


— ou Large plage dynamique) était une technique que seul les graphistes professionnels étaient
en mesure de réaliser… mais à quel prix et combien de temps ?.. Des heures voire des jours !
Aujourd’hui, les options sont nombreuses pour pratiquer ce genre d’images… L’iPhone intègre
nativement cette option mais n’est pas très poussé. Certains appareils photos de la dernière
génération le peuvent également.
Les puristes vous diront que c’est un photomontage, que la vraie photographie ne doit pas utiliser
ce genre d’option… oui et non…

L’œil humain voit et le cerveau interprète dans la fraction de seconde qui suit. Lorsque vous
arrivez dans un lieu inconnu, vous balayez la scène et le cerveau va interpréter directement la
scène en assemblant l’image. Les zones claires et les zones foncées sont analysées et assemblées
dans votre tête. Si l’on se concentre sur l’une des deux zones, la partie claire par exemple, la
partie foncée est considérée comme noire ou sous-exposée. Si vous vous concentrez juste après

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sur la partie sombre, le cerveau va garder en mémoire l’ensemble de la composition des zones
claires afin de fabriquer, dans votre esprit, une image HDR ! En fait, nous avons la capacité de voir
une plus grande plage dynamique qu’un capteur numérique.

L’image HDR est donc une photo, non pas surnaturelle, mais ultra-réaliste… ce que la
photographie dite « classique » ne peut pas vous offrir actuellement.

Evidemment, certains réglages extrêmes peuvent transformer l’ultra-réalisme en sur-réalisme


mais tout est une question de choix !

Vidéo 4

Page 50
COURS 8 : STUDIO À DOMICILE PAS CHER
Vidéo 5

COURS 9 : INTRODUCTION À LA PHOTOGRAPHIE D’ACTION


Vidéo 6

COURS 10 : INTRODUCTION À LA PHOTOGRAPHIE DE


PAYSAGE
Vidéo 7

COURS 11 : LES BASES FONDAMENTALES DU FLASH


Video 8

COURS 12 : CONCEVOIR UN LIVRE PHOTO


Vidéo 9

COURS 13 : INITIATION À LA PHOTO EN STUDIO


video 10

Page 51
COURS 14 : COURS SUR LES OBJECTIFS
Vidéo 11
Vous l’avez compris, pour trouver un bon objectif, il faut mettre le prix ou le louer ! Quelles sont
les définitions à connaître et à comprendre ?

• Aberration chromatique : c’est une aberration optique qui produit une image floue et aux
contours irisés. Elle résulte de la décomposition de la lumière blanche en plusieurs bandes de
couleurs. Elle est généralement due à la variation de l’indice de réfraction du matériau composant
les lentilles en fonction de la longueur d’onde de la lumière qui les traverse. Il en résulte
une distance focale variable, de sorte que la mise au point ne peut être effectuée simultanément
pour toutes les couleurs du spectre. Si, par exemple, la mise au point est effectuée pour le rouge,
le bleu est alors flou : l’image d’un objet blanc présente alors sur ses bords une irisation
bleutée. L’aberration chromatique peut être à la fois longitudinale, lorsque les couleurs sont
focalisées à des distances différentes ; et transversale ou latérale, lorsque les couleurs sont
focalisées à différentes positions dans le plan focal. Le logiciel Adobe Lightroom (cf cours n°21)
permet de corriger ce genre de défaut !

• Bokeh : (se prononce « boké ») cela correspond à un flou d’arrière plan d’une photo
permettant de détacher le sujet de son environnement. Le terme vient du japonais boke (ぼけ)
que l’on traduit par flou. Le bokeh s’explique par une faible profondeur de champ, mais son
aspect plaisant ou non, dépend de la conception de l’objectif et plus précisément de la forme de
son diaphragme. Ainsi, les ojectifs à grande ouverture et disposant d’un diaphragme à lames
arrondies et nombreuses (8 ou 9) permettent les plus beaux bokeh grâce à l’aspect bien rond des
tâches donné par le diaphragme et une transition plus franche avec la zone nette. À l’inverse, des
objectifs de moins bonne qualité donneront des bokeh pentagonaux, ou hexagonaux, en fonction
du nombre de lamelles qui forment le diaphragme de l’objectif (plus le nombre de lamelles est

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élevé, plus la forme des taches se rapprochera du disque, rendant ainsi le flou d’arrière-plan plus
esthétique, moins « géométrique »). Le bokeh peut avoir une forme de donuts avec les objectifs à
miroir. Pour obtenir un bokeh satisfaisant, on utilise de préférence un objectif lumineux (avec une
grande ouverture), un objectif macro (cet aspect est généralement très travaillé sur ces objectifs)
ou un téléobjectif. Des filtres spécifiques aux logiciels de retouche d’image permettent de
reproduire le phénomène de bokeh, qui est plus complexe qu’un simple flou gaussien. Le
mot bokeh en lui-même n’implique aucune connotation esthétique. C’est pourquoi lorsque l’on
désire introduire une telle connotation, il convient de le qualifier en parlant, par exemple, de
bokeh « soyeux », ou au contraire « rugueux ». Il est possible de modeler les formes de votre
bokeh en apposant une forme découpée sur un support opaque. Attention, cela ne fonctionne
qu’avec certains objectifs à grande ouverture : diamètre de filtre jusqu’à 62mm et une ouverture
de f/2.8 voire plus, comme par exemple :

 50mm F/1.8
 50mm F/1.4
 85mm F/1.8
 28-105mm F/3.5-F/4.5
 Kit Zooms: 70-300mm
 100mm f/2.8L
 30mm F/1.4 (vous aurez du vignettage)

le mécanisme

l’effet

l’effet coeur

le bokeh « casque »

le bokeh « emprunte »

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• Distance minimale de mise au point : c’est un point important à prendre en compte dans les
caractéristiques de l’objectif. Cette valeur correspond à la distance minimale au dessous de
laquelle la photographie devient floue. Cette distance varie en fonction de la focale. La distance
minimale de mise au point est importante si l’on souhaite faire de la macro par exemple.

• Facteur de conversion : c’est le facteur permettant de calculer la focale équivalente à partir de


la focale réelle d’un objectif, pour un appareil donné. Ce facteur dépend de la taille de la diagonale
du capteur.

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• Flare : (« lens flare » en anglais) ce soucis de reflets parasites est une aberration optique due à
une diffusion parasite de la lumière à l’intérieur d’un objectif. Cette diffusion entraine une baisse
générale du contraste de l’image obtenue. Les objectifs les plus touchés par ce phénomène sont
le plus souvent ceux dont la formule optique comprend le plus de lentilles, chaque lentille offrant
une nouvelle possibilité de diffusion de la lumière. Les traitements anti-reflet sont l’un des
moyens utilisés pour lutter contre ce phénomène avec les objectifs modernes. Par abus de
langage, le flare est souvent limité aux halos qui se forment dans l’objectif lorsqu’une source
lumineuse ponctuelle se trouve dans l’image ou aux abords immédiats du cadre. Ce sont les
mêmes phénomènes qui entrent en jeu dans ces halos, mais de façon extrême.

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• Focale : distance séparant le centre optique d’un objectif de l’image d’un sujet situé à une
distance infinie. Avec la taille du capteur, elle détermine le champ couvert (grand angle,
téléobjectif). La focale équivalente est la focale qui, sur un appareil 24×36, couvre le même champ
que le couple focale/taille de capteur considéré. En-deçà de 50 mm, on parle de grand angle ; au-
delà, de téléobjectif. Les focales à portrait tournent autour de 80 mm.

• Gamme professionnelle : la plupart des fabricants disposent d’objectifs d’entrée de gamme,


appréciés pour leur rapport qualité-prix… voire pour leur prix tout court, et d’objectifs de haute
qualité constituant une gamme professionnelle (en pratique assez souvent utilisée par des
amateurs exigeants). Objectifs Canon L, Pentax *, Sigma EX, Tamron XR

• Lentilles asphériques : lentilles dont la forme est spécialement calculée pour corriger les
aberrations sphériques. Objectifs Canon DO, Nikkor ED, Sony AD, Pentax ED, Zuiko (Olympus) ED,
Sigma ASP, Tamron Asph

• Macrophotographie : photographie réalisée avec un rapport de reproduction élevé


(théoriquement 1:1 ou plus). En pratique, la mention « Macro » est souvent appliquée sur des
objectifs n’atteignant qu’un rapport de l’ordre de 1:2. Elle permet donc d’obtenir une grande
image d’un petit objet.

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• Mise au point : C’est la sélection d’un plan de netteté. Tout ce qui est dans ce plan est net, tout
ce qui se situe plus près ou plus loin sera plus ou moins flou (avec une zone de « netteté
acceptable » appelée profondeur de champ).

• Motorisation ultrasonique : technologie de mise au point utilisant, au lieu d’un moteur


électrique classique (situé dans l’objectif Canon EF ou Nikon AF-I ou dans le boîtier des autres
appareils), la vibration à haute fréquence d’un élément piézo-électrique. Un peu plus rapide,
notamment sur les gros téléobjectifs, elle est surtout parfaitement silencieuse et l’on peut
bloquer la bague de mise au point sans risquer d’endommager le moteur. Objectifs Canon USM,
Nikon SWM, Sony SSM, Pentax SDM, Sigma HSM

• Optimisation pour le numérique : expression regroupant deux types de technologies.


Premièrement, un traitement anti-reflet des lentilles côté appareil, afin d’améliorer l’image sur les
capteurs électroniques. Peu cher, il s’est généralisé. Objectifs Pentax D-FA, Sigma DG, Tamron Di
Deuxièmement, des objectifs plus compacts et moins chers, spécialement étudiés pour les petits
capteurs (format APS ou plus petits) des appareils numériques. Objectifs Canon EF-S, Nikon DX,
Sony DT, Pentax DA, Sigma DC, Tamron Di-II

• Ouverture : rapport entre le diamètre du diaphragme et la longueur focale. Détermine d’une


part, la quantité de lumière qui entre dans l’objectif (et donc la luminosité de l’exposition), d’autre
part, la profondeur de champ. Notée f/quelque chose, l’ouverture diminue quand le nombre f/
augmente (une ouverture de f/16 est plus faible qu’une ouverture de f/5,6). Standardisée selon
l’échelle logarithmique : f/1, f/1,4, f/2, f/2,8, f/4, f/5,6, f/8, f/11, f/16, f/22 etc… D’un pas à l’autre, on
perd une EV (il rentre deux fois moins de lumière dans l’objectif).

• Piqué : La notion de piqué est utilisée pour désigner la qualité de précision d’une image. Plus le
piqué d’une image sera important, plus l’impression de netteté sera grande. On associe
généralement le piqué à la résolution de l’image, alors que cette notion concerne plus largement
la capacité d’un équipement de prise de vue à faire ressortir les détails. Sur une pellicule photo, le
piqué est exprimé en traits/mm, c’est-à-dire le nombre de traits noirs qu’il est possible de
distinguer avec un contraste suffisant. Le piqué correspond généralement aux performances d’un
ensemble pellicule/caméra/objectif.

• Profondeur de champ : zone de netteté acceptable, en avant et en arrière du plan de mise au


point. Désigne une plage de distances dans laquelle des sujets paraîtront nets. Elle diminue avec
l’augmentation de focale réelle de l’objectif ou de l’ouverture (diminution du nombre f/).
Typiquement, on cherche à réduire la profondeur de champ (en augmentant la focale et en
utilisant une large ouverture, typiquement f/2,8 ou moins) lorsque l’on veut faire ressortir un sujet
en noyant l’arrière-plan dans le flou, comme en portrait. On cherche à l’augmenter (en diminuant

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la focale ou en fermant le diaphragme, typiquement à f/11 ou plus) lorsque l’on veut avoir une
netteté parfaite du premier plan jusqu’à l’horizon, comme en photo de paysages. À cadrage égal,
c’est la principale différence entre une photo prise avec un compact et une photo prise avec un
reflex : le compact utilisant une focale réelle beaucoup plus courte (en raison de son capteur
miniature), la profondeur de champ est beaucoup plus grande.

• Rapport de reproduction : rapport entre la taille du sujet et celle de son image projetée par
l’objectif. Avec un objectif macro autorisant un rapport de 1:1, un objet de un centimètre aura une
image de un centimètre sur le capteur ; avec un rapport de 1:2, le même objet aura une image de
cinq millimètres. Le rapport de reproduction augmente lorsque la focale réelle augmente et
lorsque la distance de mise au point diminue.

• Verre apochromatique : verres incorporant des terres rares afin de réduire les aberrations
chromatiques (franges pourpres, rouges ou vertes). Objectifs Canon UD, Nikkor ED, Sony AD,
Pentax ED, Zuiko (Olympus) ED, Sigma APO et SLD, Tamron AD

• Vignettage : cela correspond à l’assombrissement de la périphérie (coins sombres) d’une image


provoqué soit par une insuffisance de l’objectif photo, soit par l’utilisation d’un objectif dont le
cercle-image ne couvre pas totalement le format du capteur (ou de la pellicule) ou soit, tout
simplement, par l’utilisation d’un pare-soleil ou d’un filtre mal adapté à la longueur focale de
l’objectif.

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QUEL OBJECTIF CHOISIR ALORS ?

L’objectif idéal n’existe pas. Les meilleurs, en terme de piqué et d’ouverture, sont probablement
les focales fixes à contrario des zooms. En effet, plus un objectif a de possibilités de longueurs
focales (18-200mm par exemple) et moins bon il sera. Si vous devez investir, et que vous avez du
matériel d’entrée de gamme, ou moyen de gamme, partez sur un nouvel objectif… Un bon
objectif sur un capteur moyen fera de belles images… Alors que le meilleur des capteurs ne
rattrapera jamais les défauts des mauvais objectifs ! L’avantage de la focale fixe est sa grande
qualité optique en règle générale. La focale fixe la moins chère du marché est le 50mm f/1.8.
Commencez donc par un 50mm 1.8 (autour des 100 euros). C’est un «caillou» qui est parfait…
Pourquoi ? Il va vous faire progresser ! 50mm est équivalent à l’oeil humain sur un capteur plein
format (24mm x 36mm équivalent à la bonne vieille pellicule photo! ), si vous avez un appareil
photo avec un capteur plus petit, il vous donnera l’équivalent d’un 70 mm en moyenne (léger
grossissement). Le fait d’avoir une focale fixe ne vous autorise pas à «dézoomer» ou à «zoomer»
pour cadrer différemment… Il vous oblige à vous déplacer. C’est un point essentiel dans la
recherche de composition. Le fait de n’avoir qu’un 50mm au bout du boîtier va vous permettre
d’apprendre à composer. Rechercher un point de vue unique, qui sera comparable à votre propre
oeil ! Les plus grands photographes ont fait des prises de vue exceptionnelles avec cette optique !
Le 50 mm est une référence ! L’ouverture de 1.8 est également exceptionnelle à ce prix :

 profondeur de champs très courte !


 L’objectif à avoir dans toutes les situations difficiles de basse lumière (concert, sport en
intérieur, enfants en soirée…).
Vous ne vous sentez toujours pas avancé ? Les valeurs sûres, à retenir, sont :
 autour des 15 mm pour le paysage et les scènes ultra-grand angle (fish eye) ;
 17-40 mm / 16-35 mm… pour l’objectif passe partout, ambiance, paysage, famille… ;
 70-200 mm pour le portrait, le mariage, le sport de proximité (vous êtes proche du sujet) ;
 au delà de 200 mm pour l’animalier, le sport « de loin » ;
 les 18-200mm (chez Sigma, il y en a un très bon !) ou 28-300 mm pour la polyvalence d’un seul
objectif en faisant abstraction du manque d’ouverture… (idéal en voyage ou juste pour ne
pas s’embêter !).

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COURS 15 - NOTIONS INFORMATIQUES ET RAW
Nous allons faire le point sur votre matériel informatique et vos méthodes de développement.

99% d’entre vous, élèves de notre formation, sont utilisateurs d’un appareil photo numérique ! (1%
sont encore en argentique et nous respectons cette démarche.)

1- LE COMBAT RAW / JPG

Nous allons dans premier temps parler du format JPG vs. format RAW, ces deux formats sont les
formats répandus dans la plupart des appareils photos évolués, les appareils photo compacts
d’entrée de gamme et les smartphones ne faisant QUE du JPG !

Depuis toujours, il y a deux façons de travailler :

 La prise de vue amateur – développement au magasin photo ;


 La recherche photographique où le photographe fait la prise de vue et le développement.
Je ne parle pas ici d’impression (ou tirage papier) qui est encore autre chose.

Le format RAW est un format non compressé, c’est à dire «BRUT».

Les photographes qui travaillaient en argentique, sur pellicule, avaient, eux aussi, deux phases de
travail :

 La prise de vue ;
 Le développement.
Vous suivez ici un cours de photo pour approfondir votre démarche photographique, c’est
pourquoi, vous allez comprendre à travers ce cours, que le format RAW est le format qu’il faut
utiliser car vous êtes en recherche photographique !

La prise de vue «amateur» consiste à prendre des photos «souvenirs» et de laisser l’appareil photo
gérer le développement. J’appelle développement, le fait de transformer les informations
captées par le capteur en une image facile à partager, compacte en poids et peu modifiable sur
l’ordinateur : ce format dit «développé» est le JPG (on dit «Gipègue»).

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Un jpg de 12 Megapixels «pèse» 4 Méga-octets (unité de mesure de stockage informatique). Les
appareils photo récents peuvent fournir des images allant jusqu’à 18 Megapixels (jusqu’à 36 pour
les derniers réflex professionnels).

Si nous prenons l’exemple d’un appareil photo qui prend des photos en 12 Megapixels, nous
pouvons prendre et stocker environ 2000 photos sur une carte de 8 Go ( 1 Giga-octet = 1000
Mega-Octets).

Si vous souhaitez approfondir votre art, il va falloir développer vous-même vos images.

C’est pourquoi, nous allons parler aujourd’hui du format RAW.

Certains vous diront que ce choix est inutile, mais ils n’y connaissent rien !

Voici une anecdote :

Je suis parti faire un long périple pendant 10 mois où la photographie faisait partie de mon quotidien.
Je sauvegardais scrupuleusement et quotidiennement mes cartes mémoires sur un disque dur
«videur de carte», c’est un appareil qui vous permet, sans ordinateur, de vider vos cartes mémoires
et de continuer en parfaite autonomie. Cette démarche me permettait également de faire de la vidéo
(fichiers très volumineux, tout comme le format RAW). Je me suis soudain amusé à photographier un
oiseau à contre-jour qui passa juste au-dessus d

e ma tête. Lorsque l’on regarde le fichier généré par l’écran de l’appareil photo, on ne peut pas
vraiment se rendre compte de la qualité du fichier. J’avais pris partie d’ordonner à l’appareil photo
de prendre à la fois un RAW au maximum de définition, et un JPG de basse qualité, afin de contrôler
mes fichiers sur les ordinateurs un peu «vieillots» des cybercafés locaux ; mais aussi de pouvoir les
envoyer par le biais d’internet.

En visionnant mon JPG, j’étais très déçu du rendu. Trop contrasté, l’oiseau était une silhouette, alors
que je ne souhaitais pas cela… Cette photo était donc «à jeter». À la fin de mon périple, je passe en
revue l’ensemble de mes «RAW» afin de faire un vrai premier tri. Je retombe sur cette image «ratée»
qui était un échec dans ma tête… Je la retravaille un petit peu et … Miracle ! Je retrouve tous les
détails dans les plumes de l’oiseau.

La photo «à jeter» devient alors une photo sympa.

Ceci est l’une des raisons pourquoi il faut préférer le RAW au JPG. Il est moins destructif.

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Le RAW est un «négatif numérique». C’est à dire que vous avez dans le fichier RAW, 100% des
informations qui sortent du capteur. C’est, en quelques sortes, tout comme le négatif lors d’une
prise de vue argentique. Ce fichier, non compressé, est très volumineux en espace disque (5 à 7
fois plus que le JPG). Mais son but n’est pas d’être partagé tel quel, il a besoin d’être
«déRAWtisé», c’est-à-dire développé dans un logiciel prévu à cet effet.

En général, les fabricants d’appareil photo qui peuvent fournir des photos au format RAW
fournissent un logiciel de développement dans leur CD d’installation.

DPP chez Canon — Capture NX chez Nikon — …

Ensuite, dans les logiciels gratuits, vous trouverez RAWTHERAPEE, iPhoto sur les Macs (mais pas
assez puissant si vous avez beaucoup de fichiers RAW)… Et d’autres qui sont moins bien …
Dans les payants, vous trouverez LIGHTROOM (ADOBE) — APERTURE (APPLE) — PHOTOSHOP
(ADOBE)

Je déconseille

APERTURE suite à de gros soucis techniques qui m’ont fait perdre TOUS mes traitements
d’images à plusieurs reprises, de plus, il gère mal la bibliothèque et ne vous per

met pas de piocher facilement dans vos images et vous prend beaucoup de mémoire vive pour
fonctionner si vous avez une grosse photothèque.

Je déconseille PHOTOSHOP pour son prix et surtout la complexité de ce logiciel, inutile pour un
photographe (car dédié aux graphistes).

Par contre, je recommande à tous l’investissement dans le logiciel LIGHTROOM. Il est aussi
puissant en termes de traitement que PHOTOSHOP (car il s’appelle «ADOBE PHOTOSHOP
LIGHTROOM» en réalité).

Ce logiciel va vous permettre de trier, classer, modifier, recadrer, exporter, imprimer vos images
et surtout gérer des «flux» d’images. C’est-à-dire appliquer à un groupe d’images le même
traitement (on appelle également cela un traitement par lots). Son prix est abordable et vous
avez, dans un seul logiciel, l’essentiel du labo photo pour transformer vos JPG et vos RAW en une

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photothèque professionnelle ou, si ce n’est pas votre but, en une solution plus évoluée que
iPhoto ou Picasa.

À la fin de la «déRAWtisation», du développement donc, vous devrez exporter l’image afin de la


partager. Vous pouvez la transformer en JPG pour une utilisation informatique ou en TIFF pour
préserver le maximum de qualité et le profil de couleur de votre matériel (nous allons en reparler
plus bas…).

Quelques mots sur la TAILLE des images…

Dans Photoshop, il existe une boîte de dialogue intitulée « taille de l’image ». Cette boîte
mentionne deux espaces de travail opposés : « taille d’impression » et « taille d’affichage ».

Opposés ? Une photo parfaitement nette à l’affichage peut ne pas répondre à une taille
d’impression de format 30*40 cm ET suffisamment net pour l’observation « humaine ». En
photographie argentique, cette notion existe sous le nom de « cercle » de confusion. C’est une
combinaison de « distance à laquelle il faut observer » une photo tous en appréciant « sa
netteté »… La boîte de Photoshop est assez semblable à cette variable.

Un DPI veut dire, Dots Per Inch (PPP en français, qui veut dire Point Par Pouce).

Retenez que pour faire un tirage papier, l’impression se situe entre 200 DPI et 400 DPI. 200 DPI
pour les formats supérieurs à 120 cm de coté. 300 DPI pour les formats usuels tels que 30*40cm
et contrairement à ce qu’on pourrait imaginer : 400 DPI pour une impression de logo minuscule
sur une carte de visite…

Sur Photoshop, on travaille à un affichage « taille réelle d’affichage » INUTILE de zoomer à 400%
pour détourer des cheveux, personne ne travaille comme ça !

En impression, on ne sur-dimensionne pas la résolution, sauf si la photo est refusée pour


« résolution insuffisante ». Mais dans ce cas, vous aurez à « interpoler » l’image dans la boîte de
« taille de l’image » et donc de créer une netteté absolument artificielle (et moche).

Vous comprendrez qu’un Reflex ou un Bridge délivrent des tailles d’image de plus de 3000 pixels
de large et qu’il ne faut pas sélectionner une taille de prise de vue inférieure à la valeur maximum
du capteur.

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Simplement retenez qu’il faut tout mettre au max : fichier RAW et taille de Raw max – plus tard,
vous saurez quand le JPG est vraiment suffisant. Clairement à part pour alimenter du web,
pourquoi ne pas shooter en RAW ?

Le max vous permet de recadrer, retravailler, imprimer… Bref développer votre art.

Le JPG mini permet de publier vos clichés sur Facebook !

POUR RÉSUMER :

Le principal avantage du format RAW est qu’il vous offre la meilleure flexibilité et le plus de
possibilités de modification des images tout en préservant la qualité. Le format RAW vous
propose :

• Des images bénéficiant de la meilleure gamme dynamique, vous aurez donc plus d’informations
dans les blancs et les noirs, vous pourrez donc vous rapprocher de ce que l’oeil humain voit…

• Des images dont la balance des blancs peut être réajustée à n’importe quel moment.

• Un meilleur contrôle de la netteté par rapport à d’autres formats de fichiers.

• Une meilleure flexibilité en ce qui concerne la correction des erreurs d’exposition.

• Une meilleure réduction du bruit.

L’enregistrement des fichiers au format JPEG est plus rapide, plus simple, crée des fichiers plus
légers qui peuvent être partager directement.

Pour le logiciel :

Les logiciels gratuits peuvent suffirent mais si vous prenez vos photos en RAW, vous êtes dans
une démarche qui me pousse à vous conseiller à partir sur un logiciel… PAYANT !

Lightroom permet un travail de tri, de catalogage et de développement sans créer de doublons


physique, il est l’outil idéal, peu coûteux et surtout… Les cours 21 à 24 vous dévoileront TOUS SES
SECRETS !

Photoshop est une machine à outils, avec ciseau, papier calque et feutre… Commencez par gérer
vos volumes d’images, leur compréhension chromatique, puis Photoshop s’imposera ou non en

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complément de vos découvertes mais c’est avant tout un outil pour les graphistes et
manipulateur d’images… Un bon photographe ne fait quasiment pas de trucage en post-
traitement… Tout est dans la mise en scène !!

Le petit point bonus…

Lors des grands concours officiels, de renom international, le jury vous demandera le fichier RAW
en preuve… Le RAW comprenant toutes les informations de prise de vue, y compris votre nom si
vous l’avez entré dans votre panneau de configuration d’appareil photo. Ainsi, une image ne peut
être volée. Si vous attaquez quelqu’un en justice pour vol d’image, c’est également votre RAW qui
pourra jouer en votre faveur !

2- ORDINATEURS ET MONITEURS
Il existe deux familles d’ordinateurs clairement identifiées : les fixes et les portables (ou
transportables mais trop lourds pour être vraiment mobiles).

Mac et PC, sont optimisés pour fonctionner rapidement après l’achat… Pour les bricoleurs, il
reste toujours la possibilité de monter sa machine et son système soi-même…

Pourquoi avons-nous un penchant pour la marque «à la pomme» ? Tout simplement car nous
n’avons pas à connaître la gestion des virus et leurs solutions, les installations sont simples !

Il y aurait beaucoup de raisons à développer… Disons que dans un esprit de « Personal


Computer », c’est Apple qui porte le flambeau. N’importe quel utilisateur Mac sait travailler sur un
Mac inconnu.

Les ordinateurs portables sont tous devenus très puissants et sont capables de piloter les logiciels
d’édition et de retouche photo. Mac ou PC, voici les critères importants à prendre en compte lors
de l’achat :

- La vitesse de rotation du disque dur : 7200 tours/min. Les ordinateurs sont souvent livrés en
5400trs/min – Vous pouvez changer un disque dur relativement facilement, même sur une
machine que vous possédez déjà.

La meilleure performance est actuellement portée par les disques durs SSD, beaucoup plus
coûteux. N’en faites pas une priorité. Il ne sont pas faits pour travailler constamment, il sont

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parfaits pour y placer le système d’exploitation de votre machine. Un compromis existe : il
s’appelle « Hybride ». Il est constitué d’une partie SSD qui gère le démarrage rapide de vos
applications et logiciels, et l’autre partie tourne à 7200trs/min et peut atteindre le TERRA de
stockage (1000 Go). C’est notre compromis favori pour 100€ et un tournevis pour ouvrir
l’ordinateur.

- Le processeur : ils sont tous modernes et puissants dans la gamme actuelle d’Apple®. Le choix
est vaste sur PC.

- La mémoire vive : pas en dessous de 8 Giga de RAM. La RAM est l’élément essentiel de la chaîne
numérique. C’est elle qui calcule le plus de choses. Si vous faites de la vidéo et du montage,
doublez directement cette capacité.

Branchez votre portable à un clavier externe ainsi qu’un moniteur externe et vous serez aussi à
l’aise qu’avec une station fixe ! Et dès que vous partez, vous conservez, votre espace de travail !

Stockage des données, sauvegardes

Même conseil pour la vitesse de rotation 7200trs, le SSD serait parfaitement inutile. 7200trs et
Firewire 800 ou usb3 pour les heureux possesseurs de cette nouvelle technologie. Le gros
avantage de Mac® est sa possibilité à chaîner vos disques. A partir d’une seule entrée Firewire,
vous pouvez branchez une chaîne de disque dur.

Le plus important est de penser à vos sauvegardes.

Le principe d’une sauvegarde est de préserver vos fichiers du crash informatique ET du


cambrioleur… Il faut donc, dans l’idéal synchroniser vos sauvegardes sur un disque qui sera
stocké hors de la maison…

Des logiciels tels que « Personnal back up » ou « Carbon copy cloner » assurent très bien cette
maintenance de sauvegarde. Bien entendu, c’est à vous de brancher et de mettre en sécurité vos
disques ensuite…

La solution la plus chère réside dans des solutions complètes telles que « Drobbo ». Le principe est
d’écrire vos données sur plusieurs disques, et de manière automatique. Par contre le cambrioleur
emporte le Drobbo, et terminé les archives !

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Nous conseillons donc la solution logiciel, l’organisation personnel, et le disque dur de 1 ou 2 terra
en FW800/usb3 ou 7200 trs et 32Mo de cache.

Concernant les moniteurs

Préférez un écran mat sans reflet pour la photo. Les écrans brillants sont très dynamiques et
empêchent de travailler dans une ambiance lumineuse contrastée. De plus, ils sont flatteurs.
C’est-à-dire qu’une photo sera sublimée sur un écran brillant alors que sur un mat, vous trouverez
des défauts à améliorer. Sur ce point, Apple n’a pas fait fort puisque cela fait quelques années
qu’ils ne vendent QUE des dalles brillantes.

Formats de fichiers pour les images numériques et l’impression.


Le JPG doit être optimisé à 12 (c’est une échelle de compression qui varie de 0 à 12…) ou bien le
TIFF compressé. Si votre but est un tirage sur une imprimante personnel : le JPG. Pour les labo pro
: le TIFF. De toute façon, sachez que les imprimantes sont équipées d’une sorte d’émulateur qui
re-calcule TOUT à partir de vos données. Donc le mieux est de connaitre son labo, de parler avec
les techniciens et de tester son imprimante sur des fichiers en tout rouge, puis tout bleu, vert etc,
d’observer et de rassembler vos questions. Le monde de l’impression n’est pas le métier du
photographe. Mais le photographe devra un jour ou l’autre s’y pencher… Si vous exportez une
image (d’autant plus, si c’est un TIFF), votre écran doit être CALIBRÉ… C’est de ce point dont
nous allons discuter maintenant.

Le «profil de calibration»

Nous l’avons vu dans l’introduction, nous sommes aujourd’hui 99% de photographes à travailler
en numérique… Nous pouvons donc partir du principe que nous sommes des photographes dont
le principal outil est … L’informatique !

Ceux qui me diront que ce n’est pas le cas, parce qu’ils ne retouchent pas leurs images, je leur
répondrais qu’il y a un ordinateur dans TOUS les appareils photos numériques !

L’écran est donc, par conséquent, notre principal outil de travail. Et notre principal outil de travail
n’est pas toujours très fidèle aux couleurs réelles de la scène prise en photo… A moins de
dépenser plus de 1200 euros dans votre écran, et là miracle, les choses s’arrangent sérieusement.
Nous ne parlerons pas de ce type d’écran, pour la bonne est simple raison qu’ils se règlent
quasiment automatiquement et qu’il n’ont pas de défauts (à part le prix !).

Les écrans d’entrée et moyen de gamme ont souvent trois gros défauts pour nous, photographes
: en sortie d’usine, ils sont tout le temps trop lumineux, trop contrastés et l’image est trop froide.

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Or, aujourd’hui, car cela n’a pas toujours été le cas, il existe des outils très performants et
accessibles (je parle de moins de 200 euros) qui permettent d’arranger tout cela. Nous allons
donc calibrer notre écran à l’aide d’un outil bien plus performant que notre cher oeil, une sonde
de calibrage autrement appelé un colorimètre…

Vous allez me dire, je n’en ai pas besoin, je ne fais pas de tirage papier, ou encore, j’accepte les
défauts de mes photos ! C’est dommage de penser cela lorsqu’on s’investit dans la photo comme
vous le faites. Aujourd’hui, vous commencez à devenir ACTEUR de vos images, et donc une image
terminée, ce n’est pas l’image qui est sur la carte mémoire, mais bien l’image qui est EXPORTÉE
APRÈS TRAITEMENT… Et la qualité du traitement dépendra de votre écran et du calibrage de ce
dernier !

Calibrer son écran ? Il va sans dire que cela ne peut se faire qu’avec une sonde car, pour donner un
exemple tout simple : comment voulez-vous, à l’oeil nu, fixer la luminosité de votre écran à 100
Cd/M2… ?

Travailler en sRVB, c’est le format officiel de la profession


La sonde est essentielle, sachez que le réglage se fait en ambiance de travail lumineuse qui devrait
elle-même être calibrée. C’est-à-dire que si vous travaillez dans le noir, puis dans la même pièce
mais cette fois ensoleillée : la valeur de sonde ne sera pas la même. Si vous aimez le « tirage à
l’écran », c’est-à-dire le filtrage de vos couleurs sur fichier RAW, alors la sonde est primordiale.
Tous les moniteurs ne permettent pas de calibrage vraiment parfait. C’est ce qui fait grandir le
prix du moniteur : le fait qu’il soit riche en bleue…

POUR RÉSUMER :

- Le calibrage de l’écran avec une bonne sonde de calibrage est indispensable et aujourd’hui
parfaitement abordable.

- Ne pas acheter les sondes premiers prix (Spyder4Express ou Colormunki Smile) vraiment peu
recommandables et à peine moins chères que les versions Pro ou Elite, qui elles fonctionnent
parfaitement.

- L’appellation Pro ou Elite est trompeuse : il n’y a pas de sondes amateurs et de sondes pro ; Il y a
des sondes qui fonctionnent très bien, quelque soit l’écran et des sondes tellement simples que le
calibrage est souvent mauvais. « Même » les amateurs doivent acheter les sondes « Pro ».

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 Calibrez entre 80 et 100 Cd/m² si vous travaillez des images en vue d’une impression et
travaillez à 120 Cd/m² si vous retouchez des images essentiellement pour Internet.
 Associez-vous à plusieurs pour acheter une sonde de qualité… Vous n’en avez besoin que
pendant 20 min tous les 30 jours Sinon, louez-la !

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COURS 16 : LA PHOTOGRAPHIE DE NUIT
video 12

COURS 17 : LA PHOTOGRAPHIE DE CONCERT


Vidéo 13

COURS 18 : LA PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE ET LE PORTRAIT


ETHNIQUE
Vidéo 14

COURS 19 : LA MACRO-PHOTOGRAPHIE
Vidéo 15

COURS 20 : LE PAYSAGE EN POSE LONGUE


Vidéo 16

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