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Année : 2017
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de: MASTER
EEeeeee
Modélisation et étude d’un système d’énergie
éolienne relié au réseau
DEVANT LE JURY
Au personne les plus cher de ma vie, ma mère et mon père pour, leur
dévouement et tout ou long de mes études, sachant que je ne les
remercierais jamais assez.
Ainsi que tous mes amis que j’ai rencontrés tout au long de ma vie.
Résumé : Dans ce mémoire nous abordant le potentiel national de l’énergie éolienne et les
différentes structures utilisé dans le système éolien ; notre étude est basée sur une Génératrice
Synchrone à Aimant Permanant (PMSG) débitant dans le réseau de puissance à travers une chaîne
complète de convertisseurs statiques. Pour cela, nous proposons un schéma de commande de la
machine synchrone, comportant un premier dispositif alternatif/continu suivi d’un second dispositif
continu/alternatif. Le principe MPPT (Maximum Power Point Tracking, ‘MPPT’) repose sur la
variation de vitesse de la turbine suivant celle du vent en cas de raccordement indirect de la
génératrice avec le réseau. Ainsi la commande convenable de la machine, l’onduleur MLI et le
couplage avec le réseau ; afin d’aboutir à une tension et fréquences cohérente. Les simulations sur
Matlab-Simulink, présentées en fin de memoir, confirment une bonne adéquation du schéma de
commande, du choix des paramètres de réglage ainsi que l’architecture de la chaîne de conversion
aux objectifs assignés.
Abstract: In this paper we discuss the national potential of wind energy and the different structures
used in the wind system; our study is based on a Permanent Magnet Synchronous Generator
(PMSG) connected to the power network through a complete chain of static converters. For this
purpose, we propose a control structure for the synchronous machine, comprising a first AC / DC
device followed by a second DC / AC device. The MPPT (Maximum Power Point Tracking,
MPPT) principle is based on the speed variation of the turbine following that of the wind in case of
disconnection of the generator with the network. Although the proper control of the machine, the
MLI inverter and the coupling with the network; in order to achieve a coherent voltage and
frequency. The simulations on Matlab-Simulink, presented at the end of the study, confirm a good
fit of the control structure, the choice of the parameters of adjustment and the architecture of the
conversion chain to the assigned objectives.
تلريص في هذه الدراسة نبحث القدرة الوطنية النتاج الطاقة الكهربائية عن طريق الريح ومختلف الهياكل
المستخدمة في االنتاج التي تصب في شبكة الطاقة الكهربائية من خالل سلسلة كاملة من المحوالت الثابتة ويستند
نقترح مخطط السيطرة للجهاز، لهذا الغرض. متزامن أول جهاز دراستنا على المغناطيس الدائم مولد متزامن
ويستند تاله جهاز. الثانيMPPT (الحد األقصى تتبع القوةMPPT) من حيث المبدأ على اختالف سرعة توربينات
وهكذا فإن الرقابة السليمة الجهاز العاكس.الرياح وبعد ذلك في حالة اتصال غير مباشر من المولد مع الشبكة
PWM المحاكاة هي مطلب.واقتران مع الشبكة؛ من أجل إنجاز تحقيق الجهد متماسك والتردد-SIMULINK
واختيار المعلمات للتكيف والهندسة السلسلة التحويل، تأكد مناسبا من مخطط السيطرة،قدمت في نهاية المقال
إلى الهدف المعين
Introduction générale
Figure (I.9) : Coefficient de puissance CP (λ) pour différents types des turbines 14
Figure (I.10) : chaine de conversion de l'énergie éolienne en énergie électrique 16
Figure (I.14) : Schéma de principe d’un entrainement à vitesse variable -machine synchrone à
aimants permanents MSAP 20
Tableau I.1 : Puissance éolienne installée dans le monde de 2001 à la fin de 2013 (en MW) …(4)
L’énergie éolienne est une source d’énergie utilisée depuis des siècles. Dans un premier temps, cette
énergie n’a été exploitée que dans les domaines mécaniques. L'exemple le plus connu est le moulin
à vent utilisé par le meunier pour la transformation du blé en farine. On peut citer les nombreux
moulins à vent servant à l'assèchement des polders en Hollande [1]. Par la suite, ce type d'énergie a
servi à produire l’électricité. Au 16ème siècle, elle a été utilisée pour pomper de l’eau et couper le
bois [2].
C’est en 1891 que le danois Paul La Cour construisit pour la première fois une turbine à vent
générant de l’électricité [3]. A la suite de la fabrication du premier aérogénérateur, les ingénieurs
danois améliorèrent cette technologie durant les1ère et 2ème guerres mondiales pour faire face à la
pénurie d’énergie électrique. Malgré certains succès technologiques obtenus à cette époque, l’intérêt
pour l’exploitation de l’énergie éolienne à grande échelle déclina à la fin de la 2ème guerre
mondiale. C’est principalement la crise pétrolière de 1974 qui a relancé les études et les expériences
sur les éoliennes.
Depuis les années 1990, l'amélioration de la technologie des éoliennes a permis de construire des
aérogénérateurs de plus de 5 MW et le développement d'éoliennes de 10 MW est en cours.
Actuellement les aérogénérateurs produisent une faible quantité d’électricité mondiale selon les
sites, mais le taux de croissance est élevé et 10 % de l’énergie électrique pourraient être d’origine
éolienne vers 2020
L’épuisement et la flambé des prix des énergies conventionnelles et leurs impact nocif sur
l’environnement a conduit les chercheur a s’orienté vers une nouvelle source d’énergie moins
polluante et inépuisable notamment les énergies renouvelables et en particulier les éolienne.
Dans notre pays, les énergies renouvelables à leur tête l’énergie éolienne accusent un retard
considérable par rapport aux autres nations voisines. Les études qui se font dans le domaine de
l’éolien se comptent sur les bouts des doigts.
Le but de ce travail est d’apporter une contribution à l’étude de systèmes de commande d’une
éolienne relié au réseau ; pour ce faire notre choix s’est porté sur une éolienne à vitesse variable
basée sur une génératrice synchrone à aimants permanents (GSAP).
Ce choix est justifié par l’intérêt que la recherche consacre à ce type de structures vu qu’elles sont
décrites comme étant les éoliennes de l’avenir. En effet le développement actuel dans le domaine
des matériaux magnétiques a fait que l’inconvénient majeur de ces structures à savoir le prix des
aimants permanents ne soit plus un obstacle pour construire des éoliennes gigantesques à base de
génératrice synchrone à aimants permanents(GSAP), un objectif qui, des années avant, était
impossible vu l’énorme prix des aimants permanents.
Grâce au développement très rapide de l’électronique de puissance, offrant à la fois, une grande
capacité, et une bonne qualité de puissance, avec le moindre coût; le domaine de l’énergie éolienne
a connu une large utilisation des convertisseurs de puissance. L’utilisation des convertisseurs de
puissance dans le système de conversion d’énergie éolienne permet, non seulement, d’obtenir la
forme souhaitée de l’énergie électrique, mais aussi d’optimiser la puissance prélevée [4]. Plusieurs
1
Introduction générale
Dans le CHAPITRE II ,on proposera une chaine de conversion éolienne très récente, elle est jugée
efficace point de vue extraction de l’énergie électrique et son acheminement vers le convertisseur
coté réseau, une malléabilité de contrôle car elle est riche en électronique de puissance avec des
multiple convertisseurs qui sert à contrôler le courant venant du générateur jusqu’à son arriver au
réseau de distribution; puis une modélisation de chaque élément de cette chaine va être donner afin
de permettre à aboutir à une commande convenable pour la GSAP.
Pour fonctionner, cette conversion a besoin des algorithmes de commande permettant au système
d'avoir une bonne gestion. Il faut donc mettre des lois de commande pour piloter l'énergie entre les
différents éléments de ce système.
Dans le CHAPITRE III, nous aborderons les algorithmes de capture de puissance maximale MPPT
(Maximum Power Point Tracking). Nous discuterons les algorithmes nécessitant une connaissance
préalable de la courbe caractéristique de l’éolienne ; la commande vectorielle de la MSAP, la
commande MLI pour l’onduleur ainsi le contrôle de la connexion au réseau.
Dans le CHAPITRE IV, Nous présenterons le modèle SIMULINK de notre chaine de conversion
d’énergie électrique ainsi qu’une explication détaille de chaque module. Puis on présentera les
différents résultats obtenus par cette simulation en plus d’une discussion de ces résultats Les
simulations sur Matlab-Simulink, présentées en fin de travaille, confirment une bonne adéquation
du schéma de commande, du choix des paramètres de réglage ainsi que l’architecture de la chaîne
de conversion aux objectifs assignés. Conclusion finalisons et justifiant le choix portés sur ce
système.
Pour terminer ce modeste travail une conclusion générale ainsi qu’une perspective serons exposés.
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Situation-état de l’art et choix de génératrice
CHAPITRE I
Situation-Etat de L’art et Choix de Génératrice
Situation-état de l’art et choix de génératrice
I.1 Introduction
Face à la flambée des prix du pétrole et l’épuisement, à plus ou moins long terme, des sources
d’énergies fossiles, différentes solutions de substitution ont été envisagées. Le début du 21ème
siècle a été marqué par une ruée spectaculaire vers les énergies renouvelables. L’ultime objectif est
de s’affranchir de la dépendance vis-à-vis des sources conventionnelles d’énergies.
Récemment, cette tendance a été accrue, d’autant plus, par des considérations d’ordre écologique.
En effet, la consommation élevée des sources énergétiques fossiles traditionnelles cause de sérieux
dommages environnementaux. Aussi, tous les pays sont appelés aujourd’hui à contribuer à l'effort
international de lutte contre les changements climatiques.
L’énergie éolienne est connue et exploitée depuis longtemps. Elle fut l’une des premières sources
exploitées par l’homme après l’énergie du bois. Sur le fleuve du Nil, cette énergie a été utilisée pour
faire avancer les bateaux à voile, en Chine comme au Moyen-Orient pour le pompage d’eau et
l’irrigation, en Iran et en Afghanistan dans le broyage des céréales [5].Pendant plusieurs décennies,
l'énergie éolienne a servi à produire de l'énergie électrique. Selon l’Observatoire des Energies
Renouvelables, l’éolien est actuellement la filière énergétique des plus dynamiques dans le monde.
Suite à la crise pétrolière mondiale des années 70, le développement et la commercialisation des
turbines éoliennes ont été fortement encouragés. Depuis lors, l'exploitation des ressources éoliennes
est de plus en plus performante et l'industrie éolienne a connu un essor considérable lors de la
dernière décennie. Les turbines éoliennes sont de plus en plus puissantes. Le rendement et la
disponibilité augmentent et les parcs éoliens sont de plus en plus grands [6].Pour utiliser le vent
comme source d’énergie, il faut connaitre le potentiel éolien d’une région. Mais, pour déterminer ce
potentiel il faut passer par le traitement statistique des mesures de la vitesse du vent. Toutefois, une
bonne connaissance des caractéristiques du vent en tout site est importante pour une exploitation
adéquate des ressources éoliennes. En ce qui concerne l’Algérie, la ressource éolienne varie
beaucoup d’un endroit à un autre, ceci est dû à une topographie et un climat très diversifiés.
Dans ce chapitre, on s’intéresse essentiellement aux éoliennes à vitesse variable et à axe horizontal
avec leurs constitutions et leurs principes de fonctionnement, ainsi qu’aux différents types de
générateurs utilisés dans cette chaîne de conversion.
3
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Tableau I.1 : Puissance éolienne installée dans le monde de 2001 à la fin de 2013 (en MW)
4
Situation-état de l’art et choix de génératrice
2011, Chellali et al. Ont contribué à l’actualisation de la carte des vents en utilisant 37 points de
mesure à travers le pays [8]
Figure I.1 : Carte annuelle des vents à 10 m du sol pour les 87 points de mesure (m/s)
Selon la cartographie représentée à la figure I., le gisement éolien en Algérie est très diversifié. Il
varie d’une zone à une autre, mais on peut dire que le meilleur potentiel d'énergie éolienne est dans
le sud du pays et particulièrement dans la région du sud-ouest où la vitesse du vent est plus grande
que 6 m/s.
Jusqu'à maintenant, la puissance extraite à partir des énergies renouvelables installée en Algérie est
insignifiante, au mois par rapport à ses voisins (le Maroc et la Tunisie). L'énergie constitue l’axe
5
Situation-état de l’art et choix de génératrice
majeur du programme qui consacre au solaire thermique et au solaire photovoltaïque une part
essentielle. Le programme est lancé à la fin de l’année 2011 et supposé générer 22 GW en 2030.
Malgré un potentiel assez faible, le programme n’exclut pas l’éolien qui constitue le second axe de
développement et dont la part devrait avoisiner les 3% (1,7 GW) de la production d’électricité en
2030.
Il est clair donc que l’énergie éolienne constitue un second axe de développement des énergies
renouvelables en Algérie, (après le solaire). Dans ce cadre, la wilaya d’Adrar a bénéficié, à la faveur
d’un partenariat algéro-français, d’un projet de ferme de 12 éoliennes de 850 kW chacune, localisée
dans la zone de Kabertene (80 km au nord d’Adrar). Les éoliennes fournies par l’Espagnol Gamesa
délivrent leurs 10 MW de puissance à la vitesse de 8 m/s du vent. Ces éoliennes sont connectées au
réseau de transport. Par ailleurs, des études seront menées pour identifier les emplacements
favorables afin de réaliser d’autres projets sur la période 2016-2020. À cet effet, ce programme
consiste en l’acquisition de 10 stations de mesure météorologique.
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Situation-état de l’art et choix de génératrice
Sous l’effet du vent, l’hélice se met en marche, ses pales tournent. Le rotor (hélice) est situé au bout
d’un mât car les vents soufflent plus fort en hauteur, le mât varie entre 10 et 100 m de hauteur. Le
rotor comporte souvent 3 pales, mesurant entre 5 et 90 m de diamètre. Pour faire tourner l’hélice, il
faut une vitesse minimale d’environ 10 à 15 km/h. Pour des raisons de sécurité, l’éolienne s’arrête
automatiquement de fonctionner quand le vent dépasse 90 km/h. La vitesse optimale est de 50
km/h. L’hélice entraîne un axe dans la nacelle relié à un alternateur. Grâce à l’énergie fournie par la
rotation de l’axe, l’alternateur produit un courant électrique alternatif.
L’énergie éolienne est une énergie propre et renouvelable qui ne produit ni pollution, ni déchets. De
plus, elle rembourse sa dette énergétique, c’est-à-dire l’énergie nécessaire à sa fabrication, en
quelques mois. Elle permet le maintien de la biodiversité des milieux naturels
les activités agricoles et industrielles peuvent continuer autour d’un parc éolien
un parc éolien prend peu de temps à construire
l’énergie éolienne est abondante: le vent est inépuisable. Il constitue donc une véritable
ressource renouvelable;
l’industrie éolienne présente un potentiel important en termes d’emplois au niveau de la
fabrication et de l’installation;
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Situation-état de l’art et choix de génératrice
L’énergie éolienne est une énergie propre. Elle n’a aucun impact néfaste sur
l’environnement comme les autres sources d’énergie qui ont causé un changement radical
du climat par la production énorme et directe du CO2.
L’énergie éolienne ne présente aucun risque et ne produit évidemment pas de déchets
radioactifs contrairement à l’énergie nucléaire.
Au-delà de la donne économique et environnementale, l’énergie éolienne suscite un intérêt
particulier car elle peut favoriser la diversification et l’indépendance énergétique d’un pays.
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Situation-état de l’art et choix de génératrice
Les aérogénérateurs à axe horizontal présenté dans la figure I.6 sont les plus utilisés actuellement
comparativement à ceux à axe vertical puisque ils présentent un prix moins important. De plus, ils
sont moins exposés aux contraintes mécaniques .Ils sont constitués d'une ou plusieurs pales pour
générer un couple moteur entraînant la rotation. Le rotor tripale est le plus utilisé car il constitue un
compromis entre le coefficient de puissance, le prix et la vitesse de rotation du capteur éolien .Dans
la littérature, les principales éoliennes étudiées sont tripales à axe horizontal.
9
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Les éoliennes peuvent être classées aussi en trois catégories selon leur puissance nominale comme il
est indiqué sur le tableau suivant:
I.6.3 Comparaison
Le tableau résume les points forts et faibles de chaque type de turbine. Pour les applications à
grande puissance les Eoliennes à axe horizontal (EAH) dominent le marché grâce à leur fort
rendement et leur accès au vent fort. Par contre, les éoliennes à axe vertical (EAV) sont plus
appropriées pour les applications domestique en toit d’immeubles, vu que cela leurs donnent
automatiquement accès au vent fort et qu’elles sont facilement abordable pour la maintenance.
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Situation-état de l’art et choix de génératrice
Une éolienne à axe horizontal se compose d'un mât, d'une nacelle, d'un rotor, d’un générateur et
systèmes de control électronique, d'une assise en béton et d'une armoire de couplage.
Le mât permet de placer le rotor à une hauteur suffisante. Ainsi ce dernier pourra être équipé par
une plus grande longueur de pale et être entraîné par un vent plus régulier et plus fort qu'au niveau
du sol. Le mât abrite généralement une partie des composants électriques et électroniques
(modulateur, commande, multiplicateur, générateur, etc.).
La nacelle est de la taille d’un contener. Montée au sommet du mât, elle abrite les composants
mécaniques, pneumatiques, certains composants électriques et électroniques, nécessaires au
fonctionnement de la machine. La nacelle peut tourner pour orienter la machine dans la bonne
direction ou la mettre en position de repos. La transformation de l’énergie mécanique, fournit par
les pâles, en énergie électrique à lieu dans la nacelle.
Le rotor est composé de plusieurs pales (en général trois) et du nez de l'éolienne, fixé à la nacelle.
11
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Les éoliennes ont le plus souvent 3 pales, car il s'agit d'un compromis entre différents paramètres :
le nombre pair de pales entraîne des effets mécaniques indésirables (forces dites de
"précession" trop élevées),
mais le rendement décroît si le nombre de pales augmente (une pale étant perturbée par la
précédente).
Ainsi, le choix de 3 pales offre à la fois des contraintes mécaniques réduites et un rendement élevé.
Les petites éoliennes ont toutefois des rotors qui ont parfois deux pales. Celles-ci sont en effet
suffisamment petites pour supporter les contraintes de précession et elles peuvent alors profiter d’un
meilleur rendement. De plus, elles sont plus simples à concevoir et à réaliser.
Le générateur électrique
Dans le cas de la conversion de l’énergie éolienne, les deux types de machines électriques les plus
utilisées sont les machines synchrones et les machines asynchrones sous leurs diverses variantes [9].
Ce sont souvent des structures standard à une ou deux paires de pôles. Suivant les puissances et le
fonctionnement désirés (connexion au réseau électrique ou fonctionnements isolé et autonome),
différentes configurations de connexions au réseau ou à la charge peuvent être adoptées. Dans le
paragraphe suivant, nous développerons plus en détail les caractéristiques et les performances de
chacun de ces deux types de machines dans diverses configurations.
Et enfin l'armoire de couplage réalise l'adaptation du courant électrique produit par la nacelle en
un courant injectable sur le réseau électrique local.
I.8 Le vent
Le vent est le mouvement des masses d’air résultant du réchauffement inégal de la surface de la
Terre par le Soleil. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se
produisant simultanément: un réchauffement inégalement reparti à la surface de la planète par
l’énergie solaire et la rotation de la planète. Jusqu'à environ 100 m de hauteur, l'influence de la
surface du sol sur les vents est importante. Ainsi, la rugosité du terrain et les obstacles naturels ou
12
Situation-état de l’art et choix de génératrice
artificiels peuvent freiner les vents. A cette hauteur, le vent devient donc plus fort et plus régulier.
Le vent est une variable dans le temps et selon l'endroit.
Loi de Betz
La turbine éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie
mécanique, (figure I.8).
(I.1)
où ρ est la densité de l’air, égale à 1,225 kg/m3, Vv est la vitesse du vent en m/s.
La théorie de Betz est une approche simplificatrice découverte en 1920 par le physicien allemand
Albert Betz. Elle donne la quantité maximale d'énergie cinétique pouvant être recueillie par une
éolienne. Cette quantité est définie par la limite de Betz :
(I.2)
Sous cette forme, la formule de Betz montre que l’énergie maximale susceptible d’être recueillie par
un aérogénérateur ne peut en aucun cas dépasser 59 % de l’énergie cinétique de la masse d’air qui le
traverse par seconde. De cette façon le coefficient de puissance maximal théorique est défini par:
(I.3)
Pour décrire la vitesse de fonctionnement d’une éolienne, une grandeur spécifique est utilisée :
13
Situation-état de l’art et choix de génératrice
(I.4)
Figure I.9: Coefficient de puissance CP (λ) pour différents types des turbines éoliennes
14
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Les éoliennes tripales sont les plus répandues car elles représentent un compromis entre les
vibrations causées par la rotation et le coût de l'aérogénérateur. De plus, leur coefficient de
puissance atteint des valeurs élevées et décroît lentement lorsque la vitesse augmente. Elles
fonctionnent rarement au-dessous d'une vitesse de vent égale à 3 m/s.
la puissance
Vitesse variable Fort rendement de
conversion d’énergie supplémentaires dues à
ance électrique de l’utilisation
meilleure qualité desconvertisseurs
compliqué
Les générateurs électriques et les convertisseurs de puissances sont deux composants importants
dans les systèmes de conversions d’énergie éolienne. Il existe donc différentes conceptions et
combinaisons qui mènent à une multitude de configurations, et qui peuvent être classifiées selon
trois grandes catégories
.
1) Les turbines à vitesse fixe sans interface d’électronique de puissance.
2) Les turbines à vitesse variable avec convertisseur de puissance à capacité réduite.
3) Les turbines à vitesse variable avec convertisseur de puissance à pleine capacité
Les principaux avantages de cette technologie sont sa robustesse et son faible coût notamment dû à
l’utilisation de machines standards. Par contre la puissance captée n’est pas optimisée (pas de
contrôle du générateur), le coût de maintenance essentiellement imputé au multiplicateur est élevé
et on ne peut pas contrôler l’énergie réactive. Par ailleurs la connexion directe de l’enroulement
statorique de la génératrice au réseau entraîne une très forte sensibilité lors de la présence de défaut
sur celui-ci.
On retrouve encore cette technologie chez certains constructeurs tels que VESTAS ; VERGNET,
SUZLON ou encore MITSUBISHI.
17
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Dans ce cas-là le rotor de la machine asynchrone n’est plus court-circuite. L’enroulement rotorique
est triphasé et bobiné. Une résistance « contrôlée » à travers une interface d’électronique de
puissance est « embarquée » sur le rotor de la machine. Le contrôle de cette interface permet
d’obtenir une résistance rotorique variable. Ceci permet une variation de vitesse de l’ordre de 10% à
16% au-delà de la vitesse de synchronisme ωsync, augmentant sensiblement l’énergie captée et
réduisant l’influence des oscillations de puissances dues aux fluctuations du vent. Cette solution
n’apporte que très peu d’évolutions par rapport à la structure MAS. Elle conserve les mêmes
inconvénients. On peut néanmoins la considérer comme le précurseur des technologies à vitesse
variable modernes. Cette structure est proposée uniquement par le constructeur danois VESTAS
(système Optislip).
Une machine asynchrone à double alimentation est une machine asynchrone dont le rotor (bobiné)
est raccordé au réseau par l’intermédiaire d’une interface d’électronique de puissance. Cette
interface adapte l’amplitude et la fréquence des courants rotorique, en contrôlant la tension aux
bornes du rotor en fonction du point de fonctionnement de la machine. On s’autorise ainsi une
variation de vitesse de ±30% autour de la vitesse de synchronisme. Le stator est lui directement
connecté au réseau (Figure 15.I) [13].
18
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Figure 1.15 : Schéma de principe d’un entrainement à vitesse variable -machine asynchrone à
double alimentation MADA [12]
La machine asynchrone à double alimentation (MADA) avec rotor bobiné présente un stator
triphasé identique à celui des machines asynchrones classiques et un rotor contenant également un
bobinage triphasé accessible par trois bagues munies de contacts glissants. Intégrée dans un système
éolien, la machine a généralement son stator connecté au réseau et l'énergie rotorique varie selon
différents systèmes décrits en-dessus. Les convertisseurs utilisés sont alors dimensionnés pour une
fraction de la puissance nominale de la machine. Le surcoût engendré par la présence de bobinages
au rotor est alors compensé par l'économie réalisée sur le convertisseur.
19
Situation-état de l’art et choix de génératrice
Figure 1.16 : Schéma de principe d’un entrainement à vitesse variable -machine synchrone à
aimants permanents MSAP [12]
Les structures entièrement interfacées, ne sont pas encore forcément à aimants permanents ou à
grand nombre de paires de pôles. De même il existe différentes solutions technologiques concernant
le convertisseur connecté à la génératrice. ENERCON, par exemple utilise depuis plusieurs années
des générateurs synchrones en « anneau » multipolaires avec inducteurs bobinés alimentés
indépendamment et un redresseur à diodes plus hacheur pour sa connexion au bus continu.
VESTAS et GE commence à proposer une technologie avec multiplicateur de vitesse et machine
synchrone à aimants. SIEMENS propose actuellement une structure entièrement interfacée avec
machine asynchrone à cage et multiplicateur de vitesse. Des générateurs à aimants sont annoncés
chez GAMESA. [13]
20
Situation-état de l’art et choix de génératrice
La machine synchrone à aimants permanents est une solution très attractive qui présente une
efficacité supérieure avec son haut rendement énergique, une meilleure fiabilité, et un bon rapport
poids-puissance comparé aux machines nécessitant une excitation. Avec la GSAP, il est possible
d’utiliser un redresseur à diode comme convertisseur AC/DC permettant ainsi de réduire
considérablement le coût de l’installation. Outre ceci, les aimants permanents d'aujourd'hui
produisent des forces magnétomotrices (FMM) très intenses. De sorte que, à FMM égales, les
aimants sont souvent plus petits que les électro-aimants qu'ils remplacent. Comme ils n'ont besoin
d'aucune source d'énergie extérieure pour maintenir leur magnétisme.
Cet avantage permet de se débarrasser du circuit d’excitation présent sur d’autres types de
génératrices et ainsi de réduire la complexité du système et son coût.
En prenant en considération la performance évoluée des GSAP et leurs baisses de prix, combiné à la
baisse des prix des convertisseurs de puissance. La GSAP est devenu la machine la plus attractive
pour les applications à vitesse variable (sans réducteur de vitesse, ou avec réducteur à rapport fixe)
surtout en Offshore . Car ils permettent de combiner entre, l’accès à des puissances supérieures aux
puissances habituelles sous d’autres technologies, et la conception simplifiée du système [16].
21
Situation-état de l’art et choix de génératrice
La machine synchrone à aimants permanents est également caractérisée par un couple volumique
élevé, une inertie très faible et de faibles inductances. Toutes ces caractéristiques offrent à la
machine synchrone à aimants permanents des performances intéressantes, un rendement meilleur et
meilleur contrôlabilité, ce qui fait d’elle une sérieuse concurrente de la machine asynchrone [17].
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Modélisation la chaine de conversion éolienne
CHAPITRE II
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Modélisation la chaine de conversion éolienne
II.1 INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons étudier une chaine de conversion basé sur une Génératrice
Synchrone à Aimant Permanant (GSAP) débitant dans le réseau de puissance à travers une
chaîne complète de convertisseurs statiques. Pour cela, nous proposons un schéma de commande
de la machine synchrone, comportant un premier dispositif alternatif/continu suivi d’un second
dispositif continu/alternatif.
Puis nous allons modéliser tous les éléments qui composent cette chaine de production selon la
structure décrite comme suit :
Le schéma de commande de la machine synchrone à aimant permanent que nous proposons
(Fig.3), est un convertisseur complet qui relie la GSAP au réseau de puissance. Côté machine, ce
convertisseur comporte un redresseur à diodes suivi d’un hacheur dévolteur [18]. Par rapport à la
solution du redresseur à MLI comportant 03 bras d’interrupteurs commandés, cette variante de
commande utilise un dispositif de matériels ralliant performance, fiabilité et coût minimum. Par
contre, le dispositif de conversion côté réseau, comporte un hacheur boost. Le schéma complet du
convertisseur est donné à la Figure II.1.
23
Modélisation la chaine de conversion éolienne
L’interface électronique de puissance, placée entre le générateur et le réseau, aura pour rôle de
commander le générateur afin d’extraire le maximum de puissance du vent [18].
Le raccordement indirect du générateur au réseau électrique offre, outre l’avantage d’optimiser la
puissance soutirée au vent, la possibilité d’économiser des temps importants de démarrage et de
synchronisation avant couplage avec le réseau. Un schéma conventionnel d’une PMSG raccordée
au réseau à travers un convertisseur complet, consiste à l’utilisation de deux dispositifs,
alternatif/continu et continu/alternatif (Figure II.1).
Il s’agit d’une récupération instantanée de l’énergie dans le réseau de puissance. Elle permet de
réaliser l’économie d’une batterie ou d’un accumulateur.
La méthode proposée de recherche MPPT requiert la lecture en temps réel de la vitesse du vent,
ainsi que la connaissance préalable des caractéristiques de la turbine. Elle présente les avantages par
rapport à la méthode, dite Hill Climb Search, de la rapidité de convergence et d’une meilleure
stabilité autour du point de régime permanent [18].
La régulation du courant de la génératrice est effectuée en commande linéaire par retour d’état.
Les résultats sont illustrés par des simulations en fin d’article.
En combinant les équations (I.1), (I.2) et (I.3), (théorème de betz) la puissance mécanique Pm
disponible sur l'arbre d'un aérogénérateur s'exprime ainsi :
( ) ( ) (II.1)
La puissance extraite par une éolienne est donnée par la relation suivante :
( ) (II.2)
Avec :
24
Modélisation la chaine de conversion éolienne
λ : Vitesse spécifique, qui représente le rapport entre la vitesse linéaire de l’extrémité d’une pale et
de la vitesse du vent = Ω⁄ 𝑤.
p : La densité du vent en [Kg/m3].
S : La surface balayé par les pales de l’éolienne [m²].
Ω : La vitesse mécanique angulaire du rotor de la turbine éolienne [rad/s].
Vw : Vitesse du vent [m/s].
R : Rayon d’une pale de la turbine [m].
Plusieurs approximations numériques ont été développées dans la littérature pour déterminer une
expression du coefficient Cp. On site parmi ces approximations celles parus respectivement dans les
références suivantes [16] :
1. Première expression :
(II.3)
(II.4)
3. troisième expression :
(II.5)
Avec
Cette dernière expression fait partie de la bibliothèque de SIMULINK, et donc sera celle utilisée
pour valider le modèle notre système éolien. La courbe de cette dernière formule est donnée par la
(Figure II.2). Plusieurs courbes sont représentées sur cette figure dépendant de l’angle d’attaque β,
pour des raisons économiques nous nous intéressons uniquement par celle correspondant à β=0.
25
Modélisation la chaine de conversion éolienne
( )
(II.6)
Le couple mécanique vu par la machine synchrone est différent du couple éolien car il faut tenir
compte de l’inertie de l’éolienne et des frottements visqueux propre à la structure de l’éolienne.
Ceci peut être traduit en terme mathématiques par l’équation suivante :
(II.7)
( ) (II.8)
( )
26
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Différentes configurations d’emplacement des aimants sont possibles (Figure II.4). Chacune a ses
avantages et ses inconvénients. En règle générale, les aimants en surface ont l’avantage d’être
simples à mettre en place (un simple collage sur la surface du rotor suffit). A haute vitesse, cette
configuration n’est pas adaptée car avec la force centrifuge, les aimants vont se décoller. Pour
remédier à ce problème, il est préconisé de recourir soit à un rotor extérieur avec aimants en surface
(les aimants étant plaqués à la surface grâce à la force centrifuge) soit à fretter les aimants. En plus
de supprimer les problèmes de décollement à haute vitesse, les aimants enterrés peuvent être utilisés
en concentration de flux. Ainsi, leur utilisation est optimisée. A noter qu’en plaçant les aimants de
cette manière, les courants de Foucault dans les aimants sont diminués.
Pour notre étude nous utilisons les aimants sont placés sur la surface du noyau de rotor (a), séparées
par des matières non ferrite entre deux aimants adjacents. L’entrefer effectif entre le noyau du rotor
et du stator est uniformément répartir autour de la surface du rotor. Ce type de configuration est
connu comme une GSAP à pôles non saillants. Son principal avantage est sa simplicité et son faible
coût de construction par rapport à la GSAP encastrés. Dans un système de conversion d'énergie
éolienne à entraînement direct, la génératrice synchrone est utilisée avec un nombre élevé de pôles.
27
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Le stator connecté en étoile, neutre en l’air pour éliminer la composante homopolaire des
courants.
La saturation du circuit magnétique est négligée ce qui mène à exprimer les flux
magnétiques comme des fonctions linéaires des courants des phases,
La distribution de la FMM dans l’entrefer est sinusoïdale, les harmoniques d’espace sont
alors négligés.
Les pertes par hystérésis et par courants de Foucault sont négligées.
L’effet de peau et de la température est négligé.
Dans le repère classique il y a trois axes (as, bs, cs) orientés suivant les axes des trois enroulements
statoriques de la machine. D’habitude, l’axe as est considéré comme référence pour les
transformations ultérieures. Comme les stators des machines asynchrones et synchrones sont
pareils, les repères statoriques pour les deux types de machine sont identiques. Quant aux rotors, on
a toujours trois axes (ar, br, cr – correspondant aux trois enroulements rotoriques) pour la machine
asynchrone (MAS), mais un seul axe (F – correspondant à la direction de l’aimantation) pour la
machine synchrone à aimants permanents (MSAP). L’angle 𝜃𝑟 donne la position du rotor par
rapport au stator.
28
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Le modèle de la MSAP qui sera développé dans notre travail est basé sur le schéma de la figure
suivante :
Equations électriques
[ ] [ ] [ ] (II.9)
29
Modélisation la chaine de conversion éolienne
(II.10)
(II.11)
On définit aussi une autre transformation qui est celle de Concordia qui définit d’autres axes
fictifs α et β tel que l’axe α est confondu avec l’axe as ce qui revient à poser θr=0 dans la
transformation de Park (équation III-2)
30
Modélisation la chaine de conversion éolienne
(II.12)
{ (II.13)
En convention génératrice on inverse le sens des courants on aura donc les équations électriques de
la GSAP comme suit :
{ (II.14)
Equations magnétique
{ (II.15)
Dans les machines synchrones à répartition sinusoïdale les flux Ψds d’axe direct (Ψds) et de
quadrature (Ψqs) sont fonction linéaire des courants (ids et iqs) respectivement d’axe direct et de
quadrature,
31
Modélisation la chaine de conversion éolienne
(II.16)
( ) ( )
( ) [ ( ) ( ) ( )] (II.17)
Ou
( ) La puissance électromagnétique.
( )
[( ) ] (II.18)
32
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Equations mécaniques :
L’équation de la dynamique de la GSAP est donnée comme suit :
(II.19)
Tel que:
Les redresseurs ont un vaste domaine d’application mais malheureusement leur inconvénient
majeur est l’envoi au réseau des courants non sinusoïdaux riches en harmonique.
( )
[ ] ( ) (II.20)
[ ( )]
33
Modélisation la chaine de conversion éolienne
( )
( )
( )
( ) ( )
Il est parcouru par ( ) pendant l’intervalle ( ⁄ ) ou la diode du premier groupe conduit, et par
( ) pendant l’intervalle ( ⁄ ) ou c’est celle du second groupe qui conduit.
( ) ∑ ( ) ( )
34
Modélisation la chaine de conversion éolienne
L'interrupteur K figure (II.3) peut être remplacé par un transistor puisque le courant est toujours
positif et que les commutations doivent être commandées (au blocage et à l'amorçage) [22].
II.2.4.1 Fonctionnement :
On note : α : le rapport cyclique des impulsions qui commandent l’interrupteur.
V0 = α.Vi
35
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Lorsqu’on applique la loi de Kirchhoff sur le circuit ci-dessus on aura les équations suivantes:
(II.23)
36
Modélisation la chaine de conversion éolienne
L’inductance L1 à la sortie est choisie suffisamment élevée pour lisser le courant de sortie i0 .
Ainsi :
( )
Le courant ic peut jouer un rôle particulier dans le maintien de tension de condensateur de
stockage à une valeur constante et, économiquement, ne dépassant pas une valeur de 200 V.
La capacité C est choisie suffisamment élevée pour lisser la tension aux bornes vC .
37
Modélisation la chaine de conversion éolienne
II.2.6.1 Fonctionnement :
Quand l’interrupteur est fermé pendant la durée, le courant dans l’inductance croît linéairement. La
tension aux bornes de K est nulle. Pendant le temps, l’interrupteur s’ouvre et l’énergie emmagasinée
dans l’inductance commande la circulation du courant dans la diode de roue libre D. En écrivant
que la tension aux bornes de l’inductance est nulle, on arrive à [22]
V0 (1 - α) = Vi
Comme pour le circuit buck, l’application des lois de Kirchhoff sur les circuits équivalents des
deux phases de fonctionnement donnent les calculs suivants :
(II.26)
(II.27)
L’inductance L2 à l’entrée est choisie suffisamment élevée pour lisser le courant d’entrée i2.
39
Modélisation la chaine de conversion éolienne
a) Fonction de connexion :
Soit:
On associe à chaque interrupteur une fonction dite de connexion telle que peut prendre deux
valeurs 0 et 1.
Elle est égale à 1 si l’interrupteur est fermé et à 0 si il est ouvert d’où o peut écrire :
( )
( )
( )
( ) [( ) ] ( )
( )
( )
( )
[ ] [ ][ ] (II.28)
[ ] [ ] [ ][ ]
L’hypothèse est que les tensions simples forment un système triphasé équilibré
[ ] [ ] [ ]
[ ] [ ] [ ]
[ ] [ ] [ ][ ]
[ ] [ ] [ ] [ ]
[ ] [ ]
[ ]
[ ] (II.30)
[ ]
41
Modélisation la chaine de conversion éolienne
(II.31)
i1 (t0) et i2 (t0) sont respectivement les courants i1 ; i2 l’instant initial. Le courant dans la troisième
phase est déduit à partie des deux premiers :
it3=-(it1+it2)
Les tensions aux bornes des résistances sont données par :
Vrt1=Rt .it1
Vrt2=Rt .it2
Les tensions aux bornes des bobines peuvent se donner en appliquant la loi des mailles :
VLt1=∆v1-VRt1
VLt2=∆v2-VRt2
42
Modélisation la chaine de conversion éolienne
(II.32)
43
Modélisation la chaine de conversion éolienne
Figure II.20 : Schéma monophasé équivalent simplifier du transformateur ramené au primaire [24]
Les équations du circuit triphasé équivalent sont les suivantes :
(II.33)
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avant discuter la chaine de conversion proposée afin de comprendre le
principe de fonctionnement ; puis on donnée le model mathématique de chaque élément composent
cette chaine, commençant par la turbine jusqu’au raccordement au réseau électrique.
44
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Chapitre III
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
III .1 Introduction :
Le modèle complet de la chaine de conversion éolienne englobe en outre la turbine et son arbre, la
GSAP, un redresseur triphasé à diodes non commandés ,un hacheur dévolteur ,un condensateur ,un
hacheur survolteur ,un onduleur MLI ,transformateur puis le couplage au réseau ;Ce système est
assez compliqué pour la génération des lois de commande qui le gère, alors, on vas partager en
parties le système et ainsi suivre le flux de transfert de puissance de la turbine jusqu’au réseau.
Le principe MPPT repose sur la variation de vitesse de la turbine suivant celle du vent en cas de
raccordement indirect de la génératrice avec le réseau.
45
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Ces Stratégies de commande, souvent intitulées contrôle basé sur la relation optimale, ORB
(Optimum Relationship-Based Control), se servent de la caractéristique de l’éolienne 𝐶𝑝 (𝜆) afin de
déterminer la vitesse spécifique optimale qui permettra de dresser la relation optimale entre
puissance maximale et vitesse de rotation du rotor optimale. Et ce pour retrouver rapidement la
consigne à appliquer au régulateur pour traquer en permanence et efficacement la puissance
maximale.
Cette façon de procéder exige du constructeur de l’éolienne des essais de caractérisation (soufflerie)
ou des simulations du profil de pales, Pour déterminer les caractéristiques de l’éolienne afin de
simplifier l’algorithme de la recherche de puissance maximale et d’utiliser des convertisseurs plus
basiques et moins coûteux.
Figure III.1 : courbe de puissance d'une éolienne pour différents vitesses de vent
En comparaison avec la commande en vitesse, la commande en couple présente selon les études
effectuées par A.Mirecki [24] quelques avantages :
- De point de vue de l’efficacité énergétique les deux stratégies sont presque équivalentes avec un
léger avantage de la commande en couple.
- Le schéma de contrôle en couple est simplifié par l’enlèvement d’une boucle par rapport au
pilotage en vitesse.
- La commande en couple est parfaitement stable et sans à-coups quand la commande en vitesse
peut poser des problèmes d’instabilités pour de fortes inerties de voilure et des transitoires parfois
souvent plus brusques.
46
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
- Les voilures de type Savonius ont la propriété de provoquer une ondulation d’ordre deux dans le
couple mécanique à cause de leur construction particulière. En utilisant le contrôle en couple et sous
condition d’être capable d’identifier cette harmonique 2, il est envisageable de filtrer la perturbation
par action sur le couple alors qu’une action indirecte sur la vitesse est a priori fastidieuse.
La Figure I.4 du CHAPITRE 1, présente les allures de la courbe 𝐶𝑝 (𝜆) de différents types
d’éoliennes. Le sommet de cette courbe est équivalent à la puissance maximale «extractible » donc
au point optimal. Il est caractérisé par la vitesse spécifique optimale 𝜆𝑜𝑝𝑡 et le coefficient de
puissance maximal 𝐶𝑃𝑜𝑝𝑡. La vitesse spécifique est définie comme étant :
𝑉𝑤 =Ω. 𝑅𝜆 (III.2)
( )
𝐶 (III.5)
𝐶 (III.6)
47
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
( )
(III.7)
Selon une expérimentation [24], la famille de courbe du couple par rapport à la vitesse de vent pour
différentes vitesses de vent est donnée par la courbe gauche de la Figure 4-4. La courbe de droite
par contre donne l’allure du couple à puissance maximale.
Ainsi par une mesure de la tension nous pouvons avoir une image de la vitesse angulaire de la
turbine Ω [ ] [ ]
48
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Ce mode de recherche permet à chaque pas de calcul de converger vers le point optimal tel que
illustrer graphiquement dans la Figure 4-6
𝐶 𝐶
- Après quelques itérations, la paire de coordonnées optimum à (Ω𝑜𝑝𝑡 ; 𝐶𝑜𝑝𝑡) est atteinte et
l’extraction de la puissance maximale 𝑃𝑚𝑎𝑥 est réalisée à ce point.
La commande vectorielle est une méthode qui traite la technique de contrôle des machines
alternatif. Son principe consiste à éliminer le couplage entre l'inducteur et l'induit en dissociant
le courant statorique en deux composantes(ids, iqs) en quadrature dans un référentiel lié au
champ tournant de façon que l'une des composantes (iqs) commande le couple et l'autre (ids)
commande le flux, ce qui permet d'obtenir un fonctionnement comparable à celui d'une machine
à courant continu, à excitation séparée [23].
49
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
La commande de la génératrice est basée sur un pilotage vectoriel classique avec capteur de
position. Le champ magnétique d’excitation dans une machine synchrone est produit par le
rotor. Ce champ magnétique tourne avec une vitesse angulaire égale à la vitesse de rotation
électrique. Un autre champ magnétique tournant est appelé la réaction de l’induit est produit par
les enroulements de stator. La vitesse de rotation est liée à la pulsation du champ tournant par la
relation:
Ω=w/p
𝑉 𝑅 𝑖 𝐿 𝜔𝐿 𝑖
{ (III.8)
𝑉 𝑅 𝑖 𝐿 𝜔𝐿 𝑖 𝜔
Avec:
𝐿 𝑖 𝜔
{ (III.9)
𝐿 𝑖
IV-2 deviant:
𝑉 𝑅 𝑖 𝜔
{ (III.10)
𝑉 𝑅 𝑖 𝜔𝐿 𝑖 𝜔
𝐶 𝑃( 𝑖 𝑖 ) (III.11)
𝑖
𝑉 𝑅 𝑖 𝐿 𝜔
𝑡
50
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Donc :
𝑉 𝜔
Parmi les stratégies de commande vectorielle appliquées à une machine synchrone, celle qui
consiste à imposer une référence du courant direct id égale à zéro est la plus répandue. Le
couple électromagnétique est donné donc par l’expression :
𝐶 𝑝 𝑖 (III.12)
On propose de mettre en œuvre des régulateurs de type PI dans la structure de commande. Les
équations du modèle mathématique de la machine synchrone à aimants permanents peuvent être
écrites par la forme :
𝑉 𝑅 ( ) 𝑃𝐿 ( ) 𝜔 ( )
{ (III.12)
𝑉 𝑅 ( ) 𝑃𝐿 ( ) 𝜔 ( )
Les termes Edq= ω.Ψdq sont considérés comme des perturbations mesurables. La fonction de
transfert de la machine peut se mettre sous la forme suivante :
(𝑝) (III.13)
( )
(𝑝) (III.14)
( ) ( )
51
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
𝐿
𝑅
Les boucles de régulation se présentent alors sous la forme du schéma donné sur la Figure 3. IV,
(Les constante Kp et Ki sont identiques pour la boucle de courant de l’axe direct et de
quadrature).
La figure 4.IV illustre les deux boucles de régulation des courants et découplage des tensions ;
52
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Les constantes des correcteurs sont déterminées par la méthode de placement de pôles. Pour la
boucle de vitesse les constantes des correcteurs sont données par [25
𝑃 𝑅
𝐿
53
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Dans ce travail on va travailler avec la méthode sinus-triangle qui s’avère la plus adéquate pour la
commande des machines électrique. Elle assure le réglage simultanément de la fréquence et la
tension, et minimiser les oscillations de la vitesse, le couple et le courant [26]:
Elle consiste à calculer la largeur d’une impulsion de manière à obtenir la tension de référence en
moyenne sur une période de commutation. Elle repose sur la génération des signaux de commande
en comparant deux ondes ; la première triangulaire d’amplitude fixe et de fréquence très élevée
(appelée porteuse) ou onde de modulation. Vp , La deuxième sinusoïdale d’amplitude variable et de
fréquence f qui détermine la fréquence de la tension de sortie (appelée référence) Vref Les instants
de commutation sont déterminés par l’intersection de ces deux signaux. Le réglage en amplitude et
en fréquence de la tension de sortie de l’onduleur est défini par le coefficient de réglage en tension
‘r’ (représentant le rapport de l’amplitude de la tension de référence à la valeur crête de la porteuse),
et l’indice de modulation ‘m’ (donnant le rapport des fréquences de la porteuse et de la référence)
[26].
Ou : r= et m =
54
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
A0
V
B0
V
C0
V
AB
V
BC
V
CA
V
t
Figure III.9 : les ondes de tension d4un onduleur MLI triphasé [27]
Signaux de référence
Ce sont des signaux déphasé entre eux de 120° et sont caractérisé par l’amplitude de V ref et sa
fréquence f :
( )
𝑉 𝑉 𝑠𝑖 ( 𝑡 ) (III.15)
{𝑉 𝑉 𝑠𝑖 ( 𝑡 )
La porteuse :
La porteuse est une onde triangulaire qui est caractériser par l’amplitude VP et la frequence fp ,
et d’une fonction données par :
𝑉𝑝 𝑝 𝑡𝑝 𝑉𝑝 𝑠𝑖 𝑡𝑝
VP={ (III.16)
𝑉𝑝 𝑝 𝑡𝑝 𝑉𝑝 𝑡𝑝 𝑝
55
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
4. la séquence des phases de l'alternateur doit être la même que celle du réseau
La mise en pratique de ces conditions est appelée Procédure de synchronisation. En agissant sur le
régulateur de vitesse de la turbine, on amène tout d'abord l'alternateur à une vitesse voisine de la
vitesse synchrone, afin que sa fréquence soit proche de celle du réseau.
On règle ensuite l'excitation de façon que la tension induite soit égale à celle du réseau.
L’onduleur à MLI est situé entre le bus continu et le transformateur. La REM de l’ensemble du
modèle continu équivalent et de la commande obtenue par inversion de la liaison au réseau est
donné sur la figure V.13.
56
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
Par réglage de ces deux tensions simples de référence, les composantes de Park des courants
(id, iq ) sont régulées à l’aide d’un correcteur Proportionnel Intégral PI.[17]
Le dispositif de commande des courants transités au réseau à été obtenu à partir de l’inversion du
modèle de la liaison au réseau dans le repère de Park. Il comprend trois actions spécifiques :
𝐿 𝑤 𝑖
𝐿 𝑤 𝑖
𝑉 𝑉 𝑉
𝑉 𝑉 𝑉
𝑉 𝑉 𝑉
57
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
( ) (III.18)
( )
Ci : le contrôleur de courant
𝑃 𝑉 𝑖 𝑉 𝑖
𝑉 𝑖 𝑉 𝑖 (III.19)
Par inversion des relations il est alors possible d’imposer des références pour la puissance active et
réactive en imposant les courants de référence suivants :
58
Contrôle de la chaine de conversion éolienne
𝑖 (III.20)
𝑖 (III.21)
La composante directe du courant est utilisée pour réguler la tension du bus continu. Ce dernier est
contrôlé à l’aide d’un régulateur (PI). La composante en quadrature est utilisée pour réguler la
puissance réactive transitée. Un contrôle indépendant des puissances active et réactive circulant
entre le convertisseur et le réseau sera expliqué. Le système de commande doit permettre de
maintenir constante la tension du bus continu, et d’obtenir des courants sinusoïdaux au primaire du
transformateur d’amplitude et de fréquence identiques à celles du réseau. Une puissance réactive
nulle peut alors être imposée (Qref=0).
Conclusion
Après qu’on a partagé les éléments de la chaine de conversion ; on a adopté chaque dispositif a la
loi de commande la plus adéquate pour notre chaine de production.
Une commande en couple qui s’avère la plus fiable pour ce type de système ; la commande
vectoriel pour la (GSAP) ; la commande MLI sinus-triangle ;et le contrôle des courant et puissance
envoyer au réseau .
59
Simulation de la chaine de conversion éolienne
CHAPITRE IV
Simulation de la chaine de conversion éolienne
Simulation de la chaine de conversion éolienne
IV.1 Introduction :
Dans ce dernier chapitre on apporte notre contribution a l’étude d’une simulation grâce au logiciel
MATLAB/SIMULINK ; toute la chaine de conversion éolienne sera traitée afin de confirmer le
bon fonctionnement du système proposés.
On considère une machine synchrone à aimant permanent aux caractéristiques suivantes: 16 kW,
400 V, 50 Hz.
Caractéristiques électriques standards Rs=0.645Ω ; L1=0.02228 (H) ; Lmd=0.05297.0 (H) ;
Lmd=0.02518 ; J=0.1278 (kgm2) ; f=0.013 ; P=8
Le maximum de puissance reçue par l’éolienne est atteint pour λmax=8.1 qui donne CPmax=0.48
(Maximum inférieur à la limite théorique de Betz).
Les courbes de puissance seront représentées dans le graphique ci-dessous pour 03 valeurs
significatives de vitesse de vent.
61
Simulation de la chaine de conversion éolienne
▪ A une vitesse du vent de 12 m/s, la puissance maximale est égale à la puissance nominale atteinte
à la vitesse de rotation de l’éolienne de valeur 1.38 p.u., (Fig. 6).
▪ A une vitesse du vent de 8.9 m/s, la puissance maximale est égale à 0.40 p.u. atteinte à la vitesse
de rotation nominale.
▪ A une vitesse du vent d’environ 5.2 m/s, l’éolienne cesse de fonctionner lorsque la vitesse est
égale à la vitesse nominale (le cas du raccordement direct), mais le maximum est atteint à la vitesse
de 0.6 p.u.
62
Simulation de la chaine de conversion éolienne
Sur cette figure On remarque que la vitesse spécifique est maintenue à sa valeur optimale grâce à
l’algorithme de maximisation de puissance.
64
Simulation de la chaine de conversion éolienne
65
Simulation de la chaine de conversion éolienne
66
Simulation de la chaine de conversion éolienne
67
Simulation de la chaine de conversion éolienne
IV.3 Interprétations :
Sur la (Figure VI.6) on remarque que la vitesse spécifique est maintenue à sa valeur optimale grâce
à l’algorithme de maximisation de puissance.
La Figures (VI.7) représente les courants issus de la génératrice ; il est à remarquer sur les zooms
(a) et (b) l’augmentation du courant suite à l’augmentation de la vitesse du vent (Figure IV.8) et
même chose pour les tensions sur les zooms (c) et (d) (Figure IV.9). Plus la vitesse du vent est plus
importante plus la tension issue de la génératrice est grande. Cependant pour les tensions et les
courants aux bornes du filtre arrivent à suivre la fréquence du réseau (Figure VI.12). La tension aux
bornes du bus continu (Figure VI.10) est maintenue à sa valeur nominale.
68
Conclusion générale
L’objectif de ce travail est d’apporter une contribution à l’étude de systèmes de commande d’une
éolienne reliée au réseau, ainsi notre choix s’est porté sur une structure à vitesse variable à base
d’une génératrice synchrone à aimants permanents (GSAP), et ce en concevant un système qui
respecte les conditions de simplicité d’architecture, de coût, de performance et plus particulièrement
du rendement énergétiques.
Pour cela, nous avons pris pour objectif l’étude et la simulation d’une chaine de conversion
éolienne constituée d’une turbine de moyenne puissance associée à une génératrice synchrone à
aimants permanents connectée au réseau électrique MT. Cet ensemble de conversion de l’énergie
éolienne est complété par un dispositif d’électronique de puissance afin de transmettre l’énergie
électrique produite vers le réseau. Cette étude est complétée par la mise en place des stratégies de
commande nécessaires au bon fonctionnement de chaque partie.
Le premier CHAPITRE traite des généralités sur l’énergie éolienne en rendant compte de
l’état de l’art actuel sur l’exploitation mondiale de ce créneau énergétique. Nous avons également
traité les lois fondamentales permettant la conversion de l’énergie éolienne en énergie électrique.
Une comparaison entre les éoliennes à vitesse variable et les éoliennes à vitesse fixe nous a permis
de choisir un système à vitesse variable. Puis la comparaison entre les différentes génératrices
utilisées dans ce domaine nous a permis de choisir un système basé sur une machine synchrone à
aimants permanents GSAP.
Dans le CHAPITRE II, nous avons donné la structure de la chaine de conversion éolienne ;
puis un modèle mathématique de chaque élément a été présenté. Aussi nous avons tiré la puissance
extraite d’une éolienne ainsi que son modèle dynamique et le modèle électrique des hacheurs buck
et boost .
Le CHAPITRE III, présente la partie commande avec une commande MPPT en couple afin
de déterminer la vitesse spécifique optimale se servant des caractéristiques de l’éolienne.
Une commande MLI pour l’onduleur a été implanté afin d’avoir des ondes de courant et de tension
en triphasé sinusoïdale convenable et propre pour injecter au réseau. Les éoliennes doivent répondre
à certaines règles pour satisfaire aux exigences techniques de raccordement au réseau pour cela,
différents composants sont installés lors de la connexion de l'éolienne:
Toutefois bien d’autres questions méritent d’être abordées. Ces questions pourraient constituer des
perspectives pour enrichir ce travail.
69
Conclusion générale
70
Références bibliographiques
[4] G. Grellet, G. Clerc, « Actionneurs électriques », Editions Eyrolles, Paris, France, 1997.
[7] http://energeia.site.voila.fr/index2.htm
[13] A. Teninge ; « participation aux services système de parcs éoliens mixtes : application
en milieu insulaire » ; thèse de doctorat de l’INPG ; Spécialité : Génie électrique ; 04
décembre 2009.
[20] G. Grellet, G. Clerc, « Actionneurs électriques », Editions Eyrolles, Paris, France, 1997.
Merbah–Ouargla 2013.
[23] BOUHEDDA Ali « Contribution à l’étude de systèmes de commande d’une éolienne »
[24] Adam MIRECKI, «Etude comparative de chaînes de conversion d’énergie dédiées à une
éolienne de petite puissance,» INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE
TOULOUSE, 2005.
[25] M. Chinchilla, S. Arnaltes, J. Carlos Burgos, « Control of Permanent-Magnet Generators
Applied to Variable-Speed Wind-Energy Systems Connected to the Grid », IEEE Transaction
on energy conversion vol 21, n°, 1, Mars 2006.
[27] Prof. Ali Keyhani «Department of Electrical and Computer Engineering The Ohio State
University