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LB Emailmarketing v1
LB Emailmarketing v1
EMAIL MARKETING
TEMOIGNAGES ET
RETOURS D’EXPERIENCE
V1!–!Avril!2013!
Email Marketing – Avis d’Experts
PREFACE ................................................................................................................................. 3
PREFACE
Par Emilie MORONVALLE - ExpertinBox
Dans ce Livre Blanc, nous avons souhaité pouvoir vous apporter des
conseils et des expériences concrètes de différents experts du web et de l’email marketing.
Dans ces retours d’expériences, vous trouverez tour à tour des interventions sur les fondamentaux de
l’Email Marketing, sur les bonnes pratiques et aussi des avis tranchés issus de l’expérience de chacun
des experts.
D’une manière très intéressante, vous pourrez même voir que certains avis se complètent, ou même
se contredisent parfois, mais fournissent toujours des éclairages pertinents et complémentaires sur
les différents fondamentaux et techniques liés à la pratique de l’Email Marketing.
J’espère que ces différentes interventions pourront vous inspirer et vous fournir des pistes pratiques
pour la construction de vos listes et la réussite de vos campagnes.
Un grand merci aux experts qui nous ont accompagné pour la construction de ce Livre Blanc !
Emilie MORONVALLE
L’emailing est à la base de toute stratégie web. C’est bien souvent la
plus connue, et pourtant, la moins bien maîtrisée.
Parce qu’un bon emailing ne se résume pas à l’envoi massif d’un
texte, je vous propose de re-parcourir rapidement les différentes
étapes à prendre en considération pour utiliser ce levier marketing
qui reste, malgré toutes les innovations que nous pouvons voir, un
outil très utile et performant.
Acquisition
Monitoring Rédaction
Envoi
L’acquisition
Sans acquisition préalable de base d’email, pas d’emailing : bien évidemment. Le sujet sera donc
plutôt « acquisition qualifiée d’emails », car c’est bien cela qui au final, quoi que nous fassions
ensuite, déterminera l’efficacité d’une campagne.
Parmi les techniques très efficaces de récolte d’adresses mail, j’utilise pour ma part beaucoup la
« technique de landing page » en créant une landing page uniquement destinée à la récolte d’email.
Landing page : page internet créée spécifiquement pour une action marketing
donnée dont l’objectif est clairement identifié (achat, récupération de
coordonnées, réponse à un questionnaire). Les options laissées à un visiteur sur
une landing sont restreintes au minimum (pas de lien sortant, pas de menu,
etc.).
Bien entendu, afin de persuader les internautes de vous la donner, il vous faudra proposer un
contenu à forte valeur ajoutée en échange.
Mon dernier exemple en la matière propose un livre blanc sur les stratégies digitales 2013
(http://strategie-digitale-2013.com). Cette solution très efficace ne vous coûtera que du temps, pour
produire votre contenu, et éventuellement le coût de création de votre landing page.
Une autre solution, très efficace également, peut être d’utiliser les médias sociaux pour récupérer
des adresses mails de votre communauté. L’organisation d’un concours ciblé et bien pensé sur
Facebook par exemple, peut effectivement vous permettre de créer facilement et rapidement une
base de données de contacts.
Attention tout de même à bien penser le concours, afin d’attirer des contacts les plus qualifiés
possible.
Enfin, voici deux méthodes, qui vous tendent les bras, gratuites, mais qui malheureusement ne sont
utilisées que par très peu de monde :
Vos contacts emails présents dans vos logiciels de messagerie : cela représente bien souvent,
pour les personnes travaillant depuis quelques années, une source importante d’adresses.
Vos cartes de visites accumulées sur le fond de votre bureau au fils des dernières années.
On peut facilement imaginer que dans le cas où votre vie professionnelle est relativement stable, que
les personnes que vous croisez sur les évènements ou avec qui vous échangez par emails sont des
personnes plutôt qualifiées pour vous, ou en tout cas vous connaissant, et étant donc plus à même
d’ouvrir un email dont vous serez l’émetteur.
Rédaction
La rédaction de l’emailing constitue un point clé dans la réussite de votre campagne.
Mail texte ? Mail image ? Mail texte+image ? Aucune réponse toute faite à ces questions
malheureusement. Vous considérez d’une part la définition de vos objectifs, et d’autre part l’analyse
des cibles à qui vous allez envoyer vos campagnes.
Concernant la personnalisation des emails, option proposée par bon nombre d’outils de mailing, cela
donne certes un effet sympathique et humain à l’email, mais attention, personne n’est dupe.
L’uniformité de votre base d’emails pourra également être un élément à prendre en considération
lors de votre rédaction personnalisée ou non.
Dans le cas ou des données manquent dans votre base (prénoms, noms), il pourra être judicieux de
ne pas utiliser ces données, simplement pour ne pas générer de mails qui commencent par « Bonjour
<INCONNU>, ».
Lors de la rédaction de l’email, il est primordial de toujours garder en tête votre objectif :
Cet objectif doit se traduire par une « action attendue » de la part de vos lecteurs (Call To Action). Ce
Call To Action doit être impérativement présent ne serait-ce que pour pouvoir mesurer l’impact de
votre stratégie.
Bouton, appel à réponse, inscription, formulaire… Les techniques diffèrent largement selon votre
objectif.
A noter, j’utilise volontairement le singulier « votre objectif » tout simplement pour souligner le fait
que trop d’objectifs dans un même message n’est pas optimal.
Mieux vaut selon moi attendre (et donc insister sur) une seule action sous peine de voir le contact
n’en réaliser aucune.
Envoi
Concernant les envois d’emails, plusieurs critères sont à prendre en compte. Malheureusement,
encore une fois, il n’y a pas de vérité absolue, tout dépendra de vos cibles, de leurs habitudes.
Concernant les horaires et jours d’envois notamment, beaucoup de choses sont dites sur le web,
attention à bien mettre ces informations en face des habitudes de vos cibles.
Une base professionnelle, catégorie CSP+, n’offrira pas les mêmes fenêtres optimales d’envoi que
des cibles jeunes, étudiantes ou encore retraitées. Cette étude est donc à mener en aval de votre
envoi, afin d’en optimiser l’efficacité.
La fréquence des envois est également un point à prendre en considération lors de la mise en place
de votre campagne. Il faut tout d’abord savoir qu’une base email est « vivante » : derrière des
adresses, des humains.
Une solution très efficace, si bien utilisée, est la mise en place de scénarios d’emails.
D’un point de vue « outil », il est évident que nos boîtes mails personnelles ne sont pas adaptées aux
envois massifs. Je ne pense pas utile de préciser ici que l’envoi massif est à proscrire…
Reporting et tests
Cela peut paraître évident, mais mesurer l’impact de ses campagnes emailing est la clé de la réussite
des prochaines campagnes.
Cette technique pourtant simple et accessible dans toutes les plateformes emailing modernes, n’est
que peu utilisée par les annonceurs.
En considérant une stratégie d’emailing comme un cycle, et non comme une action ponctuelle, le
A/B testing vous permettra d’augmenter petit à petit l’efficacité de vos campagnes.
Parmi les autres points d’amélioration, seront intéressants à analyser les points suivants :
Pour les stratégies les plus avancées, il pourra être intéressant de segmenter vos bases de données,
afin d’offrir à vos contacts des contenus toujours plus appropriés et cohérents.
L’utilisation d’outils professionnels d’envoi d’emails vous permet bien souvent de segmenter vos
base selon des critères intéressants tels que :
J’espère que ces quelques lignes pourront vous éclairer sur certains points.
Enfin, je conclurai cette contribution en vous disant qu’une campagne emailing est optimale
lorsqu’elle s’intègre dans une stratégie digitale plus globale.
Les outils de webmarketing à votre disposition sont nombreux et provoquent, utilisés ensemble de
manière cohérente, une démultiplication des impacts.
Je ne saurais donc que trop vous encourager à considérer des stratégies globales. L’email marketing
étant une brique parmi d’autres (importante et essentielle, certainement - mais pas la seule).
Alhena compte maintenant au bout de quelques années une équipe motivée et experte,
s'occupant des stratégies digitales de plus de 60 clients.
Je m’appelle Rozenn, j’ai 27 ans et je suis Assistante Marketing depuis
le mois de novembre 2012 chez ExpertinBox.
Je suis notamment en charge de la création et de l’envoi de nos
campagnes email internes et aussi de régies clients.
J’ai quand même eu l’occasion de réaliser plusieurs exercices sur l’utilisation de la plateforme,
l’utilisation de templates (modèles) existants et le découpage d’images pour la réalisation de
templates personnalisés. Dans un premier temps, comme je débute, je me suis surtout concentrée
sur l’utilisation de templates existants qui permettent de gagner du temps et de se focaliser sur le
message plus que sur la forme.
Les campagnes dont j’ai eu la charge étaient principalement réalisées pour ExpertinBox en interne,
dans le cadre de la promotion de nos Box ou des vidéos de notre chaîne Youtube. J’ai aussi mené un
projet de newsletter pour les vœux de la nouvelle année pour un de nos clients.
Les grandes étapes principales que j’ai pu retirer de ces premières actions sont :
Si on ne prend pas le temps de vérifier, et même vérifier plusieurs fois son ciblage et sa base de
données, le taux de désabonnement sur les campagnes peut être important.
Par exemple, j’ai été choquée une fois du taux de désabonnement particulièrement important que
nous avions eu sur une campagne de relance alors que les désabonnements sont vraiment une
exception en temps normal.
En nous penchant sur les statistiques de cette campagne, nous nous sommes aperçus que nous
avions fait une erreur dans le ciblage de la campagne en l’envoyant à toute notre liste au lieu de la
portion qui était la plus à même d’être intéressée par le contenu que nous transmettions.
Résultat des courses, la performance de cette campagne a été moindre que ce que nous pouvions
connaître en temps normal.
Un autre point important, c’est de savoir quand on va envoyer sa campagne. C’est la notion des
jours, des heures, car quand on est en B2B ou en B2C (ou même suivant le sujet et la typologie de
contacts inscrits sur sa liste) les meilleurs jours et heures ne vont pas être les mêmes.
Quand faut il envoyer ses messages ? Avant que les personnes arrivent au bureau ou un peu avant la
prise de la pause déjeuner ? Il y a des moments comme ça où les cibles sont plus disposées et des
moments où elles le sont moins. Cela fait partie des éléments qu’il faut prendre en compte.
J’ai appris qu’il était important de travailler beaucoup sur l’objet, car finalement c’est ça qui va
donner envie aux gens d’ouvrir les messages, d’aller voir et de se poser la question : « mais qu’est-ce
qu’il y a à l’intérieur ?».
Seconde étape, dans le mail, il faut donner envie d’aller cliquer ou de répondre. Le but d’une
newsletter est effectivement de donner une information mais aussi d’obtenir une action particulière
(trafic ciblé sur un site internet par exemple).
Même si on est en B2B, le ton n’a pas forcément à être austère. Adopter un ton agréable dans la
rédaction de sa newsletter me semble être une chose importante… et cela permet par la même
occasion de se démarquer.
Aussi, il est important de ne pas parler « que de produits » mais également d’apporter des
informations de qualité (avec pourquoi pas une veille sur ce qui se passe sur le web dans le domaine
sur lequel on souhaite communiquer).
Pour une entreprise, on pourrait envoyer une newsletter sans trop se poser la question juste parce-
que « c’est important » de créer et maintenir un contact avec ses prospects ou ses clients, mais je
pense qu’il faut vraiment avoir une stratégie et des objectifs.
Envoyer une newsletter pour envoyer une newsletter, ça ne sert à rien du tout.
Au final, pour créer une newsletter aujourd’hui, les outils sont super simples, mais c’est toute la
réflexion derrière et l’après-campagne qui ne doivent pas être négligés et il est nécessaire de
travailler dans une optique d’optimisation perpétuelle.
Au départ, quand on commence, on peut tous commettre des erreurs. Par exemple si le ciblage n’est
pas travaillé, ou si l’objet n’est pas bon, le taux d’ouverture sera mauvais ou pire… le taux de
désabonnement sera important.
Mais au final, c’est un peu comme pour n’importe quel type de campagne marketing.
Lorsque l’on démarre, il ne faut pas vouloir partir dans des directions « marginales » du côté de
l’optimisation.
Les 3 éléments qui vont pouvoir être actionnés rapidement et qui vont produire les résultats les plus
intéressants sont :
1. Le ciblage
2. L’objet du mail
3. L’appel à l’action
Pour le ciblage par exemple, si vous faîtes une relance sur une action particulière, prenez bien le
temps de vérifier que votre campagne est ciblée sur les personnes n’ayant pas ouvert votre
précédente campagne.
Pour l’objet, il ne faut pas hésiter à tester différentes formulations, pourquoi pas avec des split-tests
par exemple. Si votre taux d’ouverture monte, c’est que vous êtes sur la bonne voie !
Split-test : Envoi d’un même message à deux groupes séparés d’une même cible
avec une (ou plusieurs) variation(s) au sein de l’objet ou du contenu. L’objectif
est de savoir quel est le message qui dispose des meilleures performances (taux
d’ouverture ou taux de clic).
Pour l’appel à l’action, encore une fois, il ne s’agit pas de tester la couleur du bouton… mais plutôt le
texte, sa taille et surtout sa position dans le message.
Voilà ! Pour conclure, j’aime bien l’email marketing et c’est quelque chose que je trouve
particulièrement sympa à travailler car on peut laisser libre cours à son imagination et tester « en
live » ce qui marche et ce qui ne marche pas.
C’est à Rozenn que revient la tâche de gérer les packages tout-en-un de la société. Imaginative,
impliquée, toujours à la recherche de la satisfaction client et désireuse de résoudre leurs
problématiques, elle accompagne Emilie et le réseau d’Experts dans les différents challenges qui
leur sont confiés.
Lorsque j’ai créé mon activité il y a maintenant 5 ans, j’avais une
vision assez limitée du marketing par email. Pour moi, cela se
rapprochait plutôt du SPAM… Il faut dire que près de 20 années au
marketing et à la communication dans des groupes papetiers
internationaux, ça laisse des traces !
Puis je m’y suis mise… un peu. Sans trop de conviction d’ailleurs.
Et cela, à l’époque, ne me semblait pas possible via l’email marketing.
Je témoigne aujourd’hui qu’il est tout à fait possible de créer une relation personnelle avec ses futurs
clients grâce à l’email marketing… combiné pour moi, bien entendu, à d’autres modes de
communication.
Comme pour tout, quel que soit l’outil choisi, tout dépend de la manière dont il est utilisé et de ce
que l’on en fait. Et aussi à qui on s’adresse… bref, toutes ces questions fondamentales en marketing.
Je suis coach marketing. Donc je comprends que ces questions fondamentales avant de choisir un
outil plutôt qu’un autre soient primordiales.
Le choix d’utiliser l’email marketing (ou pas, d’ailleurs) est lié aux réponses à ces questions. Sinon il
s’agit d’un coup d’épée dans l’eau.
En tant que coach, ce sont les personnes qui importent pour moi.
En tant que « marketeuse » ce qui m’importe c’est d’aider mes clients à faire un marketing
authentique, c’est-à-dire être VRAI, crédible, un marketing qui vient du cœur… La démarche ‘rentre-
dedans’ ne m’intéresse pas.
A la lecture de mes messages, mes clients ont l’impression que je m’adresse à eux personnellement.
Cela est possible grâce à la technique, à l’automatisation des processus, certes… mais un automate
reste un automate… à chacun et chacune de savoir l’utiliser pour en faire son allié personnel.
Car même dans l’email marketing, c’est VOUS qui faites la différence. Comme je le dis souvent à mes
clients « Votre premier outil marketing, c’est VOUS ».
Je m’étais inscrite à un certain nombre de sites pour recevoir les guides gratuits, les formations
gratuites, j’ai acheté des produits pour me former…
J’ai été conquise par l’approche et j’ai voulu en savoir plus.
Etant coach, comment développer mon activité, éviter de passer plus de temps dans les
transports plutôt qu’en session avec un client ?
En amont, comment prouver ma légitimité, comment donner confiance, comment rassurer
mon interlocuteur que je suis LA meilleure solution pour lui à ce moment précis ?
Comment « échantillonner » ?
Comment créer une relation de confiance pour que le futur client ait assez envie de faire
appel à moi ?
Comment savoir si mon interlocuteur fait partie de ma clientèle idéale ?
J’ai décidé de suivre une formation de groupe à distance après avoir suivi le processus traditionnel
d’email marketing :
Le dernier module de ce programme portait sur la création de son propre site web et des liens avec
une plateforme d’emailing, la création de son système d’auto répondeur…
J’ai écrit un e-guide gratuit « Communiquez efficacement avec un petit budget et
développez votre business. - Les clés pour gagner en temps, en cohérence et en efficacité
dans vos actions marketing »
Suivi d’une séquence de 7 KDO marketing, des « astuces » sous forme de mini-formations.
A cela, je rajoute un article hebdomadaire (le mardi) qui aide mes interlocuteurs dans leur
réflexion…
« Quand je reçois vos articles, je n’ai pas toujours le
temps de les lire, mais je les garde. Et j’y reviens. Ce
n’est pas comme pour beaucoup de mails que je reçois
et qui passent directement dans la corbeille ».
Et lorsque des clients m’appellent pour me demander de les aider dans leur développement
marketing car ils adhèrent à ma façon d’aborder le marketing de façon simple, concrète, avec le
cœur, là… ce n’est que du bonheur !
Connaître les possibilités d’un système, d’un outil est indispensable pour pouvoir se l’approprier, et
l’utiliser comme support pour créer une réelle relation personnelle avec ses clients et ses futurs
clients, en étant authentique, vrai, en laissant transparaître son cœur marketing.
J’amène mon regard d’experte marketing au cœur de leur domaine d’expertise. Au fur et à mesure
que nous avançons dans le processus, je les challenge sur la cohérence de cette « démarche
marketing » avec leur « cœur marketing ».
Car mon expérience de 20 ans dans des groupes industriels internationaux est systématiquement
passée au crible du « à quoi ça sert concrètement pour développer mon marketing authentique
? ».
Mauvaises pratiques
Acheter des bases mails
Probablement la pire chose à faire : de l'argent jeté par les fenêtres ! Les
bases ont déjà été vendues 200 fois, beaucoup de mails inactifs, bref, une
catastrophe : à oublier.
N'envoyez jamais vos emails depuis votre ordinateur ou votre propre serveur (sauf si vous voulez que
personne ne voie vos messages), faites appel à un professionnel de l'envoi d'emails.
Malgré tout, pas mal de gens ne s'inscrivent que pour le contenu et/ou avec des mails jetables.
D'après mes tests, ça reste tout de même très intéressant. A faire donc, mais de manière la plus
qualitative possible et en ciblant bien vos prospects.
La réalité est tout autre : vos abonnés veulent un vrai rapport humain, avec des mails vraiment
personnalisés, et pas simplement avec leur prénom en entête...
Même si ce concept peut être valable sur des blogs qui servent à vendre un produit d'affiliation,
quand on cherche à faire de la qualité, ce n'est finalement pas une si bonne idée.
Le concours
Les concours et autres jeux ont toujours été d'excellents pourvoyeurs d'emails de masse.
Utiles dans certains cas, ne vous attendez pas cependant à une base de haute qualité avec ce genre
de procédés. Beaucoup de personnes sont à la chasse au concours permanente...
Bref, une bonne idée pour faire parler de soi, mais ne vous attendez pas à une base intéressante
derrière.
1
Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affiliation_(internet)
La co-registration
Le concept est simple : vous rajoutez une possibilité aux clients d'un de vos partenaires de s'inscrire
en 1 clic à votre newsletter.
C'est très efficace pour faire grossir rapidement votre base. Encore une fois utile pour faire parler de
vous, mais moyen en terme de qualité de base.
Si toutes les conditions sont réunies, vous pouvez faire une très bonne affaire (j'en ai vécu une
récemment pour Wimi, la startup pour qui je travaille actuellement).
N'hésitez pas à me poser des questions si vous avez besoin d'en savoir plus.
J'ai 30 ans, encore toutes mes dents (Dieu merci!) et je ne prends pas le marketing comme un
travail, mais plus comme une passion qui me ronge. J'ai besoin d'apprendre en permanence,
d'avancer sous peine de m'ennuyer rapidement. C'est pour cela que j'ai aussi une passion pour
l'écriture que je perfectionne sur mes blogs et plusieurs sites communautaires.
Ou bien alors sur Wimi, solution partage de documents et gestion de projets en ligne :
http://fr.wimi.pro
En tant que Chef d’Entreprise, vous savez bien à quel point il est
important de pouvoir soigner la relation que vous entretenez avec
vos prospects et vos clients.
Au niveau des sources de trafic qui favorisent l’acte d’achat, les chiffres parlent aussi d’eux-mêmes.
En effet, le taux de conversion pour le trafic issu de campagnes emailing arrive en deuxième position,
2
http://seewhy.com/blog/2011/05/18/website-traffic-source-analysis/
juste après le trafic direct (c’est-à-dire réalisé soit en entrant exactement l’adresse d’un site e-
commerce dans la barre d’adresse soit depuis l’utilisation d’un marque-page de son navigateur).
Donc, quand on s’attarde un peu sur les chiffres, on s’aperçoit rapidement que l’email marketing
reste une valeur sûre et une véritable source de développement commercial pour les entreprises.
Mais, pour pouvoir en profiter, encore faut-il pouvoir disposer d’une mailing list à laquelle vous allez
pouvoir envoyer vos messages !
C’est souvent à ce stade que le chemin de croix de l’email marketing commence, car développer sa
liste n’est pas si évident que cela.
Afin de vous aider, dans cette intervention, je vous propose 5 astuces qui vous permettront de
développer votre mailing list, notamment depuis votre site internet !
Avez-vous mis en place un encart d’inscription sur votre site ? Celui-ci est-il au-dessus de la ligne de
flottaison ou ailleurs ? Est-il engageant et visible ?
Ligne de flottaison : ligne qui sépare la partie visible d’un site internet (sans avoir
à « scroller ») de la partie invisible (située donc « sous » la ligne de flottaison).
De même, dans le cadre de votre process de conversion si vous avez un site e-commerce, proposez-
vous à vos clients l’inscription à votre newsletter ? Et... avez-vous mis cette inscription en opt-in (à la
charge de l’utilisateur de confirmer l’inscription avec une case à cocher) ou opt-out (à la charge de
l’utilisateur de devoir décocher la case s’il ne souhaite pas y avoir accès) ?
Si vous décidez de vous orienter sur l’opt-out, sachez que la pratique est très encadrée par l’article
34-5 du Code des postes et des communications3. Celui ci indique :
Toutefois, la prospection directe par courrier électronique est autorisée si les coordonnées du
destinataire ont été recueillies auprès de lui, dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17
du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, à l'occasion d'une
vente ou d'une prestation de services, si la prospection directe concerne des produits ou
services analogues fournis par la même personne physique ou morale, et si le destinataire se
voit offrir, de manière expresse et dénuée d'ambiguïté, la possibilité de s'opposer, sans frais,
hormis ceux liés à la transmission du refus, et de manière simple, à l'utilisation de ses
coordonnées au moment où elles sont recueillies et chaque fois qu'un courrier électronique de
prospection lui est adressé au cas où il n'aurait pas refusé d'emblée une telle exploitation.
Donc sachez que l’opt-out est possible, mais l’acte d’achat doit être réel (impossible d’utiliser les
adresses collectées sur les paniers non validés ou via un formulaire de contact par exemple), la
possibilité doit être donnée à l’utilisateur de ne pas s’inscrire et surtout... dans toutes vos
communications ultérieures, la désinscription doit pouvoir être réalisée avec l’accès à un lien de
désinscription dans chaque email (ce qu’imposeront toutes les solutions emailing dignes de ce nom).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=CC4017ADEF5861BF009DFD5C31A036CF.tpdjo07v_3?idArticl
e=LEGIARTI000024506081&cidTexte=LEGITEXT000006070987&dateTexte=20120104
N’hésitez pas à informer directement l’utilisateur de votre politique en toute transparence ! Dans
tous les cas, sachez que le taux de désinscription à votre newsletter sera généralement plus
important en opt-out qu’en opt-in.
Si vous voulez développer le nombre d’inscriptions à votre mailing list, le minimum du minimum
reste quand même de préciser à l’utilisateur ce à quoi il peut s’attendre !
Un appel à l’action, c’est une phrase invitant clairement l’utilisateur à réaliser la prochaine
étape que vous attendez de lui : “Renseignez votre meilleure adresse email et cliquez sur - Je
m’inscris - pour recevoir en avant première nos dernières exclusivités.”
Le top du top reste quand même de pouvoir offrir de la valeur « sonnante et trébuchante » pour un
prospect qui s’inscrirait car rappelez-vous... vous allez alors pouvoir faire la promotion de votre offre
et vos actions commerciales directement auprès de lui « encore et encore ».
Si vous avez la possibilité d’offrir une remise valable sur un premier achat par exemple, vous joignez
vraiment l’utile à l’agréable en développant votre base et en donnant à votre prospect l’opportunité
rêvée de réaliser son premier achat chez vous.
Le mécanisme est simple : vous arrivez sur un site, un « timer » se déclenche et au bout de quelques
secondes, un « bon vieux » pop-up apparaît juste devant le contenu. Oui, comme pendant les années
2000 mais en plus joli quand même.
Si l’on prend le point de vue de l’optimisation du nombre d’inscriptions à sa newsletter, c’est une
pratique qui peut paraître alléchante.
En effet, l’ajout d’un pop-up peut faire s’envoler le nombre d’inscriptions. Suivant la visibilité de
l’encart “initial” et l’effort réalisé pour obtenir des inscriptions, nous avons pu observer des
augmentations de +100% à +500%.
Une étude réalisée sur le sujet a pu montrer que le temps moyen de “fermeture” d’un pop-up était
de 3 secondes et que l’impact de la mise en place de ces systèmes représentait aussi une
augmentation de 3 points au niveau du taux de rebond4.
4
http://scottgale.com/blog/why-javascript-popups-are-evil/2011/01/02/
5
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de_rebond
Et cela ne répond pas à la question de l’impact éventuel sur l’objectif de conversion principal de
votre site : c’est à dire soit la vente directe pour un site e-commerce, soit l’obtention d’inscriptions à
votre service ou les demandes de contact.
Bref, ce que je peux vous dire sur le sujet, c’est que cette méthode ne doit pas être utilisée à la
légère et nécessite une analyse avancée des indicateurs de performance du site et aussi des retours
éventuels des utilisateurs qui, il faut bien l’avouer suivant le secteur d’activité, sont plus ou moins
allergiques à ce type de procédés.
Everything is marketing !
Une fois que vous avez mis en place un formulaire d’inscription à votre newsletter sur votre site, il
est important de ne pas vous arrêter en si bon chemin !
Si vous souhaitez développer celle-ci, il va falloir la mettre en avant « au delà » de votre propre site.
Si vous réalisez un état des lieux de votre infrastructure existante, vous verrez sans doute ressortir
différentes présences sur lesquelles vous pourriez faire la promotion de votre newsletter.
Néanmoins, il faut aussi avouer que la réalisation de jeux-concours, même s’ils offrent l’opportunité
de “recruter du prospect”, ne présentent pas toujours un taux de qualification important et ont
plutôt l’effet d’attirer des concouristes et autres opportunistes plutôt que des profils fidèles.
Dans une situation comme celle-ci, il peut être tout simplement intéressant de proposer simplement
l’inscription à ses fans sur Facebook avec une application dédiée intégrant un formulaire d’inscription
par exemple.
Dans tous les cas, prenez le temps de réfléchir à tous les moyens qui pourraient vous permettre de
mettre en avant l’inscription au sein de votre mailing list et ce peu importe le support.
Voici quelques endroits où vous n’avez peut-être pas encore pensé à promouvoir votre newsletter :
Intégration (idéalement) ou en lien sur vos pages réseaux sociaux (Facebook, Pinterest,
Twitter, Google+, ...)
Publications print (brochures, dépliants, flyers) avec un lien court vers un formulaire
d’inscription
Intégration d’un formulaire sur votre blog (dans la sidebar, sous les articles, dans le footer,
etc.),
En lien dans vos signatures d’email
En lien dans votre newsletter (pour permettre une inscription en cas de transfert du mail)
En lien dans la section “à propos” de vos articles invités ou vos communiqués de presse
En parler sur votre boîte vocale, sur vos courriers et fournir un lien court
La meilleure pratique consiste à tester, encore et encore, et à suivre l’évolution de votre taux de
conversion pour l’obtention de nouvelles inscriptions.
Que ce soit avec des “Tests” dans Google Analytics (Experiments en anglais et anciennement Google
Website Optimizer) ou bien à l’aide de solutions dédiées (et il faut bien l’avouer plus simples) comme
Optimizely ou Visual Website Optimizer, il est possible de tester de nombreuses modifications sur
son site et notamment le positionnement, le design, la description et les appels à l’action pour ses
formulaires d’inscription à une newsletter.
En testant les différentes composantes de votre formulaire d’inscription par itérations successives, il
est tout à fait possible d’améliorer rapidement votre taux d’inscription à votre newsletter (si vous
disposez déjà d’un trafic important pour que les tests soient effectivement valables).
Et il n’y a rien de mieux que de tester “en live” comment votre audience réagit à certaines
modifications. Votre audience n’est pas forcément la même que sur d’autres sites, et il faut pouvoir
adapter votre message et votre design en fonction d’elle et de ses spécificités.
N’hésitez pas à mettre ces actions en place et à nous dire quels sont vos retours !
Débordante d’énergie, elle souhaite mettre ses compétences, acquises au sein de grands groupes
tels que Lagardère Services, Arc International ou encore Chanel, au service des TPE/PME afin de les
intéresser et surtout de leur donner accès de manière la plus simple qui soit à la démarche
marketing, qui pour Emilie, dans l’environnement actuel, n’est plus simplement nécessaire mais
vitale. C’est aussi dans cette optique qu’elle a créé la Chaîne Youtube d’ExpertinBox afin que vous
puissiez avoir accès à sa passion et apprendre à la connaître davantage semaine après semaine…
CONSTRUIRE SA LISTE DE
PROSPECTS SUR FACEBOOK
Par Harold PARIS – TRIBELEADR
Et pourtant… Je peux vous assurer qu’il existe une réelle opportunité
de synergies entre ces deux mondes, notamment lorsque l’on parle de
construction de sa liste de prospects.
Néanmoins, il y a un point qui est fondamental et qui représente bien souvent une véritable barrière
à l’entrée pour les nouveaux arrivants qui souhaitent se lancer dans l’email marketing : la liste de
prospects.
L’achat ou la location de fichier : bien souvent considéré comme un mal nécessaire, je pense
qu’il s’agit d’une action qui peut être intéressante, mais où la « fraîcheur » et la qualification
des prospects sont de réelles questions qu’il vous faudra fouiller. De plus, attention, cette
technique ne peut être mise en œuvre que sous certaines conditions d’un point de vue légal.
Les partenariats : trouver un partenaire qui dispose d’une liste existante et lui proposer un
partenariat ? Une excellente idée, mais encore faut il avoir quelque chose à offrir en
échange, que ce soit du temps, de l’argent ou les deux… et nécessite d’être sûr et certain que
votre partenaire dispose d’une liste qualifiée pour votre activité.
La création de votre liste depuis vos ressources web : très certainement l’une des meilleures
solutions, mais suppose que votre tunnel de conversion pour les inscriptions soit
particulièrement efficace et que vous disposiez déjà d’un trafic conséquent… c’est un peu le
chien qui se mord la queue.
Le cadeau : pour obtenir un cadeau (ebook, infographie, contenu, abonnement gratuit),
votre prospect est obligé de laisser ses coordonnées. C’est une excellente technique, mais
elle nécessite un investissement (dans la création d’un contenu, ou dans la maintenance
d’une offre freemium) et elle vous demandera tout de même de créer du flux vers votre
« offre » pour espérer en convertir quelques-uns.
Le jeu-concours : franchement je n’ai même pas envie d’en parler tellement je trouve ça nul.
Un jeu-concours attire des concouristes, pas des prospects. Point barre.
Faire les fonds de tiroir : dans votre réseau actuel, vous avez sans doute un certain nombre
de cartes de visites échangées, de mails, ou bien vos réseaux existants. Ces contacts peuvent
constituer un premier jet mais personnellement, je les utiliserais plus comme une source de
futurs inscrits potentiels plutôt que de les mettre « d’office » dans votre base emailing.
Question de correction…
Et bien sûr, je ne parle même pas des techniques douteuses (et la plupart du temps illégales) sur
lesquelles vous ne devriez même pas vous attarder une seconde (aspiration d’emails à l’aide de
logiciels, scraping des Pages Jaunes ou d’autres sites, etc.).
Lorsque je regarde cette liste, je me dis qu’elle sonne
quand même très web 1.0 et en tant que dirigeant
d’une agence social media, cela me chagrine quand
même un peu.
Et si on parlait 2.0 ?
Lorsque je prends un peu de recul, et si nous prenons le temps de jeter un œil sur les statistiques de
notre présence web et la constitution de notre réseau pour TRIBELEADR, voici ce qui ressort :
Près de 25% de nos visiteurs sur notre site proviennent des réseaux sociaux sur les 30
derniers jours.
Nos visiteurs issus des réseaux sociaux restent en moyenne 30% de temps en plus sur nos
pages.
Notre taux de conversion sur les visiteurs provenant des réseaux est deux fois plus important
que la moyenne générale du site.
Notre réseau « social » compte près de 8000 membres qui sont en contact avec nous sur
notre infrastructure externe (Facebook, Twitter, Youtube, Linkedin, Viadeo… etc.)
Bref… cette présence sociale est un réel vecteur potentiel de prospects qualifiés pour la constitution
d’une liste d’emails !
Dans cette contribution, je souhaite partager avec vous des méthodes et des techniques qui vont
vous permettre d’utiliser AUSSI les réseaux sociaux pour travailler au développement de votre liste
de prospects en email marketing.
Je dis AUSSI, car je ne suis pas fou vous savez. Si les réseaux sociaux peuvent présenter une réelle
opportunité du coté de la constitution de son fichier, je n’irais très certainement pas jusqu’à dire que
vos efforts doivent se concentrer uniquement sur cette dimension.
Néanmoins, ce que je vous propose, c’est de prendre le temps de regarder quelles sont les
possibilités à votre disposition sur Facebook par exemple et les tactiques qui peuvent être mises en
œuvre pour mettre à contribution votre infrastructure externe dans l’objectif de création de votre
liste emails.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le B2C n’a pas l’exclusivité sur Facebook. Le ton et le
dialogue y sera très certainement plus détendu que sur un LinkedIn ou sur votre site officiel, mais ce
qu’il faut retenir, c’est que vos prospects, quels qu’ils soient, sont avant tout des individus… et qu’il y
a de grandes chances, comme un peu plus de 30% de la population Française, qu’ils se trouvent sur
Facebook.
Page Facebook
En tant qu’entreprise, vous disposez très certainement déjà d’une page Facebook. Et si ce n’est pas le
cas, c’est le bon moment de vous y mettre (voici un article pour vous y aider).
Facebook met à votre disposition des outils et des emplacements sur votre page qui peuvent
présenter de réelles opportunités de développement de votre liste :
Section « A propos » : il s’agit de la section de texte affichée juste en dessous de l’image de
profil de votre page. Les liens dans cette zone sont « cliquables » et vous pouvez donc y
insérer un lien vers une landing page en plus de celle de votre site.
L’image de couverture : les règles d’utilisation de la couverture se sont récemment
assouplies. On peut maintenant y insérer à nouveau des flèches et utiliser des appels à
l’action tant que ceux-ci ne mentionnent pas d’urgence ou des fonctionnalités propres à
Facebook (du style : « Cliquez sur J’aime »).
Les applications : il est possible d’intégrer un formulaire opt-in au sein d’une application qui
permettra à vos visiteurs de s’inscrire à votre newsletter par exemple sans quitter Facebook.
Publicité Facebook
Comme je l’ai dit en introduction, vous n’y échapperez très certainement pas : votre recrutement de
prospects va vous coûter du temps ET de l’argent.
Facebook met à disposition des annonceurs des fonctionnalités de promotion avancées qui
permettent de faire la promotion de contenus internes à Facebook (comme une page ou les
publications d’une page), et de contenus externes à Facebook (qui vont rediriger vers la page de
votre choix).
La capacité de cibler vos prospects sur les intérêts déclarés (et « analysés » par Facebook) et
des données démographiques particulièrement avancées. Imaginons que vous ciblez les
femmes chefs d’entreprises de 25 à 30 ans dans un périmètre de 20km autour de Paris :
vous pouvez trouver votre bonheur sur Facebook.
Un coût légèrement (parfois beaucoup) plus avantageux en termes de CPM (coût par mille
affichages) ou CPC (coût par clic) comparé à ce que vous allez pouvoir généralement trouver
sur Google Adwords, la régie publicitaire de Google, par exemple… et la possibilité de
commencer à annoncer pour des budgets aussi maigres que 1 à 2€ par jour (avec des
résultats).
Les formats de publicité sur Facebook peuvent permettre d’atteindre vos prospects soit directement
dans le flux d’actualités, soit dans la colonne de droite qui présente un espace dédié aux publicités.
Coté efficacité des deux zones, historiquement, c’étaient les publications dans le flux d’actualités qui
disposaient du meilleur retour. Depuis la nouvelle version du flux d’actualités Facebook, il est encore
trop tôt pour dire quels seront les formats qui ressortiront vainqueur.
Les publications sponsorisées : elles vous permettent de diffuser plus largement auprès de
vos fans (et éventuellement de leurs amis) vos publications sur votre page. Pourquoi ne pas
sponsoriser une publication qui aurait pour objet de recruter des prospects par exemple ?
Les publicités : elles vous permettent de créer un message de A à Z destiné à une cible qui
apparaîtra dans le bandeau de droite et qui renvoie vers une destination de votre choix. Ici
vous pouvez réaliser différents formats de publicités dont l’objectif serait d’alimenter une
landing page par exemple.
Les actualités sponsorisées : elles vous permettent d’amplifier les actions d’engagement
(clics, J’aime, commentaires et partages) réalisées auprès de votre page ou de vos
publications ainsi que vos publications elles-mêmes pour faire en sorte que celles-ci soient le
plus visible possible.
Bref, les options sont là pour vous permettre de concentrer l’attention, les clics… et donc les visites
depuis Facebook sur une cible particulière qui pourrait vous permettre de récupérer les coordonnées
de vos prospects (et notamment les emails).
6
Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Freemium
Suivant votre orientation et suivant surtout votre « prospect idéal », il va vous falloir vous concentrer
et choisir les meilleurs lieux à investir.
En effet, si vous ciblez les femmes passionnées par la mode, qui ont entre 20 et 30 ans, il y a de
grandes chances que vous trouviez d’avantage votre bonheur sur un réseau comme Pinterest que sur
Google+.
N’hésitez pas à tester et à tester encore, car c’est souvent comme cela qu’on arrive finalement à
trouver et mettre en œuvre des stratégies qui permettent un recrutement constant de nouveaux
prospects. Et les points de contact peuvent être nombreux et représenter parfois des opportunités
inattendues.
Je pense que si un jour on m’avait dit qu’une chaîne Youtube qui parle de la théorie et de la pratique
du marketing atteindrait les 80 000 vues en France, en moins d’un an, je n’aurais très certainement
pas parié dessus.
Et pourtant, c’est exactement ce que ExpertinBox a fait… Et ces « vues » qui s’accumulent chaque
jour représentent un véritable potentiel de trafic et de prospects potentiels qui peuvent être orientés
de manière simple et efficace vers une page qui sera dédiée à la qualification et à la récupération
d’un moyen de contact : comme l’email par exemple.
Au sein de TRIBELEADR, nous aidons les entreprises à acquérir, développer et fidéliser leurs
communautés, principalement dans le monde du B2B.
Je suis passionné par l’entrepreneuriat, le web 2.0, les réseaux sociaux, le cross-canal, le marketing
relationnel et par tout ce que ce petit monde peut faire au service de la performance des
entreprises ! Venez dire bonjour sur Twitter (@haroldparis) ou directement sur notre site !
Ces bases de prospects générées via un blog, des pop-up, des propositions de téléchargement
d’outils, des diagnostics, de l’affiliation…. ne pourront être relancées et gérées individuellement.
C’est pourquoi il faut mettre en place des chaînes de prospection qui vont assurer des
communications régulières automatiques avec tous les prospects.
Par exemple en B2B si vous envoyez des prospects « froids » ou « tièdes » à vos commerciaux, ils
vont juger vos actions marketing de mauvaise qualité…
Un commercial voudra toujours appeler un client prêt à signer, et il estimera comme une perte de
temps l’appel d’un client qui est encore en amont de la prise de décision.
Bien entendu, un filtre peut être fait via un formulaire avec des indications sur le budget, l’horizon de
décision d’achat… mais plus on ajoute de champs moins le formulaire risque d’être rempli.
En B2C, il est devenu de plus en plus important de segmenter ses offres, et de ne plus proposer des
offres génériques à l’ensemble de ses prospects.
Il est certes possible de faire des envois de promos basées sur les achats de produits, mais c’est
complexe à gérer et cela ne reflète pas toujours les véritables besoins des consommateurs (en
particulier pour des prospects n’ayant pas encore acheté)…
Le challenge est donc d’identifier les « vrais acheteurs » (qu’il faut relancer immédiatement) des
acheteurs en devenir pour lesquels il faut entretenir une relation (le nurtering) :
Il faut donc gérer dans le temps ces prospects « tièdes » et « froids » et les accompagner dans leur
processus de décision, du premier contact jusqu’à l’achat.
Ce « nurturing » (ou mise sous couveuse), a pour objectif de maintenir une relation et une
communication régulière entre l’entreprise et le prospect depuis le 1er contact jusqu’à la vente.
Généralement on programme des séries de messages, d’appels, de courriers… Depuis la première
manifestation de l’intérêt jusqu’à la commande.
Identifier des filtres qui dès le remplissage du formulaire entraîneront une de demande
d’information, un appel du commercial, une promo spéciale… (ex : budget, échéance du
projet).
Jouer sur la réactivité, par exemple en envoyant automatiquement un email ou en
programmant un appel suite à une campagne d’emailing sur une base prospects. Le choix se
faisant via l’identification comportementale. Ainsi on va repérer les personnes ayant ouvert
l’email (ou cliqué), et automatiquement vous allez leur envoyer un email ou programmer un
rappel.
Envoyer un email spécifique avec des questions, des boutons, des liens… afin de distinguer
les acheteurs des personnes qui sont uniquement en recherche d’informations ou de faire un
ciblage comportemental (ex : proposer de choisir entre deux gammes de produits, d’indiquer
un horizon de décision). Via le clic sur l’un des liens, vous allez pouvoir identifier des profils
de prospects.
Avec ces simples astuces, vous êtes ainsi capable de segmenter vos prospects, et de proposer des
communications ciblées et adaptées.
Ces messages peuvent être planifiés à compter d’une date (un envoi séquentiel de messages à partir
de la date d’inscription) ou d’un évènement (ex : si un prospect ne commande pas il reçoit une série
d’emails alternant différents bénéfices, offres, messages, etc.).
Ces chaînes de messages peuvent alterner différents canaux de communication (email, téléphone,
fax, SMS) et différents types de messages (commerciaux / non commerciaux).
Ainsi vous n’aurez plus à gérer manuellement vos différentes listes de prospects avec des newsletters
mensuelles, des promotions… tout est fait automatiquement, ce qui vous fait gagner un temps fou…
votre marketing est alors sur pilote automatique !
J (inscription à la liste de diffusion) : email et envoi d’un premier email avec les informations
réclamées ou un remerciement.
J + 1 : Envoi d’un premier conseil gratuit.
J + 3 : Envoi d’un second conseil gratuit.
J + 5 : envoi d’une offre commerciale avec une offre limitée dans le temps.
J + 6 : relance de dernière minute sur l’offre commerciale.
A noter que ces chaînes peuvent également servir en fidélisation, avec par exemple la vente
d’accessoires, de produits complémentaires, de montée en gamme.
Voici un exemple :
J + 0 : Envoi du produit
J + 3 : Envoi d’informations sur comment utiliser le produit
J + 5 : Email d’information non commercial
J + 10 : Envoi d’un email pour éveiller l’intérêt pour un nouveau produit
J + 15 : Proposition d’un produit ou service plus cher
J + 0 : Envoi du produit
J + 3 : Envoi d’informations sur comment utiliser le produit
(…)
J + 7 : Message non commercial pour réamorcer l’intérêt du client.
J + 10 : Proposition d’un produit moins cher avec une offre limitée.
J + 12 : Relance de l’offre commerciale, avec un Bonus exceptionnel.
J + 15 : Envoi d’un message non commercial.
J + 17 : Envoi d’un message non commercial.
J + 30 : Message proposant une dernière offre à prix cassé pour « réanimer le contact ».
J + X : Fin de la chaîne, classement du prospect dans la catégorie des clients « inactifs » pour
des envois ponctuels aux clients inactifs issus du site A.
Ainsi on peut analyser via les rapports et analyser la rentabilité et les résultats d’un email par rapport
à un autre.
Avant de commencer à mettre en place votre chaîne marketing vous devez déjà :
1. Savoir ce que vous allez vendre et vous assurer que cela correspond bien aux besoins de
votre cible et à ses problèmes.
2. Lister les informations dont elle a besoin avant de commander (freins à la commande).
3. Définir une offre principale, et des offres irrésistibles secondaires (satisfait ou remboursé).
4. Imaginer des bonus et des cadeaux qui vont inciter vos abonnées à vous être redevable.
5. Réaliser les outils d’aide la vente que vous allez utiliser (vidéo, livres blancs, articles)
6. Définir le timing de lancement de votre offre et modéliser les différentes étapes de votre
cycle de ventes.
7. Etc.
Gardez bien à l’esprit que vous devez mettre en place une politique de conversion, c’est-à-dire que
vous devez tester ce qui fonctionne le mieux, aussi bien sur le fond que sur la forme.
Une étude sur les emailings menée en 2007 (et qui reste toujours d’actualité) montre que les critères
les plus importants pour un bon taux d’ouverture sont l’expéditeur, l’expérience du précédent email,
l’objet ou l’offre via la prévisualisation :
Les causes de désabonnement sont aussi à surveiller attentivement : objets de l’email non pertinent,
envoi d’un trop grand nombre d’emails…
Vous pourrez d’ailleurs faire très simplement et très rapidement des tests de Pression Marketing
(nombre d’email envoyés / abonnés), en analysant facilement le taux de désinscription ou le CA
généré proportionnellement au nombre d’emails envoyés.
CONCLUSION : L’EMAIL
MARKETING COMME CANAL
COMMERCIAL
Par Emilie MORONVALLE, ExpertinBox
Vous venez d’arriver au bout de ce Livre Blanc consacré à la thématique de l’email marketing !
Bravo !
Ces dernières années, il a été assez courant de lire que l’email vivait ses dernières heures et que
c’était devenu une technologie obsolète… Les détracteurs ont été nombreux à mettre en avant
l’émergence des réseaux sociaux et aussi les difficultés de la lutte contre le SPAM qui mettaient du
plomb dans l’aile à l’email.
Sauf que, pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux, que ce soit Facebook ou Twitter, ces
services vous demanderont systématiquement votre email ! Et du coté du SPAM, les études
montrent que celui-ci n’a jamais été aussi bas. Entre 2011 et 2010, la quantité de pourriel a diminué
de 82,22%7 en un an et les statistiques se maintiennent à un niveau correct puisque 2012 a montré
des statistiques à leur plus bas depuis 5 ans8.
Bref, l’email n’est pas mort, loin de là, et il n’est pas
prêt de céder sa place de véritable pourvoyeur
d’affaires comme j’ai pu le montrer dans ma
précédente intervention au sein de ce Livre Blanc.
Cette réflexion m’amène d’ailleurs à un point particulièrement important.
Bien souvent, dans le cadre de la mise en œuvre d’actions d’email marketing en entreprise, il est
courant de voir que la démarche est isolée et reste dans les mains du « responsable webmarketing »
ou de la « communication ».
7
http://mashable.com/2011/07/03/spam-decreased-82percent/
8
http://www.kaspersky.com/about/news/spam/2013/Spam_in_2012_Continued_Decline_Sees_Spam_Levels_Hit_5_year_Lo
w
Dans cette optique, les informations et analyses que l’on peut retirer des actions d’email marketing
doivent être partagées, notamment avec les équipes commerciales, et avec tous les services qui
pourraient en avoir besoin.
Aujourd’hui, au sein de notre offre de BOX, nous disposons de 3 produits que nous commercialisons :
Autant le format de ces 3 produits et leurs 4 composantes sont relativement uniformes (outil web +
formation e-learning + gestion de projet + accompagnement expert), autant ils répondent chacun à
un besoin très précis… et généralement, les prospects qui viennent nous voir ont déjà une petite idée
en tête de la solution qu’ils souhaitent trouver.
De ce point de vue, il est primordial pour nous de bien comprendre quels sont les besoins de nos
prospects afin de pouvoir promouvoir auprès d’eux les offres les plus pertinentes de la manière la
plus personnalisée possible.
Le principe : une campagne décalée où chacun de nos produits (Emailing, CRM ou Etudes) était
habillé et maquillé pour la circonstance et où nous invitions nos prospects à « voter » pour leur BOX
préférée en cliquant sur celle-ci.
En analysant les actions de nos prospects et les clics réalisés en lien avec notre CRM, nous avons
recueilli des informations importantes sur les préférences et les besoins de certains de nos
prospects !
Cette analyse et ces informations nous ont ensuite permis de lancer une campagne commerciale
personnalisée pour chacun des différents segments que cette action nous avait permis de faire
apparaître.
Les prospects qui avaient « cliqué » sur le produit « CRM » ont été démarchés spécifiquement sur ce
produit, idem pour les « Etudes » par exemple.
En conclusion, je souhaite remercier vivement les Experts qui ont apporté toutes et tous leurs
éclairages, leurs avis et leurs connaissances pour vous donner leurs conseils et partager avec vous
leurs retours d’expérience !
J’espère que ce Livre Blanc vous aura permis de découvrir des bonnes pratiques ou des idées que
vous pourrez tester et adopter pour la construction de vos actions d’email marketing.
VOTRE AVIS
Envoyez-nous vos réactions, commentaires, avis et témoignages à l’adresse suivante :
emilie.moronvalle@expertinbox.com
Les points de vue exposés dans ce Livre Blanc sont ceux de leurs auteurs respectifs et ne reflètent pas
forcement le point de vue de la société ExpertinBox.