Vous êtes sur la page 1sur 18

Etude du Versant de la Marbrière

Grasse-Maganosc

ORTEGA Carole
MOURA Cedric
MUSSO Alexis
Sommaire

I) Localisation.

II) Observations et Mesures des différents


Glissements gravitaires.

III) Géomorphologie et Géologie du Versant.

IV) Etude des Projections Stéréographiques.

V) Annexes et Cartes du Versant.

- Log Stratigraphique
- Carte Topographique (Sources d’eau, Crevasse
niveau de Silex)
- Schéma de la zone
I) Localisation.

Dans le cadre d’un cours portant sur les glissements gravitaires, une étude de secteur en
particulier, le secteur de Grasse, et plus précisément, le secteur de la Marbrière, nous intéresse, car
celui-ci possède de nombreux glissements imageant parfaitement ce cours sur les Aléas et Risques.

Dans ce secteur, nous avons pour objectif, de cartographier les différents types de glissements qui
ont eu lieu dans cette zone. En effet, ce secteur a été le lieu de nombreux glissements, à différentes
époques.

Ces glissements de terrains sont au nombre de quatre, s’étalant sur une période allant de 400 000
ans, a nos jours.

Le plus vieux glissement, le glissement il y a 400 000 ans, puis le glissement a 90 000 qui aurait
glissé sur l’ancien glissement de 400 000ans. Il y a eu également, un glissement datant de 15 000 ans,
et enfin, dans cette zone, un glissement dit « actuel ».
Cette zone de la marbrière, est traversée par « le canal du foulon ». Il a pour but de diriger l’eau
des sources du Foulon jusqu’à la ville de Grasse et ses environs. Endommagé à plusieurs reprises par
les glissements de terrain, l’ouvrage en pierre a été remplacé en 1955 par une canalisation en acier. 50
ans plus tard, l’imposante conduite continue de fournir à Grasse une eau de qualité. Les enjeux, dans
l’étude, et la surveillance mise en place dans cette zone, étant de protéger à la fois les 6000 habitations
qui sont susceptibles d’être endommagées par un glissement, mais également, un suivi et une
surveillance continue concernant le canal. En effet, si ce canal venait a être fortement endommagé, les
travaux de remplacement seraient extrêmement long, et ce temps durant, grasse et les autres villes
dépendantes de ce canal, ne seraient plus alimentée en eau. On est donc face a un problème
géologique, ayant pour enjeu des vies humaines, et qui pourrait causer des problèmes d’ordre
financiers, mais également écologiques.
II) Observations et Mesures des différents
Glissements gravitaires.

1er Arrêt :
Ce premier arrêt, se situe en haut d’un couloir d’avalanche éboulé. Nous pouvons y
observer une falaise fortement indurée. La caractéristique de cette falaise est la présence d’un
niveau repère de silex. Ce niveau repère de Silex est très important pour la datation de
l’éboulement. En effet, la datation est effectuer avec le Béryllium 10, Le silex étant mise à
l’affleurement lors de l’éboulement, le Béryllium 10 présent dans le quartz est donc à la
surface et celui-ci peut commencer sa désintégration. Ainsi nous pouvons dater cet
événement.
La puissance de la falaise est de l’ordre de 150 à 200m. Cette zone, est la surface de
rupture du glissement.
Nous observons également la présence d’écailles rocheuses se désolidarisant du massif.
Cette roche repose sur un sol contenant de l’argile et du Gypse. C’est ce niveau de
décollement qui permet au massif de se décoller, de glisser et de subsider. Par la suite celui-ci
bascule et se démantèle en de nombreuses fractures à l’avant.
Cette zone connait un fort risque. En effet, la présence de ces écailles et de ces fractures
favorisent la percolation de l’eau et ainsi une érosion. Cela entraine de nombreuses chutes de
blocs. Cela s’effectue en 3 étapes :
-glissement, enfoncement, et basculement.

En dessous de ce niveau repère, on observe la présence d’une roche elle est aussi
caractéristique : Un calcaire à oolithes. (Sur environ 20 mètres)
Au dessus- du niveau repère, nous observons une roche moins indurée du type calcaire
sablo-marneux.

Stratifications : N158 ; 16 SW
N160 ; 13 W
N 160 ; 10 W
Fractures : N 20 ; 90
N 28 ; 90

On observe également la présence de bloc basculé de calcaire, on a une érosion


différentielle de la zone de dépôt mise en relief des lamines stratification entrecroisée.
Bloc basculé : f1 : N 97 ; 86 NE So : N 29 ; 20 E
Tout en bas du glissement, près de la maison de retraite, on a une « dalle » :
F1 : N 01 ; 48W So : N 172 ; 39 E

Ce glissement date d’il y a environ 15 000 ans.

2ème Arrêt :
Nous pouvons observer à cet arrêt, une roche de type calcaire (Ethangien). Cette roche
calcaire connait une érosion/dissolution caractéristique des Karst. On observa d’ailleurs de
nombreux lapiaz. On y observe également de nombreuses fractures.
Fractures : N 07 ; 5 NW
N 02 ; 18 NW
N 28 ; 18 W-NW

Nous pouvons également voir la présence de dièdres possédant un sens d’ouverture Nord-
Sud.
Nous nous trouvons sur la zone de transition entre le glissement actif/non actif, datant d’il
y a 90 000 ans. Cette falaise est orientée E-W :

3ème Arrêt :
Nous pouvons observons une roche de type calcaire sub-lithographique, caractéristique
de l’Ethangien.

Fractures : N 56 ; 12 NW
N 61 ; 10 NW

4ème Arrêt :
Cet arrêt se situe au niveau de la partie Ouest du canal. Nous pouvons y observons une
forte érosion karstique du calcaires en une Dolomie. On observe également de nombreuses
fractures.

Stratification : N 80 ; 18 NW
N 70 ; 22 NW

Fractures : N 112 ; 90
N 12 ; 82 E
N 130 ; 64 SW

5ème Arrêt :
Nous pouvons observer à cet arrêt de nombreux couloirs d’éboulements le long du canal.
Ils sont repérables par la présence de blocs éboulés ou pierrier. Ces zones sont également
identifiables grâce à la présence de nombreux impacts sur le canal, ou par la présence de
branches cassées lors du passage des blocs.
La dolomie présente le long du canal présente une stratification mesurable et de
nombreuses fractures.

Stratification : N 92 ; 2 N
N 33 ; 19 NW
N 48 ; 16 NW

Fractures : N 110 ; 82 W
N 96 ; 70 SE
N 78 ; 85 SE
N 136 ; 85 SW
N 81 ; 80 S
N 136 ; 85 SW
6ème Arrêt :

Stratification : N 90 ; 20 W
N 48 ; 19 NW
N 42 ; 19 NW

Fracture : N 84 ; 78 S

7ème Arrêt :

Stratification : N 28 ; 19 NW
N 02 ; 18 E

Fracture : N 176 ; 82 E
N 42 ; 58 SE

8ème arrêt :

Fractures : N 170 ; 70 E
N 18 ; 68 SE

9ème Arrêt :

Fractures : N 173 ; 78 E
N 136 ; 82 N-NE
N 28 ; 78 E

Fracture dans le 2ème tunnel : N 108 ; 90


N 104 ; 89 N

Stratification : N 176 ; 15 W

10ème Arrêt :

Stratification : N 36 ; 87 E-SE

Fractures : N 140 ; 90
N 107 ; 90
N 164 ; 70 NE

Fractures dans le 3ème tunnel : N 140 ; 56 SW


N 136 ; 90
N 116 ; 90
N 177 ; 85 W
N 136 ; 90
N 124 ; 72 S-SE
N 128 ; 70 SW
N 05 ; 90
11ème Arrêt :

Stratifications : N 35 ; 30 NW
N 20 ; 24 NW
N 35 ; 16 NW

12ème Arrêt :

Stratification : N 132 ; 12 SE

Fracture : N 67 ; 80 SE

13ème Arrêt :

Stratification : N 127 ; 24 W-NW

14ème Arrêt :

Nous observons à et arrêt la présence d’une roche calcaire sub-lithographique. Cette zone
est très fracturée et la morphologie de cette zone, nous laisse pensée à la présence d’une niche
d’arrachement.

Stratification : N 52 ; 18 NW

Fracture : N 168 ; 80 W

15ème Arrêt :

Nous observons au niveau de cet arrêt la présence du niveau repère de Silex. Celui –ci se
prolonge sur une vingtaines de mètres vers l’est en suivant la stratification.

Stratification : N 60 ; 4 N-NW

16ème Arrêt :

Cet arrêt se situe un peu plus loin vers l’Est, nous y observons une falaise assez massive
d’environ 20 mètres. Cette roche sub-lithographique est très altérée et fracturés.

Stratification : N 49 ; 18 NW

17ème Arrêt :

Cet arrêt se situe sous le panorama de l’arrêt 2, nous pouvons y observer la même roche
calcaire est fortement indurée et altérée. On observe la présence d’un grotte très peu profonde.
La surface de rupture est de le l’ordre de 2m².

Stratification : N 109 ; 74 N-NE


N 30 ; 19 NW

Fracture : N 120 ; 70 N-NE


18ème Arrêt :

Cette zone se situe à l’Ouest du terrain d’observation au niveau du canal. On observe


toujours la même roche calcaire altérée en dolomie, avec de l’érosion superficielle Karstique.
On observe également la présence de couloir d’avalanche.

Fractures :
N 60 ; 70 SE
N 58 ; 60 SE
N 136 ; 60 E
N 138 ; 15 SW
N 50 ; 26 E

19ème Arrêt :

On observe également la présence de bloc éboulé sur la canalisation (72 cm de haut).

20ème Arrêt :

On observe à ce niveau la présence plus marqué de l’érosion Karstique. On observe


également la présence de nombreuses plantes hydrophiles de types fougères, la roche présente
également un suintement d’eau assez important. Nous supposons alors, la présence proche en
amont, d’une source d’eau. De nombreux blocs basculés sont également présent le long du
canal.

Stratification : N 118 ; 12 NW
N 120 ; 8 NW

21ème Arrêt :

Stratification : N 162 ; 18 SW

Fractures : N 186 ; 80 S
N 168 ; 60 S

22ème Arrêt :

Nous observons au niveau de cette zone la présence d’un talveg avec un écoulement
d’eau préférentiel dans cette faille. On observe également quelques mètres plus loin la
présence de nombreuses fractures.

Fractures :
N 72 18 NE
N 50 ; 70 NE
N 140 : 78 SE
N 122 ; 76 SE
N 71 ; 74 SE
N 105 ; 80 S
N 92 ; 50 S
23ème Arrêt :
On observe sur cette zone débroussaillée, de nombreuses fractures présentant une
structure en Dièdre.

Dièdre n°1 :
N 148 ; 82 SW
N 100 ; 84 S
N 120 ; 10 E-SE

Dièdre n°2 :
N 180 ; 82 SE
N 78 ; 82 S
N 90 ; 10 NE

Dièdre n°3 :
N 106 ; 80 S-SE
N 104 ; 68 S-SE
N 120 ; 8 W-SW

Fractures :
N 142 ; 48 SE
N 123 ; 90
N 112 ; 90
N 92 ; 20 N-NW
N104 ; 90
N 90 ; 88 N
N 90 ; 78 S
N 190 ; 82 E-SE
N 112 ; 70 S-SW
N 154 ; 84 NE
N 72 ; 78 SW
N 98 ; 82 SW

24ème Arrêt :

Stratification N 129 ; 10 NE

Fractures : N 78 ; 64 SE
N 138 ; 80 SW
N 138 ; 74 NE
III) Géomorphologie et Géologie du Versant.

Geomorphologie :

Le versant de la Marbrière a été identifié comme un « deep-seated-lanslide, présentant de


nombreuses morpho-structures typiques de grande déformation gravitaire telle que des escarpements,
des contre-pentes, des crevasses ainsi que des fractures ouvertes.

Zone 1 : Zone Sud-Ouest du terrain

La zone 1 possède une densité de failles N060-N070°. Ces failles forment ainsi des couloirs de
failles qui découpent l’ensemble du massif et individualisent de larges compartiments rocheux qui sont
le lieu de l’ouverture des trois zones à fort potentiel d’écroulement (voir carte ci-dessous). La plupart
de ces Failles sont remarquables dans le paysage, car elles forment des Talvegs. En effet, l’érosion par
l’eau choisie un chemin préférentielle dans une fracture, créant ainsi une érosion en Talveg. Cet
ensemble de crevasses et de masses instables constitue le pied d’un « deep-seated-landslide » .
Cette zone contrairement à la zone 2, a connu plusieurs glissement (voir en annexe), datant d’il y
à 400 000 ans et 90 000 ans. La Géomorphologie de la zone en a garder certains indices. En effet, le
glissement possède différents caractéristiques : Une zone d’arrachement et un bourrelet frontal. Ces
indices sont facilement observables sur le paysage (voir panorama ci-dessous).
Cette zone a donc connu dans son passé des épisodes de glissement très important. Or malgré
cela nous observons encore de nombreuses fractures et de nombreuses crevasses (voir carte en
Annexe), cela nous laisse alors penser que cette zone connait actuellement un début de glissement, les
nombreuses fractures étant les témoins de ce mouvement.

Zone 2 : Zone au Nord Est du terrain, comprenant les falaises :

On est en présence d’un glissement qui n’est pas superficiel, car il s’enracine à plus de 300m de
profondeur, c’est un deep-seated landslide.
On observe un niveau repère de silex : le calcaire est plus dissout que le silex, le silex est moins
labile. Ce glissement peut être considéré comme post-rupture, car on ne constate que la surface de
rupture.
En contrebas, on observe également le niveau repère de silex en bas (repéré avant, en haut dans
un couloir d’avalanche), ce qui nous montre qu’il y a eu glissement. En datant le silex, on date la
surface d’exposition, et nous permet de dater le glissement.
Plus loin, sur un surplomb de falaise, on a un calcaire oolithique, sur le Keuper, environ 50-60m
au dessus du niveau repère de silex. On est sur une zone stable, malgré la petite niche d’arrachement
150m plus haut.
Ici, on a des écailles rocheuses, qui se désolidarisent (massifs fracturés). Les écailles reposent sur
du gypse/argile. Dans un premier temps, on a la masse qui glisse, qui subside et qui peut basculer et se
démanteler tout devant. Les ponts rocheux ont rompu.
Dans cette zone, on observe un ensemble constitué par un ensemble d’écailles rocheuses et de
fractures ouvertes qui ce développent le long des falaises visibles. La dynamique de cette zone est
particulière et complexe puis les écailles se développent sur l’escarpement principal d’un glissement
rocheux de grande ampleur à la faveur d’un réseau de failles verticales N040°, particulièrement
persistantes latéralement et en profondeur.
Sur ce secteur, on a donc un contexte d’escarpement de grand glissement rocheux. Cette forte
activité est largement observable le long du canal. En effet, les nombreux éboulements induites par ces
mouvements ont laissé leurs traces, comme par exemple des couloirs d’avalanches, des blocs éboulés,
des blocs basculés et de nombreuses fractures.

Voir photo à la suite :


- Photo du couloir d’éboulement tracé par la chute d’un bloc (végétation brisée).
- Photo d’un bloc éboulé stoppé par la présence du canal = choc.
- Photo d’un bloc basculé le long du canal.
- Photo de Fractures.
Les écailles, preuvent de cette dynamique, sont de grandes tailles, car la puissance de la falaise
est d’environ 150 à 200m. En résumé, il y a 3 étapes :
-glissement, enfoncement, et basculement.
En bas du glissement, au niveau de la maison de retraite, on observe une « dalle » :

F1 :N01 ,48W So :N172,39E


Cette dalle de calcaire, similaire au calcaire observé sur la falaise, est en faite, une partie de celle-
ci, qui a glissé, et se situe maintenant en contrebas de celle-ci. Cette dalle nous permet de dire qu’il y a
eu glissement.
Dans cette zone, le glissement est daté de 15 000 ans.
De plus comme la zone 1, cette seconde zone est recoupé par de nombreuses Failles profondes
( N 40 à 60°, voir carte précédente)

Géologie :

L’étude de la géomorphologie du versant, nous apporté de nombreuses informations concernant


la géologie de la zone. En effet, l’observation des roches ainsi que leurs stratifications, nous on permit
d’établir une carte géologique simplifiée et une coupe, elle aussi, simplifié de la zone. (Voir à la suite)
Une étude de Terrain dans la région (Cartographie du Domaine des Courmettes), nous a permis
de mieux aborder cette cartographie. En effet, tout comme la région de Bar-sur –loup , Maganosc
présente une structure typique préalpine. L’ensemble de ces déformations est associé
à la dernière phase alpine compressive, de direction Nord-Sud, qui se
déroule du Miocène jusqu’au Pliocène.
Dans la zone de la Marbrière l’écaillage, est orienté globalement Est-
Ouest à vergence Sud.
La géologie de la zone est très semblable à celle observée au Pic des
Courmettes. En effet, tout au long de nos observations de Terrain nous
avons pu repérer différents types de roches :
- Argile du Keuper (Trias)
- Dolomie de l’Hettangien
- Calcaires à oolithes du Bajocien ( Avec Niveau caractéristique de
Silex)
- Calcaire du Bathonien

L’ensemble de ces formations Trias et Jurassique possèdent un pendage


globale de 15/20° vers le Nord et sont en chevauchement. Ce massif est
fracturé par trois grandes familles de failles : d’orientation Nord 170°, de
pendage subvertical vers l’Est et Nord 40° ; Nord 70° de pendage
subvertical vers le Sud-. Ces failles héritées sont reprises en dynamique
gravitaire profonde, s’exprimant par un « affaissement » généralisé du
versant le long des discontinuités. La trace de ces déformations,
matérialisée par un alignement d’escarpements, s’observe notamment en
vue aérienne et dans le paysage.

Voici ci-dessous une coupe Nord Ouest – Sud Est simplifiée de la zone et la
Carte Geologique :
IV) Etude des Projections Stéréographiques.

Nous allons dans un premier temps, effectuer les projections stéréographiques de la Stratigraphie
et des fractures pour chaque Zone. Cela nous permettra par la suite d’établir les différents types de
Fractures ainsi que l’évolution de la stratification dans chaque zone. Ces différentes études, nous
aiderons alors à mieux connaitre les évènements gravitaire ayant eu lieu dans cette région.

Après avoir effectué toutes nos mesures de fracturation, et de stratification sur les
affleurements du glissement gravitaires, nous avons pu les mettre en commun sur un canevas
de Schmidt pour en déduire des familles de fractures préférentielles.
C’est donc ce que nous avons fait en plaçant sur un premier canevas les pôles de toutes
les fractures que nous avons mesuré sur notre terrain.
Après avoir tracé la multitude de pôles que nous avions, nous avons pu déduire plusieurs
zones sur le canevas qui regroupaient ces pôles. Nous avons donc considéré 3 pôles (moyen)
qui caractériseront donc les 3 familles de fractures qui altèrent la falaise. Les 3 Pôles sont
donc : - N112 ; 91°NW
- N18° ; 6 °SW
- N77 ; 11°W
Ces pôles caractérisent donc 3 familles de fractures principales, composant des dièdres
qui détachent des blocs de la falaise et participent donc aux éboulements.

Ces 3 familles de fractures sont donc : -N168° ; 80°ENE


-N108° ; 85° NNE
-N22° ; 9° E

Au niveau du glissement de terrain, la falaise est orientée NNE – SSW. Le gradient de


pente dans ce secteur est donc orienté ESE – WNW. La configuration des fractures nous
montre bien la capacité de la falaise à générer des éboulements majeurs créant des couloirs
d’avalanche (avalanche de blocs) qui présentent donc un risque gravitaires élevé pour les
habitations en contre bas.

V) Annexes et Cartes du Versant.

- Log Stratigraphique
- Carte Topographique (Sources d’eau, Crevasse
niveau de Silex)
- Schéma de la zone

Vous aimerez peut-être aussi