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Ce qu’il faut retenir

Programme SVT
terminales &
schéma bilan

Unité IV « géologie »
Chap.1 : les chaines de montagnes

La genèse d’une chaine de montagne est soumise au


contrôle des forces tectoniques. Des indices géophysiques,
structuraux et pétrographiques témoignent soit d’une
subduction, d’une collision ou d’une obduction.

A- Les chaines de subduction :

Lorsqu’une plaque océanique (ou une partie océanique d’une plaque)


rencontre lors d’un mouvement de convergence une partie continentale
d’une autre plaque (limite des deux plaque ou marge active), la partie
océanique -plus dense- plonge sous la partie continentale selon un
plan incliné appelé plan de Bénioff : c’est la subduction.
Cette subduction entraine de nombreuses conséquences :
1- La formation d’une chaine de montagne au niveau de la marge
continentale appelé chaine de subduction.
2- De nombreux tremblements de terre dont les foyers sismiques
sont répartis selon le plan de Bénioff.
3- Un volcanisme andésitique explosif.
4- Des anomalies thermiques sous formes d’isothermes qui
s’effondrent sous les fosses océaniques (anomalies négatives) et
d’isothermes qui remontent sous la chaine de montagne (anomalies
positives).
5- La formation de deux roches spécifiques : l’Andésite à la surface
avec une structure microlitique et le granodiorite dans les profondeurs à
structure grenue.
6- Les sédiments marins au niveau des fosses océaniques sont raclés
par la plaque continentale pour former les prismes d’accrétion.
7- Sous l’effet des contraintes compressives les roches sédimentaires
de la croûte continentale sont déformés avec l’apparition de plis et de
failles inverses.
8- Les roches de la croûte océanique, en s’enfonçant sous la
lithosphère continentale, subissent l’effet d’une grande pression entraînant
un dynamo-métamorphisme avec sa séquence métamorphique
caractéristique « schistes vers - schistes bleus - éclogite ».

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Prisme
d’accretion

Isothermes

B- Les chaines de collusion :

Après la subduction qui entraîne la disparition d’un océan, les deux


parties continentales de deux plaque entrent en collision
entrainant la formation de chaine de montagne de collision.
Cette collision entraine de nombreuses conséquences :
1- La compression induit un raccourcissement et un épaississement
crustale (de la croûte) donnant naissance à des reliefs très élevés.
2- Les forces de compression (contraintes compressives plus fortes)
provoquent d’intenses déformations tectoniques des sédiments marins et
des roches de la croûte chevauchante sous forme de plissements complexes,
beaucoup de failles inverses, chevauchements, et nappe de charriage.
3- Une dernière partie de la croûte océanique de l’océan disparu
n’arrive plus à être subduite. Elle est mise à l’affleurement marquant la
zone de suture entre les deux plaques formant les sutures ophiolitiques.
4- Suite au raccourcissement de la croûte continentale qui donne des
reliefs élevé, les roches de la croûte continentale chevauchée se retrouve à
des profondeurs élevées ce qui leurs fait subir des pressions et des
températures de plus en plus élevées entrainant un thermo-dynamo-
métamorphisme avec sa séquence caractéristique de structure allant de
la schistosité vers la foliation : « schiste - micaschiste - gneiss ».
5- Au delà des profondeurs où se forme les gneiss, les roches
subissent une fusion qui donne un magma qui se refroidira surplace pour
former le granite d’anatexie. Entre ce granite et le gneiss on trouve une
roche appelé migmatite.

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Les Alpes : une chaine de montagne de collision

C- Les chaines d’obduction :

L’obduction est le chevauchement d’une croûte continentale


par une croûte océanique suite du blocage de la subduction lorsqu’une
lithosphère continentale arrive à la limite d’une lithosphère océanique. Ne
pouvant plonger sous cette dernière à cause de sa faible densité, elle sera
recouverte sur une grande distance par la lithosphère océanique qui la
chevauche.

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Les chaines d’obduction sont reconnaissable par les caractéristiques
suivantes :
1- Les roches de l’ancienne croûte océanique qui se retrouve à la
surface du continent forment un complexe appelé complexe
ophiolitique.
2- Ce complexe est formé par la suite des roches suivantes :
a- Sédiments océaniques;
b- Basaltes en coussins (pillow lava);
c- Filons de dolérite;
d- Gabbros;
e- Péridotite du manteau.
3- Les déformations tectoniques sont très réduites.

Lithosphère océanique
Lithosphère océanique

D
La chaine d'Oman : une chaine de montagne d’obduction

Etape A : Début de subduction intra-océanique.


Etape B : Début du chevauchement de la lithosphère océanique sur
la lithosphère continentale.
Etape C : Formation du complexe ophiolitique et la chaine
d’obduction.
Etape D : Suite du chevauchement du complexe ophiolitique et effet
de l’érosion.
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Unité IV « géologie »
Chap.2 : les déformations tectoniques

Les différentes structures tectoniques obtenues suite aux


déformations de l’écorce terrestre se regroupe en trois
catégories :
1- Les déformations continues qui se manifestent par des
torsions et s’expriment par des plis.
2- Les déformations discontinues qui prennent naissance
par rupture et se traduisent par des failles ou des cassures.
3- Les recouvrements qui sont dus à la superposition des
masses rocheuses primitivement éloignées les unes des autres.

A- Les déformations ductiles :

Lorsqu’une les strates sédimentaires sont ondulées, on dit qu’elles


sont plissées. Les structures tectoniques obtenues sont des plis appelé
anticlinal si leur concavité est dirigé vers le haut ou synclinal si elle est
dirigé vers le bas.
Dans un anticlinal, les couches les plus anciennes se trouvent au
cœur du pli alors que dans un synclinal le cœur est formé par les couches
les plus récentes.
En fonction de l’inclinaison du plan axial et la direction des deux
flancs, on peut distinguer des plis droits, déjetés, en genou, déversés,
renversés et couchés
Synclinal Anticlinal

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B- Les déformations cassantes :

Ce sont des cassures qui affectent les strates sédimentaires les


divisant en deux blocs ou compartiments. Elles sont souvent accompagnées
d’un mouvement relatif des deux compartiment appelé rejet.
Si le rejet est horizontal, on parle de décrochement. S’il est vertical,
il s’agit de faille normale suite aux contrainte de distension ou de faille
inverse suite aux contraintes compressives.

Failles inverses

Décrochement
senestre

Faille normale

Décrochement
Faille inverse dextre

C- Les complications des déformations tectoniques :

Ce sont les recouvrements des masses de couches sédimentaires


par d’autres masses qui étaient à l’origine éloignées les unes des autres. Ils
sont souvent du au jumelage de plis et de failles inverses.
Si ces recouvrements sont de dimension réduite (sur une courte
distance de quelques km) on parle alors de chevauchement. Par contre si
le recouvrements est de dimension plus vaste (sur plusieurs km) on parle

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Chevauchement

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Unité IV « géologie »
Chap.3 : le métamorphisme

Lorsque la température, la pression, la nature des fluides et


éventuellement la composition chimique d’une roche
préexistante changent, des transformations entraînant une
réorganisation des éléments dans la roche et par là un
changement des minéraux et ce à l’état solide : on dit qu’il y a eu
métamorphisme.

A- Les transformations structurales et minéralogiques :

Sous des pressions de plus en plus forte, les minéraux des roches
préexistantes s’orientent sous forme de lits de plus en plus marqués
allant de la schistosité (linéation peu marquée) vers la foliation
((linéation très marquée) : ce sont les transformations structurales.
Sous l’effet de l’augmentation des température en fonction des
profondeurs appelé gradient géothermique, les atomes et les molécules
formant les minéraux d’une roche préexistante subissent un
réarrangement pour donner naissance à de nouveaux minéraux et faire
disparaitre les anciens : ce sont les transformations minéralogiques
ou pétrologiques.

B- Les facteurs du métamorphisme :

Les deux facteurs qui changent avec la profondeur et les contraintes


tectoniques entraînant un métamorphisme sont la température (gradient
thermique) et la pression (gradient de pression)
Ainsi certains minéraux ne peuvent se former que dans des
conditions de pression et de température bien précise formant ce qu’on
appelle les domaine de stabilité.
Ces minéraux fournissent au géologues des indications sur la
température et la pression auxquelles une roche préexistante à été soumise
et par là évaluer la profondeur à laquelle elle s’est formée. Ce sont les
minéraux index.
Les trois minéraux index essentiels sont les trois formes des silicates
d’alumines (Al2SiO5) à savoir l’Andalousite qui apparait en BP-HT, la
Silimanite en MP-MT (ou HP-HT) et enfin la distène qui se forme en
HP-BT.

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C- Les séquences, faciès et types du métamorphisme :

Une séquence métamorphique est l’ensemble des roches


métamorphiques de degrés variable (du petit au grand), issu de la même
roche préexistante.
Le faciès métamorphique est l’ensemble des minéraux (dont les
minéraux index) qui caractérisent une roche métamorphique.
La série métamorphique est la suite des faciès métamorphiques
de l’ensemble des roches d’une séquence métamorphique.
Les types du métamorphisme correspondent aux trois grandes
catégories de métamorphisme déterminées par le contexte
géodynamique lui même du à la tectonique des plaques. Ainsi il y a :
- Le métamorphisme des zones de collision ou Thermo-Dynamo-
métamorphisme (HP-HT) ou (MP-MT).
- le métamorphisme des zones de subduction ou Dynamo-
métamorphisme (HP-BT).
- Le métamorphisme des zones des intrusions des magmas ou
Thermo-métamorphisme (BP-HT) dit métamorphisme de contact.
Contexte Types de Conditions
Séquences métamorphiques
géodynamique métamorphisme P et T
Gabbro-Schiste vert-Schiste bleu-
Subduction Dynamo-méta.. HP-BT
Eclogite
Collision Thermo-Dynam-.. Shistes-Micaschistes-Gneïss HP-HT
Intrusion Roches sous forme d’auréoles
Thermo-métam… BP-HT
magmatique métamorphiques (cornéennes)

Séquences métamorphiques
Domaine de stabilité
Métamorphisme de subduction

Types de métamorphisme

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Unité IV « géologie »
Chap.4 : le granitisme

La collision entre deux lithosphère continentales de deux


plaques amènent des fragment de croûte continentale à des
profondeurs où elles subissent des conditions de pression et de
température entrainant un métamorphisme général et au delà
la fusion et la formation de magma dont le refroidissement
donne les granites.
Cet enfouissement est lié au raccourcissement et à
l’épaississement de la croûte continentale qui forme des reliefs
levé avec une racine en profondeur.

A- Le granite d’anatexie :

Les gneiss, roches du plus haut degrés de métamorphisme général


arrivent à des profondeurs où ils peuvent subir une fusion donnant
ainsi un magma qui en se refroidissant sur place devient le granite dit
d’anatexie. Ce dernier forme de vastes massifs et présente un contact très
progressif avec la séquence métamorphique de collision (schistes -
micschistes - gneiss).
Et les migmatites sont la mémoire de ce phénomène d’anatexie
avec une partie à texture grenue ayant l’aspect d’un granite et
correspondant aux zones fondues et une partie foliée ayant l’aspect du
gneiss et correspondant aux zones non fondues.

B- Le granite intrusif :

Les granites intrusifs sont des massifs granitiques circonscrits


formant des plutons qui recoupent les roches encaissantes. C’est une partie
du magma d’anatexie qui se met en place entre les roches sédimentaires et
métamorphiques en les traversant entraînant grâce à leur chaleur un
métamorphisme de contact dont les roches comme les cornéennes qui
sont disposées en auréoles métamorphiques autour du pluton granitique.

C- L’affleurement des granites d’anatexie et intrusif :

A l’échelle des continents, l’érosion aplanit les reliefs pour


retrouver le niveau des mers entraînant, par un phénomène de
compensation et de rééquilibrage (isostasie), la remontée des roches
métamorphiques profondes et des granites d’anatexie et intrusifs ce qui
permet leur affleurement.

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Granite
intrusif

Granite d’anatexie

Mise en place des granites Devenir des magmas

Caractéristiques du granite
intrusif

Caractéristiques des granites

Affleurement des granites par le phénomènes d’isostasie

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