Vous êtes sur la page 1sur 11

Chapitre I: généralité sur l'investissement direct étranger (IDE)

Page 1
Section 1: définition et caractéristiques

1.1_définitions des IDE :

L’IDE est considéré comme une exportation du capital ; c’est un investissement met en
place dans le but de créer, ou d’acquérir une unité institutionnelle résidente dans une
économie étrangère, donc l’unité qui réalise l’ide devienne propriétaire d’une partie de l’unité
cible pour pouvoir avoir une influence significative sur sa gestion.
Selon l’OCDE 1 (2008) : « l’investissement direct étranger (IDE) est une catégorie
d’investissement motivé par la volonté d’une entreprise résidente d’une économie
(investisseur direct) d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise (entreprise
d’investissement direct) qui est résidente d’une autre économie. La notion d’intérêt durable
implique l’existence d’une relation de long terme entre l’investisseur direct et l’entreprise
d’investissement direct et l’exercice d’une influence significative sur la gestion de
l’entreprise. L’existence de cette relation est établie dès lors qu’un investisseur résident d’une
économie possède, directement ou indirectement, au moins 10 % des droits de vote d’une
entreprise résidente d’une autre économie ».
Selon le FMI2, « l’investissement direct étranger est l'acquisition d'au moins dix pour cent
des actions ordinaires ou des droits de vote dans une entreprise publique ou privée par les
investisseurs non-résidents. Un Investissement direct implique un intérêt durable dans la
gestion d'une entreprise et comprend le réinvestissement des bénéfices ».
ET selon la banque mondiale 3 l’IDE est définie comme étant « l’acquisition d’un intérêt
durable dans la gestion de l’entreprise. L’investissement direct étranger suppose l’intention de
détenir un actif pendant quelques années et la volonté d’exercer une influence sur la gestion
de cet actif »

1
L’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) est un organisme international
créé en 1961 et composé actuellement de 37 pays(2020). Les principales missions de l’OCDE sont de
coordonner les politiques économiques et sociales des pays membres, favoriser l’emploi, la croissance
économique et l’élévation du niveau de vie des pays membres et non membres.
2
Le FMI (Fond Monétaire International) est une institution financière internationale regroupant plus de 188
pays). Il a pour principales missions de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la
stabilité financière et de prévenir les crises financières systémiques à l’échelle mondiale.
3
la banque mondiale(BM) est une institution financière internationale qui accorde des prêts à effet de levier à
des pays en développement pour des projets d'investissement.

Page 2
1.2. Formes et types des IDE

 D’après la définition d’OCDE, les IDE peuvent prendre quatre formes :

 La création d’une novelle entreprise ou établissement à l’étranger, donc on peut dire


que l’IDE se matérialise par l’installation de nouveaux moyens de production et
l’embauche de nouveaux salariés
 Les opérations entre la maison mère et ses filiales (avances de fonds, prêts ou encore
souscription a une augmentation de capitale)
 L’acquisition d’au moins 10٪de capital social d’une entreprise étrangère déjà existante
(investissement en capitale social)
 Le réinvestissement de ses bénéfices par une filiale située a l’étranger

 On peut aussi distinguer entre trois catégories des IDE selon les facteurs qui motivent la
décision de l’investisseur :

 Investissement axé sur le marché local  :La forte concurrence et la mondialisation sont
les deux principaux facteurs qui poussent les détenteurs de capitaux à chercher de
nouveaux marchés plus favorable pour leurs activités, et permettant de faire des
économies par la diminution des coûts de production. Dans ce cas une forte
concurrence se produit entre les investissements étrangers et les entreprises national
qui sont privilégiés d’un certain avantage surtout sur le plan culturel et informatif,
donc les investisseurs étrangers, doivent miser sur d’autres points de force tels que la
technologie, le management, les brevets (etc.)

 Investissement axé sur les marchés extérieurs  : dans ce cas la politique commerciale
adoptée par l’investisseur est basé sur le principe de l’exportation ; le but de
l’investissement à l’étranger est d’acquérir des matières premières ou des produits
manufacturées à des prix faibles afin de fabriquer des produits finis avec des coûts de
production faibles. C’est produit Seront exportés vers les pays d'origine où ils
doivent être distribués et vendus. Dans ce cas, les pays d'origine dégagent un
bénéfice plus important que les pays d'accueil.

 Investissement dû à l'initiative de l'Etat  : cette forme d’IDE est induite par les
gouvernements des pays d'accueil elle est considéré comme un appel d’offre
international. Aujourd’hui tous les pays du monde vise à mettre en place une stratégie
pour attirer les IDE afin de bénéficier des différents avantages qu’ils procurent, en
contrepartie L'investisseur étranger lui-même bénéficie de plusieurs avantages (les
exonérations fiscales, l’assistance financière, les subventions)

Page 3
 Ainsi on peut classer les IDE selon la motivation des firmes :

Motivation des firmes Principaux déterminants économiques Logique d’IDE


- Taille de marche et revenue par habitant
- Croissance du marché
Recherche de marché IDE de pénétration
- Accès aux marches régionaux et mondiaux
- Préférences des consommateurs locaux
- Structure des marchés
- Matières premiers
- Main d’œuvre non qualifiée a bon marche
- Main d’œuvre qualifiée
Recherches des
- Actifs technologiques, innovants et autres actifs
ressources créés (par exemple marque commerciale), y IDE de délocalisation
compris ceux incarnés par individus, firmes et
agglomérations d’activités
- Infrastructure physique (ports, routes, énergie,
télécommunications)
- Coût de ressources et des actifs énumérés ci-
Recherche de gains dessus, ajuste de la productivité de la main-
d’œuvre
d’efficacités
- Autres coûts d’intrants tels que les coûts de
transport et communication avec le pays IDE de délocalisation
d’accueil et à l’antérieure de celui-ci, et
d’autres bien intermédiaire
- Participation à un accord d’intégration régionale
propice à l’établissement de réseaux régionaux
d’activités
Tableau 1: Types d’IDE classés selon la motivation des firmes4

4
Christian, Aubin, Jean-Pierre Berdot, Daniel Goyeau and Jacques Léonard, « Investissements directs Américains
et Européens dans les PECOS : quel rôle des effets de change ? », Revue économique, vol.57, N°4, juillet 2006,
p.771-792

Page 4
1.3_distinction entre IDE et autres formes d’investissements :

1.3 .1_distinction entre IDE et l’investissement de portefeuille :

les investissements de portefeuille nommé également les investissements étrangers indirects


se distinguent de l’IDE par certains critères, d’abord l’IDE permet à l’investisseur de
participer dans la gestion de l’entreprise or qu’un investissement de portefeuille ne donne
aucun droit a l’investisseur d’appliquer une activité de gestion, c’est un investissement passif.
Ainsi on peut dire que l’objectif de l’IDE est de réaliser un bénéfice or l’investissement de
portefeuille ne vise qu’à diversifier les investissements afin de réduire les risques. Le seuil de
participation également, est l’un des éléments retenus pour distinguer entre ces deux types
d’investissements, pour que l’investissement soit direct il faut que l’investisseur détienne plus
de 10% du capital social de l’entreprise. Généralement les IDE sont effectue par les grandes
entreprises, les grandes ONG ou bien par les gouvernements, tandis que les investissements
de portefeuille sont effectué par des investisseurs individuels.

1 .3.2_distinction entre IDE et les prêts bancaires :

En entend par prêts bancaires l’ensemble des capitaux prêtés à des conditions commerciales.
Ces prêts sont généralement instables et imprévisibles en vue que les préférences des banques
d’affaires, et la défaveur manifestées par ces dernières pour un pays ou une région donnée
changent d’une année à l’autre.

1.4_les modes de mesure des IDE :

Généralement, il est difficile de mesurer les investissements directs étrangers car presque tous
les nouvelles formes de l’IDE échappent à une appréhension statistique .Ainsi, la
comptabilisation de l’IDE se réduit aux investissements qui portent sur des opérations
traditionnelles.
Les statistiques existantes sur l’IDE proviennent essentiellement de trois sources:

Les sources des statistiques de l’IDE

Les registres des Les Études établies sur Les statistiques


ministères ou des la base des bilans Nationales de la balance
organismes nationaux financiers des paiements

Page 5
1.5. Les déterminants de l’IDE

Les déterminants de l’implantation d’une entreprise dans un pays donné sont nombreux,
généralement on put distingue entre deux formes, des déterminants d'ordre institutionnel et
autre d'ordre économique.

2.1_ Les déterminants d'ordre institutionnel :

 Cadre de politique économique : les pays qui veulent attirer les investisseurs étrangers
sont obligé de créer un cadre réglementaire accueillant pour l'IDE .Ceci se réalise en
assouplissant le régime applicable à l'entrée sur le marché et aux participations
étrangères et par l’amélioration de traitement accordé aux entreprises étrangères.

 La stabilité politique et sociale : les investisseurs étrangers considèrent la stabilité


politique du pays hôte comme une condition préalable pour toute implantation, ces
derniers se sentent rassurer d'investir dans des environnements économiques stables.
Alors un investisseur ne peut pas se destiner vers un pays instable car ceci présente un
risque élevé pour lui.

 Le degré d'ouverture commerciale du pays d'accueil   : l’ouverture de l’économie sur le


marché mondial constitue un cadre propice à l’investissement étranger. Cette ouverture
est mesurée généralement par le ratio des exportations et des importations rapportées
au PIB, garantie à la FMN, Ainsi, il convient que le pays d'accueil soit ouvert au
commerce international afin d’attirer les IDE.

2.2_ Les déterminants d'ordre économique :

 La recherche de matière première  : l’existence de matières premières est une


condition préalable aux entrées des capitaux étrangers, l’investisseur étranger cherche
toujours à se déplacer vers les pays qui possèdent un stock important de matières
premières (généralement ce sont les PVD bénéfice de cet avantage)

 Le coût et la qualité de la main-d'œuvre  : le coût faible de la main-d’œuvre constitue


l’un des facteurs majeurs qui attirent les IDE. Aujourd’hui beaucoup d'entreprises se
délocalisent pour tirer profit de la disponibilité des facteurs de production (surtout au
PVD). La qualité de main-d’œuvre est aussi importante en vue que cette dernière
permet l’accroissement de la productivité
 Le développement des infrastructures  : l’infrastructure développée est l’un des
principaux éléments qui stimule l'IDE, car son existence rend les coûts
d'investissement plus faible que leur coût d’exploitation ce qui augmente la marge de
bénéfice. en cas d’absence de ces infrastructures, l'entreprise sera obligée de
construire elle-même des routes pour acheminer son produit ; ce qui augmente le coût
de l'investissement.

Page 6
Section 2 : les IDE dans le monde

2.1. L’évolution de l’IDE dans le monde


La nouvelle restructuration de la politique du XXème siècle entraine une augmentation sans
cesse des IDE dans le monde. La plus part de ces IDE provient des entreprises japonaises et
des FMN européennes. Depuis son origine, les principaux pays receveurs des IDE, au niveau
mondial, sont les pays développés. Mais au début des années 90, les pays sous-développés
deviennent une zone destinataire intéressante grâce à l’effort de ces dernières catégories de
pays. Les flux à destination vers ce pays ont progressé de 15%. Mais cette augmentation se
concentre principalement dans les pays qui ont des grandes potentielles comme les pays
pétroliers ou miniers tels que les pays asiatiques, d’Amérique Latine, le Nigeria et l’Angola.
Cependant, les pays investisseurs restent encore les pays développés qui sont la France,
l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Pays Bas. Les 80% des IDE qui
s’élèvent jusqu’à deux Millions de Dollars en 1992 proviennent de ce groupe de pays. La
croissance des flux d'IDE s'est poursuivie dans les années 1990, pour culminer à 1400
milliards de dollars en 2000. Le montant des IDE s'est fortement contracté à la suite de
l’éclatement de la bulle sur les nouvelles technologies : 825 milliards de dollars en 2001, et
566 milliards en 2003.

Figure1 :Flux des IDE entrant et sortant du monde en milliard Dollars


2500

2000

1500

1000

500

0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

IDE sortant IDE entrant


Source: OECD et FMI

Malgré un redressement au milieu des années 2000, la crise financière mondiale de 2008-


2009 se traduit par un nouveau repli des flux mondiaux d’IDE, avec une chute de 31 % en
2009. En dépit des conséquences persistantes de la crise, les entrées mondiales d’IDE ont
progressé de 15 % en 2010, puis de 20 % en 2011, pour s’établir à un peu plus de 1612
milliards de dollars. Après avoir reculé de 18 % en 2012, ils progressent à nouveau en 2013
d’un peu plus de 3 % et atteignent 1 363 milliards de dollars. La fragilité de l'économie

Page 7
mondiale, l'incertitude et les risques géopolitiques justifient la baisse de près de 8 % des
entrées d'IDE en 2014, qui rebondissent cependant de 36 % en 2015. Cette hausse, inattendue
dans son ampleur, est liée essentiellement à la croissance des fusions-acquisitions ciblant des
entreprises de pays développés.
Après avoir fortement augmenté en 2015, les flux mondiaux d’IED se sont essoufflés en
2016, ce qui montre que la reprise est encore fragile. Les entrées d’IED ont reculé de 2  %
pour s’établir à 1  750  milliards de dollars dans un contexte marqué par une croissance
économique faible et par des risques notables en matière d’orientations, du point de vue des
entreprises multinationales.

Les flux à destination des pays en développement ont été particulièrement touchés,
enregistrant une baisse de 14 % à 646 milliards de dollars. Les IED sont demeurés les sources
de financement les plus importantes et les moins instables pour les pays en développement par
rapport aux investissements de portefeuille, aux envois de fonds et à l’aide publique au
développement. Mais les entrées étaient en recul dans toutes les régions en développement
En 2018, les pays en développement devraient voir leurs entrées augmenter de 10 %, mais ils
n’atteindront pas encore tout à fait leur niveau de 2015. Les flux à destination des pays
développés devraient quant à eux rester inchangés. On observe d’importants écarts entre les
régions.
Avec les effets de la pandémie, les IDE ont chuté de 42% l’an dernier, à environ 859 milliards
de dollars, contre 1.500 de dollars en 2019, selon un rapport de la Conférence des Nations
Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) cette agence onusienne redoute
même un nouvel effondrement en 2021 qui empêcherait une reprise durable.
Les IDE étaient de 30% en dessous du creux atteint lors de la crise financière mondiale de
2009. Ce déclin s’est concentré dans les économies développées, où les flux d’IDE ont chuté
de 69% pour atteindre seulement 229 milliards de dollars. 
« C’est le niveau le plus bas des 25 dernières années », a déclaré James Zhan, le Directeur de
la division de l’investissement et des entreprises à la CNUCED, lors d’une conférence de
presse.
L’assèchement des flux d’investissements vers l’Europe a eu lieu de façon très inégale. Ils y
ont diminué de deux tiers en 2020, passant de 373 milliards de dollars à seulement 110
milliards de dollars. Parmi les 27 membres de l’Union européenne (UE), 17 ont vu leurs IDE
diminuer, dont l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche et la France. Les investissements vers la
Suède ont par contre doublé, passant à 29 milliards de dollars, et ceux vers l’Espagne ont
augmenté de 52%. 
Une forte baisse a également été enregistrée aux États-Unis (- 49%, à 134 milliards de
dollars). D’une manière générale, les flux d’IDE ont fortement diminué dans quelques
grandes économies occidentales, mais aussi en Russie. Dans le même temps, le déclin dans les
économies en développement a été plus limité, avec un recul de 12%, pour un montant estimé
de 616 milliards de dollars. La part des économies en développement dans les investissements
internationaux a ainsi atteint 72% en 2020, la plus élevée jamais enregistrée. 
L’Inde et la Chine ont observé une tendance contraire, en résistant mieux à la crise
économique liée à la pandémie de Covid-19. Par exemple, la Chine, qui s’est rapidement
relevée de la pandémie, arrive en tête du classement des plus grands bénéficiaires. Les flux
d’IDE vers la Chine ont augmenté de 4% pour atteindre 163 milliards de dollars, faisant du

Page 8
pays le premier bénéficiaire mondial en 2020. En 2003, ils étaient de l’ordre de 53 milliards
de dollars.

 Une reprise durable attendue en 2022

Figure 2 : Entrées mondiales d’IDE (2015-2019) et prévisions pour

2020-2022(en milliards de dollars)

« Les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) vont rester faibles en 2021 »,
souligne la CNUCED, dans une économie mondiale qui reste prise à la gorge par la pandémie
de Covid-19. L’agence onusienne prévoit une nouvelle baisse de 5% à 10% par rapport à
l’année écoulée.
Mais une forte activité de transaction dans les industries technologiques et pharmaceutiques
devrait soutenir les flux d’investissements liés aux fusions et acquisitions. Maintenant, même
si les flux globaux d’investissements dans les économies en développement semblent
relativement résilients, les annonces de nouveaux projets ont diminué de 46 % (-63% en
Afrique ; -51% en Amérique latine et dans les Caraïbes ; et -38% en Asie) et le financement
de projets internationaux de 7% (-40% en Afrique). 
Or selon la CNUCED, ces investissements sont cruciaux pour garantir une reprise durable.
Une façon pour l’agence onusienne de rappeler que les projets d’investissement
internationaux ont tendance à avoir une longue période de gestation et réagissent aux crises
avec un certain retard, tant sur la pente descendante que dans la reprise.
« Selon moi, le déclin des IDE mondiaux atteindra son point le plus bas en 2021, et la vraie
reprise va démarrer en 2022 », a fait valoir M. Zhan. 
Les risques liés à la dernière vague de la pandémie, le rythme du déploiement des
programmes de vaccination et des mesures de soutien économique, la fragilité des situations
macroéconomiques dans les principaux marchés émergents et l’incertitude quant à

Page 9
l’environnement politique mondial en matière d’investissement continueront tous à affecter
les flux d’IDE en 2021.

2 .2-Répartition des IDE par catégorie de pays :

John H. Dunning souligne que la position d'investissement direct étranger net d'un pays
dépend du niveau de développement économique d'un pays. En fait, le niveau de
développement d'un pays a un effet sur un grand nombre des avantages que Dunning a
identifiés comme déterminants de l'investissement étranger direct. Dunning différencie les
trois principes suivants :

 Pays les moins développés : La position de l'investissement direct étranger est


nulle, c’est à dire il n’y a ni IDE entrant, ni IDE sortant ;

 Les pays en développement : La position de l'investissement direct étranger est


négative, les IDE sortants du pays sont inférieurs aux entrant.

 Les pays développés : La position de l'investissement direct étranger est positive, les
IDE sortants supérieur les IDE entrants.

Figure 3 : entrées d’IDE par catégorie de pays (2019)

pays developpés pays en développement pays en trasition

4%

49%
47%

Source : CNUCED

Page
10
Les flux d’investissements directs étrangers dans le monde ont atteint à 1462 Milliards
dollars en 2019, une légère de 1% par rapport à 2018.

o Les flux d’IDE vers les pays en développement sont restés inchangés à 694
Milliards dollars.
o tandis que les flux vers les pays développé se sont stabilisés à un niveau bas, en
baisse de 6% en 2019, Elles ont atteint à 711 Milliards dollars.
o Pour les pays en transition, les flux d’Ide ont augmenté à 57 Milliards dollars.

Les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 42% à 859 Milliards dollars en
2020 à cause de la pandémie sanitaire de covid-19.

o Les flux d’IDE à destination des pays développés ont reculé de 69%, les Etats-Unis
ont enregistré une chute de 49% en 2020.
o Les pays en développement ont été moins touchés l’année dernière que les pays
développés, Les flux d’IDE dans les pays en développement a baissé de 12% en 2020.

Page
11

Vous aimerez peut-être aussi