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GROUPE : MERTZ MAHORO DETTWILLER L3-SPI-GC

COMPTE RENDU TP SIPHON


TP3 TP SIPHON le 14/04/2020

Objectifs du TP : Le but de ce TP est d’analyser les différents modes de fonctionnement


d’un réservoir muni d’un siphon.

RESULTATS ET INTERPRETATIONS

Partie 1 Régimes et fonctionnement

1.

Cette première manipulation nous permet de mettre en évidence 2 phase.

Initialement, le liquide rempli progressivement le réservoir à un débit de 0,2l/s, jusqu’à


arriver au niveau C à partir duquel l’eau commence à s’écouler dans le siphon, ce qui fait
diminue le volume occupé par le liquide, c’est la deuxième phase, le débit d’évacuation
varie de 0,6 à 0,392l/s ce qui est toujours supérieur au débit d’entré. L’évacuation est donc
complète. Le phénomène est cyclique.

P V²
2. On applique Bernoulli : + + z = 𝐶𝑡𝑒
ρg 2g

P0 V0² Pd Vd²
+ + z0 = + + zd
ρg 2g ρg 2g

On a Zd = 0, Pd = Patm = 0, Z0 = H, P0 = V0 = O

Pd Vd²
0+0+H= + +0
ρg 2g

Vd = √2gH

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3. Loi de conservations des débits :

•Si la masse "m" et la masse volumique "ρ" du liquide sont des constantes, alors le volume en transit,
entre deux dates t1 et t2 proches, est constant en tout point du fluide.
•Dans ces conditions, la conservation de la masse équivaut donc à la conservation du volume. Le
volume en transit est également le même en tout point du fluide.
•Dans ce contexte on peut retenir la règle suivante : lors d'un écoulement stationnaire, le débit-
volume d'un fluide incompressible est le même en tout point.

4.

En augmentant le débit à 0,5l/s, nous constatons comme la première manipulation, que le


volume de liquide augment jusqu’à arriver au point C avant de diminuer, en s’évacuant
par le siphon. A l’instar de la situation précédente, le volume ne diminue pas
complètement, nous remarquons qu’à la moitié de la phase de diminution du volume, ce
dernier stagne.

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La courbe d’évolution du volume met bien en valeurs ce phénomène.

Nous pouvons l’expliquer de la manière suivante : L’eau s’évacue à un débit non constant.
Ce débit débute à 0,6l/s et diminue jusqu’à tendre vers 0,5l/s soit le débit d’entré. Il y a
donc autant de liquide qui entre dans le réservoir, que de liquide qui en sort, d’où
l’équilibre du système.

5.

Pour cette troisième manipulation, nous avons augmenté le débit d’entré à 0,8l/s. Ainsi,
une fois le niveau de liquide élevé jusqu’au niveau du siphon, le débit d’entré reste
supérieur au débit d’évacuation du siphon. Ce qui continue d’augmenté le niveau de
liquide dans le réservoir jusqu’au débordement.

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6. Pour déterminer les débits, nous avons procédé en échelonnant le débit d’entré, nous
somme partie de 0,2l/s et avons affiné les mesures afin de trouver les débits suivant :

a. Le débit limite entre deux régimes de fonctionnement est 0,4l/s.


b. Le débit de stabilisation avant le débordement est 0,65l/s.

Partie 2 Niveaux et stabilisation

1. En faisant la manipulation à l’aide du site « Physique et simulation numérique », nous


trouvons une hauteur de stabilisation est de 12,5 cm. Pour un débit d’entré de 0,5l/s.

2.

Hd en cm H stabilisation en cm z-zD en cm

-10 10 20
-5 15 20
-2,5 17,5 20
0 20 20

On constate que lorsque l’on diminue la longueur du tube 2, la hauteur de stabilisation


augmente. De plus, z-zD est toujours égale à 20cm.

4. Dans ces conditions, il est possible d'appliquer le théorème de Bernoulli à la colonne de


liquide de hauteur (z − zD) du siphon.
Soit v = [2.g.(z − zD)]½. Le débit de vidange est donc D = s [(2.g.(z − zD)])½ .

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5.
Z en cm zD en cm z-zD en cm D en l/s
-10 10 20 0,5
-5 15 20 0,5
-2,5 17,5 20 0,5
0 20 20 0,5

La variable (z-zD) dans la formule du débit est le même peu importe la longueur du tube.
Ainsi, il est normal que l’on trouve le même débit.

Le débit de vidange ne dépendant donc pas de la longueur du tube, est tout le temps égale
à 0,5l/s.

Dans la réalité, nous observons des débits 2 à 3 fois plus faibles que prédit par la théorie.
Cala pourrai venir du fait que l’on n’a pas pris en comptes les pertes de charge, ni la
pressions atmosphérique. Cc=0,333

Partie 3 Vidange

1. Pour une Hd= -7,5m et D=0,2l/s, on obtient un temps de montée de 15s et un temps de
vidange de 10s

2. Le document ressource nous dit : « Phase de remplissage : En régime permanent, la


hauteur varie selon la loi : z = zB + D.t / S (z < zC). »
(z−zB)∗S
En isolant D, on obtient le débit en fonctions du temps de monté. 𝐷 = t

3. Avec les paramètres suivant : débit = 0,2 L/s, Hd = -7.5 cm et s = 2.5 cm²

Le document ressource nous indique qu’en phase de remplissage : z = zB + D.t / S (z < zC).
Nous isolons donc t pour obtenir le temps de remplissage du réservoir.
Donc t=(z-zB). S/D AN t=45 sec

En phase de vidange on a h = [(zC − zD) ½ − (2g) ½.s.t / 2.S]2 − zD.


On isole donc t afin d’obtenir le temps de vidange du réservoir.
Donc t=(h-zD) ½-(zC-zD) ½.2.S/(-2g) ½. Donc t= 18.51 sec avec h=5cm

4. On sait que « en pratique, on observe des débit 2 à 3 fois plus faible qu’en théorie ».
Nous allons donc prendre Cc =0,33. Ainsi, nous pouvons recalculer les temps de monté et
de vidange.

Temps de monté = tthéorique*Cc = 45/3 = 15s


Temps de vidange = tthéorique*Cc=18,51/3 = 6,2s

Nous remarquons donc qu’une fois le coefficient correcteur appliqué, les temps de monté
et de vidange sont proche des valeurs mesuré à la question 1, respectivement 15s et 10s.

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OUVERTURE

Démonstration de l’équation de Bernoulli :

Energie mécanique Em
Energie cinétique Ec
Energie potentiel de pesanteur : Epp
Travail des forces de pressions : W

Toutes les forces qui s'exercent (forces pressantes et poids) sont conservatives (il n'y a
pas d'effet visqueux). On peut donc appliquer le théorème de conservation de l'énergie
mécanique au système :

W=Ec+Epp

Ec =m(V22-V21)/2
Epp =mgh2-mgh1
W= p1A1*(v1t)- p2A2*(v2t)

Soit :

D’où, en divisant par m

P1 V1² P2 V2²
+ + h1 = + + h2
⍴ g ρ g

P V²
+ + h = Cte
⍴ g

Démonstration de la loi de conservation des débits :


Soit un système fermé contenu à l'instant t entre x1 et x2 et à t + Δt entre x1 + v1 Δt et x2
+ v2 Δt.

Un fluide est incompressible, la masse Δm contenue entre x1 et x1 + v1*Δt doit être


identique à la masse contenue entre x2 et x2 + v2*Δt.

Ce que l'on peut ramener ici à la conservation du débit massique :

𝛥t*v2*A2*⍴= 𝛥t*v1*A1*⍴

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