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EXECUTION NATIONALE :
Version provisoire
Août 2005
Consultant
Antoine KARAMBIRY
TABLE DES MATIERES
I : GENARALITES……………………………………………………………………………………7
1.1 :Présentation du PNUD…………………………………………………………………………..8
1.1.1 : Le mandat du PNUD………………………………………………………………………….8
1.1.2 : Organisation et Administration du PNUD………………………………………………….8
1.1.3 : Les ressources du PNUD et leurs affections………………………………………………..8
1.2 : Le cadre d’intervention du PNUD……………………………………………………………..9
1.2.1 : Les formes d’exécution des projets/programmes PNUD…………………………………9
1.3 : Présentation de l’Exécution Nationale……………………………….……………………….10
1.3.1 : Historique et l’Exécution nationale………………………………………………………....10
1.3.2 : Objectifs et principes de l’Exécution nationale……………………………………………11
1.3.3 : Modalités et choix de l’Exécution nationale……………………………………………….11
1.4 : Politique du Gouvernement en matière d’Exécution nationale……………………………12
1.4.1 : Cadre Institutionnel de l’Exécution nationale……………………………………………..13
1.4.2 : Situation de l’Exécution nationale…………………………………………………………..14
1.4.3 : Perspectives…………………………………………………………………………………...14
II : GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE…………………………………………………...15
2.1 : Organisation comptable………………………………………………………………………..16
2.2 : Tenue de documents comptables……………………………………………………………..16
2.3 : Gestion budgétaire……………………………………………………………………………...16
2.3.1 : Préparation du budget…………………………………………………………………….…16
2.3.2 : Programmation des activités et budgétisation…………………………………………….18
2.3.3 : Révisions budgétaires………………………………………………………………………..19
2.4 : Gestion de la trésorerie………………………………………………………………………...20
2.4.1 : Avances de fonds……………………………………………………………………………..20
2.4.2 : Mise en œuvre de moyens financiers……………………………………………………….22
2.4.3 : Les paiements directs………………………………………………………………………...24
2.5 : Rapports relatifs à l’exécution des projets/programmes…………………………………...25
2.5.1 : Le rapport combiné sur l’exécution du projet (Combined Delivry Report)…………… 25
2.5.2 : Le rapport sur l’exécution du projet ( Delivry Report) :PDR…………………………….26
III : ADMINISTRATION DU PERSONNEL……………………………………………………....27
3.1: Types de personnel des projets/programmes………………………………………………..28
3.2 : Attributions du personnel……………………………………………………………………..28
3.3 : Cadre juridique de la gestion du personnel des projets/programmes au B.F…………...28
3.3.1 :Réglementation nationale…………………………………………………………………….31
3.3.2 : Du contrat de travail……………………………………………………………………........32
3.3.3 : Conditions de travail………………………………………………………………………...32
3.3.4 : De la cessation des relations de travail…………………………………………………….32
IV : ACQUISITION DES BIENS ET SERVICES…………………………………………………..34
4.1 : Objectifs et principes…………………………………………………………………………..35
4.2 : Procédures d’acquisition des biens et services……………………………………………...35
4.2.1 : Procédures nationales………………………………………………………………………..35
4.2.2 : Acquisition par le PNUD…………………………………………………………………....39
4.2.3 : Réception des commandes…………………………………………………………………..39
4.3 : Traitement des factures fournisseurs………………………………………………………....39
V : GESTION DES BIENS…………………………………………………………………………...40
5.1 : Biens Durables ou Immobilisations…………………………………………………………..41
5.1.1 : Objectifs et principes………………………………………………………………………....41
5.1.2 : Procédures de gestion………………………………………………………………………..41
5.2 : Inventaire des biens…………………………………………………………………………….44
5.2.1 : Procédure d’inventaire…………………………………………………………………….....44
2
5.2.2 : Procédure de sortie des immobilisations………………………………………………….45
5.3 : Gestion des stocks……………………………………………………………………………....46
5.3.1 : Objectifs et principes…………………………………………………………………………46
5.3.2 : Procédure de gestion du carburant………………………………………………………....46
VI : PROCEDURES DIVERSES……………………………………………………………………..47
6.1 : La formation…………………………………………………………………………………….48
6.1.1 : Le plan de formation………………………………………………………………………....48
6.1.2 : Mise en œuvre du plan de formation………………………………………………………48
6.1.3 : Le rapport de formation……………………………………………………………………..48
6.2 : Les missions…………………………………………………………………………………….48
6.2.1 : Etablissement de l’ordre de mission………………………………………………………..49
6.2.2 : Détermination des frais ou indemnités de mission……………………………………….49
6.2.3 : Contrôle des missions………………………………………………………………………..50
6.2.4 : Régularisation comptable……………………………………………………………………50
VII : SUIVI/EVALUATION ET CLOTURE DU PROJET………………………………………...51
7.1 : Suivi-évaluation………………………………………………………………………………...52
7.1.1 : Suivi…………………………………………………………………………………………....52
7.1.2 : Evaluation……………………………………………………………………………………..53
7.2 : Audit et fin de projet/programme……………………………………………………………54
7.2.1 : Audit…………………………………………………………………………………………..54
7.2.2 : Fin du projet…………………………………………………………………………………..55
ANNEXES…………………………………………………………………………………………….57
3
LISTE DES ABREVIATIONS
4
INTRODUCTION
Ce manuel est rédigé en conformité avec les principes de gestion des projets financés
par le Gouvernement Burkinabé et le PNUD.
Il se fonde sur les principes de gestion définis dans :
- les procédures nationales et règles de gestion des projets/programmes de
développement et des achats publics ;
- le Manuel des Programmes et Projets (MPP) ainsi que le Manuel du personnel du
PNUD ;
- les Procédures du PNUD applicables à l’Exécution nationale (février 1998).
Son originalité réside dans le fait qu’en principe les politiques, procédures et règles du
Gouvernement en matière d’achats, de recrutement du personnel sont appliquées tout
en respectant les principes découlant des règles et procédures du PNUD.
Ce manuel comprend d’une part, une description des missions du PNUD ainsi que les
phases ou étapes de la mise en oeuvre des projets et programmes de développement
appuyés par le PNUD, et d’autre part une description détaillée des fonctions et
procédures de gestion qui leur sont applicables.
5
Le présent manuel couvre les domaines suivants :
- I : Généralités ;
- II : Gestion financière ;
- III : Gestion du personnel ;
- IV: Acquisition des biens et services ;
- V : Gestion des biens;
- VI: Procédures diverses ;
- VII : Suivi/Evaluation et clôture des projets/programmes.
6
I : GENERALITES
7
1.1. Présentation du PNUD
Les ressources financières du PNUD sont constituées par des ressources ordinaires
appelées également ressources de base et les autres ressources.
8
• Les ressources ordinaires ou ressources de base
Les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) font des annonces
officielles de contribution volontaire pour le PNUD, à l’occasion de la conférence
spéciale des donateurs qui se tient tous les ans au siège de l’organisation à New York.
Ces ressources dites ordinaires constituent le pilier du PNUD et servent à financer ses
activités de base.
Les ressources ordinaires sont réparties en trois catégories appelées montants cibles
pour l’allocation de ressources de base (MCARB ou TRAC en anglais).
• Les autres ressources
Outre les ressources de base, il existe d’importantes sources de financement
disponibles pour l’exécution d’un programme de pays. Les Gouvernements ou
d’autres bailleurs peuvent contribuer aux coûts de financement d’un projet/programme
du PNUD.
Les autres ressources de financement comprennent : les fonds d’affectation spéciale, la
contribution en espèces de la contrepartie du Gouvernement, la participation aux coûts
ou « cost-scharing », les ressources additionnelles, les financements parallèles.
Les projets et programmes formulés dans le cadre du CPD sont exécutés suivant
différents arrangements de gestion.
• Exécution directe
La gestion du projet/programme est assurée directement par le PNUD lui-même. Cette
modalité n’est autorisée que dans les circonstances particulières.
9
• Exécution nationale
Pour cette modalité, la responsabilité de la gestion du projet/programme est confiée
par le Gouvernement à une entité nationale. On entend par entité nationale :
- le Gouvernement ou une institution publique ;
- une organisation de la Société civile (ONG, secteur privé, Universités
etc.).
Chacune des formes d’exécution décrites ci-dessus vise, lorsqu’elle est retenue, à
assurer au mieux l’atteinte des résultats escomptés dans la mise en œuvre des
projets/programmes.
Toutefois, l’Exécution nationale est considérée comme la norme car elle est censée
contribuer le plus efficacement au renforcement des capacités nationales et à la
pérennisation des résultats.
Le constat est que malgré l’importance des fonds mobilisés, l’impact de la coopération
technique est resté en deçà des attentes tant des pays bénéficiaires que pourvoyeurs de
l’aide. A partir des années 1970, le manque d’impact significatif des projets et la
diminution des ressources publiques destinées au financement du développement ont
amené les pays à demander une rationalisation de l’aide et une utilisation plus accrue
des compétences nationales des pays récipiendaires de l’aide.
Le Système des Nations Unies a pris en compte ce besoin de changement souhaité par
les Etats et les différents mandats législatifs pris dans ce cadre constituent le
fondement de l’Exécution nationale.
En effet, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopte dès 1979 la résolution
n° 2688 qui préconise entre autres :
12
1.4.1. Cadre Institutionnel de l’Exécution nationale
13
1.4.2. Situation de l’Exécution nationale
1.4.3. Perspectives
14
II : GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE
15
2.1. Organisation comptable
Un programme de travail est établi pour chaque année. Pour les projets durant plusieurs
années, un budget total est joint au document de projet.
Les Produits/extrants escomptés et les activités de suivi doivent être liés aux effets escomptés
et à l’effet de l’UNDAF figurant en page de couverture et comprendre les indicateurs/repères
appropriés.
On indiquera également le cadre temporel des activités de suivi, telles que les visites de suivi
sur le terrain, les missions d’appui technique, les évaluations et les rapports annuels du projet.
Les activités clés sont celles qui doivent être entreprises au cours de l’année pour produire les
effets escomptés.
Le cadre temporel est la période prévue pour l’activité considérée.
Le partenaire responsable est soit le partenaire chargé de l’exécution, soit l’un des « autres
partenaires » mentionnés en page de couverture.
Source des fonds
Dans la nouvelle pratique budgétaire, chacun des postes du budget est associé à un plan
comptable, qui contient les éléments suivants :
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• Un compte pour identifier l’intrant financé
• Un fonds pour indiquer d’où proviennent les ressources de financement de l’intrant
• Un donateur pour indiquer qui contribue au financement de l’intrant
• Un partenaire responsable pour indiquer qui est responsable de la fourniture de
l’intrant
• Un département pour indiquer qui possède le budget de financement de l’intrant
• Une unité opérationnelle pour indiquer à quel bilan sera imputée l’opération de
financement de l’intrant
La description est l’énoncé identifiant l’intrant correspondant au code budgétaire (tel que
personnel, contrat, etc.).
Section IV. Autres accords
b) Les comptes de dépenses constituent les sous rubriques (intrants) des comptes du budget
et comprennent 121 items allant de 71 205 à 76 125.
18
Sur la base de cette directive, les composantes et services procèdent à la
programmation de leurs activités. Cette programmation consiste à faire l’inventaire des
activités du projet/programme nécessaires à la réalisation des produits et objectifs
fixés.
Le chronogramme de réalisation des activités est l’année civile c’est-à-dire d’une
période de 12 mois allant du 1er janvier au 31 décembre.
Les activités et les besoins inventoriés sont valorisés par application des coûts pour
donner un avant projet de budget par composante ou par service.
Ces différents budgets feront l’objet d’une consolidation au niveau central pour donner
l’avant projet de budget du projet/programme.
La préparation du budget, pour tenir dans les délais prévus par la directive doit prendre
en compte l’approche participative pour les composantes où les communautés sont
impliquées dans la programmation des activités.
Pour les activités relevant du budget de la contre partie nationale, celles-ci doivent
être évaluées suffisamment tôt en tenant compte du calendrier de préparation du
budget de l’Etat.
Les révisions budgétaires sont des ajustements financiers qui permettent d’assurer une
flexibilité dans la gestion du projet/programme en adaptant les ressources à l’évolution
réelle des activités sur le terrain et de tenir à jour les budgets.
Elles sont faites chaque fois que de besoin sur l’initiative du chef du projet/programme
en concertation avec le PNUD, notamment les chargés de programmes sur la base de
propositions justifiées.
Le PNUD soumet la proposition de révision au Gouvernement pour
approbation.
La proposition de révision budgétaire est validée lorsqu’elle est approuvée par
le Gouvernement et le PNUD.
Le chef du projet/programme dès sa mise en place doit s’atteler à actualiser de
façon réaliste le plan de travail pour les activités de la première année et
élaborer un plan d’activités trimestriel.
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Il devra, sur cette base procéder à une révision budgétaire dans les deux mois
pour refléter la date à laquelle les activités ont effectivement commencé.
Ensuite, les autres révisions budgétaires interviennent en principe par trimestre
ou en cas de besoin pendant la durée de vie du projet/programme (nouvelles
activités, rephasage, prolongation etc.).
Le rapport financier doit être soumis pour approbation au bureau du PNUD au plus
tard 15 jours après la fin du trimestre écoulé.
Le bureau de pays du PNUD devra fournir l’avance dans les 15 jours à compter de la
réception de la demande.
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reçu, toute facture non payée, dont le règlement doit intervenir au cours du
trimestre suivant ;
Dépenses prévues : l’ensemble des dépenses de trésorerie prévues pour le
trimestre suivant/la période suivante selon le plan de travail du projet le plus
récent ;
Besoins totaux : Il s’agit de la somme de l’Encours des engagements et
Dépenses prévues.
Avance objet de la demande : Il s’agit du montant des fonds nécessaires au
trimestre/à la période.
1 Direction Générale de la
Projet/Programme
Coopération
R
Représentant Résident du PNUD
Service Administratif et
Financier
Chargé de programmes
4
Légende :
21
2.4.2. Mise en œuvre de moyens financiers
2.4.2.1. Banque
Le projet/programme peut disposer, pour son fonctionnement, de plusieurs comptes
bancaires. Chaque compte doit cependant être défini par la nature des opérations qui le
concernent.
Les spécimens de signature des deux personnes habilitées sont déposés à la banque à
l’ouverture des comptes. Cette ouverture reste subordonnée à l’autorisation du
Ministre des Finances et du Budget.
Le compte PNUD du projet/programme est un compte ouvert par le projet pour suivre
exclusivement le financement du PNUD.
a) Alimentation du compte
Le compte PNUD du projet est alimenté uniquement par les avances de fonds
accordées par le PNUD à la suite d’une requête du projet/programme. Les avances de
fonds se réalisent par virement ou transfert. Pour ce faire le projet/programme doit
toujours communiquer au PNUD, les références bancaires ainsi que l’identité du
gestionnaire du compte.
c) Suivi du compte
Le compte est suivi à l’aide d’un brouillard de banque, les relevés bancaires et les états
de rapprochement bancaires.
- Brouillard de banque
Le brouillard de banque enregistre tous les mouvements intervenus sur le compte
bancaire. Les virements ou transferts effectués par le PNUD sont portés au débit du
compte et les retraits ordonnés par le Chef de projet et l’Administrateur gestionnaire
22
sont enregistrés au crédit du compte. La balance entre le débit et le crédit donne le
solde théorique du compte.(Annexe 3)
- Rapprochement bancaire
L’Administrateur gestionnaire doit veiller à établir à la fin du chaque mois un état de
rapprochement des écritures du brouillard de caisse, des écritures du relevé bancaire.
Toute erreur constatée après ajustement doit être signalée à la banque afin qu’elle
prenne les dispositions pour procéder aux corrections nécessaires.
2.4.2.2. Caisse
Au sein du projet, il est mis en place une caisse pour le règlement de menues dépenses.
Le montant maximum de la caisse est fixé d’avance par décision du Chef de projet
après concertation avec l’administrateur gestionnaire suivant la fréquence des besoins.
Le montant maximum des paiements autorisés par transaction sur la petite caisse est de
50 000 F CFA.
a) Entrées de caisse
L’approvisionnement de la caisse se fait lorsque le niveau des encaisses descend en
dessous d’un seuil également fixé d’avance ou jugé bas. L’approvisionnement est
toujours précédé d’un arrêté de caisse.
La caisse est alimentée en tirant un chèque libellé au nom du caissier sur le compte
projet, compte spécial ouvert uniquement pour recevoir les avances de fonds
nécessaires à la réalisation des activités du projet. Le caissier, après avoir perçu le
montant du chèque, établit une pièce d’entrée de caisse (Annexe 4) et met
immédiatement à jour le brouillard de caisse.
Les fonds sont placés en sécurité dans un coffre.
b) Sorties de caisse
Les règlements par caisse s’effectuent après l’autorisation du Chef de
projet/programme matérialisée par la mention « BON A PAYER ». Chaque dépense
fait l’objet d’une « Pièce de sortie de caisse » établie et signée par le caissier et le
bénéficiaire. (Annexe 4).
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La pièce de sortie de caisse est accompagnée de pièces justificatives (facture, reçu,
ordre de mission, etc.).
Les sorties de fonds aux fins d’activités (séminaires/formations/ateliers) autres que les
besoins de menues dépenses doivent faire l’objet d’un engagement signé du
responsable, du gestionnaire/comptable et de la personne physique responsable de la
gestion et de la justification des fonds alloués. La justification doit intervenir au plus
tard deux semaines après la fin de l’activité. Faute de quoi, une note de débit doit être
initiée en vue d’un recouvrement intégral des dits fonds.
c) Brouillard de Caisse
Le brouillard de caisse est un document pré-imprimé et (Annexe 5) où le caissier
enregistre chronologiquement toutes les opérations concernant la caisse (entrées et
sorties de fonds). Chaque enregistrement dans le brouillard doit être justifié par une
pièce de caisse recettes/dépenses. Le brouillard de caisse devra faire l’objet d’un arrêté
en fin de journée ; le solde tiré (débit moins crédit) après l’arrêté doit correspondre aux
liquidités détenues en caisse.
d) Contrôle de Caisse
La caisse doit faire l’objet d’un contrôle physique périodique hebdomadaire ou
mensuel de façon inopinée par l’Administrateur gestionnaire. La procédure de
contrôle consiste à :
- établir le billettage des espèces détenues en caisse ;
- rapprocher les pièces justificatives des pièces de sortie de caisse, s’assurer de
leur régularité et de leur concordance ;
- vérifier que toutes les pièces ont fait l’objet d’un enregistrement correct en les
pointant avec les écritures passées sur le brouillard ;
- effectuer un contrôle arithmétique du brouillard en faisant le total par colonne ;
- vérifier que les reports des folios sont bien faits ;
- déterminer le solde en faisant total colonne crédit moins total colonne débit ;
- comparer le solde obtenu à l’état de billettage préalablement établi.
A l’issue de ce contrôle, le montant des encaisses détenues plus le montant des pièces
justificatives doit être égal au montant fixe ou autorisé de la caisse sinon tout écart
constaté est à justifier et toute irrégularité constatée lors du contrôle doit faire l’objet
d’un rapport adressé au Chef de projet.
Dans le cas de l’Exécution nationale avec agence coopérante les dépenses effectuées
par cette dernière sont suivies à l’aide d’une situation financière adressée
périodiquement au projet/programme par le canal du PNUD.
Le « CDR » est le rapport combiné sur l’exécution du projet à une date donnée. Il est
élaboré par le PNUD à la fin de chaque trimestre le 31 mars, 30 juin, 30 septembre, 31
décembre après approbation et saisies des rapports financiers.
Il retrace à une date donnée pour chaque projet/ programme (en dollars) le total des
dépenses effectuées par ligne budgétaire et par source de décaissement
(Gouvernement, PNUD Burkina, PNUD d’autres pays, PNUD Siège, PVNU, Agences
de coopération du SNU) et par source de fonds.
Une fois élaborés, les CDR sont envoyés aux Directeurs et Coordonnateurs nationaux
des différents projets/programmes pour vérification et certification puis renvoi au
PNUD Burkina. Tout écart doit être signalé au PNUD.
Le CDR de fin d’année reflète les dépenses réelles de l’année écoulée et sert de base à
l’élaboration de la révision de début d’année.
Il doit être certifié par la direction du projet et par les auditeurs.
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2.5.2. Le rapport sur l’exécution du projet (Project Delivry Report) : PDR
A l’instar du CDR, le PDR est élaboré trimestriellement par les agences de coopération
des projets sous exécution nationale.
Il fait le résumé des dépenses effectuées au cours d’un trimestre par les Agences de
coopération sur les lignes budgétaires qu’elles gèrent conformément à la lettre
d’accord signée avec le Gouvernement. Le PDR de fin d’année est également pris en
compte pour les révisions de début d’année et les révisions de la lettre d’accord.
2.6. La certification
La certification des documents comptables et financiers ou des rapports consiste pour
les administrateurs de crédits ou toutes personnes habilitées à apposer sur le document,
la mention « certifié… (objet)…… » suivie des date et lieu de la certification, des
nom, prénom(s), qualité, signature et cachet conformément à la Circulaire n°2005-012
MFB/SG/DGTCP/CODEP du 04/01/2005 relative aux formules de certification.
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III : ADMINISTRATION DU
PERSONNEL
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3.1. Types de personnel des projets/programmes
L’équipe du projet est généralement une structure légère autonome comprenant une
direction, un service administratif et financier, un service technique et un service suivi-
évaluation.
A titre indicatif pour les projets/programmes dotés d’une structure autonome
d’exécution, on a les postes suivants :
- un chef de projet
- un Administrateur gestionnaire
- un cadre chargé du service technique
- un cadre chargé du service suivi/évaluation
- du personnel d’appui : un caissier, une secrétaire, un chauffeur, un gardien ect..
Il reste entendu que l’effectif peut être plus ou moins important en fonction des
nécessités de service ou des contraintes budgétaires.
NB : Tous ces postes sont ouverts aux personnes des deux sexes, l’utilisation du masculin
répond au seul souci d’allègement du texte.
Les attributions sont formulées sous forme de termes de référence qui déterminent les
missions confiées à l’agent et permettent de l’évaluer en fonction des résultats
attendus.
• L’Administrateur Gestionnaire
L’Administrateur gestionnaire assure sous la supervision du Chef de
projet/programme, la gestion administrative et financière du projet/programme. Ses
tâches sont :
- tenir la comptabilité budgétaire et financière ;
- établir les rapports financiers trimestriels ;
- tenir les livres comptables ;
- liquider les factures fournisseurs ;
- préparer les règlements des factures ;
- co-signer les chèques avec le chef de projet/programme en cas de besoin ;
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- établir mensuellement les états de rapprochements bancaires ;
- contrôler les pièces justificatives de dépenses ;
- gérer les entrées et sorties des fonds du compte banque et de la caisse de menues
dépenses ;
- préparer les salaires ;
- gérer le personnel (promotion, suivi des carrières, formation, tenue du fichier) ;
- gérer les stocks et les équipements ;
- préparer les documents financiers et comptables en vue des audits.
• Le Comptable
Sous la supervision du Chef du projet/programme, et la responsabilité directe de
l’administrateur gestionnaire, le comptable a pour tâches :
- la tenue de la caisse de menues dépenses ;
- la tenue du brouillard de caisse ;
- la saisie des données financières et comptables et le classement des pièces
justificatives ;
- le suivi des différents contrats (assurances, entretien) ;
- la tenue du registre des biens durables ;
- suivi des immobilisations ;
- le paiement de tous les règlements en espèces ;
- la réception des commandes de fournitures ;
- le calcul des montants des frais de mission ;
- la gestion du carburant ;
- l’exécution de toute tâche déléguée par l’administrateur gestionnaire.
• La Secrétaire
Sous l’autorité directe du chef de projet/programme et en collaboration avec les autres
membres de l’équipe du projet, la secrétaire assure les tâches ci-après :
- la gestion du courrier départ et arrivée ;
- la saisie des rapports de l’équipe du projet/programme;
- le traitement des textes et documents administratifs ;
- le classement des documents ;
- réception et renseignement des usagers des services.
- toute autre tâche confiée par le Coordonnateur, Chef du projet/programme et
l’administrateur gestionnaire.
• Le Chauffeur
Sous l’autorité de l’administrateur gestionnaire, le chauffeur assure:
- la conduite et l’entretien courant du véhicule ;
- la transmission du courrier ;
- la tenue régulière du carnet de bord ;
- le suivi du véhicule ;
- la surveillance des réparations des véhicules ;
- aider à déplacer, charger et décharger les meubles, matériels et fournitures ;
- toute autre tâche confiée par le Coordonnateur, Chef du projet/programme et
l’administrateur gestionnaire.
• Le Gardien
Sous la supervision du coordonnateur, Chef du projet/programme, le gardien exerce
les tâches ci-après :
30
- veiller à la sécurité des bureaux et l’enceinte du projet/programme ;
- prendre les mesures nécessaires dans les cas d’urgence touchant la sécurité des
locaux et en informer les supérieurs hiérarchiques ;
- effectuer l’ouverture et la fermeture des bureaux ;
- vérifier que les climatiseurs, ventilateurs et lampes sont éteints après les heures de
travail ;
- contrôler les entrées et sorties des personnes et des biens ;
- assurer la propreté des bâtiments, de la cour et des voies d’accès ;
- enlever les ordures ;
- assurer l’entretien des espaces verts ;
- aider à déplacer, charger et décharger les meubles, matériels et fournitures.
3.3.1.1. Principes
Le recrutement repose sur deux principes clés :
La concurrence : il s’agit de faire appel à un large éventail de candidats
qualifiés et de sélectionner celui qui répond le mieux à la définition de l’emploi
(les termes de référence).
La transparence : le processus de recrutement doit être transparent ; les
candidats doivent avoir les mêmes informations (renseignements, critères de
sélection). La sélection doit se faire dans le cadre d’un comité.
3.3.1.2. Modalités de recrutement
Embauche
La procédure de recrutement prend fin avec l’embauche dont l’aspect le plus important
est la signature du contrat de travail par l’employé.
Rémunération
L’agent perçoit un salaire mensuel fofaitaire englobant le salaire de base, primes et
indemnités ainsi que les différents avantages institués par la réglementation nationale :
- Salaire de base ;
- indemnité de fonction ;
- indemnité de logement ;
32
- indemnité de sujétion ;
- forfait pour les avantages sociaux règlementaires ;
- 16% (Salaire et indemnités) au titre de la part patronale des cotisations sociales.
Aucune retenue n’est opérée sur la rémunération, l’agent étant entièrement responsable
du paiement de ses cotisations sociales et de tous ses impôts.
Paiement du salaire
Le comptable établit chaque mois les bulletins de paie en double exemplaire. Il est
signé par l’agent. L’original lui est remis et le double conservé au sein du projet.
Les salaires sont réglés par virement sur comptes bancaires, par chèque ou par
billettage.
Congé de maternité
Le congé de maternité est une période pendant laquelle le contrat de travail de la
femme « travailleur » enceinte est suspendu.
La durée normale du congé est de 14 semaines et commence au plus tard 4
semaines avant la date présumée de la délivrance. Pendant cette période, elle ne
peut être licenciée.
3.3.4. De la cessation des relations de travail
- Une indemnité compensatrice de congés payés calculée sur la base des jours de
congés acquis à la date de départ ;
- Le salaire des jours travaillés jusqu’à la date de cessation ;
- L’employeur est tenu de délivrer à l’agent au moment de son départ un certificat
de travail.
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IV : ACQUISITION DES BIENS ET SERVICES
34
4.1. Objectifs et Principes
a) Demande de prix
La demande de prix formelle
Pour toute acquisition d’un montant égal à 1 000 000 et inférieur à 20 000 000 F CFA,
il est procédé à une demande écrite de prix adressée à au moins trois (3) fournisseurs
agréés qui répondent sous plis fermés.
La demande de prix non formelle
35
Pour tout achat inférieur à un 1 000 000 F CFA, le chef du projet/programme consulte
trois fournisseurs qualifiés dans le domaine qui font leurs propositions de prix par des
factures pro- forma. Il choisit l’offre la moins- disante.
b) Appel d’offres
Pour tout achat de montant égal ou supérieur à 20 000 000 F CFA, le projet est tenu
de procéder à un appel d’offres.
c) Demande de propositions
C’est une procédure d’appel à la concurrence qui permet à l’Administration de choisir
la meilleure proposition dans le domaine des prestations intellectuelles.
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Tableau synthétique des procédures de passation de marchés
ACTIVITES RESPONSABLES
- Identification des besoins
spécifications techniques Chef de Projet en relation avec Service
Termes de référence Technique, le Président du CAM :
Quantification des besoins D.E.P, SG de la Région, SG de la
Devis estimatif confidentiel Province ou SG de la Mairie
Dossier de mise en concurrence
- Avis de non objection sur DAO par les
bailleurs de fonds Bailleurs de fonds à travers DG.COOP
38
4.2.2. Acquisition par le PNUD
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V – GESTION DES BIENS
40
5.1. Biens Durales ou Immobilisations
Les biens acquis sur financement PNUD aux fins du projet/programme demeurent la
propriété du PNUD jusqu’à ce qu’ils soient formellement transférés.
Le projet/programme bénéficiaire doit communiquer chaque année au bureau de Pays
du PNUD un inventaire certifié de tout le matériel non consomptible financé par le
PNUD.
Schéma de la codification :
c) Entretien et réparations
Pendant sa durée de vie ou de fonctionnement un bien durable est soumis à l’entretien
permanent, à l’entretien périodique et aux réparations.
L’entretien permanent
L’entretien permanent est l’ensemble des soins apportés au bien, en général, par
l’utilisateur lui-même en vue de lui assurer un fonctionnement quotidien régulier. Il se
manifeste en général par les dispositions de vérifications à effectuer quotidiennement
et la propreté du bien.
L’entretien périodique
L’entretien périodique est l’ensemble des contrôles de fonctionnement à effectuer à
des dates précises ou après un volume d’unités d’œuvre de fonctionnement.
43
Certains équipements spécialisés sont accompagnés au moment de leur livraison par le
fournisseur d’une notice où sont consignées les instructions relatives à leur entretien.
Les réparations
Les réparations sont l’ensemble des interventions effectuées sur les biens pour les
remettre en bon état. Elles sont effectuées par un service extérieur au
projet/programme.
Ce rapport qui servira de base à la mise à jour du fichier des immobilisations et aux
régularisations des comptes sera transmis au coordonnateur, chef du projet/programme
pour appréciation et décision éventuelle à prendre.
44
5.2.2. Procédure de sortie des immobilisations
Les biens durables ou équipements acquis pour la réalisation des activités peuvent
sortir de l’actif ou du patrimoine du projet/programme.
Cette sortie du bien peut résulter :
- d’un vol,
- d’un transfert,
- d’une cession ou d’une mise au rebut.
46
VI - PROCEDURES DIVERSES
47
6.1. La formation
48
6.2.1. Etablissement de l’ordre de mission
Tout agent dont le nom figure sur un ordre de mission a droit à une indemnité de
subsistance pour couvrir :
- les dépenses d’hébergement,
- les dépenses de restauration,
- les dépenses de déplacement sur place éventuellement.
- L’escorte lors des missions de terrain coûte 25 000 F CFA par jour et par agent. Le transport est à la charge de
l’agent bénéficiaire.
49
6.2.2.2. Payement de l’indemnité
• L’indemnité journalière est payée sur la base de nuitée. Toutefois des frais de
repas (40% de l’indemnité journalière) seront payés si la mission dure plus de
10 heures.
• Les indemnités calculées sont versées selon les modalités suivantes :
- pour les missions à l’intérieur, les indemnités sont payées à 100% au départ
(les missions pré-financées par les agents avec remboursement des frais au
retour ne sont autorisées qu’à titre exceptionnel) ;
- pour les missions à l’extérieur du Burkina Faso, une avance de 80% est payée
au départ et 20% au retour.
Les paiements des frais se font par la caisse ou par chèque bancaire.
Les missions doivent faire l’objet de contrôle rigoureux pour le respect de la durée
fixée et la production des pièces justificatives.
50
VII : SUIVI/EVALUATION ET CLOTURE
DU PROJET/PROGRAMME
51
7.1. Suivi–évaluation
7.1.1. Le Suivi
Le suivi est la fonction qui consiste à superviser l’exécution d’un projet afin de
veiller à ce que ses diverses étapes (fourniture des apports, échelonnement des travaux,
obtention des produits escomptés et autres mesures nécessaires) se déroulent
conformément au plan de travail ou de gestion du projet/programme.
Il permet :
- d’identifier à temps les problèmes potentiels ou réels et de fournir une base de
mesures correctrices à prendre pour améliorer l’exécution des
projets/programmes ;
- d’identifier les succès enregistrés par le projet/programme et de permettre leur
consolidation ;
- de savoir si le projet demeure toujours pertinent.
Pour le PNUD, le suivi des projets/programmes est assuré par les chargés de
programmes ainsi que par le Représentant Résident et son adjoint.
Les états financiers et autres rapports techniques sont examinés et exploités en vue de
déceler tout écart entre les prévisions et les réalisations et reçoivent tout commentaire
nécessaire.
• La revue tripartite
La revue tripartite est un mécanisme qui vise à prendre des décisions sur la conception
et la réalisation du projet. Elle est alimentée par le rapport annuel du
projet/programme, les conclusions et les recommandations de l’évaluation. La réunion
est planifiée par le PNUD de concert avec le Gouvernement et le responsable du
projet.
7.1.2. Evaluation
L’évaluation est un exercice limité dans le temps qui vise à apprécier de manière
systématique et objective le niveau de réalisation des objectifs immédiats, les résultats
et les impacts du projet/programme.
Les évaluations peuvent être classées en trois catégories selon qu’on s’intéresse à
l’agent d’évaluation (évaluations interne et externe), au moment de l’évaluation
(évaluations à mi-parcours, finale, à posteriori), au champ de l’évaluation de projet
(évaluation sectorielle, thématique).
Quelque soit le type d’évaluation retenu, il doit être mentionné dans le document de
projet/programme et faire l’objet d’une préparation appropriée au moment de sa mise
en œuvre et d’un rapport après exécution.
7.1.2.1. Préparation
La mise en œuvre d’une évaluation exige du projet/programme de :
- déterminer le moment favorable de l’évaluation en relation avec le PNUD et la
DGCOOP ;
53
- élaborer les termes de référence de la mission d’évaluation et les faire approuver
par le PNUD et le Gouvernement (voir Annexe 15 : guide d’établissement des
termes de référence et le format du rapport d’évaluation) ;
- procéder au recrutement des consultants ;
- réunir la documentation nécessaire ;
- proposer un calendrier de travail à la mission ;
- recevoir la mission et l’introduire auprès du Gouvernement et du PNUD pour le
briefing ;
- prendre tous les contacts et rendez-vous nécessaires au bon déroulement de la
mission ;
- assurer la logistique nécessaire.
7.2.1. Audit
Tous les projets/programmes mis en œuvre dans le cadre de l’exécution nationale
doivent faire l’objet d’un audit au moins pendant leur durée d’exécution. L’iniative de
l’audit relève de la responsabilité du Gouvernement. Le PNUD s’assure du respect de
l’application de cette mesure.
(Annexe 16 : Orientations concernant l’audit).
54
- l’achat, l’utilisation, le contrôle et la cession du matériel durable sont conformes
aux prescriptions du Gouvernement et du PNUD.
Les auditeurs à la fin de leur mission, partagent les conclusions de leurs travaux avec
l’agent d’exécution y compris le personnel de gestion du projet/programme, la
Direction générale de la coopération et le PNUD.
Le rapport final qui sera rédigé doit refléter les observations formulées par ces parties.
56
ANNEXES
57
LISTE DES ANNEXES
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Annexe 1 : Rapport Financier
Rapport Financier
FR01
Identification de l’activité
Description du
budget
Identification de l’activité
Description du
budget
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INSTRUCTIONS
INSTRUCTIONS CONCERNANT LE PRÉSENT RAPPORT FINANCIER
INTRODUCTION
Ce nouveau Rapport financier (RF) est destiné aux institutions ayant perçu des avances sur fonds de la part du
PNUD aux fins de leur permettre de gérer leurs budgets et dépenses. Ses caractéristiques principales sont
semblables à celles du Rapport financier utilisé lors des procédures précédentes :
Il comprend la Demande d’avance.
Il nécessite uniquement un rapport succinct concernant une période donnée et non un rapport mensuel.
Les avances sur fonds font l’objet d’une demande forfaitaire correspondant au plan de travail convenu.
Ce Rapport financier (RF) comporte toutefois quelques modifications visant à aménager les changements
découlant de la mise en œuvre du Système de planification des ressources (ERP) :
Il reflète la nouvelle structure qui s’oriente vers la budgétisation des résultats, le rapport étant par
conséquent établi par rapport aux activités
Les dépenses sont reportées sur la base du nouveau Plan comptable (PC)
Le RF sera soumis à la fin du trimestre accompagné de la demande d’avance. Le bureau de pays du PNUD devra
fournir l’avance dans les deux semaines à compter de la réception du RF. Tous les bureaux de pays du PNUD
ainsi que toutes les institutions sont tenus de discuter des modalités de gestion de ce changement au cours de la
période transitoire.
Le calcul des pertes et gains dus au taux de change pratiqué par le PNUD est à présent automatisé sur le modèle
du ERP. Il n’est donc plus nécessaire de soumettre un second tableau en dollars des Etats-Unis. Après réception
de l’avance, le montant en devises locales sera converti en dollars des Etats-Unis au taux de change en vigueur.
L’intégralité des dépenses engagées sur cette avance au cours du trimestre sera reportée sur la base de ce taux. A
la fin du trimestre, toute avance non réglée fera l’objet d’une réévaluation au taux de change en vigueur à la fin
du trimestre et les pertes et gains seront calculés.
L’institution devra démarrer l’utilisation du nouveau Rapport financier dès acceptation de la première révision
dans PeopleSoft (soit le 15 mars 2004 au plus tard) et abandonner le format précédent. L’institution devra
soumettre le Rapport financier dès que possible à la fin du trimestre/de la période afin de permettre l’obtention
de l’avance suivante dans les meilleurs délais. Le RF devra être soumis au bureau de pays du PNUD dans un
délai de 15 jours maximum après la fin du trimestre. L’institution devra soumettre le Rapport financier au bureau
de pays du PNUD dès qu’une nouvelle avance est nécessaire, et, au minimum, une fois par trimestre calendaire.
Il est vivement conseillé de procéder à des rapports plus fréquents si le bureau de pays du PNUD et l’institution
en sont convenus.
Un modèle de Rapport financier est disponible au format Microsoft Word auprès de l’Unité financière des
Bureaux de pays ainsi que sur le portail du PNUD.
60
Ce montant comprend l’ensemble des dépenses engagées depuis le Rapport financier précédent jusqu’à la
date de fin de la période. Dans le cas de projets démarrés avant 2004, les lignes budgétaires sont placées
dans la partie Description du budget du système PeopleSoft. Les dépenses doivent être reportées selon les
champs indiqués au sein du nouveau Plan comptable.
Champ (i) « Dépenses totales » : Additionner l’ensemble des dépenses par catégories d’activité/de budget
reporté(e) ci-dessus.
Champ (j) « Solde de clôture » : Calculer (h) Fonds disponibles moins (i) Dépenses totales.
Champ (k) « Encours des engagements » : Reporter l’ensemble des dépenses que l’institution est légalement
tenue de régler mais qu’elle n’a pas encore payées à la fin de la période, en ce compris tout montant
contractuel non réglé au titre de la fourniture de services, tout bien ayant fait l’objet d’une commande/ayant
été reçu, toute facture non payée, dont le règlement doit intervenir au cours du trimestre suivant.
Champ (l) « Dépenses prévues » : Inscrire l’ensemble des dépenses de trésorerie prévues pour le trimestre
suivant/la période suivante selon le plan de travail du projet le plus récent. Ne pas inclure les dépenses
préalablement reportées dans (k) Encours des engagements.
Champ (m) « Besoins totaux » : Il s’agit de la somme de (k) Encours des engagements et (l) Dépenses
prévues.
Champ (n) “Avance objet de la demande » : Il s’agit du montant des fonds nécessaires au trimestre/à la
période, soit les (m) Besoins totaux moins le (j) Solde de clôture. Après étude et accord, le bureau de pays
du PNUD versera ce montant à titre d’avance à l’institution sous la forme d’un chèque/d’une traite
bancaire/d’un virement.
Le représentant habilité de l’institution devra signer et dater le Rapport financier préalablement à son envoi au
bureau de pays du PNUD.
61
Annexe 2
Plan d’activités trimestriel
TOTAL GENERAL
62
Annexe 3
BROUILLARD DE BANQUE N° -------
REPORT
A REPORTER
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Annexe 4
Montant en chiffres
Reçu de………………………………………..
…………………………………
Versé à………………………………………
……………………………………….
Montant en lettres……………………………
………………………………………………….
Date ………………
Partie versante/bénéficiaire
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Annexe 5
Brouillard de caisse
N° RUBRIQUE DATE N° de LIBELLE DES RECETTES DEPENSES
D’ORDRE BUDGETAIRE chèque OPERATIONS SOLDE
REPORT
A REPORTER
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Annexe 6
Formulaire type de demande de paiement direct
A l’usage des projets exécutés par les Agences nationales ou les ONG
Sujet:
DEMANDE DE PAIEMENT DIRECT À EFFECTUER PAR LE PNUD
Conformément aux activités définies dans le Plan de travail annuel (APW), nous demandons au PNUD d’effectuer par la
présente le paiement direct suivant au bénéficiaire ci-dessous
Titre et numéro
du projet
Montant total
Objectif du
Courte description
paiement
Nom :
Adresse :
Bénéficiaire :
Facture No.: Contrat No.:
(veuillez Date de versement : [une seule date ou une date mensuelle récurrente]
fournir autant Mode de paiement demandé : Chèque/Virement
de détails que Paiement de couverture pour salaires/personnel mensualisés : du jj/mm/aa au jj/mm/aa
possible)
Pour les virements bancaires seulement
Nom de la banque :
Compte No.:
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Annexe 8
BON DE COMMANDE
PROJET/PROGRAMME
Année :……….
TOTAL GENERAL
Visa du Gestionnaire
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Annexe 9
Registre des biens durables
NUMERO DATE DESIGNATION TYPE NOM DU REF.FACT/ FICHE PRIX SORTIE OBSERVATIONS
IDENTIFICATION D’ENTREE DU BIEN MARQUE FOURNISSEUR MARCHE D’IMMOB ACQUISITION SERVICE
UTILISATEUR
MOTIF/
DATE PRIX
Annexe 10
Carnet de bord
Véhicule……………………
Mois de…………………….
Date de contrôle et
Signature
Annexe 11
DATE : ………………………………………..
REF. PIECES JUSTIFICATIVES : ………….
DESTINATION : ………………………………
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Annexe 12
Bon d’entrée ou bordereau de réception
DATE : ………………………………………..
FOURNISSEUR : ……………………………
REFERENCE : ………………………………
SIGNATURE DU MAGASINIER
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Annexe 13
Registre de gestion de carburant
Date Motif Réf. Bénéficiaire Quantité Quantité Stock restant Emargement
véhicule entrée sortie bénéficiaire
73
Annexe 14
Formulaire d’Ordre de Mission
BURKINA FASO
Unité – Progrès – Justice
-------------
Titre : …………..
Se rend : ……………
Accompagné de : …………….
Motif : ……………
Départ le : ……………..
Retour le : ……………..
Le Chef du projet
74
Annexe 15
75
Annexe 16
La présente annexe donne à l’agent d’exécution, au bureau de pays du PNUD et aux auditeurs des orientations
concernant la réalisation des audits de programme ou projets appuyés par le PNUD, que l’audit soit effectués par des
autorités gouvernementales ou par des sociétés indépendantes, sous contrat. Les parties concernées devraient,
dans chaque cas, adapter les propositions ci-après selon que de besoin.
1. Plan d’audit ;
2. Mandat type de l’audit ;
3. Contrat type pour les auditeurs ;
4. Programme type de l’audit ;
5. Liste de documents ;
6. Liste de questions à aborder par les auditeurs
7. Esquisse du rapport d’audit type.
Plan D’audit
En consultation avec le bureau de pays du PNUD, l’autorité gouvernementale de coordination établit un plan
d’audit annuel au plus tard en novembre. Le plan d’audit énumère les programmes et projets qui feront
l’objet d’un audit cette année, compte tenu de tout audit éventuel déjà effectué., de l’importance des fonds
concernés, du nombre de programme et projets, de la charge de travail, et.
(a) Application de l’article 17.2 du règlement financier, qui dispose que tout programme ou
projet doit faire l’objet d’un audit au moins une fois pendant sa durée ;
(b) Inscription de grands programmes/projets sur la liste de l’année en cours, en particulier
si ceux-ci n’ont pas été couverts par l’audit de l’année précédente ;
(c) Identification des programmes/projets à problèmes ;
(d) Identification et sélection des programmes/projets visés par l’audit, s’ils ont atteint leur vitesse
de croisière ;
(e) Le plan d’audit au titre de l’exécution nationale doit porter sur toutes les dépenses
engagées par le gouvernement.
Le plan d’audit annuel au titre de l’exécution nationale doit parvenir au siège du PNUD
(section de l’audit –exécution nationale) au plus tard le 15 janvier pour être examiné par les auditeurs externes
des comptes du PNUD. Un état des prévisions de dépenses au titre de l’exécution nationale doit également
être transmis au siège du PNUD (section de l’audit - exécution nationale) en même temps que le plan
d’audit annuel pour examen.
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