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CONTRAT CADRE BÉNÉFICIAIRES 2013 Lot 1 – Développement rural et sécurité alimentaire

EuropeAid /132633/C/SER/multi

DELEGATION DE L'UNION EUROPEENNE AU BURKINA FASO

MISSION D’EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET FSTP Volet 2


FOOD SECURITY THEMATIC PROGRAMM (FSTP):
“Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité
alimentaire dans les pays du CILSS et de la CEDEAO - PROJET "FSTP
VOLET 2"

Contrat N° 2014/343646

Rapport Final
Octobre 2014

Ce projet est financé par l'Union européenne Un projet mis en œuvre par

Le contenu de cette publication est de la seule AESA Consortium


responsabilité de l'AESA Consortium et ne peut Lot1@aesagroup.eu
en aucun cas être considéré comme reflétant la
position de l'Union européenne

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DELEGATION DE L'UNION EUROPEENNE AU BURKINA FASO

CONTRAT-CADRE BENEFICIAIRES 2013 LOT


EuropeAid /132633/C/SER/multi

MISSION D’EVALUATION A MI-PARCOURS DU PROJET FSTP


Volet 2 : “Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité
alimentaire dans les pays du CILSS et de la CEDEAO - PROJET "FSTP VOLET 2"

Contrat N° 2014/343646

Rapport Final
Octobre 2014

Equipe:
Chef de mission: Mr. Andre Marie FAYOLLE
Expert en suivi-évaluation: Dr Hans A. VON ZEDLITZ

Les conclusions et recommandations exprimées dans ce rapport sont ceux de la Mission et


n’expriment pas forcément l’opinion de l’Union européenne.

ii
Table des matières
1A. RESUME OPERATIONNEL ................................................................................................... 6
1B. EXECUTIVE SUMMARY ..................................................................................................... 12
2. ANALYSE DU CONTEXTE DE MISE EN OEUVRE DU PROJET ...................................... 18
3. METHODOLOGIE UTILISEE / CALENDRIER ..................................................................... 21
4. ANALYSE DES RESULTATS ATTEINTS A MI-PARCOURS ............................................. 23
4.1 Pertinence actuelle des actions et face aux nouveaux enjeux et défis, résilience des
populations face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et aux changements climatiques ..23
4.2 Efficacité: résultats obtenus pour les objectifs spécifiques et global , Niveau d’atteinte .........30
4.3 Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour chacun des trois
objectifs spécifiques/résultats et l’objectif global. ...................................................................31
4.4 Acquis enregistrés à cette étape et viabilité, voire impact perceptible, au niveau régional et
au niveau des Etats membres....................................................................................................41
4.5 Valeur ajoutée des appuis aux pays / dispositifs et politiques de SAN, difficultés des appuis
aux Etats membres et cadres de concertation régionaux, diversité des situations-pays ...........47
4.6 Efficience et efficacité: Relations CILSS, DUE, Gestion convention de financement et
contrat de subvention, 11. Exécution financière; Problèmes rencontrés, Propositions ............49
4.7 Efficience et efficacité : relations CILSS / groupes cibles et partenaires ; Appropriation de
la démarche de renforcement, Cadres de concertation régionale .............................................51
4.8 Effets perceptibles sur les politiques, stratégies et dispositifs nationaux et régionaux de SAN
en appréciant leur contribution à l’atteinte de l’OMD 1 sur les populations du Sahel .............56
4.9 Complémentarités, synergies développées, cohérence avec les politiques régionales de la
CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS ......................................................................................59
4.10 Analyse complémentarités du projet de réserves régionales de sécurité alimentaire (RRSA)
avec le FSTP / Synergies avec autres programmes et projets / Recommandations ..................61
5. CONTRAINTES ET DIFFICULTES RENCONTREES PAR LE PROJET ........................ 63
6. INCOHERENCES DU DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE ?........................................... 67
7. CADRE LOGIQUE, INDICATEURS, ANALYSE DISPOSITIF S/E ................................. 68
7.1 Analyse globale du Cadre Logique (CL), indicateurs et activités: constats .............................68
7.2 13. Dispositif S/E: programmation technique et budgétaire, rapportage, indicateurs, risques .69
7.3 Réflexions / propositions Systèmes Informations et S/E ..........................................................70
8. LES CRITERES D'EVALUATION ...................................................................................... 72
9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ................................................................... 75
9.1 Conclusions ..............................................................................................................................75
9.2 Propositions générales pour assurer l'atteinte des objectifs du programme..............................76
9.3 Propositions pour assurer l'atteinte des résultats d'ici la fin du programme et surtout au-delà
pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS. .................................................................78
9.4 Autres recommandations: Aspects politiques, stratégiques et opérationnels de la SAN /
développement: pauvreté, résilience, agricole, changement climatique, genre, gouvernance ..83
ANNEXES AU RAPPORT ........................................................................................................... 90
Annexe 1 : Analyse de la logique d’intervention : Indicateurs du CL de la CF ; Cadre de mesure de
rendement (CMR), Montage du CL du FSTP2 avec indicateurs alignés aux activités ;
AGIR ; Suivi financier du FSTP2 (1.1 à 1.5) ...........................................................................90
2. Annexe 2. Les termes de référence de la mission d'évaluation ......................................................161
3. Annexe 3. La répartition des tâches entre les experts de l'équipe d'évaluation. .............................162
4. Annexe 4. Liste des abréviations utilisées......................................................................................164
5. Annexe 5. Liste des documents consultés ......................................................................................168
6. Annexe 6. Liste des personnes rencontrées, contacts et calendrier ................................................172
7. Guides d’entretiens avec les bénéficiaires finaux / projets associatifs ...........................................186

3
8. Le compte rendu de l'atelier international bilan/perspectives ........................................................187
9. Compte rendu de la réunion de restitution - débriefing DUE : Aide Mémoire-Debriefing ............193
10. Les autres annexes techniques : Réunions et Mémos pays ..........................................................194

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4
Introduction

La Commission Européenne et la Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité


Permanent Inter Etats de Lutte contre a Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont signé le 27 avril
2010 pour une durée de quatre (4) ans, une Convention de financement (CF) de 10 millions
d’Euros pour la mise en œuvre du Food Security Thematic Program / Programme Thématique
de Sécurité Alimentaire (FSTP / Volet 2). Ce projet FSPT2 intitulé « Lien entre l’information
et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les pays du CILSS et de la
CEDEAO » a officiellement démarré en 03 février 2011 par la signature du contrat de
subvention (CdS) entre l'UE et le CILSS pour 48 mois. La mise en œuvre est réalisée par le
CILSS qui est constitué du Secrétariat Exécutif du CILSS (CILSS/SE) basé à Ouagadougou et
de 2 Institutions Spécialisées: l’Institut du Sahel (INSAH) à Bamako et Agrhymet (CRA) à
Niamey.

Ce projet FSTP2 vient appuyer la mise en oeuvre des Objectifs 1 et 4 du Programme de Travail
2009-2013 (PT) du CILSS et qui est cofinancé par d’autres bailleurs (USAID, AFD, ACDI,
CEDEAO et les pays membres du CILSS).

L'Objectif Global (OG) du FSTP2 est que la sécurité alimentaire (SA) des groupes les plus
pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du
Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD.

L'Objectif Spécifique (OS) est que des décisions et stratégies efficaces de SA soient mises en
oeuvre à travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de
l’analyse et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la SA.

Trois Résultats (R) sont attendus à travers la mise en oeuvre au sein de leurs Composantes (C)
respectives de nombre d’Activités regroupées en sous-composantes (Cf. Annexe 1: cadre
logique) :
R1) L’information sur la Sécurité Alimentaire est partagée, analysée de manière consensuelle
et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions
de sécurité alimentaire coordonnées (entre acteurs comme entre pays), et systématiquement
associées à des mécanismes améliorés de suivi.
C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies nationales
et régionale de sécurité alimentaire. Cette composante a été renforcée début 2014 pour
appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans les pays d’Afrique de
l'Ouest et Sahel (Alliance Globale AGIR).

R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de manière
compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir analyser la
sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale; leurs capacités de
communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents synthétiques et
pertinents destinés à appuyer la prise de décision.
C2 : Amélioration des systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.

R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir
analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en
compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation et
stabilité) de manière satisfaisant.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
5
1A. RESUME OPERATIONNEL
La Commission Européenne et la Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité
Permanent Inter Etats de Lutte contre a Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont signé le 27 avril
2010 pour une durée de quatre (4) ans, une Convention de financement (CF) d'un montant de
10 millions Euros pour la mise en œuvre du Food Security Thematic Program / Programme
Thématique de Sécurité Alimentaire (SA) Volet 2 (FSTP2). Ce projet intitulé « Lien entre
l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire (SA) dans les pays
du CILSS et de la CEDEAO », s’achève 84 mois après la date d’entrée en vigueur de la CF. Le
Projet a officiellement démarré le 03 février 2011 par la signature du contrat de subvention
(CdS) entre l'UE et le CILSS (Contrat DCI-FOOD/2010/258-425) pour 48 mois, soit une fin de
mise en œuvre début février 2015. L’Objectif Global (OG) est que la SA des groupes les plus
pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du
Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD. L'Objectif
spécifique (OS) est que des décisions et stratégies efficaces de SA soient mises en oeuvre à
travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l’analyse
et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la SA. Trois Résultats (R) sont attendus
à travers la mise en oeuvre au sein de 3 Composantes (C) de nombre d’Activités regroupées en
11 sous-composantes (SC) comme suit:
R1) L’information sur la SA est partagée, analysée de manière consensuelle et aboutit à
des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions de SA
coordonnées (entre acteurs comme entre pays) et systématiquement associées à des
mécanismes améliorés de suivi. Ceci a été renforcé début 2014 pour appuyer les
programmations inclusives des Priorités Résilience Pays (PRP) en Afrique de l'Ouest et
Sahel de l’Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR). Les SC sont : 1.1)
Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire ; 1.2) Gestion des risques et capacités
de résilience des systèmes alimentaires aux crises ; 1.3) Capitalisation et diffusion des bonnes
pratiques et expériences positives ; 1.4) Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale
Priorités-Résilience-Pays (PRP-AGIR) ; 1.5) Appuyer les pays à mobiliser des financements au
profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables.
R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de
manière compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir
analyser la sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale; leurs
capacités de communication sont améliorées afin de permettre la préparation de
documents synthétiques et pertinents destinés à appuyer la prise de décision. Ses SC sont:
2.1) Mise à niveau et promotion des systèmes d'information en sécurité alimentaire nationaux
des pays de la zone CILSS et CEDEAO ; 2.2) De nouvelles thématiques sont intégrées dans les
systèmes d'information ; 2.3) Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés.
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de
pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et
conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant. Ses SC sont le
lancement de 3 mastères: 3.1) «Sécurité alimentaire et politiques publiques ; 3.2) Adaptation
des pratiques agricoles aux changements climatiques ; 3.3) Protection durable des plantes et
agriculture durable ; ainsi que : 3.4) Formation de techniciens supérieurs en agro météorologie,
protection des végétaux et instruments.
Le FSTP2 vient en appui aux Objectifs Stratégiques (OS) 1 et 4 du Programme de Travail
2009-2013 (PT) du CILSS qui sont l’OS 1 : « Assurer une SAN durable à l’échelle nationale et

6
régionale », et l’OS 4: « Augmenter les échanges de produits agricoles et agroalimentaires au
Sahel et en Afrique de l’Ouest »1.

Déroulement: La mission d’évaluation à mi-parcours a dû rejoindre le terrain à Bamako, dès le


premier jour, et consacrer 4 journées aux entretiens avec les Acteurs Nationaux et PTF de la
Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) du Mali ainsi que rencontrer le cadre chargé du
projet FSTP2 de l’Institut du Sahel (INSAH/CILSS). Dans le même temps la mission a
organisée et obtenu les visas, vols d’avion et rendez-vous avec les Acteurs Nationaux et
Régionaux et PTF selon les pays : Niger, Nigeria, Ghana, Togo et revenir au Burkina-Faso, où
le siège du FSTP2/CILSS/SE a été rencontré. Les entretiens bilatéraux se sont déroulés sur la
base des points des Termes de Référence (TDR) et avec obtention de la documentation, comme
suit : Semaine1 / 30/6/14: Burkina: briefing DUE; Puis Mali: introduction à l’INSAH puis
CILSS (en Conseil de Direction à la pause-café), Rendez-vous avec Services Nationaux de la
SAN (SNSAN: SP/CoNaCILSS, CSA, SAP, SIM-agricole, SIM-bétail, DN Nutrition), INSAH,
PTF (PAM, DUE), APCAM… Semaine2: Niger: SNSAN, FAO, PTF (FIDA, UE),
RECA/RECAO, centre régional Agrhymet. Semaine3: Nigeria: SNSAN, Autorités Régionales
Agricoles de la CEDEAO/FSTP2/CILSS & EcoAgris, PTF (AECID, UE). Puis Ghana:
SNSAN & PTF Régionaux (FAO, USAID, UE). Semaine4: Togo: SNSAN, ARAA/CEDEAO,
DUE; Retour au Burkina Faso: contact FSTP2/CILSS/SE, SNSAN, UEMOA, FEWS, UE,
FAO, AFD, Coop. France, CPF, ROPPA. Semaine5: CILSS/SE et rédaction premières
conclusions. Semaine6: atelier international de restitution, entretien/questions CILSS/SE,
SIM/SONAGESS, SP/CPSA-PRP, IRD. Debriefing DUE, Retour/rapportage.

Pertinence: Le projet est très pertinent du fait que l’insécurité alimentaire reste un problème
structurel majeur en Afrique de l’Ouest où 40 millions de personnes souffrent de sous-
alimentation et de malnutrition chroniques (CEDEAO) et chaque année des crises affectent des
dizaines de millions de personnes supplémentaires2. Le Sahel, après les grandes sécheresses
des années 1973 et 1984, a été frappé plus tard par des crises alimentaires et nutritionnelles
plus ou moins aiguës. Les taux de malnutrition aiguë globale dans le Sahel dépassent le seuil
d’alerte de 10% au moins depuis le début de ce siècle. La Malnutrition chronique reste élevée y
compris dans des grands pays comme le nord du Nigeria où les photos aériennes montrent une
dégradation généralisée du couvert arboré des terres agricoles en crise tandis que l’élevage
extensif est concentré par quelques grands fermiers commerciaux. Etc. Si le concept
nutritionnel était absent du cadre logique (CL) du FSTP2, la nutrition apparaît avec le
renforcement du projet en début 2014 à travers AGIR qui a pour OG de «Réduire
structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en
accompagnant la mise en oeuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines» et vise la
«Faim Zéro 2032» (éradication de la faim et de la malnutrition). AGIR renforce donc la
pertinence du FSTP2. Concernant le R3, la pertinence du renforcement des capacités des cadres
moyens niveau TS et cadres supérieurs niveau Mastère est fondée sur la nécessité de renforcer,
par un apprentissage harmonisé commun, les compétences des services nationaux des pays de
la CEDEAO en ressources humaines aptes à accompagner les politiques et programmes de SA,
GRN & CC. Néanmoins, même si le projet ne peut pas tout résoudre, il ne fait pas de lien
explicite (ni ne voit les synergies non exploitées) entre destruction de la fertilité et du couvert
végétal, les feux de brousse et les inondations crescendo destructives des moyens d’existence
des populations vulnérables. En outre la Résilience est définie comme étant simplement «La

1
Les deux autres OS du PT du CILSS étant l’OS2 qui veut: « Assurer la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de
changements climatiques » et l’OS 3 qui est de «Contribuer à satisfaire durablement les besoins en eau Afrique de l’Ouest et au Tchad »
2
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
7
capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à
l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à
s’adapter de manière durable». Sans y prendre garde, l’objectif « Faim-Zéro 2032 » risque
fortement de ne pas être atteint puisque des plans et programmes pays de réponse aux crises
alimentaires peuvent viser seulement à protéger les moyens d’existence des vulnérables. En
effet, il est nécessaire de compenser les fortes dynamiques démographiques, de désertification
et de chauffement climatique, en aidant les ménages vulnérables à améliorer durablement et
significativement la productivité de leurs moyens d’existence. D’ailleurs des acteurs
programment l’amélioration durable et significative de leur productivité (telle l’I3N du Niger).
Si ils existent déjà un grand nombre de programmes similaires dans le domaine de la SAN, la
pertinence du FSTP2 devrait être plus prononcée en rendant son objectif plus spécifique afin de
se différencier clairement des objectifs des autres PTF, éviter des duplications et que son
impact ne soit pas clairement attribuable et visible.

Efficience: Le taux de décaissement est seulement de 60,7% au 6/8/2014 (CRIS) à 6 mois de la


clôture. Le rapportage financier du FSTP2/CILSS se fait en ligne avec le canevas d’un contrat
de subvention qui ne demande pas à suivre les résultats et activités d’un cadre logique. C’est
pourquoi les chiffres financiers fournis ne suivent pas les lignes budgétaires détaillées par
Activité dans le cadre logique de la CF UE/CEDEAO du FSTP2 signée en 2010. Il existe un
tableau global sur le cofinancement et le taux de réalisation globale des trois composantes du
FSTP2 par des PTF (voir chapitre 4.3: Efficience des activités…). Cependant les informations
spécifiques fournies sur l’état de l’exécution financière du FSTP2 ont des intitulés des
activités, résultats, sous résultats, objectifs spécifiques et de l’objectif stratégique qui ne
correspondent jamais avec ceux du CL du FSTP2 mais suivent un « plan analytique » et ses
codes propres, confectionnés par Institution du CILSS. Il est donc impossible d’évaluer
strictement l’efficience de la mise en oeuvre du FSTP2. On devrait se limiter à une analyse
approximative de l’efficience donc. Une faiblesse du rapportage du FSTP2 à la DUE est le
manque d’alignement entre le cadre logique de la Convention Financière (UE/CEDEAO) et les
exigences de rapportage du Contrat de Subvention (UE/CILSS) qui ne demande pas cet
alignement. Le problème principal est que le rapportage financier détaillé du CILSS se réfère à
leur Plan de Travail 2009-2013 qui a un cadre logique propre avec ses objectifs spécifiques,
composantes et sous-composantes et activités propres, qui comprennent aussi ceux du FSTP2
mais aussi ceux des autres projets et programmes cofinancés par d’autres PTF en même temps
(UE, AFD, USAID, ACDI, etc.). Il n’est donc pas possible d’identifier les financements précis
au niveau du FSTP2. Les 2eme et 3eme comités régionaux de pilotage présidés par la
CEDEAO, multi-bailleurs et multi-projets (CRP 2013 et CRP 2014) ont demandé
l’amélioration de la qualité des rapports du FSTP2. Concernant les ressources humaines, en
dépit des demandes répétées, la mission n’a jamais reçu un organigramme du FSTP2, ni de
période d’inception, ni même un actualisé.

Efficacité: A cause de la structure lourde du cadre logique (CL) attaché à la Convention


Financière, le nombre d’indicateurs est trop grand et ils ne sont pas liés aux composantes ou
activités du programme. De ce fait, et comme le contrat de subvention ne les demande pas, ils
ne sont pas renseignés régulièrement. Pour cette raison, les rapports de mise en œuvre réguliers
du FSTP » aussi sont plutôt narratifs et n’ont pas prévu aussi le cumulatif de toutes les activités
réalisées. Sur la demande de la mission, le FSTP2 a fait un effort et élaboré un état cumulatif
de l’attente des indicateurs dans un cadre de mesure de rendements (CMR) vers la fin de la
mission (Annexe 1.2). L’examen de l’atteinte des résultats fait activité par activité a trouvé que
les activités sont trop nombreuses, pas clairement structurées, et comprennent des tâches très
exigeantes pour être atteintes pleinement. En même temps, le CILSS a souffert d’un faible
8
niveau de dispositifs en termes des ressources humaines qui gèrent en parallèle plusieurs autres
programmes confiés au CILSS par d’autres PTF. En outre le niveau d’attraction des postes ne
serait pas compétitif d’où le départ de cadres. Néanmoins, les grands acquis visibles de l’appui
FSTP2 pour les R1 et R2 sont: a) d’avoir contribué à l’élaboration consensuelle d’une approche
d’analyse de la vulnérabilité alimentaire à l’échelle régionale, avec le Cadre harmonisé (CH)
bonifié des apports de la FAO (IPC); b) de l’avoir fait mettre en oeuvre dans désormais 12 pays
qui produisent ainsi régulièrement les situations de la SAN par zone dans chaque pays et de
façon harmonisée et consensuelle y compris avec les ONGs et les diverses Agences des
Nations Unies; c) d’avoir contribuer à faire mieux harmoniser des indicateurs de systèmes
statistiques nationaux concernés par la SAN, d) d’avoir assuré la tenue correcte des
concertations régionales des experts de la Prévention et Gestion des Crises alimentaires
(PREGEC), e) à la suite celles du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires (RPCA) qui
est devenu l’unique espace de concertation au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour faciliter la
prise de décision des PTF, f) d’avoir assuré les éditions annuelles tournantes de la Conférence
Régionale sur les opportunités d’échange de produits agricoles et agroalimentaires en Afrique
de l’Ouest (CORPAO) contribuant ainsi à renforcer l’intégration régionale par les marchés; g)
d’avoir coordonné et réalisé toutes les missions annuelles conjointes (CILSS, FEWS NET,
PAM, FAO, Pays) d’évaluation de la sécurité alimentaire et des marchés dont les résultats ont
alimenté les réunions du PREGEC); h) d’avoir contribué à renforcer les capacités techniques et
méthodologiques de Systèmes d’Information nationaux sur les marchés (SIM) et à élargir le
Réseau des SIM en Afrique de l’Ouest (RESIMAO).
En outre, concernant le R1, avec le financement d’AGIR en place depuis fin janvier 2014,
quatre pays ont déjà produit leurs projets de PRP-AGIR: Burkina, Côte d’Ivoire, Niger et Mali
(drafts disponibles). De plus avec les premiers dialogues inclusifs PRP, les pays concernés, les
PT (PAM, FAO, OCHA, etc.), leurs PTF et les OSCs sont de fait obligés d’intégrer dans leurs
stratégies d’action la « philosophie de résilience ». Néanmoins le niveau ciblé par l’Alliance
Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR Global) qui vise seulement à protéger les
moyens d’existence des groupes de vulnérables, est insuffisant. En effet l’amélioration durable
de la productivité des vulnérables n’est pas transversal aux 4 objectifs d’AGIR. En outre,
AGIR n’intègre pas non plus l’exploitation systématique des synergies potentielles3. En
conséquence, sans compenser les déficits (gaps) que créent les grandes dynamiques en jeu (i.e.
forte démographie, poursuite de la désertification, croissance des émissions de chauffement
climatique, pratiques locales destructives de la fertilité des sols), AGIR ne peut pas espérer
atteindre son objectif « Faim Zéro 2032 » sans améliorer durablement la productivité des
groupes vulnérables.
Pour le R3, le FSTP2 a contribué à lancer au niveau d’Agrhymet (CILSS-Niamey) les trois
Mastères pour former ensemble les cadres des acteurs nationaux chargés de la SAN des pays
membres: 1) SAN et politiques publiques; 2) Pratiques agricoles, Changement Climatique et
Développement Durable (CCDD), 3) Protection Durable des Cultures et de l’Environnement
(PDCE), et 4) la poursuite de la formation de techniciens supérieurs (TS) en agro météorologie,
protection des végétaux et instruments. En quatre ans, de 2011 à 2014, plus de 150 cadres ont
été formés ou sont en fin de formation (novembre 2014). Mais tout comme les acquis des R1 et
R2, la poursuite de ces formations pourra être remise en cause du fait des craintes de non
financement à partir de 2015, et compte tenu du fort appui budgétaire externe reçu non
seulement du FSPT2, mais aussi des co-financements et assistances techniques du PT du
CILSS par plusieurs autres PTF (USAID, AFD, Coopération Française, ACDI, etc.). Un défi
du CILSS est la très grande faiblesse, depuis 40 ans, de son autofinancement par ses pays
membres et qui n’ont pas revalorisés le niveau de leurs contributions annuelles.

3
Ceci était déjà une des déficiences du système des 8 OMD.
9
Impact : La problématique est de comment différencier l’impact du FSTP2 des autres
programmes et facteurs qui ont influencé les décisions prises par des décideurs nationaux et
régionaux. Le FSTP2 a certainement contribué à assurer la prévention des crises de SAN en
Afrique de l’Ouest en améliorant l’utilisation d’outil commun d’information d’aide à la
décision au niveau pays, région et PTF (notamment autour du CH et PREGEC) alors que les
dynamiques de désertification et de démographie se poursuivent. L’outil SAP travaille au
niveau plus décentralisé que l’outil du CH qui se situe au 3ème niveau administratif. Le CH ne
remplace pas le « système de SAP classique et décentralisé » historique de type Mali/Niger qui,
par leur « précocité » de décisions et d’initiatives locales permet aux communautés locales
d’agir très tôt avec leurs groupes vulnérables pour tenter d’éviter la dégradation de leur SA. Au
Mali, ceci leur permet d’affirmer que « le SAP est plus précoce que le CH ». En fait, les deux
systèmes devraient continuer en complémentarité. Concernant les premiers étudiants Mastères,
ils ne sont pas suivi ni dans comment ils se servent de leurs savoirs ni dans l’utilisation de ce
qui est fait des informations construites par leurs travaux de mémoires de stage de 6 mois. Ceci
est nécessaire pour mesurer l’impact mais aussi pour poursuivre le processus d’harmonisation
des systèmes d’information SAN des 17 pays CILSS/CEDEAO y compris dans le cadre du
développement de ECOAGRIS/CEDEAO par Agrhymet/RRSA. Par ailleurs, on devrait aussi
mieux mesurer l’impact sur le genre. L’impact de chaque Institution Spécialisée du CILSS
seraient accrue si l’égalité genre, et le suivi genre, était mis en œuvre, particulièrement du fait
qu’il est connu que les aspects SAN en Afrique rurale sont essentiellement gérés par les
femmes et les jeunes filles. Les Institutions Spécialisée du CILSS/CEDEAO devraient recruter
des responsables chargés d’assurer le mainstreaming permanent du genre et dans toutes actions
SAN/AGIR/17 pays. Grâce au récent concept inclusif du processus AGIR/PRP financé par le
FSTP2/CILSS depuis début 2014, les OP structurées en faitières régionales (ROPPA, RECAO,
etc.) sont mieux impliquées dans le processus de programmation de SAN dans les pays et la
région, sans toutefois bénéficier de mécanisme de financement durable qui leur permettrait
d’assurer de vrais services à la base. Enfin les Organisations Confessionnelles (OC) ne sont pas
réellement impliquées malgré leur présence partout, même en zones d’insécurité proche des
vulnérables.
Viabilité: Le processus en cours de rapprochement du SE-CILSS et des 2 Institutions
spécialisées du CILSS à la CEDEAO dans un futur proche, pourraient sauvegarder les acquis
développés avec le FSPT2 et notamment en rendant attractif le maintien en place les cadres du
noyau dirigeant les composantes et programmes clé du CILSS/CEDEAO.

Recommandations (NB : elles sont adressées par ordre de niveau de décideurs. Voir détails au
Ch. 9, Conclusions/Propositions : 9.1 à 9.4) :
1. UE/CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Vu la pertinence de AGIR / 17 PRP et du FSTP2 en général
et à consolider, il faut prolonger la mise en œuvre d’une année (respectant la période de
clôture de la CF) si les propositions, faites plus bas, d’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ménages vulnérables sont intégrées en transversal
et synergie dans les 4 piliers d’AGIR/Résilience et donc dans les 17 PRP.
2. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : doit rationaliser le cadre logique : Les trois Résultats/sous-
composantes sont à rationaliser dans leurs activités et indicateurs (pour un nombre réduit et
SMART). Le CILSS/FSTP2 doit renseigner les indicateurs du Cadre de mesure de
rendement (CMR) du FSTP2, compléter des lacunes dans ce tableau (cadre logique),
insérer toutes les informations disponible des trois sites du CILSS pour mieux alimenter les
indicateurs et les actualiser en fonction du rapportage semestriel et annuel. Inclure, si
possible, les moyens financiers utilisés pour chaque (sous-)composante et activité du
10
FSTP2. En outre CEDEAO/CILSS/FSTP2/AGIR doit rendre transversal à ses quatre OS
l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables et
l’assurer dans ses appuis de programmation des 17 PRP (Politiques, Stratégies et
Programmations de la SAN-Résilience).
3. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Dans l’objectif d’une prolongation de la période de mise en
oeuvre du FSTP2, un Résultat 4 «financements endogènes durables» doit être ajouté
pour assurer la nécessaire mise en place des rapprochements et mécanismes de
financements endogènes/intra-région CEDEAO. Ce 4eme résultat comprendra trois
activités : A) CEDEAO/CILSS: Accélérer le rapprochement du SE-CILSS et des 2
Institutions Spécialisées du CILSS à la CEDEAO pour pérenniser les acquis, réseaux et
expertises développés aux niveaux national et régional par le CILSS/FSTP2, tout en
conservant les autonomies de gestion respectives; B) CEDEAO : conception d’un
rapprochement durable avec les Réseaux régionaux des Organisations Paysannes et
Chambres d’Agriculture. La CEDEAO développe un mécanisme de para-taxes au profit
de ces Réseaux d’OP afin qu’elles assurent les services de développement de base
attendues d’elles auprès des OP de base, et C) CEDEAO : conception d’appuis
collaboratifs et durables par la CEDEAO aux systèmes statistiques nationaux en lien
avec un ECOAGRIS fonctionnel, …).
4. CILSS/FSTP2/AGIR (et les acteurs du CRP): « Les SAP décentralisés » doivent être
encouragés vu la rapidité de décisions des Comités Décentralisés de SAN (au niveau local
Départements/Cercles: ex : Mali et Niger) et qui doivent être renforcés dans le sens d’une
résilience augmentée des groupes vulnérables locaux (dont productivité accrue).
5. CEDEAO/CILSS-AGIR/FSTP2/PASANAO-RSSA (Acteurs du CRP): Construire
ECOAGRIS fonctionnel, interactif et décentralisé, à partir d’un groupe restreint des
systèmes statistiques nationaux les plus performants et composés de leurs experts
statisticiens et TIC (agricole, nutrition, marchés, stocks, énergie-pour-tous,
climat/environnement, autres) à travers un atelier-experts de conception à Agrhymet.
6. CEDEAO/CILSS/Agrhymet: recruter de nouvelles expertises pour renforcer le SUIVI et
l’INTEGRATION par AGIR (17PRP) de l’exploitation des synergies et des moyens
disponibles d’atténuation du chauffement climatique et de traitement préventif des
malnutritions... et poursuivre l’harmonisation des systèmes SAN par des FORMATIONS
Mastères (SAN/GRN/CC) destinées aux acteurs SAN des pays. Les expertises
supplémentaires à recruter sont: i) des Motoristes énergies propres/motorisations électro-
solaires-pour-tous, rural / urbain; ii) des « Fourragiste-zoo-conservationiste » (fourrages /
lait / compost), iii) des Architectes énergie positive-pour-tous, rural / urbain ; iv) des
Nutritionnistes-gastronomistes expert en nutrition préventive ; et v) des Fiscalistes des
coûts sanitaires des pollutions carbonées et défiscalisation des motorisations à énergies
propres (solaire pour tous). Pour ces thèmes sont aussi recommandées de nouvelles Options
de Mastères et des objectifs de productions durables pour la Région (voir détails au Ch.
9.4/§25) pour «élever le débat… voir plus haut et plus fort» (selon le souhait du
SE/CILSS). Alternativement, la CEDEAO doit assurer le développement de ces nouvelles
Options stratégiques de Mastères à travers toutes autres institutions publiques/privées
proactive dans la sous-région, telle que la Recherche Universitaire Burkinabée, et toutes
Institutions de formation tertiaire en économie durable, santé publique et en agriculture
(ex : appuis par l’Agence Régionale de l’Alimentation et de l’Agriculture de la CEDEAO).

11
1B. EXECUTIVE SUMMARY
The European Commission and the ECOWAS Commission, on behalf of the Permanent
Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS), signed on 27th April 2010 for
a period of four years (4) a Financing Agreement (FA) amounting to Euro 10 million to
implement the Food Security Thematic Program phase 2 (FSTP2). This project named "Link
between information and decision taking to improve Food Security (FS) in the countries of
CILSS and ECOWAS», closes 84 months after the starting date of the FA. The Project
officially began on 03rd February 2011 through signing the grant contract between the EU and
the CILSS (Contract DCI-FOOD/2010/258-425) for 48 months duration, therefore with an
implementation ending date in early February 2015. The Global Objective (GO) is that Food
Security (FS) of poorer groups and most vulnerable in the countries members of the ECOWAS,
Mauritania and Chad is improved and countries are supported in the attainment of the first
MDG. The Specific Objective (SO) is that FS decisions and efficient strategies are
implemented through the reinforcement of regional and national stakeholders in charge of
collecting, analyzing and utilizing information in the FS area. Three Results (R) are expected
through the implementation of a number of Activities regrouped within 3 components in 11
sub-components (SC) as follow:
R1) FS information is shared, analyzed through a consensus process and ends into
making strategic and operational decisions allowing the implementation of coordinated
FS actions (among stakeholders and between countries) and systematically associated to
improved monitoring mechanisms. This R1 was reinforced early 2014 to support the
inclusive programing Countries Resilience Priorities process (CPR or PRP in French) in
West Africa and the Sahel of the Global Alliance for Initiatives of Resilience (AGIR). SCs
are: 1.1) Support to the national FS frameworks; 1.2) Risks management and to food systems
capacity resilience to crisis; 1.3) Capitalization and dissemination of good practices and
positives experiences; 1.4) Support the implementation of the regional Countries Resilience
Priorities road map (CRP-AGIR); 1.5) Support countries to mobilize funds to implement CRP-
AGIR for the benefits of vulnerable populations.
R2) FS information systems collect information that is compatible and comparable and
have enlarged their range of indicators in order to analyze FS in an holistic manner and
with regional vision; their communication capacities are improved to allow the
preparation of synthesis and relevant documents that are to be used to support decision
making. SCs are: 2.1) Updating and promoting national FS information systems of countries
of the CILSS and ECOWAS zone; 2.2) New themes are integrated in the information systems;
2.3) Market information systems are improved.
R3) Stakeholders of FS national systems are trained to be able to analyze determining
factors of the structural and conjunctural food insecurity and are able to take in
consideration the various dimensions of FS (availability, access, utilization and stability)
in a satisfactory manner. SCs are the development of 3 master courses: 3.1) FS and public
policies; 3.2) Farming practices adaptation to climate changes; 3.3) Plant protection and
durable agriculture; as well as: 3.4) the training of Diploma technicians in agro meteorology,
plant protection and instruments.
The FSTP2 project comes to support the Strategic Objectives (SO) 1 and 4 of the 2009-2013
Work Program of CILSS, and that are SO1: «To ensure durable Food and Nutrition Security
(FNS) at the national and regional levels », and SO4: «To increase exchanges of farm and food
products in the Sahel and West Africa»4.

4
The two other SOs of the CILSS Work Program are SO2 which is «To ensure the durable management natural resources in the context
climate changes » and SO3 «To contribute to the durable satisfaction of water needs in West Africa and in Chad »
12
Mission process: The mid-term evaluation mission team had to join field work in Bamako on
its first day, and to spend 4 days to organize and meetings with FNS national stakeholders and
donors of Mali as well as to meet the FSTP2 project responsible of the Institute of Sahel
(INSAH/CILSS). At the same time the mission applied and obtained visas, air flights and
appointments with the FNS national and regional stakeholders and donors as relevant in 5 more
countries: Niger, Nigeria, Ghana, Togo and then to fly back to Burkina-Faso, where the
FSTP2-CILSS/SE head offices were then met. These meetings were led on the basis of the
Terms of Reference (TOR) of the mission/ Meetings helped to gather documentation. Mission
schedule began on 30/6/14: Burkina EUD briefing; then Mali: introduction at the INSAH and
to the CILSS Directorate team at a pause-café (since it was undergoing its full week annual top
level management workshop), Appointment the Mali FNS national stakeholders (FNSNS):
SP/CoNaCILSS, CSA, SAP, SIM-agriculture, SIM-livestock, DN Nutrition), INSAH, Donors
(WFP, EUD), Farmers Chambers Network of Mali… Week2: same in Niger, including
Agrhymet. Week3: Nigeria: FNSNS, ECOWAS Agriculture Directorate & ECOAGRIS,
ECOWAS lead donor: Spain-AECID and EUD. Then Ghana: FNSNS & Region Donors.
Week4: Togo: FNSNS, ARAA/ECOWAS, EUD; Fly back to Burkina Faso: contact with
FSTP2/CILSS/SE, FNSNS, UEMOA, FEWS-NET, EUD, FAO, AFD, French Cooperation,
West Africa Farmers Networks: CPF and ROPPA. Week5: CILSS/SE and drafting first
conclusions. Week6: international stakeholders’ workshop, meetings/questions to CILSS/SE,
SIM/SONAGESS, SP/CPSA-PRP, IRD. Debriefing EUD; Fly back to EU home office/report
writing.

Relevance: The project is very relevant since food insecurity remains a major structural
problem in West Africa where 40 million people suffer from under-feeding and chronic
malnutrition (ECOWAS) and each year crisis affects dozens of millions more persons5. The
Sahel, after the great droughts of 1973 and 1984 years, was harmed by several food and
nutrition crisis, each more or less acute. Global acute malnutrition in the Sahel remains above
the 10% alert level since the beginning of this century. Chronic malnutrition remains high
including in great countries such as the north of Nigeria where aerial photos shows a tree cover
generalized degradation over the agricultural land in crisis and where extensive livestock herds
are concentrated into some large commercial farmers. Etc. Although the nutrition concept was
absent from the initial FSTP2 log-frame, nutrition was introduced in early 2014 with the
project reinforcement AGIR whose Global Objective is «to reduce structurally and in a durable
manner food and nutrition vulnerability through giving support to the implementation of West-
Africa and Sahel policies» targeting «Zero Hunger 2032» (eradication of hunger and
malnutrition). AGIR strengthens the relevance of the FSTP2. Regarding R3, the relevance of
the reinforcement of the capacities of Diploma level and senior Master level staff is based the
necessity to reinforce, through a harmonized common learning, competencies of the national
services of ECOWAS countries in human resources able to follow and support policies et
programs in FNS, Natural Resource Management & Climate Change. However, even if the
project cannot solve all questions, it does not relate destruction of soil fertility and of the
vegetal cover, bush fires and increasing flooding that are destructive of livelihoods means of
the vulnerable populations (nor sees untapped synergies)… In addition Resilience is defined as
being simply «the capacity of households, families, communities and vulnerable systems to
face uncertainty and risks of chocks, to resist to chocks, to respond efficiently, to recover and
be able to adapt in a durable manner». Without paying attention, the «Zero-Hunger 2032 »
objective may not be achieved since plans and countries response programs to food crisis may
only target the protection of livelihood means of vulnerable populations. However it is
5
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
13
necessary to compensate the strong dynamics of demography, desertification and climate
warming, through supporting vulnerable households to improve durably and significantly
the productivity of their livelihood means. Actually, stakeholders do program such durable
and significant increase of their productivity (e.g. the Niger I3N initiative). If a number of
similar programs already exist in the FS sector, the FSTP2 relevance should be better
pronounced by making its objective more specific so as to clearly be differentiated from other
donors objectives and to avoid duplications as well as having an impact not clearly attributable
and visible.

Effectiveness: The budget consumption is only 60,7% as of 6/8/2014 (CRIS) at 6 month of the
closure. The financial reporting of the FSTP2/CILSS is made along the CILSS/EU grant
contract frame that does not require to be aligned to results and activities of a log-frame (LF).
This is why financial figures given are not aligned to detailed budget lines of the activities in
the logical framework of the EU/ECOWAS FSTP2 FA signed in 2010. There is an overall
table on the co-funding and the overall consumption of the three components of the FSTP2 by
donors (see chapter 4.3: Efficience des activités…). However information given on the
financial execution state of the FSTP2 have titles of activities, results, sub-results, specific
objectives and of the strategic objective that are never aligned with those of FSTP2 log-frame
but follow an « analytic plan » and its owned codes, developed by the sites of CILSS. It is
therefore impossible to strictly evaluate the effectiveness of the implementation of the FSTP2
and therefore would be limited to an approximation analysis. A weakness of the FSTP2
physical reporting is the lack of alignment between the program logframe of the FA
(EU/ECOWAS) and the report requirements of the Grant Contract (EU/CILSS) that does not
ask such alignment. The main problem is that the detailed financial reporting refers to the
CILSS 2009-2013 Work-Plan that has its own logframe with its own specific objectives,
components and sub-components and activities, and that also include those of the FSTP2 as
well as those of other projects and programs co-funded by other donors during the same period
(EU, AFD, USAID, ACDI, etc.). Therefore it is not possible to identify precisely funding of
the level of the FSTP2. The 2nd and 3rd regional steering committees, chaired by ECOWAS and
that is multi-donors and multi-projects (CRP 2013 and CRP 2014) requested the improvement
of the quality of FSTP2 reports. Regarding human resources, despite repeated requests, the
mission never received an organigram of the FSTP2, nor for its inception period, nor even an
actual one.

Efficiency: Due to the heavy structure of the log-frame (LF) of the FA (ECOWAS/EU), the
number of indicators is too large and they are not linked to components and activities of the
program. Therefore, as the grant contract (CILSS/EU) does not require them, they are not
regularly informed. For this reason, periodic implementation reports are more narrative and did
not think to show the consolidated progress of all activities achieved. On the request of the
mission, the FSTP2 made an effort and conceived a consolidated situation of the progress
towards indicators within a frame of measurement of outputs (CMR) which towards the end
of the mission (Annexe 1.2). The examination of the achievement of results done activity by
activity found that activities are too numerous, not clearly structured and require many
complex demanding tasks, to be achieved fully. During the same period, CILSS suffered from
a low level apparatus in terms of human resources, and yet it managed in parallel several other
programs entrusted to the CILSS by other donors. Furthermore the positions attraction level
would not be competitive and cause staff to depart.
Nevertheless the major visible achievement of the FSTP2 support under R1 and R2 are: a) to
have contributed to the conception of consensual analyze approach of food vulnerability at the
regional level, that is the Harmonized Framework (HF) strengthened by FAO tool (IPC); b) to
14
have made its process used in now 12 countries which all produce regularly FNS situations by
zones in each country and in a harmonized and consensual manner including with NGOs and
the various United Agencies; c) to have contributed to better harmonized indicators of the
national statistical systems concerned by the FNS, d) to have ensured proper regional meetings
of experts of the Food Crisis Prevention et Management regional framework (PREGEC), and,
e) its follow up ones the Regional Food Crisis Prevention Network sessions (RPCA) which has
now become the one consensus meeting space for Sahel and West Africa to facilitate the
decision making of donors, f) to have ensured the yearly rotating editions of the Regional
conference on opportunities of agriculture and food products exchanges in West Africa
(CORPAO) which contributes to reinforce the regional integration through markets, g) to have
coordinated and implemented all yearly joint evaluation missions (CILSS, FEWS NET, WFP,
FAO, Countries) on food security and markets and whose results fed PREGEC meetings); h) to
have contributed to reinforce technical and methodological capacities of the national Market
Information Systems (MIS or SIM) and to enlarge the Network of MIS in West Africa
(RESIMAO).
Sill on R1, with the AGIR funding in place since the end of January 2014, four countries have
already produced their CRP projects (AGIR): Burkina, Cote d’Ivoire, Niger and Mali (drafts
are available). Furthermore with the first inclusive CRP dialogues, concerned countries,
Technical Agencies (WFP, FAO, OCHA, etc.), their donors and SCOs are now obliged to
integrate in their strategies of action the «resilience philosophy». However the level targeted by
the Global Alliance for Initiatives of Resilience (Global AGIR) that aims to only protect the
livelihoods means of vulnerable groups, is not sufficient, because it is not mainstreaming
improving the productivity of vulnerable groups across the 4 objectives of AGIR. In addition
AGIR does not mainstream the integration of the use of potential synergies existing across6.
Therefore without compensating the gaps created by great dynamics at stakes (i.e. demography,
man-made desertification, current climate warming emissions growth and the local destructive
practices of soil fertility) AGIR cannot expect achieving its «Zero Hunger 2032 » objective
without improving durably the level of productivity of the vulnerable groups.
On R3, the FSTP2 contributed to launch at the level of Agrhymet (CILSS-Niamey) three
Master courses to train together senior staff of national stakeholders that are responsible of the
FNS of member countries: 1) FNS and public policies (SAN); 2) farming practices, climate
changes and durable development (CCDD), 3) Durable Protection of Plants and of the
Environment (PDCE), as well as 4) the continuation of training of Diploma level technicians in
agro meteorology, plant protection and instruments. Within four years, from 2011 to 2014,
more than 150 senior staff were trained or are ending their course (November 2014). However
just as for achievements under R1 and R2, the continuation of these training courses could be
jeopardized due to fears of lack of funding from 2015 onwards, and considering the heavy
external budget support received not only from the FSPT2, but also from other co-funding and
technical assistance to the CILSS WP, received from several donors (USAID, AFD, French
Cooperation, ACDI, etc.). A challenge of CILSS is the continuous great weakness, over 40
years, of the local funding from its member countries and that have not actualized the level of
their annual contributions.

Impact: The question is how to differentiate FSTP2 impact from other contributing programs
and factors that influenced decisions made by national and regional decision makers.
Regarding the first students that completed their Masters, there is no monitoring nor in how
they are making use of the new knowledge, nor in what is being done with the information
constructed through their 6 months field work study. This is necessary to measure their impact

6
this was already one of the deficiencies of the system of the 8 MDGs.
15
as well as to continue building up the harmonization of the FNS information systems within the
ECOWAS, which include the development of the ECOAGRIS data system (Agrhymet/RRSA).
The FSTP2/CILSS certainly contributed to ensure the prevention of FNS crisis in West Africa
through improving the utilization of common tools of information to support decision at
country, region and donor levels (particularly with the HF and PREGEC) while dynamics of
desertification and demography are unabated. The early warning system tool (EWS or SAP)
operates at a more decentralised level than the HF tool that operates at the third level of
administration. The HF does not replace the historical «decentralized early warning systems»
(«SAP» model of Mali or Niger) due to their earliness and quick local decisions making and
initiatives taking that empowers local communities to act very early with their groups of
vulnerable in attempting to avoid local FS degradation. In Mali, they state: «SAP is more early
that HF ». In fact, the two systems would continue to operate in complementarity. Regarding
the first Masters students that completed, they are not monitored nor in how they use their
knowledge nor in whether and for what is utilized the data they constructed through their field
work thesis (6 months). This is necessary to measure the impact and to continue the
harmonisation process of the FSN data systems of the 17 countries of CILSS/CEDEAO,
including within the development framework of the ECOWAS ECOAGRIS data system by
Agrhymet (RRSA program). Regarding gender issues, the impact should be better measured.
The impact of each Specialized Institution of CILSS would be higher if sex equality, and
monitoring gender, was implemented, particularly because it is known that FNS aspects in
rural Africa are mostly managed by women and girls. Specialized Institutions of
CILSS/ECOWAS should recruit senior staff responsible to ensure the permanent
mainstreaming of gender in all FNS and AGIR activities in the 17 member countries. Thanks to
the recent inclusive concept of the AGIR/PRP process entrusted to CILSS and funded by
FSTP2 since early 2014, Farmers’ Organizations structured in regional networks (ROPPA,
RECAO, etc.) are now better involved it the FNS programming process in most countries,
however still without benefiting from any sort of sustainable funding mechanism with which
they would deliver effective and efficient services to grass root communities. Last, FBOs are
still not involved by CILSS/ECOWAS in the FNS systems despite their existence deep all over
and even in insecurity areas side to side with vulnerable groups.

Viability: The on-going process of « rapprochement » of the CILSS, and its Specialized
Institutions, to the ECOWAS, and that would be achieved in a near future, could save the
FSTP2 achievements particularly through making attractive positions of the senior staff group
that manage components and key programs of CILSS/ECOWAS.

Recommendations (They are addressed to decision makers by order of level. Details are in
Ch. 9, Conclusions/Propositions: 9.1 to 9.4):

1. EU/ECOWAS/CILSS/FSTP2: Considering the high relevance of the AGIR process (17


countries’ CRP) and that FSTP2 achievements need consolidation, project implementation
should be extended for a year or so (within respect to the FA closure period) and if proposal
to improve the productivity of livelihoods means of vulnerable households is mainstreamed
in AGIR/Resilience objectives, hence in the 17 CRP (see below).
2. ECOWAS/CILSS/FSTP2: should improve the FSTP2 log-frame through streamlining
activities and indicators (i.e. reduced number and SMART) under its 3 results and sub-
components. CILSS/FSTP2 should inform the indicators of the frame of measurement of
outputs (CMR) of the FSTP2, finalize weaknesses of the table (log-frame), collect all
available information of the three sites of CILSS to better feed indicators and update them
16
with bi-annual and annual reports. If possible, include financial means used for each (sub-)
component and activities of the FSTP2. In addition ECOWAS/CILSS/FSTP2/AGIR should
mainstream into its 4 objectives the improvement of the productivity of livelihoods means
of vulnerable households and ensure such integration in the 17 PRP process (reviewing all
FNS resilience Policies, Strategies and Programming. See details in main text Ch. 9).
3. ECOWAS/CILSS/FSTP2: With the objective of the extension of implementation period of
the FSTP2, a Fourth Result (R4) should be added to ensure the development of necessary
rapprochements and of mechanisms for endogenous funding from within the ECOWAS
region. Such new Result 4 will comprise of 3 activities: A) ECOWAS/CILSS: Accelerate
completion of rapprochement the SE/CILSS and its 2 specialized institutions to the
ECOWAS so as to consolidate FSTP2 achievements, networks and expert knowledge
developed at national and regional levels. Through this rapprochement ECOWAS will be
able to fund CILSS which will however maintain a management autonomy of each its
specialized intitutions. B) ECOWAS to develop a rapprochement of Farmers Regional
Organizations networks and Regional Chamber (ROPPA, RECAO) to empower them
financially to render minimal but effective farmers’ development grass-root services.
ECOWAS will grant a “para-tax mechanism” to Farmers Regional Organizations on a
permanent basis. C) ECOWAS to develop collaborative support to national FNS statistical
system linking them with the developing ECOAGRIS and on some competitive basis to
stimulate national FNS statistics to stay tuned on the long run, …).
4. ECOWAS/CILSS/FSTP2/AGIR/PASANAO-RSSA (and CRP members): «Decentralized
early warning systems» should be encouraged due to efficient decision making of FNS
Decentralized Committees that should be supported for improved resilience of their
vulnerable groups (study Mali and Niger systems).
5. ECOWAS/CILSS-AGIR/FSTP2/PASANAO-RSSA (and CRP members): Develop a
functional, interactive and decentralized ECOAGRIS with a group of best performing
national statistics systems composed of their ICT and statisticians experts (agriculture,
nutrition, markets, climate/environment) through an experts conception workshop at
Agrhymet.
6. CEDEAO/CILSS/Agrhymet: recruit new expertise to reinforce the MONITORING and the
MAINSTREAMING by AGIR (17 CRP) of available synergies, competitive climate
warming attenuation means and malnutrition preventive measures... and continue the
harmonisation of FNS systems through Masters training of more national FNS staff. New
expertise to recruit are: i) Motorists in clean energies/electro-solar-for-all motorization,
rural / urban; ii) « Forage-zoo-conservationists» (hay-harvest / milk / compost), iii)
Architects clean-energy-for-all, rural / urban ; iv) Nutritionist-gastronomists expert in
preventive nutrition ; v) “Fiscalists” experts in taxing car pollution health costs and expert
in zero-taxation of solar-clean-energy-for-all electro-motorizations. Aligned to these
themes are also recommended related new Options for Masters and clean production
objectives for the ECOWAS Region (see details in Ch. 9.4/§25) so as to «elevate the
debate… foresee higher and stronger» (as wished by the SE/CILSS). Alternatively,
ECOWAS should ensure developing these new strategic Masters Options through any other
public/private institutions active in the sub-region, such as the Burkina-Faso University
Research, and other Training Institutions in durable economics, public health and
agriculture (e.g. give support through the new ECOWAS Regional Agency for Food
Agriculture).
17
2. ANALYSE DU CONTEXTE DE MISE EN OEUVRE DU PROJET
En Afrique de l’Ouest, dans l’espace de la CEDEAO (Communauté économique des États
d’Afrique de l’Ouest), l’insécurité alimentaire reste un problème structurel majeur : sur 265
millions d’habitants, 40 millions souffrent de sous-alimentation et de malnutrition chroniques
et chaque année des crises affectent des dizaines de millions de personnes supplémentaires.7
La Commission Européenne et la Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité
Permanent Inter Etats de Lutte contre a Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont signé le 27 avril
2010 pour une durée de quatre (4) ans, une Convention de financement d'un montant de 10
millions Euros pour la mise en œuvre du Food Security Thematic Program / Programme
Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP / Volet 2).
Ce projet intitulé "Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité
alimentaire dans les pays du CILSS et de la CEDEAO », s’achève 84 mois après la date
d’entrée en vigueur de la CF. Le Projet a officiellement démarré le 03 février 2011 par la
signature du contrat de subvention entre l'UE et le CILSS (Contrat DCI-FOOD/2010/258-425)
pour une durée de 48 mois. Compte tenu de la période de clôture, début février 2015 marque la
fin de mise en œuvre.
L'Objectif global (OG) que le FSTP2 poursuit est que la sécurité alimentaire des groupes les
plus pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et
du Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD. L'Objectif
spécifique (OS) est que des décisions et stratégies efficaces de sécurité alimentaire soient
mises en oeuvre à travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la
collecte, de l’analyse et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la sécurité
alimentaire. Les groupes cibles visés sont principalement les Structures nationales et régionales
et personnels en charge de la sécurité alimentaire et des systèmes d’information/directions des
statistiques et politiques agricoles des pays de l’Afrique de l’Ouest, Mauritanie et Tchad; les
réseaux d’acteurs non étatiques d’OP et de privés, d’ONG ; et les Institutions de recherche. Les
bénéficiaires finaux du Projet sont les Populations sahéliennes et ouest africaines en particulier
les ménages ruraux et urbains vulnérables à l’insécurité alimentaire, les petits producteurs et
exploitants agricoles ; les femmes et les enfants vulnérables.
Le CILSS exécute le projet FSTP2 à travers ses trois sites dont le Secrétariat Exécutif du
CILSS (CE/CILSS) basé à Ouagadougou8, le Centre régional AGRHYMET à Niamey et
l'Institut Sahel (INSAH) à Bamako. Les principaux partenaires d'exécution9 du projet FSTP2
ciblés sont FAO, ECHO, OCHA, PAM, FEWS NET, OOAS/CEDEAO, RESIMAO.

Les priorités du CILSS en matière de sécurité alimentaire découlent de son « Cadre stratégique
de sécurité alimentaire durable (CSSA) dans une perspective de lutte contre la pauvreté au
Sahel » adopté par le deuxième Forum des Sociétés Sahéliennes et la Conférence des Chefs
d’Etat et de Gouvernement, en novembre 2000, de sa vision à l’horizon 2020 et de son premier

7
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
8
Le SE/CILSS se subdivise en deux sous-structures qui répondent directement au Conseil des Ministres des pays membres du CILSS (13
actuellement) soit i) l’Audit interne; et ii) le Secrétaire Exécutif et son personnel. Le personnel du CILSS/SE (à Ouagadougou)) comprend : Le
Bureau du Secrétaire Exécutif et du Secrétaire Exécutif Adjoint; et les Programmes Régional d’Appui (PRA) : Sécurité Alimentaire,
Désertification, Population Développement (PRA : SA/LCD/Pop-Dev); Maîtrise de l’Eau (PRA : ME); Marchés (PRA : MA); ainsi que les
Unités d’Appui au Management (UAM) : Administration, Finance et Comptabilité (UAM/AFC); Communication, Information et
Documentation (UAM/CID); Suivi Évaluation, Veille Stratégique et Genre (UAM/SEP/VSG); Gestion des Ressources Humaines
(UAM/GRH) (mais inexistante).
9
D’autres partenaires d’exécution sont mentionnés p3 des TDR, mais la mission comprend qu’il n’ont pas été financé par le FSPT2 et la
mission n’a pas eu l’honneur de recevoir leurs contacts de travail: AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC
RELIEF SERVICE, SAVE CHILDREN,
18
Plan quinquennal 2009-2013 et le Food Security Thematic Program (FSTP) / Volet 2. Ces
priorités intègrent de ce fait l’ensemble des dimensions de la problématique telles qu’elles
apparaissent dans le nouveau contexte sahélien et ouest africain : une zone extrêmement fragile
avec comme variables essentielles la vulnérabilité des écosystèmes, l’urbanisation croissante et
rapide, la diversification progressive des économies de la zone, la faiblesse des institutions,
l’ouverture et la versatilité des marchés. Le Programme FSTP volet 2 fait suite à l'appui de
l'UE à la Stratégie Opérationnelle de Sécurité Alimentaire Régionale (SOSAR) exécutée de
2004 à 2008.
Dans ce nouveau contexte, le Programme Régional d’Appui Sécurité Alimentaire, Lutte contre
la Désertification, Population et Développement s’inscrit intégralement dans le FSTP. Il est en
droite ligne avec la réalisation de la vision que le CILSS s’est assignée à l’horizon à savoir :
«En 2020, le CILSS est le leader reconnu dans la prescription des politiques et dans la
maîtrise d’ouvrage des programmes régionaux de sécurité alimentaire et de
développement durable ».
Le CILSS fait autorité dans les domaines de SA, LCD/GRN, maîtrise de l’eau, population et
développement au plan sous-régional et international.
Pour assurer une meilleure exécution de son mandat, le CILSS s’est fixé quatre objectifs
stratégiques (OS) à atteindre à travers le Programme de Travail (PT) 2009-2013, comme
suit:
0S1: Assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l’échelle nationale et
régionale;
0S2: Assurer la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changements
climatiques ;
OS3: Contribuer à satisfaire durablement les besoins en eau Afrique de l’Ouest et au Tchad ;
OS4 : Augmenter les échanges de produits agricoles et agroalimentaires au Sahel et en Afrique
de l’Ouest.

Le mandat ou objectif général qui guide l’action du CILSS10 est de s’investir dans la recherche
de la SA et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un
nouvel équilibre écologique au Sahel à travers :
• La formulation, l’analyse, la coordination et l’harmonisation des stratégies et politiques;
• le renforcement de la coopération scientifique et technique ;
• la collecte, le traitement et la diffusion des informations ;
• le renforcement des capacités des différents acteurs, y compris le secteur privé ;
• la capitalisation et la diffusion des expériences et acquis ;
• l’accompagnement dans la mise en œuvre des stratégies, politiques et programmes.

Concernant le projet FSPT2, financé sur ressources du Budget Général des Communautés
européennes, sa convention de financement n°21-055 du FSTP volet 2 a été signée le 16
décembre 2009 par la Commission européenne et le 27 avril 2010 par la CEDEAO pour le
compte du CILSS pour un montant global de 10 millions Euros. Aussi, une partie du
financement est directement exécutée par le CILSS à travers un contrat de subvention (Contrat
DCI-FOOD/2010/258-425) d'un montant de 7 millions Euros signé par la Commission
européenne le 2 février 2011 et par le CILSS le 03 février 2011. Il était également prévu 2,6
millions Euros en appui au CILSS à travers une assistance technique court et long terme. Pour
cette partie de l'assistance technique non mise en place finalement suite à la résiliation du
contrat d'assistance technique pour cause de conflit d'intérêt avec un membre de l'expertise, il a

10
Tiré notamment de : CILSS, 201212, Rapport d’Audit Organisationnel du Secrétariat Exécutif du CILSS, Par : Marcel Ferland, Consultant,
Décembre 2012, (145p).
19
été finalement décidé de mobiliser une partie de ces ressources d'assistance technique pour
renforcer la résilience dans les politiques, stratégies et programmes de développement au
niveau des 17 pays de la CEDEAO et du CILSS à travers un avenant au contrat de subvention
en cours avec le CILSS pour un montant de 2,4 millions Euros. Cet avenant au contrat du
CILSS ramènera le montant final dudit contrat à 9,4 millions Euros.

Le Projet FSTP2 a pu effectivement démarrer ses activités à partir de février 2012.


L'installation du personnel du projet a pris du retard au démarrage mais les activités techniques
ont pu être menées de façon convenable à partir des trois sites du CILSS. Les appuis
AGIR/PRP aux pays ont également démarré en 2014 (avenant). Bref, les dates importantes du
Projet FSTP volet 2 se présentent comme suit :
• Signature de la Convention de Financement (CF) avec CEDEAO: 27/04/2010
• Signature du contrat de subvention (CdS) avec CILSS : 03/02/2011
• Démarrage du projet : 03/02/2011
• Avenant 1 à la Convention (appui AGIR déclinaison résilience aux pays) : 10 juin 2013
• Budget contrat subvention au CILSS: 9.400.000 EUR
• Fin du projet : 31/01/2015

En outre il faut aussi souligner que le contexte de mise en œuvre est dynamique et complexe.
Ainsi le FSTP2 finance des activités du Programme Sécurité alimentaire du CILSS qui sont
également cofinancées par l'appui de l'USAID, le FMEM/France et l’AFD en cofinancent
certains éléments, ainsi que d‘autres activités de façon variables d’une année à l’autre. En
outre, la coopération française fournie une assistance technique long terme à Agrhymet qui est
impliqué dans nombre d’aspects y compris le suivi de certains Mastères du FSTP2. ACDI a
récemment conclu ses appuis génériques au CILSS mais poursuit ses appuis à la SAN en
Afrique de l‘Ouest à partir de l’Ethiopie proche du siège de l’UA. La BAD, la BM et les
Agences des Nations Unies et les grandes ONGS, ainsi que les Réseaux d’OPPA émergeants
sont tous actifs sur le secteur de la SAN, y compris de l’information, ainsi le ROPPA avec
l’assistance de la Coopération Suisse développe son Observatoire Régionale des Exploitations
Agricoles Familiales et des OP. Le RECAO/RECA bénéficie d’une Assistance Technique long
terme du Danemark et maintenant de la Coopération Suisse. Etc.
Même si les contributions annuelles, souvent très tardives, des pays membres du CILSS n’ont
pas été alignées ni sur l’inflation, ni sur la croissance de la sous-région, elles cofinancent aussi
le SE-CILSS et les 2 Institutions Spécialisées du CILSS ainsi que la CEDEAO, qui fournit
d’ailleurs des appuis certes minimes au ROPPA. Il y a donc complémentarité et interactions
entre ces appuis dans le cadres des fonctionnements des diverses activités du CILSS financées
par le FSPT2/UE.
En outre, l’UE finance d’autres projets mis en œuvre, entièrement ou en partie par certaines
branches du CILSS (ex : MESA / information satellitaires SAN au niveau d’Aghrymet / 10e
FED). Le 10e FED vient d’engager 56 millions d’Euro pour le projet des Réserves Régionales
de Sécurité Alimentaire sur lequel AFD travaille dessus depuis plusieurs années au niveau
CEDEAO. Ceci verra le retour de la construction du système de statistiques agricoles et SAN
de la CEDEAO (ECOAGRIS) au niveau de Agrhymet et en lien avec une partie des activités
mis en œuvre avec la nouvelle Agence Régionale de l’Alimentation et de l’Agriculture
(ARAA) de la CEDEAO et logé à la BCEAO à Lomé (dont le PASANAO/AFD) et
l’Assistance Technique FAO et l’Assistance Technique et financière de l’AECID (Espagne)
qui est le leader du groupe des PTF/CEDEAO. Le FED s’engage d’ailleurs sur une grande
enveloppe directement au niveau de programmes régionaux et agricoles de la CEDEAO.

20
3. METHODOLOGIE UTILISEE / CALENDRIER
La mission a dû rejoindre le terrain au Mali, dès le premier jour, et consacrer les 4 journées aux
entretiens avec les Acteurs Nationaux et PTF de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(SAN) du Mali ainsi que de rencontrer le cadre chargé du projet FSTP2 de l’Institut du Sahel
(INSAH/CILSS). Dans le même temps la mission a organisée et obtenu les visas, vols d’avion
et rendez-vous avec les Acteurs Nationaux et Régionaux et PTF selon les pays : Niger, Nigeria,
Ghana, Togo et le Burkina-Faso, y compris le siège du FSTP2/CILSS/SE.
La mission a suivi le déroulement, déplacements et calendrier, selon le résumé suivant :

Semaine 1 : Burkina Faso et Mali


• Dimanche 29 juin 2014 : voyages Europe-Ouagadougou : arrivée de la mission.
• 30 juin 2014 : briefing à la DUE de Ouagadougou, Demandes et obtentions des visas pour
le Niver et le Mali.
• 30 juin 2014 13h00 : vol pour Bamako, Mali et première documentation
• 01 juillet : introduction à l’INSAH/CILSS, puis introduction à l’équipe dirigeante du
CILSS (en séminaire de Conseil de Direction, lors de la pause-café, hotel Olympe,
Bamako). Premiers contacts avec l’appui du SP-CoNaCilss-Mali pour prises de rendez-
vous avec les responsables des divers Services nationaux en charge de la SAN.
• Du 02 au 04 juillet: entretiens avec les Services nationaux et PTF en charge de la SAN, y
compris OPA/APCAM et des PTF (DUE, PAM), ainsi qu’avec les services régionaux du
FSTP2 de l’INSAH-CILSS. Demandes et Obtentions des visas pour le Nigeria et le Ghana
avec l’appui des DUE respectives.
• Samedi 05 juillet, vol Bamako-Niamey

Semaine 2 : Niger
• Lundi-Vendredi 07 - 11 juillet : prises de rendez-vous et entretiens avec les Services
nationaux y compris OPA/RECA, PTF en charge de la SAN (FIDA, UE) et les régionaux
du FSTP2/Agrhymet-CILSS.
• Samedi 12 juillet, vol Niamey-Abuja,

Semaine 3: Nigeria et Ghana


• Lundi-Mardi 14 - 15 juillet (Abuja): prises de rendez-vous et entretiens avec les Services
nationaux en charge de la SAN, et les Autorités Régionales Agricoles de la CEDEAO du
FSTP2/CILSS ainsi que et les PTF concernés (AECID, UE, AFD absent).
• Mercredi 16 juillet, vol Abuja-Accra, documentation.
• Jeudi-Vendredi 17 - 18 juillet (Accra): prises de rendez-vous et entretiens avec les Services
nationaux en charge de la SAN et les PTF Régionaux concernés par le CILSS (FAO,
USAID, UE). Demandes et Obtentions des Visas pour le Togo. Prises de rendez-vous pour
le Togo.
• Samedi 19 juillet, vol Accra-Lomé,

Semaine 4 : Togo et Burkina Faso


• Lundi-Mardi 21 et 22 juillet matinée (Lomé): prises de rendez-vous et entretiens avec les
Services nationaux en charge de la SAN et l’Agence Régionale Agricole et Alimentaire de
la CEDEAO (ARAA et ses AT PASANAO/FAO/AECID) ainsi que la DUE.
• Mardi 22 juillet après-midi : vol Lomé-Ouagadougou.

21
• Mercredi 23 juillet : introduction au niveau de la coordination FSTP2 au CILSS/SE, puis de
prises de rendez-vous avec les Services nationaux en charge de la SAN et régionaux et PTF
concernés. Contribution à l’organisation des invitations pour l’atelier de
restitution/premières conclusions. Entretien avec la DUE.
• Jeudi-Vendredi 24 - 25 juillet : entretiens avec les Services nationaux en charge de la SAN,
y compris réseaux OPA national (SE/CNSA, MASA/DGESS-SAP, Nutrition, CPF) et
régional et les PTF Régionaux concernés (ROPPA, FEWS, UEMOA, UE, FAO, AFD),
dont entretien avec la coordination FSTP2/CILSS en marge de la Conférence Experts
UEMOA.

Semaine 5: Burkina Faso


• 28 juillet, documentation (Journée Aïd),
• 29 juillet, documentation/entretiens auprès des divers services du FSTP2 au CILSS/SE.
• 30 juillet - 02 août, entretien chef de file des PTF du CILSS (Coopération Française),
rédaction premières conclusions / aide-mémoire détaillé de l’atelier et présentation
powerpoint.

Semaine 6: Burkina Faso


• Lundi 04 août, atelier restitution premières conclusions, dont distribution de l’Aide-
mémoire détaillé et de la présentation powerpoint, discussions des participants.
• 05 - 07 août, Derniers entretiens nationaux et questions : SE/CILSS, SIM/SONAGESS,
SP/CPSA (AGIR-PRP), IRD. Rédaction du Compte-Rendu de l’atelier et de l’Aide-
mémoire du Debriefing.
• 08 août, Debriefing DUE, rédaction rapport
• Samedi 09 août, retour mission Europe
• Réception par la mission du cadre logique du FSPT2 renseigné.

Semaines 7 et 8: rédaction rapport


• 11 août / 2 semaines / 10 jours ouvrables: rédaction rapport final provisoire,

Les entretiens bilatéraux ont été conduits sur la base des 16 aspects évaluatifs des Termes de
Référence et avec obtention et exploitation de la documentation disponibilisée au fur et à
mesure. Dans les six pays, la plupart des entretiens avec les Acteurs ont été conduit ensemble
par les deux missionnaires pour assurer une complémentarité d’expertise. Des aspects
évaluatifs ont aussi été traités par voie d’échanges d’emails et d’entretiens téléphoniques. Il
faut noter que les contacts des projets associatifs n’ont pas été fourni à la mission, ni ceux des
ONG listées dans les TDR. La mission comprend que le CILSS/FSTP2 n’a pas financé ces
ONG comme partenaires d’exécution, ni d’autre projet associatif.

22
4. ANALYSE DES RESULTATS ATTEINTS A MI-PARCOURS
4.1 Pertinence actuelle des actions et face aux nouveaux enjeux et défis, résilience des
populations face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et aux changements
climatiques

Les éléments du cadre logique du projet FSTP2 sont les suivants. L'Objectif global (OG)
poursuivi est que la sécurité alimentaire des groupes les plus pauvres et les plus vulnérables
dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad est améliorée et les pays
sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD. L'Objectif spécifique (OS) est que des
décisions et stratégies efficaces de sécurité alimentaire soient mises en oeuvre à travers le
renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l’analyse et de
l’utilisation de l’information dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Trois Résultats (R) sont attendus du projet à travers les activités de leurs Composantes (C) et
sous-composantes (SC) respectives sont les suivants:

R1) L’information sur la Sécurité Alimentaire est partagée, analysée de manière


consensuelle et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise
en oeuvre d’actions de sécurité alimentaire coordonnées (entre acteurs comme entre
pays), et systématiquement associées à des mécanismes améliorés de suivi.
C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies nationales et
régionale de sécurité alimentaire11:
SC1.1 : Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire (SA)
SC1.2: Gestion des risques & capacités de résilience des systèmes alimentaires aux
crises
SC1.3 : Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et expériences positives.
SC1.4 : Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale en « Priorités
Résilience12 Pays » (PRP-AGIR),
SC1.5 : Appuyer les pays à mobiliser des financements au profit pour la mise en oeuvre
des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables

R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de


manière compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir
analyser la sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale; leurs
capacités de communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents
synthétiques et pertinents destinés à appuyer la prise de décision.
C2 : Amélioration des systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.

SC2.1 – Mise à niveau et promotion des systèmes d'information en sécurité alimentaire


nationaux des pays de la zone CILSS et CEDEAO.
SC2.2 – De nouvelles thématiques sont intégrées dans les systèmes d'information.
SC2.3 - Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés.

11
Cette composante a été renforcée par un financement supplémentaire (Avenant 1, signé le 05 février 2014) en vue d'appuyer la définition
des priorités résilience pays (PRP-AGIR) dans les 17 pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR. Il s’agit des Sous-
Composantes (SC) 1.4 et 1.5
12
Résilience : « La capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à
résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s’adapter de manière durable ». source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE
RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET
AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
23
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de
pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et
conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.

SC3.1. Lancement d’un mastère « Sécurité alimentaire et politiques publiques »


SC3.2. Lancement d’un mastère « Adaptation des pratiques agricoles aux changements
climatiques»
SC3.3. Lancement d’un mastère « Protection durable des plantes et agriculture durable»
SC3.4. Appui à la formation de techniciens supérieurs en agro météorologie, protection
des végétaux et instruments. »

4.1.1) Pertinence des actions prévues dans le contexte actuel de la sécurité alimentaire au
niveau national et régional

L’un des plus grands défis à relever par les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest est de
nourrir une population de plus en plus nombreuse. En effet, la population ouest-africaine
devrait doubler d’ici 2050.
Le projet est très pertinent au regard du fait que « l’insécurité alimentaire reste un problème
structurel majeur en Afrique de l’Ouest où 40 millions de personnes souffrent de sous-
alimentation et de malnutrition chroniques (CEDEAO) et chaque année des crises affectent des
dizaines de millions de personnes supplémentaires13. Le Sahel, après les grandes sécheresses
des années 1973 et 1984, a été frappé plus tard par des crises alimentaires et nutritionnelles
plus ou moins aiguës. Les taux de malnutrition aiguë globale dans le Sahel dépassent le seuil
d’alerte de 10% au moins depuis le début de ce siècle. La Malnutrition chronique reste élevée y
compris dans des grands pays comme le nord du Nigeria où les photos aériennes montrent une
dégradation généralisée du couvert arboré des terres agricoles en crise. Etc.

Le renforcement financier du projet en début 2014 pour soutenir le processus de l’Alliance


Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR) à travers deux sous-composantes SC1.4 et
1.514 est pertinent. L’Alliance globale AGIR est née de la compréhension commune des
Sahéliens et Ouest-africains et de leurs partenaires de la communauté internationale sur le
caractère structurel et chronique des crises alimentaires et nutritionnelles affectant les moyens
d’existence et la résilience des ménages vulnérables. Il y a donc nécessité de « Réduire
structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en
accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines ».

L’Alliance globale AGIR s’est fixée 4 objectifs stratégiques (ou piliers):


• Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les plus vulnérables pour
une sécurisation de leurs moyens d’existence ;
• Renforcer la nutrition des ménages vulnérables ;
• Améliorer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des ménages
vulnérables et leur accès aux aliments ;
• Renforcer la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle

13
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
14
SC1.4 et 1.5 : Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale en « Priorités Résilience Pays » (PRP-AGIR), Appuyer les pays à
mobiliser des financements au profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables.
24
Concernant le résultat 3, la pertinence du renforcement des capacités des cadres moyens niveau
TS et cadres supérieurs niveau Mastère est fondée sur la nécessité de renforcer, par un
apprentissage harmonisé commun, les compétences des services nationaux des pays de la
CEDEAO en ressources humaines aptes à accompagner les politiques et programmes de SA,
GRN & CC..
Des étudiants du Mastère SAN ont traité des thèmes sur la résilience des populations face à
l’insécurité alimentaire dans le cadre de leur mémoire de fin d’études.

4.1.2) Pertinence des actions au regard des nouveaux enjeux et défis qui se posent aux
pays et à la région Afrique de l'Ouest et Sahel notamment en termes de résilience des
populations

… Face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle


Le Sahel, après les grandes sécheresses des années 1973 et 1984, a été frappé plus tard par des
crises alimentaires et nutritionnelles plus ou moins aiguës. Les taux de malnutrition aiguë
globale dans le Sahel dépassent le seuil d’alerte de 10% au moins depuis le début de ce siècle.
La Malnutrition chronique reste élevée y compris dans des grands pays comme le nord du
Nigeria où les photos aériennes montrent une dégradation généralisée15 du couvert arboré des
terres agricoles en crise comparée à certaines zones plus sèches du Niger où les agro-pasteurs
protègent les jeunes arbres en régénération naturelle encouragés par l’octroi du droit de
propriété privée clair de leurs terres ancestrales. Etc.

L’Objectif du FSPT2 est d’améliorer la SA en Afrique de l’Ouest et du Sahel. Le concept


Nutritionnel est absent du cadre logique (CL) du FSTP2. Néanmoins la nutrition apparaît avec
l’Objectif Global de l’Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR) qui est de
«Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en
accompagnant la mise en oeuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines ». D’ici 20 ans,
l’Alliance vise l’objectif « Faim zéro », à savoir l’éradication de la faim et de la malnutrition.
(p12). AGIR renforce donc la pertinence du FSTP2

Cependant concernant le FSTP2 initial, les enjeux structurels des processus dynamiques de
désertification, de destruction de la fertilité des sols et du couvert végétal, des feux de brousse
et de la quasi-absence de récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive16, la très faible
mise en valeur des grands potentiels de terres irrigables, ainsi que le potentiel d’initiatives des

15
International Resources Group (IRG), Yamba Boubacar, Mahamane Larwanou, Abdou Hassane, Chris Reij, 2005 April, ÉTUDE DU
SAHEL RAPPORT ÉTUDE PILOTE NIGER (étude des impacts multiples des interventions dans le domaine de la GRN au Sahel), with
International Resources Group (IRG), 1211 Connecticut Avenue, NW, Suite 700 Washington, DC irgltd.com : Recommandation R : les
villages avec l'habitat en terre / écologique durable et confortable / et avec une couverture d’arbres les protégeant par-dessus dans le Sahel,
doivent être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le CILSS/FSTP2 doit les aider en cela et assurer dans le même temps que ces
habitats bénéficient du programme d’énergie propre pour tous des Nations Unies pour améliorer la productivité de leur moyens d’existence
dans le cadre du PRP/AGIR, afin qu’ils deviennent ainsi les premiers villages africains à énergie positive, énergie grise comprise.
16
Au Niger, l’indicateur retenu, le « prix de la paille de brousse », n’est pas pertinent à une stratégie de production continue de lait-viande sur
toute l’année nécessaire aux objectifs de SAN. En effet la « paille de brousse » est un fourrage très médiocre composé de cellulose et qui ne
peut pas satisfaire les besoins nutritionnels d’un élevage productif. En effet toutes les protéines, et les sucres digestibles, des immensités
d’herbe verte disponible en saison des pluies ont été brûlés par le soleil/saison sèche et la montée en fleurs/graines. R : Les PRP,
ECOWAP et PNIA/PRIA doivent programmer l’appui aux initiatives locales de fauchage efficace/récolte de foin de qualité nutritive, et
stimuler les OP dans ce sens. Les indicateurs tels le nombre de stocks chez les agro-pastoraux et la quantité de bottes de foin récoltés de
qualité, tel que la Fédération APESS le pratiquait sont pertinents. En outre il faut encourager l’élevage camelin laitier car il est très efficient en
eau et ne détruit pas les plantules en auto-régénération (vu ses pieds très large et soyeux) ni les arbres fourragers. R : Vu la densification
démographique et la désertification rapide et vu les dommages que causent les bovins sur la régénération des plantules et leurs grands besoins
en eau, il faut décourager l’élevage bovin au profit des camelins-lait-viande et de traction (et des caprins-laitiers pour les vulnérables ayant tout
perdu).
25
centaines de milliers d’Organisations Paysannes (OP), de villages, de quartiers et d’OSC – y
compris socio-confessionnelles - ne sont pas pris explicitement en compte dans le document
FSTP2.
Le projet ne fait pas un lien explicite (ni de synergie) entre destruction de la fertilité et du
couvert végétal, les feux de brousse, la très faible production et utilisation d’engrais-fumier
organique17, et les inondations crescendo destructives des moyens d’existence des populations
vulnérables et de leurs accès aux marchés alimentaires (destruction des passages de points
critiques des pistes et routes).
• En 2014 dans le cadre de la SA, si le Burkina Faso a un « projet opération fourrages », le
pays a lancé l’opération 100.000 charrues, au lieu d’introduire massivement le semis sans
labour plus rapide «100.000 semoirs direct zéro-labour18 » : ceci permet aux semences de
pousser rapidement en profitant de courte pluie avant évaporation et dans un lit de semis
dont la fertilité et la protection thermique organique n’a pas été écartée par la charrue.
• Hormis au Niger qui encourage l’agroforesterie nutritive, la mission n’a pas pu identifier
une quelconque programmation, ni un suivi, de l’agriculture de conservation ou
permaculture sur le projet FSTP et ses partenaires, AGIR compris. Le semis direct sans
labour est pourtant le modèle de culture le plus compétitif et la plupart des grands pays
agricoles l’ont adopté, même si l’intégration des arbres productifs, très indispensables à
durabilité des sols arables tropicaux, et d’ailleurs aussi, se fait encore attendre dans les
politiques, stratégies, programmes et suivi de la sécurité durable.
• Certains pays comme le Sénégal développerait la muraille verte mais les indicateurs de
suivi ne sont pas intégrés dans les systèmes SAN proposés par le FSTP. Il est possible que
le programme Muraille verte ne soit pas intégré dans les systèmes de production familiaux
ce qui réduit beaucoup sa pertinence et son efficience en terme d’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ruraux vulnérables.
• En outre, comme nombre d’investissements de récupération des terres au Niger la durabilité
de toutes plantations d’arbres sur terrain collectif se termine en échec, sauf rare exception19.

Le FSTP2 ne fait pas non plus le lien avec la très faible offre de systèmes de formation DUAL
disponibles et accessibles aux populations rurales et péri-urbaines vulnérables. Ce type de
formation leur permettrait de comprendre par la pratique comment améliorer la productivité
durable de leurs moyens d’existence et de modifier leurs attitudes et pratiques de nutrition, afin
de réduire leur insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le projet ignore le lien avec les grandes potentialités éducatives disponibles au sein des
diverses communautés religieuses dynamiques dans les centaines de milliers de villages et
quartiers pour impacter l’amélioration des attitudes et pratiques de nutrition des vulnérables
ainsi que de leurs productions alimentaires nutritives durables.

17
qui serait pourtant produit par tout animal sédentarisé du fait de la récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive.
18
ex : les semoirs zéro-labour Fitarelli (no-tillage planters) à traction animale, mais aussi les semoirs-sans-labour à tracteur. Les semoirs
mono-rang à traction animale de type « Super-eco » fabriqués au Mali, voire au Sénégal, pourraient aussi servir. Néanmoins il faudrait étudier,
en milieu paysan et les forgerons-fabricants, leurs possibilités d’amélioration afin qu’ils dérangent encore moins la fertilité du lit de semence
tout en permettant à l’eau de pluie de s’infiltrer au mieux dans la fente de semis. Par ailleurs, vérifier si ces semoirs « super-eco » peuvent aussi
injecter en même temps le compost - de chèvres - dans le cadre de la replantation de pâturage avec semis de fourrage et y compris d’arbres
fourragers en zones pastorales dégradées (re-greening arid/semi-arid rangelands). Voir aussi le site FAO dédié aux semoirs de semi-
direct/zéro-labour (conservation agriculture).
19
Exemple : nombre de constructions antiérosives : demi-lunes, cordons pierreux, diguettes, etc. exécutés en cash et/ou food for work et sans
l’implication des OP locales, n’appartiennent à personne et sont rapidement détruites vu le coût du gardiennage impossible. En outre la mission
a compris des situations, au Niger et au Burkina Faso, où les anciens « propriétaires-premiers-arrivants », ceux qui ont détruit le couvert
végétal et la fertilité du sol, reviennent après aménagements antiérosifs réalisés faire valoir leur droit traditionnel de propriétaire et les
vulnérables ayant fourni le travail de construction se retrouvent dépossédés des parcelles de terre récupérées.
26
… Face aux changements climatiques.
Le Sahel est l’une des régions au monde les plus fragiles au plan écologique. La croissance des
événements de changements climatiques rend difficile la réalisation d’une sécurité alimentaire
durable. Les facteurs-clés de la vulnérabilité alimentaire sont multiples et complexes. Aux
niveaux régional, national et local, dans la bande sahélienne, la fragilité écologique liées aux
chocs climatiques et autres catastrophes environnementales (chauffement des sols agricoles,
sécheresses, désertification, inondations, péril acridien, etc.) rendent la production alimentaire
difficilement prévisible.
L’Alliance globale AGIR veut aider les pays concernés à mieux lutter contre les changements
climatiques et à assurer une durabilité environnementale de la production agricole. AGIR
s’adresse aux 17 pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest. Elle met particulièrement l’accent
sur la bande sahélienne, une zone écologique fragile où des millions de personnes sont
structurellement en proie à la faim et à la malnutrition. Au-delà de cette bande sahélienne,
l’Alliance prend en compte les parties septentrionales des pays côtiers qui depuis plusieurs
années voient leur environnement agro-écologique se dégrader et se rapprocher des conditions
sahéliennes.

Néanmoins, lors des entretiens nationaux, la mission n’a pas perçu l’intégration de ces
aspects20 ni dans le projet FSTP initial (à l’exception des Masters d’Agrhymet qui les abordent
mais dont on ne sait si les théories sont mises en pratique), ni dans le processus AGIR de
programmation des Priorités-Résilience-Pays (AGIR-PRP).

AGIR : processus de programmation des priorités résilience pays (PRP)

Le renforcement de la composante 1 du FSPT2 (appui et suivi des stratégies nationales et


régionale de sécurité alimentaire) par un financement supplémentaire important (2,4 millions
d’Euro) pour appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans les 17 pays de la
Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR, bien que tardif est pertinent (le
contrat UE/CILSS a été signé le 05 février 2014). En effet l’objectif global de AGIR est de
«réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et
nutritionnelle en accompagnant la mise en oeuvre des politiques sahéliennes et ouest-
africaines ». D’ici 20 ans, l’Alliance vise l’objectif « Faim zéro » à savoir l’éradication de la
faim et de la malnutrition (p12).
Néanmoins la mission observe que la définition du concept de résilience n’est pas
suffisamment explicitée aux partenaires et ceci particulièrement dans le sens de permettre aux
programmations PRP de produire un impact significatif, durable et rapide vers l’objectif
« Faim-Zéro 2032 ». En outre la Résilience21 est définie comme étant simplement «La
capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à
l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à
s’adapter de manière durable». Avec l’application de ce concept, les populations vulnérables
vont résister et s’adapter, mais elles n’ont pas d’objectif de réduire durablement leur pauvreté.
On réduit la force de l’OG d’AGIR qui veut impacter structurellement.

20
Cf. plus haut : notamment : dynamique de destruction de la fertilité des sols et du couvert végétal, des feux de brousse et de la quasi-absence
de récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive, faible production et utilisation d’engrais-fumier , formation DUAL, les très
nombreuses OP et communautés religieuses / nutrition des vulnérables, etc.
21
source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE
POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
27
Sans y prendre garde, l’objectif « Faim-Zéro 2032 » risque fortement de ne pas être atteint
puisque des plans et programmes pays de réponse aux crises alimentaires peuvent viser
seulement à protéger les moyens d’existence des vulnérables.
En effet, il est nécessaire de compenser les dynamiques de désertification et démographiques,
en aidant les ménages vulnérables à améliorer durablement et significativement la
productivité de leurs moyens d’existence.
Les quatre objectifs stratégiques/spécifiques (OS) retenus pour AGIR, même s’ils sont
déclinés aux trois échelles, locale, nationale et régionale ainsi qu’à court, moyen et long
termes, se montrent faibles d’une part en transversalité de l’objectif d’amélioration de
productivité des vulnérables (absence de mainstreaming) et d’autre part en exploitation des
synergies potentielles. Le programme du Millénium des OMD souffre d’ailleurs de la même
faiblesse. Exemple: le programme Agrhymet/MESA (10e FED) assure un suivi satellitaire des
feux de brousse mais sans vulgariser qu’il s’agit de chauffements climatiques afro-africains
historiques et surtout que ce sont des centaines de milliers de tonnes de fourrages très nutritifs
détruits chaque année et donc autant de litres de lait en moins dans la comptabilité
nutritionnelle des millions de vulnérables (mortalité des off-springs du cheptel comprise) et
d’engrais-compost en moins et par contre d’engrais bien chimiques importés et facturés en
milliards en plus… et dépit que leurs énergies grises en soient encore exclues!

En effet parmi les quatre OS d’AGIR22 / Résilience, seul le troisième OS veut : « Améliorer
durablement la productivité agricole et alimentaire » en s’empressant d’ajouter « les revenus
des ménages vulnérables et leur accès aux aliments ». Ceci veut vouloir continuer de consacrer
l’agriculture commerciale de marché, tels les grands élevages commerciaux du Sud Niger/Nord
Nigeria alors que la zone est sinistrée par la malnutrition endémique et la destruction de la
fertilité des terres, autrement dit c’est la paupérisation pour une grande majorité de la
population comme répondu à la mission par des acteurs nationaux de la SAN du Nigeria.
Quant au premier OS de AGIR, il cible une deuxième catégorie de pauvres : « les plus
vulnérables » en voulant en «Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les
plus vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens d’existence ». Ainsi « les plus
vulnérables » vont bénéficier de protection de leurs moyens d’existence, à travers des
financements substantiels (ex : Au Niger, le Dispositif « CCA » continue de bénéficier de
centaines de millions d’Euro, annuellement, sans aucun objectif de changement dans le niveau
de productivité des moyens d’existence des plus vulnérables (même si un des sous-objectifs de
l’OMD7 des Nations Unies est « l’énergie-pour-tous » et qu’il y a ample quantité d’eau à
irriguer en goutte-à-goutte par petites pompes électro-solaires pas cher).
Le deuxième OS d’AGIR n’indique en rien comment il apporterait, le cas échéant, un
changement dans le niveau de productivité des moyens d’existence d’une troisième catégorie
de vulnérables: «Renforcer la nutrition des ménages vulnérables Ce pilier porte une attention
particulière aux femmes enceintes et allaitantes et enfants jusqu’à 2 ans (fenêtre d’opportunité
des « 1 000 jours») ». Ainsi formulés ces concepts peuvent permettre de fortement penser que
les Services de Santé vont continuer de bénéficier du financement de programmes curatifs à
gérer sans changement.
Le quatrième OS de AGIR est de « Renforcer la gouvernance de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle », mais il n’indique pas en quoi le renforcement sera changement avec
amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables, et
particulièrement de la majorité de la population de la CEDEAO que sont les ruraux.
Un acteur national de la SAN a bien précisé à la mission que « le PRP national très avancé ne
changera rien à ce qu’on fait déjà ».
22
source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE
POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
28
Sauf iniatitive nationale proactive, les contenus et objectifs des 17 PRP pourront difficilement
être supérieur aux 4 axes conceptuels vulgarisés par AGIR. En outre, il faut noter que la
modélisation économique (ingénierie de projets) d’AGIR-PRP n’intègre pas la comptabilité
carbone (pollutions climatiques carbonées, stockage carbone), ni l’intégration des moyens
d’atténuation du chauffement climatique qui sont pourtant disponibles et de plus en plus
compétitifs, tel que:
• L’agriculture de conservation arborée et avec des millions de semoirs-sans-labour (zero-
tillage planters, tel le Fitarelli mono-rang, parmi l’ensemble des semoirs zéro-tillage
brésiliens),
• La fenaison de l’herbe verte nutritive et ses augmentations corolaires de nutriment-
lait/viande et d’engrais organique/biogaz paysan,
• La nutrition végétarienne (gastronomies africaines des arbres-légumes, légumineuses
germées d’Asie, etc.),
• L’électricité solaire sans fils, les kits moteurs électriques dans les transports (wheel hub
motors, DIY),
• Les pompes micro-irrigation durables solaires,
• Les bâtiments et parkings à énergie positive (Be+),
• L’énergie grise des produits industriels et de l’agriculture-élevage classiques, y compris la
dégradation des pâturages/besoins en eau des systèmes de bovins-transhumants (comparés
à l’efficience des dromadaires et chamelles laitières),
• Les coûts sanitaires des pollutions carbonées urbaines.
• Les systèmes ecosan: l’assainissement productif et à moindre coût (les ressources sont
récoltées et utilisées correctement: eaux grises et les engrais naturels - urée et phosphate,
soit une grande réduction des pollutions sanitaires et carbonées, et en élevage compris).
• Etc.

Quant à la modélisation économique d’AGIR-PRP, elle n’intègre pas la fiscalité d’atténuation


des pollutions carbonées, ni une taxation des coûts sanitaires crescendo non-taxée que cause les
transports urbains. La mission a pourtant senti et souffert du fog urbain de capitales d’Afrique
de l’Ouest. Sans disposer des références des systèmes de suivi des hauts niveaux de pollutions
des émissions carbonées urbaines, la mission s’est vu préciser les six capitales parcourues ne
sont pas les villes les plus atteintes en Afrique de l’Ouest. Il est certainement urgent que les
Etats et les Collectivités développent des ressources qui découragent enfin cette croissance des
pollutions carbonées. La CEDEAO/UEMOA/CILSS doivent être leaders d’une croissance
propre afin de réduire les coûts climatiques, alimentaire et sanitaires sans les populations
devront en payer les factures accrues. Il s’agit de développer proactivement les normes
favorisant l’exploitation des énergies locales décarbonées, solaire, éolien, mais aussi tout aussi
stratégique et peu coûteux, l’efficience énergétique – ou négawatt – comme les normes
d’éclairage par lampes LED, l’habitat peu consommateur d’énergie et à énergie positive, le
transport électro-solaire et urbain électrique tel que le telecab, et bien sûr les outils de petites
irrigation électro-solaire désormais compétitive sur la marché global et de la conservation
agriculture23/conservation agro-sylvo-pastoralism (en rejoignant l’Afrique du Sud par exemple:
telecab, solar world challenge, no-tillage planting ; s’associant aussi avec le Brésil pour ses

23
NB : La « conservation agriculture » est adopté par nombre d’agriculteurs dans le monde non seulement pour réduire leurs émissions de gaz
à effets de serre, mais surtout pour réduire leurs coûts de production et acroître leurs marges. Il faut notamment remarquer le système de semis
sans travail du sol, à l’aide des semoirs sans labour – no-tillage planters – voir par exemple pour amples détails et liens pratiques le site dédié à
la « conservation agriculture » de la FAO, et sa page des semoirs no-tillage, mono-rang Fitarelli à traction naimale, etc, et ceux plus lourds à
tracteurs. Voir aussi par exemple dans le North Kordofan State, la Sudan Agriculture/Farmers Bank (à El-Obeid) qui vendait déjà en 2009, à
crédit, les no-tillage planters du Brésil pour les tracteurs, à son réseau d’agriculteurs mécanisés, etc.
29
semoirs sans travail du sol, la Chine pour le solaire, l’éolien et l’électrique, les petites pompes
électriques, etc. tout en encourageant les initiatives locales telle que l’Ecole d’Architecture
privée de Bamako pour l’habitat à énergie positive, énergie grise compris, … ), etc.

En conclusion la pertinence de AGIR se trouve réduite du fait de l’absence d’une stratégie


globale d’exploitation des synergies potentielles et transversales et particulièrement concernant
les ménages vulnérables en rural et péri-urbains telle que les synergies potentielles entre les
moyens de l’OMD7 et OMD1 (l’eau et l’assainissement sont des intrants productifs et non pas
des déchets, …). L’habitat durable (à énergie positive, énergie grise comprise) est productif et
non pas consommateur. Etc.
Enfin il faut noter que la pertinence du FSTP2 est diminuée du fait que la gouvernance de la
SAN exclu de fait les réseaux d’OC. Or non seulement les OC sont historiquement actives dans
toutes les strates, et jusque dans dernières localités de la société d’Afrique de l’Ouest, mais
dans cet espace, des « Organisations Ultra-Confessionnelles » ont émergées ajoutant aux
insécurités dans les zones de paupérisation du Sahel.
Ces situations sont un défi dans la mise en oeuvre du concept d’inclusivité
d’AGIR/PRP/FSTP2 qui ne peut pas être ignoré dans le processus en cours de programmation
des 17 PRP.

4.2 Efficacité: résultats obtenus pour les objectifs spécifiques et global , Niveau
d’atteinte

Nombre d’indicateurs du cadre logique (CL) ne sont pas renseignés ou renseigné


insuffisamment (sans recours à des sources de vérification). Les rapports de mise en œuvre sont
narratifs et ne montrent pas la progression consolidée des activités. La liste des indicateurs du
cadre logique se trouve seulement sous les résultats et ne sont pas liés aux composantes, sous-
composantes et activités. Sur la demande de la mission, le FSTP2 a fait un effort pour
renseigner un cadre de mesure de rendements (CMR) des indicateurs qui sont analysés plus
bas (NB : La mission a reçu le CMR après l’atelier de restitution et après son départ : voir en
Annexe 1). Les rapports financiers concernent les fonds FSTP2 alors que nombre d’activités
sont financées par divers fonds (UE, AFD, USAID, etc.).

L’Objectif global (OG) du FSTP2 est défini ainsi : « La sécurité alimentaire des groupes les
plus pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, la Mauritanie et
le Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD». Le CL a
définie 6 indicateurs clé pour mesurer l’atteinte de cet OG :
En termes de pauvreté
4. Baisse du taux de pauvreté à travers la zone
1. Augmentation du niveau des revenues des ménages vulnérable
6. Evolution positive des indicateurs socio-économiques en Afrique de l'Ouest
En termes de la SAN
3. Augmentation de la production vivrière
2. Disponibilité de stocks alimentaires
5. Amélioration de l'état nutritionnel des populations vulnérables

Aucun des indicateurs n’était renseigné par le FSTP2, mais sur la demande des évaluateurs, on
a préparé un tableau CMR (cadre de mesure de rendement) pour montrer leur atteinte cumulatif
à mi-2014 (voir Annexe X-1). Malheureusement, dans ce CMR, les Indicateurs nos. 1, 5 et 6 ne
sont pas renseignés. Pour l’indicateur no. 4, on a utilisé l’indice du développement humain qui

30
n’est pas un indicateur de la pauvreté strictement, et constaté du progrès, mais les données de
base sont trop anciennes (2007) et celles ciblées ne sont pas de 2014 mais de 2011! Pour les
indicateurs nos. 2 et 3, de sources de vérification ne sont pas fournies, donc ils ne peuvent
pas être vérifiés.

Concernant son Objectif spécifique (OS) défini comme suit: « Des décisions et stratégies
efficaces de sécurité alimentaire sont mises en œuvre à travers le renforcement des acteurs
régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l'analyse et de l'utilisation de
l'information dans le domaine de la sécurité alimentaire », le CL a retenu 5 indicateurs clé pour
mesurer l’atteinte de cet OS :
1. Proportion de politiques nationales (SNRP, PNSA, Politique Agricole, Politique de
l'élevage...) qui intègre des stratégies propre à la sécurité alimentaire et identifiées à
travers l'information produite par le dispositif national de SA
2. Opinion des principaux acteurs de la SA sur la pertinence et l'efficacité de ces
stratégies
3. Cohérence et convergence au niveau régional des principales politiques publics
nationales et régionales affectant la SA
4. Proportion de stratégie traduite en documents opérationnels (plan d'action,
programme...).
5. % de mise en œuvre des documents opérationnels correspondant aux stratégies de SA
identifiées.

Selon le CMR fourni par le CILSS, les indicateurs 2, 4 et 5 ne sont pas renseignés (données de
base et cibles pas définies), et on vise à une étude d’impact à la fin du programme.
Pour l’indicateur 1 on constate qu’il était déjà achevé à 100% au début du programme ce qu’est
douteux. Voir aussi l’activité 1.1.4 « états des lieux des politiques et systèmes d’information
des pays » qui n’était pas achevé…
Pour le 3ième indicateur aucune étude ne renseigne sur le degré de cohérence entre les politiques
nationales et régionales.
Le programme devrait mesurer ces indicateurs à travers des sources de vérification (documents
de suivi-évaluation de la mise en œuvre des plans d'action ou programmes.).

En outre concernant les deux nouvelles sous-composantes 1.4 et 1.5 ajoutées début 2014 au
Résultat 1 du FSTP2 comme appui à la mise en oeuvre du processus de l’Alliance Globale pour
les Initiatives de Résilience (AGIR), la Cellule technique AGIR a commencé ses activités
depuis le 20 janvier 2014. Depuis alors, les principaux résultats sont les suivants : Le Burkina
Faso et le Niger ont leur Draft priorités résilience pays (PRP-AGIR) disponible. La Côte
d’Ivoire et le Mali ont identifié leurs Priorités résilience. Le Togo et le Sénégal progressent
(Dialogue inclusif et analyse lancés).

Pour le R3 qui vise le renforcement des capacités, la formation des cadres moyens niveau TS
est déjà achevée : 53 diplômés sur les 51 attendus. Tous les 13 pays membres du CILSS ont
bénéficié des formations. Les formations mastères ont déjà abouti à 53 diplômés et 63 étudiants
qui vont sortir en novembre 2014 (soit 116 diplômés sur 103 attendus).

4.3 Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour chacun des
trois objectifs spécifiques/résultats et l’objectif global.

Le CL du FSTP2 contient des indicateurs sur la meilleure prise de décision :

31
Au niveau du Résultat 1
11. Nombres de décisions prises par le PREGEC et mises en œuvre par les pays
17 : Proportion de documents interpellant les décideurs sur une problématique en lien
avec la SA suivi d'une action correspondante
Au niveau du Résultat 2
19. Nombre de décideurs ayant reçu des documents.
20. Nombre moyen de documents reçus par décideur.
Au niveau du Résultat 3
13. Nombre de réponses à des problèmes de sécurité alimentaire qui n'implique pas de «
l'aide alimentaire »

La mission a demandé au SE/CILSS de fournir des documents qui montrent cet impact du
programme en terme des actions menées ciblant des décideurs (réunions, ateliers avec nombre
des décideurs et outils fournis pour améliorer les décisions) et on a obtenu des listes des
participants aux différentes réunions suivantes :

2011
• Réunion de Concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires prévisionnels
2011/2012 et ex-post 2010/2011 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Cotonou, du 24 au 26
novembre 2011 CILSS/ AGRHYMET
• 27ème Réunion annuelle du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en
Afrique de l'Ouest (RPCA) 08-10 décembre 2011, Praia (Cap-Vert)

2012
• Participants à l’atelier régional sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données
primaires, Lomé, du 16 au 20 avril 2012
• Atelier : cadre harmonisé d’identification et d’analyse de vulnérabilité au Sahel et en
Afrique de l’Ouest, 05 au 09 novembre 2012, Bamako, fiches de présence, CILSS/
AGRHYMET
• Réunion de Concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires prévisionnels
2012/2013 et ex-post 2011/2012 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Niamey (Niger), du 19
au 21 novembre 2012
• 28e Réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel et en
Afrique de l’Ouest, Ouagadougou (Burkina Faso), 4-6 décembre 2012

2013
• Liste, Atelier cadre harmonisé, Nouakchott, Mauritanie, 20-21 +24-28 février 2013
• Atelier d’Analyse du Cadre harmonisé du 21 à 23 février 2013, Ouagadougou, liste de
présence, CILSS/ AGRHYMET
• Liste, Atelier National d’analyse de la SA, Cadre harmonisé d’identification et d’analyse
des zones à risque et groupes vulnérables au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Sénégal, Dakar
21 février 2013, SE-CNSA-CILSS
• Liste, Atelier cadre harmonisé, Bamako, Mali, 21+25-26 mars 2013 (document incomplet)
• Mise en œuvre du Cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité, 22-26 juillet 2013, Togo,
Lomé, liste de présence
• Training Workshop on food security analysis using the “harmonized framework ver. 2”,
Ghana, Accra, 22-26 July 2013

32
• Training Workshop on the harmonized Framework for the analysis and identification of
risk and vulnerable populations in the Gambia, 12th to 16th August 2013, Banjul
• Rencontre régionale de concertation technique sur les perpectives agricoles et alimentaires
2013-2014 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, (liste des participants incluse), Niamey
(Niger), 17-19 septembre 2013
• Rencontre régionale de concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires
prévisionnels 2013/2014 et ex-post 2012/2013 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Lomé
(Togo) du 20 au 22 novembre 2013
• 29èmeRéunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) au Sahel et
en Afrique de l’Ouest, 25 – 27 novembre 2013, Abidjan (Côte d’Ivoire), Liste des
Participants

201424
Non daté
• Formation sur l’estimation des rendements à partir des images satellitaires, Liste des
participants

Il faut noter que la plupart des listes recus après le départ de la mission par email, sont brutes :
liste des noms, écrits à main, sans désignation claire, et avec participants listés de toutes
provenances mélangées, y inclue les ONG, les PTF, les stagiaires aussi. Alors que ces listes ne
concernent pas le CORPAO dont les compte-rendus sont approtent les précisions nécessaires, il
faut noter que pour celles concernées, il n’est pas possible d’y identifier les décideurs, leur
nombre et fonction pour analyse l’impact éventuel de ces activités sur une meilleure prise
de décisions. En outre, il manque les instruments, outils et documents concrètement mis à la
disposition de ces personnes qui les auraient aider à prendre de meilleures décisions. Il
n’est pas précisé non plus qui sont les organisateurs des réunions. Il semble que les ateliers de
2013 sur le CH sont en principe organisé par le CILSS (réunion du décembre 2011 à Cotonou,
sauf réunion au Sénégal qui est co-organisée par le CNSA, ou la réunion sans sujet à Lomé du
décembre 2013 ou celle sans aucune désignation ni date sur les images satellitaires ( !?). Même
type de questions concernant d’autres réunions qui sont co-organisées (et co-financées ?) par
les autres OIG et/ou PTF, comme les réunions RPCA, en décembre 2011 (avec Club du Sahel,
OCED, décembre 2012 à Ouagadougou (ou celles qui ne marque aucune désignation du
Cotonou en novembre 2011 ?).

Etant donné que le rapportage régulier du FSTP2 ne fournit pas des indicateurs renseignés pour
mesurer la progression vers l’atteinte des résultats et les activités réalisées par sous-
composante, à la demande de la mission, le SE/CILSS a rempli et fourni après le départ de la
mission, et pour la première fois durant le programme, le « Cadre de mesure de rendement
(CMR) » prévu pour des indicateurs renseignés, mais qui montrent seulement quelques
résultats cumulatifs (en forme narrative) du projet entre 2011 et mi-2014 (voir analyse
approfondie dans le chapitre 4. ci-dessous et l’Annexe X-1). En outre, il manque toujours le
lien entre activités et indicateurs dans ce canevas, comme il manque aussi les coûts des
activités dans les tableaux financiers préparé à la demande des évaluateurs. Les derniers
suivent les intitulés du Plan d’opération (PO) du CILSS et pas les résultats et activités du CL
du programme.

24
La liste suivante n’a pas été inclue dans l’envoi du CILSS aux consultants : i) « Concertation régionale sur la situation alimentaire et
nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Bamako (Mali), 25 – 27 mars 2014 » ; ii) « Réunion restreinte du dispositif régional de veille
sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Ndjamena (Tchad), 18 – 19 juin 2014, »
33
Les informations précises par activités avec leurs coûts et leus résultats, se sont avérées
impossible à reconstruire, et à fournir, sans doute du fait de la rotation des cadres et des autres
facteurs procéduraux divergents liés aux co-financements multiples, etc.

Concernant la réalisation financière en juin 2014 (selon SE CILSS): le budget initial de la


convention de subvention UE/CILSS était de (7M€): le taux d’exécution est: 54% . Concernant
l’Avenant 1 (février 2014) AGIR (2,4M€): le taux d’exécution est de: 6% en mi-juin 2014. Au
06 août 2014 la situation de préfinancement du FSTP volet 2 au niveau de CRIS (UE) montre
un décaissement de : 60,7% sur la base de 9,400,000 Euro (financement alloué) et un solde
de : 3,692,221Euro, en attente de décaissement, soit 39,3%.
Une faiblesse majeure du FSTP2 du point de vue exécution financière est le fait que – malgré
le faible taux de décaissement (et d’absorption donc) – les composantes 1 et 2 du programme
ont bénéficiées des multiples financements même (comme le tableau suivant fourni par le
CILSS-UAM AFC le montre)!
COFINANCEMENT
PERIODE: 3 FEVRIER 2011 AU 30 JUIN 2014
COMP REALISAT
BUDGET
OSAN INTITULES IONS USAID AFD
TE EURO (A) EURO (B)
Renforcement de l'appui et du
suivi de la mise en œuvre des
stratégies nationales et régionale
1 de sécurité alimentaire 1.938.503,86 1.403.506 819.338,79 71.238,44
Amélioration des systèmes
d'information sur la sécurité
2 alimentaire et les marchés 2.334.867,49 594.017 445.955,76
Renforcement des capacités des
structures régionales et
nationales via une offre de
3 formation adaptée 1.319.975,69 1.118.576
Coordination et gestion du
4 projet 1.090.517,88 528.609

5 Coûts administratifs 316.135,08 150.052


Total dépenses administrées
par le CILSS 7.000.000,00 3.794.760 1.265.295 71.238

Selon le tableau ci-dessus, le taux d’exécution du FSTP2 au 30 juin 2014 était de 54,25%
(3.794.760€ de 7 m€).

Le taux d’exécution par composante et par site du CILSS (SE, CRA, INSAH) est démontré
dans le tableau suivant :
SUIVI D'EXECUTION BUDGETAIRE
PERIODE: 3 FEVRIER 2011 AU 30 JUIN 2014

COMP REALISAT TAUX DE


BUDGET ECART ( REALISATI
OSAN INTITULES IONS ON
TE EURO (A) C )=A-B
EURO (B) (D)=B/A*100

34
Renforcement de l'appui et du
suivi de la mise en œuvre des
stratégies nationales et régionale
1 de sécurité alimentaire 1.938.503,86 1.403.506 534997,45 72,40%
Amelioration des systèmes
d'information sur la sécurité
2 alimentaire et les marchés 2.334.867,49 594.017 1740850,46 25,44%
Renforcement des capacités
des structures régionales et
nationales via une offre de
3 formation adaptée 1.319.975,69 1.118.576 201399,50 84,74%
Coordination et gestion du
4 projet 1.090.517,88 528.609 561909,33 48,47%

5 Cooûts administratifs 316.135,08 150.052 166082,86 47,46%


Total dépenses administrées
par le CILSS 7.000.000,00 3.794.760 3.205.240 54,21%

INSAH 166.038,27

CRA 1.773.605,95

SE 1.855.116,18

TOTAL 3.794.760,40

Les taux d’exécution sont


- 72,4% pour la composante 1
- 25,44% pour la composante 2
- 84,74% pour la composante 3.
Ca montre que la composante 2 du FSTP2 est surfinancée.

Les taux d’exécution par site du CILSS sont :


- 48,88% par le SE
- 46,74% par le CRA
- 4,37% seulement par l’INSAH.
Ceci montre que l’INSAH serait « l’enfant orphelin » du CILSS et que les composantes 1 et 2,
confié au CRA (Agrhymet) et le SE/CILSS seraient « sur-financées ».

Néanmoins concernant ces financements, il faudrait aussi y ajouter : les financements ACDI,
les cotisations annuelles des 13 pays membres du CILSS car même si les pays sont en retard,
elles sont payées (selon l’entretien de la mission avec le CILSS/SE). Il faudrait aussi tenir
compte des contributions nationales directes (dépensées dans leurs pays respectifs) de la part
des 17 Etats du CILSS/CEDEAO : contributions directes aux nombreuses activités du cadre
logique / PT du CILSS 2009-2013, ainsi que les contributions directes à pour couvrir leurs
participations elles-mêmes des nombreuses ONGs nationales et internationales, celles des PT
(FEWS, PAM, OCHA, FAO, UNICEF, Organisation de la Santé d’AO, etc.), et des PTF (UE,
USA, autres Pays Donateurs et Agences de Coopération, OCDE/Club du Sahel, et des Bailleurs
tel la BAD, BM, BID, IFAD, etc.).

35
Par exemple, entre 2011 et 2013, l’INSAH a produit des études par pays sur la malnutrition
(fournies dès le 01/7/2014 à la mission), mais sur certaines de ces publications-papier: c’est
USAID seul qui y apparaît. Il apparaît néanmoins (selon la note du CERPOD-INSAH 21
septembre 2014) que « les études d’analyse causale ont été financées par FSTP2 avec le soutien
participatif des deux cadres du SE/CILSS financés par l’USAID, et que l’étude régionale sur
« Population & Production agricole, Constat des déséquilibres et Propositions pour des
perspectives meilleures » a été financée exclusivement par FSTP2 sans que cela ne soit marqué
sur le document physique ».
En outre, il faut noter que durant toute la crise du coup d’Etat au Mali, l’INSAH et le Mali
n’ont pas pu recevoir les fonds FSTP2/UE (tout comme la Guinée-Bissau d’ailleurs).

En outre, le rapportage financier du FSTP2/CILSS n’est pas fourni selon les lignes budgétaires
détaillées par activité dans le cadre logique de la CF UE/CEDEAO du FSTP2 signé en 2010.
En outre le co-financement multi-bailleurs par Activités et par sous-composantes du FSTP2
mis en oeuvre par le SE/CILSS et les deux Institutions Spécialisés du CILSS (situées au Niger,
Burkina et Mali) n’a pas été fourni à la mission.
Bref en l’absence de ces chiffres, l’efficacité et l’efficience ne sont pas appréciables.

Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 1 (composante 1):
En ce qui concerne le résultat 1/ la composante 1, on peut constater : Comme les indicateurs
d’impact listé sous le R 1/ la C 1, le montrent, ce résultat a comme but (par la planification du
programme) normalement la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales et régionales
de la SA(N) permettant une meilleure prise de décisions pour améliorer la SA(N) des
populations les plus pauvres et vulnérables. Donc, l’accent sur un nombre des indicateurs
d’impact, mais les 6 indicateurs d’impact sur la prise de décisions des 20 indicateurs de cette
composante, ne sont pas renseignés dans le rapportage régulier exigé par l’UE notamment :
6. Proportion de stratégie traduite en documents opérationnels (plan d'action,
programme... ).
7. Nombre de pays ayant associé la stratégie régionale de SA à un document
opérationnel national.
11. Nombres de décisions prises par le PREGEC et mises en œuvre par les pays
13. Nombre de pays comptant des plans d'actions opérationnalisant leur stratégies de
SA.
14. Proportion des plans d'action mis en œuvre par pays.
17. Proportion de documents interpellant les décideurs sur une problématique en lien
avec la SA suivi d'une action correspondante.

Ces indicateurs demandent des actions, de plans d’action concrets avec des actions concrètes à
prendre, mais les activités définies dans le CL sont en majorité en matière d’harmonisation des
critères, de capacités d’analyses, de centrales d’information et de développement des outils et
méthodes d’analyse et de diagnostic, et en minorité en matière de renforcement du cadre
institutionnel et des dispositifs nationaux et des mécanismes de concertation. Il manque donc
des activités clairement définies pour la mise en œuvre des politiques et stratégies, et de la prise
de décision pour des actions concrètes pour améliorer la situation de SA(N). En tous cas, les 6
indicateurs d’impact sur la prise de décisions des 20 indicateurs de cette composante, ne
sont pas renseignés et rapporté suffisamment.

36
Comme susmentionné, sur demande de la mission, le CILSS/SE a préparé le « Cadre de
mesure de rendement (CMR) » des indicateurs qui devrait montrer les résultats cumulatifs du
projet entre 2011 et mi-2014 mais qui montre un rapportage largement insuffisant et un bilan
incomplet et mixte (voir chapitre 4 et l’Annexe X-1).

Un « Bilan des activités des trois composantes du FSTP2 » (document narratif de 3 pages)
fourni par le SE/CILSS aux évaluateurs (en fin de mission), parle des grand succès de la
composante 1, mais il reste beaucoup des questions sur les contributions concrètes du FSTP2:

« a) l’organisation régulière des réunions du RPCA et des concertations du dispositif régional


PREGEC qui ont permis de maintenir la veille sur la sécurité alimentaire à travers l’émission
des avis sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans les pays du Sahel et de l’Afrique de
l’Ouest ».
Or ces réunions avaient lieu avant le projet FSTP2 et elles étaient cofinancées par les autres
parties prenantes (CEDEAO, UEMOA, états membres, autres PTF ). L’hypothèse est que le
FSTP2 n’était pas vraiment essentiel pour la tenue de ces réunions et elles auraient eu
lieu même en l’absence du FSTP2 car elles sont co-organisées et financées par un nombre
d’autres PTF importants.

b) l’organisation de missions conjointes annuelles d’évaluation préliminaire des récoltes dans


les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Il faut noter ici aussi que ces missions avaient lieu avant le projet FSTP2 et elles étaient
largement financées par les autres PTF (PAM, FAO, UNICEF, etc.). L’hypothèse est que le
FSTP2 n’était pas vraiment essentiel pour la conduite de ces missions qui auraient eu lieu
même en l’absence du FSTP2 puisqu’elles sont co-organisées et financées par un nombre
d’autres PTF importants.

c) la mise en œuvre du Cadre Harmonisé (CH) dans les pays du Sahel et de l’Afrique de
l’Ouest à travers les formations et les cycles d’analyse
Oui, le CH était co-développé par le CILSS, mais aussi largement par les travaux du
FEWSNET, et autres PTF…
d) la finalisation et la validation du manuel d’utilisation du cadre harmonisé d’identification et
d’analyse des zones à risque et groupes vulnérables
Oui, la finalisation. C’est l’activité 1.2.4 du CL, et on constate ceci comme un des plus grands
atouts du FSTP2 (voir chapitre 2.4).
e) le développement des méthodologies pour mesurer la capacité des ménages à faire face aux
crises alimentaires et autres catastrophes naturelles
Oui, partiellement, en se basant sur les méthodologies développées déjà largement par d’autres
acteurs (comme l’UNICEF, PAM, des ONG, etc.)…
g) la mise en œuvre de l’Alliance AGIR dans les pays
Oui, c’est un grand atout du FSTP2, avoir pris en charge le financement de l’animation de ce
processus de reprogrammation qui est pertinente, mais les programmes vont ensuite être
financés dans divers cadres d’appui, y compris par l’UE probablement. Avant cela il faudra
assurer la bonne finalisation du processus inclusif AGIR par chacun des 17 pays (soit le FSTP2
est prolongé, et la méthode AGIR/PRP est accélérée tout en améliorant le contenu productivité
et transversalité de la Résilience - voir chapitres propositions / recommandations-, soit il faut
dégager un autre financement).

On peut dire encore (dito) : « Les différents systèmes d’information ont été ainsi améliorés et
ont permis de produire les informations nécessaires pour les analyses régionales. Tous les
37
cadres de concertations (PREGEC, RPCA, CORPAO ont été régulièrement animés à
l’exception des sessions du CORESA et du RESOGEST qui ont connu une certaine léthargie.
Les activités développées ont permis de consolider le dispositif régional de veille sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle afin que la sous-région ne soit pas surprise par les crises
alimentaires depuis près d’une vingtaine d’années... ».
Mais comme susmentionné, ces systèmes étaient déjà en place avant le FSTP2 et auraient
probablement trouvé d’autres appuis des PTF si le FSTP2 ne les avaient pas financés.
Par ailleurs, on parle (dito) d’atout d’une « étude sur l’articulation et l’harmonisation des
politiques nationales et régionales de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest » (activité
1.1.3 du CL) et qu’on a « commencée en Octobre 2011 dans seulement trois pays»25 or le
consultant est parti et sa base de données a été perdue. Le FSTP2 pourrait ne jamais avoir
continué cette étude essentielle qui aurait dû constituer la base pour de nombreuses autres
activités du résultat 1.

Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 2 (composante 2):
Le CL de la CF a 35 indicateurs pour le résultat 2 et la composante 2, pas alignés avec les
activités du programme.
Sur la base du « cadre de mesure de rendement » (CMR) reçu en fin de mission, dans l’analyse
du résultat, on trouve que le titre de la sous-composante 2.1 est mal définit, comme il se
réfère seulement au niveau national (p.ex. des enquêtes agricoles et agro-pastorales et de
gestion des bases de données des pays) et excluant les systèmes d’informations régionales.
Mais ceci est prévue dans le résultat 2 et se trouve aussi dans les indicateurs et des activités
(p.ex. en matière de’harmonisation des différents systèmes d’information nationaux et du
dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle). En outre, la partie
« marchés » est mal placée ici, comme la sous-composante 2.3 traite cet aspect spécifiquement.
Egalement, le titre de la sous-composante 2.2 est mal définit, comme elle ne comprend pas
seulement des nouvelles thématiques (production non-céréalières et animales, nutrition/
VAMU, AEM), mais aussi les activités en matière du renforcement des SAP, des plans de
contingence, et des acteurs privé y inclut des OP et des producteurs (p.ex. ROPPA,
REGOGEST).
Seule la sous-composante 2.3 est clairement définie en mesure avec les activités et
indicateurs.

Le CL parle p.ex. des « Liste des outils de collecte d'information et d'analyse de la SA pour
chaque pays, Documents sur le socle minimum d'information, d’entretiens avec les principaux
acteurs de la SA au niveau de chaque pays, Documents de présentation d'outils
méthodologiques, Liste des indicateurs utilisés par les systèmes d'information sur la SA
nationaux et régionaux, Registres des SIM, Documents présentant les outils de collecte et
d'analyse en rapport avec le tableau de bord d'indicateurs gradués et de réponses
correspondantes, Documents méthodologique d'analyse de flux transfrontaliers et d'analyse de
filières ».
Le « cadre de mesure de rendement » (CMR) des indicateurs du FSTP2 élaboré par le CILSS
sur demande de la mission (et un « Bilan des activités des 3 composantes du FSTP2 »
additionnel fourni par le CILSS/SE), montrent un rapportage largement insuffisant et un bilan
incomplet et mixte (voir chapitre 4 ci-dessous et l’annexe X-1)

25
En 2011 déjà selon des réunions avec l’INSAH et en couvrant seulement deux pays (Bénin, Sénégal).
38
Le « Bilan » du CILSS susmentionné liste comme atouts de la composante 2 :
a) le renforcement des capacités des Groupes de Travail Pluridisciplinaires (GTP) dans le suivi
et l’évaluation de la campagne agropastorale (estimation des rendements de cultures et des
fourrages par l’utilisation des données satellites)
Les GTP ont déjà existé bien avant l’arrivée du FSTP2 (depuis le projet DIAPER au moins) et
l’estimation des récoltes se fait aujourd’hui avec l’appui de l’USAID et exploité par l’UEMOA
(voir avec l’appui de l’UEMOA (voir Réunion des Ministres d’Agriculture et de l’Elevage,
Rapport de la réunion des Experts, Ouagadougou les 23 et 24 juillet 2014). L’exploitation des
données satellitaires est faible comme trouvé au CILSS/ CRA (projets AMESD et MESA).
b) l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires (enquête agricole)
Comme susmentionné déjà les estimations des récoltes et enquêtes agricoles conjointes sont un
outil du CILSS bien établi avant le FSTP2 et appuyé par des PTF concernés (PAM, FAO,
FEWSNET etc.).
c) le renforcement des systèmes d’information sectorielle sur la sécurité alimentaire
(agriculture, élevage, pêche, etc.)
Probablement on peut dire ici, que « les pays ont été régulièrement coachés et appuyés dans le
développement des systèmes d’information, le suivi des marchés et des flux grâce aux efforts
du projet. Leur capacité d’appropriation et de maîtrise des outils et des produits du projet ont
été renforcés tout au long du projet grâce aux différentes formations organisées à cet effet et
aux actions de sensibilisation et de plaidoyer conduites grâce au projet » et aussi que « les
réunions du dispositif régional PREGEC se sont régulièrement tenues et constituent le principal
cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle entre les différents
systèmes d’information régionaux et nationaux » avec le support (partiel) du FSTP2.
d) l’animation du dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au
Sahel et en Afrique de l’Ouest (mars, juin septembre).

Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 3 (composante 3):
Pour une première analyse de la MEO des activités basé sur le CL du programme et ses
indicateurs de suivi, la mission d’évaluation attend des précisions de la part du SE/ CILSS sur
les activités ciblées réalisées en fonction de leur coûts et de leur impact sur l’atteinte des
objectifs et résultats.
Parmi les 22 indicateurs du R3/C3, on trouve au moins neuf (09) indicateurs d’impact, qui
visent à établir l’impact du volet formation26 du FSTP2 sur les politiques, stratégies et systèmes
d’information améliorés dans les pays comme résultat de la formation des décideurs.

Comme pour les deux autres composantes, un « cadre de mesure de rendement » (CMR) des
indicateurs du FSTP2 élaboré par le CILSS sur la demande de la mission d’évaluation (et un
« Bilan des activités des 3 composantes du FSTP2 » additionnel fourni par le CILSS/SE),
montrent un rapportage largement insuffisant et un bilan incomplet et mixte. (voir chapitre 4
ci-dessous et l’annexe X-1). Le constat du « Bilan » susmentionné que « En termes d’impact,
les diplômés des premières promotions sont en majorité en service au niveau des 13 pays
membres du CILSS » demande à être vérifié sur le terrain. Néanmoins il est vrai de dire que
« Par ailleurs, il faut noter également que les activités de formations continues réalisées au titre
des composantes 1 et 2 du FSTP ont permis le perfectionnement de différents acteurs de la
sécurité alimentaire au sein des services nationaux et autres structures (OIG, ONG) ».

26
Ceci n’est pas une erreur. En effet on a signé la CF avec ces indicateurs pour la C3, et on ne les a jamais corrigés dans la suite, ce qui
montre qu’ils ne sont pas considérés fauteux. En fait, ce sont de très bons indicateurs pour une formation qui vise à des impacts concrets
effectués par la formation impactante sur les déciduers comme planifié.
39
Les formations TS & mastères ont été prévues dans le plan quinquennal du CILSS. Elles
constituent une réponse régionale à des besoins nationaux au niveau de chaque état membre.
Elle permet aussi d’harmoniser les compétences sur les outils de collecte et d’analyse des
données, etc.
Le résultat 327 a prévu à former les acteurs nationaux de sécurité alimentaire pour améliorer la
SAN des populations les plus pauvres et vulnérables, donc des décideurs des structures
nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les Directeurs-Généraux des Ministères
concernés).

Cette approche ne devrait pas se limiter à offrir une formation type académique (à plein
temps) à travers des programmes de « Mastères » offerts par le CRA seulement, mais aussi
à travers d’un programme de la formation des haut cadres nationaux (par des cours de
formation de courte durée, type « on-the-job training »).
Mais pour des raisons inconnues le programme a choisi de se limiter à l’offre des mastères
d’une durée d’un an, et le choix des étudiants ne montre pas qu’on se soit concentré au niveau
pertinent des décideurs. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services nationaux28,
mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et mêmes des privés)…

Comme le CRA29 le décrit, le groupe cible des cours de formation sont « les groupes cibles
définis dans le document du FSTP2 (agents techniques et ingénieurs ou équivalent : maîtrise en
agronomie, sciences naturelles, biologie, géographie, environnement, etc.) sont les
professionnels des secteurs public et parapublic, des ONG, de réseaux d’acteurs non étatiques
d’OP, du secteur privé ou des non professionnels (jeunes diplômés). Ils peuvent également être
des non professionnels (jeunes diplômés, sans emploi). Le programme mettra un accent
particulier sur les femmes».
L’impact attendu est : « La formation bénéficiera à 13 pays dans l’espace CILSS (Burkina
Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) et
CEDEAO (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée et Togo) pour un total de 60 cadres de conception
(mastères). C’est le nombre sorti au moment de l’évaluation, mais s’y ajoute la deuxième
promotion d’étudiants en mastéres qui se termine, totalisant 102 cadres pour les 3 Mastères en
2 promotions. Plusieurs structures seront concernées : les services étatiques, les producteurs et
les autres groupements socioprofessionnels ». Il est évident donc que le choix de cette
approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une amélioration significative des
décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on pourrait peut-être supposer qu’un
certain nombre des diplômés voudraient éventuellement devenir décideurs en futur… Une
présentation « Power Point » du CRA datée de février 2012 sur le master en SAN le dit
d’ailleurs ainsi: l’objectif global de cette formation est plutôt de «former une masse
critique de cadres ouest et centre africains sur les politiques de sécurité alimentaire et les
outils de leur mise en œuvre ».

27
“R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de
l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant.”
28
Ce constat est basé sur l’analyse de la liste des diplômés recu du CRA. Et c’est expliqué bien dans le paragraphe suivant.
29
Note interne du CRA (à la DUE) « Justification extension mastéres 2015 »
40
4.4 Acquis enregistrés à cette étape et viabilité, voire impact perceptible, au niveau
régional et au niveau des Etats membres

Les acquis enregistrés avec la contribution du financement du FSTP2 sont les suivants :
Après une longue période de coexistence des outils principaux d’analyse de l’insécurité
alimentaire (par le PAM, FEWSNET, la FAO, ECHO etc.), le CILSS/ FSTP2 a été capable de
contribuer à l’élaboration consensuelle d’une approche d’analyse de la vulnérabilité alimentaire
à l’échelle régionale, avec le Cadre harmonisé (CH) d’analyse de la vulnérabilité.
Au niveau du R1, le renforcement du dispositif régional de Prévention et Gestion des Crises
alimentaires (PREGEC), grâce auquel, depuis plus de deux décennies, le Sahel n’a plus été
surpris par la survenance des crises alimentaires. On peut citer le renforcement de l’expertise
(essentiellement par les exercices répétés de coaching pour introduire et mettre en oeuvre du
CH en amont du PREGEC) des membres du dispositif PREGEC notamment les SAP, les
services des statistiques agricoles, les SIM. Les réunions du dispositif régional PREGEC
constituent le principal cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire entre les
différents systèmes d’information dans la région et nationaux.
Le Réseau de Prévention des Crises Alimentaires (RPCA) est devenu l’unique espace
d’échanges et de concertation au Sahel et en Afrique de l’Ouest et facilite la prise de décision.
L’acquis principal à cette étape au niveau régional est probablement la progression de
l’utilisation du «Cadre Harmonisé»30 qui fait analyser et établir, à intervalles réguliers, les
situations actuelles et projetées de la SAN par zone dans chaque pays et de façon harmonisée et
consensuelle. Le CH fourni l’état de l’insécurité alimentaire et d’identification des zones où se
trouvent les populations vulnérables.
Les efforts d’harmonisation, à travers les activités de diffusion et de coaching de mise en
oeuvre du CH dans les pays a amené les acteurs concernés à s’investir pour réaliser les
enquêtes complémentaires (HEA, Vulnérabilités, SMART, …) dans le calendrier du processus
CH (et PREGEC, puis RPCA,) ainsi que les SIM agricole, bétail, enquête permanente agricole,
suivi nutritionnel des formations sanitaires, etc. de maintenir une fonctionnalité à leurs
systèmes statistiques et fournir les données en temps voulu lors des exercices CH-pays, puis
aux échanges PREGEC en région.
Enfin ce processus d’information a renforcé le cadre régional de décisions (RPCA) au niveau
de la CEDEAO, PT et PTF.
Néanmoins cet acquis peut être remis en cause car il dépend en grande partie de l’appui
budgétaire des PTF.
Il faut aussi noter qu’à cette étape de ce processus exclu les pays « non participatifs » tel que le
Nigeria où la mission a dû comprendre la non fonctionnalité du système de statistiques agraires
causé notamment par la faiblesse du budget alloué aux services fédéraux concernés. Dans ce
pays, le Nigeria, parmi tous les services rencontrés, la mission a pu identifier l’existence d’un
seul système statistique relié au système CILSS (celui des prix des marchés agricoles du
RESIMAO).
En alternative partielle, le SIM-Bétail du Niger intègre quatre marchés à bétail frontaliers situés
côté Nigéria et Bénin dans sa collecte hebdomadaire des prix bétail et des flux transfrontaliers
(bétail exportés, céréales importées).
Or les acquis du SIM agricole et du SIM-bétail au Niger sont fragiles puisqu’il ne bénéficierait
plus depuis le printemps 2014 du financement UE antérieur. Cette approche de financement
externe des services statistiques (approche projet-PTF) est une inquiétude que la mission a
rencontrée dans plusieurs pays où les services statistiques sont en fin de financement (Niger,
Ghana, Mali, …).
30
Aussi appelé « CH bonifié » par l’outil IPC - Integrated Phase Classification - développé initialement en Somali (UE/FAO/PAM) qui est le
standard global de la mesure de la SAN.
41
Néanmoins, avec l’appui de l’UE, la CEDEAO est en train de développer un système de bases
de données unifié sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) dénommé
ECOAGRIS…

Il faut noter qu’avec l’appui de l’UE (Food Facility régional à partir du 2010, et dans le cadre
du PIR/ 10ième FED à partir du novembre 201431 avec le CILSS/ CRA dans les 17 Etats
membres de l’espace CEDEAO et du CILSS), la CEDEAO est en train de développer une
nouvelle base-système de données unifiée sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et
nutritionnelle (SAN), qui est le système intégré d’information agricole de la CEDEAO
(ECOAGRIS32). Le FED lui apporte désormais un montant de 18m€ (à travers le projet RRSA)
et avec l’Objectif Global à « Renforcer les systèmes d’information aux différentes échelles
locales, nationales et régionales pour répondre aux besoins d’information pour le suivi de la
situation alimentaire et nutritionnelle, l’analyse de la vulnérabilité, l’aide à la décision en vue
d’anticiper les crises et de procéder au choix et au ciblage des interventions » et les deux
Objectifs spécifiques (1) « Renforcer les systèmes d’information nationaux et régionaux sur
la sécurité alimentaire et nutritionnelle » et (2) « Améliorer la qualité de l’information
d’aide à la prise de décision en vue d’une meilleure réponse aux crises alimentaires et
nutritionnelles dans l’espace CEDEAO/CILSS » en utilisant le Cadre harmonisé (CH), et qui
sont les mêmes objectifs que ceux du FSTP2.
Ainsi les bénéficiaires finaux d’ECOAGRIS (nouveau financement) et du FSTP2 (en fin de
financement) coïncident largement :
Les Etats Membres de la CEDEAO, du CILSS et de l’UEMOA pour la prise de décision.
Les Communautés Economiques Régionales (CEDEAO, UEMOA) pour la prise de
décision.
Les Organismes Internationaux de financement et de coopération technique pour la prise de
décision.
Les populations rurales, y compris les plus vulnérables (femmes, jeunes, petits agriculteurs,
pasteurs en zones sèches) dont les moyens d’existence sont liés aux ressources naturelles et
qui sont soumis à des problèmes alimentaires. Ils pourront être appuyés via des plans de
réponse identifiant plus précisément les populations vulnérables et améliorant leur résilience
aux crises.

Les sous-systèmes définis pour les bases de données nationales et régionales et déjà retenus
dans la phase pilote sont les suivants :
• Le système d’information sur les alertes précoces et les risques de catastrophes ;
• Le système d’information sur les productions agricoles ;
• Le système d’information sur les marchés agricoles ;
• Le système d’information sur l’élevage ;
• Le système d’information sur la pêche et l’aquaculture;
• Le système d’information sur les résultats de la recherche ;
• Le système d’Information sur les données agro-hydro-météorologiques ;
• Le système d'information sur les données macro-économiques ;
• Le système d’information sur les intrants agricoles.
Les systèmes d’information additionnels sont :
• Le système d’information sur la nutrition ;

31
UE/ CEDEAO, Projet de réserve régionale de sécurité alimentaire, Volet ECOAGRIS, Formulaire de demande de subvention, n.d.
32
CEDEAO, n.d., Department of Agriculture, Environment and Water Resources, Agriculture and Rural Development Directorate, Le
système intégré d’information agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS), Défis et Perspectives.. UE/ Food Facility-FIDA-UNOPS, ECOAGRIS
2012, Mise en œuvre du systéme d’information sur le secteur agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS) dans les 7 pays membre du Programme
de Facilité Alimentaire., Rapport d’Etape 1, 18 août 2012
42
• Le système d’information sur le suivi des ressources naturelles et les changements
climatiques ;
• Le système d’information sur les stocks alimentaires
• Le système d’information cadre harmonisé.

L’architecture du système ECOAGRIS retenue est une architecture décentralisée33, du


point de vue région CEDEAO/CILSS. Trois niveaux sont retenus (niveau sectoriel, niveau
pays et niveau régional).
Niveau sectoriel : chaque partie prenante en charge de statistiques sectorielles est
entièrement maître et responsable de la gestion de sa base de données, au niveau des
Administrations nationales sectorielles34;
Niveau pays : la base de données pays, à l’image des bases de données sectorielles, contient
des données et indicateurs nationaux ; elle s’appuie sur un système réparti, et permet
d’accéder aux bases de données sectorielles du pays;
Niveau régional : la base de données régionale à l’image des bases de données pays
contient des données et indicateurs régionaux construits à partir des données pays et
permettant des accès conditionnels aux données pays en fonction des accords définis dans
les conventions.

Un plan de mise en oeuvre du cadre institutionnel du système ECOAGRIS et des partenaires


ont été identifiés (par l’étude UNOPS) pour faciliter la mise en oeuvre du système; il s'agit de :
• CILSS pour les systèmes d'alerte précoce et les données agro-météorologiques;
• CORAF pour les résultats de la recherche agronomique;
• ReSAKSS pour le système de suivi et évaluation en collaboration avec l'Unité de suivi et
évaluation de la Direction de l'Agriculture et Développement Rural de la CEDEAO;
• le RESIMAO pour faire l'intégration des SIM;
• l’UEMOA en tant qu’acteur et partenaire, doit travailler en synergie avec la CEDEAO pour
la mise en place et le développement d’un système harmonisé unique qui permettra de
satisfaire les besoins de chacun des acteurs.

En outre, des accords de mise en œuvre sur le plan opérationnel et stratégique seront passés
(selon l’étude UNOPS) avec des partenaires du dispositif ECOAGRIS, en fonction de leurs
compétences spécifiques :
• Le CORAF pour les bases de données sur la recherche ;

33
NB : se rappeler néanmoins que la décentralisation n’est pas simplement l’approche « niveau sectoriel-pays», mais ils s’agit de systèmes de
gouvernance compétitif qui produisent et gérent des informations directement au niveau local (Région-dans les pays-, Département/Cercle,
Communes et Villages ruraux/Quartiers urbains). Et ceci d’une part au niveau territorial et d’autre part aux niveaux des secteurs (agriculture,
microfinance, marchés, routes, santé, eau, éducation, et même confessionnel, etc). La mission a retenu que ECOAGRIS est un système à
reconstruire (car rien ne fonctionne à partir de « l’éléphant blanc » qui a déjà été déjà financé dans le passé. C’est donc pour la mission une
opportunité de recommander que, pour les données statistiques, celles-ci soient saisies à l’échelle le plus bas possible de la décentralisation, et
par secteur : Départements, voire Communes (pour réduire les coûts, les erreurs de re-saisie et les pertes de précisions statistiques… et pour
éviter de devoir « financer à nouveau des consultants à aller identifier sur le terrain qui sont les ménages vulnérables 6 mois après » comme
cela a été dit et redit dans divers pays à la mission à propos des pertes d’information / de données que cause le système du CH du fait que
l’analyse CH est une méta-analyse qui re-saisit certaines des données primaires agrégées! La mission se doit de recommander un
renforcement/appui à plus de décentralisation dans les décisions SAN afin que les Comités Locaux de Développement (CLD) des Cercles
du Mali, et ailleurs de Département/Commune (du Niger, Local Goverments au Nigeria, avec leurs OSCs, etc.) puissent décider et
mettre en oeuvre des actions locales qui sont de véritables Action-Résilience, très tôt, dès que des problèmes SAN sont identifiés localement, et
non pas attendre SIX mois à UN an le résultat de décisions des CH/PREGEC/RPCA/UEMOA/CEDEAO/OCDE.
34
Exemple: les Ministères de la Santé ont un système ascendant fonctionnel – et souvent la saisie informatique est assez déconcentrée - ,
remontant depuis chaque Formation Sanitaire à la base dans les groupes de villages fournissant la situation des problèmes SANITAIRES de
malnutrition (qui viennent se faire soigner). Mais aussi les Réseaux d’OP, comme le ROPPA sont en train de développer leurs Observatoires
des Exploitations Familiales, et des OPPA, pour chaque pays (avec l’appui de la Coopération Suisse, voire de ACDI). Ces Observatoires
doivent servir dans ECOAGRIS pour la triangulation des analyses et donc la fiabilité et au consensus.
43
• AFRICARICE pour les bases de données sur le riz ;
• Le ReSAKSS pour les analyses de politiques nationales et régionales et leurs impacts ;
• Le FEWS NET, la FAO et le PAM pour la recherche de convergence des analyses sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle et les marchés ;
• L’ONG Save The Children pour l’extension des profils HEA dans tous les pays du projet ;
• L’ONG OXFAM Intermon pour le suivi des stocks de proximité (locaux, proches des
communautés) ;
• RESOGEST pour le suivi des stocks nationaux de sécurité alimentaire.

Au niveau régional, la Cellule d’information et d’aide à la décision logée proche de l’unité


technique de gestion de la Réserve régionale (à l’ARAA/BECEAO-Lomé, c’est-à-dire en fait
directement au Centre Informatique de la BCEAO) est responsable de croiser divers types de
données et informations y comprises celles produites par ECOAGRIS pour aider au pilotage de
la réserve de sécurité alimentaire.
Des synergies avec d’autres initiatives sont prévues comme suit :
• MESA (Agrhymet/UE) : fourniture et analyse des images satellitaires de suivi des
ressources naturelles (2014-2017) ;
• ISACIP : production de scénarii climatiques utilisables dans les modèles agro
météorologiques et hydrologues jusqu’en juin 2015;
• GCCA : suivi du potentiel carbone des formations forestières et agroforestières jusqu’en
février 2015
• PASANAO/AFD : Suivi des flux transfrontaliers et des marchés dans les pays du Bassin
Centre, formation des cadres nationaux sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Cote
d’Ivoire, Burkina Faso, Mali, Ghana et Togo), jusqu’en juin 2016 ;
• FSTP 2 (A grhymet/CILSS) : appui au développement du Cadre Harmonisé, à la mise en
place d’une base de données sur les marchés, suivi des flux transfrontaliers et des marchés,
etc. jusqu’en février 2015 .

R: La CEDEAO devrait s’impliquer dans un soutien minimal aux services statistiques


nationaux concernés par la SAN, en cherchant d’une part à harmoniser les systèmes et
indicateurs et d’autre part à en améliorer l’efficience par l’intégration des acteurs
émergeants que sont les Réseaux d’OPA, et bénéficier ainsi du principe de subsidiarité.
Dans tous les cas, le principe de triangulation des données des services publiques avec
celles des Observatoires émergeants des OPA (ROPPA/Suisse) est à intégrer dans le
processus des SAP aux niveaux local et national, ainsi que dans le processus CH-pays.
Voir le lien possible avec le système Eco-Agris en construction
(PASANAO/CEDEAO/Aghrymet)… Dans tous les cas, l’Alliance AGIR-PRP doit
intégrer au niveau CEDEAO une prise en charge des systèmes et enquêtes statistiques
concernés par la SAN et la résilience durable si l’objectif structurant « Zéro-Faim
2032» doit être atteint. En effet, comme un cadre national l’a rappelé à la mission :
« pas de développement, ni de planification du développement sans système
statistique viable ».

Evaluer les acquis enregistrés à cette étape et leur viabilité au niveau des Etats
Concernant le Résulat 1 / SC1.4 et SC1.535 (AGIR-PRP), selon le « cadre logique AGIR »
reçu le 10/8/201436, les acquis en fin Juillet 2014 sont la tenue de 6 ateliers de lancement des

35
SC1.4: Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale en « Priorités Résilience Pays » (PRP-AGIR) et SC1.5 : Appuyer les pays à
mobiliser des financements au profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables
44
dialogues inclusifs : 5 pays en début 2014 : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et
Togo ; et le Niger en novembre 2013, ainsi que la tenue de deux ateliers de renforcement des
capacités des réseaux des organisations de la société civile. La Cellule Technique AGIR (CT-
AGIR) est en place depuis fin janvier 2014. Il en résulte quatre pays ont produit leurs
projets de PRP-AGIR: Burkina, Côte d’Ivoire, Niger et Mali (projets disponibles).
A l’étape actuelle du processus AGIR-PRP, un premier acquis est viable en ce sens que depuis
le lancement de AGIR, et plus encore depuis 2014 avec les premiers Dialogues Inclusifs PRP,
les pays concernés, les PT (PAM, FAO, OCHA, etc.), leurs PTF et les OSCs sont, de fait,
obligés d’intégrer dans leurs stratégies d’action la « philosophie de résilience ». Néanmoins le
niveau ciblé d’amélioration de la productivité durable des moyens de production des
vulnérables est insuffisant (car imprévu et non transversal, comme précisé plus haut)37
pour espérer atteindre l’objectif fixé « Faim Zéro 2032 » compte tenu des grandes dynamiques
démographiques et de désertification, chauffement climatique et des pratiques locales
destructives de la fertilité des sols.

Le projet a produit des connaissances nouvelles grâce aux études financées dans différentes
domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en lien avec les questions de démographie,
les questions de nutrition (cf. les études de l’INSAH sur les causes de la malnutrition conduites
pour plusieurs pays).

Concernant le Résultat 338 du FSTP2, le projet a contribué à lancer au niveau d’Agrhymet


(CILSS-Niamey) les trois nouveaux Mastères pour former les cadres des acteurs nationaux
chargés de la SAN:
• Sécurité alimentaire et politiques publiques : « Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle »
(SAN)
• Adaptation des pratiques agricoles aux changements climatiques : « Changement
Climatique et Développement Durable » (CCDD),
• Protection durable des plantes et agriculture durable : « Protection Durable des Cultures et
de l’Environnement » (PDCE)
• En outre, le FSTP2 a aussi contribué à la poursuite de la formation de techniciens
supérieurs (TS) en agro météorologie, protection des végétaux et instruments.

Au total, en deux ans, plus de 150 cadres ont été formés ou sont en fin de formation (novembre
2014). Dans les pays visités, la mission a constaté que des cadres de diverses structures

36
CILSS/SE, 20140810 email, CADRE LOGIQUE AGIR ET SITUATION A FIN JUILLET 2014, Cadre logique – Renforcement des
capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique de l’Ouest, 4p
37
Au Burkina, le « Plan de réponse et de résilience » de 2014 vise au mieux la protection des moyens d’existence des vulnérables. Au Niger,
le Dispositif national de SAN dispose toujours d’un fonds en devises toujours très important dans sa section des Catastrophes et Crises
Alimentaires et envisage d’en utiliser au mieux 20% dans des projets intégrant la résilience. Ce terme risquera alors d’être rapidement déprécié
dans la sous-région. La mission a compris au CNSA que le PRP-Burkina ne changerait rien à ce que le Burkina fait déjà. Il est regrettable que
le système d’information SAN préféré par les responsables d’AGIR, la « Feuille de route régionale » (du 9 avril 2013, p.13) laisse ouvert ce
choix en parlant sur la « mise en œuvre du CH, SIAR, ECOAGRIS, mécanismes locaux d’alerte précoce et de prévention“. Regardant les
indicateurs, AGIR précise (op.cit. p.19) que les: « indicateurs sont pour la plupart inspirés des politiques et programmes de la région, mais
aussi d’initiatives régionales et internationales auxquelles de nombreux pays de la région adhèrent comme c’est le cas du mouvement de
renforcement de la nutrition. Les résultats issus d’autres initiatives en cours sur la définition d’indicateurs de résilience, comme celle de la
FAO, seront également valorisés“. Ainsi on peut déduire que l’intégration d’un tel concept de résilience ne change pas le niveau de
productivité de moyens d’existence des vulnérables du fait que la productivité n’est pas transversale aux quatre objectifs d’AGIR (mais
seulement réservée aux « producteurs agricoles », objectif trois). Les vulnérables resteront donc vulnérables et l’objectif « Faim Zéro 2032 »
ne sera pas atteint, comme l’a été l’OMD1 … qui était de diviser par deux à 400.000 personnes le nombre de personnes non satisfaites en
SAN/OMD1. Or on est proche de un milliard … du fait de la non-inclusivité, décentralisation sectorielle comprise, couplé aux
approches/politiques/stratégies/programmes/projets spécialisés… par OMD spécialisés, excluant de fait l’exploitation des synergies
potentielles, et.
38
« R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité
alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès,
utilisation et stabilité) de manière satisfaisant. »
45
nationales SAN ont été formés et/ou sont en fin de formation (deuxième promotion des
Mastères).
Néanmoins ces formations pourront être remises en cause du fait du fort appui budgétaire par
les PTF. On remarque que la bourse ne couvre pas l’ensemble des besoins des étudiants. Par
ailleurs, plusieurs étudiants ont bénéficié de bourses privées et/ou de projets.

Les thèmes de mémoires de fin d’études sont généralement proposés par diverses structures
partenaires du CRA (Agrhymet) dans le cadre de la formation. Il s’agit, entre autres, de
diverses structures nationales et axés sur les pratiques d’adaptation au chauffement climatique
au niveau des communes ; de projets régionaux du CILSS (PR-GDT et GCCA) et axés sur les
stratégies d’adaptation & atténuation (pratiques agroforestières). Les 54 cadres nationaux de la
première promotion39 de Mastère (terminée en mars 2014) ont produits 54 mémoires (6 mois
de stage-étude en sitation professionnelle) :
• 16 portent sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN)
• 19 sur le Changement Climatique et Développement Durable (CCDD),
• et 19 sur la Protection Durable des Cultures et de l’Environnement (PDCE)
Début août 2014, parmis ces 54 mastériens, seuls 21 n’avaient pas d’emploi ou n’avaient pas
informé Agrhymet sur leur situation d’emploi.

Evaluer les acquis enregistrés à cette étape en terme d’impact perceptible / Analyse des
résultats atteints à mi-parcours sur base des 5 critères clés d'évaluation (viabilité et impact)
Pour le R1, à cette étape, la mission comprend que l’impact perceptible du FSTP2 est d’avoir
contribué à prévenir toutes catastrophes alimentaires au même titre que les autres co-
financements du CILSS/CEDEAO. Toutefois le CILSS-FSTP2 n’est pas parvenu à réduire le
besoin en aide extérieure, ni la progression de la détérioration de la fertilité des terres, des
pâturages et des forêts, ni le niveau de malnutrition infantile.
Il faut aussi noter que, dans ces zones d’insécurité alimentaire, les insécurités plus récentes
« ultra-religieuses», voire ethniques, couvrent de grandes parties de la bande sahélienne et des
zones entières deviennent inaccessibles! Certaines sont désormais officiellement interdites
d’accès aux experts de la SAN et du développement.
Le CILSS se fait honneur en écrivant que le fait que la machinerie des réseaux principaux sous-
régionaux n’aurait pas bien fonctionné sans l’appui financier et l’animation du FSTP2
(document du « Bilan » susmentionné) : «… le RPCA ont régulièrement fonctionné tout au
long de la vie du projet…Les pays ont été régulièrement coachés et appuyés dans le
développement des systèmes d’information, le suivi des marchés et des flux grâce aux efforts
du projet… Il existe des cadres de concertations régulières sur la SAN dans les pays
(Commission nationale ou Conseil de sécurité alimentaire et nutritionnelle), ou au niveau
régional, notamment au niveau de la CECEAO (Conseil consultatif sur l’Agriculture – CCA),
de l’UEMOA (Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) et le
CORESA au niveau du CILSS. Au niveau internationale, le RPCA constitue le cadre de
concertation qui se réunit deux fois par an et regroupe tous les acteurs de la SAN (niveaux :
national, régional et international) ».

Pour le R3, concernant les formations organisées par Agrhymet, le taux de réalisation conforme
à la programmation initiale et avec un taux de 106% sur les extrants attendus de la composante
3 du projet.
39
CILSS/Agrhymet 20140808 12h34, PREMIERES PROMOTIONS DES MASTERES CCDD, SAN ET PDCE,
THEMES/ENCADREMENT DES MEMOIRES DE FIN D’ETUDES ET ETAT PARTIEL D’INSERTION DES DIPLÔMES, 7p (word,
Document 1o2 évaluation FSTP 2, composante 3)
46
En termes d’impact, les diplômés sont déjà intégrés en majorité dans les services appropriées
au niveau des états membres. Néanmoins la visibilité de leurs impacts est faible. Le CRP3 du
CILSS (17 et 18/02/2014) mentionne en Discussion/Echanges (p5) : «la nécessité de rendre
plus visible les impacts des formations organisées par le CRA/Agrhymet dans les pays pour
faire avancer les questions de la SAN ».
Lors de son passage début juillet 2014 au Niger à Agrhymet, la mission a demandé à l’équipe
chargée des formations Masters (composante trois) de prendre contact avec la première
promotion de Masters et leurs maîtres de stage / commanditaires de l’étude-mémoire de stage,
pour identifier d’une part où ils sont employés et dans quelle fonction, et d’autre part
d’identifier ce à quoi a pu servir les conclusions de leur mémoire : quelle décision SAN
éventuelle a été prise dans la sphère du commanditaire ? Qu’est-ce que ces travaux de stage et
résultat du mémoire de stage ont pu permettre de changer, de faire évoluer en matière de SAN
et résilience des vulnérables? Si un état d’insertion des TS & Mastères dans 4 pays pilotes a
été transmis, à la mi-août 2014, la mission n’avait pas reçu de réponse sur ce à quoi a pu servir
les conclusions de leur mémoire. Des recommandations ont été formulées (en fin de ce
rapport).

4.5 Valeur ajoutée des appuis aux pays / dispositifs et politiques de SAN, difficultés des
appuis aux Etats membres et cadres de concertation régionaux, diversité des
situations-pays

Valeur ajoutée des appuis aux pays :


Pour le R1, d’une part pour les SC 1.1, 1.2 et 1.3, hormis l’introduction du processus du Cadre
Harmonisé (CH), qui permet de produire une situation nationale consensuelle de la SAN, et
donc acceptée par les divers acteurs y compris les PT et PTF, la mission n’a pas pu percevoir
une amélioration durable des dispositifs et politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
C’est grâce au financement FSTP2, que le CILSS a poursuivi son appui en direction de ses
pays membres et de l’Afrique de l’Ouest dans les domaines de l’amélioration des systèmes
d’information nationaux sur la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ainsi douze pays ont
disposé des données de qualité et d’informations fiables permettant pour une première fois de
disposer d’une cartographie de la vulnérabilité au niveau régional, elle aussi consensuelle. Mais
il faudra des actions de sensibilisation et de plaidoyer de haut niveau pour une appropriation de
l’utilisation du cadre harmonisé comme outil unique d’analyse de la vulnérabilité et
d’identification des zones et populations à risque dans les pays de la région. La principale
contrainte réside dans la poursuite des actions une fois que les appuis s’arrêtent. Les états ont
du mal à poursuivre et à prendre en charge la poursuite des actions.
Il faut noter que la mission a pu rencontrer les acteurs nationaux de la SAN dans les six pays
programmés à la visite (cf. TDR) qui sont parmi les plus expérimentés en matière de dispositifs
et politiques de SAN ou doté de ressources (Mali, Niger, Ghana, Togo, Burkina Faso et
Nigeria). Les pays sortant de conflits (ex: Sierra-Leone, Liberia, Guinée-s, … ) pourraient
bénéficier des apports du FSTP/CILSS mais n’ont pas été visités.
En outre les pays côtiers visités ont des problématiques quelque peu différentes plus centrées
sur la malnutrition, le manque d’emplois urbains, et des variations intempestives des prix
alimentaires, voire des inondations et des conflits entre les éleveurs sahéliens transhumants et
leurs cultivateurs. L’ouverture des frontières intérieures, ainsi qu’extérieures peut se traduire en
variation des prix alimentaires rapides du fait des flux commerciaux de stocks de grains
« intempestifs ».
Partout, il semble que la malnutrition soit suivi et traitée en CURATIF par les services
médicaux. Seul le Burkina Faso suit aussi des indicateurs nutritionnels au niveau du Ministère

47
de l’Agriculture et seul le Niger fait la promotion de l’agroforesterie nutritive sans lien
référencé avec le FSPT2.
Le processus des rencontres régionales PREGEC est ancien, mais il s’est amélioré avec
l’introduction par le FSTP2/CILSS du CH du fait des consensus nationaux obtenus.

D’autre part, pour les SC 1.4 et 1.5, il faut noter que concernant l’action AGIR-PRP, les appuis
apportés aux pays cibles comporteront une valeur ajoutée en ce sens qu’ils vont leur permettre
(i) de placer la résilience au cœur de leurs politiques et stratégies de sécurité alimentaire et
nutritionnelle, (ii) d’avoir une compréhension et une démarche communes en matière de
résilience, (iii) d’adopter une logique d’intervention intersectorielle (implication de toutes les
composantes sectorielles contribuant à la résilience et surtout de pouvoir enfin programmer
l’exploitation des synergies potentielles disponibles40) et plus inclusive (implication de toutes
les catégories d’acteurs concernées par la résilience).
Néanmoins la mission note que les Organisations Confessionnelles (OC) ne sont pas invités au
processus AGIR-PRP alors qu’elles sont présentent dans toutes les communautés rurales
vulnérables les plus reculées et les quartiers urbains pauvres.

Concernant le R3, il s’agit de formations innovantes mastères professionnels de capitalisation


des acquis du CILSS et d’autres institutions de la sous région en matière de SA, GRN/CC. Ces
formations mastères complètent celles des TS et des ingénieurs conduites par le CRA depuis sa
création.
Dans les 6 pays où la mission a pu rencontrer les acteurs nationaux de la SAN, ceux-ci n’ont
pas mentionnés une valeur ajoutée des mastères probablement du fait de la rareté et nouveauté
de ces cadres formés ainsi que de leurs positionnement par rapport au marché de l’emploi.
La valeur ajoutée des appuis apportés aux pays cibles en termes d'amélioration de leurs
dispositifs et politiques de sécurité alimentaire et nutritionnelle, pourraient se mesurer, et se
renforcer, dans la mesure où Agrhymet, et les acteurs du CRP (CEDEAO, PTF et ROPPA)
exige des pays ayant fait former leurs cadres de poursuivre l’harmonisation et l’échange
d’information SAN par exemple à travers l’intégration dans ECOAGRIS (système de bases de
données SAN en construction à Agrhymet et pour les Services Agricoles de la CEDEAO) de
liens.
Un autre axe de développement de la valeur ajoutée apportée aux pays devrait être
l’encouragement, et l’exigence, pour les pays des cadres formés de répliquer ces formations en
cascade jusqu’au niveau pratique, DUAL, des producteurs vulnérables ruraux.

Difficultés rencontrées et insuffisances des appuis apportés : Les Services nationaux


rencontrés ont montrés leur implication dans le processus CH (sauf au Nigeria). Néanmoins la
production des CH nécessite la conduite préalable d’enquêtes de vulnérabilité ce qui est
difficile à réaliser du fait des coûts pour certains dispositifs nationaux au budget limité.
Système d’Alerte Précoce (SAP) décentralisés:
Les pays Sahéliens visités ont montrés une certaine résistance à accepter ledit CH. Ils avaient
développés un Système d’Alerte Précoce (SAP) décentralisé (Mali et Niger) et ils en sont

40
Les forages ruraux (OMD7) pourront aussi être utilisés pour des jardins nutritifs des ménages vulnérables grâce à la micro-irrigation goutte-
à-goutte très efficiente en eau (OMD1) d’autant plus qu’on n’aura pas oublié la fracturation hydraulique des forages dans les stratégies AGIR-
PRP, ni à l’ARAA (rappel : cet oubli avait été le cas pour les « 1000 forages Region Sahel/Burkina Faso » vers 2011 ! La mission a compris
que l’ARAA-forage ne connaissait pas les techniques de fracturation hydraulique. L’objectif « énergie pour tous » pourra faire baisser les prix
des pompes électro-solaires pour tous points d’eau privés/publics et donc rendre durablement productive la micro-irrigation goutte-à-goutte, et
ceci d’autant plus que les commerçants et les réseaux d’OP/OSC auront été formés à ces technologies et surtout à leur accès sur internet. Idem
pour l’intégration de l’agriculture de conservation avec millions de semoirs-sans-labour, et la fauche-fenaison-vente des millions d’hectares
d’herbe verte nutritive qui brûlent au soleil ou par les feux de brousse chaque année. La mise à disposition durable par l’Autorité Agraire, et
localement consensuelle, de terres dégradées à restaurer aux paysans-ménages ruraux vulnérables sans terre avant de les appuyer à entamer les
travaux de restauration de la fertilité (CES arboré) et/ou d’investissement de micro-irrigation. Etc.
48
satisfaits, d’autant plus que la méthodologie est conçue et contrôlée par le niveau national et
que les informations remontent rapidement et sont disponibles au niveau national. En effet
cette « décentralisation » leur permet d’être nettement plus rapide dans les décisions à prendre
localement (au niveau des comités des acteurs de la SAN en Département ou Cercle). Le SAP
Mali insiste sur le fait qu’au niveau Cercle il définit des « zones homogènes » en matière de
situation de vulnérabilité de SAN. La mission comprend qu’à ce niveau décentralisé les
Comités de Développement (Mali) ou de SAN (Niger) prennent des décisions locales dès avant
la fin de la période des récoltes des céréales (vers Octobre). Au Mali, ceci leur permet
d’affirmer que « le SAP est plus précoce que le CH ».
En conclusion, le CH est un outil consensuel d’information développé et très utile pour la
décision au niveau région et PTF (au PREGEC et RPCA). Mais il ne remplace pas les systèmes
de SAP décentralisés qui, par leur « précocité et proximité » de décisions et d’initiatives locales
permet aux communautés rurales d’agir très tôt avec leurs groupes vulnérables pour tenter
d’éviter la dégradation de leur SAN.
R: Les SAP décentralisés doivent être encouragés et leur qualité de décision locale doit
être renforcée dans le sens du développement de la résilience des groupes vulnérables et
particulièrement toutes actions visant l’amélioration durable de la productivité de leurs
moyens d’existence41. En outre, l’appui aux initiatives locales de développement de
toutes réserves locales alimentaires et fourragères (fauche de foins de qualité, arbres
fourragers pour chamelles-laitières, etc.), arbres-nutritifs, doit être intégrés dans les
PRP, les actions d’urgence et les programmes de réduction de la pauvreté rurale.

Diversité des situations entre les pays: La diversité des situations au plan régional et entre les
pays n’a pas été aisée à gérer du fait de plusieurs facteurs. Tout d’abord le CILSS est
historiquement né des pays sahéliens francophones pour traiter de leurs problèmes de SA.
Les pays côtiers visités, comme on l’a dit plus haut, ont des problématiques quelque peu
différentes plus centrées sur la nutrition, voire les inondations, le manque d’emplois urbains, et
des variations intempestives des prix alimentaires, voire des conflits transhumance/cultivateurs.
L’ouverture des frontières intérieures, ainsi qu’extérieures peut se traduire en variation des prix
alimentaires rapides du fait des flux commerciaux de stocks de grains « intempestifs ».
Les pays anglophones sont « servis » en deuxième temps, y compris dans le processus
AGIR/PRP en cours. Des pays anglophones (Nigeria, voire Ghana) ont amples ressources mais
prennent moins de mesures pour le bon fonctionnement de leurs systèmes d’information SAN.

Pour le R3, lors de la sélection des étudiants, une discrimination positive a été faite pour les
pays où le nombre de diplômés sortis du CRA est relativement faible. Il s’agit notamment des
pays qui viennent nouvellement d’adhérer au CILSS (soit essentiellement les pays côtiers
francophones).

4.6 Efficience et efficacité: Relations CILSS, DUE, Gestion convention de financement et


contrat de subvention, 11. Exécution financière; Problèmes rencontrés, Propositions

Financer la mise en oeuvre d'activités du PT 2009-2013 du CILSS par plusieurs PTF avec des
procédures différentes complexifie et alourdi le programme. Le rapportage à la DUE est
considéré peu adapté à la logique d’intervention. Il n’est pas exigé de rendre compte sur

41
ex : petite irrigation goutte à goutte autour des points d’eau/forages, fauche généralisée des herbes vertes nutritives en foin permettant une
production laitière ménagères, voire la vente de foins en période de forts prix, récupération de terres dégradées après allocation foncière aux
paysans vulnérables sans terre, etc.
49
l’atteinte des objectifs, ni le renseignement régulier des indicateurs définis pour le programme.
Le canevas de rapportage dans le cadre de la modalité Contrat de Subvention (CdS) demande à
rapporter sur les catégories de dépenses en fonction de leur nature (ressources humaines,
matériel, voyages etc.) mais pas en fonction des composantes et activités du projet.

Programmation budgétaire :
L’Avenant 1 du contrat de subvention a été signé le 5 février 2014 et concerne l’intégration de
l’appui financier au processus AGIR-PRP et couvrir les 17 pays. Or la programmation
financière correspondante n’est pas soumise à l’approbation du 3eme Comité Régional de
Pilotage (CRP3) des 17 et 18 février 2014 à Abidjan !
Ceci est difficilement compréhensible vu que le processus AGIR a été lancé en 2012 à
Ouagadougou avec la pleine participation du CILSS. Le compte rendu du CRP3 mentionne ce
problème dans les Discussions/Echanges (p5) puis en recommandation, demande au CILSS de
« reprendre la programmation financière du FSTP2 de 2014 en intégrant les 2 400 000Euro de
la cellule AGIR. »

Lors du passage de la mission, l’exécution du Budget de la Sous-Composante AGIR/PRP


(SC1.4/1.5) / de la Cellule technique AGIR pour la période allant du 1er au 15 juin 2014 est
présentée en Annexe. Le montant total des dépenses administrées par le CILSS pour le compte
de l’Alliance globale AGIR est de 2 400 000 €. Ce montant représente le budget global
d’AGIR. Les dépenses totales effectuées sur ce budget s’élèvent à 149 347,77€ au 15 juin
2014, soit un taux d’exécution de 6,22%. Ce bas niveau est inquiétant vu la fin de mise en
œuvre du FSTP le 31 janvier 2015.

Efficacité de mise en œuvre :


Le taux global d’exécution est faible. D’une part à sept mois de la fin du projet, au 30 juin
2014, les réalisations s’élèvent à 3 794 760 Euro, soit un taux global d’exécution de 54% sur la
base des 7 millions d’Euro initial (selon les données fournies par le CILSS à la mission). A un
an de la fin de l’exécution du FSTP2, seules deux avances avaient été reçues par le CILSS42. La
Convention de Financement (CF) prévoyait 4 avances qui peuvent être décaissées sur la base
des justifications de 70% de l’avance précédente. La mission comprend que le CILSS-
Agrhymet a souffert de retard de disponibilisation des fonds qui seraient liées aux procédures
internes et externes de contrôle et audit du CILSS et du FSTP.
D’autre part, à partir de la signature de l’avenant au contrat de subvention le 5 février 2014
pour financer le « processus AGIR-PRP », il faut rajouter 2 400 000 Euros aux 7 000 0000
Euro initial. Ce montant de 2 400 000 € est le budget global d’AGIR. Au 15 juin 2014 son taux
d’exécution est de 6,22%. Ce bas niveau est très inquiétant vu la fin de mise en œuvre du FSTP
début février 2015 et l’objectif de faire développer 17 PRP. Néanmoins des avances
importantes de trésorerie ont été faites à plusieurs pays pour financer leur processus
d’animation PRP. Ceci fera remonter le taux d’exécution réel.
R: Vu la grande pertinence de la programmation AGIR des 17 PRP et du FSTP2 en
général et à consolider, il faut exploiter la possibilité d’un avenant au Contrat de
Subvention pour le prolonger d’une année (respectant ensuite la période de clôture de la
CF jusqu’à 2017).

42
P5, CILSS CRP3, 2014fev, Comité de Pilotage, Compte rendu 3ème_CRP_Abidjan 17-18.02.2014, couvre 4
projets financés par l’UE et l’AFD (23p, scan)
50
Suivi financier et comptable :
Bien que la CF fournisse un budget pour chaque activité, le rapportage financier n’est pas
présenté selon les activités du cadre logique, pourtant bien distinctes les unes des autres. Ceci
est causé par le contrat de subvention signé avec le CILSS pour exécuter le FSTP2 : il ne
prévoit pas un tel rapportage mais un rapportage en fonction des catégories par nature global
des dépenses, comme ressources humaines, matériel, voyages etc. En outre le rapportage
financier n’intègre pas les autres sources budgétaires (autres PTF : AFD, USAID, CEDEAO,
ACDI, Pays-membres, …) or nombre d’activités sont cofinancées. Le contrat de subvention
UE/CILSS demande un rapportage des autres sources de financement à lister.
Enfin le rapportage financier ne fait pas apparaître les co-financements/contributions directes
aux activités payées par les Pays et les autres partenaires OSC et PT. Ces financements ne sont
pas négligeables non plus.
R: Le rapportage financier doit se faire sur la base réelle multi-bailleurs et par activité du
cadre logique du FSTP2 et pas seulement selon le cadre logique du Plan/Programme de
Travail du CILSS qui met ensemble tous les PTF.

Contrôle et vérification des dépenses du projet :


Les dépenses du projet sont contrôlées à travers plusieurs audits : i) Audit de chaque pièce
FSTP2, sur chacun des trois sites du CILSS, lors des demandes de remboursement FSTP2/UE.
ii) Audit annuel externe du CILSS selon les procédures CILSS ; iii) Audit interne du CILSS sur
chaque site.

Gestion des ressources humaines :


La rotation des cadres est importante du fait semble-t-il de la faiblesse des salaires par rapport à
d’autres organismes et projets de bailleurs. Le projet FSTP a souffert du retard de recrutement
du personnel en phase de démarrage puis de départs tardivement remplacés de nombre de
cadres.
La mission comprend que plusieurs cadres du CILSS ont plus de 100 jours cumulés de congés
non pris. Ceci vient au détriment de la productivité des équipes CILSS et doit être traité.

Respect des procédures administratives, financières et comptables applicables au


financement:
L’analyse coût-efficacité, et efficience, est très limité dans un tel programme où les activités
sont financées par plusieurs bailleurs, bailleurs qui imposent leurs propres procédures très
différentes les unes des autres. Le projet n’a pas fourni la situation financière multi-bailleurs ni
par activité, ni par composante FSTP2.

4.7 Efficience et efficacité : relations CILSS / groupes cibles et partenaires ;


Appropriation de la démarche de renforcement, Cadres de concertation régionale

Selon les TDR de la mission, « les principaux partenaires d'exécution du projet ciblés sont
FAO, ECHO, OCHA, PAM, AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM,
CATHOLIC RELIEF SERVICE, FEWS NET, SAVE CHILDREN, OOAS/CEDEAO, MSU,
PROMISAM, RESIMAO». A l’exception du RESIMAO, la mission comprend que ces
partenaires listés n’ont pas eu à excécuter des activités du FSTP2 ni n’en sont les bénéficiaires.
La mission comprend que certains contribuent avec leurs systèmes de ressources propres à des
activités inscrites au PT du CILSS / FSTP2. Par exemple la FAO peut fournir une AT à
distance au processus AGIR/PRP aux pays concernés (ex : Burkina Faso).

51
OXFAM est généralement apprécié pour son conseil actif à l’élaboration et/ou à la révision de
politiques et de stratégies de SAN en Afrique de l’Ouest (groupe de travail CEDEAO et
certains pays) ainsi que sur la question foncière et de modèle d’exploitations agricoles
contribuant ou non à la réduction de la pauvreté des ruraux des pays de la CEDEAO et du
CILSS.
Save the Children a été mentioné à plusieurs reprises, par des acteurs nationaux et régionaux,
pour sa compétence d’innovation d’enquêtes de vulnérabilité des ménages, HEA...
FEWS NET est tout a fait indépendant, car il est le réseau des systèmes d’alerte précoce des
USA couvrant les pays l’Afrique aride et semi-aride qui sont vulnérables en matière de SA.
FEWS NET a souvent été mentionné comme une référence incontourbable, fiable,
indépendante et d’appui par nombre d’acteurs nationaux et régionaux.
La mission n’a pas obtenu un contact pratique de la part du FSTP2 concernant ces ONGs
acteurs de la SAN en Afrique de l’Ouest. En aucun cas, ces ONGs ont été des partenaires
d’exécution du FSTP2/CILSS.
Néanmoins certaines ONG comme Save The Children et OXFAM ont accueillis des étudiants
de Mastère (en Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) en stage dans le cadre du mémoire de fin
d’études (Agrhymet).
Les activités programmées au CILSS/SE-SA sont mis en œuvre avec les partenaires nationaux
et régionaux qu’ils s’agissent de l’animation des réunions du PREGEC que des missions
conjointes d’évaluation rapide de la sécurité alimentaire et des marchés ou missions
d’évaluation préliminaires des récoltes puis d’analyse avec le CH. Parmi ces partenaires, on
peut citer les Etats, les OIG de la sous-région (CEDEAO, UEMOA), ONG internationales
(ACF, CRS, Save the Children, Oxfam, etc.), les agences des Nations Unies (FAO, PAM,
OCHA), des agences humanitaires (ECHO), partenaires financiers (UE, USAID). Tous
participent donc à la recherche du consensus autour des questions de sécurité alimentaire et
nutritionnelle dans la région pour aider à la prise de décision.

Le FSTP2/CILSS/CEDEAO ne travaille pas en s’appuyant sur les Réseaux d’OP et des


Réseaux des OC (Confessionnels). Le Réseau d’OPPA, ROPPA, a été plus particulièrement
pris en compte à travers d’une part la demande du CRP des projets finançant le CILSS
(CEDEAO/PTF) et à travers le processus plus récent de l’Alliance Globale pour la Résilience
(AGIR). Le ROPPA est devenu membre du CRP.

La mission a compris dans ses entretiens avec les acteurs nationaux et internationaux de la
SAN (6 pays) que l’efficacité des relations entre le CILSS, ses groupes cibles et ses partenaires
était très faible en pays anglophones. Néanmoins les relations et actions sont en démarrage. Au
Nigeria seul le « SIM agricole » communique avec le RESIMAO/CILSS.
Concernant les acteurs en pays francophones, l’attente d’engagement et de proactivité serait
plus grande que celle que le CILSS a déployé avec le FSTP. La mission a même compris qu’il
faudrait « revenir aux CILSS-Pays » où chaque pays faisait sien du CILSS. Le CILSS actuel
apparaitrait comme une organisation plus externe qu’endogène.

PREGEC : Dispositif régional de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires


Participants : Les membres spécialisés pour la production et l’analyse de l’information sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle sont : CILSS, FAO, FEWS NET, UNOCHA, PAM,
OMM, etc.. Les ONGs AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM,

52
CATHOLIC RELIEF SERVICE, SAVE CHILDREN, et le FEWS NET sont membres du
dispositif régional de prévention et de gestion des crises alimentaires (PREGEC)43.
Contenu : Les réunions du dispositif régional PREGEC se sont régulièrement tenues et
constituent le principal cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle entre les différents systèmes d’information régionaux et nationaux. Elles
favorisent la recherche du consensus à travers le dialogue permanent et s’appuient sur
l’expertise de ses membres. Le résultat du PREGEC de novembre est soumis au RPCA de
décembre en Afrique Ouest qui est une concertation élargie aux responsables de la CEDEAO,
de l’UEMOA et des PTF.
Organisation: La région ouest-africaine est la seule dans le continent à disposer d’un dispositif
régionale de veille sur la sécurité alimentaire nutritionnelle comme le PREGEC et le RPCA. Le
résultat des missions d’évaluation des marchés et de la SA dans les trois bassins Est, Centre et
Ouest, permet d’alimenter le PREGEC du mois de mars en Afrique, qui est suivit du RPCA à
Paris en Avril. En amont les SIM pays alimentent les CH pays puis ces éléments alimente le
niveau régional qui est le PREGEC.
Coût: chiffres non fournis. Néanmoins à la relecture le CILSS/PREGEC précise que « les
montants cofinancés USAID varient entre 40 et 60 millions selon les pays hôtes de la
rencontre ».

RPCA : Réseau de Prévention des Crises Alimentaires (CEDEAO - Club du


Sahel/OCDE)
Le RPCA est l’instance suprême de concertation du dispositif régional de prévention et de
gestion des crises alimentaires.
Participants : 200 personnes provenant de chaque pays du CILSS et de la CEDEAO, et des
autres diverses parties prenantes (Instances Régionales, PTF / Club du Sahel/OCDE, grandes
ONGs) participent aux récentes sessions annuelles RPCA (en décembre). Le Comité restreint
du RPCA se tient ensuite à Paris en avril. Les ONGs AFRIQUE VERTE, CARE
INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC RELIEF SERVICE, SAVE CHILDREN, et le
FEWS NET de l’USAID, participent à son animation
Contenu : Le RPCA est animé par le CILSS avec l’appui du Secrétariat du Club du Sahel et de
l’Afrique de l’Ouest. C’est une Plate-forme internationale de concertation et de coordination
s’appuyant sur le leadership politique de la CEDEAO et de l’UEMOA. Son action renforce la
cohérence et l’efficacité globale des interventions des parties prenantes par le biais de
l’application de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
Organisation: annuelle. La réunion RPCA est tenue annuellement en décembre en Afrique de
l’Ouest, c’est une concertation plus ouverte, très large. Ensuite en Avril se tient « le mini-
RPCA » est à Paris, plus serrée au niveau OCDE/Club du Sahel. Ce calendrier correspond au
début de la période de soudure pour les pays du Sahel et les décisions d’appuis financiers
concernant la SA peuvent être prises avec les dernières informations sur les disponibilités
alimentaires dans les pays.
Coût: chiffres non fournis

43
En amont du PREGEC, les ONGs AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC RELIEF SERVICE, SAVE
CHILDREN, et le FEWS NET qui est le réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine de l’USAID participent au niveau des pays dans
les missions d’évaluation des récoltes, de suivi et évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et le CILSS les implique dans la mise
en œuvre du Cadre Harmonisé.
53
CORESA : Conseil Régional de Sécurité Alimentaire44 du CILSS :
Participants : Les acteurs les plus concernés y sont invités. Il s’agit essentiellement des
Conseils Nationaux de sécurité alimentaire, les OIG de la région, les PTF, les ONG, les
dispositifs régionaux e sécurité alimentaire, la société civile, le secteur privé, etc.
Contenu : La place qui revient au CORESA ne lui est pas accordée du fait de l’encombrement
de la région d’instances de pilotage de la sécurité alimentaire. Le CORESA jouerait mieux son
rôle s’il se limitait au pilotage technique. Le CORESA est d’autant peu efficace en raison des
vacances de poste de l’expert en charge du dossier CORESA. La multiplicité d’instances de
pilotage de la sécurité alimentaire ne permet pas de maximiser l’utilisation des ressources et les
résultats en termes de suivi des politiques et stratégies ne sont à la hauteur des enjeux de la
sous-région. Le CRP3 (2014/02) mentionne d’ailleurs (en Discussion/Echanges, p5) : « la
pertinence du maintien du CORESA au regard des instruments politiques existants (le Haut
Conseil de la Sécurité Alimentaire de l’UEMOA, le Conseil Ministériel de la SAN de la
CEDEAO, le RPCA) ». Enfin il faut aussi ajouter le Conseil Consultatif sur l’Agriculture
(CCA) de la CEDEAO au niveau régional.
Organisation : La rencontre CORESA se tient en marge d’une autre rencontre du dispositif
PREGEC, ce qui est une bonne pratique en termes d’économie budgétaire.
Coût: chiffres non fournis

CORPAO : Conférence Régionale sur les opportunités d'échanges de Produits agricoles


et agroalimentaires en Afrique de l'Ouest :
Participants : en moyenne entre 50 et 65 dirigeants commerciaux privés gérant entre un
million et des milliards de FCFA de chiffre d’affaire. Ils viennent de 17 pays mais certains sont
absents. Au total 245 acteurs des marchés (institutionnels et opérateurs privés) ont participé
aux 4 éditions annuelles tournantes de la CORPAO organisées en 2011, en 2012, en 2013 et
en 2014 dont près de 70% d’opérateurs économiques privés.
Contenu : Il s’agit de promouvoir le commerce régional en mettant en contacts les divers
opérateurs des diverses filières agroalimentaire. Les OP ne sont pas au niveau du commerce.
La CORPAO45 travaille le thème des «Flux transfrontaliers et approvisionnement des marchés
en Afrique de l’Ouest». « Les objectifs de la conférence se résument comme suit: i) Prendre
connaissance de la situation agricole et alimentaire et réfléchir sur la problématique du
développement du commerce régional dans un contexte de hausse régulière des prix des
produits agricoles et faire des recommandations à l’attention des décideurs politiques; ii)
Faciliter les contacts physiques entre opérateurs privés et créer des opportunités d’affaires ou
d’échanges entre opérateurs économiques de la sous-région et recueillir les offres et des
demandes de produits agricoles et agroalimentaires à court et moyen termes; ». Le contenu des
éditions de la CORPAO est axé sur la visite des marchés du pays hôte (céréales et bétail), les
échanges d’informations sur l’évolution du marchés présente et à court et moyen terme, les
points saillants de la situation alimentaire pays et au niveau régional, les niveaux de
productions pour les différentes spéculations, le marché mondial (situation actuelle et pour le
moyen terme), les offres et demandes potentielles de produits agricoles et du bétail, les
rencontres bilatérales entre acteurs pour concrétiser leurs relations d’affaires.
Organisation : Organisée par le CILSS, en collaboration avec la CEDEAO. La CORPAO est
devenu un cadre de concertation entre les acteurs des différentes filières pour s’informer et

44
CILSS, CEDEAO, UEMOA 2011 dec, réunion annuelle 2011 du Conseil régional de Sécurité Alimentaire au Sahel et en Afrique de
l’ouest (CORESA) du 12 au 13 décembre 2011 à Dakar (Sénégal) Compte-rendu des travaux, Décembre 2011, 7p, et Annexes : TDR et Liste
56 Participants.
45
CILSS/UE,/France, 2013 avril, CORPAO, RAPPORT FINAL, Conférence régionale sur la situation agricole et alimentaire de la campagne
2012-2013 et les opportunités d’échanges des produits agricoles et agro alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) Conakry,
République de la Guinée du 23 au 26 Avril 2013 ; 37p
54
échanger sur la situation des marchés et les opportunités d’échanges des produits agricoles et
du bétail dans l’espace CEDEAO. Les éditions annuelles sont tournantes d’un pays à l’autre.
Coût: chiffres non fournis. Néanmoins, les éditions annuelles de la CORPAO étant devenues
des événements majeurs courus par les opérateurs économiques de l’Afrique de l’Ouest, le
CILSS/FSPT2, et les acteurs du CRP, doivent développer l’autofinancement du CORPAO,
notamment en examinant comment exploiter le potentiel de synergie et d’efficience disponibles
avec les évenements de foires agricoles et agroalimentaires46. Ceci permettrat d’élargir les
objectifs de la CORPAO à la vulgarisation-vente de materiel équipements appropriés aux
OPPA et aux ménages ruraux et péri-urbains leur permettant d’améliorer la productivité de
leurs moyens d’existence. Les concours de productivité par espèce, y seront aussi conduit
comme dans toutes foires agricoles, présentation de résultats de recherche compris. La
première foire agricole CORPAO pourrait se tenir sur le site d’Agrhymet, suffisament large et
facile d’accès international, à Niamey. Tous les étudiants Mastériens devraient être mobilisés
sur le sujet pour créer les liens avec les acteurs de leurs pays dans la zone CEDEAO. En outre
il faudrait que les Experts TIC Agrhrymet/CEDEAO soient mobilisés pour développer la foire
agricole CORPAO simultanément sur le web et en bilingue.

RESOGEST47 : Réseau des Sociétés/Offices et Commissariats en charge de la gestion des


stocks de sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Participants principaux: Ce sont les Directeurs nationaux des Offices/Sociétés en charge de
la gestion des stocks de sécurité alimentaire: SONAGESS/Burkina Faso, ANSA/Cap Vert,
OCPV/Côte d’Ivoire, DOSA/SG/Gambia, OPVN/Niger, OPAM/Mali, CSA/Mauritanie,
ANSA/Togo, ONASA/Benin, NAFCO/Ghana, NAGR/Nigeria, CSA/Sénégal, ONASA/Tchad,
MA/Liberia, CNSA/Guinée. Les Partenaires du RESOGEST : ce sont entre autres : i) Les
Secrétaires Exécutifs des Conseils Nationaux de Sécurité Alimentaire ou Structures similaires
dans les pays de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS ; ii) Les Organisations sous-
régionales et Internationales (CEDEAO, UEMOA, ALG, Hub Rural, CSAO/OCDE, FAO,
USAID/FFP, PAM, UE, BCEAO, ABN, Coopération Française) , iii) La société civile
(ROPPA, CICB-Burkina Faso, etc.) ;
Contenu : Le contenu et le format des rencontres RESOGEST est dynamique. Elle change et
évolue en fonction des avancées notées sur le degré d’appropriation et d’engagement des pays
qui a connu un succès notoire, notamment avec la signature d’un protocole de coopération
entre les pays par les Ministres en Charge de l’Agriculture et de gestion des stocks alimentaire
pour davantage jouer sur la solidarité régionale en matière de mobilisation de stocks (physique
et financier) dans les pays. La réunion tenue le 02 mars 2012 à Ouagadougou/Burkina Faso a
permis aux Ministres de l’agriculture ont unanimement signé et adopté le cadre de coopération
des structures en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire au Sahel et
en Afrique de l’Ouest. Ils ont, par ailleurs, recommandé aux Commissions de la CEDEAO et
de l’UEMOA de (i) Mettre à contribution le RESOGEST dans leur processus d’élaboration et
de mise en œuvre d’une réserve régionale de sécurité alimentaire ; et (ii) Prendre les
dispositions pratiques relatives aux modalités de mobilisation et de reconstitution des stocks
mutualisés dans le cadre du mécanisme de solidarité régionale.
Organisation : Depuis 2007, le CILSS organise au moins une fois par an, une réunion
régionale des Sociétés d’Etat ou Offices et Commissariats chargés de la gestion des stocks de
sécurité alimentaire dans la région en vue de promouvoir la solidarité régionale en cas de crise.

46
De grandes foires agricoles et agroalimentaires internationales fonctionnent en Afrique Australe, telle celle de Harare qui a plus de cent
années d’existence dynamique, et malgré certaines vissicitudes politiques.
47
CILSS/SE, 2013 ? Réseau des sociétés/Offices chargés de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire AU SAHEL ET EN
AFRIQUE DE L’OUEST (RESOGEST) 4p (non daté, non signé).
55
L’organisation se fait pratiquement de la même manière que celle des réunions PREGEC.
Cependant, il est prévu de tenir deux réunions par an en marge des celles du PREGEC en mars
et novembre.
Coût: En moyenne le coût annuel d’une réunion de RESOGEST est estimé à 30 000 000
FCFA. Toutefois, le fait de tenir deux réunions par an en marge de celles du PREGEC est juste
une recommandation issue de la réunion de Lomé en 2012 et qui n’a pas encore été mise en
application entre 2013 et 2014.

4.8 Effets perceptibles sur les politiques, stratégies et dispositifs nationaux et régionaux
de SAN en appréciant leur contribution à l’atteinte de l’OMD 1 sur les populations du
Sahel

Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à six défis majeurs, inchangés durant la
période du FSTP2 : 2011 - 2014 :
• La construction d’une agriculture vivrière forte (portée par des entreprises agricoles
familiales sécurisées foncièrement et juridiquement), alors que la décentralisation
sectorielle n’est pas en place (les OPPA ne bénéficient toujours pas de mécanisme para-
fiscal de financement).
• La recherche de solutions structurelles à la malnutrition chronique, sans oublier la
réponse aux crises alimentaires conjoncturelles.
• Le renversement des dynamiques de destruction de la fertilité des terres, des pâturages
et des forêts, y compris des pollutions climatiques carbonées émises par ce secteur
primaire.
• La grande faiblesse des réponses d’adaptation et d’atténuation au chauffement
climatique (pas de législation appliquée traitant des deux aspects, y compris e-access
aux moyens disponibles),
• Une croissance démographique dynamique et soutenue,
• Le sous-emploi et la pauvreté de la jeunesse qui s’exode massivement.

Historiquement, face à ces défis, les organisations régionales ouest africaines ont déployé au
cours de ces dix dernières années des efforts immenses notamment avec les processus du Cadre
stratégique de sécurité alimentaire dans une perspective de lutte contre la pauvreté du CILSS
(CSSA) en 2000, la Politique agricole de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(PAU) en 2001, la politique agricole de la CEDEAO (ECOWAP) en 2005. Dans le domaine de
la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ces politiques et stratégies convergent toutes vers trois
domaines prioritaires : (i) recherche de solutions structurelles durables ; (ii) Développement et
mise en œuvre d’outils/instruments de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles ; (iii)
Préparation/alerte.
Les actions développées par le CILSS contribuent à la mise en œuvre de cet agenda régional et
le FSTP2 est venu en appui à ce processus de mise en œuvre de l’agenda régional. Le
FSTP2 a démarré en 2011. Sa formulation avait été faite en se basant sur l’agenda régional et
les priorités qui y ont été définies. En effet, les programmes nationaux d’investissement
agricole et de sécurité alimentaire (PNIA-SA) sont centrés autour du renforcement de la
production vivrière, de l’environnement du marché et de l’accès des populations vulnérables
aux aliments, qui constituent les principaux axes du FSTP2. Par ailleurs, les PNIA-SA sont
complétés par le programme régional d’investissement agricole (PRIA), adopté en 2010 et
articulé autour de trois objectifs prioritaires : (i) promotion des produits stratégiques pour la
sécurité et la souveraineté alimentaires ; (ii) Promotion d’un environnement global favorable au
56
développement agricole régional ; (iii) Réduction de la vulnérabilité alimentaire et promotion
de l’accès durable à l’alimentation.
Le FSTP2 s’inscrit en droite ligne de ces préoccupations soulevées dans le PRIA. Aussi, le
PRIA inclut une Stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire – comprenant
l’installation d’une réserve alimentaire régionale et la mise en œuvre d’instruments de
régulation et de dynamisation du marché régional. Cette stratégie constitue le cadre de
convergence et de cohérence de plusieurs initiatives visant le renforcement de la solidarité
régionale face aux crises alimentaires et nutritionnelles : le RESOGEST (Réseau des
offices/sociétés en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire)
facilité par le CILSS/FSTP2 et dont l’accord cadre a été signé le 2 Mars 2012 et soutenu
par le FSTP2 est l’un des instruments de mise en oeuvre de cette réserve régionale.
Même si le FSTP2 n’a pas contribué à ces conceptions, il a contribué à leur opérationalisation
et continuera de le faire jusqu’à sa clôture en 2015.
Comme dit, le cadre harmonisé d’identification des zones à risque et des populations
vulnérables a été également identifié comme l’outil régional qui permettra de déclencher la
réserve en cas de crise dans la région (cf. le projet RSSA très récemment financé par le FED).

Concernant le R1, dans la période, le changement perceptible sur les politiques, stratégies et
dispositifs de SAN en Afrique de l’Ouest est le lancement du processus d’intégration de la
résilience AGIR-PRP avec l’appui de l’Alliance globale AGIR. Ceci est un effet de l’appui
FSPT-2 dans le sens qu’il a permis aux acteurs nationaux et régionaux de la SAN de poursuivre
leurs systèmes d’échanges d’information tout en travaillant à leur meilleure harmonisation. Ces
débats entre les acteurs de la SAN ont contribué à l’émergence de la Vision « AGIR-PRP /
Zéro-faim 2032 ».
Le processus de programmation AGIR-PRP est en début de financement par le FSTP2 et il est
nécessaire de relever son objectif de productivité en intégrant en transversal dans la résilience
(mainstreaming) l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des
groupes de vulnérables ruraux, et urbains, ainsi que d’assurer leur implication dans les
processus décentralisés des actions d’appui (y compris vulgariser le modèle de « SAP
décentralisé » du Mali et Niger, vu sa rapidité et précocité dans les décisions locales
d’identification et appuis aux vulnérables, réseaux décentralisés et civils dont les producteurs
familiaux, les communautés confessionnelles et éducatives).
Pour le reste, la contribution du FSTP2 à l’atteinte de l’OMD 1 serait d’avoir assuré la non-
dégradation des situations de la SAN (« la région ne s’est pas fait surprendre par des situations
de famine »). En d’autres termes le FSTP2 a contribué à maintenir fonctionnels les dispositifs
en place qui ont assurés la gestion des vulnérabilités SAN. Il reste que les niveaux d’insécurités
ne se sont pas améliorés, les contenus et stratégies de SAN n’ayant pas suffisament changé.
En exemple, lors de l’entretien avec le CNSA, la mission a reçu un exemple de brochure dorée
du MASA/CNSA « d'invitation le 15 juillet 2014, sous le Haut Patronage du Premier Ministre,
à la cérémonie officielle d'ouverture de la 7ème session ordinaire de l'Assemblée générale du
CNSA, Hotel Laïco » (4p A5). Son contenu de communication sur la NUTRITION est tout à
fait à revoir. En effet 100% des photos excluent les protéines et vitamines nutritives : l'une
montre le travail d'enfant enfoncé dans la boue de rizière, une deuxième montre les femmes
dans la même boue et en travail manuel, et les quelques autres montrent des sacs/maïs et et épis
de blé. Cette communication, au fil et noeud dorés, est tout à fait inadéquate à la situation de
malnutrition des vulnérables dans le pays. Elle dénote une absence d’effet perceptible sur la
politique, stratégie et le dispositif national de SAN concernant les indicateurs nutritionnels.
La nutrition n’était pas mentionnée dans la conception initiale du FSTP2 en 2009 : elle
n’apparaît pas dans les résultats et sous-composantes qui traite seulement de la SA.

57
Vu les informations qui étaient disponibles dès 2010/2011 sur l’état de la malnutrition dans les
pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, et la stratégie pour la nutrition adoptée par l’UE, le
CILSS, et son CRP, aurait dû modifier la logique d’intervention du FSTP2 au cours de son
exécution pour y intégrer la nutrition.
L’équipe du FSTP2 de l’INSAH a cependant conduit quelques études sur l’état de la Nutrition
dans plusieurs pays du CILSS et CEDEAO, y compris avec des fonds USAID « et
UEMOA/AFD dans le cadre du Programme d’Appui aux Centres d’Ecellence Régionaux phase
2 de mise à niveau. » (note du CERPOD-INSAH, 01 septembre 2014).
Plusieurs actions sont actuellement conduites dans le cadre du FSTP2, notamment pour faire
intégrer la nutrition dans les enquêtes agricoles ou dans les politiques publiques en même
temps que l’analyse de la vulnérabilité en milieu urbain etc.
Si le CILSS est le bras technique de la CEDEAO pour les questions de sécurité alimentaire,
l’aspect nutrition a été un peu trop vite laissé à l’Organisation Ouest Africaine de Santé
(OOAS) qui est l’institution spécialisée de la CEDEAO chargée des aspects de nutrition. L’un
des acquis de la collaboration du CILSS avec l’OOAS peut être la participation des points
focaux nutrition des Ministères de la Santé48 aux échanges régionaux du PREGEC de mars en
visant le renforcement de l’inter-sectorialité entre l’agriculture, la santé et la nutrition.
Malheureusement, la mission n’a jamais pu déceler chez les acteurs nationaux chargés de la
nutrition (i.e. Ministères de la Santé) une action contre la malnutrition autre qu’à partir de leurs
Formations Sanitaires de base (i.e. accueil et traitement des enfants malnutris, de leurs mamans
et voire des femmes enceintes). L’expérience montre, ailleurs aussi, que les Ministères de la
Santé, très puissants du reste, s’occupent guère de gastronomie nutritive et encore moins
d’amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages vulnérables.
• En conséquence, le CILSS-FSTP2 doit donc engager, en Urgence Nutritive, une action de
communication multi-média, OSC, OP et OC (écoles coraniques nomades des poulards49
compris, idem de celles des "Bella" dans le désert de Mauritanie, nord nigeria aussi, etc)
sur les bonnes pratiques productives d'une bonne nutrition des futures mamans et jeunes
enfants ruraux vulnérables. Une telle action de communication multi-média sera dûment
annoncée aux acteurs nationaux, et régionaux, de la SAN afin qu’ils revoient le contenu de
leurs communications officielles. Enfin cette action devra être exemplaire du point de vue
genre, un aspect très peu traité par le FSTP2.
• Les Institutions Spécialisées du CILSS devraient recruter leurs propres NUTRITIONISTES
experts en nutrition préventive. Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17
processus PRP de AGIR intègre correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité
nutritive des moyens d’existence des ménages vulnérables ruraux et urbains).

Pour le R3, la mission n’a pas pu percevoir une contribution des diplômés d’Agrhymet au
renforcement des dispositifs. Ceci s’explique par le fait que d’une part le FSTP2 n’a pas prévu
d’inscrire la formation de cadres des dispositifs nationaux de la SAN dans une politique et
stratégie proactive plus large d’intégration harmonisée sous-régionale des dispositifs
d’information statistique SAN et/ou de développement de systèmes de formation DUAL en
cascade, et/ou de renforcement et stimulation des Acteurs locaux que sont les réseaux
professionnels de producteurs (ROPPA, etc), les autres OSC dont les OC, des Associations de

48
Ces cadres de nutrition des pays prennent part aux concertations régionales sur la sécurité alimentaire notamment aux
réunions du dispositif régional de mars qui analysent le renforcement de l’inter-sectorialité entre l’agriculture, la santé et la
nutrition.
49
Cf. le résultat de recherche : INSAH / USAID, 2013, analyse causale de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans au Sénégal et Tchad
N°19 (74p), et les autres de la même série.
58
Consommateurs, des Collectivités Territoriales (Communes, Régions) et des Services
déconcentrés éducatifs (écoles, cantines et jardins nutritifs s’adressant aux futurs parents).
« Toutefois, il faut relever que les étudiants en master SAN proviennent pour la plupart des
dispositifs nationaux où ils y retournent en fin de formation. » (note le CILSS lors de la
relecture le 21 septembre 2014).
En exemple, la mission n’a pas pu obtenir de Agrhymet une seule information sur les décisions
éventuelles prises par les commanditaires à partir de l’information construite par les stages-
mémoires (étude-action qui durent six mois en milieu professionnel) de chaque cadre étudiant
des TROIS Mastères Professionnels lancés grâce au FSTP2. « Ce sont souvent des
contributions vers la résolution des problèmes et non des études pour une prise de décision
immédiate » (CRA, 21 septembre 2014).
La mission ne peut pas affirmer que les différents cadres des pays formés dans le cadre du
FSTP2 (soit à travers les masters ou les formations de courte durée) constituent une
contribution importante de ce projet à la mise en œuvre des politiques et stratégies dans les
pays. En effet rien ne l’a montré lors des visites de la mission dans les pays, et par ailleurs le
poste de Chef S/E au CILSS est resté vacant durant toute la période du FSTP2 (seul des
intérims ont occupé le poste. Comme dit, aucun organigramme du FSTP2 a été fourni à la
mission qui note «la nomination de l’ancien responsable comme Secrétaire Exécutif Adjoint du
CILSS… depuis mai 2014 » (cf. HP, 22 septembre 2014).

4.9 Complémentarités, synergies développées, cohérence avec les politiques régionales de


la CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS

La politique régionale agricole de la CEDEAO, l'ECOWAP/PDDAA, a été adoptée en 2005.


La mise en œuvre de cette politique repose sur son Plan Régional d'Investissement Agricole
(PRIA/ECOWAP), adopté en 2010, et qui est orienté sur la modernisation de l'agriculture dans
une perspective de souveraineté et de sécurité alimentaire de la région.50. Depuis plusieurs
années le CILSS et la CEDEAO conduisent des actions de collaboration et de rapprochement
entre les deux Institutions. Le CRP2 de février 2013 en mentionne quatre : réserve alimentaire
régionale, Hub rural, AGIR, AFD, etc.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités relatives à la production d’information au
niveau régional, des partenariats déjà existants ont été renforcés. Il s’agit de la collaboration
entre le CILSS et la FAO, le FEWS NET, le PAM et des ONG internationales telles
qu’OXFAM, Save The Children, ACF, etc. Ces partenaires participent aux missions conjointes
d’évaluation des récoltes, aux réunions régionales de partage d’information et d’analyse de la
situation alimentaire et nutritionnelle, au développement et à la promotion du Cadre harmonisé
d’analyse de la vulnérabilité ;
Le CIRAD collabore avec le CILSS dans le cadre du développement du modèle SARRA-H de
prévision des rendements et le développement d’outils d’analyse de la vulnérabilité en milieu
pastoral ;
L’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) dans le cadre de la mise en œuvre d’un
programme conjoint de travail relatif à l’intégration de la nutrition dans les actions de sécurité
alimentaire en matière d’information et de politiques publiques;
L’initiative C4 (CILSS, CORAF, CSIRO, CIRAD) pour l’élaboration d’un projet de recherche
et d’appui à la sécurité alimentaire ;
L’initiative CIRAD (DREP-SISTO) à travers la participation à l’atelier de lancement pour le
développement de projets et programmes de recherche en Agriculture et Sécurité alimentaire ;t

50
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email)
59
La CEDEAO dans le cadre du programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en
Afrique de l’Ouest (PASANAO). Mais, avant, le CILSS est depuis quelques années le bras
technique de la CEDEAO pour les questions de sécurité alimentaire, de lutte contre la
désertification, de population, de renforcement de capacités, de gestion durable des terres et
d’adaptation aux changements climatiques ;
L’UEMOA pour la réhabilitation et la construction des marchés transfrontaliers de bétail et
pour les activités du Comité Haut niveau sur la sécurité alimentaire.
Le renforcement du partenariat avec les pays à travers leur participation aux missions
d’évaluation rapide de la sécurité alimentaire et des marchés et aux réunions de concertation du
PREGEC et du RPCA ;
La CEDEAO et l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour les
Initiatives de Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR-SAO). Les
complémentarités, synergies et cohérence entre les politiques régionales sont mises en évidence
par les aspects suivants : i) La CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS, et leurs partenaires, dans un
élan commun, ont exprimé leur volonté de fédérer leurs efforts pour un partenariat dans la
durée pour éradiquer la faim en mettant en place en 2012 l’Alliance Globale pour les Initiatives
de Résilience - AGIR- Sahel et Afrique de l’Ouest ; ii AGIR, dans sa conception comme dans
son opérationnalisation, prend en compte les politiques agricoles régionales (Politique agricole
commune de la CEDEAO, Politique agricole de l’Union et Cadre stratégique de sécurité
alimentaire durable du CILSS) ; iii) La CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS ont mis en place la
Cellule technique AGIR actuellement logée au Secrétariat exécutif du CILSS pour
accompagner l’opérationnalisation d’AGIR. Elle coordonne les questions de résilience pour le
compte de ces trois organisations sur financement du projet FSTP2.

Comme la CEDEAO, le programme de FSTP 2 illustre une articulation et une synergie entre
les politiques et programmes de l’UEMOA, notamment la Politique Agricole Commune de
l’Union (PAU) de l’UEMOA adoptée en décembre 2001 dont l’objectif est de contribuer à la
réalisation de la sécurité alimentaire, au développement économique et social et à la lutte
contre la pauvreté dans l’espace communautaire. Le FSTP2 contribue à la mise en œuvre de la
PAU.
Pour le R3, le CRA (Agrhymet) a été labellisé comme Centre d’Excellence Régional de
l’UEMOA et à cet effet a bénéficié d’un appui institutionnelle avec des équipements et bourses
pour le mastère en Gestion Intégrée des Ressources en eau et de l’Environement (GIRE/E).
Néamoins la mission n’a pas pu percevoir une synergie d’action avec les axes financés sur le
FSTP2. Tout semble trop cloisonné même si bien évidement l’eau potable apportée dans les
villages du Sahel par l’OMD7 spécialisé (UNICEF, etc) servira aussi à la survie d’animaux et
parfois à une production alimentaire très limité vu que les synergies ne sont pas encouragées
par les intervenants et projets spécialisés51.

Dans la formulation du programme FSTP 2 , il fallait mettre en cohérence et une articulation ce


programme avec le Cadre Stratégique de Sécurité alimentaire durable dans une perspective de
lutte contre la pauvreté au Sahel (CSSA) adopté en 2000, qui constitue un référentiel

51
En exemple, il est très rare d’observer une éducation et programmation à l’utilisation productive des sous-produits d’assainissement de
l’OMD7 (eaux grises, toilettes Separett ecosan) et encore moins de l’intégration des synergies dans la conception du traitement OMD7, OMD1
et OMD2, telle que la fracturation hydraulique des forages, la récolte domestique des eaux de pluie, l’irrigation goutte à goutte de jardins
nutritifs domestiques et autour des points d’eau potable ruraux et péri-urbains, l’intégration proactives de la plantations d’arbres et arbustres
nutritifs et fourragers privés. Etc. Les OMD3 et 4 devraient aussi beaucoup bénéficier de synergie nutritive avec l’OMD1, et y compris à
travers le processus AGIR des programmation PRP avec Résilience qui devra intègrer en transerval l’augmentation de la productivité des
moyens d’existence des vulnérables.
60
d’orientation et de coordination des interventions du CILSS et de ses Etats membres dans la
recherche d’une sécurité alimentaire durable au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Il vise à
promouvoir la sécurité alimentaire durable et à réduire structurellement la pauvreté et les
inégalités dans le Sahel;
Finalement, les trois OIG (CEDEAO, UEMOA et CILSS) travaillent dans un esprit de
complémentarité et développent des synergies en faveur de la promotion de la sécurité
alimentaire dans la région. Le CILSS est le bras technique de la CEDEAO pour les questions
de sécurité alimentaire. Le pilotage technique de AGIR a été confié au CILSS. Il existe
aujourd’hui une réglementation unique en matière de biosécurité. Des synergies actives et
réussies se développent dans le domaine de l’eau et des énergies renouvelables entre les trois
organisations, tant au niveau de la définition des politiques qu’au niveau des outils de mise en
œuvre.
La mission regrette néanmoins le peu de précisions apportées par le CILSS/SE-FSTP2 aux
questions de nutrition, biosécurité et sur les synergies dans le domaine de l’eau et des énergies
renouvelables.

4.10 Analyse complémentarités du projet de réserves régionales de sécurité alimentaire


(RRSA) avec le FSTP / Synergies avec autres programmes et projets /
Recommandations

Le Plan Régional d’Investissement Agricole (PRIA) de la CEDEAO pour 2011-2015,


constitue la dimension régionale de la politique agricole de l’Afrique de l’Ouest,
l’ECOWAP/PDDAA.
Il a été préparé dans le cadre du processus ECOWAP/PDDAA, piloté par la Commission de la
CEDEAO. Il a bénéficié de l’appui technique de l’IFPRI, de l’IITA, du ReSAKSS, du
Groupement Issala/ Iram/ Lares/ MSU et de la FAO, et Il est financé par les ressources de la
Commission de la CEDEAO, de l’USAID, de la France, de l’Espagne, de la Banque Mondiale
et de l’Union européenne. Il contient, sous deux de ses trois objectifs spécifiques, deux
résultats en matière de l’information pour la prise de décision:
• Résultat 2.3 «Un système d’information et d’aide à la décision est opérationnel » (suivi des
systèmes de production agricole, des politiques agricoles, des marchés et du commerce
agricole, (pour un coût de US$ 63,9 millions);
• Résultat 3.2 « cadre régional harmonisé d’analyse des causes structurelles de la
vulnérabilité et des instruments » et «Le dispositif de suivi de la vulnérabilité et de
prévention des crises alimentaires est amélioré et adapté » (pour un coût de US$ 62,85
millions).

La réserve alimentaire régionale52 entre dans le cadre de la mise en oeuvre de


l’ECOWAP/PDDAA. Elle opérationnalise l’objectif spécifique n°3 de son Programme
Régional d’Investissements Agricoles (PRIA) ciblé sur « la réduction de l’insécurité
alimentaire et de la vulnérabilité structurelle des populations au travers de filets sociaux de
sécurité », via le résultat 33 : « des instruments régionaux d’appui à la capacité nationale de
prévention/gestion des crises alimentaires et de réduction de la vulnérabilité des populations
pauvres, rurales et urbaines, sont mis en oeuvre ». Ce résultat se décline en particulier dans
l’activité 332 « Renforcer les stocks nationaux et constituer le stock régional de sécurité
52
Trois objectifs spécifiques assignés à la Réserve régionale : (i) compléter les efforts des Etats membres pour fournir une assistance
alimentaire et nutritionnelle rapide et diversifiée ; (ii) exprimer la solidarité régionale à l’égard des Etats membres et des populations affectés,
via des mécanismes transparents, équitables et prévisibles ; (iii) contribuer à la souveraineté alimentaire et à l’intégration politique,
économique et commerciale de la l’Afrique de l’Ouest.
61
alimentaire ». Cette action prévoit trois activités : i) Renforcement des capacités nationales en
matière de stockage public de sécurité ; ii) Renforcement de la coopération entre les pays en
matière de stockage de sécurité ; iii) Mise en place progressive du stock régional de sécurité.
Il faut noter qu’il existe plusieurs concepts : il s’agit du pluriel : des projets de Réserves
régionales de sécurité alimentaire (RRSA). La mission a compris que l’objectif de la CEDEAO
en matière réserve stratégique de grains alimentaires est d’atteindre une valeur de 450M$ d’ici
à 8 ans.

L’EU FED aide à démarrer la Réserve alimentaire (un CF vient d’âtre signée pour 56 M Euro).
Ceci qui comprend les systèmes d’information fonctionnels couvrant la production agricole, les
prix marché. Il s’agit de la composante système d’information qui est la mise en fonctionement
de ECOAGRIS (consolidation générale). C’est Agrhymet/CILSS qui en est chargé avec un
financement FED direct de18 millions Euro (de l’enveloppe alloué au RRSA par le FED - 56
M euro ). En outre il y aura 20 millions d’Euro pour le stock physique CEDEAO, géré par le
projet AFD/PASANAO au niveau de l’ARAA qui développera trois lignes de défense ;
• Local: avec des appuis aux réserves communautaires locales (en impliquant des
Communes par exemple) ;
• National: appui à des stocks nationaux (PPP)
• Régional : avec deux lignes de défense ; stocks physiques et financier, sur 3 pays de
concentration selon les critères de population et de géographie (Nigeria, 200 millions
d’habitants), le Ghana (pour l’outil importation - Ports de Téma, Accra, etc), et enfin
Mali, Bamako qui servira aux pays du Sahel. (NB : Des discussions sont en cours avec
le Sénégal et le Niger, etc, encore à l’étude).

Dans le cadre de la mise en œuvre des RRSA de la CEDEAO, le Réseau des Sociétés/Offices
et Commissariats en charge de la gestion des stocks de sécurité alimentaire au Sahel et en
Afrique de l’Ouest (RESOGEST), en relation avec le CILSS, devrait jouer un rôle indéniable
pour le fonctionnement du RRSA. A titre d’exemple, le CILSS, à travers le Centre Régional
Agrhymet est le maître d’ouvrage du projet ECOAGRIS dont l’une composante est l’appui à la
mise en place et au fonctionnement du dispositif de suivi et d’information sur le niveau des
stocks, en partenariat avec les structures membres de RESOGEST.

Le RRSA comporte une composante 4 pour des systèmes d’information (18 M€ mise en
œuvre par le CRA du CILSS, 2014-2018 pour le nouveau SISA régional : ECOAGRIS) et la
composante 5 (4,8 M€) pour une cellule d’informations sur les stocks. Le PASANAO se
déroule en parallèle (2013-2016) avec sa composante 1,2 sur les marchés et 1.3 sur le
renforcement des capacités incluant des instruments à la prise de décision (3,5 M€ mise en
oeuvre par l’AFD).
On a aussi le programme `d’appui à « Faim Zéro » appuyé par la GIZ avec la FAO.

Le projet FSTP2-SA a contribué à la mise en œuvre de l’outil du Cadre Harmonisé (CH) dans
12 pays du CILSS et de la CEDEAO. Cet outil consensuel d’identification et d’analyse des
zones à risques et des populations en insécurité alimentaire a été choisi comme outil
déclencheur de la réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA), en cas de détection des
zones et populations en phase 3 de crise ou plus grave.

R: Tout en continuant de cofinancer les activités de mise en œuvre du Cadre Harmonisé


pendant, au moins les cycles d’analyse de novembre 2014 (et de mars 2015 ??), la
CEDEAO/CILSS doivent développer toutes actions innovantes pour développer le co-

62
financement endogène des systèmes d’information et du CH lui-même (exemple : la
CEDEAO, les pays, ) et dans le même temps identifier des solutions de plus grande
efficience/réduction des coûts et envisager avec la participation des OPA / réseaux dans
la collecte/analyse de certaines données de base (par exemple, voir l’Observatoire des
OPA/ROPPA en cours de développement avec l’appui Suisse).

R: Le PASANAO/AFD/FED/CEDEAO doit assurer que les appuis aux réserves


communautaires locales (premier niveau de défense de la stratégie des RRSA) s’intègre
dans les aspects résilience développés par AGIR durant le processus d’animation
(FSTP2) des PRP. Ceci doit particulièrement s’attacher à être un des outils d’action des
Comités Décentralisés de SAN qui fonctionnent en lien avec les « SAP décentralisés » du
Mali (CLD au niveau Cercle) et du Niger (Comités Départementaux). Des cadres-
étudiants en formation Mastères à Agrhymet devraient conduire des études pour
identifier les initiatives locales de « réserves locales, communautaires et privés,
physiques et financiaires, sans exclure les réserves fourragères (récoltes de fourrages
d’herbes nutritives, cultures fourragères et arbres fourragers,…) ainsi que les initiatives
productive à partir de micro-irrigation goutte à goutte non-collectives autour des points
d’eau / forages53, dûment fracturés, appuyés au niveau des ménages vulnérables. Il s’agit
d’identifier les initiatives et de dégager des bonnes pratiques d’appui qui contribuent en
pratique à améliorer la résilience durable et productive des populations rurales
vulnérables.

Le FSTP2, du fait de ses 3 résultats visés très spécifiques, est complémentaire avec nombre
d’autres programmes et projets qui traitent d’autres aspects spécialisés de la SAN dans les 17
pays. Néanmoins le FSTP2, comme beaucoup de programmes, n’a pas développé l’exploitation
de potentiels de synergies qui sont autant de ressources sous utilisées (ex : un Mastère enseigne
l’adaptation aux changements climatiques (CC), alors que tous les Mastères devraient un
option « accès aux pratiques d’atténuation aux CC disponibles » et de plus en plus
compétitives, telle l’agriculture de conservation, la fenaison-vente au lieu de brûler la
ressource, l’agroforesterie nutritive/gastronomie compris, l’électricité et pompes solaires, kits
de roues électriques et l’e-accès importation/web, politiques d’atténuation y compris fiscales,
etc.).

Le FSTP2 manque d’exploitation systématique des liens avec le programme MESA


(financement 10ième FED et fonds intra-ACP mise en œuvre par la CEDEAO à travers
l’AGRHYMET). Le MESA (successeur du AMESD) dispose d’un grand potentiel en matière
de données pertinentes pour la sécurité alimentaire dans l’espace de la CEDEAO. Or ceci n’est
pas exploité pour enrichir les informations sur la SAN dans le cadre du FSTP2.

5. CONTRAINTES ET DIFFICULTES RENCONTREES PAR LE PROJET


Lors du lancement du FSPT2 en 2010, le redéploiement du personnel ainsi que le recrutement
par le CILSS des experts a souffert de plus de dix mois de retard sans explication précise. Le
CILSS aurait pu anticiper en lançant le recrutement avant disponibilisation des fonds par l’UE.
Une grande contrainte et difficulté rencontrée par le FSTP est la rotation des cadres tant au
niveau des structures chargées de la SAN dans les pays visités qu’au niveau des 3 organes du

53
Sans exclure les intiatives de récolte d’eau domestique privée y compris souterraine (ex : IFAD à credit au Nord Kordofan ElObeid ou avec
bâches EPDM de travaux publics), etc, avec appui au commerce – e-acces, e-market - de moyens de stockage des eaux domestiques comme
premier intrant agropastoral et jardin nutritif, etc..
63
CILSS lui-même. Simplement en 2013 et début 2014, le Secrétaire Exécutif du CILSS et son
Adjoint ont tous deux changés54. Le Coordonnateur FSTP2 au niveau du CILSS/SE a aussi
changé. De même l’INSAH a vu le départ du chef du département DREAM chargé du FSTP2,
puis en 2013/2014 un nouveau recruté. En outre et depuis le démarrage du FSTP2 en 2011, une
grande contrainte du CILSS réside en l’absence du Chef suivi-évaluation. Durant toute la
période d’exécution du FSTP2, le poste a été couvert par des « Chefs S/E par intérim ». Cela a
pour effet de retarder certaines activités, même dans le cas d’AGIR. Le processus de son
recrutement serait en cours.
Le FSTP2 a souffert des difficultés de la mise en œuvre suivantes :
• départ du personnel, notamment des experts à cause de leur conditions de travail peu
attractives (niveau de salaires faible etc.)
• problèmes de la disponibilisation des fonds (retard de transferts due à des retards de
soumission des documents à la DUE).
• nombre insuffisant des experts disponibles pour mener toutes les activités du programme.
• l’absence (ou l’arrêt) de l’AT au CILSS comme prévue, a sans doute impacté
négativement sur la MEO des activités et les faiblesses en matière de suivi et de
rapportage.
• multiplicité des financements des PTF face à une capacité d’absorption faible du CILSS.

Il reste que d’aucuns reconnaissent que le CILSS a perdu nombre de ses experts historiques
dans son domaine de compétences initiales, la gestion de la sècheresse et des crises. Au cours
des années passées, le CILSS serait devenu un organisme, comme les autres, d’intervention. De
ce fait il ne susciterait plus un sentiment d’appartenance et de prise en charge au niveau pays.
La mission comprend qu’il faudrait revenir à un « CILSS-pays », où chaque pays, à travers une
importance plus grande accordée aux services de son SP-CoNaCILSS, autogère et finance
mieux sa situation et ses actions. Bien évidement une telle « philosophie » faciliterait la mise
en oeuvre des activités, mais ceci exigerait probablement de sortir, en partie tout au moins, de
l’approche projet/PTF.
Ces deux difficultés et contraintes pourraient trouver solution dans le cadre du
rapprochement en cours du SE-CILSS et des 2 Institutions Spécialisées du CILSS
(INSAH, Agrhymet) comme bras techniques de la CEDEAO vu sa capacité de doter les 3
sites du CILSS de financements renouvelables prenant en charge les équipes-cadre des
services techniques stratégiques.

Au niveau contraintes pays, outre la mobilité des cadres nationaux, il faut noter des difficultés
et défis dans l’animation des dispositifs SAN qui ont connu des changements plus ou moins
importants sur le plan des ressources y compris la raréfaction des ressources financières et de la
multiplicité des acteurs. Les dispositifs sont incapables de satisfaire les besoins d'information
plus variés et croissants. Une telle situation a une conséquence néfaste sur la qualité des
données et rend difficile, voire impossible l’analyse à l’échelle régionale. Elle est à l’origine de
la multiplication des sources d’informations parfois contradictoires et de contestations de la
part de plusieurs acteurs. En outre, les dispositifs nationaux « sont aussi de plus en plus
confrontés à l’interférence parfois intempestive des autorités politiques lors de la publication
des informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». Enfin comme dit, une contrainte
est le non financement de la production et la gestion de l’information par les pays.

54
Cf. CPR2 et CPR3.
64
La suspension de deux pays (Le Mali et la Guinée Bissau) par les partenaires de mise en œuvre
du FSTP2 a entraîné des retards dans la conduite des activités dans ces deux pays, mais a
conduit aussi au retrait de ces deux pays dans toutes les réflexions sur la SAN, tout le temps de
leur suspension. Actuellement ces deux pays ont été intégrés dans le processus avec leur
normalisation politique. Néanmoins, lors de son passage au Mali, la mission a pu apprécier le
dynamisme des acteurs du dispositif national en dépit des problèmes territoriaux au Nord du
pays et que les partenaires internationaux de la SAN gèrent de façon différenciés.

Par ailleurs, comme mentionné plus haut, le FSTP2 a aussi souffert de problèmes de la
disponibilisation des fonds (retard de transferts due à des retards de soumission des documents
à la DUE), et du nombre insuffisant des experts disponible pour mener toutes les activités du
programme, de l’absence de l’AT au CILSS prévue (annulation pour vice de forme). Ceci a
sans doute impacté négativement sur la MEO des activités. Si personne n’a mentionné cet
aspect, ma mission a observé que le CILSS bénéficie de plusieurs AT long terme (dont ACDI
et actuellement Coopération Française-PASANAO-Mastères/Agrihymet, FAO-AGIR et
MESA/10e FED Human Dynamics). La multiplicité des financements de divers PTF, et avec
des procédures très différentes, peut être considérée comme une contrainte vu la capacité
organisationnelle d’absorption faible du CILSS/SE durant la mise en œuvre du FSTP2.
Néanmoins les changements à la tête du CILSS en 2013 et dans les exigences du CRP de
février 2014 (plan d’accélération et de recrutement) semblent produire une évolution positive
depuis sur ce plan.

Une troisième contrainte du CILSS dans la mise en œuvre d’activités est sa faiblesse de « liens
organiques » avec les communautés de base agricoles, rurales et agropastorales. Du fait que le
CILSS fait travailler (contrats de prestations, etc.) des organisations paysannes régionales, il ne
descend pas jusqu’au niveau village. Ceci renchérit de fait les coûts de toutes activités à
conduire avec l’implication des concernés vulnérables à la base et en réduit l’efficience et
l’impact. Le principe de subsidiarité devrait être intégré dans le « système CILSS ». Les
réseaux d’OP sont certainement en mesure de contribuer à faire remonter, via leurs
organisations paysannes régionales, certains indicateurs renseignés et à faire circuler des
messages dans nombre de localités et de langues.
En effet, il apparait que le CILSS et « CILSS-pays » ne demande pas dans la plupart de ses
programmations l’implication des OP, de leurs Unions, Confédérations et Réseaux Nationaux
et Régionaux. Il en est de même pour les réseaux et Organisations Confessionnels (OC) qui,
grâce à leurs maillages très serrés, atteignent les communautés vulnérables les plus reculées et
marginalisées, nomades et « ultra-religieux » compris.
R: Les organisations paysannes régionales représentatives, y compris le réseau des
chambres d’agriculture consulaires d’Afrique de l’Ouest, les réseaux d’OC
développementales et de Consommateurs, devraient être membres des conseils
d’administration des 2 Institutions Sépcialisées du CILSS et du SE/CILSS afin que le
CILSS bénéficie des réseaux représentatifs de la Société Civile d’Afrique de l’Ouest et
qui sont actifs dans la résolution des questions de la SAN et Résilience.

Dans ce sens, notons que le Comité Régional de Pilotage du CILSS présidé par la CEDEAO, a
décidé d’impliquer les réseaux d’OP notamment pour mettre en œuvre le processus AGIR-
PRP.
Néanmoins les réseaux d’OP souffrent plus encore de la même contrainte de quasi absence
d’autofinancement endogène, et ceci en dépit, pour certains pays, de Loi et Décret ayant
institués une taxe parafiscale dédiée mais non opérationnalisés. En matière d’atteinte des
objectifs SAN dans le monde rural, le service minimum attendu des réseaux d’OP pourraient
65
aussi trouver solution dans la même dynamique d’implication en cours par le CILSS/CEDEAO
des réseaux OP. En effet la CEDEAO a la capacité d’instituer un système durable et
opérationnel de taxes parafiscales et/ou de coresponsabilité assurant un financement
renouvelable pour les services décentralisés efficients que peuvent fournir les Réseaux d’OP en
terme d’actions de résilience, de réduction de la pauvreté rurale et de développement agricole,
agro-pastoral et agro-alimentaire décentralisé et inclusif.

Pour le Résultat 3 (R3) Formation : Ce résultat trois (03) a prévu à former les acteurs nationaux
de sécurité alimentaire pour améliorer la SAN des populations les plus pauvres et vulnérables,
donc des décideurs des structures nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les
Directeurs-Généraux des Ministères concernés).
Mais pour des raisons mal connues le programme a choisi de limiter son offre à des mastères
d’une durée d’un an55, et aussi le choix des étudiants ne montre pas qu’on s’est concentré au
niveau des décideurs pertinents. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services
nationaux, mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et même sur
financements privés)…
En tous cas, le programme n’a pas se concentré sur une formation ciblée sur les décideurs pour
suivre les indicateurs d’impact comme définis par le CL. Le programme comme mis en œuvre,
s’est largement limité à suivre les indicateurs type «extrant/ produit».
L’approche choisie par le programme donc était limitée à offrir une formation type académique
(en plein temps - dont 50% en stage-étude terrain soit 6 mois sur 12) à travers des programmes
de « Mastères » offerts seulement, ouvert pour des étudiants jeunes qui n’occupent pas des
positions de décideurs dans leur pays, en défis d’une formation continue des décideurs haut
cadres nationaux (en temps partiel, formation de courte durée, type « on-the-job training »).
On entend que ce type de formation était inclut un peu dans les composantes 1+2 du
programme, mais sans rapportage spécifique sur le nombre et type de ce type de formation de
recyclage cette dimension du programme n’est pas mis en évidence.
En conclusion, le choix de cette approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une
amélioration significative des décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on pourrait
peut-être supposer qu’un certain nombre des diplômés pourraient éventuellement devenir
décideurs dans le futur…

Concernant AGIR (la nouvelle sous-composante du FSTP2) une contrainte essentielle est la
non maîtrise des outils pour la conduite des dialogues inclusifs pays (DIP) en vue de la
détermination des Priorités résilience pays. Un renforcement des capacités des Points focaux
AGIR est en cours.
Dans les pays anglophones (Nigeria, Ghana, Liberia, etc), le processus AGIR/PRP n’aurait pas
été engagé par le CILSS du fait de la langue et de la méthodologie d’appui retenue. En effet
celle-ci n’impliquerait pas un/des organismes anglophones du calibre du CILSS pour répliquer
le processus dans les pays anglophones.

Gestion et suivi effectif du FSTP2 : Le programme FSTP2 utilise un seul cadre logique pour
l’ensemble des activités et indicateurs nombreux de ses trois composantes mis en œuvre par les
trois sites du CILSS en trois pays, et le FSTP2 vise à impliquer les 11 pays du CILSS et les 17
pays de la CEDEAO. La question est si un cadre logique global et englobant est le juste
instrument pour un suivi efficace. Pourquoi pas avoir trois cadres logiques pour chacune
des trois composantes d’abord, et après un cadre logique aussi par pays pour mieux
suivre les activités menées au niveau national ?
55
Bien sûr, il y a aussi la poursuite par le CRA de sa tradtionnelle formation de TS qui sont chargés de la collecte et de la gestion des données
et aussi de donner des conseils agrométéo aux producteurs.
66
Au niveau politiques, stratégies et outils de la SAN
Cadre harmonisé (CH): Le CH qui est un outil de méta-analyse en reprenant des données
d’autres systèmes, est rapporté de causer des problémes dans un nombre de pays visité par la
mission : L’estimation des populations ne fonctionne pas encore très bien dans plusieurs pays.
Après avoir établi les zones en insécurité alimentaire et nutritionnelle (au 3ième niveau
administrative), il manque encore la délimitation exacte des populations vulnérables aux
niveaux administratives plus bas, et il faut revenir avec des études de terrain plus ciblées pour
les identifier, causant des délais dans le temps d’intervention et des coûts additionnels. Dans ce
sens, les responsables au Mali et Niger, qui disposent des systèmes SAP bien développé
jusqu’au niveau départemental et des districts, ont rapporté une certaine « perte de précocité »
avec le nouveau systéme du CH56. Aussi, on a trouvé, que l’indicateur clé de la consommation
alimentaire comme proxy de la production et disponibilité des aliments, est basé largement sur
les estimations des récoltes comme seule méthodologie et que les données plus exactes des
statistiques agricoles des Ministéres d’Agriculture ne sont pas pris en compte suffisamment57.
Aussi des problémes avec le timing de la collecte des données sur la production (estimation des
récoltes) qui ne permet pas à fois d’être intégré dans le calendrier du CH au niveau national et
régional. Ces problèmes pourraient être attribués à des formations dans la méthode du CH
encore insuffisantes dans quelques pays et la nouveauté du systéme qui est encore dans le stade
de perfectionnement de ses méthodes, procédures et calendriers à fois.

6. INCOHERENCES DU DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE ?


Une incohérence du dispositif de mise en oeuvre de l’appui FSTP2 a été identifiée. Il s’agit de
la question des difficultés de mise en oeuvre de l’appui FSTP2 comme contribution à
l’exécution du Plan de Travail (PT) 2019-2013 du CILSS à travers le choix, ou l’obligation, de
suivre de diverses procédures projets du fait de la multiplicité des PTF finançant le Plan de
Travail. Les retards de paiements des contributions des Etats membres du CILSS et celui pris
dans le rapprochement CILSS/CEDEAO sont aussi incohérences.
Ces lourdeurs de « procédures projets » causent des ruptures de financement et donc de
contrats d’experts d’où une rotation accrue des cadres. En outre la centralisation financière et
administrative du CILSS ne lui permet pas de bénéficier de l’avantage comparatif disponible
56
Le Cadre harmonisé (CH) sert principalement à évaluer la vulnérabilité des populations en se basant largement sur l’analyse de
consommation alimentaire mais pas de la production agricole. Comme l’équipe complète officielle du SAP du Mali l’a bien précisé à la
mission, il prend en compte les résultats de l’enquête agricole conjointe mais pas les données des statistiques agricoles du Ministère de
l’Agriculture. Sur le plan national, on ne voit pas la valeur ajoutée, comme les mêmes décisions sont prises mais pas ciblé (comme dans le
système classique d’alerte précoce développé en 40 ans au Mali) parce que seulement au niveau des cercles. Aussi, la DNPG-CCA à la
Primature du Niger a des réservations sur l’utilité du CH qui n’arrive pas à estimer les populations correctement. Le CH nécessite des enquêtes
mensuelles et annuelle et récentes avec une identification des zones vulnérables au niveau départemental (en novembre et mai). La session
d’analyse par le CH vient après que le système national a produit ses propres données statistiques et études. La réunion du CH se déroule
seulement au niveau national et pas au niveau départemental. Enfin une fois les zones en insécurité alimentaire et nutritionnelle définies par le
processus du CH (qui est une méta-analyse en reprenant des données d’autres systèmes), il faut retourner sur le terrain « en contractualisant des
ONGs » pour identifier les ménages vulnérables qu’il faut aider et suivre. Le système est donc très lourd et coûteux. Ceci est une contrainte
majeure de la méthode CH puisqu’elle n’oblige pas au développement préalable des « SAP décentralisés », qui seuls, du fait de leur
décentralisation, peuvent réduire ces coûts d’identification précise des vulnérables et en rapidité et précocité de décisions d’actions locales
avec les ménages concernés. Ceci permet aussi d’éviter la dégradation de leur résilience.
57
Comme le système statistique du CountryStat/ FAOStat le montre, le mesurement exacte de la production (et donc de la disponibilité des
aliments) nécessite un degré de professionalisme dans les pays qui n’est pas assuré au niveau pays. Il faut couvrir par exemple seulement dans
la production, les dimensions suivantes : Quantité de production des cultures primaires ; Superficie récoltée ; Superficie ensemencée ;
Semences ; Alimentation animale ; Production des quelques produits agricoles dérivés ; Élevage – Total des effectifs d’animaux
vivants ; Élevage – Effectifs d’animaux femelles ; Effectifs d'animaux abattus ; Production de viande ; Production de lait ; Effectifs
en lactation ; Production des Œufs de poule et d'autres volatiles ; Effectifs en pondeuses ; Autres produits de l'élevage. Seul pour
couvrir lensemble de la disponibilité comme dimension clé de la sécurité alimentaire, il s’ajoutent les dimensions des pertes post-récoltes,
d’autoconsommation et stockage au niveau des producteurs et au niveau pays, des marchés, du commerce, d’importations et exportations et de
la transformation des aliments. (Voir : FAO, juin 2010, Structure des données, concepts et définitions communs aux cadres, CountrySTAT et
FAOSTAT).
67
du SE-CILSS et de chacune des 2 Institutions Spécialisées (et localisées dans trois pays
différents). Pour ne rien simplifier, un phénomène de surfinancement peut apparaitre du fait des
financements en parallèle des mêmes composantes du PT du CILSS par plusieurs PTF, ainsi
que dans la prise en charge complémentaires d’activités de rencontres de coordination
régionales par diverses sources (qui peuvent financer directement la participation de leurs
membres aux activités).
Enfin il ressort qu’il est souhaité par des PTF (y compris l’UE) de réaliser des projets
directement au niveau décentralisé de l’un ou l’autre des trois sites du CILSS.

7. CADRE LOGIQUE, INDICATEURS, ANALYSE DISPOSITIF S/E


7.1 Analyse globale du Cadre Logique (CL), indicateurs et activités: constats

L’analyse global du Cadre Logique (CL), ces indicateurs et des activités réalisées (rapports
d’avancement du programme), mène aux constats suivants 58 :

1. Le CL de la CF (comme celui du Contrat de Subvention) du programme contient de


nombreux indicateurs (listés, non numérotés) mais tous au niveau des trois résultats attendus et
pas au niveau des activités qui sont aussi seulement listés sous chaque résultat.
2. Les rapports d’avancement du programme (annuel, semestriel), et aussi les rapport
synthétiques des réunions du CRP, ne rapportent pas sur le CL complet, mais prennent (a) dans
un tableau (qui s’appelle « Renseignement du cadre logique du programme ») seulement les
résultats avec les indicateurs (listé, non numérotés) et un bref « narratif du niveau d’atteinte des
indicateurs » mais sans activités liées (et des sous-composantes); et (b) dans un autre tableau
(qui s’appelle « schéma programmatique ») les activités - sans résultats et indicateurs mais
avec autres paramètres (site responsable du CILSS avec budget et acteurs associé) - sont
présentées.
3. A partir de 2014, le CILSS a introduit un rapportage semestriel du programme et dans le
premier rapport 2014, on trouve un nouveau canevas du tableau qui s’appelle « Etat des
extrants obtenus concourant à l’atteinte de résultats » du programme et qui contient pour la
première fois les résultats et leurs activités à côté et avec la colonne « narratif du niveau
d’atteinte des indicateurs » subdivisée en « actions réalisées » et « extrant/ produit obtenu ».
Mais on ne trouve pas aussi le suivi des indicateurs dans ce nouveau format.
Dans les rapports susmentionné, la MEO des activités est décrite dans un narratif qui s’appelle
« extrants de l’atteinte des résultats » mais qui ne traite pas aussi un suivi des indicateurs.
Dans ces rapports, on trouve les Activités planifiées et non mises en œuvre“ dans un chapitre à
part.
En outre, chaque rapport dans sa partie narrative, rapporte seulement sur les activités menées
pendant la période du rapport. En outre, le rapportage financier s’est fait selon les catégories
par nature de dépenses (ressources humaines, matériel, voyages etc.) et pas en fonction des
sous-composantes et activités et ses indicateurs du programme. Tout cela est en conformité
avec les exigences du Contrat de Subvention (CdS), mais rend la tâche d’un suivi régulier

58
Voir : Convention de Financement entre la Commission européenne et la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO), signé le 27 avril 2010 [avec CL] ; Avenant No. 1 du Contrat de Subvention, 05.02.2014 [avec CL] ; CILSS/ SE, Programme
Thématique de Sécurité Alimentaire, Volet « Lien entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les
pays du CILSS et de la CEDEAO », Rapport Annuel Période de Janvier 2013 à février 2014 [avec CL] ; CILSS/ SE, Programme Thématique
de Sécurité Alimentaire (FSTP), «Lien entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les pays du CILSS
et de la CEDEAO», Contrat de subvention DCI-FOOD/2010/258-425, Rapport d’Activités du 1er Semestre 2014, juillet 2014 [avec CL] ;
CILSS/ SE, 3ème Réunion du Comité Régional de Pilotage, Rapport synthétique du FSTP2 Période de Janvier à Décembre ; 2013, Contrat de
subvention N° DCI-FOOD/2010/258-425 signé le 03 février 2011, janvier 2014 [avec CL]
68
par la DUE, et plus même la tâche à évaluer au fonds, la mise en œuvre du programme, très
difficile si non presque impossible.
A la demande de la mission d’évaluation, le SE/ CILSS a, vers la fin de la mission, préparé
certaines informations additionnelles, incluant un Cadre de mesure de rendement (CMR) des
indicateurs pour mieux voir un état cumulatif mi-2014 des acquis du programme (voir annexe
1.2), mais il manque, dans ce canevas, comme préparé par le CILSS, les composantes, sous-
composantes et activités du FSTP2. Néanmoins, le CILSS a fait un effort pour démontrer les
progrès atteints dans quelques domaines aussi en termes quantitatifs et liés à quelques
indicateurs (au niveau objectifs du FSTP plutôt, comme p.ex. la production alimentaire et le
taux de pauvreté dans la région). Aussi pour quelques résultats il montre un certain progrès,
p.ex. le nombre des pays (9 de 17) ayant une stratégie nationale (plan opérationnel) etc.
D’autres progrès ponctuels sont à noter, p.ex. le socle minimum des indicateurs disoonible par
pays (11 indicateurs en 2010 et 22 en 2014, prise en compte d’autres thématiques), etc. Pour
un bon nombre d’indicateurs on constate qu’ils sont à renseigner à la fin du projet ou en cours
d’être analysés.
Le niveau d’atteinte des résultats du FSTP2 donc est mixte. Dans quelques domaines on est
bien avancé, mais dans d’autres on constate une atteinte partielle ou des marasmes. Le Cadre
de mesure de rendement (CMR) fourni par le CILSS évalue lui-même le progrès global par
rapport à l’atteinte de son plan de travail annuel : en face de la cible à réaliser 7%% , on a
réalisé 55%.
Le Consultant avait aussi essayé de monter un cadre logique avec les nombreux indicateurs
comme définis par la CF et le CdS, alignés avec les (sous) composantes et activités du
programme, mais cette tâche s’est montré être très difficile, comme le lien entre les indicateurs
et les activités sont tous manquants et à établir (voir Annexe 1.3.). Il faut rappeler aussi que le
chef de coopération de la DUE a dit dans l’atelier de restitution qu’il n’est pas nécessaire à
refaire le cadre logique du FSTP2 qui est avant sa clôture.
Les conditions susmentionnées ont rendues la tâche d’évaluation des acquis de la mise en
œuvre du programme très difficile.

Analyse du CL de la CF par résultat / composante et les indicateurs du programme FSTP2:


voir en début de l’Annexe 1. Matrice du cadre logique (originale et améliorée ou mise à
jour)

7.2 13. Dispositif S/E: programmation technique et budgétaire, rapportage,


indicateurs, risques

Les rapports de mise en œuvre du FSTP2 n’apportent pas suffisamment d’informations. Les
indicateurs du cadre logique sont moyennement renseignés et le narratif devrait être plus
explicatif. Le rapportage financier ne fournit pas l’avancement des dépenses par activités du
cadre logique bien que dans la convention de financement initial (annexe 2) le budget soit bien
éclaté pour chaque activité de la logique d’intervention. On a aussi constaté quelques
inconsistances dans la périodicité des rapports (annuelle versus semestriel, avec des dates à foi
du janvier à décembre d’une année, et du juillet au février à foi etc., et des périodicités
différentes entre les rapports des sites d’INSAH et du CRA et ceux préparé/ soumis par le SE/
CILSS. Ceci peut s’expliquer par les demandes de procédures subventions (demandes de
tranches à différentes étapes).

69
Néanmoins les faiblesses du rapportage du FSTP2 sont liées à un problème d’alignement entre
la Convention Financière du programme (UE/CEDEAO) et les exigences de rapportage du
Contrat de Subvention (UE/CILSS).
Les deuxième et troisième comités régionaux de pilotage (CRP 2013 et CRP 2014) ont
demandé l’amélioration de la qualité des rapports du FSTP2. Une difficulté tient au fait que le
FSTP2, comme d’autres financements (AFD, USAID, …) vient en appui à la mise en oeuvre
du programme de travail quinquennal du CILSS (PT 2009-2013) et devrait donc faire l’objet
d’un unique rapportage selon les procédures CILSS/CEDEAO (basket-funding / budget-
programme).
R: Les bailleurs et le CILSS/CEDEAO doivent considérer passer au rapportage unique
selon les procédures CILSS/CEDEAO (basket-funding / budget-programme).

Les ressources humaines en suivi-évaluation (S/E) : Au début du programme FSTP2 en 2011,


une seule personne était chargée du S/E au niveau du SE/CILSS (aucun expert à l’INSAH ni au
CRA). Fin 2011 est arrivé l’expert en S/E qui actuellement occupe cette position (recruté par
USAID). Fin 2012 USAID a recruté deux autres experts de S/E, pour les deux sites de
l’INSAH et du CRA, avec le présent Secrétaire exécutif adjoint comme Coordonateur. Avec ce
dispositif en S/E, le CILSS devait faire le suivi du FSTP2 mais aussi d’un nombre d’autres
projets en même temps, comme celui du PGDT (UE), le GCCA, et le FFEM; plus 2 à 3 projets
de l’USAID et le FSTP-3.

7.3 Réflexions / propositions Systèmes Informations et S/E

La vision globale d’un système transparent et responsable pour un système d’informations pour
la prise de décisions pour une sécurité alimentaire améliorée au niveau national et régional
devrait était définie dans le Cadre… (CSSA) issu par le CILSS en 200059 :
«L'ensemble des indicateurs sera défini sous l'égide du Comité régional de sécurité
alimentaire. A titre d'exemple, les indicateurs de suivi pourraient être organisés en quatre
rubriques composant le tableau de bord de la sécurité alimentaire:
• indicateurs macro-économiques de convergences en s’appuyant sur les travaux réalisés par
UEMOA et CEDEAO
• indicateurs relatifs aux revenus, à la pauvreté et à l’accessibilité (systématisation des
enquêtes budget consommation ?)
• indicateurs relatifs à la disponibilité alimentaire : productions, aides alimentaires,
importations ;
• indicateurs relatifs la composante marché/commerce : SIM régional
Le suivi de ces indicateurs serait réalisé par la cellule régionale d’appui à la mise en oeuvre du
cadre stratégique de sécurité alimentaire ».
On note qu’aucun Etat a confié ce type de suivi régional au CILSS à ce jour.

En comparaison, l’UEOMA, dans sa Politique agricole de 2012, a proposé – à côté de son


système propre appelé « Système d’information agricole régionale » (SIAR)60 - deux grandes
alternatives pour organiser les systèmes d’informations dans ces pays membres et dans la sous-
région61 :

59
CILSS 2000, Cadre stratégique de la SA durable dans une perspective lutte contre la pauvreté au Sahel, Document Final, Approuvé par le
Sommet des Chefs d’Etats, Bamako 13-14 novembre 2000
60
UEMOA, La Commission, Les grandes orientations de la politique agricole de l’UEMOA, Vol. I Rapport principal, Rapport définitif mars
2002
61
UEMOA, La Commission, Les grandes orientations de la politique agricole de l’UEMOA, Vol. II Annexes, Rapport définitif mars 2002
70
• le CILSS
• l’AFRISTAT (qui est une organisation internationale (créée en 1993 et avec son siège à
Bamako au Mali) de 19 pays africains à ce jour dont la majorité aussi membres du CILSS
et de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo plus, depuis 1998, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, la Guinée et le
Cap Vert) et spécialisée sur le développement de la Statistique dans ses pays membres en
couvrant les divers domaines d’organisation et gestion des systèmes statistiques,
comptabilité nationale et macroéconomie, prix et enquêtes sur les dépenses des ménages,
suivi du secteur informel, statistiques agricoles, traitement des données, diffusion des
données statistiques, etc.).

Vue les difficultés à travers des décennies, à arriver à un système des statistiques agricoles
régional englobant tous les pays et les sous-secteurs et fiable, la compétence des instituts
nationaux de statistique devrait être un chemin principal pour y arriver (capitalisent sur
l’expertise technique des statisticiens dans chaque pays). Il est étrange que cette approche à
travailler avec les INS et l’AFRISTAT n’était pas prise sérieusement en considération pendant
si beaucoup des années d’élaboration (en parallèle et par plusieurs acteurs et PTF toujours)
d’un système d’informations sur la SA.

FSTP2 : On constate que la conception du FSTP2 montre beaucoup des faiblesses. Le cadre
logique avec ses trois résultats n’est pas bien élaboré : Il contient 89 indicateurs (listés, non
numérotés même) et 39 activités, avec un bon nombre des doublons. Il n’était jamais
rationnalisé. Un suivi et rapportage informative sur les acquis et l’impact du programme était
presque impossible.

On a financé un nombre des réseaux et de réunions qui étaient en place avant le FSTP2 et qui
sont aussi sous le mandat des autres OIG et PTF (comme le CORESA, RPCA, PREGEC, et
plus récemment l’AGIR). On peut ajouter que le CILSS a fortement contribué à la création de
ces instruments de suivi de la SAN dans la région. Nombre des autres systèmes d’information
pour la prise de décision sont aussi déjà en place ou continuent d’être financé en parallèle
(comme le SIAR, FEWS NET, CountryStat, et plus récemment le CH et l’ECOAGRIS) or
autres programmes des PTF qui contiennent des composantes d’information (comme le PRIA,
PASANAO, RRSA, …). Le CILSS profite d’un trop grand nombre des financements des
projets en même temps. Le taux d’absorption du CILSS est largement insuffisant et on ne
dispose pas assez d’experts pour la mise en oeuvre. Néanmoins, les composantes 1 et 2 du
FSTP2 bénéficient des financements additionnels de l’AFD et de l’USAID. Le taux
d’exécution physique et financière du FSTP2 en conséquence est très faible (sauf la
composante 3 en matière de formation, moins de 50% pour les deux autres composantes 7 mois
avant la fin du projet).
En même temps, l’UE et des EM cofinancent des nouveaux systèmes d’information pour la
prise de décisions déjà à côté du FSTP2 (PASANAO, RRSA composante CILSS-CRA (18m€),
ECOAGRIS, etc.) et on a déjà développé des nouveaux systèmes plus performants (comme le
CH…)…
L’intégration du volet AGIR (avec 2,4 m€) un an avant la fin du programme comme sous
composante est une bonne idée, mais souffre des mêmes problèmes : taux d’exécution 6,22%
mi juin 2014, 2 agents recrutés seulement, nombre des activités très limitées, on applique un
cadre logique minimale avec des indicateurs d’extrants, en comparaison avec le CL riche de la
feuille de route d’AGIR.
Le FSTP2, comme on peut donc le constater a perdu beaucoup de sa pertinence. Les actions du
CH (composante 1), d’ECOAGRIS, les réseaux régionaux (PREGEC, RPCA…) et les
71
organismes de décisions des OIG CILSS, CEDEAO, UEMOA (composante 1), ainsi que les
nouvelles initiatives et programmes (AGIR, PRIA…), si elles sont bien coordonnées, pourrons
prendre une grande partie des fonctions du FSTP2.

8. LES CRITERES D'EVALUATION


Appréciation globale du programme FSTP2 selon les cinq critères d’évaluation :
Pertinence : B ; efficience : D+ ; efficacité : D+ ; viabilité : D ; impact : C+

PERTINENCE

Le FSTP2 est certainement un programme très pertinent en général car il cherche à résoudre le
problème de l’insécurité alimentaire des populations les plus pauvres et vulnérables du Sahel et
de l’espace CEDEAO.
Un doute qui existe sur sa pertinence est la coexistence d’un nombre de programmes (émanants
de divers PTF comme la FAO, le PAM, FEWSNET, l’UE, etc.) qui ont le même objectif ou un
objectif similaire (amélioration des Systèmes d’Information sur la SA - SISA - pour la prise de
décisions), et ceci depuis un nombre d’années déjà.
Un autre souci est si l’objectif global du programme pourrait être vraiment atteint, c'est-à-dire
que de meilleures décisions soient prises pour concrètement améliorer la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et pour réduire la pauvreté des populations les plus pauvres et vulnérables de la
sous-région. Il n’est pas évident que les décideurs des pays concernés ont réllement améliorés
leurs décisions suite aux appuis du FSTP2. L’attteinte d’un tel objectif en géneral est presque
impossible à apprécier sur un tel programme
Il peut être supposé que les politiques et approches régionales qui sont développées ou ont été
renforcées pendant la mise en œuvre du FSTP2 (2011-2014), comme p.ex. le CORESA, et le
CH, le PREGEC et AGIR, ont impacté positivement sur la situation de la SAN dans les pays
ou sont en train d’améliorer les prises de meilleure décisions qui amélioreront la situation des
populations vulnérables en moyen terme. Dans tous les cas, l’attribution au FSTP2 de cette
amélioration pourrait seulement être partielle. Enfin le FSTP2 a certainement contribué à une
amélioration de la fourniture des informations au niveau de la sécurité alimentaire.

EFFICIENCE

La mission a demandé de préparer des informations sur l’état de l’exécution financière du


FSTP2, pas seulement dans le canevas du contrat de subvention (comme soumis régulièrement
à la DUE), mais si possible aussi en fonction des résultats et activités réalisées (par an et/ou
cumulatives depuis 2011 au mi-2014). Les données reçues (du UAM-AFC) suivent plutôt la
logique d’intervention du CILSS/SE selon leur Plans d’Opérations (PO global 2014 avec 5
objectifs spécifiques, 4 résultats et nombres de sous-résultats) que le CL du FSTP2.
Les intitulés des activités, résultats, sous résultats, objectifs spécifiques et de l’objectif
stratégique ne correspondent pas avec ceux du CL FSTP2 mais suivent un « plan analytique »
et ses propres codes. Ils ont été conçus par site du CILSS. Dans un sens strict, il est donc
impossible d’évaluer l’efficience de la mise en oeuvre du FSTP2 (et la relation coût-efficacité).
Ceci est aussi vrai pour le tableau cumulatif des activités du FSTP2 du 01.01.2011 au
30.06.2014 (voir Annexe 1.5 / Annexe 1 : X-4).
Le rapportage financier du FSTP2/CILSS, selon le canevas du contrat de subvention, n’est pas
requis à fournir cette information selon les lignes budgétaires détaillées par activité dans le
72
cadre logique de la CF UE/CEDEAO du FSTP2 (selon la Convention Financière signée en
2010). En outre, le co-financement multi-bailleurs par Activités et par sous-composantes du
FSTP2 mis en oeuvre par le SE/CILSS et ses 2 Institutions Spécialisés (situées au Niger,
Burkina et Mali) n’est pas fourni et rend difficile le suivi spécifique du FSTP2. L’efficience
dans un sens stricte n’est pas attribuable et difficilement appréciable. Néanmoins on pourrait
constater que la mise en oeuvre du FSTP2 avec les ressources humaines fluctuantes et à fois
très limitées était satisfaisante.

EFFICACITE

Comme le rapportage ordinaire du FSTP2 ne renseigne pas régulièrement tous les indicateurs
d’atteinte des résultats et des activités réalisées par sous-composante, le SE/CILSS, sur la
demande des évaluateurs, a fourni, un «cadre de mesure de rendement (CMR) » sous forme
narrative et large du projet entre 2011 et mi-2014 (voir l’Annexe 1.2) : c’est un effort pour
alimenter avec des chiffres disponibles quelques indicateurs clé (au niveau des objectifs et
résultats). Cependant, il manque toujours le lien entre activités et indicateurs dans ce canevas.
L’examen de l’atteinte des résultats fait activité par activité (annexe 1.3) a trouvé que les
activités comme définies dans le CL original du programme sont trop nombreuses, pas
clairement structurées, et comprennent des tâches très exigeantes, pour être pleinement
atteintes. En même temps, le CILSS a souffert d’un faible niveau de dispositifs en termes des
ressources humaines pour la mise en oeuvre, qui se fait en parallèle avec un bon nombre
d’autres programmes confiés au CILSS par d’autres PTF. Le niveau d’atteinte n’est donc pas
toujours pareil/comparable. Il est extrêmement difficile à mesurer exactement ce niveau
pendant le temps de cette évaluation, qui devrait (selon les TdR) consacrer la plupart de temps
pour des entretiens avec les acteurs de la SAN dans 6 pays (4 semaines) et moins de temps
pour un travail approfondi avec le SE/CILSS (1 semaine au retour, restitution et déplacements
compris). Des nombreux indicateurs (11 au niveau des objectif global et spécifique, 20, 35 et
22 au niveau des trois composantes, donc au total 88) du Cadre logique du programme ne
pourraient pas être renseignés régulièrement durant la mise en oeuvre par des sources de
vérification (rapportage narratif, avec quelques tableaux synthétiques sans cadre logique
complets). Il semble, que beaucoup des informations précises sur les dates de réunions, ateliers
etc. tenues avec des partenaires dans les pays de la sous-région (avec nombre et noms,
fonctions des participants, types de documents et d’appuis fournis, etc.) ne sont pas facilement
disponibles (comme le montre les listes recues après le départ de la mission). De plus ceci ne
constitue pas une exigence (de la part de la DUE) en terme de contenu du rapportage ordinaire
sur l’avancement de la mise en oeuvre du programme.

IMPACT

Problème d’attribution ici : Comment différencier l’impact du FSTP2 des autres programmes et
facteurs qui ont influencé les décisions prises par des décideurs nationaux et régionaux ?
Dans quelques domaines l’impact du FSTP2 est plus visible, p.ex. dans le volet PRP/ AGIR
avec des fonds supplémentaires alloués, ou dans la mise en oeuvre du Cadre harmonisé. Les
indicateurs de suivi de l’objectif global du programme devraient normalement montrer
l’amélioration de la SAN des populations les plus pauvres et vulnérables dans les pays de la
sous-région. Le CMR sus mentionné cite les progrès dans les indicateurs du développement
humaine (IDH) des pays de la région comme indicateurs du progrès du FSTP2.
On peut entrevoir des effets et premiers impacts p.ex. dans l’utilisation des informations de
qualité et plus standardisée (évaluation des récoltes, informations des SAP, SIM pour alimenter
73
le CH) par des pays du CILSS et de la CEDEAO. Cependant cette observation reste de niveau
qualitatif et sans chiffrage permettant d’établir un lien causal entre le FSTP2 et cette
progression. En outre dans les domaines du RPCA, PREGEC et plus récemment d’AGIR, le
même type d’effets positifs et d’impacts attendus pourront être constatés.
Concernant la première promotion des étudiants ayant terminés leurs Mastères (et les TS), ils
ont fait objet d’un suivi à l’occasion de la mission d’évaluation concernant leur situation
d’insertion. Néanmoins il n’y a pas vraiment de suivi ni dans le comment ils se servent de leur
nouveau savoir, et encore moins dans l’utilisation de ce qui est fait des informations construites
par leurs mémoires de stage d’étude. Le dernier comité régional du CILSS a d’ailleurs
demandé la création de plus de visibilité sur ces aspects. Ceci est nécessaire pour mesurer
l’impact mais aussi pour poursuivre le processus d’harmonisation des systèmes d’information
SAN de la CEDEAO y compris dans le cadre du développement de ECOAGRIS
(Agrhymet/RRSA).

VIABILITE (Pérennité, durabilité)

Le SE-CILSS et les 2 Institutions spécialisées du CILSS sont dans un processus en cours de


rapprochement à la CEDEAO : ils pourraient devenir Institutions spécialisées de la CEDEAO
dans un futur proche. En conséquence les acquis développés (p.ex. l’expertise technique à
travers ses experts et méthodologies, les réseaux au niveau national et régional développés) par
le CILSS et appuyés par le FSTP2 ont une bonne chance de persister dans le temps et de se
pérenniser.
De même les autres acquis co-développés et appuyés par le FSTP2, comme le CH, le processus
et institutionnalisation d’AGIR dans les pays, et aussi le système ECOAGRIS, également ont
une bonne chance à se pérenniser dans la même façon.
Ce rapprochement du SE-CILSS et des 2 Institutions spécialisées à la CEDEAO rendrait
attractif le maintien en place du noyau des cadres dirigeants les composantes et programmes
clé du CILSS/CEDEAO.

74
9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
9.1 Conclusions

1) Le FSTP2, à travers le CILSS, a certainement contribué à assurer la prévention des crises


de SAN en Afrique de l’Ouest en améliorant l’utilisation d’outil commun d’information
d’aide à la décision au niveau pays, région et PTF (notamment autour du CH et PREGEC)
alors que les dynamiques de désertification et de démographie se poursuivent.
2) Le CH est un outil consensuel qui intègre un grand nombre d’informations qui étaient
dispersées et qui a été développé pour la décision aux niveaux pays, région, PT et PTF,
mais il oblige la production ponctuelle de données à travers des enquêtes agricoles et de
vulnérabilité à l’insécurité alimentaire, ce qui est difficile du fait des coûts pour certains
dispositifs nationaux qui ont des budgets limités.
3) Le CH ne remplace pas le système de SAP classique « décentralisé » (type Mali et Niger)
qui, par leur « précocité » de décisions et d’initiatives locales permet aux communautés
locales d’agir très tôt avec leurs groupes vulnérables pour tenter d’éviter la dégradation de
la SA. Au Mali, ceci leur permet d’affirmer que « le SAP est plus précoce que le CH ».
4) La question de l’accès durable au « foncier amélioré » par les vulnérables, et du cadre
d’allocation durable de parcelles de foncier bénéficiant d’appui de régénération aux
ménages ruraux vulnérables, ne semble pas avoir trouvé de solutionnement effectif. De ce
fait nombre ménages ruraux vulnérables ne verraient pas d’amélioration de leur situation
(Niger, …).
5) L’analyse coût-efficacité, et efficience, est très limité dans un tel projet où les activités sont
nombreuses et financées par plusieurs bailleurs, bailleurs qui imposent leurs propres
procédures très différentes les unes des autres, et que les institutions du CILSS, qui se
trouvent dans trois pays différents, mettent en oeuvre son Programme de Travail
pluriannuel.
6) L’efficience et l’impact de chaque Institution du CILSS seraient accrue si l’égalité genre, et
le suivi genre, était mis en œuvre, particulièrement du fait qu’il est reconnu que les aspects
SAN en Afrique rurale sont essentiellement gérés par les femmes et les jeunes filles. Les
Institutions Spécialisées du CILSS/CEDEAO devraient recruter des responsables chargés
d’assurer le main-streaming permanent du genre et dans toutes actions SAN/AGIR au
niveau des 17 pays.
7) Le rapportage CILSS devrait se faire sur la base réelle multi-bailleurs et par activité selon
les Plan, Programme et Procédures CILSS/CEDEAO validés.
8) Les acteurs nationaux chargés de la SAN ainsi que le CILSS lui-même souffrent d’une
grande rotation des cadres du fait de l’attractivité des salaires des projets financés par les
bailleurs, voire du privé. S’y ajoute au CILSS la rupture de certains financements liés à
l’approche projet.
9) Grâce au récent concept inclusif du processus AGIR/PRP logé au CILSS et financé par le
FSTP2 depuis début 2014, les OP structurées en faitières régionales, sont mieux impliquées
dans le processus de programmation de SAN dans les pays et la région, sans toutefois
bénéficier de financement durable leur permettant d’assurer de vrais services à la base. Les
Organisations Confessionnelles (OC) ne sont pas impliquées malgré leur présence partout
en zones d’insécurité proche des vulnérables.

75
10) Les acquis62 du CILSS/FSTP2 doivent être préservés et renforcés au bénéfice des pays et
de la région. Pour ce faire : i) il faut un engagement des pays et de la région à poursuivre
les efforts selon leur responsabilité respective ; ii) Les organisations sous régionales comme
l’UEMOA, et plus encore la CEDEAO signataire de la CF, doivent aider à préserver ces
acquis ; ii) Les pays aussi doivent investir dans ce sens. Par exemple ils doivent renforcer
leurs SAP et surtout dans le sens de la décentralisation du processus information-décision
afin de gagner en efficience et résilience. Les pays doivent aussi assurer la production
régulière de l’information. En cela, la Charte de prévention et de gestion adoptée en 2011
précise les rôles et responsabilités de tout un chacun y compris les partenaires ; iv) Enfin le
rapprochement CILSS-CEDEAO une fois abouti devra constituer une source sûre de
financement des actions et pour assurer leur pérennité.

9.2 Propositions générales pour assurer l'atteinte des objectifs du programme

Nota Bene:
L’ensemble des propositions et recommandations ci-dessous ont été élaborées tenant compte
des TDR et du briefing de la mission par le Secrétaire Exécutif du CILSS le 01 juillet 2014 à
Bamako: « … Vu les enjeux, quelles orientations, identifier les gaps, élaborer des
recommandations en direction des bénéficiaires que sont les politiciens mais aussi les
populations, les secteurs privés, … Il est nécessaire de voir large et profond, de changer
de trajectoire. La nutrition, la résilience sont des nouveaux axes de travail avec les PTF…
Il est nécessaire d’élever le débat, de sortir du carcan actuel, de voir plus haut, plus fort ».
Les entretiens avec l’ensemble des partenaires de la SAN rencontrés dans les 6 pays visités, et
y compris à la Direction de l’Agriculture de la CEDEAO à Abuja ont beaucoup contribués à
leur élaboration.
Enfin les propositions sont adressées par ordre de niveau de décideurs conformément à la
structure de financement (convention de financement UE/CEDEAO et mise en œuvre par
contrat de subvention UE/CILSS, etc.) ainsi que tenant compte d’instance telle que le Comité
Régional de Pilotage de projets et programmes du CILSS (CRP).

1. UE/CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Vu la grande pertinence de la programmation AGIR des


17 PRP et du FSTP2 en général et à consolider, il faut exploiter la possibilité d’un avenant
au Contrat de Subvention pour le prolonger d’une année (respectant ensuite la période de
clôture de la CF jusqu’à 2017), si toutefois les propositions, faites plus bas, d’amélioration
durable de la productivité des moyens d’existence des ménages vulnérables sont intégrées
en transversal et synergie dans les 4 piliers d’AGIR/Résilience et donc dans les 17 PRP.

2. CEDEAO-CILSS: Accélérer le rapprochement du CILSS à la CEDEAO pour


pérenniser les acquis, réseaux et expertises développés aux niveaux national et régional par
le CILSS/FSTP2. Un consultant serait recruté pour étudier le rapprochement. Le CILSS
devra veiller à conserver l’autonomie de gestion du SE-CILSS et des 2 Institutions
Spécialisées (INSAH, Agrhymet) afin de ne pas perdre l’intérêt des PTF (gestion
efficiente).

62
cf. §4.2, 4.4, 4.5, 4.7, 4.8,…
76
• La grande rotation des cadres du CILSS pourraient trouver solution dans le cadre du
rapprochement en cours du SE-CILSS, de l’INSAH-Bamako et du CRA-Niamey,
organismes du CILSS, comme Institutions Spécialisées de la CEDEAO vu sa capacité à
doter les 3 organismes du CILSS de financements renouvelables prenant en charge les
équipes-cadre des services techniques stratégiques.
• CILSS / acteurs du CRP/CEDEAO: Accorder plus d’autonomie de gestion à Agrhymet
et INSAH63 car ces deux organismes sont des Institutions Spécialisées et compétentes.
• Etats membres du CILSS : La pérennité financière de l’institution, financée à 95% par
les PTF, est un problème central (et ancien) et doit être traité par les Etats membres64 du
CILSS, et dans le cadre du rapprochement du CILSS avec la CEDEAO pour renforcer
la cohérence régionale.

3. CILSS/FSTP2 : La fonction suivi et évaluation des plans, programmes et activités doit être
renforcée par le recrutement du personnel adéquat, et qui assure aussi l’intégration de
l’égalité genre dans les actions CILSS. Un canevas de rapportage avec situation de base
et situation actuelle de la période et un aperçu cumulatif est à élaborer (montrant les modes
et responsabilité de collecte des données de rapportage). Il faut se servir du Cadre de
mesure de rendement (CMR) du FSTP2, fourni au départ de la mission, y renseigner les
indicateurs, compléter des lacunes dans ce tableau (cadre logique), insérer toutes les
informations disponible des trois sites du CILSS pour mieux alimenter les indicateurs et les
actualiser en fonction du rapportage semestriel et annuel. Inclure, si possible, les moyens
financiers utilisés pour chaque (sous-)composante et activité du FSTP2. Un suivi rigoureux
des indicateurs, en particulier d’impact et sur la prise de décisions est à installer. Le
rapportage devrait donc comprendre l’aperçu cumulatif des activités réalisées à mi-parcours
ou vers la fin du programme.

4. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : doit rationaliser le cadre logique : Les trois Résultats/sous-


composantes sont à rationaliser dans leurs activités et indicateurs (pour un nombre réduit et
SMART) et y compris AGIR, qui doit rendre transversal à ses OS l’amélioration durable de
la productivité des moyens d’existence des vulnérables et l’assurer dans ses appuis de
programmation 17 PRP (Politiques, Stratégies et Programmations de la SAN-Résilience).

5. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Un Résultat 4 «financements endogènes durables» doit être


ajouté pour assurer la nécessaire mise en place des rapprochements et mécanismes de
financements endogènes/intra-région CEDEAO: i) CEDEAO/CILSS: Accélérer le
rapprochement du SE-CILSS et des 2 Institutions Spécialisées du CILSS à la CEDEAO
63
«USAID, premier résultats de l’évaluation du PT 2019-2013: ... 2) Les capacités d’absorption du CILSS à l’heure actuelle, sont faibles. Sur
les années 2012 et 2013, les décaissements du CILSS avoisinent les 6 millions d’euros (4Mds FCFA), alors que les budgets validés par les
Conseils des ministres sont établis à hauteur de 19 millions d’euros (13Mds FCFA). Cette dimension est à prendre en compte au regard des
nouveaux financements en cours d’instruction. Il n’est pas raisonnable d’envisager que le CILSS puisse augmenter drastiquement ses capacités
d’absorption dans un avenir proche. 3) Il y a un besoin urgent de réorganiser la gestion des programmes du CILSS (PRA) pour faire face au
changement de contexte et mettre en avant les avantages comparatifs de l’institution…, 4) La fonction suivi et évaluation des projets devrait
également être renforcée… 5) … urgent de redéfinir les rôles entre les différents sites et d’accorder à Agrhymet et à l’INSAH une certaine
autonomie de gestion, … 6) La pérennité financière de l’institution, financée à 95% par les PTF, est également un problème central (et ancien).
Sur ce point, le CILSS devrait poursuivre ses réflexions sur le noyau dur. Le rapprochement du CILSS avec la CEDEAO a également été
largement abordé. Il est vu par les PTF comme une opportunité pour résoudre les difficultés de financement du CILSS et pour renforcer la
cohérence régionale. Au regard des premiers résultats de l’évaluation, ce sentiment semble être partagé par la plupart des parties prenantes du
CILSS (personnel du CILSS, Conacilss..).» re : CR réunion des PTF 20140409.
64
Les Etats ne payent pas, ou avec grand retard et de toutes façon sans indexation aucune sur les coûts de l’inflation, leurs cotisations
annuelles qui auraient permis au CILSS de disposer de ressources propres lui permettant de mener certaines activités régaliennes confiées par
les Etats.
77
pour pérenniser les acquis, réseaux et expertises développés aux niveaux national et
régional par le CILSS/FSTP2, tout en conservant les autonomies de gestion respectives;
Mais aussi : ii) rapprochement CEDEAO/Réseaux OPPA et iii) Appuis collaboratifs
par la CEDEAO aux systèmes statistiques nationaux en lien avec un ECOAGRIS
fonctionnel, …).

6. PTF/CEDEAO/CILSS: passer au rapportage unique selon les procédures


CEDEAO/CILSS (budget-programme). En outre dans le cadre du rapprochement en cours
du SE-CILSS et 2 Institutions du CILSS comme Institutions Spécialisées de la CEDEAO,
le rapportage doit se faire par Institution qui chacune doit bénéficier d’une autonomie de
gestion accrue.

9.3 Propositions pour assurer l'atteinte des résultats d'ici la fin du programme et
surtout au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS.
Comme dit plus haut, l’ensemble des propositions et recommandations ont été élaborées
tenant compte des TDR et du briefing de la mission par le Secrétaire Exécutif du CILSS
le 01 juillet 2014 à Bamako.
Vu l’Institution CILSS/CEDEAO le programme s’étendra au-delà du financement FSTP2.
Les propositions faites ici vont dans ce sens. Néanmoins le FSTP2 peut et doit
immédiatement y contribuer.

NB : Les propositions sont adressées par ordre de niveau de décideurs conformément à la


structure de financement (convention de financement UE/CEDEAO et mise en œuvre par
contrat de subvention UE/CILSS, etc.) ainsi que tenant compte d’instance telle que le
Comité Régional de Pilotage de projets et programmes du CILSS (CRP).

9.3.1) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 1 d'ici la fin du programme, AGIR / 17
PRP compris / C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies
nationales et régionale de sécurité alimentaire65.

7. CILSS/FSTP2: Déléguer des tâches à des acteurs capables et plus proches des bénéficiaires,
par le biais des appels à propositions et intégrant la viabilité… AGIR-PRP anglophones
particulièrement.
8. CILSS/FSTP2/AGIR-PRP : Appuyer, très rapidement, de façon inclusive – 50% de
femmes compris et réseaux d’OC inclus -, pratique et compréhensive, toutes les équipes de
programmation des Priorités-Résilience-Pays afin d’assurer dans les 17 PRP, l’intégration
du traitement significatif les défis de la double dynamique en cours : i) dynamique de
désertification/perte de fertilité des sols et pâturages, de changements climatiques et ii)
dynamique démographique. En outre AGIR-PRP doit aussi être facteur de traitement des
nouvelles insécurités « ultra-religieuses » qui émergent dans les zones en paupérisation66. Il

65
Cette composante a été renforcée par un financement supplémentaire en vue d'appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans
les 17 pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR.
66
Le processus AGIR-PRP doit rapidement assurer d’élargir, dans les tous les pays, le dialogue inclusif aux réseaux d’organisations
confessionnelles, et aux réseaux de gouvernance traditionnelle, et dans une stratégie de mise en oeuvre inclusive et d’appuis aux initiatives et
78
faut notamment assurer que les réponses aux crises alimentaires soient, en même temps et
dans le même processus, des encouragements aux initiatives et innovations qui visent
l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables, par les
vulnérables eux-mêmes (partout où cela est possible67), et/ou leurs communautés et unions
de communautés elles-mêmes (assurer les synergies et l’amélioration de la productivité en
transversal – mainstreaming - des vulnérables, éviter les actions cloisonnées). Accélérer la
programmation AGIR des 17 PRP, contenu de productivité compris, par le biais d’appel à
propositions bilingues et Afrique/Europe. Concernant l’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ruraux/urbains vulnérables, AGIR-PRP assurera
l’intégration dans les 17 PRP des objectifs chiffrés minimaux indiqués dans les
recommandations aux R2 et R3 ci-dessous68.
9. Le PASANAO-AFD/Agrhymet/FED/CEDEAO/FSTP2-AGIR (i.e. par les acteurs du CRP)
devrait assurer que les appuis aux réserves communautaires locales (premier niveau de
défense de la stratégie du RRSA) s’intègre dans les aspects résilience développés par AGIR
durant le processus d’animation (FSTP2) des PRP. Ceci doit particulièrement s’attacher à
être un des outils d’action des Comités Décentralisés de SAN qui fonctionnent en lien avec
les « SAP décentralisés » du Mali (CLD au niveau Cercle) et du Niger (Comités
Départementaux). Des cadres-étudiants en formation Mastères à Agrhymet devraient
conduire des études pour identifier les initiatives locales de « réserves locales,
communautaires et privés, physiques et financières, sans exclure les réserves fourragères
(récoltes de fourrages d’herbes nutritives, cultures fourragères et arbres fourragers,…) ainsi
que les initiatives productives de contre-saison… à partir de micro-irrigation goutte à
goutte non-collectives autour des points d’eau / forages69, dûment fracturés, appuyés au
niveau des ménages vulnérables. Il s’agit d’identifier les initiatives et de dégager des
bonnes pratiques d’appui qui contribuent en pratique à améliorer la résilience durable et
productive des populations rurales vulnérables.

10. La CEDEAO/UEMOA/CILSS (et avec l’appui des membres du CRP des programmes
CILSS dont le FSTP2) doivent fiscaliser i) les coûts sanitaires et climatiques du transport à
énergie sale et immédiatement totalement défiscaliser les équipements/motorisations à
énergie décarbonée-résilience-pour-tous afin de libéraliser l’atténuation du chauffement
climatique ; ii) Pénaliser les Communes ayant des feux de brousse à répétition à partir du
suivi satellitaire MESA/CEDEAO/UEMOA ; iii) idem sur les grands éleveurs transhumants
commerciaux ne progressant pas en affouragement sédentaire/utilisation des
fumiers/biogaz/compost.

efforts de résilience des communautés confessionnelles et traditionnelles. En effet le dialogue et l’action inclusive peuvent permettre de réduire
les aigreurs de la paupérisation et marginalisation qui causent les dynamiques de violence.
67
Sauf pour la mise en oeuvre de moyens de haute technicité telle que les forages avec fracturation hydraulique, si toutefois les Prescripteurs
de forages veuillent bien arrêter d’oublier la fracturation hydraulique dans les AO publics/privés concernant tous forages en Afrique aride, et
semi-aride rurale subissant une longue saison sèche et donc un sus-emploi massif. Néanmoins en contre-partie, les populatlaion vulnérables
bénéficaire de tells forages doivent mettren en ouvre une protection sous forem de CESV: Conservation de l’Eau, du Sol et de la Végétation en
ammont des bassins versants concernés. Ceci comprend au préalable l’allocation long terme publique et transparente de l’utilisation long teme
du foncier aux ménages concernés par les Autorités concernées, de sorte, que comme partout dans le monde, les ruraux vulnérables
s’investissent enfin partout dans la protection et l’amélioration de leur environnement en y voyant des bénéfices clairs.
68
cf. motorisation/micro-irrigation électro-solaire jardin nutritif goutte-à-goutte / habitat à énergie positive-résilience-pour-tous, conservation
agriculture/semoirs zero-labour mono-rang, fenaison/compost-pour-tous, fiscalisation des coûts sanitaires des transports sales / conversion
transports électriques.
69
Sans exclure les intiatives de récolte d’eau domestique privée y compris souterraine (ex : IFAD à credit au Nord Kordofan ElObeid ou avec
bâches EPDM de travaux publics), etc, avec appui au commerce – e-acces, e-market - de moyens de stockage des eaux domestiques comme
premier intrant agropastoral et jardin nutritif, etc..
79
11. CILSS/FSTP2 (appuyés des acteurs du CRP/CEDEAO): Les Institutions Spécialisées du
CILSS doivent recruter leurs propres nutritionnistes-gastronomistes experts en nutrition
préventive (y compris prévention des junk-food et promotion d’une nutrition plus
végétarienne de type asiatique – gastronomie de germination de légumineuses et arboricole,
etc.). Leur première responsabilité est d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR
intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive, notamment communication en
gastronomie nutritive, ciblée en langues locales (cf. groupes linguistiques identifiés par
l’INSAH/FSPT2), et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des
ménages vulnérables ruraux et urbains.

12. CILSS/FSTP2: Lancer une diffusion populaire des bonnes pratiques nutritives endogènes:
Vu le manque de communication éducative pour la prévention de la malnutrition en dépit
du grand nombre de petits enfants et de mamans malnutries, le FTSP2/CILSS/CEDEAO
doit développer une action éducative populaire, multi-media et impliquant les réseaux
d’Organisation de Producteurs (OP) et d’Organisations Confessionnelles (OC)70, dans toute
sa zone d’action, par le biais d’appels à propositions, pays anglophones inclus notamment
les vulnérables du Nord du Nigeria.

9.3.2) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 2 d'ici la fin du programme et surtout
au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS / C2 : Amélioration des
systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.

13. CEDEAO/CILSS/FTSP2 : A travers les acteurs du CRP/FSTP2, demander à la CEDEAO


de s’impliquer dans un soutien financier minimal mais durable aux services statistiques
nationaux concernés par la SAN et la résilience durable (AGIR-PRP) et ECOAGRIS, en
cherchant:
• à poursuivre l’harmonisation des systèmes et indicateurs,
• à en améliorer l’efficience par l’intégration des acteurs émergeants que sont les
Réseaux d’OPA/OPPA (cf. leur Observatoire71, etc.) et bénéficier ainsi du principe de
subsidiarité.
• Assurer aussi le lien fonctionnel avec le système Eco-Agris en construction
(PASANAO/CEDEAO/Aghrymet) qui doit être interactif et simple afin que les acteurs
de terrain puissent les renseigner et y exprimer des propositions.
• Faire utiliser les données SAN satellitaire du programme MESA72 (10ème
FED/Agrhymet).

70
Il s’agit de communiquer les bonnes pratiques nutritives dans les écoles primaires et secondaires, dans les curriculums/programmes scolaires
(faire intégrer) ainsi qu’au niveau des réseaux confessionnels et de leurs communautés de base. Cette action de communication éducative pour
la prévention de la malnutrition se fera à travers les réseaux de la société civile rurale d’Afrique de l’Ouest, et les réseaux émergeants de
consommateurs, et en lien avec les Services ministériels et décentralisés spécialisés et chargés de communication. Les communications
éducatives de bonnes pratiques nutritives endogènes se feront en priorité dans les langues locales des zones rurales d’Afrique de l’Ouest et du
Sahel ayant les taux de malnutrition les plus élevés et sur tous médias qui atteignent les groupes vulnérables et accompagnés de supports
durables. Cette action de communication multi-média, OSC, OP et OC (écoles coraniques nomades des poulards compris, idem de celles des
"Bella" dans le désert de Mauritanie, nord nigeria aussi, etc) sur les bonnes pratiques productives d'une bonne nutrition des futures mamans et
jeunes enfants ruraux vulnérables. Une telle action de communication multi-média sera dûment annoncée aux acteurs nationaux, et régionaux,
de la SAN afin qu’ils revoient le contenu de leurs communications officielles. Enfin cette action devra être exemplaire du point de vue genre,
un aspect très peu traité par le FSTP2.
71
En outre, le principe de triangulation des données des services publiques avec celles des Observatoires émergeants des OPA (cf.
ROPPA/Coopération Suisse) est à intégrer dans le processus des SAP aux niveaux local et national, ainsi que dans le processus CH-pays.
80
• Renforcer les systèmes nationaux de statistiques agricoles, qui sont devenus les
« enfants orphelins » de la coopération au développement vu que la plupart des appuis
financiers vont au domaine de la vulnérabilité (Dispositifs nationaux, …) qui a pourtant
un besoin crucial de données primaires fiables et pertinentes sur les productions
alimentaires et des stocks au niveau des ménages, pour mener les méta-analyses (CH,
…) avec les données disponibles.

14. CEDEAO/CILSS-AGIR/FSTP2/Agrhymet/PASANAO-RSSA (i.e. Les acteurs du CRP):


Construire ECOAGRIS fonctionnel et interactif, à partir d’un groupe restreint de systèmes
statistiques nationaux les plus performants et avec leurs experts statisticiens et TIC
(agricole, nutrition, marchés, stocks, énergie-pour-tous, climat/environnement, autres
insécurités, etc.) à travers un atelier-experts de conception73.

15. CEDEAO/AGIR-PRP/FSTP2 : L’ensemble des éléments actuels d’AGIR-PRP ainsi que la


nécessité d’amélioration significative et durable de la productivité des moyens d’existence
des vulnérables, et l’intégration de premiers aspects de comptabilité carbone (pollutions
climatiques, stockage carbone) et des moyens compétitifs d’atténuation74 du chauffement
climatique doivent être pris en compte dans la modélisation économique et l’ingéniérie de
projets d’AGIR-PRP et le suivi des indicateurs pertinents dans le Cadre Harmonisé75. et
dans un sens de viabilité (par le biais d’appel à propositions bilingues Afrique/Europe).

16. CEDEAO/CILSS (FSTP2/AGIR-17PRP et PASANAO, avec les Acteurs du CRP): Les


« SAP décentralisés » doivent être encouragés pour faire solutionner dès l’échec des
pluies, localement, à moindre coût et autant que faire se peut, les insuffisances de
productions agro-sylvo-pastorales qui causent l’insécurité alimentaire et nutritionnelle76
• Il s’agit de renforcer la capacité des SAP dans leur système de prises de décisions
locales (au niveau des Cercles, Départments, et aussi Communes, OC et OP de base)

72
Etablir un lien antre le FSTP2 et le programme MESA (10ième FED) mise en œuvre par le CRA/ CILSS en matière des données sur la SAN
obtenues par l’observation satellitaire de la terre.
73
Dans le cadre des objectifs de l’Alliance AGIR et de la gestion des Réserves Régionales Stratégiques Alimentaires et d’Ecoagris, la
CEDEAO/UEMOA/CILSS, en lien avec leur PTF, doivent organiser un atelier de conception du système statistique agricole, alimentaire,
nutritionnel, ménages/HEA, résilience et climatique, de la région CEDEAO/CILSS (ecoagris). Ce système sera construit à partir des systèmes
statistiques nationaux les plus performants (prendre 5 au plus par sous-secteur) et à avec le plein concours des responsables-experts
statisticiens et TIC de ces systèmes agricoles, alimentaires, nutritionnels et de résilience pour alimenter et construire ECOAGRIS/Agrhymet-
UEMOA-Centre Informatique/BCEAO-CEDEAO. L’atelier se terminera lorsque lesdits meilleurs systèmes statistiques alimenteront un
ECOAGRIS construit et fonctionnalisé avec lesdits experts nationaux et ceux du projet ECOAGRIS. Les 3 meilleurs experts statisticiens/TIC
du Cadre Harmonisé bonifié (IPC) seront aussi membre de l’atelier de construction pour assurer la construction fonctionnelle des liens
ECOAGRIS, CH, systèmes nationaux et le système de déclenchement des RRSA, ainsi qu’interactivité avec le public (par exemple SIM
alimenté et questionné par sms, mais aussi la saisie décentralisée au niveau local dans les pays). La FAO, comme chef de file des agences
ONU, pourra fournir toute assistance technique pour assurer l’intégration des meilleures pratiques TIC et statistiques dans ces sous-secteurs de
la SAN. Le système devra pouvoir intégrer ou se relier à une base de données des projets, étude et innovations locales dans ces sous-secteurs et
enfin permettre un accès aisé aux données agro-météo-satellitaires pertinentes.
74
La modélisation économique d’AGIR-PRP doit intégrer la comptabilité carbone et l’intégration des moyens d’atténuation du chauffement
climatique qui sont disponibles et compétitifs : agriculture de conservation arborée et avec semoirs sans labour (no-tillage planters), fenaison
de l’herbe verte nutritive et l’augmentation corolaire d’engrais organique paysan, électricité solaire sans fils, moteurs électriques dans les
transports (wheel hub motors), bâtiments et parkings à énergie positive (Be+), l’énergie grise des produits industriels et de l’agriculture-
élevage classiques, y compris la dégradation des pâturages/besoins en eau des systèmes de bovins-transhumants (comparés à l’efficience des
dromadaires et chamelles laitières), les coûts sanitaires des pollutions carbonées urbaines. La modélisation économique d’AGIR-PRP doit aussi
intégrer la fiscalité d’atténuation des pollutions carbonées afin que les Etats et les Collectivités aient des ressources décourageant les pollutions
carbonées.
75
Notamment en renforçant et utilisant les Systèmes d’Information Environnementaux et les Réseaux des Organisations de la Société Civile
diffusant et enseignants les savoir-faires en énergies propres, efficacité énergétique, stockage agricole de carbone, la micro-irrigation électro-
solaire, les transports électriques/électro-solaires/urbains propres (cf. kits chinois, etc.), l’alimentation saine et nutritive, etc
76
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
81
dans le sens du développement, endogène et participatif, de la résilience des groupes
vulnérables.
• Dans ce sens, il faut susciter et appuyer très particulièrement toutes actions visant
l’amélioration durable de la productivité de leurs moyens d’existence77 en lançant
des appels à propositions locales aux Réseaux d’OP, d’Organisations Confessionnelles
(OC), d’OSC/ONG et de collectivités locales. L’appui aux initiatives locales de
développement de réserves alimentaires et fourragères (fauche de foins de qualité,
arbres fourragers pour chamelles-laitières, etc.), arbres-nutritifs, etc. doit être intégrés
dans les PRP, les actions d’urgence et les programmes de réduction de la pauvreté
rurale.

17. CEDEAO/CILSS/FSPT2 et les acteurs du CRP: vu que les éditions annuelles de la


CORPAO (Conférence sur les opportunités d'échanges Régionale de Produits agricoles et
agroalimentaires en Afrique de l'Ouest) sont devenues des événements majeurs courus par
les opérateurs économiques de l’Afrique de l’Ouest, le CILSS/FSPT2, avec les acteurs du
CRP/CEDEAO, doit développer l’autofinancement du CORPAO en élargissant le concept
aux évènements de foires agricoles et agroalimentaires internationales qui tourneront d’un
pays à l’autre en Afrique de l’Ouest 78. Le CILSS/FSPT2 élargira les objectifs de la
CORPAO à la vulgarisation-vente de matériel équipements appropriés aux OPPA et aux
ménages ruraux et péri-urbains leur permettant d’améliorer la productivité de leurs moyens
d’existence. Les concours de productivité par espèce, y seront aussi conduit comme dans
toutes foires agricoles, présentation de résultats de recherche compris. La première foire
agricole CORPAO pourrait se tenir sur le site d’Agrhymet, suffisamment large et facile
d’accès international, à Niamey. Tous les étudiants Mastériens seront mobilisés sur le sujet
et feront le lien avec les acteurs de leurs pays dans la zone CEDEAO. Les Experts TIC
Agrhrymet/CEDEAO seront mobilisés pour développer la foire agricole CORPAO
simultanément sur le web et en bilingue.

9.3.3 ) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 3 d'ici la fin du programme et surtout
au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS./ C3 : Renforcement
des capacités des structures via une offre de formation adaptée.

18. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 : Agrhymet doit collaborer/s’associer avec une/des


Universités Anglophones79 d’Afrique de l’Ouest pour répliquer les modules de formation ;
• Traduire ses modules en anglais ;
• Former des cadres des pays anglophones ;
• Développer la formation par modules sur internet, pour réduire les coûts ;

77
ex : petite irrigation goutte à goutte autour des points d’eau/forages, fauche généralisée des herbes vertes nutritives en foin permettant une
production laitière ménagères, voire la vente de foins en période de forts prix, récupération de terres dégradées après allocation foncière aux
paysans vulnérables sans terre, etc.
78
De grandes foires agricoles et agroalimentaires internationales fonctionnent en Afrique Australe, telle celle de Harare qui a plus de cent
années d’existence dynamique, et malgré certaines vissicitudes politiques.
79
Tout en cherchant l’optimisation des contenus des formations aux besoins des acteurs de la SAN et aux exigences « Faim Zéro 2032 » des
PRP, Agrhymet/CEDEAO devraient développer une version anglophone des Masters (voire bilingue), y compris leurs duplications dans un/des
centres d’excellence anglophone (au nord Nigeria, Ghana, etc.) du réseau CILSS/CEDEAO. Dans les zones très peuplées (ex : Nord du
Nigeria, ) et affectées par les problèmes de SAN, le CILSS doit appuyer les organismes de formation (Etats et OSCs) concernés à intégrer les
modules pertinents des formations CILSS dans les formations actuelles (Master et Techniciens) traitant d’un ou de plusieurs piliers de la SAN
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) ainsi que dans les actions de communication éducative en langues locales (mass-média et les liens
entre les sites internet/réseaux).
82
19. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit professionnaliser ses formations Techniciens
Supérieurs et Mastères en recrutant des étudiants-cadres nationaux sur la base de leurs
projets professionnels à développer durant la formation. Agrhymet doit recruter des
étudiants ayant un projet professionnel dans le secteur concerné et rattaché à une structure,
publique, société civile ou privée, agissant dans le secteur. Agrhymet/CILSS/CEDEAO
doit ensuite pendant et après la formation, suivre les projets de ces étudiants-cadres
nationaux. Ainsi sera accru l’impact et la visibilité des formations.

20. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit aussi former des cadres des Réseaux OSC/OPPA
et Confessionnels acteurs de la SAN en leur donnant priorité et en réduisant donc le nombre
d’étudiants « électrons libres et sans contrat » ayant accès aux formations subventionnées
par les PTF. Les Réseaux des OSC/OPA, et des OC, acteurs de la SAN, auraient dû et
devraient aussi bénéficier de ces formations SAN d’Agrhymet et de leur financement
FSTP2/AGIR-PRP, et dans le cadre du renforcement de leurs centres/actions de formation
des ruraux vulnérables.

21. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 devrait intégrer, dans la composante 3, la formation


continue / recyclage (training-on-the-job) pour des hauts fonctionnaires, et décideurs, en
charge de prise de décisions au niveau national et régional, y inclut la formation de distance
(visioconférence, etc.) en temps partiel. En outre intégrer les éléments de la formation
continu inclut dans les composantes 1 et 2 du FSTP2 actuellement dans la composante 3.
Dans le même temps, développer progressivement l’utilisation du web et la visioconférence
pour réduire les coûts des diverses conférences régionales. Dans ce sens, le
CILSS/CEDEAO encouragera la mise à disposition des systèmes de visioconférence déjà
en place dans les capitales (notamment celles de PTF : BAD, UN, etc.) et les webcams
privées courantes.

22. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit demander aux Etats de contribuer aux coûts des
Mastères.

9.4 Autres recommandations: Aspects politiques, stratégiques et


opérationnels de la SAN / développement: pauvreté, résilience,
agricole, changement climatique, genre, gouvernance

Nota Bene :
Les recommandations et propositions faites ci-dessus et qui ont trait à la sécurité alimentaire et
nutritionnelle (aspects politiques, stratégiques, opérationnels) et aux questions de
développement (pauvreté, résilience des populations, développement agricole, changement
climatique et environnement, genre, gouvernance, etc.) s’appliquent aussi ici, en dehors du
projet FSTP2, à l’endroit des Etats membres du CILSS, du CILSS et de ses partenaires
régionaux, y compris les OPPA et les OC et ONGs, à l’Union européenne et à la Communauté
des Bailleurs de fonds du CILSS et de la CEDEAO, sans oublier les secteurs des entreprises
privées concernées (chambres de commerce et des métiers, chambres d’agriculture, etc.).
Elles ne sont donc pas répétées ici, ni même les détails techniques de mise en œuvre des
recommandations qui ont été fournis dans les notes de bas de page.
83
23. La CEDEAO doit contribuer, et demander aux Etats de contribuer, aux coûts des Mastères.
En outre, au-delà de l’octroi des bourses pays et CEDEAO, Agrhymet/CEDEAO devraient
développer des partenariats avec les banques afin que des étudiants puissent suivre les
formations sur la base de crédits d’études.

24. CEDEAO/CILSS/Agrhymet: Dans le cadre du SUIVI et pour renforcer l’urgente80


INTEGRATION et facilitation de l’exploitation des synergies disponibles par AGIR / 17
PRP et des moyens disponibles d’atténuation du chauffement climatique, du traitement
préventif des malnutritions et des pollutions climatiques et atmosphériques urbaines, ainsi
que de l’amélioration durable de la productivité des vulnérables, de l’énergie propre pour
tous (cf. OMD7), de motorisation électrique, de habitat durable à énergie positive, du
développement de la fiscalité et des savoir-faires qui y sont liés, ainsi que la poursuite des
FORMATIONS Mastères des acteurs de la SAN et qui permettent l’harmonisation inter-
pays (voir aussi les nouvelles Options Mastères recommandées plus bas),
CEDEAO/CILSS/Agrhymet doit se renforcer en urgence en recrutant les nouvelles
expertises suivantes:
a. i) Motoristes énergies propres / motorisation électrique et électro-solaire-pour-tous,
rural / urbain : facilitations publics/privées de l’e-acces/e-market, savoirs-faires et
vulgarisation des équipements à énergies propres-pour-tous : a) motorisation
agricole électro solaire: micro-irrigation par pompes solaires et goutte à goutte
(objectif: 5 millions de puits/forages/points d’eau « OMD7-UNICEF» irrigant des
jardins nutritifs de ruraux vulnérables au Sahel), 10 millions de fauche des herbages
dont les taille-haies électriques portatifs solarisés, 2 millions de semoirs directs sans
labour : type Fitarelli mono-rang / conservation agriculture/permaculture ; 100000
clôtures électro-solaires, etc.), b) 10 millions d’habitats BEPOS/REPOS terre-bois
et terre-sans-bois à énergie positive-pour-tous au Sahel, y compris multi-étages81
urbains et services, c) 20% de transports électro-solaires (kits DIY électro-solaire
tricycles, conversion par wheel hub motors, tram, tgv, telecab urbain), d) agro-
industries/agro-pharmacopée propres, e) électricité sans fils pour tous, f) fermes
éoliennes82, ainsi que la fiscalisation des coûts sanitaires des énergies sales (taxes
sur pollutions sanitaires et climatiques) et la défiscalisation de toutes motorisations
rurales électro-solaires-résilience-pour-tous.
b. ii) Fourragiste-zoo-conservationiste à stockage de carbone (fourrages / lait /
compost): facilitations de toutes initiatives public/privées de développement de la
récolte par les ruraux vulnérables de 10 millions d’hectares d’herbe verte

80
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
81
Ex: Terranergie: huit étages bois-paille en moins d’un mois. Voir aussi Ecole d’Architectes privée de Bamako/coopération Architectes
Espagnols. INSAH/Agrhymet et les réseaux d’OSCs doivent créer un Réseau « Sahel Habitat B+ » / « Sahel Building Positive Energy-
resilince-for-all » (BEPOS) d’échanges-formations-plaidoyer couvrant du Sahel au Yemen (Semi-Arid Africa/Yemen). Rappel : les plaques
solaires couvrent durablement l’habitat traditionnel en terre de l’Afrique-semi-aride/Yémen : en effet le verre des plaques solaires durent plus
de mille ans et protègent très bien le haut des murs en terre de l’habitat du Sahel… qui doit être inscrit au patrimoine de l’Humanité durable de
l’UNESCO. En Afrique aride et semi-aride rurale, les constructions en terre-bois sont auto-climatisées par le déphasage thermique des
murs/terrasse de terre (la fraicheur des nuits est récoltée pour se déphaser à l’intérieur le jour durant les très fortes chaleurs : cf. toutes les
grandes mosquées séculaires en terre ainsi que les millions de maisons en toits-terrasse terre ; qui ne demandent que l’ajout de quelques
plaques solaires à libéraliser par l’e-access et la fiscalisation des coûts sanitaires et climatiques des énergies sales par la
CEDEAO/UEMOA/CILSS).
82
Cf. TGVs et fermes éoliennes de centaines de MW en Afrique Orientale/Kenya et au Maroc, Ford hybrid-solaire, etc.
84
nutritive (au stade préfloraison « pure sucre pure protéine ») répartis dans chacun
des 17 pays83, au lieu de les brûler en feux de brousse. La fauche des herbages par
taille-haies électriques portatifs ordinaires (très robustes et peu coûteux et carburés
par plaques solaires-pour-tous) sera rendue possible par information des
commerçants-importateurs et l’appui direct en e-accès au niveau des OPPA et les
réseaux bancaires ruraux, et par la défiscalisation CEDEAO de toutes motorisations
rurales électro-solaires-résilience-pour-tous.
c. iii) Architectes énergie positive-pour-tous rural / urbain : Vulgarisation du BEPOS
et REPOS, (énergie grise et ECOSAN péri-urbain productif compris / permaculture
architecturale nutritive en quartiers populaires compris) ; Mise au Patrimoine
Mondial de l’UNESCO d’au moins un village d’architecture terre à énergie-pour-
tous, agroforesterie biodiversité et gastronomie nutritive endogènes durable, par
Région ; Animation des « Réseaux d’OSCs à énergie positive-pour-tous».
d. Iv) Nutritionnistes-gastronomistes84 expert en nutrition préventive, et jardins
nutritifs goutte-à-goutte et agroforestiers/permaculture, rural / urbain.
e. v) Fiscalistes en taxations des coûts sanitaires des pollutions carbonées et en
défiscalisation des motorisations propres électro-solaires-résilience-pour-tous...
(micro-irrigation électro-solaire goutte-à-goutte et ecosan/Separett à efficience de
l’eau compris)

25. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/INSAH: Dans le cadre des refinancements et notamment


de l’appui à la mise en oeuvre des Actions programmées par les 17 PRP-
AGIRésilience (« Faim Zéro 2032 »),
25.1) Agrhymet, à partir des nombreux et potentiels appuis de la CEDEAO et PTF dans la
Région, doit créer les nouvelles Options de Mastères, bilingues et
PROFESSIONNELLES APPLIQUEES EN PROGRAMMES NATIONAUX
PUBLICS/PRIVES, suivantes:
• i) Systèmes d’Informations et Statistiques Agricoles décentralisés, ECOAGRIS
inclus, et exploitation des données satellitaires (lien avec le MESA et autres
programmes de l’observation de la terre en Afrique) pour la prise de décisions
SAN-Résilience.
• ii) Systèmes de développement/vulgarisation décentralisés et OPPA,
• iii) Systèmes de formation DUAL décentralisés accessibles aux ruraux vulnérables
(viser un centre DUAL par Département : pour améliorer la productivité de leurs
moyens d’existence en transversal/4 piliers résilience, notamment par
motorisation/micro-irrigation électro-solaire-résilience-pour-tous)

83
Il s’agit de récolter une partie des immensités de surfaces d’herbage qui sont actuellement brûlées par les feux de brousse ainsi que par les
rayons solaires (pour les herbages qui murissent et s’autodétruisent par rayonnements solaires en paille de brousse. Devenue «paille de
brousse » elle n’a plus de réelle valeur nutritive pour le bétail de la zone CILSS/CEDEAO bétail qui se trouve alors en grande insécurité
alimentaire, sans produire du lait d’où la grande mortalité et le staunting des off-springs. En outre le Fourragiste-zoo-conservationiste fera
remplacer les indicateurs agricoles officiels actuels « paille de brousse » (e.g. Niger) par « foin vert nutritif » et ses corolaires qui sont
accroissement des « engrais-compost », du « lait disponible en toute saison », et « survie/croissance des offs-prings » en ciblant spécifiquement
les petits troupeaux des ménages ruraux vulnérables (et non pas les très gros éleveurs commerciaux transhumants extensifs qui désertifient et
paupérise des zones entières comme le Nord du Nigeria/Sud du Niger) ), « ventes de foin-vert-nutritif », ainsi que l’estimation des « quantités
agricoles de carbone stocké » (en fourrages et dans les sols compostés). Du point de programmatif, les 10 millions d’hectares de fauche-
fenaison sont à répartir au prorata des populations rurales vulnérables sur les 17 pays mais dans une stratégie compétitives et de stimulation des
innovations avec intégration de l’élevage à l’agroforesterie (permaculture conservation agriculture) et ciblant les ruraux vulnérables.
84
Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages
vulnérables ruraux et urbains).
85
• iv) systèmes microfinance e-phone (sms, type : M-Pesa/EquityBank, etc. – ce qui ne
peut se faire que typiquement dans le cadre UEMOA/CEDEAO vu réglementation
en vigueur du sous-secteur).
• v) Nutrition-gastronomies africaines/nutrition préventive/jardins-cantines-cursus
scolaires et confessionnels.
• vi) Motorisations rurales / urbaines électro-solaires-pour-tous avec e-accès/e-
market… : viser: 5 millions de jardins nutritifs goutte-à-goutte solaires au Sahel sur
points-récolte d’eau/puits/forages85 dont ceux de l’OMD7/UNICEF ; Kits DIY
wheel-hub-motors/tricycles solarisés/parkings solaires (viser 20% du transport);
Tram / Telecab-pont / TGV (viser: dépasser Maroc/Kenya/Sud-Afrique), etc.
• vii) Bâtiments à énergie positive-pour-tous rural / urbain (viser: 10 millions
d’habitats BEPOS et REPOS, ECOSAN productif) ; Animation proactive de
Réseaux à énergie positive-pour-tous: OSCs / ONGs / OCs / OPPAs;
• viii) Fourragiste-zoo-conservationiste à stockage de carbone (fourrages / lait /
compost): facilitations de la récolte par les ruraux vulnérables de l’herbe verte
nutritive (viser: 10 millions d’ha),
• ix) Conservation agriculture / conservation agro-pastoralisme avec arbres nutritifs
(CAP), camélidés laitiers et arbo-fourragers compris86, et semoirs direct-sans-labour
(viser: 3 millions de semoirs zero-tillage mono-rang, type Fitarelli87).
• x) Services ruraux conservation biodiversité : tourisme rural, culturel et wildlife
farming.
• xi) Services ruraux conservation biodiversité : pharmacopée et cosmétique
naturelles, recherche appliquée en transformation-export (viser: appliquer recherche
en pharmacopée-santé du Burkina, etc.);
• xii) Fiscalisation des coûts sanitaires des pollutions carbonées (Taxes sur pollutions
sanitaires atmosphériques urbaines et climatiques, Défiscalisation des motorisations
propres électro-solaires-résilience-pour-tous ; Pénalisations fiscales des Communes
ayant des feux de brousse à répétition à partir du suivi satellitaire
MESA/CEDEAO/UEMOA, idem sur les grands éleveurs commerciaux ne
progressant pas en affouragement sédentaire/utilisation des fumiers/biogaz/compost.

25.2) CEDEAO/CILSS/Agrhymet/INSAH: Recrutement des spécialistes de facilitation /


formateurs à l’exploitation des synergies disponibles dans l’atténuation du chauffement
climatique, en nutrition, productivité des vulnérables, énergie pour tous, motorisation
électrique sans fils, habitat, fiscalité et savoir-faire qui y sont liés, comme suit :

85
et en écho au nouveau projet CEDEAO : «ARAA/FAO forages à irrigation goutte-à-goutte».. L’auteur est disponible pour tous aspects
pratiques de ce SAN / rural et agricole des moyens de motorisation et y compris développement/rénovation d’habitats BEPOS/REPOS à
objectif énergie positive-pour-tous, fenaison électro-solaire, « Transports électriques à énergie positive : TREPOS » : systèmes et modèles
déposés, fayolle57@yahoo.com
86
Les dromadaires laitiers (sans exclure les chamelles laitières d’Asie aride tropicale) doivent être vivement encouragées en substitution des
bovins. En effet les bovins détruisent par leur sabots/piétinements les sols et les plantules, les bovins sont peu efficients en eau par rapport aux
dromadaires qui eux pâturent les arbres fourragers légumineuses des zones arides et semi-arides (acacia, etc.) et sans les détruire. Bien
évidemment les ruraux vulnérables qui auraient perdu leurs troupeaux peuvent repartir avec des chèvres laitières très prolifiques mais devraient
aussi être aidé à capitaliser dans les chamelles laitières et la plantation et la protection d’arbres fourragers privés afin d’améliorer la
productivité de leurs moyens d’existence (i.e. le fourrage arboricole est une ressource supplémentaire pour ces vulnérables, ainsi que
l’humanité, par leur stockage de carbone.
87
NB : La « conservation agriculture » est adopté par nombre d’agriculteurs dans le monde non seulement pour réduire leurs émissions de gaz
à effets de serre, mais surtout pour réduire leurs coûts de production et acroître leurs marges. Il faut notamment remarquer le système de semis
sans travail du sol, à l’aide des semoirs sans labour – no-tillage planters – voir par exemple pour amples détails et liens pratiques le site dédié à
la « conservation agriculture » de la FAO, et sa page des semoirs no-tillage, mono-rang Fitarelli à traction naimale, etc, et ceux plus lourds à
tracteurs. Voir aussi par exemple dans le North Kordofan State, la Sudan Agriculture/Farmers Bank (à El-Obeid) qui vendait déjà en 2009, à
crédit, les no-tillage planters du Brésil pour les tracteurs, à son réseau d’agriculteurs mécanisés, etc.
86
• Nutritionnistes-gastronomistes88 experts en nutrition préventive (y compris
prévention des junk-food et promotion d’une nutrition plus végétarienne de type
asiatique – gastronomie de germination de légumineuses et arboricole, etc.).
• Motoristes rural / urbain électro-solaires : facilitations à l’e-acces/e-market, savoirs-
faires et vulgarisation des équipements à énergies propres (habitats, service,
transports électriques/kits tri-cycles-tuktuk, pont-télécab, tram, tgv89, motorisation
agricole électro-solaire dont pompes d’irrigation goutte-à-goutte électro-solaires sur
points d’eau de l’OMD7/UNICEF, fauche herbage électro-solaire, fermes éoliennes,
agro-industries propres); Fiscalité des coûts des énergies sales (taxation des coûts
sanitaires et climatiques) ;
• Architectes à énergie positive rural/urbain (vulgarisation du BEPOS et REPOS,
énergie grise et ECOSAN productif compris ; Animation des réseaux
d’OSCs/ONGs/OCs/OPs à énergie positive ; Mise au Patrimoine Mondiale de
l’UNESCO d’au moins un village d’architecture terre/agroforesterie biodiversité et
gastronomie nutritive endogènes durable par Région; Permaculture architecturale
nutritive en quartiers péri-urbains populaires;
• Et s’assurer de la disponibilité de tous managers nécessaires aux 12 Options de
Mastères recommandées, sans exclure toutes demandes d’appuis techniques, et
notamment : volontaires-spécialisés des coopérations allemandes et chinoises,
assistance technique des volontaires techniques des Nations Unies compris, et
assistances des réseaux d’ONGs spécialisées dans ces domaines.

26. CEDEAO/FSTP2: Le rapprochement des OPPA faîtières comme « service de


développement endogène» de la CEDEAO nécessite de leur octroyer des mécanismes
durables de financement (ex : à partir des taxes CEDEAO sur importations, ou parafiscales,
etc.)90. En effet la CEDEAO a la capacité d’instituer un système durable et opérationnel de
taxes parafiscales et/ou de coresponsabilité assurant un financement renouvelable pour les
services décentralisés efficients que peuvent fournir les Réseaux d’OP en terme d’actions
de résilience, de réduction de la pauvreté rurale et de développement agricole, agro-pastoral
et agro-alimentaire décentralisé et inclusif.

27. CEDEAO/CILSS doit aussi intégrer la collaboration avec les organisations


confessionnelles (OC) afin d’être plus inclusif et d’atteindre toutes populations vulnérables,
nomades, paupérisées et touchées par les nouvelles insécurités « ultra-religieuses ».

28. CEDEAO/CILSS : La situation d’accès durable au foncier productif (parcelle irrigable,


aménagement de Conservation des eaux, du sol et plantation arborée, récupéré, etc.) par les
ménages ruraux vulnérables doit être étudiée de façon comparative, participative et
indépendante avec l’objectif d’identifier les pratiques et initiatives locales permettant
d’améliorer durablement la productivité de ce moyen d’existence des vulnérables et d’en

88
Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages
vulnérables ruraux et urbains).
89
En substitution des programmations d’autoroutes en cours.
90
En matière d’atteinte des objectifs SAN dans le monde rural, les services attendus des réseaux d’OP / OPPA pourraient trouver solution
dans la même dynamique d’implication en cours par le CILSS/CEDEAO des réseaux OP. Néanmoins les réseaux d’OP souffrent plus encore
que le CILSS de la même contrainte de quasi absence d’autofinancement endogène, et ceci en dépit de Lois et Décrets ayant institués une taxe
parafiscale dédiée mais non opérationnalisés (pour certains pays comme le Niger, suite à une AT de la FAO vers les années 2000).
87
dégager des méthodes participatives pour adoption et mise en œuvre par la CEDEAO et les
programmes de développement d’Afrique de l’Ouest.

29. CEDEAO/CILSS/Agrhymet : Dans le sens de la nécessaire réplicabilité91 des formations et


de la subsidiarité effective, la CEDEAO/Agrhymet en lien avec les réseaux de Centres de
Formations RURAUX et DUAL, y compris ceux au sein des réseaux d’OPA/OSC, devrait
proposer des contrats de mise à disposition comme enseignants-chercheurs à certains
étudiants comme remboursement du coût de leur formation (une année ou deux après leur
formation)92.

30. CEDEAO/CILSS/INSAH, Agrhymet et les OP du ROPPA et du RECAO, et les OC,


doivent développer des projets de construction de bâtiments en norme BEPOS (Bâtiments à
Energie POSitive pour tous, - qui sera la norme obligatoire en UE dès 2020 dans la
construction93). En effet ces Institutions n’ont pratiquement pas de bâtiments propres mais
ont de grands besoins de construction si la CEDEAO veut leur faire rendre les services de
développement à la base attendu d’eux afin de bénéficier du principe de
subsidiarité/décentralisation seul principe permettant l’efficience dans le secteur rural et
agricole qui occupe la majorité de la population de la CEDEAO disséminée et difficile
d’accès dans une immensité de surface de millions de km2. Pour réussir rapidement il faut
réduire les coûts de fonctionnement et d’augmenter leur taux d’indépendance financière. La
construction de bâtiments en norme BEPOS est une solution efficiente pour l’INSAH et les
OP des ROPPA et RECAO, non seulement du point de vue atténuation et adaptation aux
chauffement climatique mais aussi comme catalyseur exemplaire dans leur milieu de
solutions d’amélioration de la productivité de leur moyens d’existence, ici le bâtiment qui
produit son énergie propre et alimente celle de son transport électrique, et par là la maîtrise
du savoir-faire des moyens d’atténuation, et y compris la petite irrigation solaire et
efficiente (goutte à goutte et avec BRF/DMC-CA : conservation agriculture / permaculture)
partout sur tous points d’eau du territoire durant la grande saison sèche du sous-emploi
agricole massif, ainsi que la fauche efficace de l’herbe verte nutritive en foin que permet les
millions de taille-haie électriques portatifs et très robustes94. Pour cela l’INSAH, ROPPA et
RECAO doivent rencontrer l’Ecole privée d’Architecture de Bamako par exemple, faire
quelques calculs économiques et calcul carbone, énergie grise comprise, et soumettre des
projets à financer aux divers acteurs et PTF du PT du CILSS/CEDEAO. Agrhymet doit

91
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
92
NB : certains pays d’Afrique de l’Ouest ont déjà un système de service civique qui oblige les étudiants ayant terminés leurs études d’aller
enseigner pednant une ou deux années. Ce principe doit donc être utilisé dans le cadre du programme CEDEAO/PTF/Agrhymet pour en
muliplier l’impact sur le terrain.
93
NB : Il est nécessaire que la programmation CEDEAO/PTF/CILSS assure une formation proactive des cadres concernés sur les liens entre
pollutions climatiques que causent les pratiques socio-économiques courantes dans l’espace CEDEAO/CILSS et les moyens et pratiques
désormais de plus en plus compétitifs d’atténuation des pollutions climatiques. Ceci doit aussi être un critère de compétence lors des
recrutement des nouveaux cadres et de toutes assistance techniques.
94
L’auteur est disponible pour tous aspects pratiques de développement de ce secteur rural et agricole des moyens de motorisation et d’habitat
d’atténuation compétitifs, y compris développement/rénovation d’habitats à objectif énergie positive (solaire photovoltaïque, thermique, éolien
domestique, puits canadien, et négawatt : équipements d’efficacité énergétique : isolation, VMC double flux, pédo-épuration/ecosan, etc.),
fenaison électro-solaire, Conservation Agriculture/semoirs zéro-labour, Conservation agro-pastoralism with forage trees (CAP); « Transports
électriques à énergie positive : TREPOS » : systèmes et modèles déposés, fayolle57@yahoo.com , Serving in semi-arid and arid countries
since 1979 across semi-arid and arid Africa, etc. Rappel : « L’énergie de la place de parking suffit à carburer le parc de transport de France s’il
est électrifié, avec les panneaux solaires du commerce (rendement 14% soit 140Wc par m2 en 2011) », dixit CEA/INES exposé « Mobilité
solaire », Salon International Professionnel des Energies Renouvelables « Be+ », Lyon, 2011.
88
nécessairement développer avec le ROPPA et RECAO toutes Options de Mastères
diffusant, en cascade et en pédagogie DUAL en lien avec les OPPA et les OC, ce savoir-
faire des techniques productives d’atténuation.

31. Etats membres du CILSS, CEDEAO et UE: La mise en œuvre des politiques et stratégies
au niveau pays et au niveau régional devait permettre l’atteinte de l’OMD 1 sur les
populations cibles de la zone sahélienne du CILSS. Cependant, les PNIA/SA souffrent de
financement dans les pays. Les pays et la CEDEAO doivent respecter leurs engagements de
Maputo par lequel 10% des budgets nationaux doivent être dirigés vers leurs agriculteurs et
agricultrices. En outre la mission souligne que la mise oeuvre de la stratégie de
décentralisation sectorielle est une condition nécessaire à l’atteinte de l’OMD1 et, au-delà,
à la croissance agricole et agro-alimentaire inclusive en général. Des mécanismes de
financements, avec notamment le Fonds de développement agricole de la CEDEAO
(ECOWADF) logé au sein de la BIDC, le Fonds régional de développement agricole de
l’UEMOA (FRDA) constitueront des opportunités pour la région lorsque la décentralisation
sectorielle sera effective. En outre, il serait souhaitable que la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et résilience soit érigée en tant que pilier à part entière dans le processus de
formulation du Fonds européen de développement (FED) et plus particulièrement celui du
11eFED en cours de négociation ; cela permettrait de mieux prendre en compte les priorités
résilience de la région. -------------------------------------

89
ANNEXES AU RAPPORT
Annexe 1 : Analyse de la logique d’intervention : Indicateurs du CL de la CF ; Cadre de
mesure de rendement (CMR), Montage du CL du FSTP2 avec indicateurs alignés
aux activités ; AGIR ; Suivi financier du FSTP2 (1.1 à 1.5)

Annexe 1.1 : Analyse des indicateurs du CL de la CF par résultat /

(Analyse du CL de la CF par résultat / composante et les indicateurs du programme FSTP2)

R1/ C1 : Le CL de la CF contient 20 indicateurs pour ce résultat, qui n’ont été jamais été
alignés avec les activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser
l’alignement entre indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.

Sur les 20 indicateurs définis pour le résultat 1 du programme, on trouve :


6 indicateurs d’impact en termes des actions et des décisions sortantes des stratégies
nationales et régionales et leurs systèmes d’information améliorés :
• Proportion de stratégie traduite en documents opérationnels (plan d'action,
programme... ).
• Nombre de pays ayant associé la stratégie régionale de SA à un document opérationnel
national.
• 13. Nombre de pays comptant des plans d'actions opérationnalisant leur stratégies de
SA.
• 14. Proportion des plans d'action mis en œuvre par pays.
• 15 Existence d'un suivi de la mise en œuvre des plans d'action
• 17. Proportion de documents interpellant les décideurs sur une problématique en
lien avec la SA suivi d'une action correspondante.
La définition de la sous-composante 1.1 suggère que la prise de décision visée par le
programme se manifestera à travers « le suivi de la mise en œuvre » des stratégies nationales et
régionales.
Il manque des documents de ce type de suivi (selon le CL du programme « Rapport de suivi de
la mise en œuvre des plans d'action »).

Comme susmentionné, sur la demande de la mission d’évaluation on a préparé le « Cadre de


mesure de rendement (CMR) » des indicateurs renseignés qui devrait montrer les résultats
cumulatifs du projet entre 2011 et mi-2014 (voir Annexe X-1). :
- il manque l’indicateur no.6
- indicateur no. 7 et 13: 9 de 17 pays achevés
- indicateur no. 11 : en cours de renseignement
- indicateur no. 14 : non achevé à cause du disfonctionnement du CORESA
- indicateur no. 17 : 4 bulletins produits
Résumé : Le bilan d’atteinte est assez maigre.

- 5 indicateurs concernant des stratégies et dispositifs nationales à développer/ renforcer :


1. Nombre de pays comptant une stratégie nationale de SA.
3. Nombre de pays ayant un dispositif de veille (type SAP) fonctionnel et/ou amélioré
4. Nombre de pays possédant un Conseil National de Sécurité Alimentaire
5. Proportion de politiques nationales (SNRP, PNSA, Politique Agricole, Politique de
l'élevage...) et proportion de programmes qui intègrent des stratégies propre à la

90
sécurité alimentaire et identifiées à travers l'information produite par le dispositif
national de SA
12. Nombre d'espace de dialogue, d'analyse et de prise de décisions possédant un
ancrage multidisciplinaire et politiquement fort (primature...)

Il manque ces documents (selon le CL) qui listent ces dispositifs nationaux renforcés y incluant
les comptes rendus des réunions avec les acteurs concernés (avec les dates, lieux, nombre et
noms de participants, et des mesures de renforcement réalisées ?) et « les documents de
présentation d’outils méthodologiques ».

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » préparé pour la mission (voir Annexe 1.2)
on trouve:
- indicateur nos. 1+3+12 : 9 de 17 pays achevés
- indicateur no. 3: 9 de 17 pays achevé
- indicateur nos. 4 + 5 : ils manquent dans le CMR fournis.
Résumé : Bilan d’atteinte maigre.

- 5 indicateurs concernant des stratégies et mécanismes de concertation au niveau


régional :
2. Existence d'une stratégie régionale de SA reconnue par les pays
10. Fréquence de réunions du PREGEC et taux de participation.
11. Nombres de décisions prises par le PREGEC et mises en œuvre par les pays
16. Définition d'indicateurs de suivi de la mise en œuvre de stratégie de SA
18. Nombre de pays ayant développés un mécanisme de concertation régulier et
fonctionnel avec le CILSS.
19. Le CORESA est fonctionnel et reconnu par les pays comme un partenaire clé.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 2 : on parle d’une telle stratégie mais qui n’est pas nommée
- indicateur no. 10 : résultat pas clair, on parle d’un cible de 25 et l’atteint de 22 ; sont
elles 5 par an (en 5 pays ?)
- indicateur no. 11: Indicateur en cours de renseignement
- indicateur no. 16. : résultat pas clair, on parle d’un tableau de bord (= étude de 2012
inachevée ?)
- indicateur no. 18 : on parle de 17 (atteinte 100%) mais le mécanisme n’est pas
mentionné
Résumé : Rapportage pas clair et bilan d’atteinte mixte.

- 4 indicateurs généraux et sur les méthodes et outils :


8. Nombre d'espaces communs de dialogue, d'analyse et de prise de décisions en
relation avec la sécurité alimentaire au niveau national et régional.
9. Degré de cohérence dans les méthodes et réponses nationales et régionales aux
problèmes de sécurité alimentaire
16. Définition d'indicateurs de suivi de la mise en œuvre de stratégie de SA
20. Nombre d'outils d'appui à la SA développés par le projet.
Il manque des documents de ce type de suivi (selon le CL du programme p.ex. «registres des
espaces de dialogue, analyse et prise de décisions » etc.)

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe 1.2) on trouve:


- indicateur no. 8 : achevé en 9 de 17 pays (RPVCA, PREGEC, CH, CHN Cedeao)
91
- indicateur no.9 : « A renseigner à la fin du projet »
- indicateur no. 16. : résultat pas clair, on parle d’un tableau de bord (= étude de 2012
inachevée ?)
- indicateur no. 20: on parle de 3 outils développés par le projet mais on ne les
mentionne pas
Résumé : Rapportage pas clair et bilan d’atteinte mixte.

Dans le CL du programme, Composante 1 (voir : Annexe 1.3), l’évaluateur à inséré les


indicateurs comme proposition pour sa mise à jour. On pourrait aller plus loin, et restructurer
le CL entier y inclut la définition des nouvelles sous-composantes et activités pour corriger les
défis constatés.
Dans l’analyse du CL avec ses activités on trouve que certaines activités ont été renumérotées
dans les rapports d’avancement du programme.
Aussi, certaines activités de la C1 peuvent être considérées comme doublons avec celles de la
Composante 2, p.ex. les activités nos. 1.1.3 et 1.1.4 avec l’activité no. 2.1.4.

En général, on trouve que les définitions du résultat 1 et de la C1 (qui concerne


« l’information…partagée…et aboutit à des décisions ») et du R2/ de la C2 (concernant
«les systèmes d’information…à appuyer la prise de décision »), ne sont pas assez clairement
différentiées.

Nouvelles sous-composantes 1.4 et 1.5 d’AGIR :


Le CILSS a fourni un cadre logique préparé pour ces sous-composantes du résultat 1 du FSTP2
(voir Annexe X-3).
Comme susmentionné, l’objectif global de cet appui AGIR est défini comme: Accompagner la
mise en œuvre de la feuille de route régionale de l’Alliance adoptée en Avril 2013, à travers un
renforcement des capacités des organisations régionales (OIG, OPA/POE, Société civile, etc.)
et des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Et les deux objectifs spécifiques et en même temps résultats sont: (1) Les Etats et les Acteurs
non Etatiques sont appuyés pour la conception de projets/programmes « résilients » ; (2) Des
financements pour la mise en œuvre de projets/programmes au profit des populations
vulnérables sont mobilisés.
L’objectif global d’AGIR (feuille de route 2014, annexe 2) est à rappeler «Réduire
structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en
accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines et faim zéro dans
20 ans» et qui est décliné en 4 piliers (protection sociale, nutrition, productivité agricole et la
gouvernance). Ce n’est pas clair dans quel pilier l’appui d’AGIR par le FSTP2 s’inscrit.

D’un intérêt particulier pour l’évaluation étaient les extrants suivants :


- Grille d’analyse des politiques et programmes disponibles ;
- Format des rapports PRP-AGIR disponible
- Quatre projets de PRP-AGIR disponibles (Burkina, Côte d’Ivoire, Niger et Mali)
- Plan d’action des réseaux d’OSC élaboré et adopté.

- Missions de diagnostic des systèmes et dispositifs de suivi-évaluation effectuées dans huit


(8) pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et
Togo).
La mission a pu rencontrer l’expert du CILSS/ INSAH (Mr. Souley) au Togo qui a promis de
fournir les premiers résultats de cette analyse (qui porte sur la composante 2 du FSTP2).

92
Cependant en fin de mission, le Chef du CILSS-PRA-SA a informé que ce rapport préliminaire
n’était pas disponible.
R2/ C2 : Le CL de la CF a 35 indicateurs pour ce résultat, qui ne sont été jamais alignés avec
les activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser l’alignement entre
indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.
Dans l’analyse globale du CL, on trouve que le titre de la sous-composante 2.1 est mal
définit, comme il se réfère seulement au niveau national (p.ex. des enquêtes agricoles et
agro-pastorales et de gestion des bases de données des pays) et excluant les systèmes
d’informations régionales, mais qu’est prévue dans le résultat 1 et se trouve aussi dans les
indicateurs et des activités (p.ex. en matière de’harmonisation des différents systèmes
d’information nationaux et du dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle). Aussi, la partie « marchés » est mal placée ici, comme la sous-composante 2.3
traite cet aspect spécifiquement.
Egalement, le titre de la sous-composante 2.2 est mal définit, comme elle ne comprend pas
seulement des nouvelles thématiques (production non-céréalières et animales, nutrition/
VAMU, AEM), mais aussi les activités en matière du renforcement des SAP, des plans de
contingence, et des acteurs privé y inclut des OP et des producteurs (p.ex. ROPPA,
REGOGEST).
Seule la sous-composante 2.3 est clairement définie en mesure avec les activités et
indicateurs.

- 14 indicateurs des SISA et leurs outils au niveau national et harmonisés au niveau


régional :
1. Nombre d'indicateurs d'appréciation de la situation alimentaire et nutritionnelle
communs à différents pays.
2. Nombre d'outils de collecte d'information communs à différents pays.
3. Nombres d'outils d'analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle communs à
différents pays.
4. Proportion et importance d'information consensuelle produite au niveau régionale.
5. Identification d'un socle minimum d'information à recueillir au niveau de tous les
pays.
6. Proportion d'indicateur composant le socle minimum d'information recueillis et
comparables.
7. Proportion d'indicateur communs partagés, comparés et analysés au niveau régional.
8. Nombre d'acteurs privés contribuant aux systèmes d'information nationaux ou
régionaux.
14. Existence d'une classification standard consensuelle des situations d'insécurité
alimentaire
16. Nombre de pays effectuant une enquête agricole
17. Nombre de pays ayant développé une structure de centralisation et traitement de
l'information en rapport avec la SA. N.B. : Cet indicateur pourrait également être
associé à l’activité 1.2.1 de la sous-composante 1.2.
21. Nombre d'outils de mesure de la capacité de ménages à faire face à une crise
alimentaire développés par le projet.
22. Nombres d'outils de collecte et d'outils d'analyse de nouveaux indicateurs
(nutritionnels et de qualité de produits alimentaires, de productions animales et non
céréalières, de sécurité alimentaire au niveau des populations urbaines et périurbaines)
développés.

93
27. Nombres de nouveaux indicateurs (productions animales et non céréalières,
nutrition et qualité de produits alimentaires, sécurité alimentaire urbaines et
périurbaines) recueillis.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » préparé pour la mission (voir Annexe X-1)
on trouve:
- indicateur no. 1: on parle de 11 indicateurs communs au début, et de 22 atteints,
mais on ne les mentionnent pas
- indicateur no. 2 : on parle de 5 outils de collecte ciblés et atteints, mais 2 de ceux ont
été Lá déjá depuis long temps (enquêtes EDS + SMART)
- indicateur no. 3: on parle du CH + HEA (sans mention du nombre de pays selon les 17
ciblés)
- indicateur no. 4 : on parle du CH finalisé seulement
- indicateur no. 5 : on liste le tableau de réféence du CH
- indicateur no. 6 : on parle d’un niveau d’atteinte de 200% (sont les 22 indicateurs du
CH recueillis)
- indicateur no. 7 : même constat que pour no. 6
- indicateur no. 8 :on parle de 15 atteints mais sans cible et sans les lister
-indicateur no. 14 : on parle de « 5 » sans explication (veut dire les 5 phases du CH ?)
- indicateur no. 16 : 15 de 17 pays effectuent une enquête agricole (mais ils ont pratiqué
ca déjá avant le FSTP2 ?)
- indicateur no. 17 : on parle de 9 des 17 pays, mais sans explication ?
- indicateur no. 21 : on parle de 2 et mentionne VAMU ?
- indicateur no. 22 : on parle d’un outil mais ne le mentionne pas ?
- indicateur no. 27 : on dit qu’on a atteint 4 comme ciblé (VAMU et MAAG, MCG sur
la nutrition et IPC)
Résumé : Rapportage et bilan d’atteinte mixte.

- 12 indicateurs sur les marchés (SIM, RESIMAO) et échanges (flux transfrontaliers), les
filières et les acteurs privés :
9. Nombre de pays possédant des SIM agricole et/ou élevage
10. Nombre de nouveau SIM mis en place
11. Proportion d'indicateurs et d'outils de collecte et d'analyse des SIM compatibles et
comparables à travers la région.
12. Le RESIMAO est fonctionnel et reconnu par les pays comme un partenaire clé
13. Nombre de relations interinstitutionnelles établies par les SIM pour la diffusion
d'information.
25. Nombre de support d'information sur les opportunités d'échanges de produits
agricoles et agroalimentaires diffusés
30. Nombre de points d'observation « hors frontières » établis par les SIM.
31. Nombre de pays suivant les flux transfrontaliers.
32. Nombres d'outils et de méthodes de collecte et d'analyse d'information sur les flux
transfrontaliers développés
33. Proportion de pays incorporés dans les analyses de flux transfrontaliers.
34. Nombre de systèmes de suivi de filières mis en place
35. Nombre de pays suivant les filières

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 1: on parle de 11 indicateurs communs au début, et de 22 atteints,
mais on ne les mentionnent pas
94
- indicateur no. 9+10 : 9 de 15 pays ciblés achevés
- indicateur no. 11: on parle de 4 sans les mentionner ?
- indicateur no. 12 : on parle l’avoir achevé ?
- indicateur no. 13 : on dit qu’on a achevé 40 de 75 ciblées
- indicateur no. 25 : on parle de 2 atteints et ciblés (1 rapport + 1 synthése par an)
- indicateur no. 30 : on parle de 28 ciblés et atteints
- indicateur no.31 : on parle de 6 de 7 ciblés
-indicateur no. 32-35 : indicateurs manquent dans le CMR
Résumé : Rapportage incomplet et bilan d’atteinte inclair.

- 8 indicateurs en matière de la capitalisation et de la diffusion des résultats pour la prise


de décision :
15. Nombre de pays ayant développé un système d'alerte précoce incorporant une
batterie de réponses graduelles en fonction du degré d'intensité d'une crise alimentaire.
18. Nombre et type de documents synthétiques préparés.
19. Nombre de décideurs ayant reçu des documents.
20. Nombre moyen de documents reçus par décideur.
Les indicateurs nos. 18 à 20. Sont très importants en fonction qu’ils visent à mesurer l’impact
du programme sur l’amélioration de la SA(N) des populations à travers des décisions prises par
les décideurs. Ces indicateurs devraient être suivis par le programme sur la base de
priorité, ce que n’étaient pas fait malheureusement.
Le CL avait prévue à produire des « Documents préparés à destination des décideurs“ pour ce
fin.
23. Nombre de documents diffusés par les systèmes d'information nationaux et
régionaux
24. Nombre de support de diffusion différents développés
26. Fréquence de diffusion d'information par support
29. Nombre de documents de capitalisation concernant des expériences de SA suivant
différents thèmes.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 15 : 9 de 15 pays ciblés achevés
- indicateur no. 18: 3 de 3 ciblés atteints (SIM, SAP, GTP), pas clair, l’indicateur vise
aux documents de décision en général
- indicateur no. 19 : on parle de 221 décideurs ciblés et atteints (Mailing list des
institutions destinataires des bulletins du CILSS (NISA, Bulletins mensuels CRA,
CILSS/FEWS NET, Avis PREGEC, Fiche communication CH, Note aux décideurs) –
si c’est le cas, il fallait fournir ces informations aux évaluateurs (voir leur demande !)
- indicateur no. 23 : on parle de 548 documents ciblés et atteints mais seulement au
niveau des SIM (Par SIM (61 documents par an) dont 4 bulletins hebdomadaires, 12
rapports mensuels, 1 rapport annuel, soit 548 documents diffusés pour les 8 SIM par an
(hors Ghana) – la question est si ces bulletins n’ont pas été distribué déjà avant le
FSTP2 et/ou aussi sans le support du FSTP2
- indicateur no. 24 : pas claire (comme on parle des supports en général)
- indicateur no. 26 : on parle de « Fiche de communication CH : 2 fois/an; Bulletin
CRA : 6 fois/an;
BISA : 12/12 »
- indicateur no.29 : on parle de « Plusieurs études de capitalisation en cours »
Résumé : Rapportage incomplet et bilan d’atteinte mixte.

95
R3/ C3 : Le CL de la CF a 22 indicateurs pour ce résultat, qui n’ont été jamais alignés avec les
activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser l’alignement entre
indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.
Le résultat 3 à prévu à former les acteurs nationaux et régionaux de sécurité alimentaire pour
améliorer la SA(N) des populations les plus pauvres et vulnérables, donc des décideurs des
structures nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les Directeurs-Généraux des
Ministères concernés) et les décideurs régionaux au niveau CEDEAO, UEMOA, et des PTF
principalement.
Cette approche ne devrait pas se limiter à offrir une formation type académique (en plein
temps) à travers des programmes de « Mastères » offerts par le CRA seulement, mais à
travers d’un programme de la formation des haut cadres nationaux (par des cours de
formation de courte durée, type « on-the-job training ») normalement.
Mais pour des raisons pas claires le programme a choisi à se limiter à l’offre des mastères
d’une durée d’un an, et aussi le choix des étudiants ne montre pas qu’on s’a concentré à un
niveau des décideurs pertinent. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services
nationaux, mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et mêmes
des privés)…
En tous cas, le choix de cette approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une
amélioration significative des décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on
pourrait peut-être supposer qu’un certain nombre des diplômés voudraient éventuellement
devenir décideurs en futur.
Les 22 indicateurs définis par le CL de la CF contiennent au moins 9 de type impact, cad visent
à établir l’impact du volet formation du programme sur des politiques, stratégies et systèmes
d’information améliorés dans les pays comme résultat de la formation des décideurs.

En outre les 22 indicateurs comprennent 5 indicateurs simples (de type «extrant») :


2. Nombre de mastères mis en place.
3. Nombre d'étudiants suivant la formation pour chaque mastère.
4. Satisfaction des étudiants en mastère.
5. Nombre de techniciens supérieurs formés en protection des cultures, en agro
météorologie, en maintenance des outils de collecte et d'analyse de données et en
gestion de systèmes informatiques.
6. Satisfaction des techniciens formés.

Le suivi par le CRA des indicateurs semble se limiter à ce type de suivi.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 2 : manque dans le CMR
- indicateur no. 3: indicateur bien renseigné
- indicateur no. 4: pas clair, on n’a pas vu les rapports de ce type
- indicateur no. 5 : indicateur bien renseigné
- indicateur no. 6 : pas clair, on n’a pas vu les rapports de ce type
Résumé : Rapportage incomplet, bilan d’atteinte acceptable.

Un deuxième groupe de 8 indicateurs (type «résultat») concerne les résultats des études
menées en termes des études, publications et documents produits :
7. Nombres d'études en rapport avec les stratégies d'adaptation ou de prévention de
crises alimentaires

96
11. Amélioration des publications et de la diffusion de données au niveau national et
régional.
15. Nombre de documents d'analyse des marchés de productions animales et non
céréalières.
16. Nombre de nouveaux thèmes traitées/approfondis par les systèmes d'information
nationaux.
19. Nombre d'étude socio-économiques réalisées en rapport avec la SA.
20. Nombre de documents d'analyse de thématiques liés à la sécurité alimentaire.
21. Nombre d'études ou documents d'analyse des flux transfrontaliers réalisés.
22. Nombre de documents de description et d'analyse du fonctionnement d'une filière
produits.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 7 : on parle de 1 de 10 études ciblées réalisées
- indicateur no. 11: indicateur pas renseigné
- indicateur no. 15: pas clair, l’indicateur vise au nombre de thèses sortant de la
formation (et pas des autres études)
- indicateur no. 16 : pas clair, l’indicateur vise au nombre de thèses sortant de la
formation (et pas des autres études)
- indicateur no. 19-22 : pas clair, l’indicateur vise au nombre de thèses sortant de la
formation (et pas des autres études)
Résumé : Rapportage insuffisant, bilan d’atteinte faible.

Le programme come il était mise en œuvre, s’a limité donc largement à suivre les
indicateurs type « output » seulement. La mission d’évaluation a demandé les responsables
du CRA à préparer, à travers de quelques informations disponibles, à élaborer un tableau qui
montre la provenance et le lieu d’affectation et le thème de leurs études-mémoires des
diplômés avant et après leur formation pour au moins voir un impact potentiel du programme
en termes de application de leurs thèses dans les politiques et sur une meilleur prise de décision
en matière de la SA(N) dans les pays ou au niveau régional.
En tous cas, le programme n’a pas se concentré sur une formation ciblé sur les décideurs
pour suivre les indicateurs d’impact comme définis pour ce but :
1. Détection précoce des risques de crises alimentaires.
8. Amélioration de la qualité des enquêtes agricoles
9. Amélioration de l'efficacité de la gestion des bases de données
10. Amélioration du suivi des marchés et de l'analyse des prix.
12. Amélioration de l'usage de la télédétection et des systèmes d'information
géographique.
13. Nombre de réponses à des problèmes de sécurité alimentaire qui n'implique
pas de « l'aide alimentaire »
14. Nombre de pays ayant développé une enquête agricole basée sur l'économie
alimentaire des ménages.
17. Nombre d'outils/méthodes d'analyse structurelle de la SA mis au point ou améliorés
par le projet
18. Nombre d'usagers d'outils d'analyse et de développement de stratégies.

Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » (voir Annexe X-1) on trouve:


- indicateur no. 1 : cet indicateur manque dans le CMR
- indicateur no. 8-10+12: pas clair, l’indicateur vise à l’impact des thèses des diplômés
(et pas à autres activités du FSTP2)
97
- indicateur no. 13 : pas clair, l’indicateur vise à l’impact des thèses des diplômés (et
pas à autres activités du FSTP2) ; on constate quand même que de telles « informations
ne seraient disponibles » mais qu’ une «Etude sur le plan cadre de contingence serait en
cours». Vu l’importance extrême de cet indicateur pour surmonter des approches
d’urgence et aboutir à des solutions structurelles et développementales, cette réponse
est assez faible !
- indicateur no. 14 : pas clair, l’indicateur vise au nombre de thèses sortant de la
formation (et pas des autres études) ; on parle d’une étude en cours
- indicateur no. 17 : indicateur pas renseigné
- indicateur no. 18 : pas clair, l’indicateur vise à l’impact des thèses des diplômés (et
pas à autres activités du FSTP2) ; on parle de 17 pays utilisant le CH ?
Résumé : Rapportage insuffisant, bilan d’atteinte très faible.

---------------------------

Voir ci-après les Annexes 1.2 à 1.5 : Analyses du Cadre Logique, des résultats, indicateurs,
et du cadre de mesure de rendement (1.2 à 1.5)

98
Annexe 1.2 : Tableau « Cadre de mesure de rendement » (CMR) des indicateurs du FSTP2, 2011 – mi-2014 (préparé par le CILSS/SE-
UMA-S/E (et révisé/ commenté par le Consultant de l’évaluation à mi-parcours, 08/2014)
NB: Ce tableau est au niveau des indicateurs globaux du CL du FSTP2 liés aux objectifs et résultats (et pas au niveau des composantes et activités)
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
1 95 CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS DE BASE
INDICATEU
RS

OBJECTIF
GÉNÉRAL

Statistiques nationales sur les


1. Augmentation
revenus et les productions;
du niveau des
Enquêtes auprès des ménages;
revenus des ND ND ND
La sécurité Études socio-économiques
ménages
alimentaire des Tableau de référence CH, enquête
vulnérables;
groupes les plus SAP PAYS
pauvres et les Références :
Statistiques nationales sur les
plus vulnérables Rapports de
revenus et les productions;
dans les pays missions
1 005 429 Enquêtes auprès des ménages;
membres de la 2. Disponibilité de 1 832 698 d’évaluation de la
tonnes en Tableau de référence CH, enquête
CEDEAO, la stocks alimentaires; tonnes en 2013 SA et des marchés
2012 SAP PAYS, Bilan Céréalier, Bilan
Mauritanie et le fin janvier début
alimentaire
Tchad est février de chaque
Suivi des Marchés
améliorée et les année
pays sont 57 318 000
soutenus pour tonnes en
Statistiques nationales sur les
l'atteinte du 3. Augmentation de 50 626 000 2012-2013
productions agricoles
premier OMD. la production tonnes en (soit 13% de
Tableau de référence CH, BC, BA
vivrière; 2011-2012 plus par
PREGEC mars 2014
rapport à 2011-
2012)

95
Numérotés par le Consultant (selon l’ordre du CL original de la CF)
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS

51 101 000
tonnes en
2013-2014
(soit une baisse
de 11%)
Année 2007

Burkina Année 2014


Faso : 0,389
Bénin : Burkina Faso :
0,492 0,331
Cap Vert : Bénin : 0,427
0,708 Cap Vert :
RCI 0,484 0,568
Mali : 0,371 RCI 0,400
Statistiques nationales sur les
4. Baisse du taux Mauritanie : Mali : 0,359
revenus et les productions;
de pauvreté à 0,520 Mauritanie :
Études socio-économiques
travers la zone; Niger : 0,453
PNUD
0,340 Niger : 0,295
Sénégal : Sénégal : 0,459
0,464 Tchad : 0,328
Tchad : Gambie : 0,420
0,392 Guinée : 0,344
Gambie : Guinée
0,456 Bissau : 0,353
Guinée : Togo : 0,435
0,435
Guinée
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Bissau :
0,396
Togo :
0,499
5. Amélioration de Enquêtes auprès des ménages ;
l’état nutritionnel Études socio-économiques
ND ND
des populations Tableau de référence CH, SMART
vulnérables; UNICEF
6. Evolution Statistiques nationales sur les
positive des revenus et les productions;
indicateurs socio- ND ND Rapport indice de développement
économiques en humain du PNUD
Afrique de l’Ouest. PNUD (SEPVSG)

OBJECTIF
SPÉCIFIQUE

Des décisions et 1. Proportion de A A renseigner à


stratégies politiques renseigne la fin du projet
Documents de politiques
efficaces de nationales (SNRP, r à la fin
nationales;
sécurité PNSA, Politique du projet
Entretiens avec les principaux
alimentaire sont Agricole, Politique
acteurs de la SA au niveau de
mises en œuvre de l’élevage…) qui Étude d’impact à
100% chaque pays;
à travers le intègrent des prévoir
Documents de suivi-évaluation de
renforcement stratégies propres à
la mise en œuvre de plans d‘action
des acteurs la sécurité
ou programmes;
régionaux et alimentaire et
Documents opérationnels;
nationaux en identifiées à travers
charge de la l’information
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
collecte, de produite par le
l’analyse et de dispositif national
l’utilisation de de SA;
l’information A A renseigner à Entretiens avec les principaux
2. Opinion des
dans le domaine renseigne la fin du projet acteurs de la SA au niveau de
principaux acteurs
de la sécurité r à la fin chaque pays;
de la SA sur la Étude d’impact à
alimentaire. du projet Documents de suivi-évaluation de
pertinence et prévoir
la mise en œuvre de plans d‘action
l’efficacité de ces
ou programmes;
stratégies;
Enquêtes
Trois A A renseigner à
politiques/st renseigne la fin du projet
ratégies r à la fin
existent du projet
3. Cohérence et Documents de politiques
dans la
convergence au nationales;
région
niveau régional des Entretiens avec les principaux
(ECOWAP,
principales acteurs de la SA au niveau de
PAU et Étude d’impact à
politiques chaque pays;
SRSA) et prévoir
publiques Documents opérationnels;
les
nationales et Documents de suivi-évaluation de
politiques
régionales affectant la mise en œuvre de plans d‘action
nationales
la SA; ou programmes;
sont
alignées à
ces
dernières
4. Proportion de Documents de politiques
Étude d’impact à
stratégies traduites nationales;
prévoir
en documents
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
opérationnels (plan Entretiens avec les principaux
d’action, acteurs de la SA au niveau de
programme; chaque pays;
Documents opérationnels;

Documents de suivi-évaluation de
la mise en œuvre de plans d‘action
ou programmes
A A renseigner à Documents de politiques
renseigne la fin du projet nationales;
5. % de mise en r à la fin
œuvre des du projet Entretiens avec les principaux
documents acteurs de la SA au niveau de
Etude d’impact à
opérationnels chaque pays;
prévoir
correspondant aux Documents opérationnels;
stratégies de SA Documents de suivi-évaluation de
identifiées la mise en œuvre de plans d‘action
ou programmes;

RÉSULTATS

Documents de politiques et
R.1. stratégies nationales et régionales
1. Nombre de pays
L’information de SA.
comptant une
sur la SA est 17 9 Documents de programmes de SA.
stratégie nationale
partagée, Documents opérationnels (plan
de SA
analysée de d’action…) des stratégies de SA.
manière Entretiens avec les principaux
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
consensuelle et acteurs de la SA au niveau de
aboutit à des chaque pays.
décisions Rapport de suivi de la mise en
stratégiques et œuvre des plans d’action.
opérationnelles Documents de politiques et
permettant la stratégies nationales et régionales
mise en œuvre 2. Existence d’une de SA.
d’action de SA stratégie régionale Entretiens avec les principaux
1 1
coordonnées de SA reconnue acteurs de la SA au niveau de
(entre acteurs par les pays chaque pays.
comme entre Liste d’indicateurs de suivi de la
pays), et mise en œuvre de stratégie de SA.
systématiqueme
nt associées à Entretiens avec les principaux
des mécanismes 3. Nombre de pays acteurs de la SA au niveau de
améliorés de ayant un dispositif chaque pays.
suivi. de veille (type 17 9 Rapport de suivi de la mise en
SAP) fonctionnel œuvre des plans d’action.
et/ou amélioré Comptes rendus des réunions de
concertations avec le CILSS.

Manquent nos. 4.-


6.
4. Nombre de pays
possédant un
Conseil National de
Sécurité
Alimentaire ;
5. Proportion de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
politiques
nationales (SNRP,
PNSA, Politique
Agricole, Politique
de l'élevage...) et
proportion de
programmes qui
intègrent des
stratégies propre à
la sécurité
alimentaire et
identifiées à travers
l'information
produite par le
dispositif national
de SA
6. Proportion de
stratégie traduite en
documents
opérationnels (plan
d'action,
programme)
Documents de politiques et
7. Nombre de pays stratégies nationales et régionales
ayant associé la de SA.
stratégie régionale 17 9 Documents de programmes de SA.
de SA à un Documents opérationnels (plan
document d’action…) des stratégies de SA.
opérationnel Entretiens avec les principaux
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
national. acteurs de la SA au niveau de
chaque pays.
Rapport de suivi de la mise en
œuvre des plans d’action.
17 (pays) 9 Entretiens avec les principaux
8. Nombre acteurs de la SA au niveau de
d’espaces chaque pays.
communs de Registres des espaces de dialogue, RPCA, PREGEC,
dialogue, d’analyse analyse et prise de décisions. Cellule régionale
et de prise de 1 4 Registres des réunions du d’analyse du Cadre
décisions en (regional) PREGEC. Harmonisé, Comité
relation avec la Rapport de suivi de la mise en de haut niveau por
sécurité alimentaire œuvre des plans d’action. la sécurité
au niveau national Comptes rendus des réunions de alimentaire
(17) et régional (1). concertations avec le CILSS.
Comptes rendus des réunions du
CORESA.
A A renseigner à Documents de politiques et
renseigne la fin du projet stratégies nationales et régionales
9. Degré de
r à la fin de SA.
cohérence dans les
du projet Documents de programmes de SA.
méthodes et
Documents opérationnels (plan
réponses nationales
d’action…) des stratégies de SA. Etude d’impact à
et régionales aux
Entretiens avec les principaux prévoir
problèmes de
acteurs de la SA au niveau de
sécurité
chaque pays.
alimentaire.
Rapport de suivi de la mise en
œuvre des plans d’action.
Comptes rendus des réunions de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
concertations avec le CILSS.

10. Fréquence 5 par an (en 5


réunions du 22 Registres et rapports des réunions pays ?) avec taux
PREGEC par an et 25 du PREGEC. de participation de
taux de Le taux de 80% ciblé par le
participation participation est CILSS
90%
11. Nombre de
Indicateur Registres des espaces de dialogue,
décisions prises par
en cours Indicateur en analyse et prise de décisions. Décision prise lors
le PREGEC et
de cours de Registre des réunions du PREGEC. PREGEC de mars
mises en œuvre par
renseigne renseignement Rapport de suivi de la mise en 2014
les pays.
ment œuvre des plans d’action
Registres des espaces de dialogue,
12. Nombre analyse et prise de décisions ;
d’espace de Entretiens avec les principaux
dialogue, d’analyse acteurs de la SA au niveau de
Conseil nationaux
et de prise de 17 chaque pays ;
de SA
décisions possédant 9 Documents de synthèse et
Comité
un ancrage d’analyse produits au niveau
Etats/Donateurs
multidisciplinaire régional ;
et politiquement Documents préparés à destination
fort (primature…) des décideurs.

13. Nombre de Documents de programmes de SA.


pays comptant des Documents opérationnels (plan
17 9
plans d’actions d’action…) des stratégies de SA.
opérationnalisant Entretiens avec les principaux
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
leurs stratégies de acteurs de la SA au niveau de
SA chaque pays
Entretiens avec les principaux
14. Proportion des Du fait du non
acteurs de la SA au niveau de
plans d’action mis 100% ND fonctionnement du
chaque pays;
en œuvre par pays CORESA
Rapports de mission
15. Existence d’un Entretiens avec les principaux
suivi de la mise en acteurs de la SA au niveau de
17 9
œuvre des plans chaque pays;
d’action Rapports de mission
Liste des indicateurs utilisés par les
16. Définition
systèmes d’information sur la SA
d’indicateurs de
nationaux et régionaux ; Tableau de
suivi de la mise en 1 1
bord d’indicateurs gradués et de
œuvre de stratégie
réponses correspondantes
de SA (tableau
de bord)
17. Proportion Documents de synthèse et
4
(nombre) de d’analyse produits au niveau
documents régional
Bulletin
interpellant les Documents préparés à destination
CRA,
décideurs sur une 4 des décideurs ;
Nisa,
problématique en Entretiens avec les principaux
CILSS/fe
lien avec la SA acteurs de la SA au niveau de
ws net
suivi d’une action chaque pays.
Note aux
correspondante
décideurs
18. Nombre de Rapports de mission ;
17 17
pays ayant Entretiens avec les principaux
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
développé un acteurs de la SA au niveau de
mécanisme de chaque pays
concertation
régulier et
fonctionnel avec le
CILSS
19. Le CORESA Après ces deux
est fonctionnel et rencontres le
reconnu par les CORESA un
pays comme un 5 2 Rapport d’activités ; désintérêt s’est
partenaire clé manifesté de la part
(nombre de de la CEDEAO et de
rencontres tenues) l’UEMOA
Liste des outils de collecte
d’information et d’analyse de la SA
pour chaque pays ;
Documents de synthèse et
20. Nombre
d’analyse produits au niveau
d’outils d’appui à
3 3 régional ;
la SA développés
Entretiens avec les principaux
par le projet.
acteurs de la SA au niveau de
chaque pays.
Documents de présentation d’outils
méthodologiques.
Ajouté : Indicateurs d’AGIR
N.B. : A1+A2 = Objectif spécifique No. 1 du CL d’AGIR reformulé ; A3 = Objectif spécifique No. 2 du CL d’AGIR reformulé
A1. Nombre d’Etats − Documents de PRP-AGIR
R1 : continu 0 17 5
appuyés pour la − Compte rendu des réunions et
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
conception de concertations
projets et − Rapports de mission
programmes
résilients
A2. Nombre − Documents de PRP-AGIR
d’acteurs non − Compte rendu des réunions et Accord cadre
étatiques appuyés concertations d’engagement des
pour la conception 0 ND 1 − Rapports de mission réseaux d’OSC pour
de projets et la mise en œuvre
programmes d’AGIR signé
résilients
Cadres opérationnels de financement Missions de
et de mise en œuvre des PRP-AGIR lobbying et de
plaidoyer effectuées
au Burkina Faso,
Côte d’Ivoire, Mali,
Niger, Togo et
A3. Proportion des
Sénégal.
financements
mobilisés pour la
Missions de
mise en œuvre des ND 100%
diagnostic des
projets/programmes
systèmes et
au profit des
dispositifs de Suivi-
vulnérables
évaluation effectuées
dans huit (8) pays
(Burkina Faso, Côte
d’Ivoire, Guinée
Bissau, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad et
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Togo)
R.2. Les 1. Nombre Documents de présentation d’outils
systèmes d’indicateurs méthodologiques ;
d’information d’appréciation de la Liste des indicateurs utilisés par les
sur la sécurité situation 11 indicateurs systèmes d’information sur la SA
22 indicateurs
alimentaire alimentaire et en 2010 nationaux et régionaux ;
collectent nutritionnelle Tableau de bord d’indicateurs
l’information communs à gradués et de réponses
de manière différents pays. correspondantes
compatible et Liste des outils de collecte
comparable d’information et d’analyse de la SA
et ont élargie pour chaque pays ;
leur gamme Documents de synthèse et d’analyse
2. Nombre d’outils
d’indicateurs produits au niveau régional ; Enquête agricole,
de collecte
afin de Document de classification standard SIM,
d’information
pouvoir 5 5 des situations d‘insécurité HEA,
communs (1) à
analyser la alimentaire ; SMART,
différents pays.
sécurité Documents présentant les outils de EDS
alimentaire collecte et d’analyse en rapport avec
de manière le tableau de bord d’indica-teurs
holistique et gradués et de réponses
avec une correspondantes
vision 3. Nombre d’outils
régionale ; d’analyse de la Documents présentant les outils de
leurs situation collecte et d’analyse en rapport
capacités de alimentaire et 2 2 avec le tableau de bord CH, HEA
communicati nutritionnelle d’indicateurs gradués et de réponses
on sont communs à correspondantes
améliorées différents pays
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
afin de Documents de synthèse et d’analyse
4. Proportion et
permettre la produits au niveau régional ;
importance
préparation Document de classification standard
d’information Manuel du
de documents Manuel du CH des situations d‘insécurité
consensuelle CH finalisé et
synthétiques pas finalisé alimentaire ;
produite au niveau édité
et pertinents Documents de capitalisation ;
régional.
destinés à Documents préparés à destination
appuyer la des décideurs
prise de 5. Identification Documents sur le « socle minimum
décision. d’un socle d’information ».
minimum Listes des indicateurs de suivis de la
tableau de référence
d’information à 1 1 SA pour chaque pays ;
du CH
recueillir au niveau Entretiens avec les principaux
de tous les pays. acteurs de la SA au niveau de chaque
pays
6. Proportion
d’indicateurs 11 indicateurs en
Listes des indicateurs de suivis de la
composant le socle 2010 et 22 en
SA pour chaque pays Tableau de
minimum 100% 200% 2014, (prise en
référence du CH
d’information compte d’autres
recueillis et thématiques)
comparables
7. Proportion
11 indicateurs en
d’indicateurs Listes des indicateurs de suivis de la
2010 et 22 en
communs partagés, SA pour chaque pays Tableau de
100% 200% 2014, (prise en
comparés et référence du CH
compte d’autres
analysés au niveau
thématiques)
régional.
8. Nombre 15 Documents de capitalisation ;
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
d’acteurs privés Entretiens avec les principaux
contribuant aux acteurs de la SA au niveau de chaque
systèmes pays ;
d’information Registre des SIM ;
nationaux ou Rapport de mission
régionaux.
9. Nombre de pays
possédant des SIM Registre des SIM ;
15 9
agricole et/ou Rapport de mission
élevage.
10. Nombre de
Registre des SIM ;
nouveau SIM mis 3 2 Ghana et Togo
Rapport de mission
en place
Proportion Liste des outils de collecte
d’indicateurs 11. d’information et d’analyse de la SA
(nombre) et d’outils pour chaque pays ;
de collecte et Entretiens avec les principaux
d’analyse des SIM 4 acteurs de la SA au niveau de chaque
compatibles et pays ;
comparables à Liste des indicateurs utilisés par les
travers la région. systèmes d’information sur la SA
nationaux et régionaux
Documents de synthèse et d’analyse
12. Le RESIMAO produits au niveau régional ;
est fonctionnel et Entretiens avec les principaux
reconnu par les 1 1 acteurs de la SA au niveau de chaque
pays comme un pays ;
partenaire clé Registres des SIM ;
Rapport de missions
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
13. Nombre de Documents de synthèse et d’analyse
relations produits au niveau régional ;
Chaque SIM (Etat,
interinstitutionnelle Entretiens avec les principaux
CILSS, PAM,
s établies par les 75 40 acteurs de la SA au niveau de chaque
FAO, FEWSNET,
SIM pour la pays ;
..)
diffusion Registres des SIM ;
d’information Rapport de missions
14. Existence d’une Documents de synthèse et d’analyse
classification produits au niveau régional ;
standard Document de classification standard
consensuelle des des situations d‘insécurité
5 5
situations alimentaire ;
d’insécurité Entretiens avec les principaux
alimentaire. acteurs de la SA au niveau de chaque
pays
15. Nombre de pays Document de classification standard
ayant développé un des situations d‘insécurité
système d'alerte alimentaire ;
précoce incorporant Entretiens avec les principaux
une batterie de acteurs de la SA au niveau de chaque
17 9
réponses graduelles pays ;
en fonction du Tableau de bord d’indicateurs
degré d’intensité gradués et de réponses
d’une crise correspondantes ;
alimentaire. Rapport des missions d’évaluation
16. Nombre de pays Entretiens avec les principaux
effectuant une acteurs de la SA au niveau de
17 15
enquête agricole. chaque pays ;
Rapport de missions
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
17. Nombre de
pays ayant Entretiens avec les principaux
développé une acteurs de la SA au niveau de
structure de chaque pays ;
17 9
centralisation et Rapport de missions
traitement de Documents de capitalisation.
l’information en
rapport avec la SA
18. Nombre et type
de documents Rapport de missions
synthétiques 3 3 Publications / documents diffusées. (SIM, SAP, GTP)
préparés

Mailinglist des
institutions
destinataires des
bulletins du CILSS
(NISA, Bulletins
19. Nombre de Documents préparés à destination
mensuels CRA,
décideurs ayant 221 221 des décideurs ;
CILSS/FEWS
reçu des documents Publications / documents diffusées
NET, Avis
PREGEC, Fiche
communication
CH, Note aux
décideurs…
NISA, Bulletins
20. Nombre moyen
Documents préparés à destination mensuels (CRA,
de documents reçus 5 5
des décideurs ; CILSS/FEWS
par décideur
NET), Avis
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
PREGEC, Fiche
communication
CH, Note aux
décideurs…
21. Nombre d’outils
de mesure de la
capacité de Tableau de bord d’indicateurs
ménages à faire gradués et de réponses
2 2 VAMU
face à une crise correspondantes.
alimentaire Rapport de missions d’évaluation
développés par le
projet
22. Nombre d’outils
de collecte et
d’outils d’analyse
de nouveaux
indicateurs
(nutritionnels et de Entretiens avec les principaux
qualité de produits acteurs de la SA au niveau de
alimentaires, de chaque pays ;
productions 1 1 Rapport de missions d’évaluation ;
animales et non Liste des indicateurs utilisés par les
céréalières, de systèmes d’information sur la SA
sécurité alimentaire nationaux et régionaux
au niveau des
populations
urbaines et
périurbaines)
développés.
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Par SIM (61
documents par an)
23. Nombre de Registres des SIM ;
dont 4 bulletins
documents diffusés Documents méthodologique
hebdomadaires, 12
par les systèmes d’analyse de flux transfrontaliers et
rapports mensuels,
d’information 548 548 d’analyse de filières.
1 rapport annuel,
nationaux et Liste des indicateurs utilisés par les
soit 548 documents
régionaux. systèmes d’information sur la SA
diffusés pour les 8
nationaux et régionaux.
SIM par an (hors
Ghana)
Documents de synthèse et d’analyse
produits au niveau régional ;
24. Nombre de
Entretiens avec les principaux
support de diffusion
ND 5 acteurs de la SA au niveau de chaque
différents
pays ;
développés
Documents de capitalisation ;
Rapports.
25. Nombre de Documents de synthèse et d’analyse
support produits au niveau régional ; 1 Rapport par an et
d’information sur Entretiens avec les principaux 1 synthèse des
les opportunités acteurs de la SA au niveau de chaque offres et demandes
2 2
d’échanges de pays ; potentielles de
produits agricoles et Documents de capitalisation ; produits agricoles
agroalimentaires Publications / documents diffusées ; par pays et par an
diffusés Rapports.
26. Fréquence de Fiche de Fiche de Documents de synthèse et d’analyse
NISA remplacé par
diffusion communicatio communicatio produits au niveau régional ;
BISA
d’information par n CH : 2 n CH : 2 Entretiens avec les principaux
(CILSS/FEWS°
support. fois/an; fois/an; acteurs de la SA au niveau de chaque
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Bulletin CRA : Bulletin pays ;
6 fois/an CRA : 6 Documents de capitalisation ;
NISA : 12/12 fois/an Publications / documents diffusées
BISA : 12/12 Rapports.

27. Nombre de
nouveaux
indicateurs
(productions
Entretiens avec les principaux VAMU
animales et non
acteurs de la SA au niveau de (vulnérabilité
céréalières,
chaque pays ; urbaine et péri
nutrition et qualité
0 4 4 Rapport de missions d’évaluation ; urbaine) et
de produits
Liste des indicateurs utilisés par les Nutrition (MAAG,
alimentaires,
systèmes d’information sur la SA MCG, prévalence
sécurité alimentaire
nationaux et régionaux IMC ) intégrées
urbaine et
périurbaine)
recueillis.

Documents de synthèse et d’analyse


28. Nombre de produits au niveau régional ; 1 méthode et 2
méthodes d’analyse Résultats des enquêtes agricoles ; outils consensuels
de fonctionnement Entretiens avec les principaux pour le suivi et
des marchés 3 3 acteurs de la SA au niveau de chaque l’analyse des
développées par le pays ; marchés (pays,
projet. Documents méthodologique CILSS, PAM,
d’analyse de flux transfrontaliers et FAO, FEWS NET)
d’analyse de filières.
29. Nombre de 0 ND ND Publications / documents diffusées Plusieurs études de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
documents de Documents de capitalisation capitalisation en
capitalisation cours
concernant des
expériences de SA
suivant différents
thèmes
30. Nombre de
Registres des SIM ;
points
Entretiens avec les principaux
d’observation « 28 28
acteurs de la SA au niveau de chaque
hors frontières »
pays.
établis par les SIM
Rapports de mission ; Registres des
31. Nombre de pays SIM ;
suivant les flux 7 6 Entretiens avec les principaux
transfrontaliers acteurs de la SA au niveau de chaque
pays.
Manquent :
Indicateurs nos. 32.
– 35.
32. Nombres
d'outils et de
méthodes de
collecte et d'analyse
d'information sur
les flux
transfrontaliers
développés
33. Proportion de
pays incorporés
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
dans les analyses de
flux
transfrontaliers.
34. Nombre de
systèmes de suivi
de filières mis en
place
35. Nombre de pays
suivant les filières
R.3. Les Manquent
acteurs des indicateurs nos. 1. –
dispositifs 2.
nationaux de 1. Détection
SA sont précoce des risques
formés afin de crises
de pouvoir alimentaires.
analyser les 2. Nombre de
déterminants mastères mis en
de l’insécurité place.
alimentaire 3. Nombre Mastère Ces chiffres
structurelle et d’étudiants suivant SAN : concernent les
conjoncturell la formation pour 34 premières
e et prendre chaque mastère Procès-verbaux de sélection des promotions des
en compte les Mastère 16 candidats et de délibération de fin mastères
différentes CCDD : d’année
dimensions de 34 Rapports d’activité du CILSS Les deuxièmes
la SA 19 promotions en cours
(disponibilité, Mastère : de formation sont
accès, PDCE : composées comme
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
utilisation et 34 suit :
stabilité) de 19 SAN : 24
manière CCDD : 23
satisfaisante PDCE : 16

4. Satisfaction des Au
étudiants en moins
mastère 90% des
étudiants Ce résultat concerne
formés Fiches d’évaluation de fin de les premières
100%
sont formation promotions des trois
satisfait Mastères
de la
formatio
n reçue
5. Nombre de
techniciens protectio
supérieurs formés n 18
en protection des végétaux
végétaux, en : 17
agrométéorologie, Attestation de diplôme
en maintenance des agromété 21 Procès-verbaux de délibération
outils de collecte et orologie
d’analyse de : 17
données et en
gestion des maintena
systèmes nce des
d’information outils de 16
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
collecte
et
d’analys
e de
données
et en
gestion
des
systèmes
d’inform
ation :
17
6. Satisfaction des Au
techniciens formés moins
90% des
étudiants
Ce résultat concerne
formés Fiches d’évaluation de fin de
100% l’ensemble de trois
sont formation
promotions
satisfait
de la
formatio
n reçue
7. Nombres
d’études en rapport
avec les stratégies Note stratégique d’accélération de la
0 10 1 réalisée Etudes en cours
d’adaptation ou de mise en œuvre du FSTP
prévention des
crises alimentaires
8. Amélioration de 9 pays CILSS 17 pays 14 pays 3 pays (Liberia,
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
la qualité des organisaient organisent Sierra Leone et
enquêtes agricoles des enquêtes Côte d’Ivoire)
agricoles rencontrent encore
des difficultés à
conduire
régulièrement les
enquêtes
9. Amélioration de Démarrage
l’efficacité de la d’ECOAGRIS va
gestion des données permettre une
amélioration de la
gestion des données
10. Amélioration du
suivi des marchés et Cf. Résultat 2
de l’analyse des renseigné
prix
11. Amélioration
des publications et Cf. Résultat 2
de la diffusion de renseigné (Volet
données au niveau MARCHES)
national et régional
12. Amélioration de
l’usage de la 9 pays du Apports des projets
Bulletins nationaux, Rapports de
télédétection et des CILSS AMESD, MESA,
17 pays 17 pays suivi des campagnes agropastorales,
systèmes utilisaient les SIPSA à travers le
Produits CH
d’information produits CH
géographique
13. Nombre de Information Etude sur le plan
réponse à des non disponible cadre de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
problèmes de contingence en
sécurité alimentaire cours
qui n’implique pas
de l’aide
alimentaire
14. Nombre de pays
ayant développé
une enquête
A renseigner à
agricole basée sur 0 17 Etude en cours
la fin du projet
l’économie
alimentaire des
ménages
15. Nombre de
documents
d’analyse des
3 3
marchés de
productions
animales et non
16. Nombre de
Nutrition et
nouveaux thèmes
vulnérabilité
traités/approfondis 0 2 2
urbaine
par les systèmes
(cf. R2)
d’information
17. Nombre
d’outils/méthodes
d’analyse
0 0
structurelle de la
SA mis au point ou
améliorés par le
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
projet
18. Nombre
d’usagers d’outils
d’analyse et de 17 pays 17 17 Outils CH, Manuel CH
développement de
stratégies
19. Nombre Analyse
d’études socio- causale de la
économiques malnutrition
réalisées en rapport des enfants de
avec la SA moins de 5ans Rapport publié pour le Sénégal et le
au Sahel et en Tchad ; rapport sous presse pour le
Afrique de Mali et la Mauritanie ; rapport en
l’Ouest à 17 11 édition pour le Bénin, le Burkina, la
l’aide des Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger et
données le Togo. La brochure de synthèse est
d’enquête en rédaction
démographiqu
e et de santé
(EDS/MICS)
de 17 pays
Publication de « Population et
Étude
20. Nombre de production agricole au Sahel et en
régionale à
documents Afrique de l’Ouest : Constat des
l’aide des 1 1
d’analyse de déséquilibres. Propositions pour des
données de 17 (cf. notes et
thématiques liées à perspectives meilleures »
pays bulletins CILSS)
la sécurité
alimentaire 1 rapport provisoire sur
1 1
« Articulation des politiques et
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
stratégie de production agricole ». 1
draft disponible

1 rapport posté sur le site de


www.insah.org intitulé « Etude
prospective sur les pertes post-
récoltes en Afrique de l’Ouest : cas
de quelques pays côtiers et du
3 1
Sahel ». Le rapport porte sur pays
membres du CILSS. Une étude dans
4 pays est lancée pour 4 pays
CILSS/CEEAO au no=eau pays.

1 document de travail sur


«Partenariat de gestion du risque
climatique : Stratégie proposée par le
1 1 CCAFS pour l’Afrique de l’Ouest »
(financement ICRISAT en appui au
FSTP2) : Un atelier de validation est
prévu)
5 5 5
21. Nombre
d’études ou de
documents
36 16
d’analyse des flux
transfrontaliers
réalisés
22. Nombre de
0 0
document de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
description et
d’analyse du
fonctionnement
d’une filière
Indicateurs ajouté (depuis le début du FSTP2, et qui ne sont pas dans le CL de la CF)
Le Taux de
satisfaction des
partenaires vis-à-vis VOIR Rapports d’auto-évaluation
de la coordination UE; Rapports d’évaluation
du projet est égal à AFD, Enquêtes d’opinions
au moins 80% à la
fin du projet (2013
R.00. Le Le Cadre de mesure
Rapports de coordination
Programme du rendement est
Non Rapports de suivi
est géré de annuellement
Rapports annuels
manière renseigné
efficace Les plans de travail
Rapports annuels
annuels (PTA) sont
55% Rapports d’auto-évaluation
réalisés à au moins
Rapports d’évaluation
75%.
A la fin du projet, le
Rapports d’évaluation Cet indicateur sera
projet d’exécution
Rapports de suivi renseigné en fin de
financière atteint au
projet
moins 75%.

Annexe 1.3 : Montage du Cadre Logique du FSTP2 avec les indicateurs alignés aux activités et (sous-) composantes
Résultat 1 : L'information sur la SA est partagée, analysée de manière consensuelle et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles
permettant la mise en œuvre d'action de SA coordonnées entre acteurs comme entre pays), et systématiquement associées à des mécanismes
améliorés de suivi.

Composante 1 : Renforcement de l’appui et du suivi de la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de sécurité alimentaire

Sous-composante 1: Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

1.1.1 : Créer ou renforcer les CL de la CF : Réunions du RPCA


espaces de dialogue, d’analyse
commune et de prises de 8 : Nombre d'espaces communs de
décision avec des mécanismes dialogue, d'analyse et de prise de
associés décisions en relation avec la sécurité
alimentaire au niveau national et
régional.

12 : Nombre d'espace de dialogue,


d'analyse et de prise de décisions
possédant un ancrage
multidisciplinaire et politiquement
fort (primature...) ;

17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante

1.1.1.1 Organiser la réunion du CL de la CF : Réunions RPCA


RPCA (Avril/Décembre)
10. Fréquence de réunions du
PREGEC et taux de participation.

1.1.1.2 : Appuyer l’évaluation CL de la CF :


de la mise en œuvre de la
Charte PREGEC 11. Nombres de décisions prises
par le PREGEC et mises en œuvre
par les pays
1.1.2 : Mettre en place ou CL de la CF : Mise en place des SAP = Composante 2 plutôt!?
renforcement d’un service
technique national responsable 16. Définition d'indicateurs de suivi
de la centralisation de données de la mise en œuvre de stratégie de
et de la production SA.
d’informations intégrées utiles
à la prise de décision. 17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante ;

17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante

1.1.2.1 : Appuyer la mise en CL de la CF : CILSS Rapport annuel Combien des personnes formées au total et
place des SAP (Tchad, Ghana, 2013 : par pays ?
Guinée, Nord-Nigeria) 3 : Nombre de pays ayant un
dispositif de veille (type SAP) Le CILSS a appuyé la
fonctionnel et/ou amélioré mise en place des SAP en
Guinée et au Ghana. A
travers des ateliers
nationaux, les principaux
acteurs impliqués dans le
suivi et l’analyse de la
sécurité alimentaire et
nutritionnelle ont été
formés aux méthodes
d’analyse et de diagnostic
de la sécurité alimentaire.

Les ateliers ont fait Quelles étaient les solutions ou mesures


ressortir (i) l’inexistence proposées par le CILSS ?
d’un système cohérent de
centralisation et de
diffusion des données
relatives à la sécurité
alimentaire en Guinée, (ii)
l’insuffisance de synergie
et de collaboration entre
les structures nationales
impliquées dans le suivi de
la situation alimentaire et
nutritionnelle au Ghana et
en Guinée et (iii) le besoin
de renforcement des
capacités notamment, sur
les outils de suivi et
d’évaluation de la situation
alimentaire.

1.1.2.2 : Renforcer les SAP CL de la CF : Activité non mise en œuvre en 2013 :


dans la centralisation et reportée en 2014 à la suite du départ de
l’analyse des données (14 20. Nombre d'outils d'appui à la SA l’Expert en charge
pays) développés par le projet.

1.1.2.3 : Appuyer la mise en CL de la CF : Activité non mise en œuvre en 2013 :


place et renforcer les reportée en 2014 à la suite du départ de
dispositifs nationaux de suivi- 4. Nombre de pays possédant un l’Expert en charge
évaluation des SNSA dans les Conseil National de Sécurité
pays du Sahel et de l’Afrique Alimentaire ;
de l’Ouest
CL de la CF :

20. Nombre d'outils d'appui à la SA


développés par le projet.

9 : Degré de cohérence dans les


méthodes et réponses nationales et
régionales aux problèmes de sécurité
alimentaire ;

17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante

1.1.3 Mise à niveau et CL de la CF : Il manque dans le rapport d’avancement cette


harmonisation des dispositifs activité du CL (de la CF du programme)
nationaux de sécurité 4. Nombre de pays possédant un
alimentaire et renforcement de Conseil National de Sécurité
leur cadre institutionnel. Alimentaire

1.1.3 : Renforcer le conseil CL de la CF : 1.1.4 dans le CL de la CF


régional de sécurité
alimentaire (CORESA) 19. Le CORESA est fonctionnel et
reconnu par les pays comme un
partenaire clé.

17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante

1.1.3.1 : Organiser la réunion Pas de réunion en 2013 (manque d’intérêt de


annuelle du CORESA l’UEOMA et de la CEDEAO)

1.1.3.2 : Mener les études Etudes spécifiques menées Pertinence de l’activité pas évidente en
spécifiques sur les thématiques (démographie, nutrition relation d’un renforcement global du
de la sécurité alimentaire CORESA
(démographie, aspects
nutritionnels
1.1.3.3 : Appuyer les Etats à 17 : Proportion de documents Non mise en œuvre en 2013 à cause du
l’analyse de l’intégration de la interpellant les décideurs sur une départ des experts ;
nutrition dans les politiques problématique en lien avec la SA
publiques suivi d'une action correspondante MEU 2014 : avec PACER/ UEMOA

CL de la CF :

20. Nombre d'outils d'appui à la SA


développés par le projet.

1.1.4 : Harmoniser les critères 9 : Degré de cohérence dans les 1.1.5 dans le CL de la CF
d’appréciation de la situation méthodes et réponses nationales et
alimentaire et nutritionnelle régionales aux problèmes de sécurité = Composante 2 plutôt!?
alimentaire ;

17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une

action correspondante ;

20. Nombre d'outils d'appui à la SA


développés par le projet.

1.1.4.1. : Poursuivre la Etude menée (nombre de Pertinence de l’activité pas évidente en


recherche capitalisation sur les pays ?) relation du but de l’activité 1.1.4
taux de pertes post récolte dans
quelques pays côtiers (Guinée,
Côte d’Ivoire et Bénin) et du
Sahel (Burkina Faso, Niger et
Sénégal)

1.1.4.2 Organiser les missions 17 : Proportion de documents Participé dans les missions Ces mission se déroulent depuis beaucoup
conjointes d’évaluation des interpellant les décideurs sur une conjointes annuelle. des années et ont été harmonisé depuis long
récoltes dans les pays CILSS problématique en lien avec la SA temps par les PTF (notamment FAO et
et CEDEAO suivi d'une action correspondante ; PAM). La pertinence de cette activité en
relation de l’activité 1.1.4 pas évidente.
20. Nombre d'outils d'appui à la SA
développés par le projet.

1.1.4.3 Organiser la réunion 17 : Proportion de documents Participé dans la réunion La pertinence de cette activité en relation de
annuelle de concertation interpellant les décideurs sur une annuelle l’activité 1.1.4 pas évidente.
technique sur les bilans problématique en lien avec la SA
céréaliers et alimentaires suivi d'une action correspondante ;

20. Nombre d'outils d'appui à la SA


développés par le projet.

1.1.5 Harmonisation des 1.1.4 dans le CL de(s) rapport(s)


critères d'appréciation d’avancement du programme

de la situation alimentaire et
nutritionnelle.

1.1.6. Renforcement de CL de la CF : Réunion des 1.1.5 dans le rapport d’avancement du


l'articulation entre le SP/CONACILSS menée programme (partie narrative)
4. Nombre de pays possédant un
CILS S et les pays à travers la Conseil National de Sécurité Activité insuffisante pour l’atteinte de
mise en place de mécanismes Alimentaire l’objectif de l’activité
de concertation entre le CILS
S et les différents comités 18 : Nombre de pays ayant
nationaux de sécurité développés un mécanisme de
alimentaire concertation régulier et fonctionnel
avec le CILSS
(CNSA au Sénégal et au
Burkina, CSA au Mali, CRC
au Niger...) permettant de faire
efficacement l'interface entre
les structures régionales du
CILS S

et les systèmes nationaux de


sécurité alimentaire.

Sous-composante 1.2 : Analyse des stratégies de gestion des risques et capacités de résilience des systèmes alimentaires aux crises

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

1.2.1 : Développer les 17. Nombre de pays ayant développé = Composante 2 plutôt!?
centrales d’informations sur une structure de centralisation et
la SA chargées de la traitement de l'information en rapport L’indicateur 17. est tiré de la liste des 35
centralisation de la gestion et avec la SA indicateurs du résultat 2 du programme.
de l’analyse des données sur la
SA au niveau régional

1.2.1.1 : Opérationnaliser Missions de diagnostic


AGRIS (mise en place des menées (5 pays)
bases de données consolidées)

1.2.2 : Renforcer les capacités Etude «Interactions entre La définition complète du CL de la CF lit :
d’analyse socio-économique et Population et
de compréhension des Production agricole. Renforcement des capacités d'analyse socio-
stratégies d’adaptation des Constats des déséquilibres. économique (prise en compte de la
acteurs en amont et en aval Propositions pour des dimension démographique et territorial
perspectives meilleures» notamment) et de compréhension des
menée stratégies d'adaptation des acteurs en amont
(production) et en aval (transactions,
consommation, activités complémentaires /
migrations).

1.2.2.1 Elaborer et valider des CL de la CF : Action non mise en œuvre en 2013 : reportée
outils d’appui à l’élaboration en 2014 pour insuffisance de ressources
des politiques publiques en 20. Nombre d'outils d'appui à la SA financières au niveau de l’INSAH
matière de population, SA et développés par le projet.
nutrition (notes aux décideurs,
forums de discussion,
vulgarisation d’outils de
simulation socio-économique)

1.2.2.2 : Elaborer un guide Comme ci-dessus


d’intégration des facteurs
démographiques dans les
politiques de SA

1.2.2.3 : Appuyer les Etats à Etude (5 pays) menée 2013 : en attendant les résultats du Guinée-
l'analyse causale de la sous FSTP2 Bisau ?
malnutrition au Sahel
Etude (6 autres pays) 2014 : rapports d’analyse sous presse
menée avec Fonds
UEMOA/AFD

1.2.3. Développer des


méthodologies pour mesurer la
capacité des ménages à faire
face aux crises alimentaires et
autres catastrophes naturelles

1.2.3.1 Mener une étude


diagnostique des
méthodologies d’analyse des
stratégies d’adaptation
existantes dans la sous région

1.2.3.2 Elaborer une


méthodologie améliorée
d’analyse des stratégies
d’adaptation existantes
1.2.4 : Appuyer l'amélioration CL de la CF : La définition complète du CL de la CF lit :
des outils et méthodes
d’analyse de la vulnérabilité 20. Nombre d'outils d'appui à la SA Amélioration des outils et méthodes
et de diagnostic permanent développés par le projet.
d'analyse de la vulnérabilité et de diagnostic

permanent (renforcement du PREGEC,

classification standard des situations


d'insécurité

alimentaire, développement de méthodes


d'analyse

du fonctionnement des marchés).

1.2.4.1 Finaliser et valider le


document du cadre
harmonisé d’identification et
d’analyse des zones à risque et
groupes vulnérables

1.2.4.2 Former les experts du


CILSS sur le Cadre
harmonisé d’identification et
d’analyse des zones à risque et
groupes vulnérables

1.2.4.3 Appuyer les dispositifs


nationaux dans la mise en
œuvre du Cadre harmonisé
d’identification et d’analyse
des zones à risque et groupes
vulnérables
Sous-composante 1.3 : Capitalisation et diffusion de bonnes pratiques et expériences positives

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

1.3.1 La capitalisation des 1.3.1 + 1.3.2 dans le CL de la CF :


expériences sur des thèmes
relationnels "Assurances Non mise en œuvre en 2013 : tension de
agricoles, Micro-finance, trésorerie et l’activité a été reportée en 2014.
Banques de céréales au niveau
administratif décentralisé
(local, départemental)

1.3.2 : Capitaliser les 1.3.3 dans le CL de la CF


expériences sur les thèmes des
appuis aux acteurs des filières
commerciales

1.3.2.1 : Capitaliser les


expériences réussies en
matière d’organisation inter
professionnelle des filières et
en commercialisation des
produits agricoles

1.3.2.2 : Organiser l’atelier


régional de restitution et de
partage des résultats avec les
acteurs

1.3.3 Capitaliser les 1.3.4 (« nutrition au niveau


expériences sur le thème des communautaire ») + 1.3.5 + 1.3.6 dans le CL
instruments de gestion des de la CF
crises alimentaires, de prise en
charge de la malnutrition, de Non mise en œuvre en 2013 : tension de
renforcement et de trésorerie et l’activité a été reportée en 2014.
réhabilitation dans les zones
structurellement à risques

1.3.8 Autres capitalisation Il manque dans le rapport d’avancement cette


thématiques d'expériences. activité du CL (de la CF du programme)
Résultat 2 : Les systèmes d'information sur la sécurité alimentaire collectent l'information de manière compatible et comparable et ont élargie leur
gamme d'indicateur afin de pouvoir analyser la sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale ; leurs capacités de
communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents synthétiques et pertinents destinés à appuyer la prise de décision.

Composante2: Amélioration des systèmes d’information sur la sécurité alimentaire et les marchés

Sous-composante 2.1 : Mise à niveau et promotion des systèmes d'information nationaux en sécurité alimentaire des pays de la zone CILSS et
CEDEAO

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

2.1.1 : Mettre à niveau les systèmes


nationaux d’information des pays
du CILSS et de la CEDEAO

2.1.1.2 : Renforcer les systèmes


d’information sectorielle sur la
sécurité alimentaire (agriculture,
élevage, pêche, etc.)

2.1.1.3 : Appuyer la mise en place


d'un réseau de communication et
d’échanges de données
phytosanitaires dans l’espace
CEDEAO

2.1.2 Renforcer les dispositifs Il manque dans le rapport


nationaux de veille et de diagnostic d’avancement (et dans le
permanent, type SAP. contrat de subvention, av. no.
1) cette activité du CL (de la
CF du programme)

2.1.2 : Renforcer les capacités dans 2.1.3 dans le CL de la CF


les domaines de l’enquête agricole,
de la gestion de bases de données,
du suivi des marchés et de l’analyse
des prix, des techniques de
publication et de diffusion des
données, de la télédétection et des
systèmes d’information
géographique. (achat de matériel,
logiciels, formation)

2.1.2.3 Renforcer les capacités dans 2.1.3 dans le CL de la CF


les domaines des enquêtes agro-
pastorales (Techniques de collecte
GPS, Gestion de Bases de Données,
Charte de qualité des données Cette activité est reportée en
statistiques, etc.) 2014.

2.1.2.4 Mettre en place et animer une


base régionale de données sur les
marchés

2.1.3 : Etablir des mécanismes 1. Nombre d'indicateurs d'appréciation 2.1.4 dans le CL de la CF


spécifiques techniques et de la situation alimentaire et
institutionnel pour faciliter la nutritionnelle communs à différents
coordination et l’harmonisation des pays.
différents systèmes d’information
nationaux 2. Nombre d'outils de collecte
d'information communs à différents
pays.

3. Nombres d'outils d'analyse de la


situation alimentaire et nutritionnelle
communs à différents pays.

4. Proportion et importance
d'information consensuelle produite au
niveau régionale.

5. Identification d'un socle minimum


d'information à recueillir au niveau de
tous les pays.

6. Proportion d'indicateur composant le


socle minimum d'information

recueillis et comparables.

7. Proportion d'indicateur communs


partagés, comparés et analysés au
niveau régional.

14. Existence d'une classification


standard consensuelle des situations
d'insécurité alimentaire

2.1.3.1 : Animer le dispositif Voir ci-dessus


régional de veille sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle au Sahel

2.1.4 Etablir des mécanismes Voir ci-dessus Cet indicateur du CL de la CF


spécifiques techniques et manque dans le(s) rapport(s)
institutionnels pour faciliter la d’avancement du programme
coordination et l'harmonisation des
différents systèmes d'information
nationaux et permettre leur
intégration effective et consensuelle
dans le système régional (SISAR).

2.1.5 Renforcement des capacités Il manque dans le rapport


rédactionnelles et de communication d’avancement (et dans le
des systèmes d'information contrat de subvention, av. no.
1) cette activité du CL (de la
CF du programme)

Sous-composante 2.2 : De nouvelles thématiques sont intégrées dans les systèmes d'information

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

A2.2.1. : Renforcer les capacités de 22. Nombres d'outils de collecte et


collecte de données sur les d'outils d'analyse de nouveaux
productions animales et non indicateurs (nutritionnels et de qualité
céréalières (tubercules et racines, de produits alimentaires, de productions
fruits et légumes…) et faire le lien animales et non céréalières, de sécurité
entre ces productions et leurs alimentaire au niveau des populations
marchés. urbaines et périurbaines) développés.

27. Nombres de nouveaux indicateurs


(productions animales et non
céréalières, nutrition et qualité de
produits alimentaires, sécurité
alimentaire urbaines et périurbaines)
recueillis.

2.2.1.1 Elaborer des boites à outil Voir ci-dessus


pour l'appui aux services de
l’élevage

2.2.1.2 Appuyer les pays de la Voir ci-dessus Cette activité n’a pu être
CEDEAO dans le choix des outils de réalisée en 2013 compte de
collecte des données sur les l’insuffisance de l’expertise
productions non céréalières disponible.
(tubercules et racines, fruits et
légumes)

2.2.2 Intégrer des indicateurs Voir ci-dessus Il manque dans le rapport


nutritionnels et de qualité de d’avancement ces activités (de
produits alimentaires dans les la CF du programme)
systèmes d'information sur la
sécurité alimentaire. Dans le contrat de subvention
(av. no. 1) on a fusionné ces
activités dans une (2.2.2)

2.2.2.2 Appuyer l'Intégration Voir ci-dessus


d'indicateurs nutritionnels dans
l’enquête agricole (pays sahéliens et
côtiers)

2.2.2.3 Mener des enquêtes VAMU Voir ci-dessus 2.2.3 dans le CL de la CF :


dans les pays du Sahel et en Afrique
de l’Ouest (un pays) Renforcer les capacités de
collecte de données sur la
sécurité alimentaire au niveau
des populations urbaines et
périurbaines

Non MEO en 2013 : Le départ


de l’expert responsable a
perturbé la mise en œuvre de
l’activité

2.2.3 : Intégrer les indicateurs 15. Nombre de pays ayant développé un 2.2.4 dans le CL de la CF avec
spécifiques pour les SAP et définir système d'alerte précoce incorporant un sujet différent :
les seuils de crise (appui au plan de une batterie de réponses graduelles en
contingence fonction du degré d'intensité d'une crise Intégrer des indicateurs
alimentaire. spécifiques pour les systèmes
d'alerte précoce qui leur
permettent de mieux analyser
les informations
conjoncturelles par rapport à
une situation de référence en
lien avec une batterie de
réponses graduelles et
adaptées.

2.2.3.1 : Appuyer les pays à


l’élaboration de plans de
contingence

2.2.4 : Promouvoir les enquêtes 16. Nombre de pays effectuant une 2.2.5 dans le CL de la CF
agricoles basées sur l’économie enquête agricole
alimentaire des ménages

2.2.4.1 Analyser la faisabilité de 21. Nombre d'outils de mesure de la


l’extension de la méthodologie basée capacité de ménages à faire face à une
sur l’analyse de l’économie des crise alimentaire développés par le
ménages dans les pays de la projet.
CEDEAO et du CILSS

2.2.4.2 Appuyer les pays au Voir ci-dessus


développement de la méthodologie
AEM adoptée

2.2.5 : Renforcer les capacités des 8. Nombre d'acteurs privés contribuant 2.2.6 dans le CL de la CF
réseaux d’acteurs privés en matière aux systèmes d'information
d’information
nationaux ou régionaux.

2.2.5.1 : Appuyer la mise en place Voir ci-dessus


d’un système de collecte des
données « Bord Champ » en liaison
avec les organisations paysannes
faitières (ROPPA, ANAG/Bissau)
2.2.5.2 : Organiser la concertation Voir ci-dessus La concertation a été reportée
annuelle du réseau des sociétés, sous réserve que le CILSS
Commissariats et offices de gestion devienne le parrain de la
des stocks (RESOGEST) réserve régionale en
construction sous l’égide la
CEDEAO.

Sous-composante 2.3 : Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

2.3.1. Renforcer et harmoniser des 9. Nombre de pays possédant des SIM


méthodes des SIM à travers agricole et/ou élevage
l’espace CEDEAO et appui au
RESIMAO pour leur mise en réseau 11. Proportion d'indicateurs et d'outils
de collecte et d'analyse des SIM
compatibles et comparables à travers la
région.

12. Le RESIMAO est fonctionnel et


reconnu par les pays comme un
partenaire clé

13. Nombre de relations


interinstitutionnelles établies par les
SIM pour la diffusion d'information

28. Nombre de méthodes d'analyse de


fonctionnement des marchés
développées par le projet.

30. Nombre de points d'observation «


hors frontières » établis par les SIM

2.3.2. Fournir un appui au lancement 10. Nombre de nouveau SIM mis en Dans le CL de la CF on a aussi
de SIM dans les pays qui en sont place le Togo ; dans le CL du contrat
dépourvus (Gambie, Sierra Leone, de subvention (av. 1) on a le
Libéria) Ghana en plus ;

2.3.3 : Fournir un appui à la Dans le CL du contrat de


construction de liens opérationnels subvention (av. 1) on ne
entre les SIM nationaux des pays de mentionne plus réseaux de
la CEDEAO et de nouveaux micro-finance, organisations
partenaires pour la diffusion de paysannes, interprofessions de
l’information (réseaux de micro- producteurs
finance, organisations paysannes,
interprofessions de producteurs)

2.3.4 : Opérationnaliser le dispositif 31. Nombre de pays suivant les flux


de suivi des flux transfrontaliers transfrontaliers.
des produits agricoles et
agroalimentaires en Afrique de 32. Nombres d'outils et de méthodes de
l’Ouest collecte et d'analyse d'information

sur les flux transfrontaliers développés

33. Proportion de pays incorporés dans


les analyses de flux transfrontaliers.

2.3.4.2 : Mettre en place et animer le


dispositif régional de suivi des flux
transfrontaliers

2.3.5 : Améliorer la visibilité des 25. Nombre de support d'information


opportunités d’échanges de sur les opportunités d'échanges de
produits agricoles et agro- produits agricoles et agroalimentaires
alimentaires dans l’espace CEDEAO diffusés
plus Mauritanie et Tchad
2.3.6. Mettre en place des systèmes 34. Nombre de systèmes de suivi de
nationaux de suivi des acteurs de filières mis en place
filières vivrières et analyse du
marché de ces filières 35. Nombre de pays suivant les filières

2.3.6.1 : Animer un réseau d’Experts Activité non mise en œuvre en


sur la thématique « marchés », 2013 :
réaliser des études et organiser un
atelier de restitution sur la Ce processus qui a mis plus de
dynamique des marchés en Afrique temps que prévu
de l’Ouest

Résultat 3 : Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de l'insécurité
alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation
et stabilité) de manière satisfaisante.

Composante 3: Renforcement des capacités des structures régionales et nationales via une offre de formation adaptée

Sous-composante 3.1 : Lancement d’un mastère « Sécurité alimentaire et politiques publiques »

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

3.1 : Lancer un master en SA et 2. Nombre de mastères mis en place.


politiques publiques
3. Nombre d'étudiants suivant la
formation pour chaque mastère.

4. Satisfaction des étudiants en mastère.

Sous-composante 3.2. : Lancement d’un mastère « Adaptation des pratiques agricoles aux changements climatiques»

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire


3.2 : Lancer un master en 2. Nombre de mastères mis en place.
« adaptation des pratiques
agricoles aux changements 3. Nombre d'étudiants suivant la
climatiques » formation pour chaque mastère.

4. Satisfaction des étudiants en


mastère.

Sous-composante 3.3. : Lancement d’un mastère « Protection durable des cultures et de l’environnement »

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

3.3 : Lancer un master en « 2. Nombre de mastères mis en place. Dans le CL de la CF:


Protection des cultures et de
l’environnement » 3. Nombre d'étudiants suivant la 3.3. Lancement d'un Mastere «
formation pour chaque mastère. Protection des plantes et
agriculture durable »
4. Satisfaction des étudiants en
mastère.

Sous-composante 3.4. : Appui à la formation de techniciens supérieurs en agro-météorologie, protection des végétaux et instruments

Activités : Indicateurs Etat de MEO Commentaire

3.4 : Appuyer la formation des 5. Nombre de techniciens supérieurs Dans le CL de la CF :


TS en Agrométéorologie, formés en protection des cultures, en
protection des végétaux et agro météorologie, en maintenance des 3.4 Formation de techniciens
instruments outils de collecte et d'analyse de supérieurs
microinformatiques données et en gestion de systèmes
informatiques. Activités non mise en œuvre en
2013 :
6. Satisfaction des techniciens formés.
En raison de ressources
financières limitées, certaines
activités académiques comme le
voyage d’études des
Techniciens Supérieurs et les
sorties académiques n’ont pas
pu être organisées. En effet, une
sous-évaluation financière de
certaines activités de la
composante 3…
Annexe 1.4 : CADRE LOGIQUE AGIR ET SITUATION A FIN JUILLET 2014

Cadre logique – Renforcement des capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique
de l’Ouest (préparé/ fourni par le CILSS/SE août 2014)

Indicateurs de Etat de mise en oeuvre à fin


Sources et
réalisation Hypothèses / juillet 2014
Logique d’intervention moyens de
Objectivement Risques
vérification
vérifiables

Accompagner la mise en - Tenue effective des - Documents des - Retard dans la Tenue de cinq (5) ateliers de
œuvre de la feuille de route ateliers, consultations PRP-AGIR mobilisation des lancement des dialogues inclusifs
régionale de l’Alliance financements (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali,
adoptée en Avril 2013, à - CT-AGIR en place - PV de Sénégal et Togo)
travers un renforcement des recrutement - Faible engagement
capacités des organisations - PRP-AGIR adoptés experts CT-AGIR politique des États Atelier de lancement du dialogue
régionales (OIG, OPA/POE, dans les pays inclusif du Niger effectué en
Société civile, etc.) et des - Rapports de - Faible novembre 2013
Etats de l’Afrique de l’Ouest. - Cadres opérationnels réunions et mobilisation des
Objectif de financement et de consultations partenaires Tenue de deux ateliers de
global mise en œuvre et de techniques et renforcement des capacités des
suivi-évaluation validés financiers en appui réseaux des organisations de la
au processus société civile

CT-AGIR en place depuis fin


janvier 2014

Quatre projets de PRP-AGIR


disponibles (Burkina, Côte d’Ivoire,
Niger et Mali)
Objectif spécifique 1 (Os1): - CT-AGIR opérationnel - PV de - Faible engagement Coordonnateur CT-AGIR en poste
Appuyer les Etats et les recrutement de la des décideurs depuis janvier 2014
Acteurs non Etatiques dans la - Mécanismes CT-AGIR politiques des États
conception formulation des d’interpellation des États Expert en modélisation économique
projets/programmes « et de leurs OIGs par les - Compte-rendu - Faible contribution et ingénierie des projets en poste
résilients » producteurs agricoles et des réunions et des organisations depuis février 2014
la société civile concertations professionnelles
agricoles, de la Plan d’action des réseaux d’OSC
- Outils méthodologique - Documents société civile et du élaboré et adopté
de conduite des validés des PRP- secteur privé
dialogues inclusifs AGIR Accord cadre d’engagement des
validés réseaux d’OSC pour la mise en
- Rapports de oeuvre d’AGIR signé
- Produits de missions
communication diffusés Guide méthodologique de
conduite des dialogues inclusifs
Objectifs
disponible
Spécifiques
Grille d’analyse des politiques et
programmes disponibles

Format des rapports PRP-AGIR


disponible

Plus de 6000 copies de la Feuille de


route régionale et de la plaquette
AGIR diffuses

Rapports des évènements sur AGIR


diffusés sur les sites web du CILSS
et du RPCA
Objectif spécifique 2 (Os2): - Réalisation des - Rapport - Faible Missions de lobbying et de
Mobiliser des financements missions de lobbying et missions disponibilité des plaidoyer effectuées au Burkina
au profit des populations de plaidoyer OIGs pour les Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger,
vulnérables - Compte-rendu missions de Togo et Sénégal.
- Cadres opérationnels de réunion et de lobbying et
de financement, de mise participation à l’accompagnement Missions de diagnostic des
en œuvre et de Suivi- des conférences de leurs États systèmes et dispositifs de Suivi-
évaluation des PRP- membres évaluation effectuées dans huit (8)
AGIR pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire,
- Faible Guinée Bissau, Mali, Niger,
- Mécanismes de mobilisation des Sénégal, Tchad et Togo)
financement durable des partenaires
PRP-AGIR techniques et
- Tenue des ateliers bilan
et de partage des
expériences

R1 : Les Etats et les Acteurs Documents de - Retard dans la


non Etatiques sont appuyés PRP-AGIR mise en œuvre de la
pour la conception de CT-AGIR
projets/programmes «
résilients » - Faible
mobilisation et
engagement des
États
R2 : Des financements pour Cadres - Insuffisance de
la mise en œuvre de opérationnels de l’accompagnement
Résultats projets/programmes au profit financement et de des OIGs à leurs
des populations vulnérables mise en œuvre États membres
sont mobilisés des PRP-AGIR
- Faible
mobilisation et
engagement des
partenaires
techniques et
financiers

Se référer à la section ‘Méthodologie’ pour une description plus


détaillée des activités

Activité 1 : Mise en place Coût total de l’activité1 = 476 000


CT-AGIR

Activité 2 : Mobiliser les Coût total de l’activité 2 = 75 000


Etats pour l’appropriation de
l’Alliance et pour la
formulation des PPR à
travers lobbying et
plaidoyers

Activité 3: Accompagner les Coût total de l’activité 3 = 720 000 €


pays dans la formulation et la
mise en œuvre des PPR

Activités Activité 4 : Renforcer les Coût total de l’activité 4 = 350 000 €


capacités de concertation et
de dialogues des producteurs,
société civile et privé
Activité 5 : Renforcer les Coût total de l’activité 5 = 300 000 €
capacités d’analyse de la
vulnérabilité dans les pays

Activité 6 : Appuyer la Coût total de l’activité 6 : 110 000 €


Communication, le
Suivi/documentation, et la
Capitalisation et diffusion
des bonnes pratiques de
gestion de la vulnérabilité

Activité 7 : Concertations et Coût total de l’activité 7 = 100000 €


dialogues pour la mise en
œuvre : Bilan des processus
de démarrage de la mise en
œuvre des PRP-AGIR et
partage des expériences sur
les performances et impacts ;
Dialogues nationaux pour la
mobilisation des ressources ;

Activité 8 : Renforcer la Coût total de l’activité 8 : 112 000 €


prise de décision et les
capacités des pays à travers
des formations dédiées au
secteur rural : Frais
supplémentaires pour les
formations sur le FSTP2
Annexe 1.5 : Tableau de suivi financier du FSTP2 (par activité) cumulé 2011-2014 dans le canevas du Plan d’Opération du CILSS

SECRETARIAT EXECUTIF
NIVEAU : 5 / ACTIVITE PRINCIPALE
Exercice: 2014 Période: Du 01.01.2011 Au 30.06.2014
Site: 1 / SECRETARIAT EXECUTIF
Monnaie : XOF
Bailleur: 002 / Union Européenne
Convention: 00208 / FSTP - Volet II
TOUS / Tous les Centres de
Centre de Resp.
Responsabilité - Mode CONSOLIDE
7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Appuyer la mise en oeuvre
A1111.1 des SNSA des pays d'Afrique 41.596.025 14.476.000 27.120.025 14.476.000 0 27.120.025 5.034.059 18.020.135 32.496.135
de
Mettre en place et rendre
A1111.2 fonctionnel les dispositifs 91.788.744 35.610.444 56.178.300 35.610.444 0 50.420.999 5.418.078 40.805.921 76.416.365
nationaux de
Etendre la mise en place des
A1111.3 8.244.827 7.496.702 748.125 7.496.702 0 748.125 0 748.125 8.244.827
dispositifs nationaux de suivi
Appuyer la définition et la
A1111.4 444.033 324.033 120.000 324.033 0 120.000 0 120.000 444.033
mise en oeuvre de AGRIS
Elaborer et valider des outils
A1112.1 d'appui à14.657.892 5.851.308 8.806.584 5.851.308 0 8.806.584 841.586 7.964.998 13.816.306
l'élaboration des
Appuyer les pays dans
A1112.2 42.530.362 14.185.738 28.344.624 14.185.738 0 26.232.300 4.044.928 15.133.972 29.319.710
l'intégration des facteurs
Renforcer les dispositifs
A1131.3 nationaux de collecte, 3.652.000 2.402.000 1.250.000 2.402.000 0 1.250.000 32.200 1.217.800 3.619.800
d'analyse et de
Appuyer les Etats dans la
A1131.5 sécurisation et la gestion 1.860.700 1.080.700 780.000 1.080.700 0 780.000 70.530 709.470 1.790.170
des
Mettre àjour, valoriser et
A1142.1 diffuser les bases de 2.224.050 1.444.175 779.875 1.444.175 0 779.875 18.745 761.130 2.205.305
données du
Mettre en place une
A1142.2 stratégie cohérente 150.000 150.000 0 150.000 0 0 0 0 150.000
d'échange et
Informer les réseaux
A1142.4 d'OP sur les modalités de 5.693.654 2.097.654 3.596.000 2.097.654 0 3.596.000 291.180 3.304.820 5.402.474
mise en
Faire un état des lieux
A1143.4 des systèmes de 8.019.695 4.348.542 3.671.153 4.348.542 0 3.671.152 0 3.671.152 8.019.694
vulgarisation
Appuyer l'intégration de
A1211.1 données nutritionnelles 140.000 140.000 0 140.000 0 0 0 0 140.000
dans les
Appuyer l'intégration de
A1211.2 données nutritionnelles 3.418.525 292.000 3.126.525 292.000 0 3.126.525 2.691.525 435.000 727.000
dans les
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org

7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Etendre les appuis pays du
A1212.1 dispositif régional 123.196.842 51.150.022 72.046.820 51.150.022 0 60.251.924 11.288.386 48.963.535 100.113.557
PREGEC aux
Animer les réunions du
A1212.2 dispositif régional de 6.297.400 4.816.900 1.480.500 4.816.900 0 1.480.500 16.420 1.464.080 6.280.980
veille sur la
Animer les réunions du
A1212.3 61.039.626 35.575.301 25.464.325 35.575.301 0 25.464.325 981.739 24.460.275 60.035.576
RPCA
Appuyer l'utilisation des outils
A1213.1 d'analyses de la 24.666.830 21.215.075 3.451.755 21.215.075 0 3.451.755 1.780 3.449.975 24.665.050
sécurité
Conduire des missions
A1213.4 conjointes d'évaluation 6.534.567 1.199.567 5.335.000 1.199.567 0 5.335.000 249.200 3.037.800 4.237.367
rapide dans les
Appuyer la réhabilitation
A1221.1 des zones àrisque à976.048 411.870 564.178 411.870 0 550.763 0 430.013 841.883
travers
Promouvoir des instruments
A1221.3 43.631.567 33.197.067 10.434.500 33.197.067 0 10.434.500 2.350.000 8.084.500 41.281.567
de gestion des stocks de
Elaborer et diffuser des outils
A1222.1 de plaidoyer pour 2.239.618 923.962 1.315.656 923.962 0 1.315.656 0 1.139.844 2.063.806
l'intégration de
Appuyer la mise en oeuvre du
A1222.3 2.230.742 1.093.134 1.137.608 1.093.134 0 1.137.608 5.000 1.132.608 2.225.742
plan d'action de l'OOAS en
Appuyer l'élaboration et
A2131.1 la mise en oeuvre de la 49.735.296 32.007.829 17.727.467 32.007.829 0 16.671.640 1.999.183 14.672.457 46.680.286
Charte
Opérationnaliser le
A4111.2 36.032.715 4.686.000 31.346.715 4.686.000 0 31.346.715 4.758.260 22.160.762 26.846.762
dispositif de suivi des flux
Mettre en palce un SIM au
A4111.3 Togo, Ghana, Libéria, 4.647.965 1.247.117 3.400.848 1.247.117 0 3.109.848 287.907 2.821.941 4.069.058
Sierra Leone
Dynamiser les SIM nationaux
A4111.4 19.172.000 8.331.300 10.840.700 8.331.300 0 10.556.000 752.640 9.803.360 18.134.660
àtravers l'organisation
Cartographier et analyser les
A4112.1 1.128.000 90.250 1.037.750 90.250 0 1.037.750 24.300 1.013.450 1.103.700
entraves aux échanges
Organiser la Conférence
A4121.4 102.633.741 25.643.700 76.990.041 25.643.700 0 60.976.800 22.067.132 38.909.668 64.553.368
régionale annuelle sur la
Réaliser des études
A4122.2 sur la dynamique et 3.127.472 2.146.500 980.972 2.146.500 0 367.938 367.938 0 2.146.500
l'intégration
Développer des
A4122.3 formations continues sur 778.850 401.100 377.750 401.100 0 339.975 0 339.975 741.075
l'analyse de la
Mettre en place des
A5111.1 équipes intersites sur les 3.610.400 0 3.610.400 0 0 2.160.000 88.833 2.071.167 2.071.167
principales
Organiser annuellement les
A5111.3 13.086.442 3.244.629 9.841.813 3.244.629 0 9.841.813 2.267.031 7.571.142 10.815.771
retraites intersites
Elaborer et mettre en oeuvre
A5112.5 un plan de communication 10.000.000 10.000.000 0 9.970.500 29.500 0 0 0 9.970.500
interne
Conduire des missions de
A5121.4 12.662.800 0 12.662.800 0 0 12.662.800 7.970.022 4.692.778 4.692.778
diagnostic, de supervision et
Faire parrainer les actions du
A5123.3 CILSS au profit des 281.944 28.194 253.750 28.194 0 253.750 0 253.750 281.944
populations par
Réorganiser le
A5123.5 fonctionnement du comité 653.500 653.500 0 653.500 0 0 0 0 653.500
des partenaires
Communiquer sur les
A5211.2 expériences 6.000.000 0 6.000.000 0 0 6.000.000 0 0 0
réussies du CILSS
Définir et mettre en
A5212.1 oeuvre la stratégie de 1.250.000 1.250.000 0 1.250.000 0 0 0 0 1.250.000
gestion des
Médiatiser les
A5213.2 activités et les 1.500.000 0 1.500.000 0 0 1.500.000 0 0 0
résultats du CILSS
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org

7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Intensifier les activités de
A5213.5 relations publiques sur le 235.000 235.000 0 235.000 0 0 0 0 235.000
terrain
Tenir régulièrement le
A5232.1 Comité Technique de 5.121.546 3.090.400 2.031.146 3.090.400 0 2.031.146 0 2.031.146 5.121.546
Gestion
Frais de Personnel PRA-
AAAAA 103.872.576 100.320.865 3.551.711 100.230.861 90.004 3.546.582 30.000 3.516.582 103.747.443
MARCHE
AAAAAA Frais de Personnel PRA-SA 346.112.450 271.412.322 74.700.128 268.701.786 2.710.536 5.678.065 53.250 1.831.815 270.533.601

Total: 1.216.876.444 704.270.900 701.440.860 2.830.040 404.154.438 74.001.852 296.745.146 998.186.006

Souleymane SANOU
Chef. UAM-AFC
Page 3 sur 3

41844,73968
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org
2. Annexe 2. Les termes de référence de la mission d'évaluation

Voir TDR attachées.

------------------------------------

161
3. Annexe 3. La répartition des tâches entre les experts de l'équipe d'évaluation.

Les apports évaluatifs se font sur la base du secteur de compétence. Tentativement la répartition des
tâches entre les experts est la suivante au regard de la logique d’intervention du Projet sachant que
les apports évaluatifs doivent être croisés des compétences des deux experts.

Cadre logique
L'Objectif global poursuivi est que la sécurité alimentaire des groupes les plus pauvres et les plus
vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad est améliorée
et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD.

L'Objectif spécifique est que des décisions et stratégies efficaces de sécurité alimentaire soient mises
en oeuvre à travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de
l’analyse et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Trois principaux résultats sont attendus du Projet à savoir:

R1) L’information sur la Sécurité Alimentaire est partagée, analysée de manière consensuelle
et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions
de sécurité alimentaire coordonnées (entre acteurs comme entre pays), et systématiquement
associées à des mécanismes améliorés de suivi.
C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies nationales et
régionale de sécurité alimentaire. Cette composante a été renforcée par un financement
supplémentaire en vue d'appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans les 17
pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR.
• SC1.1 : Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire (SocioEco)
• SC1.2 : Gestion des risques et capacités de résilience des systèmes alimentaires aux
crises. (TL+ SE)
• SC1.3 : Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et expériences positives. (TL+
SE)

R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de manière
compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir analyser la
sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale ; leurs capacités de
communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents synthétiques et
pertinents destinés à appuyer la prise de décision. (SocioEco)
C2 : Amélioration des systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.
• SC2.1 – Mise à niveau et promotion des systèmes d'information en sécurité alimentaire
nationaux des pays de la zone CILSS et CEDEAO.
• SC2.2 – De nouvelles thématiques sont intégrées dans les systèmes d'information.
• SC2.3 - Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés.

R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir
analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en
compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation et
stabilité) de manière satisfaisante.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
• SC3.1 : Lancement d’un mastère « Sécurité alimentaire et politiques publiques » (TL+SE)
• SC3.2. Lancement d’un mastère «Adaptation des pratiques agricoles aux changements
climatiques» (TL)
162
• SC3.3. Lancement d’un mastère « Protection des plantes et agriculture durable » (TL)
• SC3.4. Appui à la formation de techniciens supérieurs. (TL+SE)

---------------------------------

163
4. Annexe 4. Liste des abréviations utilisées

ABN Autorité du Bassin du Niger


ABV Autorité du Bassin de la Volta
AE animateur endogène (de la CPF / Confédération Paysanne du Faso)
AEDD Agence pour l’Environnement et le Développement Durable Mali
AGIR Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience / Global Alliance for Initiatives of
Resilience
AGIR-PRP Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience / Priorités Résilience Pays
AGIR-SAO Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience au Sahel et en Afrique de l'Ouest)
ALG Autorité de Liptako Gourma
APCAM Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali
ARAA Agence Régionale pour l'Alimentation et l'agriculture (CEDEAO)
AT Assistant Technique
AUC-CENSAD African Union Commission-Community of Sahel-Saharian States
BEPOS Bâtiment à Energie Positive ou « B+ » / REPOS : Rénovation à Energie
Positive.
CAADP/PDDAA Comprehensive Africa Agriculture Development Programme / Programme
Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine
CAH Cadre d’Action de Hyōgo
CBLT Commission du Bassin du Lac Tchad
CC Changement Climatique
CCDD Changement Climatique et Développement Durable (Mastère Agrhymet / CILSS /
FSTP2 / farming practices, climate changes and durable development)
CdS Contrat de Subvention (CdS)
CE Commission européenne
CEDEAO Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CENSAD Communauté des Etats Sahélo-Sahariens
CES Conservation des Eaux et des Sols (« CES arboré » : avec plantation / régénération /
protection des arbres et arbustes.)
CH Cadre Harmonisé
CILSS Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel / Permanent
Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS)
CL Cadre Logique
CNLCP Centre National de Lutte contre le Criquet pèlerin - Mali
CNSA Conseil National de la Sécurité Alimentaire (Burkina)
CONACILSS Comité National du CILSS - SP/CONACILSS, Secrétaire Permanent du Comité
National du CILSS
CORESA Conseil Régional de Sécurité Alimentaire (animation CILSS)
CORAF Coordination des Recherches Agricoles de l’Afrique (Senegal/ECOWAS)
CORPAO Conférence Régionale sur les opportunités d'échanges de Produits agricoles et
agroalimentaires en Afrique de l'Ouest (Animation CILSS)
CPC Comité des Partenaires du CILSS
CPF Confédération Paysanne du Faso (du Burkina Faso, regroupe 14 fédérations
sectorielles)
CPR Country Resilience Priorities, or PRP in French (AGIR process)
CRA Centre Régional AGRHYMET
CRDI Centre de recherches pour le développement international
CSAO Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE)
CSCRP Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté - Mali
164
CSI-GDT Cadre stratégique d’investissement en matière de Gestion Durable des Terres
CSP Comité Sahélien des Pesticides
CTA Centre Technique de Coopération Agricole et Rural
DAC Dossier d’Appel à Concurrence
DaLa Damage, Losses and Needs Assessment, qui signifie Dégâts, Pertes et Estimation des
Besoins
DGPC Direction Générale de la Protection Civile- Mali
DIP Dialogue Inclusif Pays (AGIR-PRP)
DNA Direction Nationale de l’Agriculture - Mali
DNACPN Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle de Pollution et des Nuisances
- Mali
DNAT Direction Nationale de l’Aménagement du Territoire - Mali
DNH Direction Nationale de l’Hydraulique - Mali
DNM Direction Nationale de la Météorologie - Mali
DNS Direction Nationale de la Santé - Mali
DNUH Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat - Mali
DUE Délégation de l’Union européenne
ECHO Office Humanitaire de la Commission Européenne
ECOWAS Economic Community of West Africa States (CEDEAO)
ECOWAP Politique Agricole de la Communauté Economique d’Afrique de l’Ouest
EDSM Enquêtes Démographiques et de Santé du Mali
EFFSA Enquête PAM
FA Financing Agreement
FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FED Fond Européen de Développement
FERSOL Initiative « capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols
pour l’aide à la décision au Burkina Faso (FERSOL)
FEWS-Net Famine Early Warning System Network (USA),
FFEM Fonds Français pour l’Environnement Mondial (géré en région au CILSS par l’AFD)
FICAR Fiche Communale d’Analyse des Risques
FNS Food and Nutrition Security
FSTP Food Security Thematic Program / Programme Thématique de Sécurité Alimentaire
GCCA Global Climate Change Alliance
GDT Gestion Durable des Terres
GDTME Gestion durable des terres et maîtrise de l’eau
GMV Grande Muraille Verte ²
GRN Gestion des Ressources Naturelles
GTPA Groupe de Travail Pluridisciplinaire pour l’Agriculture
IEC Information Education et Communication
IFACI Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs Internes
INSAH Institut du Sahel
IPC Integrated Phase Classification (mis au point en Somali par UE, et adopté par WFP /
PAM, FAO et le CH !)
IRD Institut de Recherche pour le Développement (Coopération France)
IREM/LCD Initiative Régionale Environnement Mondial et Lutte contre la Désertification en
Afrique sahélienne
JRC Centre Commun de Recherche (Joint Research Centre/ UE)
LMD /REESAO Licence - Mastère – Doctorat / Réseau pour l'Excellence de l'Enseignement
Supérieur en Afrique de l'Ouest

165
MATDAT Ministère de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et l’Aménagement du
Territoire
MEO mise en œuvre
MSIPC Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile
NBR North Bank Region
NEPAD-NPCA Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique / New Partnership
for Africa’s Development
OC Organisation Confessionnelle
OIG Organisation Inter Gouvernementale
OMA Office des Marchés Agricoles (c’est le SIM du Mali, sous la tutelle de l’APCAM)
OMD Objectif du Millénaire pour le développement
ONG Organisation Non Gouvernementale
OP Organisation Paysanne
OPPA Organisation Paysanne et des Producteurs Agricoles / Organisation Paysanne et
Organisation Professionnelle Agricole
OPV Office de la Protection des Végétaux
OSS Observatoire du Sahel et du Sahara
PAN Programme d’Action National
PANA Programme National d’Adaptation au Changement Climatique
PASR/AO Programme d’Action Sous-Régional de Lutte contre la Désertification en Afrique de
l’Ouest et au Tchad (PASR/AO
PDCE Protection Durable des Cultures et de l’Environnement (Mastère Agrhymet / CILSS /
FSTP2 : Durable Protection of Plants and of the Environment)
PDDAA Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine
PIR Programme indicatif Régional (UE)
PNIA-SA Programme National d’Investissement Agricole – Sécurité Alimentaire
PNPE Programme National de Protection de l’Environnement)
PNSA Programme National de Sécurité Alimentaire
POA Plan Operation Annuel (CILSS/FSTP2)
PRA Programme Régional d’Appui (CILSS) à la SA, Lutte contre la désertification,
Population et Développement
PRC Programme de Renforcement des Capacités du CILSS (fonds ACDI, fin 2013 Juin)
PRECARICA Projet de Renforcement des Capacités pour la Réduction des Pertes dues aux
Catastrophes
PREGEC Réseau de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires
PRGDT Programme Régional de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements
climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest (exécuté CILSS, fonds UE et
FEM/Fonds Environnement Mondial Français)
PRIA Programme Régional d’Investissement Agricole
PRP Priorités Résilience Pays (programmation intégrant de la résilience par relecture
participative inclusive des politiques, Statégies et Programmes SAN dans chaque 17
pays)
PTF Partenaire Technique et Financier
RAOS Région Afrique de l'Ouest et Sahel (17 pays, du Tchad à la Mauritanie)
RECA Réseau des Chambres d’Agriculture (Niger)
RECAO Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest
ReSaD Réseau Sahel Désertification
RESIMAO Réseau des SIM en Afrique de l’Ouest (basé au Mali/OMA)
RESOGEST Réseau des Sociétés/Offices et Commissariats en charge de la gestion des stocks de
sécurité alimentaire.
166
RNA Régénération Naturelle Assistée
ROPPA Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de
l’Ouest
RPCA Réseau de Prévention des Crises Alimentaires
RRC Réduction des Risques de Catastrophes
SAN Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (also one Agrhymet Master : FNS and public
policies)
SAP Système d’Alerte Précoce / food early alert system (e.g. of Mali and Niger)
SIM Système d’Information sur les Marchés
SISA Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire
SISAR Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire Régional
SNRRGC Stratégie Nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes
SNSAN Services Nationaux de la SAN / Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
SNU Système des Nations Unies
UE Union Européenne
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UICN Union internationale pour la conservation de la nature
UNCCD United Nations Convention to Combat Desertification
UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement
USAID Agence des Etats Unis pour de Développement International
VAM Vulnerability Assessment and Mapping (PAM / WFP)
WCR West Coast Region
------------------------------------------

167
5. Annexe 5. Liste des documents consultés

1. AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la
Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p,
20140713 email)
2. AGIR Burkina Faso / SP CPSA, 2014avr16, Etat de Mise en oeuvre AGIR Burkina Faso (pdf)
3. AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA,
Paris), ALLIANCE GLOBALE POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE
L’OUEST 28p pdf)
4. CE, CRIS, 2014 août 06, situation de préfinancement du FSTP volet 2 au niveau de CRIS
5. CE / Commission Européenne, 2010 (27/4/10 signée), Convention de financement (CF) avec la
Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre a
Sécheresse dans le Sahel (CILSS), 10 millions Euros pour la mise en œuvre du Food Security
Thematic Program / Programme Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP / Volet 2) : projet
intitulé "Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire
dans les pays du CILSS et de la CEDEAO »
6. CE, 2011, contrat de subvention entre l'UE et le CILSS (Contrat DCI-FOOD/2010/258-425),
signé avec CILSS 03/02/2011.
7. CE, 2013, juin 10, Avenant 1 à la Convention de financement avec CEDEAO: (appui déclinaison
résilience aux pays)
8. CE, 2014, février 05, Avenant 1 au contrat de subvention entre l'UE et le CILSS (appui
déclinaison résilience aux pays), Budget contrat subvention au CILSS (y compris avenant) :
9.400.000 EUR (98p signées, scan)
9. CEA/INES, 2011 février, exposé Mobilité Solaire, résultat de recherche-appliquée sur le parking
du centre CEA-INES-Savoie, France (lors du forum international professionnel des énergies
renouvelables de Lyon: « B+ » ou BEPOS: Bâtiment à Energie Positive.
10. CEDEAO 20140715, AIC : Agriculture Intelligente face au Climat (CSA : Climate Smart
Agriculture/Resilience), forum des acteurs, (proposition reportée d’atelier sous-régional),
Accélérer la mise en oeuvre de l’ECOWAP/PDDAA Forum des acteurs nationaux et régionaux
de l'agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest Pour la définition du cadre
d’intervention, de financement et de suivi-évaluation de la CEDEAO sur l’AIC dans le cadre de
la mise en oeuvre de l’ECOWAP/PDDAA et la constitution d’une Alliance pour la Convergence
et la Coordination des Initiatives sur l’AIC Bamako (Mali), du 27 au 30 mai 2014, Note de
présentation et programme provisoire Avec la facilitation de : Plateforme d’Appui au
Développement Rural et à la Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre (29p)
11. CEDEAO, PRRSA / RRSA : Projet de réserves régionales de sécurité alimentaire (RRSA)
(devrait démarrer en 2014, CEDEAO est leader dans le projet RRSA)
12. CILSS, 2000, Cadre stratégique de sécurité alimentaire durable (CSSA) dans une perspective de
lutte contre la pauvreté au Sahel » adopté par le deuxième Forum des Sociétés Sahéliennes et la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, en novembre 2000,
13. CILSS CEDEAO Abuja, 2014 Juillet , REUNION DU COMITE TECHNIQUE PARITAIRE
CILSS–CEDEAO RAPPROCHEMENT INSTITUTIONNEL ENTRE LE CILSS ET LA
CEDEAO Abuja, 17 & 18 Juillet 2014 RELEVE DE CONCLUSIONS (3p)
14. CILSS CEDEAO UE 2011 avril, CORPAO Rapport général , Conférence régionale sur la
situation alimentaire et les opportunités d’échanges de produits agricoles et agro alimentaires
dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO), Lomé (Togo), du 11 au 13 avril 2011, 27p

168
15. CILSS, UE, France, CORPAO, RAPPORT FINAL, Conférence régionale sur la situation
agricole et alimentaire de la campagne 2012-2013 et les opportunités d’échanges des produits
agricoles et agro alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) Conakry, République
de la Guinée du 23 au 26 Avril 2013 ; 37p
16. CILSS, 2014 avril, CORPAO, RAPPORT FINAL, CONFERENCE REGIONALE SUR LES
OPPORTUNITES d’ECHANGES DE PRODUITS AGRICOLES ET AGROALIMENTAIRES AU
SAHEL ET En AFRIQUe DE l’OUEST, Abidjan, République de Côte d’Ivoire, du 09 au 12 avril
2014, 38p
17. CILSS, CEDEAO, UEMOA 2011 dec, Réunion annuelle 2011 du Conseil régional de Sécurité
Alimentaire au Sahel et en Afrique de l’ouest (CORESA) du 12 au 13 décembre 2011 à Dakar
(Sénégal) Compte-rendu des travaux, Décembre 2011, 7p et Annexes : TDR et Liste 56
Participants.
18. CILSS FSTP2, 2014 mars, Rapport Annuel, Période de janvier 2013 à février 2014, FSTP2 Lien
entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les pays du
CILSS et de la CEDEAO, Convention de financement UE N° REG/DCI-FOOD/200921055,
signée en février 2011 (pdf, 54p)
19. CILSS CRP2, 2013fev, Comité de Pilotage, Compte rendu CRP2 du 5 au 6 Février 2013_
VERSION 2 amendée, couvre 5 projets financés par l’UE, l’AFD et l’’ACDI.
20. CILSS CRP3, 2014fev, Comité de Pilotage, Compte rendu 3ème_CRP_Abidjan 17-18.02.2014,
couvre 4 projets financés par l’UE et l’AFD. (23p, scan)
21. Du 05 au 06 février 2013 s’est tenue à Ouagadougou à Joly l’Hôtel, la 2ème réunion du
22. CILSS, 2014, 10-12 février, Plan d’opérations annuel (PO) 2014, Volume 2 Cadre de Mesure des
Rendements, Soumis à la 21ème Réunion du Comité Régional de Programmation et de Suivi du
10-12 février 2014, (112p, pdf)
23. CILSS, 201212, Rapport d’Audit Organisationnel du Secrétariat Exécutif du CILSS, Par : Marcel
Ferland, Consultant, Décembre 2012, (145p).
24. CILSS, vision à l’horizon 2020 : «En 2020, le CILSS est le leader reconnu dans la prescription
des politiques et dans la maîtrise d’ouvrage des programmes régionaux de sécurité alimentaire et
de développement durable ».
25. CILSS, 2009, premier Plan quinquennal 2009-2013 / Programme de travail 2009-2013
26. CILSS/Agrhymet 20140808 12h34, PREMIERES PROMOTIONS DES MASTERES CCDD,
SAN ET PDCE, THEMES/ENCADREMENT DES MEMOIRES DE FIN D’ETUDES ET
ETAT PARTIEL D’INSERTION DES DIPLÔMES, 7p (word, Document 1o2 évaluation FSTP
2, composante 3)
27. CILSS Agrhymet 20140808 12h34, Reponses aux questions29jul14, 7p (word, Document 2o2
évaluation FSTP 2, composante 3)
28. CILSS/OCDE: RPCA, 2014, 14-16 APRIL, THE FOOD CRISIS PREVENTION NETWORK,
RESTRICTED RPCA MEETING, PARIS, ION, SUMMARY OF CONCLUSIONS / FOOD
SECURITY AND NUTRITIONAL SITUATION IN THE SAHEL AND WEST AFRICA (2p,
pdf)
29. CILSS, 2008, SOSAR, Stratégie Opérationnelle de Sécurité Alimentaire Régionale (SOSAR),
exécutée de 2004 à 2008 (appui UE) avait précédé Le Programme FSTP volet 2.
30. CILSS, PRASA, Programme Régional d’Appui Sécurité Alimentaire, Lutte contre la
Désertification, Population et Développement s’inscrit intégralement dans le FSTP.
31. CILSS/SE 20140810-20h38, mahalmoudou.hamadoun, BILAN DES ACTIVITES DES TROIS
COMPOSANTES DU FSTP2, 5p (word)
169
32. CILSS/SE, 20140810 email, CADRE LOGIQUE AGIR ET SITUATION A FIN JUILLET 2014,
Cadre logique – Renforcement des capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance
Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique de l’Ouest, 4p (word)
33. CILSS/SE, 20140808-21h57 email, CADRE LOGIQUE FSTP2 renseigné (AGIR exclu), 14p
(word)
34. CILSS/SE, 2013 ? Réseau des sociétés/Offices chargés de la gestion des stocks nationaux de
sécurité alimentaire AU SAHEL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST (RESOGEST) 4p, non daté,
non signé).
35. Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), 2012 Décembre, Sibiri Jean Zoundi,
REFONDATION DU RESEAU DE PREVENTION DES CRISES ALIMENTAIRES (RPCA)
‘Note Préliminaire pour susciter la Réflexion’ (Examinée lors de la 28e réunion annuelle du
RPCA à Ouagadougou) Sibiri Jean Zoundi, Administrateur Principal , Secrétariat du Club du
Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), 16p pdf
36. ECOAGRIS, 2012 août, UE / Food Facility-FIDA-UNOPS, ECOAGRIS, MISE EN OEUVRE
DU SYSTEME D’INFORMATION SUR LE SECTEUR AGRICOLE DE LA CEDEAO
(ECOAGRIS) DANS LES 7 PAYS MEMBRES DU PROGRAMME DE FACILITE
ALIMENTAIRE, Rapport d’Etape 1, 18 août 2012
37. GRB, MASA CSPA 2014 mars, MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE
ALIMENTAIRE, SECRETARIAT GENERAL, DIRECTION GENERALE DES ETUDES ET
DES STATISTIQUES SECTORIELLES, BURKINA FASO, Première session de l’année 2014
du Comité de Prévision de la Situation Alimentaire, mars 2014, Rapport de synthèse du CPSA-
Ouagadougou, le17-18 mars 2014, (13p pdf, conclusions à la fin, quel coût à cet exercice, pas de
résumé exécutif, ni TdM, ni liste et contacts participants)
38. GRB, MASA 2014 AVRIL, MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE
ALIMENTAIRE, MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES ; PLAN DE
RESILIENCE ET DE SOUTIEN AUX POPULATIONS VULNERABLES A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE- Année 2014 (pdf, 39p)-
39. HEA-sahel.org Burkina Faso 2012 june (2p pdf), outcome analysis - synthesis report – June
2012.
40. INSAH, 2012, Baba TRAORE, Keffing DABO, N°16, Etude régionale sur population, les
productions agricoles au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Constats deséquilibres; propositions pour
des perspectives meilleures. 86p.
41. INSAH / USAID, 2013, analyse causale de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans au
Sénégal et Tchad N°19 (74p).
42. International Resources Group (IRG), Yamba Boubacar, Mahamane Larwanou, Abdou Hassane,
Chris Reij, 2005 April, ÉTUDE DU SAHEL RAPPORT ÉTUDE PILOTE NIGER96 (étude des
impacts multiples des interventions dans le domaine de la GRN au Sahel), with International
Resources Group (IRG), 1211 Connecticut Avenue, NW, Suite 700 Washington, DC irgltd.com
43. Inter-réseaux, 2013 janvier, La promotion de la résilience au Sahel : changement d'approche ou
nouvelle mode ? N°8. Janvier 2013, 8p
44. Mali/UEMOA/CEDEAO, Stratégie Nationale pour la Réduction des Risques de Catastrophes au
Mali, Juin 2013

96
R : les villages avec l'habitat en terre / ecologique durable confortable / et les arbres par dessus dans le Sahel, le
CILSS/FSTP2 doit les aider à être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
170
45. MASA/CNSA Burkina Faso, 2014 juillet : Invitation le 15 juillet 2014, sous le Haut Patronage
du Premier Ministre, à la cérémonie officielle d'ouverture de la 7ème session ordinaire de
l'Assemblée générale du CNSA, Hotel Laïco, Ouagadougou (4p A5, brochure dorée).
46. PREGEC, 2010, 14-16 décembre, 26ème réunion annuelle du Réseau de Prévention des Crises
Alimentaires (RPCA), Accra (Ghana), Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises
Alimentaires (PREGEC), 2p pdf,
47. PTF du CILSS, 20140409, Compte rendu du la Réunion des partenaires du CILSS 9 avril2014
(3p word)
48. ROPPA / Coopération Suisse DDC, 2012, Contrat Entre La Confédération Suisse, Représentée
par le Département fédéral des affaires étrangères(DFAE), agissant par l’intermédiaire de la
Direction du développement et de la coopération (DDC) par le Bureau de la coopération suisse au
Mali, Et le (ROPPA), Concernant l'octroi d'une contribution l’« Appui à la mise en œuvre de la
Politique Agricole de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP) » Pour la période du 01 septembre
2012 au 31 décembre 2014 Contrat Réf: Contrat N°563/Afr 55 7F-07219.01.02
MZM/HSO/ASS/EMA/08.12 , (word doc).
49. ROPPA / CEDEAO, UEMOA et CILSS, représentées par le SE/CILSS, PROTOCOLE
D’ACCORD DE FINANCEMENT, N°_/CILSS/SE/UAM-AFC/CT-AGIR/2014, RELATIF A
L’APPUI FINANCIER CATALYTIQUE AUX ORGANISATIONS PAYSANNES DE LA
SOCIETE CIVILE ET DU SECTEUR PRIVE DANS LE CADRE DE L’ALLIANCE
GLOBALE POUR LA RESILIENCE – AGIR SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST97,
FINANCEMENT UE : FOOD/2010/258-425 (word doc, 6p).
50. Etc.
----------------------------------

97
« objet : Le présent protocole est relatif à l’appui financier catalytique pour une participation et une contribution
active des organisations paysannes, et de la société civile et du secteur privé au processus des dialogues inclusifs
nationaux sur le processus AGIR au Sahel et en Afrique de l’Ouest… durée un an. 71millionsFCFA »
171
6. Annexe 6. Liste des personnes rencontrées, contacts et calendrier

Délégation de l'Union Européenne (DUE), 01 BP 352 Ouagadougou 01 Burkina Faso, Tél Standard:
+ 226 50 49 29 00, Fax: +226 50 49 29 99, ou delegation-burkina-faso@ec.europa.eu
• Mr Yves Gillet, Chargé d'affaires et Chef de Coopération, DUE au Burkina Faso, 01 BP 352;
Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ;
• HEBIE Amadou (EEAS-OUAGADOUGOU), Section Développement Rural, Environnement et
Sécurité Alimentaire, Chargé de Programme Développement rural/Sécurité Alimentaire, Point
focal AGIR Résilience, Tél Direct: + 226 50 49 29 44, amadou.hebie@ec.europa.eu ,
• Wim IMPENS, Chef Section Développement Rural et Environnement, Délégation de l'Union
Européenne, 01 BP 352 Ouagadougou, Wim.IMPENS@eeas.europa.eu

20140630 09h00 DUE, Ouagadougou; Burkina Faso: briefing

20140701 9h30 : introduction rapide au SE/CILSS/FSTP2 (lors de la pause café de la réunion du


Conseil de Direction du CILSS, hotel Olympe) Bamako, MALI.
• Dr Djime ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, cilss.se@cilss.bf ; Djime.ADOUM@cilss.bf
mobile : +226 70207577
• Ibrahim Lumumba IDA-ISSA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CILSS, idi.issa@cilss.bf,
idiissa@yahoo.fr , mobile : +226 76160581
• Prof BOUAFOU Kouamé G.M., DG Agrhymet, Niamey, +227 99325243,
DG_bouafou@agrhymet.ne
• Prof Antoine N. SOME, DG, INSAH, Bamako, Mali, SOME.Antoine@yahoo.fr
AnSOME30@hotmail.com , administration@insah.org +223 20222148 ; +°223 71212167
• Moussa CISSE, Economiste-Coordonnator du PRA : Programme Régional d’Appui (du CILSS)
Accès aux Marchés / FSTP2 / Secrétariat Exécutif du CILSS, Ouagadougou,
Moussa.CISSE@cilss.bf , sadajr_cisse@yahoo.fr , +226 70314022 (BF),
• Mahalmoudou HAMADOUN, Coordonnator du PRA : Programme Régional d’Appui (du
CILSS) à la Sécurité Alimentaire, Lutte contre la désertification, Population et Développement /
FSTP2/ Secrétariat Exécutif du CILSS, Ouagadougou, Mahalmoudou.HAMADOUN@cilss.bf ,
+226 70336946 (BF), Mali: +223 6673 7307 , mahalmaiga@gmail.com

20140701 15h15, (à l’hôtel Olympe, Bamako / Conseil de Direction du CILSS)


• Mr Seydou DIAKITE, SP/CONACILSS, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS,
Conseiller du Ministre de tutelle du CILSS, qui le Ministre du Développement Rural.
SPCONACILSS.ml@gmail.com , 66969982,
• Mme Aïche Coulibaly, Assistante/CONACILSS, Ministère du Développement Rural, 61121748
Aiche.CoulibalyO@gmail.com , AicheCoulibalyO@gmail.com , Aiche.Coulibaly0@gmail.com

20140702 11h00
• Mr Dollo Samba, Chef de Département Production Prévention, Gestion des Crises Alimentaires,
CSA, Dollo_Samba@yahoo.fr , 66783647 ,
• Absente: Mme Bassa Diané, Commissaire Adjointe du CSA, 66753805 (Djikoroni-Para) Bamako

20140702 16h00
• Mr. Mamy COULIBALY, Coordinateur National Adjoint du SAP-Mali, SAP Système d’Alerte
Précoce, Qtr Ngolonina, Bamako, mpaara@yahoo.fr

172
• Mr Mary Diallo, Directeur SAP Système d’Alerte Précoce, Bamako, Mali; tel : +223 66743503,
marysap2@yahoo.fr ; sapmali@datatech.net.ml
• Ogoyo Dolo, SAP, Chef Cellule des Informations, Bamako, OgoyoDolo@yahoo.fr
• Assékou Maouloune, SAP, Chargé Etude Recherche Publication, Bamako, amakounta@yahoo.fr
• Housseini A Cissé, SAP, charge S/E, Bamako, sapcisse2007@yahoo.fr

20140703 7h30
• Pierre Traore, President Groupe TIC du RESIMAO (Tech Information et Communication) Office
des Marchés Agricoles, Bamako (OMA, c’est le SIM du Mali), 7614789 pirtraore@yahoo.fr ,
économiste informaticien (groupe de travail informel),
• Lasina Bagayoko, 79071622 LasinaBaga@gmail.com économiste informaticien, Office des
Marchés Agricoles (OMA), Bamako
• NB : SIM-Bétail, Cyr Salomon Maiga 76162606 (contact technicien), Mr Djiré, Directeur, agent
de l’OMA (est à la Direction Nationale des Productions et Industries Animales, Ministère du
Développement Rural, Bamako,

20140703 11h00
• Jean Sibiri Ouedraogo, chargé du programme recherche agri environnement et marché DREAM,
INSAH/FSTP, Bamako, sibiri.ouedraogo@insah.org
• Traoré Baba, Chef Département / direction etude et recherche population et developpement
(CERPOD) / INSAH/FSTP : démographe statistique, Nutrition , btraoe@insah.org
• Keffing Dabo, expert demographe (CERPOD), INSAH/AFD, Bamako. kdabo@insah.org
• Hamari Soumaoro ; Chef UAFC Unité administration/finance et comptabilité; INSAH/Fonds
propres, Bamako, hSoumaoro@insah.org
• Issa souley , Chef unité S&E, INSAH/USAID, Bamako
• Aguibou Coulibaly, Chef Unité Communication Information et Documentation, IT,
INSAH/USAID, Bamako

20140703 13h00
• Oumar Touré, comptable, INSAH/USAID, Bamako, otuure@insah.org , otoure@yahoo.fr
• Hamari Soumaoro ; Chef UAFC Unité administration/finance et comptabilité; INSAH/Fonds
propres, Bamako, hSoumaoro@insah.org

20140703 16h30
• Abdoulaye Keita, Conseiller technique du Président de la APCAM, Assemblée Permanente des
Chambres d’Agriculture du Mali, Chargé de la SA APCAM, Chef Département Information,
Structuration et Modernisation Agricole , Abdoulaye57.djoliba@yahoo.fr , 76429272
• Idrissa Diallo, Secrétaire Général Adjoint APCAM, 66710035

20140704 10h00
• Céline LHOSTE, Chargée de programmes, Section Développement Rural, Sécurité Alimentaire,
Environnement, DUE au Mali, Quartier du fleuve - Immeuble UATT - BP 115 - BAMAKO , Tél.
direct : +223.44.98.34.35 , Tél. standard : +223.44.92.92.92, Fax : +223.44.91.91.91
Celine.Lhoste@eeas.europa.eu , 71135849.
• Maria Pia PALLESCHI, chargée d’aide et de coopération internationales, Développement Rural,
Sécurité Alimentaire et Environnement. DUE Bamako, Maria-Pia.PALLESCHI@eeas.europa.eu

173
20140704 12h00
• Dr Modibo TRAORE, Médecin, Directeur Division Nutrition, Nutritionniste, Direction Nationale
de la santé, Ministère de la Santé, 20 23 33 52, modtra2011@gmail.com
• Dr Mahamadou N SAMAKE, Medecin de Santé publique , SAMAKEMahamadou24@yahoo.fr
• Dr Marie Keita DIAKITE, Medecin de Santé communautaire DIAKITMarie@yahoo.fr

20140704 14h00
• Obama Guy Osvald, PAM / WFP, chef Unité VAM (statistiques) (au PAM depuis un mois),
Bamako 20 79 20 45 / 20 79 59 09, GuyOsvald.Obama@wfp.org , 71770339 ,
• William Affif, chef de Programme (absent) ; Mme Sally Haydock, Chef bureau PAM-Mali
(occupée) ; Moussa Traoré, coordinateur du groupe PTF-SAN/PAM, (absent),
Moussa.Traore@wfp.org

20140704 17h00
• Mr Balla Keita, chef de l’Unité statistique, CPS Cellule Planification et de Statistique, Secteur
Développement Rural (CPS/SDR), Ministère du Développement Rural, Bamako, Mali,
ballakoman@yahoo.fr , 76122556,

20140707 8h00
• Mme YAHAYA, secrétaire du DG, Centre Régional AGRHYMET, BP 11011 Niamey, Niger -
Tél (+227) 20 31 53 16 / 20 31 54 36 - Fax (+227) 20 31 54 35 admin@agrhymet.ne
• Mr M’bass Ibrahim, DG par interim, Chef Division Maintenance Informatique et
Telecomunication, 96966678, i.mbass@agrhymet.ne
• Abdou Bagoudou, Chef Unité, Administration et Finance et compta, A.Bagoudou@agrhymet.ne
• Sanoussi Atta, Chef DFR par interim, Division Formations de base, S.Atta@agrhymet.ne ,
atta13@yahoo.com
• Abdallah SAMBA, Chef DSAM, Chef par interim du Département Information et Recherche,
• Etienne SARR, Chef DFC Division Formations Continue
• Traore Sy Martial, expert analyste en Marchés
• Baoua Issoufou, expert analyste en CH
• Prof BOUAFOU Kouamé G.M., DG Centre régional AGRHYMET du CILSS, Niamey, +227 99
3252 43, DG_bouafou@agrhymet.ne , publicationbouafou@yahoo.fr, ABSENT
• Mme Maty BA DIAO, Chef du Département Information et Recherche, DIR, CILSS, Centre
Régional AGRHYMET, BP 11011 Niamey, Niger - Tél (+227) 20 31 53 16 ,
M.badiao@agrhymet.ne (vu à Bamako pour le Cadre Harmonisé) NO portable=> Tél. : (+227)
20 31 53 16 ; ABSENTE

20140707 8h45
- Sanoussi Atta, Chef DFR par interim, Division Formations de base, formation TS et 3 Master etc.
Agrhymet Niamey, S.Atta@agrhymet.ne , atta13@yahoo.com
- xx

20140707 14h00 Mr Abou Hatchabi, Ministère de l’Agriculture, Niamey – Niger, Secrétaire


Permanent du CONACILSS, Tél. : (+227) 96 49 97 83/20 73 20 08 , ahatchabi@yahoo.fr

20140707 15h30

174
• Mr Abdallah SAMBA, A.SAMBA@agrhymet.ne ; Interim de la Chef Information et
recherche , Composante 2 du FSTP2 etc., Sécurité alimentaire, Centre Régional AGRHYMET,
Niamey,
• Traore Sy Martial Anasthase, Expert Analyste des Marchés, Division sécurité alimentaire, Centre
Régional AGRHYMET, M.Traore@agrhymet.ne
• Baoua Issoufou Expert Analyste du CH, Division sécurité alimentaire, Centre Régional
AGRHYMET, I.Baoua@agrhymet.ne

20140708 9h00
• Moussa Hassane, Directeur National des Statistiques Agricoles (nouveau Directeur, service 1
semaine), Ministère de l’Agriculture, Niamey, Hass_mou201370@yahoo.fr , 96 29 67 62 / 92 60
07 07,
• Aliou Moumouni, chef division suivi agronomique et prévision des récoltes, Agronome Ondo
University, Nigeria), tankari_53@yahoo.com
• Gondah Neino, chef division informatique et gestion de base de données, gondahn@yahoo.fr

20140708 12h00, 12h30 à 13h00


• Mr Elh. Mahamane GONI BOULAMA, Conseiller Spécial du Premier Ministre, Secrétaire
Permanent, Dispositif National de Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires
(SP/DNPGCCA), Niamey, Niger: 9045 7320, GONIBOULAMAMahaman@yahoo.fr , à la
Primature, centre ville,
• Mme Ousseini Mariama GNANDOU; Coordinatrice Système d’Alerte Précoce SAP, Dispositif
National de Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires, Avenue Jules
Brévié; BP 893; Niamey; Niger; Tel +227 20 72 32 75; Fax: +227 20724364;
ousseinimariama@yahoo.fr ; sap@intnet.ne

20140708 13h30 :
• Mr Yabilan Maman, Coordonateur Cellule Crises Alimentaire (CCA), Dispositif National de
Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires, Niamey, Niger, 9692 6810 ,
9000 9944 , Yabilan1958@gmail.com (à la Primature, centre ville)

20140708 15h00
• Mme Beatrice Bussi, Deuxieme Secrétaire, Chef de section, Développement rural et sécurité
alimentaire, Délégation de l'Union européenne au Niger, Immeuble BIA, Rue du Commerce,
3ème étage , BP 10388 Niamey, Tél : (227) 20.73.23.60 , Fax : (227) 20.73.23.22,
beatrice.bussi@eeas.europa.eu, www.delner.ec.europa.eu
• Mme Nicoletta AVELLA, Attaché, Section Développement rural et sécurité alimentaire, DUE au
Niger, Tél : (227) 20.73.23.60 , Nicoletta.AVELLA@eeas.europa.eu

20140708 18h00
Sébastien SUBSOL, AT AFD/Ambassade de France, Agrhymet, Niamey, S.SUBSOL@agrhymet.ne
,

20140709 8h00
Dr Atté ISSA, SIM bétail, Dr Vétérinaire, Directeur des Statistiques, Régisseur SIM Bétail, du
Ministère de l’Elevage, Niamey, attez1@yahoo.fr , 97507220

20140709 9h30
175
• Mr Sani Laouali Addoh, SIMA / SIM Agricole, Office National des Produit Vivrier du Niger
(OPVN) sous tutelle du Ministère Commerce, à Gamkalé (magazin et garage), Niamey
simagricole@gmail.com , slaos1@yahoo.fr , www.simaniger.net , 9688 1070,
• Mr Sadou Garba Djibrilla, responsable Informatique, Djibrilsad@yahoo.fr ,
Djibrilsad@gmail.com , www.simaniger.net

20140709 12h00
Mr Djibo Bagna, Président du ROPPA (Ouagadougou,), plateforme des organisations Paysannes
Nationales d’Afrique de l’Ouest, ROPPA-Niger, Absent vu pluie/inondation de son accès Niamey,
96019549, bagna_djibo@yahoo.fr

20140709 14h00
• Dr Nassirou Ousmane (PhD) Directeur National de la Nutrition DNN / statistiques
nutritionnelles, naous001@yahoo.fr, 96 87 98 16, Ministère Santé, Niamey

20140709 15h00 :
Ibrahim LAOULI, Coordonateur Technique / représentant régional, FEWS Net Niamey,
librahim@fews.net , 9697 7011 , FEWS, Famine Early Warning System Network,

20140709 16h00
• Mr Amadou Allahoury DIALLO, Haut Commissaire, HC3N (Haut Commissariat à l’Initiative
3N, =CSA, «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens»), Présidence de la République du Niger,
BP 10283, Niamey, Niger, absent, Tel: +227 20 72 39 39, alahouri@gmail.com
• Colonel ADAMOU ISSAKA OUNTEINI, Secrétaire General, Haut Commissariat à l’Initiative
3N (HC3N : «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens»), Agronome Forestier Environnement,
ADAMOUi2000@yahoo.fr , 9689 1542 , www.initiative3n.ne

20140715
• Mr MAMOUDOU Hassane, Conseiller Technique, Officier de l'Ordre de Mérite Agricole , Point
Focal AGIR, Haut Commissariat à l'Initiative 3N , Présidence de la République, Absent de
Niamey, par email ; Tél 00227/ 96 17 38 72 ou 90 61 17 54 mhassane64@yahoo.fr

20140710 Jeudi 8h00 Agrhymet FSTP2: interim Chef Information : Abdallah SAMBA

20140710 15h30
Benoit Thiry PAM / WFP Niamey Tel 20 72 23 20 ou 20 72 43 84 ; benoit.thiry@wfp.org

20140711 9h00 Niamey


• Kadre Kadei; FIDA Country Program Officer, 96484092 vient de prendre ses fonctions /
nouveau poste. Nigerien k.kadre@ifad.org , kadeiram2@gmail.com ,
• Absent : Mr Assadek Mohamed, Directeur FIDA, Projet Petite Irrigation : PPI-Ruwamu (en
haoussa : « notre affaire ») Maradi, Zinder et Tahoua, 96610308 , 20372717, (individu et OP
encadrement/service), Niamey
• Absent: ELHADJI KOLLO SALOUM esaloum@yahoo.fr , bureau liaison PPI-Ruwamu et
PASADEM Programme d’appui à la SA et au Développement de Maradi, FIDA, Niamey

20140711 10h00 Niamey


• Dr Amadou H. Saley, Assistant Représentant FAO, amadou.saley@fao.org Tél : 20722962
• Illya Miko, FAONE, Illya.Miko@fao.org expert en semences

176
• Bachir Maliki, Assistant au Programme, Bachir.Maliki@fao.org
• Judicael ZEHOUN PAZOU, charge des Operations, Judicael.PAZOU@fao.org
• Salifou Abdou, consultant, coordonnateur programme CoopEquité , Salifou.Abdou@fao.org
• Moussa DAN MALAM, Consultant S&E FAO – Niger Cell: (+227)96888226 / (+227)90573638

20140711 11h30
• Mr Elh Boubacar BELLO, Président du RECA-Niger Réseau des Chambres d’Agriculture RECA
du Niger; www.RECA–niger.org , recao2001@gmail.com ; elh.bello46@gmail.com ;
recaniger@yahoo.fr (réside à Niamey, Niger), et Président du RECAO Réseau des Chambres
d’Agriculture d’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali,
• Youssouf Mohamed Elmoctar, Ingénieur Agronome, Secrétaire Général National,
MohamedElmoctar_y@yahoo.fr , recaniger@yahoo.fr
• Ismaghil Anar Zakara, Agro-pasteur, Trésorier Général du RECA, Vice-Président de la
Fédération des Coopératives Maraichères du Niger, Niamey, Niger, ismaghil2010@yahoo.fr ,
recaniger@yahoo.fr
• Patrick DELMAS, AT PASR, ex-COWI/DANIDA, maintenant SDC Coopération Suisse.
Delmas.recacowi@gmail.com , Delmas.reca.cowiram@gmail.com , www.RECA–niger.org
• Absent : Kassim Dembelle, Coordonateur du RECAO / Réseau des Chambres d’Agriculture de
l’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali , recao2001@gmail.com; le RECA fait partie du RECAO /
Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest. Créé en 2013, siège à Bamako :

20140711 17h00
• Dr Bakary Djaby, AT, Water Management For Cropland and Rangland Management -
ECOWAS; Agrhymet MESA: Monitoring for Environment and Security in Africa, Niamey,
Niger, (10e FED, ex AMST project), Bakary.Djaby@hd-mesa.ne, Bakary.Djaby@gmail.com ,
www.mesa.au.int , www.humandynamics.org
• Issa GARBA, Agrhymet MESA, expert agropastoraliste, Monitoring for Environment and
Security in Africa, Niamey, Niger, G.Issa@agrhymet.ne is.garba@gmail.com

20140714 10h00
• Mr Sy Alain TRAORE, Directeur Agriculture and Rural Development, ECOWAS, Commission
de la CEDEAO, 101 Yakubu Gowon Crescent - Asokoro District , P.M.B 401 , Abuja -
NIGERIA, (location: “Mall” River Plaza, Central Area, “close to Church Gate, Abuja) Tél. :
(+234) (9) 4604 0483 , satraore@ecowas.int, syalaintraore@yahoo.fr
• Pierre Haas, Department of Agriculture, Environment and Water Resources (DAEWR),
ECOWAS COMMISSION, 101,YAKUBU GOWON CRESCENT - ASOKORO - PMB Box 401
- ABUJA, FCT, NIGERIA, tel: +234 (0) 803 416 3090 , pierre.haas.ecowas@gmail.com ;
• Mr Lare-Sambiani Léini Augustin, Assistant exécutif au Commissaire, Department of
Agriculture, Environment and Water Resources (DAEWR), ECOWAS COMMISSION, 0803
499 4423
• ABSENT: Dr Yacouba Sanon , Department of Agriculture, Environment and Water Resources
(DAEWR), ECOWAS COMMISSION , sanonyacouba@yahoo.fr , Tel à Abuja : +234 (0) 8104
150 7990

20140714 15h00
HAYA DADE (= Dadé ), Coordonnateur ECOAGRIS, Département Agriculture, Environnement et
Ressources en Eau (DAERE), Direction Agriculture et Développement Rural, ECOWAS
Commission, 101 Yakubu Gowon Crescent - Asokoro District , P.M.B. 401 - Abuja, NIGERIA, Cel.
177
: +234 903 581 1289 / +234 803 852 2314 / +227 90 75 17 85 hayadade2001@yahoo.fr ,
hayadade@gmail.com

20140714 17h00pm
Dr Martin Fregene, STA to the Honorable Minister of Agriculture, FMARD: Federal Ministry of
Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Area 11 (off Ahmadu Bello way), Garki,
Abuja, Nigeria , 0813 554 4577 , MFregene@danforthcenter.org

20140715, 8h45
Victor Oforishe 08035463512 , administration officer, of Dr Martin, STA to Hon Minister, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja,

20140715, 9h00 (met by Hans, see his list)


• Dr/Mrs Rabi Adamu, Director, Plan Research and Statistics (PRS), Federal Ministry of
Agriculture and Rural Development (FMARD), FCDA Secretariat, Abuja,
rabiattaadamu@gmail.com
• Al Haji Azeez Muyiwa O. Market information , Federal Ministry of Agriculture and Rural
Development (FMARD), FCDA Secretariat, Abuja, azeezmuyi@gmail.com Absent as he
travelled on 14 july.
• Prof Sule Ochai, National Agricultural Policy Adviser, Federal Ministry of Agriculture and Rural
Development (FMARD), FCDA Secretariat, Abuja, absent as he is busy for Hon Minister on 14
july.

20140715, 9h15
Dr Victor Ajaeroh, National Nutrition Policy Advisor to Hon Minister of Agriculture, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, 07064016183 ,
vajieroh@yahoo.com (He focuss on FS and malnutrition; He is a former of FEWS Net, Abuja, and
is new in FMARD)

20140715, 9h30
• Dr. Chris. Osa. Isokpunwu, Nigeria SUN Scale Up Nutrition (SUN): SUN Focal Person, Head of
Nutrition, Federal Ministry of Health, Federal Secretariat, Abuja. Tel:+2348064197252.
osachris@yahoo.com
• Mr Joseph Gbenya Solomon / Gbenga, Federal Ministry of Health, Federal Secretariat, Abuja,
Gbenyavision@yahoo.com , Gbengavision@yahoo.com 08034994423

20140715, 12h00,
Mme Begonia RUBIO, Coordonnatrice Programme Régional CEDEAO , Agence Espagnole de
Coopération Internationale au Développement (AECID) ; Représentant des PTFs à Abuja,
Ambassade de l’Espagne au Nigeria (AECID) , Abuja - Nigeria, Cel Tél : (+234) 703 59 99 462 ;
begonia.rubio@maec.es

20140715, 14h00
• Mrs Dr Omo Ohiokpehai, Strategic Grains Reserve, Consultant to the Minister, FMARD, Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Area 11 (off Ahmadu Bello
way), Garki, Abuja, Nigeria , oohiokpehai@yahoo.com
• Dr Jide Olumeko, Director of Strategic Reserve Nigeria, (Agricultural Engineer)
JideOlumeko@yahoo.com , 08033293635 (absent),

178
20140715 15h30
• Anthony AYEKE, Programme Manager Health, Delegation of the European Commission (EUD)
to the Federal Republic of Nigeria, 21st Crescent, off Constitution Avenue, Central Business
District, Abuja, Nigeria Tel. (+234) 9 46107800 ext 118; Anthony.AYEKE@eeas.europa.eu
• Kate KANEBI, Project Officer - Food Security, Environment, Water & Sanitation, Delegation of
the European Commission to the Federal Republic of Nigeria, 21st Crescent, off Constitution
Avenue, Central Business District, Abuja, Nigeria Tel. (+234) 9 46107800 ext 114 ; +234 806
777 1087 kate-anwuli.kanebi@ec.europa.eu , www.delnga.ec.europa.eu

20140715, 16h45
• Eng. Abukar Jibril, Deputy Director, Department of Rural Development, FMARD: Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria
AbuJibril2020@gmail.com
• Mr Goye, Senior market information system officer , he cooperates with ecoagris and CILSS on
RESIMAO data, (interview through the phone), Department of Rural Development, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria ,
Goye_2008@yahoo.com , 0803 5866359,

20140717 09h00
• Mr. Godsway Banini, SNR, Agricultural Economist, Ministry of Food and Agriculture, Statistics
Research and Information, Accra, GHANA, Tél. (+233) 0302 66 4317/2442 32 784 , Fax (+233)
0302 66 4317, gbanini@gmail.com
• Mr Benjamin Adadewo, SNR, Ministry of Food and Agriculture, Statistics Research and
Information, Accra, GHANA, ben_adad@yahoo.co.uk , statistician

20140717 11h30
• Herve Delsol, Programme Officer, Infrastructure and Sustainable Development Section,
Delegation of the European Union to Ghana, The Round House, 81 Cantonments Road, P. O.
Box 9505 KIA, Accra, tel: (+233) 30 2 774 094 ext 143, mob: (+233) 544 703 201, fax: (+233)
30 2 774 154, Herve.DELSOL@eeas.europa.eu , EUD tel: 0302774201
• ACKON Christopher, programme officer, Infrastructure and Sustainable Development Section,
Christopher.ACKON@eeas.europa.eu ,

20140717 14h00
Mr Jorge Oliveira, Conseiller en Sécurité Alimentaire, USAID/Accra Bureau Régional Afrique de
l’Ouest, Accra – Ghana, Cell : (+233) 244 31 34 79 joliveira@usaid.gov

20140717 16h00
• Conforti, Jacques (FAO RAF); Programme and Operations Officer, Resilience and Operations
Team, FAO Regional Office for Africa, P.O. Box GP 1628 Accra, Ghana, Cell: +233 26 37 902
45; Jacques.Conforti@fao.org ,
• Absent : FAO/Représentation du Ghana, Bureau Régionale pour l’Afrique , Tél. : (+233) 302
675000 Mr Lamourdia Thiombiano, Représentant Régional Adjoint pour l’Afrique ,
Lamourdia.Thiombiano@fao.org ; fao-raf@fao.org
• Absent : Zimudzi, Farayi (FAORAF); Farayi.Zimudzi@fao.org ;
• Absent : Amegbeto, Koffi (FAORAF) Koffi.Amegbeto@fao.org ;

20140718 9h30

179
• Mrs Esi, A C Amoafor, Deputy Director Nutrition, Nutrition department of the family health
Division of Ghana health Service, Ministry of Health, Accra, Ghana , 0244 770 800,
esiforiwa@gmail.com
• Mrs Kate Quarshie, Director, Nutrition department of the family health Division of Ghana health
Service, , Ministry of Health, Accra, Ghana;

20140718 10h30
Ms Georgina Nkunu, Deputy Director, Information Directorate, Marketing Service Unit / Market
information system, Ministry of Food and Agriculture (MoFA) 02425 11 645
ginaNkunu@yahoo.com

20140718 12h30
• James Ayttei, 0205943797 Deputy Director, ECOAGRIS cell Ghana, Ministry of Food and
Agriculture, Statistics Research and Information, Accra, GHANA,
• George Nartey, IT specialist MOFA, ECOAGRIS cell Ghana, Ministry of Food and Agriculture,
Statistics Research and Information, Accra, GHANA, N-george1@hotmail.com, 0278 29 36 13
• Wallace Wlater Lutterodt , Database Administrator (IT specialist), ECOAGRIS cell Ghana,
Ministry of Food and Agriculture, Statistics Research and Information, Accra, GHANA,
paatu@yahoo.com , 0243 927182

20140721 8h00
Mr Lawani ALABI, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS (CONACILSS), Ministère
de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lomé, Togo Tél.: (+228) 90 94 31 41),
awalalabi@yahoo.fr

20140721 9h00
Stéphane Meert, Chef de la Section Gouvernance-Economie, DUE, Délégation de l'Union
européenne au Togo, Tél. : (+228) 22 53 60 00/fax : (+228) 22 26 57 20
stephane.meert@ec.europa.eu

20140721 10h30
• Leonidas HITIMANA, CTP/FAO à l’ARAA, Renforcement des capacités, Agence Régionale
pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im.
BIDC/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé, leonidas.hitimana@fao.org
• Mr Gabriel VILLARRUBIA DURET, Chargé de projets de Développement Rural, Sécurité
Alimentaire et Nutrition, Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA) de la
CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im. BIDC/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé,
gvillarrubia@fiiapp.org cell : 228 934 299 70, Projet RRSA et AT Espagne/AECID sur la
composante 5 du RRSA
• Amadou Mactar KONATE, Coordonnateur, Programme d'Appui à la Sécurité Alimentaire et
Nutritionnelle en Afrique de l'Ouest (PASANAO) /AFD, Agence Régionale pour l'Agriculture et
l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im. BIDC/CEDEAO , Lomé
TOGO 01 BP 1816 Lomé, Cel. 00 228 98 98 78 18 / 92298093 ? Tél 00 228 22 33 82 82,
makonate_araa@ecowas.int , konatemactar@gmail.com
• Mr Massimo Martini, PTA, PASANAO/AFD, massimo_56@yahoo.it ,
• Dr Borgui YERIMA, Chargé de programme PASANAO/AFD, borguiy@yahoo.fr ,
nyerima_arra@ecowas.int ,

180
20140721 15h45
• Mr Kougbenya Lebene, Directeur, Direction des Statistiques Agricoles, de l’informatique et de la
Documentation (DSID), = Direction des statistique et enquêtes agricoles et Système Prix
Marchés Agricole, 9004 3746 lebenelebene@yahoo.fr , Ministère de Agriculture, de l’Elevage et
de la Pèche : (MEAP), Lomé, Togo
• Issa SOULEY Chef d’Unité S-E, INSAH - CILSS, ici pour 5 jours pour identifier un S/E capable
de suivre Agir/PRP, isouly@insah.org

20140722 8h00
Dr Bouraima MOUAWIYATOU, Directeur National de la Nutrition, Ministère de la Santé, Division
de la Nutrition, Direction des Soins de Santé de Primaire, Bouraimamou@yahoo.fr

20140722 10h00
Mr Salifou Ousseini / Directeur Exécutif, ARAA/CEDEAO, Agence Régionale pour l'Agriculture et
l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO ; 128 Bd du 13 janvier, Im. Banque d’investissement et du
développement (BIDC)/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé, Tél. : (+228) 22 21 68 64
sousseini_araa@ecowas.int , osboube@yahoo.fr

20140723 7h30 CILSS


Mahalmoudou HAMADOUN, Coordonnateur du PRA/SA-LCD-Pop Dev / Programme Régionnal
d’Appui – SA, Lutte contre la désertification, population et développement, CILSS/SE, Ouaga2000 ;
Ouagadougou

20140723 10h00
Mme Delphine Ouédraogo, SP/CoNaCilss, 70240507, Conseil National de Sécurité Alimentaire
(SE/CNSA), 01 BP. 4644 – Ouagadougou 01, OUAGA 2000, (au tel, car en mission)

20140723 11h30
Ibrahim Lumumba IDA-ISSA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CILSS/SE, idi.issa@cilss.bf,
idiissa@yahoo.fr , mobile : +226 76160581

20140723 16h30 / 17h15


• Mr Yves Gillet, Chargé d'affaires et Chef de Coopération, DUE au Burkina Faso, 01 BP 352;
Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ;
• Mr Amadou Hébié, Chargé de Programme Sécurité Alimentaire, DUE au Burkina Faso, 01 BP
352; Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ,

20140723 14h45
• Mr Luc Pincince, Chef de la coopération, Ambassade du Canada, 316, Avenue Professeur Joseph
Ki-Zerbo ; 01 BP 548 Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél : (226) 50 49 08 00 ext. 3401; Mitnet
: 519-3450, Fax : (+226) 50 49 08 10 , luc.pincince@international.gc.ca , par TEL
• Mr Stéphane Roberge, Sécurité Alimentaire Union Afrique, Premier Secrétaire (Coopération -
Programme régional panafricain) Ambassade du Canada, Addis Ababa, Ethiopia ;
stephane.roberge@international.gc.ca ; Tel +251 (0) 11 317 0269 , ABSENT, mais email

20140724 7h00,

181
Mr Tinga RAMDE, Secrétaire Exécutif, Conseil National de Sécurité Alimentaire SE/CNSA-MASA,
01 BP. 4644 – Ouagadougou 01, OUAGA 2000, Tél. : (+226) 70 24 63 29/, (+226) 79 22 01 00, Fax
: (+226) 50 37 47 04, tinga_ramde@yahoo.fr

20140724 10h00
• ZOUNGRANA T.G. Bernardin, Coordonnateur Technique National, FEWS NET-III
Burkina/USAID, bZOUNGRANA@fews.net , Bureau National du Burkina Faso, Ouagadougou,
(sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte 58) Tél. :
(+226.50.36.88.36) ;
• KIENOU Blaise, Assistant Coordonnateur Technique National, FEWS NET-III Burkina/USAID,
• bKIENOU@chemonics.com ; bKIENOU@fews.net ; Bureau National du Burkina Faso,
Ouagadougou, (sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte
58) Tél. : (+226.50.36.88.36)
• Dr Abdou Karim Ouedraogo, Spécialiste Régional de SA et Assistant Technique au CILSS,
aouedraogo@chemonics.com ; aouedraogo@fews.net ; Bureau National du Burkina Faso,
Ouagadougou, (sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte
58) Tél. : (+226.50.36.88.36)

20140724 11h30
• Mme Berthine Dowrot OUARO Dabiré, dowrot@yahoo.fr Directrice Nutrition, 70260197,
Direction Nutrition et Point focal SUN. Ministère de la Santé, Ouagadougou
• Leonard BASSOLE, attaché de sante et responsable du Suivi/evalaution de la Direction de la
Nutrition, BASSOLELeonard@yahoo.fr , Ministère de la Santé, Ouagadougou

20140724 14h30
• DAO Bassiaka, CPF, Président, Confédération Paysanne du Faso (CPF), 01 BP. 2978;
Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél/fax. (+226) 50301844, cpf@fasonet.bf ;
tressapoulou@yahoo.fr , 70 33 84 51,
• PORGO Issoufou, CPF, Chargé de programme, Confédération Paysanne du Faso (CPF), 01 BP.
2978; Ouagadougou 01, Burkina Faso; issouporgo@yahoo.fr , 70 24 50 46
• OUEDRAOGO Seydou, CPF, producteur, représentant des cotonculteurs, Animateur Endogène,
ouedsey@yahoo.fr , 71 54 31 15,
• Mme Clothilde KY, Secrétaire Permanent par intérim (depuis Juillet 2014), Confédération
Paysanne du Faso (CPF), 01 BP. 2978; Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél/fax. (+226)
50301844, cpf@fasonet.bf

20140724 16h00
• Mr Hien Sitegne, agronome Chef de service de l’information sur la SAN et du SAP Système
d’Alerte Précoce (SAP), DGESS/MASA, Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire
(MASA), Ouagadougou, Tél. : (+226) 50 49 99 20/41, 706 69 222, hiensitegne@yahoo.fr ,
• Mr Ouedraogo Brice, statisticien, cadre moyen, SAP/MASA, ouedbrico@yahoo.fr

20140724 18h40
• Mr Hamadou Seyni, Directeur de l’Agriculture, UEMOA, Département de la Sécurité
Alimentaire, des Mines et de l’Environnement, Ouagadougou Tél. : Tél. Std. +226 50 31 88
73/76 ; LD. +226 50 32 88 14, Cel. +226 76 65 43 92 / 70 00 60 53 , shamadou@uemoa.int;
hseyni@yahoo.com
• Mr Zongo Gilbert, Chargé de l’agriculture à l’UEMOA, gzongo@uemoa.int ,
gb_zongo@yahoo.fr
182
20140725 10h00
Mr Elisée Ouédraogo, agro-économiste, Agriculture et Développement Rural, Chargé des questions
de sécurité alimentaire, Banque Mondiale (centre ville / Qtr Koulouba, mitoyen a Faso hotel),
Ouagadougou, Tél. : (+226) 50 49 63 00, eouedraogo@wolrdbank.org

20140725 11h30
• Mahamadou Ouedraogo, chargé de communication, capitalisation, et chargé de l’Observatoire
Régionales des Exploitations Agricoles Familiales, ROPPA, Réseau des Organisations Paysannes
et des Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08
25 ; (+226) 66 66 05 83 (est socio-économiste) et au ROPPA depuis 2010.
Ouedrama1@yahoo.fr 226 70002591
• Aulérien LAKOUSSAN, Coordonnateur, ROPPA, Cadre Régional de Concertation des OP de
Riz de l’Afrique de l’Ouest, , Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles)
09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25,
LAKOUSSANA@yahoo.fr , riz_roppa@yahoo.fr
• André Tioro, chargé de programme Principal, Renforcement de capacités et Recherche/Action,
Foncier, Univesrité paysane, ROPPA, , Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs
Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25 ;
atioro@yahoo.fr , ( pour cibler les leader paysan afin qu’il deviennent des multiplicateur dans
leur contexte, avec the téhmatique : gestion basé sur les résultat, politique, et plaidoyer ,
• Félix Apélété KODJO, Directeur Administratif et Financier, ROPPA, Réseau des Organisations
Paysannes et des Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. :
(+226) 50 36 08 25 ; felixkay3@yahoo.fr
• Mr Kalilou SYLLA, Secrétaire Exécutif, ROPPA, Réseau des Organisations Paysannes et des
Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25
roppa2000@yahoo.fr (ABSENT)

20140725 13h30
Mahalmoudou Hamadoun, Coordonateur FSTP2 CILSS/SE, (à Hotel Azailai Independance, lors du
Séminaire UEMOA du 23 au 25 juillet 2014) Ouagadougou

20140725 15h30
• Daouda Kontongomdé, Assistant du Représentant de la FAO au Burkina Faso,
Daouda.Kontongomde@fao.org , Tél. : Tél: (+226) 50 30 60 57
• Abdoul Nasser Ibrahim AbdoulNasser.Ibrahim@fao.org., Burkina Faso, 01 B.P. 2540
Ouagadougou ; Tél: +226 50306057 ;

20140725 17h00
• Mr Keita Dougou, chef division agriculture et agro-industries pour l’Afrique de l’Ouest et du
Centre, et spécialiste résilience, BAD (basé au siège Abidjan, mais en conférence téléphonique,
à partir de la BAD Ouaga 2000) Ouagadougougou.
• Mohamed Ould Check, BAQ Ouagadagou, Spécialiste Sécurité Alimentaire de la BAD (Banque
Africaine de Développement), Ouagadougou – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 37 57 50 / 51
M.OULDCHEICKHAHMED@AFDB.ORG , P.COMPAORE@AFDB.ORG ,
(ABSENT/congé).

20140725 18h30,

183
Sébastien Demay, Chargé de mission, AFD / Agence Française de Développement, Ouagadougou,
demays@afd.fr , Tél : (+226) 50 30 60 92 afdouagadougou@afd.fr ;

20140729 08h00
Moussa CISSE, Coordonnateur, Programme Régional d’Appui Accès aux Marchés (PRA/Marchés,
CORPAO), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 31 40 22 ,
moussa.cisse@cilss.bf

20140729 8h30 (Hans)


• Hamidou TIENDREBEOGO, Chef p.i, Unité d’Appui au Management Suivi-Evaluation,
Planification, Veille Stratégique et Genre (UAM-SE/PVSG), , CILSS/SE, Ouagadougou, Tél.
(+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 24 60 03, hamidou.tiendrebeogo@cilss.bf , =

20140729 09h00
• Ector Sédar HOUSSOU, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Animation PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 65 99 90 71 ; ector.houssou@cilss.bf
• Abdou Karim KEITA, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Instruments PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 71 00 00 16 , abdou.keita@cilss.bf
• Evarist Gounou, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Politiques et Stratégies, CILSS/SE,
Ouagadougou,

20140729 11h00
• Issa Martin BIKIENGA, Coordonnateur, Cellule Technique régionale AGIR : Alliance Globale
pour la Résilience Sahel et Afrique de l’Ouest (CT/AGIR), Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96
00 / 70 26 07 58 , issa.bikienga@cilss.bf , SE/CILSS,
• Abdoulaye OUEDRAOGO, Expert en modélisation économique et ingénierie de projets/CT-
AGIR) Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 13 20 70 ; abdoulaye.ouedraogo@cilss.bf

20140729 16h00
• Souleymane SANOU, Responsable (= DAF), Unité d’Appui au Management Administration-
Finances-Comptabilité (UAM/AFC), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49
96 00 / 70 23 79 30, souleymane.sanou@cilss.bf
• Alex W. OUEDRAOGO, gestionnaire Financier / UAM-AFC, Alex.OUEDRAOGO@cilss.bf

20140729 17h30pm
• Philippe ZOUNGRANA, Expert GRN, Secrétariat Exécutif du CILSS, 03 BP 7049
Ouagadougou 03 , BURKINA FASO ; Tel: +226 50 37 41 25 ; Fax: +266 50 37 41 32 ;
philippe.zoungrana@cilss.bf : FSTP3 et FFEM, étude d’ingéniérie sociale participative

20140731 15h30
• Mr Franck Humbert, Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle, Directeur de l'Institut
Français, Ambassade de France, Tél: (+226) 50 49 66 66 ; Direct Tél: (+226) 50 49 41 ,
Franck.Humbert@diplomatie.gouv.fr
• Mr Nicolas Lecrivain, Spécialiste Sécurité Alimenatire et du CILSS
nicolas.lecrivain@diplomatie.gouv.fr (ABSENT congé)

20140804 09h00

184
Liste et contact des participants à l’Atelier de Restitution bilan/perspectives/premières
conclusions de l’évaluation à mi-parcours du FSTP2, le 04/08/2014 à Ouagadougou (Joly Hotel) :
voir à la fin du compte-rendu de l’atelier, en Annexe plus bas.

20140806 07h30
• Mme Pemou Benedicte, Chef de Service Etudes / SIM-Céréales, SONAGESS, Ave Kwamé
Nkruma, Ouagadougou, tel : 7072 4656, PemouB@yahoo.fr , SIMSONAGESS@gmail.com
• Mlle Sourwema Maimouna, Agent d’appui, Maitrise Science-Eco,

20140806 08h30
Mr Berthe Bouraima, Directeur de la Gestion des Stocks et du SIM marchés, SONAGESS, Ave
Kwamé Nkruma, Ouagadougou, tel : 70 24 5826, zerpon_org@yahoo.fr

20140807 10h00
Mr Leblanc, Représentant de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Représentation
du Burkina Faso, Ouagadougou; Tél. : (+226)50 30 67 37 ; Fax: (226) 50 31 03 85.; burkina-
faso@ird.fr

20140807 11h30
• Mr Joassin Ouigba J.Ouibga@yahoo.fr, 707 45400 Intérimaire du SP/CPSA Coordination des
politiques sectorielles agricoles et Point focal AGIR PRP, MASA, Ouagadougou, tel 50 31 84
61 ;
• Mr Sibiri Parkouda, Chef du Departement S/E ; SP/CPSA Coordination des politiques
sectorielles agricoles, MASA, Ouagadougou, PSibridv@yahoo.fr
• En l’absence (aux USA) de : Mr Saga Pascal Ilboudo, Secretaire Permanent (SP/CPSA),
Coordination des politiques sectorielles agricoles, Ouagadougou, MASA, Secretariat du
SP/CPSA, 50318461 intérimaire ; Ouagadougou, (Point focal AGIR PRP) yvesaga@gmail.com ,
70 24 02 29

----------------------------------

185
7. Guides d’entretiens avec les bénéficiaires finaux / projets associatifs

Il s’agit des Services Nationaux, etc. en non pas des populations sahéliennes et ouest africaines.

Les Guides d’entretiens ont été la trame des 16 questions / aspects évaluatifs / posées par les TDR.
Les questions ont été choisies par ordre de pertinence en fonction du type de bénéficiaires : i) les
divers acteurs nationaux de la SAN et Résilience/PRP-AGIR rencontrés dans les six pays, ii) les
acteurs régionaux (CEDEAO, ARAA, ECOAGRIS, UEMOA, CILSS/SE, INSAH, Agrhymet,
ROPPA, RECAO, et le cas échéant leurs AT… , ), publics et sociétés civiles régionales, iii) les PT
(PAM, FAO, FEWS-NET, …) et iv) les PTF (DUEs, AECID, AFD, Coopération Française, BAD,
BM, … ).

Projets associatifs : AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC


RELIEF SERVICE, FEWS NET, SAVE THE CHILDREN.
En dépit des demandes répétées à tous niveaux, la mission n’a pas reçu un quelconque rapport et
contact de projets associatifs, hormis de comprendre que les ONGs leaders de la SAN pour la région
Afrique de l’Ouest ont leur siège à Dakar. La mission n’a pas obtenu un quelconque contact d’ONGs
partenaires de la SAN de la part du CILSS. Les rapports FSTP2 ne font aucune mention explicite des
apports d’ONGs de la SAN. La mission comprend que le CILSS/FSTP2 n’a pas financé ces ONG et
que ces ONG ne sont pas des partenaires d’éxécution du FSTP2.

--------------------------

186
8. Le compte rendu de l'atelier international bilan/perspectives

UNION EUROPEENNE
DELEGATION DE L'UNION EUROPEENNE AU BURKINA FASO

MISSION D’EVALUATION A MI PARCOURS


DU PROJET FSTP Volet 2

FOOD SECURITY THEMATIC PROGRAMM (FSTP)

“Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les
pays du CILSS et de la CEDEAO –
PROJET FSTP VOLET 2"

(CONVENTION DE FINANCEMENT DCIFOOD/2009/21-055) - (CONTRAT DE SUBVENTION


DCI-FOOD/2010/258-425)

CONTRAT-CADRE BENEFICIAIRES 2013


LOT 1- Développement rural / Demande de Prestation EuropeAid/343646/C/SER/multi

Compte rendu de l'atelier


bilan/perspectives
restitution

Mission sur le terrain : 29 juin – 08 août 2014

Ouagadougou, le 04/08/2014
Membres de la mission:
Andre FAYOLLE, fayolle57@yahoo.com , Team Leader, Evaluation à mi-parcours UE / FSTP2.
Dr Hans von Zedlitz, zconsult@yahoo.com , Spécialiste S/E – SAN Evaluation à mi-parcours
FSTP2.

Lieu : Hôtel Joly, Ouagadougou

Participants : Voir Liste et contacts en Annexe.

Sommaire des commentaires faits sur la Présentation PowerPoint et sur l’Aide-Mémoire


distribués aux participants et des réponses par les Consultants, et des conclusions

Les mots d’introduction ont été faits par le SE/ CILSS et le chef de coopération de la DUE.

187
Le SE du CILSS a souligné la nécessité à rectifier les tires et à réaligner le FSTP2 pour un bon suivi.
Le CILSS soit le nouveau outil de l’UEMOA et de la CEDEAO, pour trouver des solutions durables
dans le cadre du développement économique.

Le chef de la coopération de la DUE a mentionné une éventuelle continuation du programme, mais


aussi les nombreux défis observés par des PTF qui sont à rectifier pour une bonne coopération future
avec le CILSS.

Ensuite, l’équipe d’évaluation a distribué son Aide-mémoire et présenté la version abréviée en forme
de diapositives « power point ».

Après une pause de café, des clarifications et échanges entre les consultants et les invités ont eu lieu.

Les commentaires, réponses et conclusions suivantes sont sortie de l’atelier.


Le SE adjoint du CILSS a constaté que l’équipe des évaluateurs n‘a pas encore reçue toutes les
données demandées, ensuite le chef de S/E du CILSS a assuré les évaluateurs qu’on peut renseigner
les indicateurs.
On était d’accord que l’équipe S/E du CILSS est à renforcer. Ainsi on pourrait approcher
l’établissement du niveau d’impact de quelques activités.
Le nombre d’indicateurs devrait être réduit dans le futur.
On a parlé sur la notion de la pertinence (p.ex. la bonne coordination entre PTF en matière des
marchés) et de la complémentarité (p.ex. entre les systèmes nationaux de l’information et l’unique
Cadre harmonisé).
Le chef de la coopération de la DUE a admis que l’évaluation à mi-parcours est très retardé vers la
fin du programme. On pourrait envisager une prolongation éventuelle en fonction de la date de
validité de la CF (jusqu’à 2017 dont deux annnées pour la phase de clôture). Le taux d’absorption du
CILSS reste faible. L’UE s‘est dite ouverte pour suivre une approche Budget-Programme et apporter
son support continu à la CEDEAO au niveau du CILSS à travers de son PIR.
Il a néanmoins cautionné une fusion du CILSS avec la CEDEAO. Le CILSS devrait garder son
autonomie comme Institution afin de financer directement le CILSS. Pour une bonne efficience, l’UE
souhaite aussi travailler directement avec chacune des trois entités spécialisées du CILSS (Agrhymet
au Niger, INSAH au Mali, et CILSS Ouagadougou).
Cependant il faut surmonter les contraintes tel le manque de personnel en S/E. Chaque projet devrait
avoir au moins une personne dédiée au S/E et chaque cadre produire les éléments du suivi de ses
activités. La rotation du personnel doit trouver solution (en remédiant au problème faible
rémunération). On devrait renforcer la capacité du CILSS pour le pérenniser.
A son avis, une actualisation du cadre logique du FSTP2 (qui est proche à sa fin) n’est plus
nécessaire.

Le SE/CILSS dans sa réponse a confirmé la volonté du CILSS à développer les solutions proposées.
L’implication plus forte des OSC, des OP et la considération de la productivité par exemple va se
faire à travers l’AGIR, a souligné le prochain orateur (chef du S/E CILSS).
Mme Ousseini (Niger) a souligné que le SAP et le CH devraient être utilisé comme outils, mais avec
la nécessité à renforcer la collecte des données fiables et une meilleure estimation de populations
dans le cadre d’outil du CH.
Un autre orateur a ajouté la nécessité à renforcer les cellules nationales du CH pour assurer une
bonne actualisation des données.
Le représentant Nigéria a exprimé qu’on pourrait résoudre le problème de malnutrition et de faim au
Nigéria et en Afrique de l’Ouest en 2032. Pour la durabilité des politiques agricoles il faut mieux
s’adresser aux productrices et producteurs et pratiquer l’agriculture plus entrepreneuriale.
188
En ce qui concerne les « SAP décentralisés » (comme proposé dans l’AM), le commentaire était fait
que même au niveau national, dans plusieurs pays les SAP ne sont pas encore fonctionnels. A côté
des SISA, le CH se trouve comme outil fédérateur consensuel.
En réalité l’application du CH pose un grand problème: après l’identification des zones vulnérables
(en rouge), il faut retourner au niveau local pour identifier les vraies personnes bénéficiaires en
contractualisant des ONGs, ce qui augmente les coûts et consomme du temps.
On a parlé de la composante 3 du FSTP2 et qu’il faut cibler les cadres des dispositifs de la SAN
conformément à la Convention de projet, mais trop d’étudiants sont ciblés en réalité. On pourrait,
néanmoins doter les jeunes diplômés des moyens pour diffuser leurs savoirs dans leurs pays.
Le Président du RECAOa exprimé son insatisfaction du fait que les paysans les plus pauvres et
vulnérables dont on parle dans les nombreuses réunions attendent depuis beaucoup des années un
vrai impact sur leur vie. Les paysans ont besoin de formation par exemple, et il se demande où est la
vraie volonté politique pour améliorer la vie des paysans. Aussi, il demande où sont les engagements
des Etats d’allouer au moins 10% du budget au développement de l’agriculture (engagement de
Maputo). Enfin en matière de la lutte contre la sécheresse il ne voit pas de progrès.
Comme le chef de la coopération de l’UE devait partir pour une autre réunion, le responsable de la
DUE a fait le point sur la raison d’être de cette évaluation du FSTP2.
D’abord, il a constaté qu‘avec cet atelier de restitution, l’évaluation à mi-parcours est à 66%
d’avancement. Elle va se poursuivre avec le rapport final draft qui sera être circulé pour recueiller les
commentaires écrits et arriver à un rapport final partagé aussi avec autres PTF, les OSC et le secteur
privé.
La pertinence du FSTP2 est énorme à son avis parce que mettre fin à la malnutrition chronique par
exemple est aussi le but du G8, du G20 et se trouve aussi dans le nouveau cadre de concertation
d’AGIR avec son volet résilience ce que constitue clairement la valeur ajoutée du FSTP2.
En ce qui concerne les outils d’appui aux pays, ils sont nombreux comprennant le CH et tous les
autres cadres de concertation comme le PREGEC et les PRP d‘AGIR, les SISA, ECOAGRIS, le
RRSA, les SAP, le HHE, etc. Le CILSS travaille d’ici à la fin du projet pour que les pays
s’approprient ces outils. Il faut analyser leur coûts-efficacité (données du CILSS) et quelles actions
en résulteront au niveau locale, nationale et régionale.
La Charte régionale de la SA montre aussi la viabilité des actions.
L’efficience se montre dans la relations outils/produits – coûts
L’impact : des effets immédiats se montrent dans la sensibilisation pour des politiques de SAN par
pays et dans la région. Mais il reste toujours la question du partage de l’attribution avec d’autres
projets.
Le Cadre logique et les indicateurs : Le CL existe déjà depuis 5 ans, il ne faut pas le rétablir. Il est
contractuel et le CILSS devrait renseigner simplement ses indicateurs, faire un état des lieux et la
mise à jour !
Si on prend par exemple le taux de malnutrition, on a une vraie amélioration… Si on ne peut pas
renseigner certains indicateurs, il faut l’expliquer clairement.
Sur les synergies et les complémentarités: Le RRSA par exemple (voir le PASANAO du CILSS) va
compléter les SISA des pays par la composante confiée au CR Agrhymet. Le CiLSS devrait fournir
une synthèse des acquis à la mission d’évaluation.
Les recommandations à faire : Il faut les classer en trois niveaux, (i) à court terme ; (ii) à moyen
terme ; et (iii) à long terme ; aussi par niveau d’intervention (local, national, régional), et adressé à
des acteurs différents (UE, autres PTF, etc.).
Le CILSS : Dans le PT 2009-2013, n’a-t-on pas des évaluations annuelles ? Où sont les résultats
préliminaires à fournir à cette évaluation ?
Une évaluation ne concerne pas seulement le service de S/E, mais tous les services et expertises
concernés ! Ainsi que les nouvelles thématiques:
comment appuyer les pays côtiers ?
189
comment réduire la malnutrition et la pauvreté des populations sahéliennes ?

En réponse, le SE adjoint/ CILSS a ajouté que le CILSS devrait fournir aussi leur papier préparé pour
la BAD sur la résilience en 2013.
Le responsable de la DUE a ajouté qu’il est prêt à financer une étude approfondie sur les résultats de
la C3 du FSTP2: les formations.
Enfin le SE/CILSS a confirmé que le CILSS va fournir les chiffres et informations cherchées. Dans
le Sahel on a 300 millions d’arbres, 52% de population vivent de la subsistance, mais seulement 15-
20% des superficies exploitable sont exploitées, et moins de 3% irriguées. Il faut valoriser les
systèmes de production, pour les ventes, la création d’emploi. Il faut oublier les petites choses et se
concentrer sur les grandes questions. On peut chiffrer les actions nécessaires, on dispose d’assez
d’expertise dans la région.
Les SISA et les SAP devraient être financés par les budgets nationaux, comme il l’a introduit déjà au
Tchad.
Il faut aussi aller au-delà du niveau des Etats, regardant les diplômés qui pourraient travailler
n’importe où pour qu’ils fassent un travail de développement. La vision est celle du « Faim Zéro
2032 », mais pour y parvenir il faut passer par des étapes.

Annexe: Liste des participants et contacts , à la réunion de restitution / premières conclusions


de l’évaluation à mi-parcours du FSTP2,
Lieu: Joly Hotel, Ouagadougou, le 04/08/2014
Membre de la mission:
Andre FAYOLLE, fayolle57@yahoo.com , Team Leader, Evaluation à mi-parcours UE / FSTP2.
Dr Hans von Zedlitz, zconsult@yahoo.com , Evaluation à mi-parcours UE / FSTP2.

• Mr Yves Gillet, Chargé d'affaires et Chef de Coopération, DUE au Burkina Faso, 01 BP 352;
Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ;
• Mr Amadou Hébié, Chargé de Programme Sécurité Alimentaire, DUE au Burkina Faso, 01 BP
352; Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ,
• Mr Abdallah SAMBA, Chef DSAM (Division Sécurité Alimentaire / Marchés); Centre
AGRHYMET, Niamey - Niger, a.samba@agrhymet.ne , Admin@agrhymet.ne
• Mr Abdou BAGOUGOU, Chef de l’Unité Administration Finance Comptabilité, Centre
AGRHYMET; Niamey – Niger, A.Bagoudou@agrhymet.ne , Admin@agrhymet.ne
• Prof. Antoine SOME, Directeur Général de l’Institut du Sahel (INSAH) CILSS, Bamako, Mali,
administration@insah.org
• Mr. Emmauel A. DOGO, For: Director, Planning, Research & Statistics Department, Federal
Ministry of Agriculture & Rural Development, FCTA Secretariat, Garki Area 11, Abuja -
Nigeria; eadogo63@yahoo.com ; Tel: 07080244832;
• Mr Dogo remplace Mrs Rabi Adamu, Director, Plan Research and Statistics (PRS), Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development (FMARD), FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria,
rabiattaadamu@gmail.com
• Mr. Mamy COULIBALY, Coordinateur National Adjoint du SAP-Mali, mpaara@yahoo.fr
• Mr Coulibaly, remplace Mr Mary Diallo (non disponible) Directeur SAP Système d’Alerte
Précoce, Bamako, Mali; tel : +223 66743503, marysap2@yahoo.fr ; sapmali@datatech.net.ml
• Mme Ousseini Mariama GNANDOU; Coordinatrice Système d’Alerte Précoce SAP, Dispositif
National de Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires, Niamey, Niger,
Avenue Jules Brévié; BP 893; Niamey; Niger; Tel +227 20 72 32 75; Fax: +227 20724364;
ousseinimariama@yahoo.fr ; sap@intnet.ne ;
190
• Mr. Edem WETRO; Assistant au chargé prévision des récoltes; Division Statistiques
agricoles/Section Prévision des récoltes; Direction des Statistiques agricoles de l'Informatique et
de la Documentation (DSID); Tél: (+228) 90 00 67 88 Wet1xavier@yahoo.fr
• Mr Wetro, remplace Mr Kougbenya Lebene, Directeur, Direction des Statistiques Agricoles, de
l’informatique et de la Documentation (DSID), = Direction des statistique et enquêtes agricoles et
Système Prix Marchés Agricole, Ministère de Agriculture, de l’Elevage et de la Pèche : (MEAP),
Lomé, Togo; BP 81091 Lomé; Tél: +228 22 21 60 13 ; Fax: +228 22 21 86 24
• Mr. Elh Boubacar BELLO; Président du RECAO / Réseau des Chambres d’Agriculture de
l’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali, Président du RECA-Niger / Réseau des Chambres
d’Agriculture RECA du Niger; recao2001@gmail.com ; elh.bello46@gmail.com ;
recaniger@yahoo.fr (réside à Niamey, Niger)
• Ouédraogo Abdoul Karim, assistant au CONACILSS, CONACILSS BURKINA,
• Mr Ouedraogo, remplace Madame le Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS
(CONACILSS) au Burkina Faso, Ouagadougou - Burkina Faso,

Invités absents (période de congés):


• Dr Lapodini M. ATOUGA; Commissaire chargé de l’Agriculture de l’Environnement et des
Ressources en Eau de la CEDEAO, Abuja Nigéria, Lapo_atouga@yahoo.fr
• Mr. Godsway Banini, SNR, Agricultural Economist, Ministry of Food and Agriculture, Statistics
Research and Information, Accra, GHANA, PO Box : M.37, Accra, Phone : +233 244 23 27 84;
+233 302 66 43 17 ; Fax: +233 (0) 302 66 43 17 ; gbanini@gmail.com
• France, Mr Nicolas LECRIVAIN, Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur de France au
Burkina Faso, Chef de file des partenaires techniques et financiers du CILSS; BP 504;
Ouagadougou - Burkina Faso, Absent: Participant : François Gaudeau
• AFD Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement, 01 BP 529, Ouagadougou
- Burkina Faso, Tél (226) 50 30 60 92; Fax (226) 50 31 19 66 , afdouagadougou@afd.fr
• CANADA, Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur du Canada au Burkina; 01 BP 548,
Ouagadougou - Burkina Faso, Tél: (226) 50 31 18 94; ouaga@dfait-maeci.gc.ca
• UEMOA, Monsieur le Président de la Commission de l’Union Economique, et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA), 01 BP 543, Ouagadougou - Burkina Faso, commission@uemoa.int
• Mr ZONGO Gilbert, chargé de l’Agriculture au Département de la Sécurité Alimentaire, de
l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement (DSAME). gzongo@uemoa.int
• Ministère de l’Agriculture, Monsieur le Directeur de l’Agriculture Ministère de l’Agriculture et
de la Sécurité Alimentaire.
• BANQUE MONDIALE, Madame la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Burkina
Faso, Ouagadougou - Burkina Faso, Personne n’est disponible pour la date indiquée

Autres participants:
• Dr Djime ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, CILSS/SE Ouagadougou, cilss.se@cilss.bf ;
Djime.ADOUM@cilss.bf mobile : +226 70207577
• Dr Ibrahim Lumumba IDA-ISSA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CILSS, CILSS/SE
Ouagadougou, idi.issa@cilss.bf , idiissa@yahoo.fr , mobile : +226 76160581
• Souleymane SANOU, Chef Unité d’Appui au Management Administration-Finances-
Comptabilité (UAM/AFC) (= DAF), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49
96 00 / 70 23 79 30, souleymane.sanou@cilss.bf

191
• Dr Moussa CISSE, Coordonnateur, Programme Régional d’Appui Accès aux Marchés
(PRA/Marchés), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 31 40 22 ,
moussa.cisse@cilss.bf
• Dr Mahalmoudou HAMADOUN, Coordonnateur du PRA : Programme Régional d’Appui (du
CILSS) à la Sécurité Alimentaire, Lutte contre la désertification, Population et Développement /
FSTP2/ Secrétariat Exécutif du CILSS, CILSS/SE, Ouagadougou,
Mahalmoudou.HAMADOUN@cilss.bf , +226 70336946 (BF), Mali: +223 6673 7307 ;
mahalmaiga@gmail.com
• Ector Sédar HOUSSOU, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Animation PREGEC, , CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 65 99 90 71 ; ector.houssou@cilss.bf ,
• Evarist Gounou, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Politiques et Stratégies @cilss.bf
• Abdou Karim KEITA, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Instruments PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 71 00 00 16 , abdou.keita@cilss.bf
• Dr Clément OUEDRAOGO, Coordonnateur PRDMR, CILSS/SE, Ouagadougou,
Clement.OUEDRAOGO@cilss.bf
• Hamidou TIENDREBEOGO, Chef p.i, Unité d’Appui au Management Suivi-Evaluation,
Planification, Veille Stratégique et Genre (UAM-SE/PVSG), CILSS/SE, Ouagadougou, Tél.
(+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 24 60 03, hamidou.tiendrebeogo@cilss.bf
• Abdoulkarim Dankoulou, Chef UAM-CID p.i / Communication; CILSS/SE, Ouagadougou,
dankoulou.abdoulkarim@cilss.bf
• ECHO (UE), Abdoulaye ILBOUDO, Assistant Programme, LIE/ECHO

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9. Compte rendu de la réunion de restitution - débriefing DUE : Aide Mémoire-Debriefing

Ouagadougou, le 08/08/2014, 8h15.

Du fait de l’emploi du temps, on a fait le point sur les acquis et défis de la mission d’évaluation à ce
jour et le calendrier des extrants attendus.
Il a été souligné encore à classer les recommandations par acteur et horizon (court, moyen, long
terme).
Il faut noter que l’option approche programme (co-financements du programme du CILSS) est
importante. Mais il reste entendu que les rapports spécifiques convenus dans les contrats de
subvention sont toujours nécessaires. Concernant le CORESA, les PTF ne vont pas accepter sa
reprise sauf si CILSS trouve une utilité certaine et nouvelle.

Voir aussi: Compte rendu Aide Mémoire-Debriefing, livré à la DUE la veille du 08/08/2014

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10. Les autres annexes techniques : Réunions et Mémos pays

NB: voir document spécifique attaché et contenant les deux parties ci-dessous.

10.1) Réunion de démarrage / briefing de la Délégation de l’UE au Burkina

10.2) Mémos missions pays / compte rendu réunions : Burkina, Togo, Ghana, Niger, Mali, Nigeria.

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