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Rédigé par :
MARS 2024
i
RESUME SYNOPTIQUE DE LA MISSION
Ce projet est financé par Ceii projet est mis en œuvre par IBF International Consulting
l’Union européenne en consortium avec BIRD et Adam Smith International
EuropeAid/140746/IH/SER/CD / Assistance Technique au Deuxième Programme d’Appui à
la Réforme de la Justice (PARJ2) en RDC –
iii
TABLE DES MATIERES
iv
4.3.7. Aspect de la santé mentale des détenus.................................................................16
4.3.8. Dispositif particulier de lutte contre les maladies................................................17
4.3.9. Du Partenariat avec les intervenants pénitentiaires.............................................17
5. SYNTHESE DE L’ANALYSE......................................................................................17
5.1. Synthèse de l’analyse de l’environnement interne................................................................17
5.2. Synthèse de l’analyse de l’environnement externe................................................................19
5.3. Problèmes prioritaires des soins de santé en détention..........................................................20
5.3.1. Problèmes prioritaires liés aux dispositifs institutionnels et organisationnels. .20
5.3.2. Problèmes liés aux prestations des soins de santé en milieu carcéral.................20
6. PRIORISATION DES SOLUTIONS............................................................................21
7. PROPOSITION D’UN PROGRAMME DE SANTE EN MILIEU CARCERAL....22
7.1. Objectif stratégique................................................................................................................22
7.2. Objectifs spécifiques..............................................................................................................22
7.3. Résultats du programme par objectif spécifique........................................................................23
8. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME DE SANTE EN MILIEU CARCERAL
EN RDC...................................................................................................................................28
9. DIFFICULTES RENCONTREES ET LECONS APPRISES....................................29
10. RECOMMANDATIONS............................................................................................30
11. CONCLUSON.............................................................................................................31
ANNEXES...............................................................................................................................32
ANNEXE 1 : Programme de santé en détention en RDC..................................................................32
ANNEXE 2: Référentiel sur la nutrition de détenus en RDC............................................................34
ANNEXE 3 : Fiches de collectes des données..................................................................................39
v
Liste des sigles et abréviations
vi
Liste des tableaux
vii
Liste des encadrés
viii
1. INTRODUCTION
En RDC, le droit à la santé est inaliénable pour toute personne et est reconnu dans la Constitution de
18 Février 20061. Le principe d’égalité en matière de prestations des soins entre les personnes
détenues et les personnes libres est affirmé par tous les textes juridiques y relatifs notamment par le
guide pratique de santé en détention du CICR
L’objectif stratégique en matière de santé clairement explicité dans le plan national de développement
sanitaire recadré (PNDS) 2019-2022 demeure l’offre de services et de soins de santé primaires de
qualité à toute la population. Ce principe d’accès universel s’applique aux populations libres qu’à
celles placées sous la main de la justice en RDC et s’aligne aux prescrits de l’article 47 de la
constitution du pays, lequel article, garantit le droit à la santé et à la sécurité alimentaire.
Malgré ce cadre juridique et ces politiques en matière de santé, l’état des lieux des prestations de
services et de soins de santé et l’alimentation en milieu carcéral montre que les conditions de
détention et de nutrition ne permettent pas de garantir les droits reconnus par tous les textes
juridiques, organisationnels que politiques. ,
Cette étude a pour but, à partir d’une collecte de données et de l’analyse de celles-ci, de définir un
programme santé et un référentiel de nutrition dont la mise en œuvre permettra d’améliorer les
prestations des soins de santé et de nutrition dans les établissements pénitentiaires en RDC.
Situation géographique
Ce pays dispose en outre, de 130 millions d’hectares, vaste étendue de sol arable très fertile et
seulement 3% sont exploités2 et des conditions climatiques et géologiques très favorables aux
différentes cultures (Agriculture, …) et d’un vaste réseau hydrographique dont le fleuve Congo long
4.374 Km et classé 2ème au monde après le fleuve Amazonie au Brésil, concernant son débit 3.
1
Article 47 de la Constitution de la RDC
2
Plan National de devellopement sanitaire recadré 2019-2022
3
Plan national de devellopement sanitaire recadré 2019-2022
1
Situation sociodémographique
Le dernier recensement remonte en juillet 1984 et les données actuelles ne sont que des projections de
l’Institut National des Statistiques (INS) de 2014 qui sont dans l’ordre de 8.502.600 avec taux de
croissance appliquée de 2,9%. Avec les difficultés économiques et financières, le chômage fait
accentuer l’exode rural vers les milieux urbains avec comme conséquences, degré de criminalité
élevée, délinquance et la toxicomanie surtout chez les jeunes, violences dans toutes ses formes
(verbales, physiques), viol, violences sexuelles, conflits avec la loi etc. Avec une densité moyenne 36
habitants/Km² et 45% de la population est jeune, ses services sociaux de base sont en difficulté
(éducation, santé, logement, nourriture, transport etc…)4.
Situation politico-administrative
C’est un état unitaire fortement décentralisé avec 26 provinces, 96 villes, 151 territoires, 471 secteurs,
261 chefferies, 337 communes urbaines et 267 communes rurales, 5.397 groupements. L’année 2023
a été dominée par un processus électoral à tous les niveaux.
Des progrès ont été dernièrement observés avec un taux de croissance moyenne de 7 à 8,5% et la
légère stabilisation du cadre macroéconomique. Le secteur informel est très important dans les mines,
dans l’agriculture et le commerce. Mais, il existe un écart très profond entre les dépenses publiques et
celles de santé.
Au regard des données relatives à son étendue géographique, à sa démographie, à ses terres arables
très fertiles et à son réseau hydrographique, malgré l’insécurité qui dure plus de 30 ans, ajouter à
cela, sa richesse du sous – sol (coltan, cobalt, cuivre, lithium, or, diamant, platine, mercure …),
4
Plan national de devellopement recadré 2019-2022
5
Plan national de devellopement recadré 2019-2022
2
- l’insuffisance des places d’accueil qui conduit les détenus à dormir à tour de rôle et parfois à
même le sol sans aucune protection individuelle, avec un état de salubrité inquiétant;
- l’accès insuffisant a l’eau qui ne facilite pas l’hygiène corporelle individuelle et favorise la
prolifération des vecteurs de maladies (insectes, poux, rongeurs, moustiques) ;
- La malnutrition due à l’insuffisance d’aliments en quantité et qualité ;
- l’absence d’un personnel interdisciplinaire qualifié et disposant des compétences suffisantes
en psychologie et psychiatrie ;
- l’absence d’équipements pour un paquet minimum d’activités (PMA);
- la non-vulgarisation et la non-application de l’Areté Inter Ministériel n°
04/CAB/MIN/J&DH/2013 et N° 1250 /CAB/MIN/SP/020/CJ/2013 du 6 NOV 2013/2013
PORTANT FIXATION DES MODALITE DE PRESTATION DES SOINS DE SANTE
DANS LES ETABLISSEMENTS PENITENTIARES DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO. nécessite à nouveau l’engagement fort des autorités du
pays et l’appropriation par toutes les parties prenantes, spécifiquement ; la direction de
l’administration pénitentiaire.
Pour toutes ces raisons précédemment énumérées, le développement d’un programme de santé avec
un référentiel sur la nutrition s’avère indispensable.
L’intérêt pour la production d’un programme de santé avec système de suivi médical et un référentiel
sur la nutrition en faveur des détenus trouve toute la justification pour des raisons suivantes.
La disponibilité : d’une infrastructure sanitaire disposant des services essentiels et des soins de santé
de qualité avec un plateau technique minimum d’activités (PMA) répondant aux standards
internationaux contribuerait à garantir aux détenus d’avoir presqu’en équivalence des soins dispensés
dans la communauté.
L’accessibilité : aux services et aux soins de qualité (ERM 27) qui permettra à offrir aux détenus
l’accès aux services de santé de qualité ayant l’équivalence à ceux de la communauté est une
obligation recommandée par les textes juridiques existants et l’ensemble des règles minime n°26,
n°28 et n°35.
L’objectif global du Programme d’Appui à la Réforme de la justice (PARJ2) est de renforcer l’État de
droit et promouvoir la démocratie en République Démocratique du Congo.
3
Conformément au contrat de services conclu entre l’Ordonnateur national du FED, représenté par
l’Ordonnateur délégué de la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur national (COFED) et IBF International
Consulting en date du 10 septembre 2021, l’objectif spécifique poursuivi de l’Assistance technique au
PARJ2, est « d’améliorer l’indépendance du pouvoir judiciaire et la performance du Ministère de la
Justice ».
1.5.2. Objectif de la mission
L’objectif de cette mission est de développer un programme santé en détention, y compris la mise en
place d’un système de suivi médical et d’un référentiel de la nutrition des détenus en RDC.
2. MÉTHODOLOGIE
En rapport avec l’état des lieux détaillé et documenté sur les prestations de soins de santé au profit des
détenus dans les zones d’intervention du PARJ2, le consultant en santé devrait se focaliser sur :
- L’analyse du cadre juridique et des missions des structures intervenant dans les prestations de
soins de santé en milieu carcéral;
- L’analyse situationnelle de l’offre et de l’organisation de soins de santé en milieu carcéral en
RDC;
- Le diagnostic de l’environnement interne et externe de l’offre de santé en milieu carcéral;
- L’identification des problèmes prioritaires des soins de santé en milieu carcéral en RDC;
- L’analyse de l’état de la règlementation en milieu carcéral sur la nutrition
- Les outils disponibles et les moyens de mise en œuvre de la nutrition
Cette partie présente le type d'étude, la population étudiée, l'échantillonnage, les méthodes et outils de
collecte des données et la présentation des résultats.
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2.1. Type d'étude
La présente étude est à la fois descriptive et transversale. Elle est descriptive parce qu’elle décrit les
conditions de prestations de soins (infrastructures, équipements, ressources humaines de santé) et
nutritionnelles des détenus. Elle est transversale car les données ont été collectées dans les
établissements pénitentiaires de Bunia, Kasangulu, Mbandaka et de Tshikapa pendant la période de
Juin et Juillet 2023.
Les données qualitatives ont été recueillies auprès des informations clés (personnel pénitentiaire, les
chefs de division provinciale de la justice et de la santé, médecin chef des zones de santé et leurs
équipes respectives de cadre de santé et le personnel médical des EP) Tandis que les données
quantitatives ont été collectées auprès des détenus et du personnel médical moyennant un
questionnaire d’enquête / canevas préalablement élaboré (annexe …).
- Les personnes détenues, notamment, les femmes et les mineures en conflit avec la loi dans les
établissements pénitentiaires visités ;
- Les hommes détenus dans ces prisons précitées ;
2.4. Echantillonnage
La Taille de notre échantillonnage étude est de 278 personnes dont les mineurs de la prison de
Mbandaka, de tshikapa et une partie de la prison de Makala soit 24 personnes.
La population masculine condamnée de Mbandaka et Tshikapa soit 165 personnes, une partie de
femmes prévenues de Mbandaka, de Tshikapa et de Makala qui est de l’ordre de 88 personnes.
5
LA REPARTITION DE DETENUS PRESENTS AU MOMENT DE L’étude selon les prisons,
sexes et âges
Il ressort de cette figure que les hommes étaient dominant à 80% suivi des femmes à une proportion
de 15% et les enfants en conflit avec la loi ont occupé la troisième position soit environ 5%
6
La répartion des Détenus présents au moment de l’étude selon les prisons, sexe, et age,
PRISONS FEMMES HOMMES MINEURS TOTAL
prévenues Condamnée prévenus condamné prévenus condamnés
MBANDAKA s s
3 1 288 57 5 0 360
Comentaire :
L’échantillon de l’étude est constirué de : tous les mineurs de la prison de MBANDAKA , de
TSHIKAPA et une partie de la prison de MAKALA.
La popula masculine condamnée de MBANDAKA et TSHIKAPA est de 165.
Une partie des femmes prévenue de TSHIKAPA, MAKALA,et celle de MBANDAKA est de 88.
Les hommes prévenus de trois prisons n’ont pas été interwiés, il en est de meme de femmes
condamnées de trois prisons qui n’ont pas été interwiées.
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L’analyse des données a fait recours à l’utilisation des statistiques descriptives permettant de décrire
et de présenter les données sous formes de tableaux et des graphiques à partir des logiciels tableurs
suivants : SPSS et Excel et être présenté dans Microsoft Word.
2.6.2. Traitement des données
Les principales opérations qui sont intervenues dans le processus de traitement des données sont les
suivants:
- Le codage des données ;
- Les classes d’intervalles qui a consisté à mettre les données en classe d’intervalle ;
- Le regroupement de modalités : lorsqu’une variable qualitative a plusieurs modalités, nous les
avons regroupés pour obtenir un nombre de modalités plus réduit ;
- Le codage des modalités : cette opération consistait à donner des codes (0,1,2,…) aux
modalités des variables en respectant l’ordre croissant des codes comme il s’agissait des
modalités ordinales.
La collecte des données a eu lieu de manière séquentielle au mois de juin pour la Province de
l’Equateur à Mbandaka ; au mois de juillet dans la Province de Kasaï à Tshikapa ; la suite de cette
collecte avec d’autres informations a eu lieu à Kinshasa et Kasangulu 6.
3. DEROULEMENT DE LA MISSION
Le condensé de ce rapport, c’est le résultat de notre mission, réalisée à la suite de notre visite dans les
sites d’interventions du PARJ2, respectivement du 14 au 17 juin 2023 à Mbandaka, chef-lieu de la
province de l’Equateur, du 9 au 16 juillet 2023 à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, d’août à
octobre 2023, dans la ville province de Kinshasa et au centre de détention de Luzumu au Kongo
Central. C’est un outil de plaidoyer mais aussi un matériel didactique.
En préliminaire, une réunion de prise de contact avait eu lieu, en date du 12 Juin 20123, avec
l’Experte Principale auprès du Ministère de la Justice et Cheffe d’Equipe-Régisseur ai, le Secrétaire
Général à la Justice, l’Expert auprès de l’Administration Pénitentiaire.
En second lieu, est intervenue la réunion de démarrage avec l'UGP-AT/PARJ2 pour la revue
documentaire par la présentation de la méthodologie avec un jeu des questions réponses devant le
Régisseur suppléant du PARJ2, l’Expert Principal auprès de l’Administration pénitentiaire et des
cadres du Ministère de la Justice. Cette séance a permis aux représentants de l’UGP de se rassurer de
la compréhension des termes de référence par les Consultants, et à ces derniers de mieux cerner les
attentes du PARJ2 en rapport avec la mission leur confiée. Ensuite, une séance d’amendement des
grilles d'entretien a été tenue avec l'Expert auprès de l'Administration pénitentiaire.
Enfin des séances de consultation ont eu lieu avec les parties prenantes dont la MONUSCO, le CICR
et le Ministère de la Santé pour la collecte des informations secondaires. La période dun17 juillet à
6
Ces collectes ont eu lieu entre le 7 juin 2022, le 11 juin 2022 et le 16 juin 2022 au cours des autres activités
notamment les missions du comité de suivi des prestations des soins de santé en milieu carcéral.
8
octobre a été mise à profit par le consultant pour élaborer et affiner les différents rapports et livrables
sur instruction verbale de l’Expert principal auprès de l’administration pénitentiaire.
En plus de ces deux missions contractuelles, deux visites ont eu lieu à la Prison Centrale de Makala et
à la Prison Militaire de Ndolo pendant le mois d’août 2023 pour s’entretenir avec le personnel
médical sur les conditions des prestations des soins, le système de suivi médical, les normes
applicables en nutrition et les besoins nutritionnels avec les menus de ces EP.
La période de septembre à novembre a été mise à profit pour traitement et analyser toutes les données
collectées et fignoler la rédaction des projets de livrables à la santé de laquelle interviendra la
restitution des projets des livrables au cours d’un atelier pour recueillir les amendements du fond et de
la forme des livrables en vue de rédiger le rapport final et des livrables après prise en compte des
observations et recommandations et livrables validés.
9
En plus de ces textes légaux, il y a un cadre juridique d’encadrement de l’action sanitaire en milieu
carcéral par un arrêté interministériel n° 04/CAB/MIN/J&DH/2013 et N°
1250 /CAB/MIN/SP/020/CJ/2013 du 6 NOV 2013/2013 PORTANT FIXATION DES MODALITE
DE PRESTATION DES SOINS DE SANTE DANS LES ETABLISSEMENTS PENITENTIARES
DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
Ainsi, ces deux ministères, soucieux d’humaniser le traitement le traitement des détenus pour
l’amélioration des conditions des soins de santé en milieu pénitentiaire et de l’adapter aux standards
internationaux, veulent assurer un maximum de sécurité dans l’organisation et offre des interventions
sanitaires en milieu carcéral de la RDC.
Quant aux normes internationales et régionales, elles concernent le traitement des personnes
détenues ou emprisonnées. Ces normes issues des instruments ont été adoptés pour favoriser le
respect de la dignité de tous les êtres humains, y compris des personnes accusées d’infraction. De fait,
les personnes accusées d’infraction bénéficient des garanties spécifiques : les droits à un procès
équitable, à la présomption d’innocence et de faire appel de toute condamnation. Elles sont également
protégées par l’interdiction de la torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants, ont le droit à une protection de la loi et à ne pas être soumise à une détention ou
arrestation arbitraire.
Sont :
- La déclaration universelle de droit de l’homme ;
- La charte africaine de droit de l’homme et des peuples ;
- Le pacte international relatif aux droits civils et politiques ;
- L’ensemble des principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme
quelconque ou de détention ou d’emprisonnement ;
- L’ensemble des règles minima pour le traitement des détenus (ERM) ;
- Ainsi que dans d’autres instruments normatifs internationaux relatifs :
4.2. Analyse structurelle et fonctionnelle de l’offre des soins de santé en milieu carcéral
En dépit de l’existence des textes juridiques et organisationnels au niveau central, il n’existe pas de
dispositif organique ou fonctionnel en rapport aux bonnes prestations des services et de soins de santé
10
de qualité dans les structures sanitaires abusivement qualifiées des formations sanitaires au niveau des
sites d’interventions de PARJ2 visités.
La petite exception ne concerne que la prison centrale de Makala qui fonctionne sans norme requise.
Ce sont des FOSA qui ne disposent pas d’infrastructures sanitaires dignes d’appellation avec
répartition des locaux (consultation, soins per os, soins injectable, petite chirurgie, chaise dentaire,
laboratoire équipé en matériel et réactifs, pharmacie, salle d’observation, salle d’isolement, rien n’est
compartimenté, dignité humaine parfois bafouées, installations hygiéniques séparées, …), hygiène de
base, eau, personnel médical en nombre et qualité (avec motivation et fidélisation) aucun plateau
technique répondant aux standards recommandés, absence même de supervision par l’ ECZS.
Avec toutes ces défaillances structurelles et fonctionnelles, les personnes congolaises incarcérées sont
presque condamnées régulièrement à mourir même après libération.
Le rôle et les responsabilités du Ministère de la Santé dans les soins en milieu carcéral
sont :
Offrir des soins et des services de santé de qualité à tous les détenus sur l’ensemble des
établissements pénitentiaires de la République Démocratique du Congo :
- Intégrer les structures de santé en milieu carcéral dans le système de santé existant (la prison étant
considérée comme une aire de santé spécifique)
- produire un document qui consacre la spécificité des structures de santé se trouvant dans le milieu
carcéral
- Affecter un personnel médical et paramédical qualifié et compétent dans les structures sanitaires
carcérales.
- Définir un paquet d’interventions spécifiques pour les soins en milieu carcéral (Aspect des Santé
mental ….
- Définir un traitement particulier (primes et autres avantages, protection …)
- Approvisionner ces formations sanitaires en médicaments, consommables et autres intrants
- Doter les infrastructures sanitaires pénitentiaires des équipements médicaux de base
- Assurer la gestion et la maintenance des matériels et équipements
- Assurer la référence et contre référence des détenus malades
- Mettre en place un système de collecte de l’information sanitaire et un système de surveillance
épidémiologique
- Prévoir un cadre approprié dans chaque formation sanitaire pour l’hospitalisation des détenus
transférés.
11
Accompagner la prise en charge médicale des détenus
- Construire /réhabiliter les installations hygiéniques, les locaux pour l’accueil des arrivants et
les structures sanitaires.
- Assurer l’entretien desdits locaux
- Assurer un habillement décent et, une alimentation saine et équilibrée aux détenus.
- Assurer l’approvisionnement en eau et l’assainissement du milieu carcéral ;
- Assurer la sécurité des détenus malades pendant leur transfert (évacuation) et dans la
formation médicale où ils sont admis ;
- Assurer la sécurité des accompagnants des détenus malades pendant leur transfert ;
- Affecter le personnel administratif qualifié et compétent dans les établissements
pénitentiaires.
- Mettre en place un comité de pilotage national, provincial et local pour l’offre et l’organisation
des soins en milieu carcéral
- Renforcer les capacités du personnel (médical et pénitentiaire) œuvrant dans le milieu carcéral
dans les domaines sanitaire (prise en charge psychosocial, hygiène…) et juridique (connaissance
de l’organisation pénitentiaire…).
- Mobiliser les ressources financières et matérielles nécessaires au fonctionnement des structures de
santé pour la prise en charge des détenus en tenant compte des responsabilités de chaque
Ministère.
12
santé de la à la mise en - Doter les infrastructures sanitaires
population œuvre des pénitentiaires des équipements médicaux
dans le but politiques de base
de et stratégies - Assurer la gestion et la maintenance des
contribuer du matériels et équipements
au bien-être Gouvernem - Mettre en place un système de collecte
de la ent en de l’information sanitaire et un système
population matière de de surveillance épidémiologique
(y compris la santé des - Prévoir un cadre approprié dans chaque
les détenus ; formation sanitaire pour l’hospitalisation
détenus). Fournir les des détenus transférés.
prestations
des soins
de santé
tant
préventifs,
curatifs que
promotionn
els et de
réadaptatio
n à
l’ensemble
des détenus
vivant sur
le territoire
national ;
Le Accompagner la prise
Ministère en charge médical 1. Construire /réhabiliter les installations
de la des détenus hygiéniques, les locaux pour l’accueil
MINIJUST Justice et des arrivants et les structures sanitaires.
Droits 2. Assurer l’entretien desdits locaux
Humains 3. Assurer un habillement décent et, une
quant à lui alimentation saine et équilibrée aux
a pour détenus.
mandat de 4. Assurer l’approvisionnement en eau et
rendre l’assainissement du milieu carcéral.
disponible 5. Assurer la sécurité des détenus malades
les pendant leur transfert (évacuation) et
Infrastructu dans la formation médicale où ils sont
res admis.
Sanitaires 6. Assurer la sécurité des accompagnants
et les des détenus malades pendant leur
installation transfert.
s 7. Affecter le personnel qualifié et
hygiénique compétent dans les établissements
s, d’assurer pénitentiaires.
la sécurité
13
lors des
transferts
des
patients,
d’assurer
l’accès aux
soins de
santé aux
détenus,
d’habiller
et d’assurer
l’alimentati
on des
détenus
Malgré l’existence des textes et des missions clairement définis, de nombreuses déficiences persistent
quant à leurs applications dans les structures sanitaires des établissements pénitentiaires en RDC.
Dans les sites d’intervention de PARJ2 visités, les services ne sont pas bien structurés ni bien
organisés, en conséquence, l’analyse de l’offre de soins de santé de qualité reste préoccupante et se
traduit par le diagnostic ci – dessous :
Les sites d’intervention du PARJ2 disposent deux structures sanitaires abusivement appelées
formations sanitaires. Ces formations sanitaires ne disposent pas des salles de services
14
compartimentés. Elles ne disposent pas non plus des plateaux techniques minimaux (PMA). Seule la
formation sanitaire de la Prison Centrale de Makala présente plus de cinq locaux.
b. Matériel et Equipements
Ces derniers sont insuffisants et de mauvaise qualité, aucun équipement ni matériels de
laboratoire dans toutes les prisons exceptée la Prison de Makala avec insuffisance des lits de
consultations d’observation.
c. Médicaments et intrants spécifiques dans les prisons
Le circuit d’approvisionnement des médicaments ne se réalise pas dans les prisons visitées en
dépit de l’existence des centrales de distributions régionales des médicaments (CDR et BCZ)
en province ; l’approvisionnement des médicaments est assuré parfois par des partenaires
intervenant dans les milieux carcéraux particulièrement le C.I.R.C.R et autres ;
l’Administration pénitentiaire ne dispose pas d’une ligne budgétaire propre aux achats des
médicaments, elle octroie de manière forfaitaire sans critères clairement définis un montant
pour l’achat des médicaments dont les quantités sont insuffisantes aux besoins exprimés par
ces trois prisons visitées sur les trois enquêtées ; On note alors des ruptures de stocks en
médicaments traceurs dans les trois prisons enquêtées ; les conditions de stockage et de
conservations des médicaments sont très déplorables dans ces milieux carcéraux, les Comités
de gestion des médicaments ne sont pas fonctionnels encore moins les Comités de
développement sanitaire (CODESA) des Aires de santé spécifiques comme les cas de prisons
(inexistence et non fonctionnalité).
15
et ne sont pas couverts dans l’ensemble des prisons et le système de purification de l’eau est
douteux ; Il n’existe pas un système de gestion et d’évacuation des déchets solides, liquides et
infectieux dans les prisons enquêtées ( la gestion des echets) ; bien qu’il existe des
installations hygiéniques séparées pour hommes et femmes, l’intimité n’est pas garantie en
cas de surpopulation ; insalubre dans les sites visités avec des odeurs nauséabondes.
16
FIGURE 2: STRUCTURE DE LA POPULATION
CARCERALE SELON LES PATHOLOGIES DOM-
INANTES
43
45
30 18 22
15 6 11
0
POPULATION
Il se dégage de cette figure que la pathologie majeure qui rongeait la population carcérale dans les
prisons était le paludisme soit 43%, ensuite suivi de la malnutrition soit 22%, suivi des maladies
infectieuses soit 18%, ainsi que la dermatite à une proportion de 11% et les maladies diarrhéiques.
Il a été mis sur pied des mécanismes d’intégration des structures de soins de santé des Etablissements
pénitentiaire dans le dispositif sanitaire national et contrôle par l’arrêté interministériel 2013 qui fixe
les modalités des prestations des soins de santé en milieu carcéral. Ces deux Ministères devront
prévoir certains avantages tels que les primes de risques pour le personnel médical par le Ministre de
la Santé et pour d’autres catégories auprès du Ministère de la Justice et Garde de Sceaux.
Cette situation nous conduit à mener des réflexions sur certains principes fondamentaux de type
structure organique de ces services, ou alors la coordination de ceux-ci ou l’une de deux options à
rattacher au niveau supérieur (provincial/division provinciale de santé, ou au niveau central) ou/et
leur intégration dans la pyramide sanitaire nationale.
PC MBRANDAKA
Agents de santé : 6 personnes dont 2 a l’âge de la retraite. Aucun médecin n’y est affecté et le MZC
ne visite jamais la prison.
Les données quantitatives en rapport aux pathologies, aux décès, pendant les périodes demandées,
(Juillet, aout, Septembre 2023) non disponible.
17
- La consommation de la drogue et l’alcool par la jeunesse expose cette dernière à être
régulièrement en conflit avec la loi et cela à tous les niveaux de l’enseignement Primaire,
Secondaire et Supérieur.
Par ailleurs, certaines stitstiques vont jusqu’à reveler des populations carcélales de l’ordre de
95% à majorité masculine, et de bonne santé en generale à ladmission 77%.
Source : Gravier 2001, DRESS 2002
Ils apportent l’appui technique (renforcement des capacités techniques) ; contribuent à la mobilisation
des ressources et la mise à disposition de ces dernières pour la mise en œuvre des interventions afin de
réaliser des résultats ; et également dans le cadre de suivi et évaluation conjointe du PNDS et des
PDSS ; ils interviennent aussi à la mobilisation éventuelle des expertises externes pour appuyer les
structures nationales et analyser l’efficacité et l’efficience des ressources allouées au secteur de la
santé.
La société civile, les confessions religieuses et les aumôneries, les organisations à assises
communautaires (OAC), les ONG locales ainsi que celles qui interviennent dans les droits de
l’homme seront mis en contribution aux fins d’améliorer la situation carcérale en RDC.
5. SYNTHESE DE L’ANALYSE
Analyse de l’environnement interne et externe de l’offre des soins de santé en milieu carcéral (forces,
faiblesses, menaces et opportunité)
18
affecté dans détenus dans les du
quelques structures locaux. gouvernement
sanitaires des 2. Ressources et des
prisons. Humaines partenaires à
2. Eau, Hygiène et - Personnel accompagner
Assainissement vieillissant, non les projets.
dans les prisons qualifié, non
- Approvisionnement motivé ;
régulier en eau par - Engagement et
le réseau public. affectation du
3. Nutrition et personnel de santé
Cuisine par le Ministre de la
- Allocation d’un Justice ;
budget à minima - Certains détenus qui
pour l’alimentation assurent l’offre des
des détenus. soins (substitution
au personnel
médical) ;
- Pas de protection du
personnel de santé
en cas d’évasion des
détenus.
3. Matériels et
équipements
- Inexistence d’un
matériel et
équipement
médicale de qualité
et en qualité
suffisante ;
- Vétusté des
équipements et
matériels.
4. Médicaments
- Circuit
d’approvisionnemen
t en médicament
inexistant ;
- Pas de line
budgétaire pour les
médicaments ;
- Rupture des stocks
et
approvisionnement
par des circuits non
règlementés (circuits
parallèles).
5. Eau, Hygiène et
19
Assainissement
dans les prisons
- Approvisionnement
en eau insuffisant et
irrégulier ;
- Inexistence d’un
système de gestion
et d’évacuation des
déchets (manque des
latrines,
d’incinérateur,
poubelles, …).
6. Information
Sanitaire
- Pas un circuit défini
pour la gestion de
l’information
sanitaire et
épidémiologique.
7. Nutrition et
Cuisine
- Allocation d’un
budget insuffisant
pour l’alimentation
des détenus ;
- Matériels et
équipements des
cuisines insuffisants
et des faibles
qualités ;
- Alimentation non
équilibrée et
monotone.
20
Probabilité d’évasion
consécutive à
l’insécurité.
Le diagnostic du secteur sanitaire en milieu carcéral dans les sites d’intervention du PARJ2 visités est
sombre et révèle aussi des problèmes d’appui du système de santé comme énoncé dans le Programme
National de Développement Sanitaire (PNDS) :
5.3.2. Problèmes liés aux prestations des soins de santé en milieu carcéral
Problèmes en rapport avec la disponibilité des médicaments essentiels et intrants spécifiques dans la
ZS
21
Persistance de la circulation des médicaments de mauvaise qualité
Faible qualité des services et des soins offerts ;
Faible résilience des structures de santé face aux éventuelles épidémies, urgences et
catastrophes ;
Faible redevabilité publique des services de santé devant la communauté.
Elle s’articulera autours des problèmes prioritaires identifiés et analysés dans le même contexte à
savoir :
- La disponibilité des documents et normes qui soient conformes sur le plan national de
développement sanitaire de 2019-2022, de la politique nationale de réforme de la justice
2017-2022, des politiques, des stratégies sous sectorielles, des directives et des
recommandations en lien avec le milieu carcéral de la RDC et de l’accès à tous ces outils ;
- De la disponibilité d’infrastructures sanitaires construites ou réhabilitées répondant aux
standards internationaux ;
- De la disponibilité et de l’accessibilité aux autres infrastructures et équipements de qualité
répondant aux normes sus-énumérés et dotées de PMA et voire PCA (pour des cas de
référence et de contre référence) ;
- RHS qualifiés ayant des compétences solides avec professionnalisme respectant le tableau
organique d’une formation sanitaire en milieu carcéral;
- De la disponibilité, de l’accessibilité et de la qualité de l’eau, hygiène de base, les installations
hygiéniques… ;
- De l’alimentation/Nutrition ;
- De la disponibilité, de l’accessibilité et la qualité des services de soins organisés pour offrir
les soins y afférents aux détenus ;
- De la disponibilité et de l’accessibilité aux médicaments essentiels et autres commodités
spécifiques de qualité ;
- De l’intégration et du paramétrage au logiciel DHIS2 de la structure sanitaire de l’EP ;
- Des dispositifs particuliers pour la lutte contre la maladie et les femmes incarcérées
22
- De la disponibilité des informations sanitaires de qualité et de leurs exploitations à tous les
niveaux pour prise des bonnes décisions.
Axe 1 : l’amélioration des prestations des services de santé et contuinité des soins de qualité.
Axe 2. Appui au pilier de système de santé pour l’améloiration de la disponibilité et l’acces aux soin
de santé de qualité.
Ce 1er axe vise la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des services et soins de qualité en
garantissant l’égalité. A ce niveau, deux résultats sont attendus :
Augmentation de la couverture et accès à des services intégrés de qualité offrant des soins de santé de
qualité ainsi que l’accroissement des structures de participation communautaire impliquée dans
l’offre de quelques services et de soins.
Pour pourvoir le secteur de la santé à des prestataires de qualité suffisante équitablement repartis, 3
programmes seront exploités à savoir : L’amélioration de la disponibilité et de la fidélisation des
ressources humaines qulifiées en santé ; l’amélioration de la formation de base et des compétences ; et
le développement des compétences des prestataires :
23
- Un plaidoyer auprès de l’autorité budgétaire pour la mécanisation progressive des agents, leur
alignement aux différentes primes et salaires afin d’obtenir une majoration graduelle de la
rémunération des agents ;
- Mise en place des mécanismes de prise en charge des agents par l’octroi de primes des
bourses et d’éloignement en faveur des personnels de santé, plus particulièrement ceux
œuvrant en milieux éloignés et d’accès difficile, appui aux initiatives d’amélioration des
conditions sociales des agents, telle la construction des logements au niveau des CS pour le
personnel et de prévoir des bâtiments pour le logement du personnel dans les HGR les plus
reculés.
Cette amélioration passe par le développement et la mise en œuvre d’un plan national concerté
d’organisation des filières de formation en adéquation avec les besoins de terrain, pour faire face à la
surproduction ou la carence des catégories professionnelles identifiées, notamment à travers le
marketing social de santé du niveau à promouvoir.
En ce qui concerne le développement des compétences des professionnels de santé, le PND/RHS s’est
focalisé sur trois orientations stratégiques à savoir : (i) la mise en place d’un système national de
formation opérationnel ; (ii) l’appui aux programmes de formation et (iii) l’appui au Programme
d’auto-apprentissage via e-learning pour atteindre un grand nombre des prestataires.
Résultat 1 . Les prestations des services de santé et contuinité des soins de qualité sont amélioriés
grace au budget subtentiel disponible à la prese en chrge sanitaire.
Résultat 2 : Les piliers de système de santé pour l’améloiration de la disponibilité et l’acces aux soin
de santé de qualité sont appués .
24
Indicateur 1 : budget de prise en charge sanitaire des personnes en milieu carcéral par année
disponible.
Indicateur 2 : Le nombre de structure sanitaire en milieu carcéral offrant des soins et des services de
santé de qualité
Indicateur 3 : Performance.
Action 1 : améliorer le cadre budgétaire, légal et structurel des prestations des soins de santé en milieu
carcéral
- Créer une ligne budgétaire spécifique de prise en charge sanitaire des personnes en milieu
carcéral et allouer ce budget améliorer le cadre juridique sur les prestations des soins de santé
et sur l’organisation et le fonctionnelle des structures de santé en milieu carcéral
Action 2 : Améliorer les infrastructures et les équipements de sante en milieu carcéral
Action 3 : renforcer les ressources humaines des structures des sante en milieu carcéral
Axe 2 : Amélioration de prestations de service des soins de qualité et de la nutrition au niveau des
établissements pénitentiaires de la RDC
Cet axe vise la disponibilité, l’utilisation des services et les soins de qualité avec égalité pour toutes
personnes détenues.
Il sied de signaler ici que sur les 226 prisons de la RDC, 120 seulement sont fonctionnelles.
25
- Amélioration de la qualité des paquets de soins offerts à la population.
Approvisionnement des formations sanitaires en médicaments et intrants
Pour atteindre ces résultats, deux programmes sont envisageables à savoir : (i)
réhabilitation/construction des infrastructures et dotation en équipements, (ii) la maintenance des
infrastructures et équipements acquis :
- Rendre fonctionnel les réseaux de communication intra net du MSP pour toutes les Zones de la
Santé de la RDC ;
- Actualiser et vulgariser les normes relatives à la gestion des équipements et matériels ;
- Doter en outils collectifs et individuels nécessaires le personnel de formation sanitaire pour le
suivi des infrastructures et de la fonctionnalité des équipements ;
- Instituer une politique d’amortissement et de maintenance régulière des équipements, matériels
et infrastructures à tous les niveaux du MSP.
Il sera question de développer les capacités des structures à prévenir et gérer les épidémies,
catastrophes et autres urgence de santé publique par l’application du règlement sanitaire international,
de renforcer les capacités institutionnelles dans la surveillances épidémiologique aux différents
26
niveaux du système de santé, de renforcer des capacités de équipes d’intervention rapide et de
prépositionnel les intrants dans les différentes provinces pour permettre une réponse prompte aux
éventuelles urgences et catastrophes dans l’ensemble du pays.
Résultat 1 . Les prestations des services de santé et contuinité des soins de qualité sont amélioriés
grace au budget subtentiel disponible à la prese en chrge sanitaire.
Résultat 2 : Les piliers de système de santé pour l’améloiration de la disponibilité et l’acces aux soin
de santé de qualité sont appués .
Indicateur 3 : Performance.
27
- La surpopulation carcérale avec ses effets pervers dont la promuiscuité font des prisons de la
RDC des facteurs favorisant des epidémies qu’il faut un système d’alerte et mode repose
contre les epidémies.
Axe 3 : Appui à la gouvernance, au contrôle et au suivi des prestations des soins de santé en milieu
pénitentiaire
Résultat 1. Les prestations des services de santé et contuinité des soins de qualité sont amélioriés
grace au budget subtentiel disponible à la prese en chrge sanitaire.
Résultat 2 : Les piliers de système de santé pour l’amélioration de la disponibilité et l’acces aux soin
de santé de qualité sont appués.
Indicateur 3 : Performance.
Action 1 : Intégrer toutes les structures sanitaires en milieu carcéral dans le SNIS
- Former les prestataires des milieux carcéraux en SNIS,
- doter ces structures en outils de collecte et de transmission
28
- Intégrer le paquet du volet santé mentale dans le PMA et PCA
D’autre part, nous pensons qu’il serait utile de proposer 2 options pour ce programme à savoir :
L’intégration de la structure sanitaire de l’EP dans la pyramide sanitaire nationale de la Zone de santé
conformément à l’AIM 2013 n° 04/CAB/MIN/J&DH/2013 et N° 1250 /CAB/MIN/SP/020/CJ/2013
du 6 NOV 2013/2013 PORTANT FIXATION DES MODALITE DE PRESTATION DES SOINS DE
SANTE DANS LES ETABLISSEMENTS PENITENTIARES DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO.
- Ou Créer une structure organique spécifique avec coordination à chaque niveau de 3 niveaux.
- Principes directeurs
- Cadre de suivi des actions sanitaires en milieu carcéral
A. Principes directeurs :
1) La Direction de la ZS ayant un EP, exige un leadership fort, pour la coordination des
interventions au niveau opérationnel avec un PMA bien identifié en faveur des FOSA des
EP ;
2) L’organisation des actions du programme de santé en milieu carcéral par le MCZS,
l’ECZS, le gardien de prison et ses collaborateurs, le personnel médical de l’EP et les
détenus. C’est un outil à exploiter au quotidien au vu des spécificités du milieu carcéral ;
3) Implication des détenus et d’autres acteurs intervenants dans ce milieu (les ONG, les
confessions religieuses…) pour l’identification des problèmes et prise en compte de leur
point de vue en vue d’améliorer toute situation et d’atteindre les objectifs assignés dans ce
programme de santé en milieu carcéral ;
4) L’obligation de redevabilité mutuelle est également requise ;
5) La satisfaction de détenus et leur sécurité sont aussi exigées :
Partant du plan stratégique sous sectoriel en milieu carcéral, la ZS élabore un plan de mise en
œuvre pour l’alignement des interventions et des ressources. Le PAO de la ZS devra être axée
sur les interventions de PMA et de PCA en lien avec les FOSA des EP.
29
La DPS jouera son rôle de coordination des activités de FOSA des EP et l’encadrement de
proximité de la ZS ayant un EP ainsi que le suivi – évaluation des performances en rapport
aux cibles des interventions prioritaires.
Il s’avère important qu’il y ait besoin d’une planification consensuelle et un cadre de
performance permanent, mais également une cartographie financière devra être disponible;
La ZS mettra en œuvre ce plan stratégique sectoriel à travers le plan de développement
sanitaire de la ZS (PDSZS) et son plan d’actions opérationnel (PAO) ;
Chaque ECZS devra suivre en routine le centre de santé dont la FOSA se trouve dans un EP.
B. Cadre de suivi des actions sanitaires en milieu carcéral
La logique est axée sur les résultats
- Le dispositif obligé est de dégager les informations relatives aux progrès réalisés dans la mise
en œuvre du programme de santé en détention, d’analyser les performances et d’orienter les
décisions à prendre.
- Le cadre doit s’inspirer du guide de l’OMS des stratégies sectorielles sanitaires en rapport au
milieu carcéral. On y trouve des modalités et indicateurs capables d’apprécier l’efficacité,
l’efficience et l'impact des interventions menées dans le secteur de santé en prison.
Rôles et responsabilité du suivi évaluation du programme de santé en détention en RDC.
Leçons apprises
La volonté et l’engagement de l’Etat à tous les niveaux de l’action publique constituent un
couteau à double tranchant :
Un atout ou gage de réussite pour l’application des textes, des directions afin de garantir les résultats
des institutions en rapport à la santé de détenus à impact positif ;
- Un Frein ou une entorse à la réussite des projets de santé soit-elle. En effet, l’absence d’un
engagement fort de l’Etat (autorités politiques à tous les niveaux) peut conduire à la léthargie, à
l’inéfficacité et même à l’inéfficience de toutes les recommandations idoines proposées et
30
décourager certaines initiatives de bonne volonté même celles de partenaires techniques et
financiers (PTF) ;
L'organisation périodique des évaluations, des enquêtes nutritionnelles et même des
recherches sur la santé mentale en milieu carcéral de la RDC peut ouvrir d’autres solutions
aux partenaires. A titre illustratif, l’intégraton des détenus qualifiés ou qualifiables dans la
chaine de restauration en milieu carcéral, la fabrication de plusieurs articles et même des
aliments par les détenus après libération.
La collaboration intersectorielle est une opportunité exploitable à valeur ajoutée sur les
prisons
10. RECOMMANDATIONS
1. Au Ministère de la Justice et Garde Sceaux
Accorder des moyens financiers supplémentaires qui devront être orientés spécifiquement à
l’administration pénitentiaire pour l’amélioration des conditions de prestations de soins de
santés de qualité et la nutrition en faveur des détenus de la RDC
Renforcer la collaboration intersectorielle avec les autres ministères dont la santé publique
hygiène et prévention, ministère de l’intérieur pour l’assainissement du secteur médico-
pharmaceutique avec des sanctions négatives là où le besoin l’exige.
Encourager la motivation et la fidélisation des RHS par la mécanisation des agents impayés et
des avantages énumérés dans l’arrêté interministériel, de 2013 portant fixation des modalités
des prestations des soins de santé en détention en RDC
Faire assurer la vulgarisation et l’application de l’arrêté interministériel sus rappelé
Trouver une ligne budgétaire pour les enquêtes, les évaluations et d’autres recherches en
milieu carcéral de la RDC.
31
Tout en reconnaissant leurs difficultés, leurs limites, et leurs interventions, sollicitons que les
planifications soient consensuelles et participatives avec les bénéficiaires du pays. D’autres part,
prévoir un budget conséquent et du temps nécessaire pour la collecte des données et payer au
moins 45H/J pour un contrat de trois mois
4. Que le Ministre de la Justice et Garde Sceau trouve une ligne budgétaire pour les enquetes, les
évaluations et d’autres recherches en milieu carcéral de la RDC ;
11. CONCLUSON
Les états des lieux réalisés nous ont permis de relever les insuffisances graves en rapport aux
conditions des prestations de soins de santés de qualité et de la nutrition en RDC.
Sans etre exhaustif, ces insuffisances se traduisent par l’inadéquation inaxeptable entre les
standard recommandés et différents textes juridiques (les services ne sont pas bien structurés et ni
organisé et l’offre des soins est de très faible qualité). La surpopulation et la malnutrition
demeure une grande préocupation dans les milieux carcéraux en RDC.
Par rapport à ces résultats, nous avons déjà un référentiel pour pouvoir mener des états de lieu de
manière exhaustive dans toutes les prisons de la RDC afin d’identifier les problèmes spécifiques,
selon le lieu, le temps et autres facteurs imprévisibles. Ensuite nous aurons à élaborer un plan
d’action stratégique global pour la mise en œuvre d’un programme de santé en milieu carcéral
doté des pouvoirs juridiques à collaborer avec les ministères sectoriels pour agir avec efficacité et
efficience.
L’étude à réaliser tous les trois produits fixés dans les termes de référence de cette consultance
(état de lieu détaillé et documenté sur les prestations de soins de santé en milieu carcéral dans les
sites d’intervention du PARJ2, un révérenciel de la nutrition des détenus en RDC et un
programme de santé en détention avec suivi médical des détenus
32
ANNEXES
Résultat 1.1. Les prestations des services de budget subtentiel PDSS, MIN Insuffisance des
santé et contuinité des soins de qualité sont disponible BUDGET et ressources et
amélioriés grace au budget subtentiel MIN FIN manque de
disponible à la prise en chrge sanitaire. motivation des
acteurs (personnel
pénitentiaire)
Résultat1.2. Augmentation du taux Taux d’utilisation Rapprt des
d’utilsation de service des dervices qui activités des
repond au normes codev, reco
33
Objectifs/résultats Activités Indicateurs O.V Sources de Risques
vérification
34
ANNEXE 2: Référentiel sur la nutrition de détenus en RDC
A. OBJECTIFS NUTRITIONNELS
A.1. Objectifs nutritionnels généraux
Les présentes recommandations visent les objectifs nutritionnels suivants :
- augmenter la consommation de fruits, légumes, pommes de terre, céréales et légumes secs
(pour un meilleur fonctionnement du tube digestif) ;
- diminuer les apports lipidiques et rééquilibrer la consommation d’acides gras (lutte contre le
surpoids et les maladies cardiovasculaires) ;
- diminuer la consommation de glucides simples ajoutés (lutte contre surpoids, obésité et
diabète) ;
- augmenter les apports en fer (lutte contre l’anémie) ;
- augmenter les apports calciques sous forme de produits laitiers (lutte contre l’ostéoporose) ;
- diminuer les apports en sel (lutte contre l’hypertension artérielle).
A.2. Objectifs spécifiques liés aux conditions de vie en milieu fermé
La consommation de tabac augmente les besoins en vitamine C (sources alimentaires : fruits et
crudités). Les conditions de vie en milieu fermé (manque d’ensoleillement) augmentent le risque de
déficit en vitamine D (sources alimentaires : poissons gras, œufs). La consommation des aliments
sources de ces différents nutriments devra être favorisée.
B. PRATIQUE DU CANTINAGE
Il convient de :
- mettre en avant les fruits, les légumes, les légumes secs, les poissons gras et les produits
laitiers ;
- limiter les produits riches en matières grasses et en sucres.
En effet, une consommation importante de glucides simples ajoutés sous forme de boissons chaudes
et froides et de produits de grignotage peut déséquilibrer la ration nutritionnelle.
C. STRUCTURE DES REPAS
La journée alimentaire est structurée en trois repas : petit déjeuner, déjeuner, dîner.
Le petit déjeuner est composé de 4 éléments :
- une boisson : café, thé, chocolat ;
- un élément céréalier : pain (80 g ou ration adaptée aux besoins) ;
- un élément lipidique : beurre ;
- un produit laitier contenant au moins 150 mg de calcium.
Les repas principaux (déjeuner et dîner) sont constitués de 4 ou 5 composantes. Pour
pouvoir satisfaire aux recommandations nutritionnelles et aux fréquences d’apparition
des plats, les repas principaux, déjeuners et dîners, doivent être constitués de 4 ou 5
composantes à savoir :
Les repas à 5 Les variantes du repas à 4
Composantes
composantes composantes
35
Entrées x x x -
Plats protidiques x x x x
Garnitures x x x x
Fromages ou produits
x x - *** x
laitiers
Desserts x - x x
Pain * Présence systématique
Eau ** Présence systématique
Il fait partie intégrante du repas (80 g ou ration adaptée aux besoins). Seule boisson
recommandée, l’eau est indispensable et accessible sans restriction de quantité.
La présence d’une entrée peut ne pas être systématique. Quels que soient le nombre et
le choix des composantes du menu, il convient de veiller à ce qu’un produit laitier soit
toujours servi en l’état ou dans une préparation.
36
. Servir un minimum de poissons ou préparations à base de
poisson, contenant au moins 70 % de poisson et ayant un rapport 8/56 repas
protéines/lipides ≥ 2
. Servir un minimum des poissons gras tels que la sardine, le
4/56 repas
maquereau, le saumon, le hareng
. Choisir des matières grasses dont la composition améliore
l’équilibre lipidique : huile de colza pour les sauces froides (source
d’oméga 3), autres huiles végétales (olive, tournesol, arachide,…)
pour les plats chauds.
Pour améliorer . Eviter les graisses de palme ou de coprah du fait de leur forte
l’équilibre lipidique teneur en acides gras saturés.
. Prévoir un volume de sauce vinaigrette garantissant un apport de
10 g minimum d’huile de colza par portion.
. Servir une fréquence de poissons gras en entrée ou en plat. 4/56 repas
Pour diminuer la
consommation de . Limiter la fréquence des desserts contenant plus de 20 g de
12/56 repas
glucides simples glucides simples totaux par portion et moins de 15 % de lipides.
ajoutés
. Servir un minimum de plats protidiques de viandes non hachées
8/56 repas
de bœuf, veau ou agneau.
Pour augmenter les . Proposer des abats pour diversifier les sources.
apports en fer et
diversifier les . Limiter la fréquence des préparations ou des plats prêts à
sources en protéines consommer contenant moins de 70 % du grammage recommandé 12/56 repas
pour la portion de viande, poisson ou œuf.
. Privilégier les viandes (y compris volaille et porc) non
reconstituées.
. Servir des fromages contenant au moins 150 mg de calcium par 16/56 repas
portion.
Pour augmenter les . Servir des fromages dont la teneur en calcium est comprise entre
20/56 repas
apports en calcium 100 mg et moins de 150 mg par portion.
. Servir des laitages (produits laitiers frais et desserts lactés)
contenant plus de 100 mg de calcium et moins de 5g de lipides par 20/56 repas
portion
L'administration pénitentiaire propose aux personnes détenues une variante de menus avec des plats
alternatifs sans viande. Dans ce cas, ils devront apporter au moins 15 g de protéines par portion servie.
Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, la présente fiche préconise notamment de :
- présenter les crudités qui sont appréciées en privilégiant les légumes lavés, prêt à consommer,
non assaisonnés, au lieu des salades de hors d’œuvre préparées ;
- proposer de préférence une sauce à part (dose de vinaigrette de volume adapté) ;
- proposer des salades composées crudité/féculent ;
- augmenter la proportion de fruits ou jus de fruit/légumes (orange/tomate..) à la place des
crudités.
37
Le tableau de fréquences est un outil pratique, permettant le contrôle des fréquences de service des
plats susceptibles d’influer significativement sur l’équilibre alimentaire (cf annexe de la présente fiche
et annexe 4.4 de la recommandation Nutrition).
Le contrôle du respect des fréquences se fait sur la base minimale de 4 semaines soit 56 repas
consécutifs (déjeuners + diners).
Les fréquences ont été adaptées en prenant en compte les besoins spécifiques des personnes
(vitaminiques notamment) et les contraintes liées à la détention (cf annexe de la présente fiche). Leur
respect permet d’une part de mieux équilibrer l’alimentation et d’autre part d’assurer la variété pour
contribuer à une meilleure nutrition. Le contrôle est effectué quel que soit le type de menus proposés,
qu’il s’agisse de menu unique ou de menus à choix multiples.
Dans le cas de menus à choix multiples, il est essentiel que l’offre soit conçue avec cohérence, de
façon à intégrer la totalité des recommandations du GEM-RCN. Dans ce cas, les fréquences de service
des plats sont déterminées au prorata du nombre de services par fraction de 28 repas. Le fromage
ajouté dans les plats et garnitures est pris en compte dans le contrôle des fréquences. La fiche
technique du plat et/ou recette atteste de la quantité suffisante de calcium.
Les fréquences recommandées se calculent sur la base d’un plan alimentaire de 4 semaines soit 56
repas consécutifs (déjeuners + diners).
38
Fromages contenant au moins 150 mg
16/56 mini
de calcium par portion
Fromages dont la teneur en calcium est
comprise entre 100 mg et moins de 150 20/56 mini
mg par portion
Laitages (produits laitiers frais, desserts
lactés) contenant + de 100 mg de
20/56 mini
calcium et – de 5 g de lipides par
portion
Desserts contenant plus de 15 % de 8/56 maxi
lipides
Desserts ou produits laitiers contenant
plus de 20 g de glucides simples totaux 12/56 maxi
par portion et moins de 15 % de lipides
Desserts de fruits crus 100 % fruit cru,
24/56 mini
sans sucre ajouté
Les grammages (de service) étant des quantités nettes à consommer, il est important de tenir compte
des pertes à la préparation et des pertes (ou prises) de poids à la cuisson des aliments, pour connaître
les quantités brutes à mettre en œuvre et à commander.
Date :………………………………………..
Etablissement :……………………………………………………………
39
COLLECTE DES DONNEES POUR L’ELABORATION DU PROGRAMME SANTE EN
DETENTION EN RDC
40
enregistrés par
l’établissement par
année?
41
3.1 L’établissement dispose
de matériel
anthropométriques
fonctionnels pour
l’évaluation de l’état
nutritionnel des détenus
(Balance, toise table
IMC de l’OMS…) si
OUI appréciez l’état du
matériel
Quelles sont les autres difficultés que vous rencontrez en matière de santé et de nutrition des
détenus?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………
Outil de collecte des données sur la santé des personnes détenues (en annexe)
Informations générales:
Nom de la structure: ………………………………………
Nombre des quartiers de détention: .../QH……/QF……/QM……
42
Nombre des cellules de détention: …………
Effectif des détenus présents ce jour: ….
Nombre de nouveaux détenus entrant en moyenne: par jour…….../Par
semaine……/Par mois……/
Taux d’occupation de l’EP: …….
Nombre des visiteurs reçus dans l’établissement en moyenne: par jour……/par
semaine…/par mois……
Nombre de personnel pénitentiaire: Agents de sécurité: ……/travailleurs
sociaux…/agents de santé: …/total:……
Quelle est la capacité d’accueil officielle de la prison
Quel est l’Etat général des bâtiments (fuites, signes de moisissure, ou d’humidité)
Les détenus ont-ils autorisés à rester à l’extérieur? Les espaces extérieurs sont-ils
abrités (couverts ou ombragés)?
Que peut-on dire de l’hébergement et des locaux des détenus par rapport à ceux du
personnel pénitentiaire, et en particulier les gardiens
La prison est-elle surpeuplée?
Quelle mesures les autorités ont-elles prises pour améliorer la situation? Des détenus
ont-ils été transférés dans d’autres lieux de détention? Des nouveaux bâtiments ont-ils
été construits? Les détenus dorment ils ont tour de rôle? Y’a-t-il un planning de
rotation?
Quelle est la principale source d’eau de la prison (réseau communal, puits de forage,
source, rivière) ou est-elle située?
L’approvisionnement est-elle fiable? La source est-elle protégée (puits couverts, par
exemple)?
Y a-t-il des sources d’eau supplémentaires, telles que des systèmes de récupération
des eaux de pluie?
Comment est-elle traitée pour être rendue potable (filtration, chloration, ébullition)?
Qui est chargé du traitement d’eau? D’où proviennent les produits substances
chimiques utilisés pour traiter l’eau? L’approvisionnement est-elle fiable?
Quel est le principal système de stockage de l’eau dans l’enceinte de la prison
(réservoir en béton, cuves en plastique)?
Où est-il situé? Quelle est sa capacité (en litres) et dans quel état est-il? y- a-t-il un
réservoir d’eau surélevé? Quelle est sa capacité de stockage? Fonctionne-t-il
correctement? Est-il rempli (la nuit; à l’aide d’un système de pompage).
Quels types de points d’eau sont utilisés (pompage à main, robinets, cuvettes, seaux)?
43
Dans quel états sont-ils et où sont-ils situés (dans les parties communes ou à
l’intérieur des cellules)?
De l’eau est-elle stockée à proximité ou à l’intérieur des cellules/blocs, des toilettes,
des zones réservées à la toilette et des blanchisseries?
Quels types de dispositifs de stockage secondaires sont-ils utilisés? Quels sont leur
nombre et leur capacité? L’utilisation d’un grand nombre de dispositifs pour stocker
l’eau peut être un signe d’approvisionnement irrégulier ou insuffisant.
Toutes les catégories détenues bénéficient elles d’un même accès à l’eau?
Quelle est la quantité d’eau disponible par détenu et par jour ? Quelle est la quantité
d’eau destinée à la consommation ? Quelle est la quantité de l’eau? Est-elle potable?
Y’a t-il eu des épidémies pouvant avoir un lien avec la contamination de l’eau ?
Comment la quantité de l’eau est-elle contrôlée, et a quelle fréquence?
Y a t-il des installations séparées des hommes et des femmes?
Si ce n’est le cas, comment l’intimité des détenus est elle préservée? Ou les
buanderies sont-elles situées? Fonctionnent elles et sont elles en bon état?
Les détenus disposent-ils d’une quantité de savon suffisant?
Ou se procurent ils (la distribution officielle, famille, achat)? En quelle quantité et
quelle fréquence? Quelle est la qualité du
Savon? Y a-t-il des sessions de promotion de l’hygiène organisée pour les détenus?
Qui les organise et a quelle fréquence? Tous les détenus
Peuvent-ils y participer? Y a t-il de santé généralisés associés à l’hygiène personnelle
tels que la gale, les infections cutanées fongique ou les
Épidémies d’infection gastro intestinales? Choisissez une période de temps
spécifique et déterminez combien de détenus sont atteints et
Proportion de la population carcérale ils représentent
Toilettes: 1 Pour 20 personnes - optimal (SPHERE)
44
Ou les ressources sont illimitées sous réserve que les toilettes soient bien entretenues
et propre cela ne doit toutefois pas empêcher la
Construction de toilettes supplémentaire s’il y a lieu et dans la mesure possible
Y a-t-il des toilettes séparées pour les hommes et les femmes ?
L’intimité est-elle préservée pour les deux sexes?
Qu’est le système du drainage des eaux provenant des douches sanitaires de la
buanderie et de la cuisine
Et celui des eaux de surface les précipitations ? Ces systèmes sont-ils ouverts ou
fermés de quelle
Nature sont les fosses septiques? S’agit – il de puisard qui ne nécessitent pas de
vidange ou fosses
Scellées qui doivent être vidangées? S’il s’agit des fosses scellées a quelle fréquence
sont-elles
Vidangées ? (Une fois par an ou une fois tous les deux ans peut être suffisant si les
fosses ne sont
Surutilisées) qui est le responsable du système d’égouts et de la vidange des fosses
septique par ex
(La municipalité, l’administration pénitentiaire)
Y a-t-il des signes d’infections des rongeurs, insectes ou des (excrétions
Déjection, trou ou galerie dans le murs ou matériaux, insectes vivant où
Cadavres les détenus souffrent de la maladie vectorielle, telles que le
Paludisme ou la fièvre récurrentes ou des troubles gastro intestinaux ?
Ces maladies sont-elles présentées dans la communauté ? La prison a-t-elle mis
En plan un programme de prévention/ désinfection ? celui-ci est-il intégré a
Des programmes nationaux de lutte contre le paludisme ou la dingue par ex
Quelles sont les méthodes employées par ex (fumigation
Pulvérisation, moustiquaire quelles sont les obstacles chimiques utilisées et
Comment ont elle été obtenues par ex sur le marché libre via le ministère de la
Santé ou le ministère de l’agriculture) qui procède à la destruction ?
Ces personnes ont-elles été formées ?
Y a t-il des denrées périmées ou des déchets qui trainent dans l’enceinte de la prison ?
Y a t-il des denrées périmées ou des déchets dans les blocs ou les cellules?
Comment les déchets sont-ils ramassés dans l’établissement pénitentiaire ?
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Combien y a t-il des bancs à ordures? Quelle est leur capacité? Ou sont-ils placés ?
Sont-ils munis
D’un couvercle ? Sont-ils à l’abris des rats ? Comment ces déchets sont-ils ramassés
et entreposés par
Ex dans des contenants à Object pointus et tranchants comment sont-ils éliminés par
ex incinérés, enfouis
Y a-t-il manifestement des rongeurs insectes ou autres nuisible dans les lieux ?
Disposent-elles des équipements de protection ? Quelle mesure est prise pour
Lutter contre les rongeurs ? Les rongeurs sont – ils tenus à l’écart des lieux de
Stockages des denrées alimentaires et des sites d’élimination des déchets
Solide (ordures) ? Des pièges empoisonnés ont-ils été posés
Comment la qualité des denrées est-elle évaluée ?
De quelle façon la nourriture considérée comme étant de mauvaise qualité est-elle
rejetée et remplacée ? Les femmes de la prison fournissent elles des
Denrées alimentaire (qualité, fréquence, variation saisonnière)?
Y a-t-il un menu quotidien/hebdomadaire officiel qui consomme les repas
Fournis par l’établissement pénitentiaire ? Le personnel pénitentiaire reçoit il
La même alimentation que le détenu ?
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