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L'urbaniste est un professionnel exerçant dans l'urbanisme.

Son rôle est de planifier


l'agencement des activités humaines sur les territoires en vue de réaliser un développement et
un aménagement durable des villes et des campagnes. Le champ professionnel de l'urbanisme a
émergé en France dans les années 1920 pour s'autonomiser d'autres milieux professionnels
(ceux des architectes notamment) à partir des années 1960-1970. Mais ce processus
d'autonomisation n'est pas encore achevé, contrairement à d'autres pays occidentaux comme le
Canada ou le Royaume-Uni. Forte de plus de 20 000 membres (formés pour la grande majorité
d’entre eux au sein des Instituts d’urbanisme), la profession d’urbaniste s’exerce dans une
grande variété de structures publiques, parapubliques et privées. Qu’elle soit exercée au sein du
secteur de la consultance privée ou en collectivité locale, la profession est étroitement liée au
processus de décision publique et doit être définie comme une activité d’aide à la décision
politique (Source : CNJU).

Un rapport de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat, réalisé


en juillet 2012 par le sénateur Pierre Jarlier, donne une définition du cœur de métier de
l'urbaniste : « Loin de se réduire à un aspect réglementaire, le travail de l’urbaniste vise à définir
et mettre en forme le projet territorial des collectivités locales. Son rôle est d’anticiper les
dynamiques d’urbanisation en apportant aux élus locaux une aide à la décision politique leur
permettant d’arbitrer sur les localisations les plus cohérentes (activité, emploi, logement,
réseaux de transport) pour la gestion optimale des mobilités ; de mener une action foncière
adéquate ; et de conduire des projets de renouvellement urbain. »1

Pour la Société française des urbanistes, la profession d’urbaniste est une profession moderne,
ouverte sur son temps et les autres milieux professionnels. Il est possible de l’exercer en ayant
suivi des cursus différents. Elle ne s’est pas, contrairement à d’autres, protégée par un dispositif
corporatiste, la limitant par la création d’un ordre professionnel ou un numerus clausus.

Le revers de cette ouverture a été, pendant de longues années, un certain manque de lisibilité.
La constitution de l’Office professionnel de qualification des urbanistes (France)|Office
professionnel de qualification des urbanistes OPQU, (en gestation depuis les années 1970 et
enfin créé au cours des années 1990), a permis de promouvoir la profession de façon positive,
tout en lui conservant ses qualités originelles.

La profession d'urbaniste en France[modifier | modifier le code]

La profession d'urbaniste est issue de la nécessité politique, économique, sanitaire et sociale de


trouver une solution aux habitats insalubres des ouvriers qui viennent travailler en ville, du fait
des besoins de l'industrialisation dès le milieu du XIXe siècle. Il faut pour cela dépasser la seule
question du logement et appréhender dans son ensemble les conditions de vie des ouvriers en
se préoccupant aussi de leur santé, de leur culture, de leurs loisirs voire de leur moralité. La ville
ou les nouveaux quartiers sont alors abordés globalement.

Pour approcher la ville dans sa complexité et non plus du point de vue esthétique (plan
d'embellissement des villes) ou fonctionnel (Cf. Haussmann et le contrôle policier des faubourgs
ouvriers prompts à la rébellion), il faut alors une approche pluridisciplinaire qui va regrouper dès
le départ, au sein même de la SFU, des hygiénistes (médecins), des ingénieurs, des architectes,
des sociologues de terrain de l'école leplaysienne, des juristes et des paysagistes. L'approche
pluridisciplinaire reste l'une des caractéristiques des formations aux métiers de l'urbanisme
depuis cette époque, assurée au sein des instituts d'urbanisme et formations supérieures en
urbanisme.

Contrairement à celui des architectes ou des médecins, le titre d'urbaniste n'est pas protégé par
un Ordre. Toutefois, afin de garantir un certain niveau de formation, d'expérience et d'éthique, a
été mise en place une reconnaissance professionnelle par la profession elle-même.

Afin de mieux définir et défendre le métier d'urbaniste, l’Office professionnel français de


qualification des urbanistes OPQU, a été créé le 3 mars 1998 avec le soutien de l’association des
maires de France et de l’État, pour assurer une mission de service public, dans le cadre d’un
protocole signé avec le Ministre chargé de l’urbanisme, le 22 juillet 1998. L’Office est doté,
notamment, de la mission d’attribuer une qualification professionnelle aux urbanistes et de la
faire connaître. Cette délégation de service public est menée par une commission spécialisée,
authentifiée ensuite par le Conseil d'administration de l’OPQU, en présence d’un Commissaire
du gouvernement. Fin 2007, 500 urbanistes ont ainsi été qualifiés depuis la création de l'OPQU.
Cet organisme publie chaque année un annuaire des urbanistes qualifiés. La population des
urbanistes français est estimée à plus de 20000 professionnels en activité.[réf. nécessaire]

L’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes OPQU, association regroupant différentes


organisations du monde de l’urbanisme (AUDE, AFUA, APCAUE, CFDU, FNAU, SFU, etc.), a publié
dans le supplément du "Moniteur" du 29 décembre 2006 un référentiel métier des urbanistes.
Ce référentiel a été élaboré, à la suite d’une demande de la Direction générale de l’urbanisme,
de l’habitat et de la construction (DGUHC), afin de lancer le débat sur les évolutions du métier et
l’adaptation nécessaire des formations. Le rapport de l’OPQU s’essaie à construire une lecture de
l’organisation du champ professionnel de l’urbanisme. Pour les auteurs de ce référentiel,
l’urbaniste est difficile à définir, oscillant entre l’homme d’études, l’homme de l’art et
l’administrateur des villes, il est cependant amené à exercer dans 7 grands domaines identifiés :
4 domaines cœur de la spécificité de son métier et 3 domaines importants mais partagés avec
d’autres professions.

La déontologie des urbanistes[modifier | modifier le code]

Le 1er juillet 2015, lors de l’assemblée générale de l’Office professionnel de qualification des
urbanistes, la profession se dote d'un code de déontologie2. Celui-ci détaille 7 principes
fondamentaux :

1. Objet de la déontologie : La déontologie des urbanistes est au service des populations, des
territoires et de l’intérêt général. Elle s’inscrit dans le cadre des normes européennes et
internationales relatives à la profession.

2. Valeurs de l’urbaniste : L’urbaniste promeut les valeurs et défend les principes et objectifs de
l’urbanisme tels que notamment exprimés dans la Charte de l’urbanisme européen.

3. Compétence : La compétence de l’urbaniste au service des populations, des territoires et de


l’intérêt général, s’appuie sur une formation théorique pluridisciplinaire, des savoir-faire
pratiques et une expérience professionnelle. Elle implique, afin de défendre les valeurs de la
profession ainsi que les intérêts de la personne qui missionne l’urbaniste, le respect de la
déontologie.

4. Indépendance : Dans le but de défendre les valeurs de la profession ainsi que de concilier les
différents intérêts concernés par son intervention, l’urbaniste veille à préserver son
indépendance, notamment intellectuelle, vis-à-vis de l’ensemble de ses interlocuteurs, y compris
son confrère et la personne qui le missionne.

5. Rigueur professionnelle : L’urbaniste accompagne la personne qui le missionne dans des


conditions qui garantissent la qualité de ses prestations et le respect des valeurs de la profession.

6. Confraternité et collaborations professionnelles : Les urbanistes entretiennent entre eux des


relations de bonne confraternité. L’urbaniste respecte, dans ses collaborations professionnelles,
les valeurs de la profession.

7. Règles particulières aux différents modes d’exercice : La déontologie de l’urbaniste s’applique


quel que soit le mode d’exercice de la profession.

Les 4 domaines d’activités spécifiques de l’urbaniste[modifier | modifier le code]

L’analyse et la prospective territoriale

Il s’agit ici de connaître les territoires et de mettre en œuvre des orientations stratégiques. Ici
homme d’études et homme de l’art, l’urbaniste se doit d’observer, de se projeter, de spatialiser
ses projets, d’élaborer les politiques urbaines.

Compétences : savoir analyser des évolutions des espaces, savoir créer des bases de données,
savoir simuler des évolutions, savoir faire de la prospective, savoir produire des études, savoir
spatialiser un projet, savoir représenter…

Produits : un état des lieux, une étude d’impact, une synthèse, une base de données, un
diagnostic territorial, un document de planification, un document de programmation…

La conception urbaine

Il s’agit ici de localiser et d’agencer les fonctions urbaines. La programmation urbaine va


dimensionner les activités et définir les espaces destinés à les recevoir. L’aspect réglementaire et
pragmatique de ce domaine est important.

Compétences : savoir traduire des objectifs, savoir quantifier, savoir conseiller, savoir articuler,
savoir concevoir des projets d’urbanisme,

Produits : une étude de programmation urbaine, une étude de faisabilité, un plan d’urbanisme,
un suivi de maîtrise d’œuvre…

La production d’opérations

Il s’agit ici de compétences relatives à la mise en œuvre et à la conduite d’opérations urbaines et


d’aménagement. À travers le remembrement foncier, l’aménagement des réseaux, la
commercialisation des espaces à bâtir, ce domaine d’action va permettre le passage à l’acte
d’urbanisation en lui-même.
Compétences : savoir faire le lien entre stratégie et action, savoir créer et mener une opération,
savoir gérer de nombreuses informations, savoir définir un plan d’action…

Produits : un pilotage d’opération…

La gestion territoriale

Il s’agit ici d’un domaine proche du management urbain. Gérer l’espace urbain au quotidien et sa
nécessaire adaptation. La question du droit des sols ainsi que de la politique de la ville sont ici
particulièrement appelées.

Compétences : savoir faire le lien entre stratégie et action, savoir traiter de multiples
informations, savoir résoudre les problèmes de concrétisation des projets, savoir inscrire ses
actions dans la durée, savoir assurer un suivi des politiques publiques…

Produits : une note, un avis, une instruction, un centre de ressources, un dispositif


d’information…

Les trois domaines d’activités de l’urbaniste partagés avec d’autres professions[modifier |


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La coordination et la conduite de projets territoriaux

Ici croisée avec d’autres professions œuvrant sur le cadre de vie, l’urbaniste est amené à
coordonner, animer, et « manager » les projets de territoire.

Compétences : savoir proposer des méthodologies de projets, savoir manager des réflexions
collectives, savoir coordonner et mettre en relation, savoir diffuser l’information, savoir
comprendre les logiques de pouvoir…

Produits : un organigramme, des ateliers, une mission, des équipes, des groupes de travail, un
planning, des dispositifs de validation des décisions…

L’animation de projets territoriaux

L’urbaniste est appelé ici à savoir manier les techniques relatives à la communication et la
promotion du projet urbain, mais aussi les domaines émergents et majeurs de la concertation et
de la participation en amont du projet.

Compétences : savoir identifier les stratégies, savoir faire adhérer, savoir organiser une ce
oncertation, savoir mobiliser les populations, savoir maîtriser la prise de parole…

Produits : une communication, un journal, une plaquette, un site Internet, une commission extra
municipale, un conseil de quartier, une réunion publique, une visite, un événement…

L’anthropologie est une science qui se consacre à l’étude de l’être humain d’une
manière holistique. L’anthropologie est une science intégratrice qui étudie l’homme
dans le cadre de la société et de la culture auxquelles il appartient, tout en associant
des approches des sciences naturelles, sociales et humaines.Cette science étudie
l’origine et le développement de la variabilité humaine et des modes de
comportement sociaux à travers le temps et l’espace.

a démographie (en grec δημογραφία, du grec ancien δήμος = demos signifiant «


peuple » et de γραφή = graphein « écrire ») est l'étude quantit ative des
caractéristiques des populations et de leurs dynamiques, à partir de thèmes telles que
la natalité, la fécondité, la mortalité, la nuptialité (ou conjugalité) et la migration.

Le démographe analyse les variations de ces phénomènes dans le temps et dans


l'espace, en fonction des milieux socio-économiques et culturels.

Sur cette base la prospective démographique est en mesure d'établir différents


scénarios d'évolution : de type tendanciels, alternatifs, de crise ou de ruptures, etc.

L'augmentation de la population mondiale, notamment depuis la révolution


industrielle, entraine indubitablement une série d'incidences importantes sur
l'évolution des sociétés et des nations dans le monde, certaines pouvant constituer
-au-delà d'un certain seuil- un frein au développement . Ainsi les thèmes
contemporains du Développement durable intègrent aujourd'hui les questions très
controversées du contrôle de l'évolution numérique des populations et de leurs
migrations.

La démographie se trouve donc au centre des politiques de populations (notamment,


celles de limitation des naissances pour des pays comme la Chine), des politiques
d'immigration, mais également des politiques sociales de nombreux pays, notamment
pour les systèmes d'assurances sociales, dont les prévisions reposent sur l'anticipation
du nombre d'individus par classe d'âge : jeunes, population active, retraités,
calculables grâce aux taux de natalité, de mortalité, de fécondité entre autres.
Plus récemment, les méthodes et outils démographiques ont débordé le cadre de la discipline pour être utilisés
dans le champ plus vaste des sciences humaines appliquées et en particulier dans le domaine des études de
marché ou des études de zone de chalandise afin de mieux « segmenter » et « cibler » des profils de conso
Planche 2:analyse sequentielle

Effet d’ouverture

Long champ de vision,borde de 2 part par le commrce (présence de commerce)et d’autre d’arbre le
limitant . circulation cycle prise en compte .

A distance ouverture sur les haitats et contunuité vers piccaso

Effet de choix

Intersection de 2 rues créant une transition vers les habitats collectifs.

Flux mécanique et pietion important .

Convexe

Il présente une convexité vers l’abitat collectif. Alignement d’habitat de style identique .il existe le
rythme au niveau des façade. Concentration de commerce au niveau de RDC bordé a gauche par les
espaces verts.

Effet de déférence

Il présente une large vision , globalement assez vert bordé part une serie d’arbre , alignement de la
cloture de DAR ELMODJAHIDIN circulation cycle prise en comte . flux piéton important lieux
d’animation et frécontation.

Effet de renvoi

Présence de commerce au niveau de RDC

flux piéton important

lieux d’animation et frécontation.

Présence l’équipement le primaire.

Effet de fermeture

Il présente l’effet de fermeture offert part la cloture de l’écolebordé de deux part par l’habitat
collectif .présence de commerce présence d’équipement culturel :l’école.
le Composantes de l’espace

Le bâti :
Comme l’on peut s’en apperce voir sur le plan, l’urbanisation de la portion de rue étudiée n’as pas été traitée de façon uniforme.Il s’agit plutot d’un urbanisme au coup par coup,

au gré des opportunités immobilières. Il n’y a donc pas d’homogénéité perceptible dans la globalité de l’espace

Le mobilier urbain
Le site comporte un niveau d’équipement moyen en matière de mobilier urbain.
mmateurs de plus en plus pertinents.

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