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Les interactions plantes-microorganismes

Introduction

Les plantes et les microorganismes partagent le même environnement depuis des milliers voir
des millions d’années, ceci leurs a permis de développer des mécanismes de communication
qui ont pu instaurer des relations entre les deux groupes.

Types de relations retrouvées

Trois types de relations ont été définis :

- Des relations négatives : dans ce cas les microorganismes infectent le végétal et sont
responsables de l’apparition de maladies pouvant être mortelles,
- Des relations positives : dans ce cas les plantes et les microorganismes entrent dans
une relation symbiotique,
- Des relatons neutres : dans ce cas les microorganismes vivant dans les tissus végétaux
profitent des substances produites par les cellules de l’hôte mais ne causent aucune
maladie et n’échangent pas non plus de métabolites avec la plante.

Etude des relations négatives

Les maladies végétales

Les maladies végétales sont de deux types : maladies physiologiques dites non parasitaires et
maladies parasitaires. Les maladies physiologiques sont causées par les facteurs
environnementaux défavorables ou encore les carences ou les excès nutritionnelles. Elles sont
généralement faciles à traiter et ne sont pas transmissibles d’une plante à une autre.

Les maladies parasitaires sont causées par des phytopathogènes variés, elles sont
transmissibles d’une plante à une autre et sont plus difficiles à traiter. Les champignons, les
bactéries, les virus et les protozoaires sont les microorganismes responsables de l’apparition
de maladies chez les plantes, ils sont capables d’induire des symptômes variés comme le
changement de coloration de la zone infectée, pourritures, déformation des feuilles et des
fruits, gommose (= sécrétion excessive de gomme), nanisme, chancre (= craquelures de
l’écorce souvent accompagnées de sécrétion de gomme), tumeurs (=galles)….etc.
L’apparition d’une maladie est sous l’influence de plusieurs facteurs tels que : la physiologie
de la plante (plante sensible ou résistante), les facteurs environnementaux (les conditions
d’humidité excessive favorisent l’apparition de maladies fongiques) et le seuil minimal de

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l’inoculum (=phytopathogène, celui-ci doit être présent en quantités suffisantes pour pouvoir
induire une maladie, un seuil minimal est donc indispensable sans lequel, le phytopathogène
ne peut pas causer de maladie).

Certaines maladies sont chroniques tandis que d’autres causent une mort brutale.

Emergence de nouvelles maladies au début du 21eme siècle

La fin du 20eme siècle a été caractérisée par l’émergence de plusieurs maladies, ceci a été
essentiellement dû à :

- L’accroissement des échanges commerciaux intercontinentaux,


- L’introduction de nouvelles cultures dans différentes parties du monde,
- L’homogénéité génétique des variétés végétales cultivées,

Les maladies végétales sont capables de causer des dégâts considérables au niveau de la
production agricole et d’influencer considérablement notre qualité de vie, c’est pour cela que
nous employons différentes stratégies pour les combattre, parmi lesquelles citons :

- Utilisation des produits chimiques tels que les fongicides,


- La stérilisation des outils de travail,
- L’arrachage et l’incinération des plants infectés,
- La mise en quarantaine des zones ou des foyers de contamination en interdisant tout
import ou export de matériel végétal,
- L’utilisation de variétés résistantes, ces dernières sont obtenues, via les techniques
classiques, après un long procédé de croisement et de sélection.

Etudes de quelques maladies végétales

Les maladies fongiques

Sont classées premières par rapport au nombre d’espèces pouvant causer des maladies. Les
champignons phytopathogènes peuvent être externes ou internes par rapport aux tissus
végétaux. Les champignons externes dits exophytes, se développent majoritairement à
l’extérieur des tissus de la plante hôte et restent visibles à l’œil nu, ils forment des mycéliums
qui colonisent les tissus externes tels que l’épiderme mais envoient des suçoirs qui pénètrent à
l’intérieur des tissus végétaux pour pouvoir se nourrir. Les champignons internes dits
endophytes, se développent à l’intérieur des tissus végétaux entre les espaces intercellulaires
et ne sont pas visibles à l’œil nu, seule une coupe histologique et une observation

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microscopique peut mettre leur présence en évidence, leurs spores par contre sont
généralement externes permettant leur propagation. Les espèces fongiques phytopathogènes
appartiennent à plusieurs embranchements et différentes classes, nous trouvons des
Basidiomycètes, des Zygomycètes, des Ascomycètes…etc. Parmi les maladies fongiques les
plus répondues citons :

Les rouilles (rouille noire du blé, rouilles jaune des céréales), les charbons (charbon nu de
l’orge, charbon du blé), la moniliose des arbres fruitiers, les mildious (mildiou de la vigne,
mildiou de la pomme de terre), les tavelures (du pommier et du poirier). Cette section est à
développer notamment : agent phytopathogène (son nom scientifique) responsable de la
maladie, symptômes de la maladie, les espèces végétales concernées par la maladie.

Les maladies bactériennes

Occupent la deuxième position par rapport au nombre d’espèces responsables de maladies. Ce


sont des maladies très épandues à travers le monde entier et causent des dégâts énormes car
plusieurs ne sont pas curables. Les techniques employées pour lutter contre ces maladies sont
généralement préventives. Les antibiotiques étaient aussi utilisés pour lutter contre ces
maladies, mais ils ont été par la suite interdits à cause du problème de la résistance. Plusieurs
sont transmissibles par les insectes. A l’intérieur des tissus végétaux, les bactéries peuvent
coloniser plusieurs sites cellulaires, leur permettant de profiter des métabolites élaborés par la
cellule hôte et de se multiplier.

Les maladies virales

Ces dernières causent également des dégâts considérables dans la production agricoles à
travers le monde entier, car elles ne sont pas curables non plus. Les virus peuvent aussi se
positionner dans des sites différents à l’intérieur de la cellule végétale attaquée, certains ont
une préférence pour les tissus de transport notamment le liber où les particules virales se
condensent, ceci leur permet en fait d’être transportés par les insectes qui piquent les tissus
végétaux au point des vaisseaux pour sucer la sève.

Les maladies des protozoaires

Sont moins répandues que les premières, s’exprime beaucoup plus dans les régions tropicales
et subtropicales.

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Fin du Cours.

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