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I.2-Caractéristiques du projet
Les caractéristiques d’un projet sont :
➢ Des objectifs clairement définis et un travail planifié
➢ Un début et une fin définissant un cycle de vie
➢ Un travail en équipe spécialisée ou pluridisciplinaire encadrée par un manager
➢ Un livrable unique (produit ou service), qui n’a jamais été réalisé auparavant
➢ Des ressources allouées
➢ Des exigences précises en matière de temps, de couts et de performances
I.5-Typologie de projet
Les projets peuvent être classés par finalité et par activité
1.5.1.5-Projet de développement
Ces projets peuvent concerner toutes les catégories précédentes, mais avec une composante
particulière dans la finalité, qui est celle du développement. Souvent dans ces types de
II.1-Justification
La justification du projet c’est présenter la situation sectorielle et/ou locale qui motive
l’activité de production de bien et ou de services. Il convient de préciser les opportunités et
contraintes du domaine du projet, en relation avec les politiques et programmes en cours. En
outre, décrire l’environnement immédiat du projet (région, département, communauté rurale)
; les activités économiques, les conditions de vie, les contraintes et potentialités de l’activité,
etc.. Il revient au rédacteur du projet de choisir son « Contexte », à partir de son niveau
d’information. En général, pour les microprojets, on peut se contenter de camper le contexte
local, de la zone du projet.
II.2-Localisation
Il s’agit de situer administrativement et géographiquement le site de l’activité en précisant si
l’accessibilité est saisonnière ou pas. Préciser si le site est proche des lieux
d’approvisionnement ou des marchés ciblés par le projet.
II.3-Objectifs
Ils sont de deux ordres : Un objectif global et, Des objectifs spécifiques
II.4-Principales activités
Elles découlent généralement de quatre séquences du cycle d’un projet : Investissements -
Approvisionnement – Production – Commercialisation
II.5-Chronogramme du projet
Planning d’exécution des activités du projet doit prendre en compte la phase
d’investissement et inclure un temps suffisant pour la réalisation des infrastructures. Ensuite,
le planning de production, est indispensable pour une bonne compréhension du projet ; bien
élaboré, il doit servir de base pour un calcul objectif des dépenses et des recettes
prévisionnelles, qui doivent pouvoir lui être superposées. Il fait ressortir aussi le nombre de
bâtiments et les équipements nécessaires pour la mise en œuvre du projet. Un exemple de
planning est décrit ci-dessous à titre d’exemple.
IV.1-Définitions
Un marché est l'ensemble des acheteurs et utilisateurs potentiels de services ou de produits
similaires (ou représentant une voie de rechange) à ceux que vous voulez offrir. Ces gens
ont un profil général :
➢ ils affichent des besoins, des désirs, des aspirations relativement homogènes;
➢ ils vivent sur un territoire déterminé ou qui peut être cerné;
➢ ils ont un profil socioéconomique plutôt similaire;
➢ ils ont les moyens d'acheter des services ou des produits liés à leurs désirs;
➢ ils ont la possibilité et le goût de passer aux actes;
➢ ils peuvent être joints par vos messages promotionnels.
On peut également désigner un marché par le type de consommateurs auxquels il s'adresse
(ex : le marché des gens d'affaires, le marché des conducteurs automobiles).
Un autre type de dénomination est la catégorie des intermédiaires (ex : le marché des
grossistes en alimentation, le marché des distributeurs de boissons gazeuses).
Finalement, on peut caractériser un marché par le genre de produits ou de services qu'il offre
(ex : le marché de la bière, le marché du voyage).
Une étude de marché est une analyse quantitative et qualitative d'un marché.
L'étude doit analyser le marché en volume (combien de clients potentiels) et en valeur (quel
profit potentiel par client), les différents segments, les habitudes d'achat des consommateurs,
et l'environnement économique (concurrence, barrières à l'entrée, et réglementation).
1
Panel est un groupe de personnes interrogées régulièrement sur leurs opinions ou leurs attitudes. Les
personnes peuvent participer aux enquêtes par courrier, téléphone ou, de plus en plus souvent, via un site
web conçu à cet effet.
IV.3.3-Analyse de l’offre
Evolution globale de l'offre :
➢ Quels sont les produits, entreprises et marques présents sur le marché ?
➢ Quels sont les leaders ?
Caractéristique de l'offre et des entreprises concurrentes
Analyser de manière détaillée les concurrents directs et indirects :
➢ Qui sont-ils ?
➢ Où sont-ils ?
➢ Que proposent-ils ?
➢ A quels prix ?
IV.4-Segmentation du marché
IV.4.1-Définition
La segmentation est le processus de division du marché cible d’une entreprise en groupes de
clients potentiels aux besoins et aux comportements similaires selon des critères quantitatifs
ou qualitatifs.
Un segment de marché est donc un ensemble de consommateurs ayant des besoins et des
comportements d'achat identiques.
IV.4.2-Objectifs de la segmentation
La segmentation permet à l’entreprise de cerner et de sélectionner les groupes de clients le
plus fort potentiel de rentabilité et de vendre en utilisant des stratégies distinctes adaptées à
leurs besoins.
Pourquoi segmenter ?
➢ Pour refléter plus adéquatement les besoins des consommateurs ;
➢ Afin de mieux se défendre contre les concurrents ;
➢ Pour assurer la couverture complète du marché ;
➢ Pour découvrir les occasions ;
➢ Pour faire converger les ressources ;
➢ Afin de perfectionner sa compréhension du marché ;
➢ Afin d'allouer les ressources aux segments potentiels les plus rentables.
IV.4.3-Critères de segmentation
Il existe trois principaux critères de segmentation :
➢ La segmentation géographique : province, ville, quartier ;
IV.5-Analyse concurrentielle
L’analyse concurrentielle de l'étude de marché a pour but de permettre à l'entreprise d'ajuster
sa stratégie commerciale afin d'être compétitive. Elle doit révéler les forces et les faiblesses
de chacun des concurrents afin de permettre d'identifier des opportunités de différentiation
au niveau des produits ou services proposés, de leur prix, ou du choix des réseaux de
distribution.
La façon la plus simple de réaliser une analyse concurrentielle est de créer un tableau avec
en lignes les éléments à évaluer et en colonnes les concurrents. Pensez ici à inclure les
substituts immédiats et autres concurrents indirects. Les points à évaluer dépendent du type
d'entreprise que vous créez et du marché que vous visez.
Tableau 4 : Analyse de la concurrence en relation avec l’entreprise à créer
Entreprise Concurrent 1 Concurrent 2 Mon Entreprise
Chiffre d'affaires
Nb. Employés
Nombre d'années d'existence
Taille de la gamme de produits ou services
Prix moyen
Qualité
L ’analyse des éléments du marché doit permettre d ’établir un diagnostic marketing avant
de bâtir une stratégie.
Le recueil de l ’information à mettre dans une base de données est donc primordial, c’est le
rôle des études de marchés et de l’intelligence économique
IV.6-Stratégie marketing
La stratégie marketing doit définir un ensemble de méthodes et d'actions à mettre en œuvre
pour permettre à l’entreprise d'atteindre ses objectifs de vente à l'échelle d'un marché donné,
en cherchant notamment la meilleure adéquation entre l'offre et la demande de la clientèle
ciblée.
Elle définit les spécificités du produit ou du service en définissant en rapport avec les
besoins du client, les prix de pénétration (plus bas que la concurrence), prix écrémage (prix
élevé qui justifie la qualité supérieure), prix d’alignement sur la concurrence, les services
associés, le réseau de distribution et les actions de communication (Affichages, dépliants,
Internet, Presse écrite, Radio et TV). La stratégie marketing devrait normalement répondre
aux exigences formelles et informelles du marché. Elle doit en conséquence pouvoir assurer
la visibilité du produit, séduire et convaincre le client, la distinction à la concurrence,
améliorer l’image de l’entreprise.
IV.6.1-Produit
Présenter les caractéristiques des produits ou services à vendre en décrivant les aspects qui
seront mis en évidence pour inciter le client à en faire l’acquisition
IV.6.2-Politique du prix
Indiquer pour chaque catégorie de produit le prix proposé pour pénétrer le marché, au bout
de combien de temps il y aura un prix d’alignement tout en donnant des précisions sur les
prix d’écrémage. Le choix de prix doit être réaliste, prendre en compte le coût de production
et le contexte psycho-sociologique.
IV.6.3-Cannaux de distribution
Un canal de distribution est le chemin que parcourt votre produit de votre entreprise à
votre client final. Il existe de nombreux types de canaux, qui varient selon le client
cible de l’entreprise, sa stratégie marketing, les ressources financières, la logistique
ainsi que certains facteurs géographiques.
Il s’agit d’abord, de voir si votre produit est adapté à une distribution directe ou
indirecte, en prenant compte les 4 P de votre mix marketing (Produit, Prix, Place,
Promotion, la distribution occupant la Place).
Trois types de canaux de distribution sont distinguable :
IV.6.4-Communication
Décrire l'ensemble des moyens utilisés par l'entreprise pour s'adresser aux consommateurs
ciblés par le projet. Le message sera codé, inséré dans un support de communication, puis
décodé par le consommateur. L'information que le consommateur a reçue influence sa
décision d'achat et la réponse (cognitive, affective, conative, comportementale) vis-à-vis de
la marque-annonceur. Celle-ci entraîne ou non un achat, ce qui constitue pour l'annonceur
une information sur son marché qu'il recevra et pourra traiter. Cette information lui
permettra de comprendre comment son message a été reçu par le consommateur et dans
quelle mesure il doit le faire évoluer.
Plusieurs acteurs interviennent dans le processus de communication : annonceurs, agences
et médias forment la trilogie de base qui structure l'univers de la publicité :
➢ Les annonceurs commandent, orientent et paient les campagnes produites pour
leur compte,
➢ Les agences conçoivent les campagnes,
➢ Les médias vendent les emplacements disponibles pour la pub.
Il se développe de nombreux intermédiaires dont :
➢ les régies qui promeuvent et vendent pour le compte des médias leurs espaces
pubs,
➢ les centrales d'achat d'espace qui proposent aux annonceurs de leur vendre
l'espace dont ils ont besoin.
VI.1.1-Investissements
Les dépenses des investissements peuvent être ponctuelles ou étalées dans le temps. Elles
comprennent généralement :
➢ Les dépenses liées directement à l’investissement (coût d’acquisition des
immobilisations corporelles et de tous les biens nécessaires au lancement du projet.
➢ Des dépenses complémentaires, relatives aux frais de recherche, de développement,
aux dépenses publicitaires, à la formation du personnel engagé.
➢ L'augmentation du besoin en fonds de roulement (en général tout projet
d'investissement accroit l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence
d'augmenter la différence (stock + créances d'exploitation)
➢ Dettes d'exploitation qui accompagne la réalisation d’un investissement quand cet
investissement est destiné à augmenter le chiffre d’affaires.
VI.1.2-Fonds de roulement
Le fonds de roulement initial (F.D.R.I) correspond à l’ensemble des liquidités monétaires
nécessaires pour le démarrage de l’activité. Le fonds de roulement doit servir à financer les
besoins nés du cycle d'exploitation. Autrement dit, il définit la somme que l'entreprise doit
financer pour couvrir le besoin résultant des décalages de trésorerie entre les entrées et les
sorties. Ces décalages sont couramment dus à l'exploitation de l'entreprise.
Pour pré-visualiser vos BFR, il faut connaître le montant de vos stocks en valeur, la créance
accordée à vos clients (délai de leur paiement) et le crédit accordé par vos fournisseurs (délai
de votre paiement).
BFR =Stocks + créances – crédits fournisseurs
Le résultat obtenu correspond alors aux délais de paiement qui sont accordés à l’entreprise
par les fournisseurs chez qui elle commande. En général, un délai de paiement oscille entre
30 et 60 jours.
Délais de règlement est calculé en jours : (Créances clients/Chiffre d’affaires TTC) x 360
Le résultat obtenu équivaut au délai de paiement des produits que votre entreprise vend à ses
clients. Cette variable dépend de nombreux facteurs tels que votre secteur d’activité, votre
clientèle… Tout comme le délai de paiement accordé par vos fournisseurs, le délai de
règlement varie entre 30 et 60 jours.
Dans le cas où l’entreprise est spécialisée dans la prestation de services, elle n’a alors pas de
stock de marchandises. Toutefois, elle doit en permanence avancer des charges courantes en
vue de facturer les prestations qu’elle propose. Ces charges courantes sont comptabilisées
sous le terme de “travaux en cours”.
Dans ce cas, le BFR se calcule en prenant en compte les données suivantes :
➢ Coût d’une journée de travail
➢ Ensemble des charges courantes comprises (dont la rémunération)
➢ Nombre de jours nécessaires pour effectuer la mission commandée par le client
FORMULE BFR = Travaux en cours + Encours moyen “créances clients” - Encours
moyen "acomptes clients”
VI.3-Chiffre d’affaires
Le Chiffre d’Affaires est estimé en multipliant les quantités produites par le prix de vente
unitaire. Pour déterminer le Chiffre d’Affaires annuel on le multiplie par le nombre de cycle
de production par an. Le Chiffre d’Affaires doit être conforme au schéma de production. Il
est conseiller de réaliser les prévisions du chiffre d’affaires avec une hypothèse optimiste
d’une augmentation de 5 à 10 % et celle pessimiste d’une baisse de chiffre d’affaires à
hauteur de 5 à 10 %
Les totaux : Celui de la colonne 2 est identique au montant total des investissements ; et
celui de la colonne 4 représente la valeur à prendre en compte dans la rubrique «
Amortissements » du compte de résultat.
VI.4.2-Amortissements de l’emprunt
Les modalités de remboursement sont déterminées par un ensemble de facteurs, parmi
lesquels : la nature du projet, la zone d’implantation et surtout par le cycle d’entrées de
fonds du projet. Elles sont généralement fixées en fonction du cycle d’entrées de fonds du
projet.
Le crédit obtenu est remboursé par fractions ; chacune de ces fractions, appelées « échéance
», comprend la part de capital à rembourser + les intérêts y afférents.
VI.5-Plan de trésorerie
Le plan de trésorerie est un tableau qui permet à l’entrepreneur de faire le suivi de la
trésorerie au mois le mois. C’est un tableau qui revêt une grande importance puisqu’il
permet de connaître la trésorerie nette mensuelle. Ce plan prévoit un solde de départ, le total
des recettes prévues (encaissements) et le total des dépenses prévues (décaissements).
Avec :
• C = Capital investi,
• i = taux d’actualisation,
• R = Recettes nettes d’exploitation prévues
• V = Valeur résiduelle de l’investissement
Le capital investi comprend le montant du prix d’acquisition de l’investissement, certains
frais initiaux liés à l’investissement (frais de recherche et développement, frais de
publicité…), et l’accroissement du besoin en fonds de roulement qui accompagne la
réalisation de l’investissement. La revente de matériels déclassés suite à l’investissement
peut être déduite de ce montant.
Si la valeur actuelle nette est négative, cela signifie que l’investissement ou le projet n’est
pas suffisamment rentable.
Exemple : Les investissements d’une aulacodière sont de 715 000FCFA. Au lancement des
activités les recettes sont les suivantes : RN1 = 200 000 ; RN2 = 300 000 ; RN3 = 200 000 ;
RN4 = 150 000 ; RN5 = 100 000.
Déterminer la VAN en considérant 12% du taux d’actualisation de l’investissement.
Résolution :
VAN = - 715 000 + 200 000 (1 + 0,12)-1 + 300 000 (1 + 0,12)-2 + 200 000 (1 + 0,12)-3 +
150 000 (1 + 0,12)-4 + 100 000 (1 + 0,12)-5
VAN = - 2143,96
VAN ≈ - 2144
VAN < 0 projet rejetable
Le projet est rejetable car les résultats nets escomptés et actualisés sont inférieurs à
l’investissement initial.
VI.6.4-Indice de profitabilité
L'indice de profitabilité est un complément essentiel à la valeur actuelle nette (VAN), ils
font partis des critères importants à mesurer pour connaitre la rentabilité d'un projet
d'investissement. Il permettra de savoir, la valeur qui sera créé pour chaque franc dépensé
dans l'investissement. Pour obtenir cet indice, il s'agit de faire le ratio entre la somme des
flux actualisés et l'investissement initial ou bien le ratio entre la VAN et l'investissement
initial le tout +1 :
Somme des flux actualisés / investissement initial = Indice de profitabilité
(VAN / investissement initial) + 1 = Indice de profitabilité
Un projet d'investissement avec un indice de profitabilité supérieur à 1 est un projet qui
devrait être rentable, tandis que s'il est inférieur à 1, ce projet ne le sera pas. En comparaison
avec la valeur actuelle nette, un indice supérieur à 1 équivaut à une VAN positive.
VII.3.1.2-Frais à payer
Selon la loi N°36-2011 du 29 décembre 2011 portant loi de finances pour l’année 2012
Désormais, payez vos formalités via Mobile Money au numéro 06 600 00 00
❖ E.I (Entreprise Individuelle) : 100.000 FCFA
VII.3.2.2-Frais à payer
Selon la loi N°36-2011 du 29décembre 2011 portant loi de finances pour l’année 2012
➢ S.A.R.L ; S.A.R.L.U ; SNC ; SCS ; SP ; GIE ; SCI ; SCOOP : 300.000 FCFA
➢ S.A ; SAU ; SAS ; SASU : 500.000 FCFA.
Désormais, effectuer vos payements dans nos caisses via MTN mobile money et Airtel
money.
N.B : Pour les professions et activités réglementées, il peut vous être exigé d’autres pièces
que celles listées. La dénomination sociale doit être différente de l’identité du requérant.
Il convient de souligner que le choix de la structure juridique d’une entreprise est une
décision stratégique qui aura des incidences fiscales et sociales assez importantes. Le
créateur doit donc travailler sur cette étape avec la plus grande attention pour apprécier ce
sur quoi il va s’engager en termes de responsabilité, d’organisation de gestion et de coûts.
VIII.1-Obligations sociales
Toute personne qui utilise un travailleur au sens de l’article 3 du code du travail est
obligatoirement assujettie au régime de sécurité sociale et doit par conséquent être
immatriculée à la CNSS. Elle est considérée employeur de ce travailleur.
Les obligations des personnes assujetties au régime de la sécurité sociale sont :
– l’affiliation des employeurs : dès le moment du commencement de l’activité.
– l’immatriculation des salariés : où la responsabilité incombe à leur employeur. Elle permet
l’ouverture des droits aux prestations de sécurité sociale au profit des travailleurs.
– les déclarations de salaires : périodiques et trimestrielles (1ère quinzaine de chaque
trimestre civil). Elles comprennent toutes les sommes versées à titre de rémunération et les
avantages en nature accordés.
VIII.2-Procédure d’immatriculation
Dès l’embauche du premier salarié, l’employeur doit solliciter son immatriculation auprès
d’une structure de la CNSS proche de sa localité. La demande d’immatriculation (imprimé
disponible à la CNSS) déposée auprès des services de recouvrement doit être accompagnée
des pièces suivantes :
➢ une attestation d’immatriculation au service des impôts (NIU) ;
➢ un certificat d’immatriculation à l’Institut national de la statistique (SCIEN ou
SCIET) ;
➢ la patente de l’année en cours ;
➢ un certificat de moralité fiscale ;
➢ une attestation de déclaration d’activité (extrait du RCCM) ;
➢ un relevé d’identité bancaire (RIB) ;
➢ l’autorisation d’ouverture pour les établissements d’enseignement privé ;
➢ le contrat de bail pour les employeurs locataires ;
VIII.3.1-Accident de travail
Est considéré comme accident du travail :
➢ l’accident survenu à un travailleur, quelle qu’en soit la cause, par le fait ou
l’occasion du travail ;
➢ l’accident survenu à un travailleur pendant le trajet d’aller et retour entre le lieu de
travail et la résidence principale, une résidence secondaire présentant un caractère de
stabilité , tout autre lieu où le travailleur se rend de façon habituelle pour les motifs
d’ordre familial, le lieu où le travailleur prend habituellement ses repas à condition
que le parcours n’ait pas été interrompu ou détourné pour un motif dicté par l’intérêt
personnel et étranger aux nécessités essentielles de la vie courante ou indépendante
de l’emploi, pendant les voyages dont les frais sont mis à la charge de l’employeur
en vertu de l’article 123 du code de travail.
VIII.4.2-Obligations de la victime
La victime d’un accident doit immédiatement, sauf cas de force majeure, informer
l’employeur ou l’un de ses préposés. La même obligation incombe aux ayants droits en cas
de décès. En cas de carence de l’employeur, la victime ou ses ayants-droits peuvent faire la
déclaration d’accident du travail ou de la maladie professionnelle jusqu’à l’expiration de la
deuxième année suivant la date de l’accident ou de la première constatation de la maladie
professionnelle.
VIII.4.3-Enquête
En cas d’accident de trajet, d’accident mortel suivi du décès de la victime ou tout autre
accident susceptible d’entrainer une incapacité permanente partielle égale ou supérieure à
10%, il est procédé à une enquête.
La CNSS peut à tout moment faire procéder à un examen de la victime par son médecin
conseil ou un médecin de son choix, notamment dès qu’elle a connaissance de l’accident,
pendant la période d’incapacité temporaire, en cas de rechute, au moment de la guérison ou
de la consolidation de la blessure. Elle peut également à tout moment faire contrôler par les
VIII.5-Prestations services
VIII.5.1-Prestations en nature
➢ les frais médicaux et d’expertise médicale ;
➢ les frais chirurgicaux et dentaires ;
➢ les frais des examens de laboratoire et d’analyses ;
➢ la fourniture des produits pharmaceutiques et accessoires ;
➢ la couverture des frais d’hospitalisation, de prothèses et d’orthopédie ;
➢ les frais de réadaptation fonctionnelle et de rééducation professionnelle ;
➢ les frais de transport de la victime du lieu de l’accident à la formation sanitaire la
plus proche et vice versa etc.
VIII.5.2-Prestations en espèce
En cas d’incapacité temporaire de travail dûment constatée par l’autorité médicale
compétente, la victime a droit à une indemnité journalière pour chaque jour d’incapacité,
ouvrable ou non, suivant celui de l’arrêt de travail consécutif à l’accident, jusqu’à la
guérison complète ou la consolidation des lésions. Toutefois, dans le cas où l’employeur
aurait maintenu à l’intéressé, pendant toute la durée de son incapacité temporaire de travail,
tout ou partie de son salaire, l’indemnité lui est reversée. En cas d’incapacité permanente
dûment constatée par le médecin désigné ou agréé par la CNSS, la victime a droit à un
capital de rachat versé en une seule fois lorsque le degré de l’incapacité est inférieur à dix
pour cent (10%) ou à une rente d’incapacité permanente lorsque le degré de l’incapacité est
au moins égal à dix pour cent (10%).
VIII.6-Assurance pension
Tout travailleur salarié relevant du code du travail, sans aucune distinction de race, de
nationalité, de sexe et résidant au Congo, peut prétendre à la pension de retraite.
Les conditions générales d’octroi de la pension
VIII.6.1-Prestations en espèce
Pour bénéficier des prestations, il faut :
➢ avoir cessé définitivement toute activité salariée ;
➢ remplir la condition d’âge ;
➢ justifier d’une certaine durée d’immatriculation et d’assurance
VIII.7-Emploi et contrat
En République du Congo, l’emploi est réglementé par le code de travail issu de la loi de 15
mars 1975 modifiée en 1996. Il décrit les dispositions générales du travail suivantes:
➢ les types de contrat de travail comprennent les contrats à durée déterminée (CDD) et
à durée indéterminée (CDI), ainsi que les contrats temporaires et d’apprentissage;
➢ la durée légale de travail est fixée à 40 heures par semaine, soit 8 heures par jour. Les
employés ont droit à un repos hebdomadaire d’au moins 24 heures par semaine. Les
salariés bénéficient d’un congé de 26 jour ouvrable par an ;
➢ salaire minimum est de 54 400 FCFA dans le secteur privé et de 90 000 FCFA au
niveau de la fonction publique (régime de protection sociale des salariés avec une
VIII.7.1-Travailleurs expatriés
Tout étranger peut exercer une activité salariée au Congo, et aucun quota n’est fixé quant au
nombre d’employés étrangers qu’une société peut recruter. En revanche, une société ne peut
faire appel à une main d’œuvre étrangère que si la compétence recherchée est indispensable
sur le marché du travail national. Le contrat de travail pour étranger est obligatoirement
constaté par écrit. Il fait l’objet d’un visa délivré par le ministre du travail.
VIII.8-Types de contrat
VIII.8.1-Contrat de travail à durée déterminée
Le contrat de travail à durée déterminée doit être écrit : à défaut, il est présumé conclu pour
une durée indéterminée. Le contrat de travail à durée déterminée peut comporter une période
d’essai. A défaut d’usage ou de dispositions conventionnelles prévoyant des durées
moindres, cette période d’essai est déterminée comme suit :
➢ 15 jours maximum pour les contrats dont la durée est inférieure ou égale à 6 mois ;
➢ 1 mois pour les autres cas
Le contrat de travail à durée déterminée ne peut être renouvelé qu’une fois pour une durée
inférieure ou égale à celle de la période initiale. Dans tous les cas, cette durée ne peut
excéder deux ans (2) ans, renouvellement compris. Dans certains cas particuliers, la durée du
contrat ne pourra excéder six (6) mois, renouvellement compris. Si le contrat arrivé à son
terme se poursuit par la volonté même tacite des parties, cette prolongation lui confère le
La mise au point de Coca-cola Black à nécessité 18 mois de travail. La filiale France est à
l’initiative de ce concept.
2)- Une base de données sert à communiquer, à vendre, à prospecter et à fidéliser ses clients.
Autant d’objectifs complémentaires à hiérarchiser selon vos priorités. La sélection des
informations n’a qu’un seul but : favoriser la prise de décision.
3)- Pour mieux conquérir et fidéliser vos clients, vous devez posséder les bonnes
informations à leur sujet, afin de pouvoir :
– en amont, déterminer vos cibles et adapter votre offre selon leurs besoins respectifs ;
– en aval, monter des opérations marketing-vente personnalisées (promotion des ventes,
marketing direct, actions commerciales, etc.). Pour cela, il vous faut une Base de données
marketing (BDDM). Cet outil informatique mémorise, analyse et restitue les informations
utiles pour cibler et créer une action
4)- Voici les étapes de la construction d’une Base De Données Marketing (BDDM) :
---Fixez un objectif principal et au plus trois objectifs spécifiques
---Sélectionnez et organisez les données car chacune de ces dernières a un coût lié à sa
collecte, sa saisie, sa mémorisation, sa diffusion et son analyse
---Vérifiez la validité d’une base de données pilote.
5)-
Le plan de marketing mix de Coca-Cola Blak
1-Le produit
Caractéristiques du produit : boisson au cola + caféine avec peu de calories (2 fois moins
qu’un soda standard). Le produit est conditionné dans des canettes et des bouteilles de 25 cl.
Le produit n’est pas classé dans la catégorie des sodas mais dans celle des boissons
énergisantes. Il est destiné aux adultes et a une identité propre avec une marque à part
entière. Avec les caractéristiques citées ci-dessus, nous pouvons dire que l’entreprise vise
une cible particulière (ce qui est plutôt nouveau car les produits de l’entreprise sont en
principe tout public) avec un produit différent (au niveau du goût et du conditionnement, ce
qui est plutôt difficile sur le marché des sodas). Nous serions dans une logique de
diversification produit.
2. Le prix
3,20 euros le pack de 6 et 0,95 euro la bouteille. On peut constater que le prix est plus élevé
qu’un soda classique mais moins élevé que le café (il peut devenir un produit de substitution
du café). Le principal concurrent est le produit Pepsi Max Cappucino, dont nous ne
connaissons pas le prix. Nous pouvons cependant dire que ce produit est en phase de
lancement et que son prix devrait baisser en phase de croissance dans une optique de
pénétration du marché.
3. La distribution
Par étapes, que ce soit au niveau géographique (d’abord en France) ou au niveau des canaux
de distribution. Le but est de tester le produit avant de le généraliser. Dans un premier
temps, les stations services, les ventes à emporter, les distributeurs automatiques ce qui
correspond aux canaux classiques de distribution des boissons (lieux de passage) puis dans
un second temps la grande distribution (hyper et supermarchés) afin de viser un maximum
de consommateurs. La démarche de distribution est donc prudente.
4. La communication Nous avons peu d’informations à ce sujet.
Travail à faire :
1-Déterminer en valeur ce que représente le marché des engrais de la zone urbaine
2-Déterminer la part du marché d’engrais couvert par l’entreprise A
3-Préciser la représentativité de l’entreprise A sur le marché des engrais sur la zone urbaine
4-Déterminer la capture réalisée par l’entreprise A en 2021 sur le marché des engrais sur la
zone urbaine
Résolution de l’exercice sur le part du marché
1-Le marché des engrais sur la zone urbaine représente en valeur monétaire (des engrais)
l’ensemble des vente réalisées par les différentes entreprises.
Marché des engrais sur la zone = Chiffre d’affaires entreprise 1 + Chiffre d’affaires
entreprise 2 + Chiffre d’affaires entreprise 3
Marché des engrais sur la zone urbaine = 100 + 300 + 600
Marché des engrais sur la zone = 1 000 millions Fcfa.
2-La part de marché de l'entreprise A est donc de 100 / 1 000 = 0.1
3-la représentativité de l’entreprise sur le marché de la zone urbaine est alors de 10%.
4-l’entreprise A est donc parvenu à capturer, en 2021, 10% du marché des engrais sur la
zone urbaine.
Travail à faire :
1-Proposer un planning des activités du projet
2-Proposer un plan d’aménagement du site en culture mono spécifique avec un potentiel
productif de 10 Tonnes par hectare en quatre fréquences annuelles.
3-Faites le compte d’exploitation des différents blocs de culture
Résolution
1-Calcul du coût d’achat.
Achats = Quantité achetée × Prix d’achat unitaire
Frais d’approvisionnement = Quantité achetée × Frais d’approvisionnement unitaire
La quantité sortie correspond à la quantité vendue (620). La quantité du stock final est
trouvée en faisant la différence entre le total et la quantité sortie (660 – 620 = 40).
2ème cas : Les investissements d’une aulacodière sont de 715 000FCFA. Au lancement des
activités les recettes sont les suivantes : RN1 = 200 000 ; RN2 = 300 000 ; RN3 = 200 000 ;
RN4 = 150 000 ; RN5 = 100 000
Veuillez déterminer le DRCI de l’aulacodière.
Résolution :
DRCI = 715 000 / (200 000 + 300 000 + 200 000 + 150 000 + 100 000) / 5
DRCI= 3,76
DRCI= 3 ans soit 3 ans 9 mois 4 jours