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Faculté Polytechnique
Département de Chimie Industrielle
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Conception Environnementale
et Analyse du Cycle de Vie
Engagements pédagogiques
¾ Répartition horaire :
‐ Cours théorique : 30 h
‐ Exercices d’application et visites d’entreprises : 8h 75 heures
‐ Cinémas‐fora et conférences‐débats : 7h
‐ Réalisation et présentation d’un travail pratique : 30 h
¾ Méthodes d’évaluation :
Epreuve écrite : Questions théoriques sans notes
Epreuve orale : Préparation du sujet et défense orale
Réalisation et présentation d’un travail pratique
Remarque importante
Chapitre 1.
ENERGIE ET PROBLÈMES ASSOCIÉS
1.1. Energie
Après avoir exploité sa propre force et celle des animaux, l’homme a appris à
exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les vents, énergie éolienne
et les chutes d’eau, énergie hydraulique) et capables de lui fournir une quantité
croissante de travail mécanique par l’emploi de machines : machines‐outils,
chaudières et moteurs. L’énergie est alors fournie par un carburant (liquide ou
gazeux, issu dʹénergie fossile ou non).
L’expérience humaine a montré que tout travail requiert une force et produit
de la chaleur ; que plus on puise d’énergie par quantité de temps, plus vite on fait
un travail, et plus on s’échauffe.
Il y a une petite centaine dʹannées, presque toute lʹénergie utilisée par les
hommes était dérivée de lʹagriculture (bois, fumier et tourbe), du vent ou de lʹeau.
Les sources dʹénergie étaient locales et les individus étaient limités par la densité
dʹénergie de ces sources. La découverte du feu et la domestication des animaux ont
accru considérablement les capacités des hommes à tirer parti de leurs
environnements, mais ces progrès étaient minimes en comparaison du contrôle de
la chaleur produite par les combustibles fossiles et lʹénergie nucléaire. Lʹélectricité
permet la concentration de grandes quantités dʹénergie très utile, à partir dʹune
grande variété de sources. Cependant, la concentration dʹénergie a aussi conduit à
Les pays développés consomment beaucoup plus dʹénergie par habitant que
les pays en développement. Bien quʹen 2000, seuls 20 % de la population mondiale
vivent dans des pays développés, ces personnes utilisaient 60 % de lʹénergie
consommée dans le monde. Lʹaméricain moyen utilisait environ dix fois plus
dʹénergie que le nigérien moyen. De plus, environ 60 % de lʹénergie utilisée au
Nigéria lʹétaient à des fins domestiques, comparé aux 20 % des États‐Unis.
utilisation moindre dʹénergie pour accomplir la même tâche pour des biens de
consommation comme les appareils ménagers, les automobiles et lʹisolation des
maisons. Lʹefficacité énergétique va de 0 à 100 %, lʹutilisation de gaz naturel pour
le chauffage a une efficacité de presque 100%, alors que lʹefficacité de la
combustion de gaz naturel pour générer de lʹélectricité a une efficacité maximum
dʹenviron 60%.
Les combustibles fossiles sont des ressources non renouvelables (la croûte
terrestre a une réserve limitée de ces ressources et cette réserve diminue au fur et à
mesure quʹelle est utilisée). Bien que les processus naturels assurent toujours la
fabrication du charbon et dʹautres combustibles fossiles, ils se forment trop
lentement (sur une échelle de plusieurs millions dʹannées) pour remplacer les
réserves que nous utilisons actuellement. La formation de combustibles fossiles
nʹarrive pas à suivre le rythme de son utilisation et quand les combustibles fossiles
seront épuisés, nous devrons nous tourner vers dʹautres formes dʹénergies.
Pendant des millions dʹannées, alors que les restes des organismes étaient
transformés en pétrole ou gaz naturel, les sédiments qui les recouvraient se sont
transformés en roches sédimentaires.
1.2.1. Charbon
Bien que le charbon ait été utilisé comme combustible pendant des siècles,
ce nʹest qu’à partir du XVIIIe siècle quʹil commença à remplacer le bois et devint le
combustible dominant dans le monde occidental. Depuis cette période, le charbon
a eu un impact considérable dans lʹhistoire de lʹhomme. Cʹest le charbon qui faisait
marcher les machines à vapeur et qui fournissait lʹénergie pendant la Révolution
Industrielle, qui commença au milieu du XVIIIe siècle. Aujourdʹhui, on utilise le
charbon pour produire de lʹélectricité et les industries lourdes lʹutilisent pour la
fabrication de lʹacier. La consommation de charbon a monté en flèche ces dernières
années, en particulier dans les économies en rapide expansion de la Chine et de
lʹInde, toutes deux ayant de grandes réserves de charbon.
terne à un noir brillant avec des bandes ternes. La majeure partie du charbon
bitumineux contient du soufre, élément chimique qui provoque de sérieux
problèmes environnementaux quand le charbon est brûlé sans matériel permettant
de contrôler la pollution. Cependant, les centrales électriques utilisent
énormément le charbon bitumineux car il produit beaucoup de chaleur.
Réserves de charbon
Les deux principaux types de mines de charbon sont les mines à ciel ouvert
et les mines souterraines. Le type de mine choisi dépend de lʹaspect de la surface
et du lieu du gisement par rapport à la surface. Si le gisement est à moins de 30 m
de la surface, on utilise habituellement lʹexploitation à ici ouvert.
Dans un type dʹexploitation à ciel ouvert, une tranchée est creusée pour
extraire le charbon qui est retiré du sol et chargé dans des wagons ou camions.
Ensuite une nouvelle tranchée est creusée parallèlement à la précédente et le mort‐
terrain de la nouvelle tranchée est déposé dans lʹancienne tranchée, créant ainsi
une colline ou terril. Le creusement des tranchées nécessite lʹutilisation de
bulldozers, de pelleteuses géantes et dʹexcavateurs pour retirer la terre qui
recouvre la veine. Lʹexploitation à ciel ouvert permet dʹextraire 60 % du charbon
exploité aux États‐Unis.
le charbon actuellement exploité. Un des types dʹexploitation à ciel ouvert les plus
destructifs est lʹextraction sur les cimes. Une pelleteuse géante dont le bras est haut
de 20 étages, extrait de la montagne dʹénormes morceaux de sol, finissant par
enlever la cime entière de la montagne pour atteindre le charbon situé en dessous.
Lʹextraction sur les cimes a rasé entre 15 et 25 % des cimes dans lʹouest de la
Virginie. Les vallées et les ruisseaux qui se trouvaient entre ces montagnes ont
aussi disparu et sont remplis de débris provenant des cimes. Lʹextraction sur les
cimes est aussi pratiquée dans certaines régions du Kentucky, de la Pennsylvanie,
du Tennessee et de la Virginie.
recouvrir 2,6 km2 de terres sur une épaisseur de 0,3 m. Même si les centrales
électriques se débarrassent actuellement de ces dépôts dans des décharges,
certaines ont trouvé des marchés pour ce matériau. Dans le cadre du recyclage des
ressources, la boue est traitée comme un produit commercialisable plutôt que
comme un produit pollué.
La combustion sur lit fluidifié a lieu à une température plus basse que le
brûlage régulier du charbon et produit moins dʹoxydes dʹazote (quand les
températures sont plus élevées, lʹazote atmosphérique réagit avec lʹoxygène et
forme des oxydes dʹazote.). Le soufre qui se trouve dans le charbon réagit avec le
calcium du calcaire pour former du sulfate de calcium. Celui‐ci précipite ensuite à
lʹextérieur et est ainsi éliminé du charbon lors de sa combustion. La présence
dʹépurateurs nʹest ainsi plus nécessaire pour lʹéliminer après la combustion.
Alors que le charbon était la source dʹénergie la plus importante aux État‐
Unis au début des années 1900, le pétrole et le gaz naturel ont pris une place de
plus en plus importante à partir du début des années 1940. Ce changement a eu
lieu en grande partie car le pétrole et le gaz naturel sont plus faciles à transporter
et parce que leur combustion pollue moins que celle du charbon. En 2005, le
pétrole et le gaz naturel fournissaient approximativement 63 % de lʹénergie utilisée
aux Etats‐Unis, en comparaison dʹautres sources dʹénergie comme le charbon (23
%), lʹénergie nucléaire (8,1 %) et lʹénergie hydroélectrique (3,1 %). Le pétrole et le
gaz naturel fournissaient 60,6 % de lʹénergie mondiale en 2004, en comparaison
des autres sources dʹénergie comme le charbon (25,5 %), lʹénergie hydroélectrique
(6,3 %) et lʹénergie nucléaire (6,1 %).
Lʹutilisation du gaz naturel comme combustible pour les camions, les bus et
les voitures est, sur plusieurs points, plus avantageux pour lʹenvironnement que
lʹutilisation de lʹessence ou du diesel : les véhicules qui roulent au gaz naturel
émettent 80 à 93 % dʹhydrocarbures en moins, 90 % de monoxyde de carbone en
moins, 90 % en moins dʹémissions toxiques et presque aucune suie. Au cours de
lʹannée 2000, environ 100.000 véhicules utilisant du gaz naturel compressé étaient
en circulation aux États‐Unis. La ville de Los Angeles a la plus grande flotte de bus
qui marchent au gaz naturel en Amérique du Nord.
Le principal inconvénient du gaz naturel est que les gisements sont souvent
situés loin des lieux où lʹénergie est utilisée. Le transport du gaz naturel par les
gazoducs coûte quatre fois plus cher que le pétrole brut du fait quʹil sʹagisse dʹun
gaz et quʹil soit moins dense que le liquide. Pour transporter le gaz naturel sur de
longues distances, il doit dʹabord être comprimé pour former du gaz naturel
liquéfié (GNL) et ensuite transporté dans des navires réfrigérés construits
spécialement. Une fois à destination, il doit être remis à lʹétat gazeux dans des
usines de regazéification avant dʹêtre transporté par des canalisations vers le site
où il sera utilisé. Actuellement, les États‐Unis nʹont que quatre usines de ce genre,
ce qui réduit sévèrement lʹimportation de gaz naturel provenant dʹautres pays. Les
compagnies américaines dʹénergie prétendent que les États‐Unis ont besoin dʹau
moins 40 usines de regazéification pour garder les prix du gaz naturel assez bas et
satisfaire une demande croissante. Le marché potentiel du GNL est immense : les
importations ont augmenté de 500 à 800 mètres cubes entre 2003 et 2006 et
lʹindustrie aimerait voir au moins 10 terminaux de plus aux États‐Unis dʹici 2020.
Cependant, les communes portuaires ne veulent pas construire de nouvelles
usines parce que, même si une explosion est peu probable, elle pourrait détruire
une grande zone géographique en provoquant des brûlures chez des personnes
habitant jusquʹà 1,5 km du lieu de lʹexplosion.
Le plissement vers le haut des strates de roches sédimentaires peut avoir lieu
lors des mouvements liés à la tectonique des plaques. Parfois, la strate qui forme
une voûte vers le haut, contient des roches poreuses et des roches imperméables.
Si des couches imperméables recouvrent des couches poreuses, tout pétrole ou gaz
naturel contenu dans une roche source comme le schiste, peut remonter à travers
la roche poreuse pour sʹaccumuler sous la couche imperméable.
puits creusés à lʹhorizontale suivent les contours et ils produisent en général trois à
cinq fois plus de pétrole que les puits verticaux.
Bien quʹil existe des gisements pétroliers et de gaz naturel sur chaque
continent, leur répartition est inégale et une grande partie de la totalité des
gisements est regroupée et ceux‐ci sont relativement proches les uns des autres.
Dʹénormes champs pétrolifères, qui contiennent plus de la moitié de la totalité des
réserves mondiales présumées, sont situés dans la région du Golfe Persique, qui
comprend lʹlran, lʹIraq, le Koweit, lʹOman, le Qatar, lʹArabie Saoudite, la Syrie, les
Émirats Arabes Unis et le Yémen. De plus, on sait quʹil existe des champs
pétrolifères importants au Vénézuela, au Mexique, en Russie, au Kazakhstan, en
Libye et aux États‐Unis (en Alaska et dans le Golfe du Mexique).
dans les zones abyssales attenantes aux plateaux continentaux. Malgré les
problèmes comme les tempêtes en pleine mer et les importants déversements
potentiels de pétrole, de nombreux pays se livrent à des forages pétroliers en mer.
Les nouvelles technologies. comme les plates‐formes aussi grandes que des
terrains de football, permettent aux compagnies pétrolières de faire des forages de
plusieurs milliers de mètres pour trouver du pétrole, exploitant ainsi des champs
pétrolifères au fond de la mer qui était considéré, à une époque, comme une zone
inaccessible à lʹexploitation. Il existe environ jusquʹà 18 milliards de barils de
pétrole et de gaz naturel dans les eaux profondes du Golfe du Mexique, juste au
large du plateau continental allant du Texas à lʹAlabama. Les plateaux
continentaux situés au large de lʹAfrique occidentale et du Brésil sont également
prometteurs. Lʹindustrie pétrolière met actuellement au point des robots
télécommandés qui peuvent installer et entretenir le matériel, les oléoducs et
gazoducs sous‐marins. Les écologistes sont généralement contre la prospection
pétrolière et la recherche de gaz naturel sur les plateaux continentaux du fait du
risque que des déversements pétroliers importants feraient encourir aux
environnements marins et côtiers. Les industries côtières, comme les industries de
la pêche et du tourisme, sont également opposées à la prospection pétrolière et à la
recherche de gaz naturel dans ces zones.
En dépit des réserves suffisantes de pétrole pour le futur proche, nous aurons
besoin à long terme dʹautres ressources. À lʹexception des courtes perturbations
qui ont eu lieu lorsque lʹOrganisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a
limité les réserves pétrolières mondiales au début des années 1970, lʹessence a été
toujours été facilement disponible et peu chère aux États‐Unis pendant la majeure
partie du siècle dernier. Cependant, au cours des prochaines décennies, le restant
du pétrole deviendra plus difficile à obtenir et coûtera plus cher. La plupart des
experts pensent que nous commencerons à avoir de sérieux problèmes avec les
réserves pétrolières à un moment ou un autre pendant le XXIe siècle.
Les analystes industriels ont tendance à être plus optimistes. Ils pensent que
lʹamélioration des technologies nous permettra dʹextraire plus de pétrole des
gisements. Actuellement, environ 60 % du pétrole nʹest pas extrait car lʹextraction
avec les technologies actuelles est trop dispendieuse. Les nouvelles technologies
peuvent nous aider à obtenir du pétrole de gisements qui étaient autrefois
inaccessibles (comme dans les eaux profondes en pleine mer). Les technologies
plus performantes pourront peut‐être nous permettre de produire du pétrole à
partir du gaz naturel, de charbon et de combustibles synthétiques. Malgré cela, les
plus optimistes prévoient que le pic pétrolier aura lieu vers 2035.
Le gaz naturel est plus abondant que le pétrole. Les spécialistes estiment que
des réserves facilement récupérables de gaz naturel, si on le transforme en
combustible liquide, donnerait l’équivalent de 500 à 770 milliards de barils de
pétrole brut, suffisamment pour que la production continue à augmenter pendant
au moins 10 ans après que les réserves traditionnelles de pétrole aient commencé
de baisser. Cependant, si l’utilisation mondiale de gaz naturel continue de croître
comme ces dernières années, la durée de ces réserves sera plus courte que prévu.
La plus grande marée noire que le monde ait jamais connue a eu lieu en 1991
pendant la guerre du Golfe, lorsque 947 millions de litres de pétrole brut furent
délibérément déversés dans le Golfe Persique. De nombreux puits de pétrole
furent brûlés et des lacs de pétrole se répandirent dans le désert autour des puits
de pétrole en feu.
est déjà chose commune. D’autre part, d’immenses étendus devraient être
exploitées à ciel ouvert pour récupérer le combustible dans les sables asphaltiques
et les schistes bitumeux.
Les physiciens commencent alors à étudier ce que deviennent les noyaux des
atomes lorsquʹils sont bombardés par des particules de haute énergie. En 1919,
Rutherford bombarde des noyaux dʹazote avec des particules alpha (rayonnement
chargé positivement), transformant lʹazote en oxygène au cours du processus ! Les
tentatives faites pour bombarder des atomes plus lourds avec des particules alpha
ont échoué car les noyaux plus lourds repoussent les particules chargées
positivement. En 1938, deux chercheurs allemands, Otto Hahn et Fritz Strassmann
réussissent à bombarder de lʹuranium avec des neutrons, qui sont des particules
non chargées. Au cours de cette réaction, quelques noyaux dʹuranium se divisent
en deux noyaux plus petits de baryum et de krypton. Des neutrons
supplémentaires et de lʹénergie sont émis.
dʹénergie que 8.000 tonnes de TNT, suffisamment pour faire une bombe puissante.
Plusieurs nations entreprennent alors de développer les armes nucléaires comme
première application de l’énergie nucléaire parce qu’en 1939, l’Europe est en
guerre. Einstein s’enfuit aux Etats‐Unis pour éviter la persécution des nazis et il
apprend au Président Roosevelt que les allemands travaillent sur la bombe
nucléaire. Roosevelt crée le projet Manhattan, top secret, pour construire
également une bombe nucléaire. Les chercheurs commencent à faire des
expériences sur les réactions en chaîne et produisent suffisamment d’uranium
enrichi et de plutonium pour fabriquer une bombe. La première bombe atomique
du monde explose en juillet 1945 dans le désert près d’Alamogordo, dans l’état du
Nouveau Mexique. Peu après, en août 1945, les Etats‐Unis larguent deux bombes
atomiques sur deux villes du Japon.
Réactions nucléaires
les atomes de certains éléments sont scindés en deux atomes plus petits dʹéléments
différents. Dans la fusion, réaction produite au cœur du soleil et dʹautres étoiles,
deux atomes légers sʹassemblent pour former un atome plus lourd dʹun élément
différent. Dans la fission comme dans la fusion, la masse du ou des produits issus
de la réaction est inférieure à la masse des produits initiaux car une petite quantité
des produits initiaux est transformée en énergie.
Les réactions nucléaires produisent 100.000 fois plus dʹénergie par atome que
les réactions chimiques comme la combustion. Dans les bombes nucléaires, cette
énergie est libérée dʹun seul coup, produisant une énorme et puissante explosion
de chaleur et de rayonnements qui détruit tout aux alentours. Quand on produit
de lʹélectricité avec lʹénergie nucléaire, la réaction en chaîne est contrôlée. De
petites quantités dʹénergie sont libérées sous forme de chaleur, qui est alors
transformée en électricité.
Fission nucléaire
Dans la réaction de fission nucléaire, 1ʹ235U est bombardé par des neutrons.
Quand le noyau dʹun atome dʹ235U est frappé par un neutron et lʹabsorbe, il devient
instable et se scinde en deux atomes plus petits, chacun faisant la moitié de la taille
de lʹatome dʹuranium initial. Lors de la fission, deux ou trois neutrons sont aussi
éjectés de lʹatome dʹuranium. Ils entrent alors en collision avec dʹautres atomes
dʹ235U, créant une réaction en chaîne, comme ces atomes se divisent à leur tour et
quʹil y a de plus en plus de neutrons pour bombarder les atomes dʹ235U
supplémentaires.
L’un des arguments des partisans de l’énergie nucléaire pour généraliser son
adoption est qu’elle a moins d’impacts immédiats sur l’environnement que les
combustibles fossiles, le charbon en particulier. Ils soulignent que la combustion
du charbon pour produire l’électricité est responsable de plus d’un tiers de la
pollution de l’air aux USA. Le charbon est un combustible extrêmement polluant,
surtout parce que nous avons épuisé la majorité de nos réserves en charbon moins
polluant à brûler. Aujourd’hui, la plupart des centrales brûlent du charbon tendre,
qui produit des émissions contenant du soufre. Il interagit avec l’humidité de
l’atmosphère et forme des pluies acides. De plus, la combustion du charbon libère
du dioxyde de carbone, gaz qui contribue le plus au réchauffement climatique.
L’énergie nucléaire est une source d’électricité qui ne produit pas de dioxyde
de carbone, gaz à effet de serre. Un des ultimes arguments des tenants du
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1. Energie et problèmes associés Page - 29 -
L’énergie nucléaire n’est pas neutre non plus pour le climat, puisqu’un
certain nombre d’étapes, de l’extraction du minerai à la fabrication du combustible
jusqu’au stockage ultime des déchets, nécessitent des quantités substantielles
d’essence et de diesel. L’énergie nucléaire contribue donc indirectement à l’effet de
serre, avec environ 2 à 6 grammes de carbone émis par kWh produit, soit un ordre
de grandeur environ deux fois supérieur à celui des combustibles fossiles. De plus,
s’il fallait remplacer seulement 10 % des combustibles fossiles actuellement
employés aux USA, il faudrait doubler le nombre de centrales nucléaires, ce qui
est un projet très coûteux et à long terme.
Chapitre 2.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Voir documentation de la conférence
2.1.1. Méthodologie
considérés dans ce cadre (les bâtiments en location n’en font pas partie par
exemple).
2.1.3. Importance
Un projet fédérateur
Figure 2.3. Comparaison des émissions de CO2 par poste entre 2009 et
2011
On obtient alors :
Figure 2.6. Comparaison des émissions de CO2 de 2009 et 2011 pour les
déplacements domicile/travail et professionnels, ramenées à l’ETP
Afin d’obtenir un suivi plus performant et une mise à jour plus rapide
du Bilan Carbone®, des fiches de suivi seront mises en place en interne afin
de disposer des données nécessaires à la réalisation d’un Bilan Carbone® le
plus proche de la réalité et le moins estimatif possible.
Chapitre 3.
EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
3.1. Etude d’Impact Environnemental (EIE)
Elle est une politique et un instrument de gestion dans le cadre des projets et
des prises de décisions. En tant quʹinstrument scientifique, elle permet dʹidentifier,
de prévoir et dʹévaluer les conséquences dommageables sur lʹenvironnement des
projets industriels, de développement, de construction, etc.
Cʹest une évaluation effectuée a priori qui porte nécessairement sur une
activité de lʹhomme qui nʹest pas encore réalisée. Elle se distingue ainsi des audits
dʹenvironnement qui, eux, vérifient lʹimpact de certaines activités après leur
réalisation.
on considère les intérêts et les attentes des parties concernées, en vue dʹéclairer les
choix et les prises de décision.
Née en Amérique du Nord dans les années 1970, lʹEIE a été introduite
progressivement dans les législations des pays développés et émergents. Instituée
comme procédure nationale en premier lieu, elle a été intégrée peu à peu aux
rapports entre les États.
4) « les mesures proportionnées envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c’est
possible, compenser les effets négatifs notables du projet sur
l’environnement ou la santé humaine, ainsi quʹune présentation des
principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur
l’environnement ou la santé humaine » ;
Parfois l’étude d’impact est bien faite, mais les mesures compensatoires et
conservatoires qu’elle propose ne sont simplement pas mises en œuvre. Ou
les observatoires nécessaires pour ajuster dans le temps les mesures
compensatoires ne sont simplement presque jamais mis en œuvre).
état d’avancement par rapport au calendrier prévu et leur conformité par rapport
aux mesures prévues dans le Plan de Gestion Environnementale du Projet
approuvé.
A l’issue de chaque contrôle, un rapport est dressé en deux copies, dont une
est transmise au Titulaire et une autre à la Direction des Mines, dans un délai de
trente jours ouvrables à compter de la clôture de l’opération du contrôle.
Les opérations d’exploitation sont inspectées une fois par trimestre par la
Direction des Mines et deux fois par an par la Direction chargée de la Protection
de l’Environnement Minier.
Les inspections ponctuelles sont effectuées chaque fois que les circonstances
l’exigent. Les agents qui effectuent les inspections informent le Titulaire au
préalable des dates, heures et objets de leurs missions d’inspection sauf si cette
information est de nature à entraver l’efficacité du contrôle.
Les Agents et Inspecteurs en mission d’inspection ont libre accès aux
installations techniques et administratives, aux registres et documents, et aux
travaux de prospection, de recherches, d’exploitation et de transformation. Lors de
leurs missions, ils se font présenter les plans et registres, et y apposent leur visa. Ils
peuvent faire précéder ce visa de toutes observations ou recommandations
techniques sur les matières soumises à leur surveillance. Lesdites
recommandations sont exécutoires surtout pour le cas de péril imminent, et leur
non‐observance engage la responsabilité de l’opérateur minier concerné.
En outre, les Agents et Inspecteurs en mission d’inspection peuvent prendre
ou ordonner, en cas d’urgence, toutes les mesures utiles pour protéger le
personnel ou les populations en danger, y compris éventuellement l’arrêt de
l’exploitation en cas de danger imminent et grave pour la sécurité du personnel.
Dans ce cas, les inspections peuvent être faites conjointement par les agents et des
représentants d’autres ministères concernés.
Les grands principes du droit de l’environnement ont été créés au fil des
conventions internationales. A Stockholm en 1972, d’autres lors de la convention
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3. Evaluation environnementale Page - 48 -
de Rio, en 1992, et certains sont nés de coutumes. Le droit français les a regroupés
dans le code de l’environnement.
Le terme « principe » est polysémique dans le vocabulaire juridique. On
l’emploie indifféremment pour désigner un constat d’évidence, la conclusion
d’une analyse, une norme non juridique ou une règle juridique obligatoire. Par
exemple, la Déclaration de Dublin de janvier 1992 sur l’eau énonce quatre
« principes » de nature et de portée très différentes. La Déclaration de Rio de Juin
1992 en compte 27 conçus de façon similaire. Ces deux déclarations ont une
prétention juridique et pourtant leurs énoncés ne sont pas tous libellés en termes
normatifs : certains sont de simples constats (d’évidence ou d’observation) alors
que d’autres ont un caractère normatif qui se manifeste à travers l’utilisation
récurrente du verbe « devoir », verbe impératif ou prescriptif.
Les principes sont une définition et une cristallisation normatives des valeurs
fondamentales de la société. Ils indiquent les objectifs fondamentaux ou la
doctrine de l’Etat et de la société en une matière donnée. Ce sont finalement des
normes programmatoires dont le législateur ou le juge auront la charge de préciser
le contenu.
Au plan international, les principes se retrouvent à la fois énoncés par les
textes déclaratoires ou par les préambules de certaines conventions. Par exemple,
la Conférence de Stockholm en juin 1972 sur l’environnement a approuvé une
Déclaration constituée d’une proclamation en 7 points et de 26 principes.
Cette Déclaration exprime comme premier principe, l’idée que « l’Homme a
un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des conditions de vie satisfaisantes, dans
un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien‐être ».
Cette « conviction commune » a été détaillée sous la forme d’autres principes,
parmi lesquels on peut particulièrement souligner :
l’Homme a le devoir solennel de protéger et d’améliorer l’environnement
pour les générations présentes et futures (principe 1)
les ressources naturelles doivent être préservées par une planification ou une
gestion prudente (principe 2) et leur conservation doit tenir une place
importante dans la planification pour le développement économique
(principe 4), ou encore
les rejets de matières toxiques ou d’autres matières, et les dégagements de
chaleur en quantités ou sous des concentrations telles que l’environnement
ne puisse plus en neutraliser les effets doivent être interrompus de façon à
éviter que les écosystèmes ne subissent des dommages graves ou
irréversibles (principe 6).
a) Principe de précaution
Le principe de précaution est formulé, dans un sens autre que scientifique,
pour la première fois en 1992 dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio : « En cas
de risque de dommages graves ou irréversibles, lʹabsence de certitude scientifique
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3. Evaluation environnementale Page - 49 -
absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard lʹadoption de
mesures effectives visant à prévenir la dégradation de lʹenvironnement. »
En France, la loi Barnier de 1995 précise que « lʹabsence de certitudes, compte
tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas
retarder lʹadoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un
risque de dommages graves et irréversibles à lʹenvironnement à un coût
économiquement acceptable ». La France a ajouté à la définition de Rio les notions
de réaction proportionnée et de coût économiquement acceptable. La Charte de
lʹEnvironnement de 2005 a modifié à nouveau cette formulation, en lui donnant un
sens sensiblement différent : les autorités publiques sont les seules à pouvoir
appliquer le principe de précaution qui est devenu un principe dʹaction et non
dʹinaction : face à lʹincertitude, il faut développer des programmes de recherche
pour lever le doute. La science reste donc une réponse et ne peut être entravée au
nom du statu quo.
Son interprétation reste difficile et controversée. Au sens juridique du terme,
le principe de précaution provient du droit de lʹenvironnement et du droit de la
santé, ayant été développé à la suite dʹaffaires telles que celle du sang contaminé
ou de la « vache folle ».
Ce principe existait à différents degrés dans les chartes et les conventions
internationales comme dans certaines lois nationales. Cʹest dans le domaine de la
santé environnementale (par exemple la question du réchauffement climatique ou
des zoonoses ou maladies émergentes) qui fournissent lʹessentiel des sujets
dʹinquiétudes « graves » et « irréversibles », et donc de la matière dʹapplication de
ce principe, mais la crise économique a aussi reposé la question de la précaution
dans la gouvernance de lʹéconomie, des bourses et des banques.
b) Principe pollueur‐payeur
Le principe pollueur‐payeur est un principe découlant de lʹéthique de
responsabilité, qui consiste à faire prendre en compte par chaque acteur
économique les externalités négatives de son activité.
En France, il est défini par à lʹarticle L110‐1, II, 3° du code de lʹenvironnement
selon lequel « les frais résultant des mesures de prévention, de réduction de la
pollution et de lutte contre celle‐ci doivent être supportés par le pollueur. »
Les mesures découlant du principe pollueur payeur ont pour but de rétablir
la « vérité des prix » : si une activité économique entraîne une pollution, le coût de
cette pollution (supportée par la collectivité) doit être pris en compte au niveau du
pollueur. Le pollueur intègre donc dans son choix économique la totalité des coûts
lié à sa production (coûts privés et coûts externes).
Le principe pollueur‐payeur a été adopté par l’OCDE en 1972, en tant que
principe économique visant la prise en charge, par le pollueur, des « coûts de
mesures de prévention et de lutte contre la pollution arrêtées par les pouvoirs
publics pour que lʹenvironnement soit dans un état acceptable ». Ce principe est
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3. Evaluation environnementale Page - 50 -
un des principes essentiels qui fondent les politiques environnementales dans les
pays développés. Il est à lʹorigine de lʹinternalisation des coûts de pollution par les
auteurs de la pollution par le biais dʹinstruments réglementaires (normes,
interdictions, permis, zonages, quotas, restrictions dʹutilisation et autres
réglementations directes), dʹinstruments économiques (redevances, subventions,
systèmes de consignation, création de marchés, incitations à la mise en
conformité), ou dʹinstruments fiscaux.
Au sein de lʹUnion européenne, ce principe figure parmi les principes
fondamentaux depuis lʹentrée en vigueur de lʹActe unique européen en 1987 dont
le titre XIX fonde juridiquement la politique de lʹenvironnement de lʹUnion,
laquelle : « est fondée sur les principes de précaution et dʹaction préventive, sur le
principe de la correction, par priorité à la source, des atteintes à lʹenvironnement et
sur le principe du pollueur‐payeur » selon lʹarticle 174 (2) du Traité instituant la
Communauté européenne. Il a été mis en avant dans le Livre blanc de 2000 sur la
« responsabilité environnementale », qui a débouché sur la directive 2004/35
dʹavril 2004.
c) Principe de prévention
Le Principe de prévention est l’un des principes généraux du droit de
l’environnement. Le Principe de prévention implique la mise en œuvre de règles
et d’actions pour anticiper toute atteinte à l’environnement qui doivent tenir
compte des derniers progrès techniques.
‐ La Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement de 1992
prévoit que ʹʹ les États doivent promulguer des mesures législatives efficaces en
matière d’environnement ʹʹ, principe retenu aussi dans le droit communautaire.
‐ Le traité de Maastricht énonce : ʹʹ la politique de la Communauté dans le
domaine de l’environnement vise un niveau de protection élevé, en tenant compte
de la diversité des situations dans les différentes régions de la Communauté. Elle
est fondée sur le principe de précaution et d’action préventive, sur les principes de
la correction, par priorité à la source, des atteintes à l’environnement et sur les
principes du pollueur‐payeur ʹʹ.
La définition la plus courante est : Principe selon lequel il est nécessaire
dʹéviter ou de réduire les dommages liés aux risques avérés dʹatteinte à
lʹenvironnement, en agissant en priorité à la source et en recourant aux meilleures
techniques disponibles.
d) Principe de correction par priorité à la source
Il est proche du principe de précaution et du principe de prévention. L’idée
est qu’il est préférable d’arrêter l’émission de la pollution à la source plutôt que de
réparer les atteintes à l’environnement ou de traiter les émissions. Cette
intervention doit se faire à la racine et non au niveau des ramifications. C’est ici
que l’idée de l’écoconception a été développée. Le sens est d’intégrer les mesures
préventives dès la conception d’un projet ; c’est corriger à la source.
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‐ Prof. Arthur KANIKI ‐
3. Evaluation environnementale Page - 51 -
e) Principe d’information‐participation
L’information et la participation du public en matière environnementale est
une composante indispensable pour permettre de responsabiliser chacun et ainsi
obtenir de réelles évolutions des comportements à risques. Le droit à l’information
se traduit tout d’abord par l’obligation faite aux autorités de fournir d’eux‐mêmes
des informations sur l’état de l’environnement. Les citoyens peuvent quant à eux
réclamer des informations sur l’environnement sans qu’un intérêt ne soit justifié.
C’est la convention d’Aarhus (2ème grande ville de Danemark en termes de
population) qui définit les règles encadrant la remise de cette information.
Le droit à l’information implique le droit de participer aux consultations du
public organisées à l’occasion de la réalisation de certains projets. Pour certains
projets, la loi exige que soit réalisée une enquête publique qui a pour but
d’informer le public et de recueillir les avis ou propositions des citoyens. Enfin,
l’information des citoyens peut être assurée par l’organisation de réunions, de
commissions locales d’informations et de surveillance, leur création est par
exemple obligatoire sur les sites d’élimination ou de stockage des déchets.
f)Principe du développement durable
Le nouveau droit à un environnement sain concerne les générations
présentes. Mais lʹirréversibilité de certaines atteintes au milieu naturel et aux
espèces animales et végétales affecte nécessairement les générations futures. Aussi
la décision publique ou privée doit‐elle systématiquement prendre en compte ses
effets directs et indirects sur le long terme67. La consécration juridique de la prise
en compte du long terme est la reconnaissance des droits des générations futures
qui peut se traduire comme un devoir pour les générations présentes de protéger
lʹenvironnement sur le long terme en préservant les biens du patrimoine commun.
Déjà évoqué par les principes 1 et 2 de Stockholm, le principe 3 de la
Déclaration de Rio mentionne les besoins relatifs à lʹenvironnement des
générations futures. Cette prise en compte du futur est indissociable de lʹobjectif
visant à assurer un développement durable depuis Rio 1992.
Les principes de lʹÉquateur sont des principes utilisés par des grandes
banques internationales. Ils impliquent la prise en compte des critères sociaux,
sociétaux et environnementaux dans le financement de projets. Les principes se
posent en base d’un financement responsable et respectent les standards édictés
par la Banque mondiale.
Les principes de l’Équateur (EP) sont un référentiel du secteur financier pour
l’identification, l’évaluation et la gestion des risques sociaux et environnementaux
pour les opérations de financement de projet. Ils s’appuient sur les normes de
performance en matière de durabilité environnementale et sociale et sur les
directives générales et spécifiques au secteur d’activité financier, en matière
3.3.4. CLIP
Le CLIP est une notion récente qui tire son origine du domaine médical, mais
les germes de cette notion se trouvaient déjà dans le sermon d’Hippocrate. Le
CLIP est venu remplacer le «modèle paternaliste» de la relation médecin‐patient.
Dans ce modèle, le médecin se voit comme le gardien de lʹintérêt du patient et
transpose sa subjectivité sur la morbidité du patient. Le patient est perçu comme
nʹétant plus une personne raisonnable, capable de décider pour elle‐même de la
manière dont il veut vivre ou mourir. Le médecin se positionne comme étant celui
qui a le savoir. Le médecin est un expert et, pour sa part, le patient est dans
lʹignorance. Tout ce que le patient peut faire est dʹacquiescer au modèle
thérapeutique du médecin et sa liberté se limite alors à pouvoir changer de
médecin traitant.
Avec l’évolution de la notion des droits humains, le modèle paternaliste s’est
trouvé dénudé et le monde médical a compris la nécessité de demander le point de
vue du patient dans la démarche thérapeutique. C’est alors qu’est intervenue la
notion de consentement éclairé qui implique que le médecin est tenu de présenter
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3. Evaluation environnementale Page - 55 -
Chapitre 4.
ANALYSE DU CYCLE DE VIE