*

T01-C02 : Des
➢ COMMENT LES

ressources majeures SOCIÉTÉS FONT-

ELLES FACE A
DES BESOINS EN
RESSOURCES

sous pression, CROISSANTS ?

tensions et gestion
1 – DES RESSOURCES MAJEURES INÉGALEMENT RÉPARTIES SUR
LA TERRE

1.1 – DES RESSOURCES INDISPENSABLES : L’EAU ET L’ÉNERGIE

• RESSOURCE : élément du milieu naturel qui présente une

utilité pour les sociétés humaines et qu’elles exploitent.

• L’eau douce est une ressource essentielle pour l’être humain

qui l’utilise dans l’industrie et pour sa consommation
personnelle.

• C’est une ressource renouvelable qui suit le cycle de l’eau.

• L’énergie est indispensable aux activités humaines. Il existe

plusieurs sources d’énergie, certaines sont renouvelables,
d’autres non.

LES USAGES DE L’EAU A L’ÉCHELLE MONDIALE EN 2018 SELON

L’ONU

70% de l’eau potable que

nous prélevons chaque
année est destinée à
l’agriculture. Commenté [EA1]: A retenir ‼!
LES USAGES DE L’ÉNERGIE A
L’ÉCHELLE MONDIALE EN 2016

ACTIVITÉ : REPRÉSENTER LES ENJEUX

AUTOUR DES RESSOURCES SUR TERRE.

A l’aide de votre manuel pages 320-

323, réalisez deux schémas. Le premier
représentera les enjeux énergétiques
dans le monde et le second sera une
synthèse des pressions et des tensions
qui s’exercent sur la ressource en eau douce à travers la planète.

1.2 – DES RESSOURCES INÉGALEMENT RÉPARTIES

Eau :
• 71% d’eau sur Terre mais seulement 2,6% d’eau douce.
• Plus de 2/3 de cette eau douce est difficilement accessible :
➢ Située dans les glaciers (Antarctique ou haute montagne)
➢ 30% dans les nappes phréatiques et les aquifères.

• Abondante dans les milieux tempérés et équatoriaux mais rare

dans les milieux arides (= 15% de la population mondiale).
• 9 pays détiennent 60% des réserves mondiales d’eau : Brésil,
Russie, États-Unis, Canada, Chine, Indonésie,
#puisssances-de-l’eau
Inde, Colombie et Pérou.
• Selon les prévisions de l’ONU, 40% de la population mondiale
pourrait connaître des situations de stress hydrique en 2050.
 Énergie :
• Les réserves mondiales d’énergies fossiles sont très concentrées
dans le monde.
➢ 3/4 des réserves mondiales de charbon sont détenues par
seulement 5 pays : États-Unis, Russie, Australie, Chine et
Inde.
➢ 60% des réserves mondiales de pétrole sont détenues par 3
pays : Venezuela, Arabie Saoudite et Iran.
➢ 60% des réserves de gaz naturel sont détenues par 4 pays :
Russie, Iran, Qatar et Turkménistan.
• Les énergies renouvelables sont présentes et abondantes sur
l’ensemble de la planète mais certaines régions sont plus
rentables en raison d’un bon ensoleillement ou de la présence de
vents réguliers.

1.3 – UN ACCES INÉGAL A CES RESSOURCES

• L’accessibilité des ressources repose sur des critères de quantité,

qualité et d’accès à la ressource.
• L’accès à l’eau potable dépend des infrastructures disponibles
pour capter, transporter, assainir, distribuer l’eau.
• 2,1 milliards d’habitants n’avaient pas accès à l’eau potable en
2018.
• L’accès à l’énergie dépend du niveau de développement et
d’équipement mais aussi des choix économiques opérés par les
politiques.
• Selon les estimations, 1 habitant sur 7 n’aurait pas accès à
l’énergie.
II – DES RESSOURCES SOUS PRESSION PROVOQUANT DES
TENSIONS.

2.1 – LA SURCONSOMMATION ET SES IMPACTS

ENVIRONNEMENTAUX

• La surconsommation en eau et en énergie est directement liée à la

croissance démographique et à l’urbanisation.

• Urbanisation : Augmentation de la population dans les villes. Commenté [EA2]: A retenir car au programme l'année
prochaine.
• Croissance démographique : Augmentation de la population sur
une période donnée.

• Avec le développement et l’amélioration du niveau de vie, les

besoins en eau et en énergie augmentent.

Consommation en eau ×3
Depuis 1950 :
Consommation en énergie ×4

Cette surconsommation a des impacts négatifs sur l’environnement.

LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIÉS A LA

CONSOMMATION EN EAU

• Le niveau des nappes phréatiques et des aquifères diminue
fortement.
➢ 1 aquifère sur 5 ne pourrait se recharger à cause des pompages
excessifs.
Commenté [EA3]: Etendue d'eau sous terre
Commenté [EA4]: Étendue d'eau dans les roches. (sous
terre aussi)
 • L’importante exploitation des sols entraîne des
affaissements de terrains ainsi que leur salinisation. Commenté [EA5]: Augmentation en teneur en sel des sols

• La pollution et le gaspillage sont importants. Les intrants

chimiques (engrais et pesticides) et les rejets industriels
et urbains dégradent la qualité de l’eau.
• 30% de l’eau exploitée est perdue à cause des fuites
(mauvaises canalisations).

LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LIÉS A LA

CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE

• 60% des émissions de GES sont liés à la consommation d’énergie.

➢ La Chine, les États-Unis, le Japon et l’Inde comptent parmi les
plus gros émetteurs de GES de la planète.
• Le mauvais entretien des oléoducs et des gazoducs favorise Commenté [EA6]: Canalisations permettant le transport
de pétrole et de gaz.
l’apparition de fuites qui viennent fragiliser les milieux.
• Si le nucléaire n’entraîne pas d’émission de GES, la production de
cette énergie pose la question du stockage des déchets en plus de
faire planer la menace d’un potentiel accident nucléaire.
• La recherche effrénée de nouvelles énergies impacte les milieux
extrêmes et fragiles (Arctique, Amazonie…).

2.2 – L’EAU, ENTRE CONFLITS D’USAGE ET TENSIONS

INTERNATIONALES

Pic de sécheresse Raréfaction de l’eau

Réchauffement
climatique
Mesures de restriction
 • Dans certaines régions, les conflits d’usage peuvent être
permanents et il faut trouver de nouvelles sources
d’approvisionnements (transferts d’eau, importations) pour
satisfaire les besoins de tous les usagers.

• Selon l’ONU, les tensions internationales autour d’aquifères ou de

fleuves sont en progression.

2.3 – L’ÉNERGIE, SOURCE DE COMPÉTITIVITÉ ET DE CONFLITS

ENTRE LES ÉTATS

Ressources énergétiques Source de conflits entre les acteurs

énergétiques et les États.

Prix des matières premières - Croissance des besoins mondiaux

- Baisse des ressources
énergétiques.

• Les grands pays producteurs possèdent un moyen de pression sur

les autres États.

• A l’échelle régionale, les énergies fossiles peuvent être à l’origine

de conflits géopolitiques.
 III – VERS UNE GESTION PLUS DURABLE DES RESSOURCES

3.1 – LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU

3 objectifs :
• Économiser l’eau.
• Réduire les inégalités d’accès.
• Préserver la qualité de l’eau.

Pistes
Amélioration des équipements Améliorer les réseaux de traitement, de
distribution et d’assainissement.

« Révolution bleue » dans l’agriculture. Augmenter les rendements agricoles tout en

économisant l’eau et en préservant
l’environnement (pratique de techniques
d’irrigation économes comme le goutte-à-goutte ;
adaptation des cultures au climat)

Exploitation de nouvelles ressources. Dessalement de l’eau de mer ; captation et

stockage des eaux de pluies.

Recyclage des eaux usées. Mise en place d’une économie circulaire ;

réalimentation des nappes phréatiques.

Sensibilisation des consommateurs. Campagnes d’information pour réduire les

gaspillages d’eau dans les usages domestiques
(question du coût de l’eau en France).

3.2 – LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES ENERGETIQUES

• Réduire la consommation d’énergies fossiles Réduire les émissions

de GES afin de lutter
• Augmenter la part des sources renouvelables
contre le changement
• Réaliser les économies d’énergie. climatique.
Les énergies renouvelables = 15% de la prod’ mondiale d’énergie.

Les énergies renouvelables

3 inconvénients importants.
Le coût des investissements.
La fabrication des batteries et de
panneaux solaires nécessitent l’usage
de minerais non renouvelables (terres
rares, lithium, silicium…)
L’impact paysager des parcs solaires et
éoliens.

3.3 – LA COOPERATION A L’ECHELLE MONDIALE

• Objectif : favoriser un développement économique à la fois

équitable pour les populations et soutenable pour
l’environnement.
Quelques dates clés
2010 : Le Droit à l’eau pour tous.
2015 : L’agenda 2030.
2015 : L’accord de Paris.
L’ONU reconnait qu’accéder « à une
eau potable propre et de qualité,
ainsi qu’à des installations sanitaires
est un Droit de l’Homme ».
Adoption d’un agenda déclinant des
objectifs à atteindre pour une
meilleure gestion des ressources en
eau et en énergie.
Signature d’un accord entre 195 États
à l’issue de la COP21 pour limiter la
hausse des températures à 1,5°C d’ici
à 2100.