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PLAN DU COURS
INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
GENERALITES
APERÇU GENERAL A L’ECHELLE PLANETAIRE
LES ORIGINES DE L’EAU
INTRODUCTION GENERALE
OBJECTIF GLOBAL
Acquérir les connaissances et savoir-faire nécessaires à la mise en valeur et à la
gestion des ressources en eau.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
L'eau est une ressource naturelle limitée, nécessaire à la vie et aux systèmes
écologiques, et essentielle pour le développement économique et social. Cette
assertion a été comprise dans sa pleine mesure par le chapitre 18 de l’Action 21 du
sommet de Rio en 1992. Son objectif général était « de veiller à ce que l'ensemble de
la population de la planète dispose en permanence d‟eau en quantité et en qualité, tout
en préservant les fonctions hydrologique, biologique et chimique des écosystèmes, en
adaptant les activités humaines à la capacité limitée de la nature et en luttant contre
les vecteurs des maladies liées à l'eau »
En effet l'eau est une ressource indispensable pour de nombreux usages : l'agriculture
utilise 67 % de l'eau prélevée, contre 23% pour l'industrie et 10% pour les
agglomérations et usages domestiques. L’utilisation de l’eau agricole augmente de
plus en plus devant un contexte, d’une part de compétition avec les usages
domestiques dont la tendance à la hausse suit l’accroissement de la population,
d’autre part dans un contexte de changements climatiques dont les impacts sur les
ressources en eau sont de plus en plus manifestes.
-4-
L’eau potable est essentielle pour la santé, la survie, la croissance ; il n’y a pas de
développement sans eau potable, sans assainissement et sans hygiène. D’ailleurs la
communauté mondiale s’est engagée à réduire de moitié le nombre de personnes
n’ayant pas accès de façon durable à l‟eau de boisson salubre et à l’assainissement
de base. L’atteinte des OMD demeure un défi majeur de nos Etats. L’alimentation
en eau potable et l’accès à des systèmes d’assainissement adéquats font donc partie
des axes stratégiques majeurs parmi ceux identifiés pour la réduction de la pauvreté.
Or la quantité d’eau sur cette planète est limitée ; elle ne peut ni diminuer, ni
augmenter, l'eau se trouvant en constant recyclage suivant le cycle hydrologique.
L'eau douce ne représente que 2,5% du stock total d'eau sur la planète (les 97,5 %
restant étant salés), or 2/3 de l'eau douce planétaire est concentrée dans les glaciers
et la couverture neigeuse, 1/3 dans les nappes souterraines. Il ne reste que 0,3 % de
l'eau douce (soit 0,007% de la totalité de l'eau de la planète) dans les rivières,
ruisseaux, réservoirs et lacs.
Aujourd’hui les ressources en eau de manière générale font face à des contraintes
majeures que sont la variabilité et le changement climatiques, l’accroissement de la
demande, la dégradation de la qualité des eaux, les conflits d’usages et les tensions
nationales (amont/aval) ou internationales (cours d’eau partagés) pour le partage de
la ressource. Pour faire face à ces préoccupations une meilleure gestion des
ressources en eau doit être envisagée. Pour cela il faut une approche intégrée de
gestion des ressources en eau.
Cette approche intégrée est d’autant plus nécessaire que la plupart des utilisations de
l'eau apportent des avantages (économique et social) à la société mais elles peuvent
avoir également des impacts négatifs (notamment sur l’environnement). Cette
situation peut empirer à cause des procédures de gestion insuffisante, l’absence de
réglementation ou le manque de motivation provoquée par les régimes de
gouvernance de l'eau en place.
Afin saisir tous les enjeux relatifs à l’état actuel des ressources en eau et de faire face
aux défis d’une gestion durable des ressources en eau, aussi bien de surface que
souterraine, les acteurs doivent avoir les capacités requises de connaissance et de
maîtrise des outils de gestion et de planification.
Il y a environ 4000 ans, une violente dispute a éclaté entre des bergers à
propos de l’accès à un puits situé près de Béer – Sheba, en ISRAEL (Génèse
21 :25). Depuis, le problème de l’eau du proche – orient n’a cessé
d’empirer.
Pas plus d’eau douce maintenant qu’il y a plus de 2500 ans.
L’eau douce n’a pas de substitut, est fragile car elle dépend pour beaucoup
des activités humaines en termes de quantité et de qualité.
Différents groupes d‟intérêts l‟utilisent pour subvenir à leurs besoins ; l‟eau est à la
fois internationale, nationale, régionale et locale, occupe des échelles de temps et
d‟espace variées. Ce réseau complexe ne facilite pas la mise en place de mesures
appropriées de gestion.
L'eau est, d'une part, essentielle à la vie humaine, animale et végétale. Elle soutient
les activités productives, l'agriculture, l'hydro-électricité, l'industrie, la pêche, le
tourisme, le transport par exemple. L'eau peut, d'autre part, provoquer des ravages
extrêmes, elle peut être porteuse de maladies et inonder de vastes zones. Un manque
d'eau ou une sécheresse prolongée peut faire de nombreuses victimes et entraîner une
récession. L'eau peut également causer ou aggraver des conflits entre les
communautés riveraines d'un bassin local, national ou transfrontalier.
Des facteurs tels que la croissance et les changements démographiques, le
développement économique et le changement climatique ont à l'évidence un impact
très important sur les ressources en eau. De même, les ressources en eau ont un
impact significatif sur la production et la croissance économique, sur la santé et les
moyens d'existence et sur la sécurité nationale.
La croissance économique, les initiatives de réduction de la pauvreté et les
changements démographiques et sociaux accroissent les demandes en infrastructures
hydrauliques pour satisfaire les besoins en alimentation ou en énergie, la production
de biens et de services. De tels développements ont un impact important sur les
ressources en eau. La construction de systèmes d'irrigation, de barrages
hydroélectriques, de voies navigables et de systèmes d'adduction en eau pour les
habitants, le tourisme et les industries ont considérablement amélioré la vie de
millions de personnes, cependant ces développements ont également profondément
modifié les régimes hydrologiques, les écosystèmes aquatiques et l'hydro
morphologie de la plupart des fleuves, lacs et aquifères du monde.
La façon dont la société utilise et pollue l'eau, ou altère l'hydromorphologie des cours
d'eau a modifié la quantité et la qualité de l'eau dans les écosystèmes qui, outre leur
valeur intrinsèque, apportent des 'services naturels' essentiels et précieux au bien-
être de l'homme. De nombreux pays en voie de développement sont confrontés à une
dégradation des ressources en eau douce, en termes de quantité et de qualité, et des
écosystèmes aquatiques. Cette situation a pour conséquence une réduction des
-7-
bienfaits et services apportés par les ressources en eau, ainsi qu'une augmentation
des risques et dangers liés à l'eau.
L'expansion des villes sur les rives des fleuves et des lacs augmente la pollution de
l'eau causée par les rejets des ménages et des industries. Les progrès agricoles
s'accompagnent d'une plus grande utilisation d'engrais et de pesticides par les
exploitants agricoles, ce qui accroît la pollution. La pollution biologique et chimique,
l'altération du débit des fleuves et des lacs ainsi que la diminution du niveau des
nappes phréatiques peuvent avoir de graves conséquences. Les fleuves deviennent
trop riches en nutriments, ce qui entraîne une prolifération d'algues et
l'eutrophisation. Cette destruction ou dégradation des écosystèmes met en danger de
nombreuses communautés qui dépendent des ressources naturelles et provoque une
perte de biodiversité.
1) L’eau Juvénile :
2) L’eau de déshydratation :
N. B : Cette eau est également appelée par les géologues anglais « metamorphic
water »ou « rejuvented water ».
3) L’eau Cosmique :
C’est elle, qui plus particulièrement, en pénétrant dans les sols par
les interstices des terrains superficiels, donne naissance aux eaux souterraines,
c’est – à – dire aux nappes phréatiques ou aquifères. C’est également elle qui est
la source principale dans les recherches d’hydrogéologie.
Conclusion :
-9-
• Une plus grande mise en valeur signifie de plus grands impacts sur
l'environnement.
Ces constats ont pour conséquence :
• une réduction et un assèchement des ressources en eau
• une dégradation de la qualité des eaux, des écosystèmes et une perte de
biodiversité
• une croissance de la pauvreté et une insécurité alimentaire
A° Partie atmosphérique :
B° Partie superficielle :
a) Evaporation :
b) Ruissellement :
N.B : Dans les régions arides, toute l’eau peut même être réevaporée et donc, les
rivières n’ont, de ce fait, pas d’écoulement à la mer. [Rivière exoréique]. Peu
d’écoulement pérenne.
C° Partie souterraine :
c) Infiltration :
Une autre partie des eaux pénètre dans le sol suivant les vides
larges ou capillaires qu’elle rencontre à son passage. En jour d’évaporation, elle
tend à revenir un jour (à la surface) par évaporation directe ou aussi par
transpiration due aux êtres vivants (végétaux proprement dite) ou
évapotranspiration ; elle rentre alors dans le cycle. Ou bien le trajet souterrain
devient plus ou moins considérable et alors elle donne naissance aux sources au
fond des vallées, au bord de la mer, ou même au niveau de la mer ou des lacs. A
partir de ce moment, elle évolue comme les deux parties précédentes.
d) Glaciation :
Une dernière partie de cet eau peut tomber sinon sous forme de la
neige mais alors sur un sol gelé. Elle peut, si la température le permet, former des
glaciers et des inlandsis. Et de toute manière, elle finit par repasser à l’état liquide
- 14 -
Conclusion :
P 1,081
- 15 -
ATMOSPHERE
0,130 t.r. 9,6 jours P 0,0056
E 0,004 E 0,708
0,391 E 0,017
P 0,024 Rivière, Lacs,
2,25 t. r. 6 ans
P 3,85 E 4,25 0,0039
0,02 0,376
Cet indice est d’autant plus bas que le climat est plus aride.
2° Indice xérothermique de Gaussen : i P<2T Tracer
du diagramme ombrothermique.
3° Le quotient pluviothermique Q d’Emberger :
100 .P
Q=
M m M m
Où P = précipitation annuelle en mm
M = Moyenne des maximums des mois le plus chaud
m = Moyenne des minimums des mois le plus froid
T = Température annuelle moyenne en °c
Les deux facteurs climatiques qui interviennent en milieu
aquatique sont la t° et l’éclairement.
1) L’ECLAIREMENT
L’eau absorbe très rapidement le rayonnement solaire. Dans le
visible, l’absorption est d’autant plus grande par l’eau pure que la longueur d’onde
est plus grande. Ce sont donc les radiations bleues qui pénètrent là plus
profondément, et qui seules, dépassent 100m de profondeur.
- 18 -
2) LA TEMPERATURE
Dans les eaux courantes, les variations de température suivent
celles de l’air mais elles sont de plus faibles amplitudes. Les sources ont des eaux
dont la température ne varie que très peu.
Les cours d’eaux aux rives dégagées dont les eaux sont exposées
au rayonnement solaire, ont des eaux plus chaudes que les cours d’eau dont les
rives sont ombragées par les arbres ou par des falaises. La composition faunistique
aquatique est fonction de la température des eaux, c’est – à – dire, lorsque la t°
diminue, l’indice halieutique (qui rapport à la pêche) augmente.
Dans les lacs et les étangs suffisamment profonds, il s’établit,
- 19 -
dans les régions tempérées, un régime thermique qui est dû au fait que le
maximum de densité de l’eau a lieu à la température de 4°C.
Il est possible en été de distinguer, en fonction de température, 3
zones dans un lac :
- Epilimnion : zone superficielle agitée par les vents, riche en oxygène
dissous et en phytoplancton, bien éclairée et où la température décroît
lentement avec la profondeur.
- Thermocline : zone de transition où la température décroît rapidement de
1°C/m au moins.
- Hypolimnion : zone de fond, pauvre en oxygène, peu ou pas éclairée,
pauvre en phytoplancton, et dont la température varie peu au cours de
l’année.
T°
Epilimnion
Thermocline
Hypolimnion
Profondeur
L’eau douce : P = E + R + I
Atmosphère/ Condensation
Soleil (formation des nuages)
Evapo directe
Précipitation
s
INTRODUCTION
a) L’INFLUENCE DU RELIEF
b) INFLUENCE DE LA VEGETATION
Il est bien établi que les précipitations sont plus importantes au-
dessus des forêts que dans les régions à végétation pauvre, toutes autres conditions
étant égales.
Bien que la forêt fasse perdre près d’un quart des précipitations
par réévaporation soit évapotranspiration immédiate, la perte de ce qui atteint
réellement le sous-sol et le sol est cinq fois moindre que pour les régions
découvertes.
Donc, la forêt joue un rôle favorable dans la constitution des
réserves aquifères ; d’où, on en parle comme un océan vert.
c) LA PERIODICITE
I.3. LE RUISSELLEMENT
I. 3. 1. INTRODUCTION
I. 3. 2. RETARD AU RUISSELLEMENT
::: = eau pelliculaire et eau attachée aux grains de roche par attraction
moléculaire ;
= eau coulant librement ou eau gravifique.
b) l’eau capillaire : eau attachée aux grains par attraction moléculaire. Eau
pelliculaire plus eau capillaire = eau de rétention spécifique.
c) l’eau gravifique ou de percolation : l’eau remplissant la partie centrale des vides
et seule capable de s’écouler librement par gravité.
On appelle :
Contenu gravifique : la différence entre l’eau de saturation et l’eau de
rétention spécifique.
Débit spécifique : le rapport de l’eau de gravité à l’eau totale contenue dans
la roche. C’est de l’eau mise en mouvement par la seule action de la
pesanteur. C’est aussi de l’eau gravifique.
Rétention spécifique : le rapport entre l’eau retenue par attraction
moléculaire et l’eau totale. C’est de rétention spécifique.
La porosité : rapport d’espace vide au volume total de la formation. Elle
détermine le volume d’eau que peut contenir une roche.
LA PERMEABILITE
Le sable retient donc beaucoup plus d’eau (eau de rétention) que le gravier.
Le gravier a donc une proportion d’eau gravifique beaucoup plus grand
que le sable.
L’argile sèche a une capacité très forte. Elle peut retenir plus de
60% de son volume en eau. Donc, sa conductibilité ou perméabilité est
pratiquement nulle. Elle est le type de la roche imperméable.
N.B : La perméabilité telle qu’elle vient d’être définie, s’applique aux roches
meubles.
Remarques : Même quand on dit « roche imperméable », il est bon de savoir que
cela n’est vrai qu’au sens hydrologique puisque toute roche est perméable. Par
exemple, c’est le cas de pyrite décomposée par les eaux superficielle dans un
quartzite. Ce sont des actions – météorisation – tellement lentes qu’elles ne
peuvent intéresser l’hydrologie pratique. C’est une conséquence de la porosité et
non pas de la perméabilité.
- 29 -
Conclusions : la pénétration de l’eau dans les roches peut se faire par des
interstices relativement petits et par des vacuoles et vides, soit par cavités. Il existe
trois états typiques de l’eau dans les roches perméables : eau de porosité, eau de
fissure et eau de cavernes.
Du point de vue pratique, on distingue aussi :
- les roches aquifères [l’eau circule facilement] ;
- les roches aquicludes [l’eau ne peut circuler que lentement et est incapable
d’alimenter une source ou un puits de façon suffisante]
- les roches aquifuges [imperméables par elle-même à l’eau, perméabilité en
grand]
a'
2 ,3 .Q log
10
a
P=
2 .m . h2 h1
- 30 -
T = 0,183 Q/C [C = constante de Darcy en m-1], cette constante varie entre 0,60
et 0,65.
Lorsqu’une pluie tombe sur un sol sec et poussiéreux dont les interstices
sont remplis d’air, la couche superficielle s’humecte rapidement, mais, forme un
coussin et s’oppose ainsi à la pénétration de l’eau.
Les averses abondantes (orages) contribuent moins à alimenter le sous – sol
en eau que les pluies tranquilles et lentes (des saisons froides) cfr. fonte lente des
neiges.
2° Influence de la végétation
d’eau acquise réellement au sol, de multiplier la hauteur dont s’est élevée la nappe
par le débit spécifique du terrain.
Evaporation (E)
Surplus (R) ou
Précipitation (P) ruissellement de
surface
Bilan : P = E + G + R
1. Définition
- 34 -
Remarques : il n’est pas nécessaire que la base soit bien formée d’un terrain
absolument imperméable. L’existence en profondeur d’une formation géologique
de perméabilité insuffisante pour laisser passer toute l’eau qui arrive dans un
temps donné au terrain supérieur perméable, permet la formation d’une nappe
aquifère.
1° Nappe libre.
C’est à peu près une nappe homogène, il s’agit donc d’une nappe
comprise dans un terrain recevant l’eau par toute sa surface, c’est – à – dire, que
le terrain qui la renferme n’est recouvert en aucun point par une roche
imperméable empêchant l’eau d’y arriver par infiltration directe à partir de la
surface. Dans la nappe libre l’eau peut y prendre librement la forme qui lui
convient d’où le nom de nappe libre. Par ex. dans une formation sableuse
affleurent largement entre deux vallées.
Une nappe libre est forcément une nappe homogène mais une
nappe homogène n’est pas forcément une nappe libre.
- 35 -
P
V
N
V
α
N
Niveau supérieur de la N
Remarques : les nappes libres dans lesquelles l’eau arrive très près de la surface,
et peuvent ainsi être atteintes facilement par les puits domestiques et sont appelées
nappes phréatiques. Ces nappes phréatiques sont extrêmement dangereux parce
qu’il y a là-dedans une dangereuse contamination et sont utiles pour ce qui est de
la gestion de l’eau dans les endroits moins alimenter en eau.
2° Nappe Captive
Sondage de la
nappe artésienne
3° Nappes superposées
N1
N2 Nappes superposées
N3
Profondeur
- 37 -
N’’ H’’
Exutoire / Source
N’ H’
H’’
N H’
H
L H
h
Imper
- 38 -
Lac de barrage
E’
N’
E
N
- 39 -
Canal
N’
3. Influence d’un captage sur la forme de la nappe ; si, au bout d’un certain
temps de pompage continu, le niveau reste fixe dans le puits, la quantité d’eau
épuisée est égale à celle que reçoit le terrain sur la surface délimité par la base du
cône d’influence.
N’
A R
α
α
- 40 -
Explication : Par l’épuisement des eaux à l’aide d’un puits par exemple, le niveau
de la nappe est abaissé à cet endroit d’une quantité R qui est le rabattement. Si le
terrain est homogène et la surface de la nappe aquifère sensiblement horizontale
et immobile, le puits produit une dépression de forme conique, régulière,
s’évasant progressivement vers le haut : c’est le cône d’influence. Ce cône est
d’autant plus évasé que le terrain est plus perméable.
Q = S.q
Avec S (surface d’un cercle) = R2.Л
Q = la lame d’eau acquise à la nappe par unité de surface et par unité de temps
donc ; q = Q/S = m3/m2.sec = m/sec. q est ainsi le rendement du puits de la nappe
exprimé en m3/ha/jour.
3) Quand on veut capter l’eau à partir d’une nappe, il faut connaître surtout le
débit minimum (pour s’assurer une alimentation suffisante en tout temps).
q= .P H2 h2
2 , 3 log
Dd
log x
Rappels : log x = logarithme de base 10 ; log x = = log x , népérien.
log e 94329
1 T
3) La pente piézométrique I = , où K = , avec :
15 K e
4) S = rabattement = 0,183 Q
x log 2,25 T .t
2 = …… (mètres)
T x .s
DARCY en m-1)
S = Coefficient d’emmagasinement (sans unité) = 2,25 .T .t
2 ,
avec x
Q débit
5) La vitesse de filtrage : V = = (en
m/jour)
A rayon .d ' action .du . forage
d 60
Cu = où d10 = diamètre pour lequel il y a 10% de poids des grains de taille
d 10
EXERCICES D’APPLICATION
a'
2,3.Q .log 3
2 ,3 . log D 2,3
d
a) Perméabilité : 15 m3/m2/j
b) granulométrie : sable fin.
- 44 -
Puits
K D
R
H
h
- 45 -
.P .( H h ). R .K
H - h = R, q= ; mais H = h + R
2 ,3
q= .P .( 2 h R ) R .K = .P .K .( 2 hR R 2)
2 ,3 2 ,3
2,3.q R
h= - ; c’est la profondeur optimale au dessus du rabattement.
2.R. .P.K 2
V = P. h
; où Δh = différence de hauteur entre deux points ; l = distance (m) l
entre ces 2 points ; P = Coefficient de perméabilité
4.1.1. DEFINITIONS
Mesures à partir d'un bateau mobile Lorsque la rivière est large (> 200 m),
uniforme et sans présence de hauts
fonds afin d'y manœuvrer facilement.
l'eau H et le débit Q aussi stable que possible, et en principe sans jaugeage sur le
terrain. Le débit est alors obtenu par des formules hydrauliques et par étalonnage
sur modèles.
4. 2. DEBIT LIQUIDE
*On peut aussi se contenter du principe d’un flotteur à la surface de l’eau et alors
admettre pour la vitesse moyenne sur le tronçon = 0,8 x V f où Vf = vitesse
moyenne flotteur.
Par des équations préétablit sur une rivière, on peut aussi calculer
leur débit à partir des hauteurs limnimétriques. Une équation de tarage s’écrit de
la manière suivante :
- 53 -
Par exemple :
Le fleuve Congo au niveau de Kinshasa : q = 24181 + 5898h + 377h2 pour
H ≤ 3,35 m
Le fleuve Congo au niveau de Kinshasa : q = 33683 + 224h + 1224h2 pour
H > 3,35 m
Le fleuve Congo au niveau de Kisangani : q=3 071,9 + 341,1h + 184,65h2
La rivière Kasaï au niveau d’Ilebo : q = 760,34 + 906,02h + 46,74h2
4. 3. DEBIT SOLIDE
gxdxf
Formule : b = ( en cm3/ h / cm2)
t
Débit (m3/s)
Courbes de décrue
Courbes de crue
Courbes de tarissement
A
B
Temps (jours)
- Profil d’équilibre.
- Profil mobile qui assure l’évacuation de la totalité de la charge.
- Profil théorique = forme d’hyperbole
- 57 -
- Profil réel = entrecoupé par des tronçons brisés et dont la pente varie avec
la nature des roches, le débit local et la charge entre facteurs.
b) Endoréique : écoulement des climats semi – arides caractérisé par son aspect
temporaire, limité à la saison des pluies et n’atteignent pour la plupart de temps
pas la mer puisque les eaux s’évaporent avant, soit dans le lit des cours d’eau,
soit dans les plaines d’épandage où elles s’étalent et se perdent par évaporation
et infiltration. C’est donc un type de drainage intérieur. Cet endoréisme
concerne plus des quarts des terres émergées.
a) Affluents principaux :
- Oubangi : de l’embouchure à Mobenzele : 173 km
- Mongala : Mobeke – Businga :329 km
- Itimbiri : Yangambi – Aketi : 255 km
- Lulanga: Lulanga – Basankusu: 180km
- Ruki - Businga : Mbandaka – Ingende : 408 km
- 61 -
• Bief supérieur :
Lualaba : - Ubundu – Kindu : 308 km
- Ankoro – Bukama : ???
Les eaux de surface couvrent près de 80% d’eau utilisée pour la consommation
humaine.
H
a) E = « formule de TURC »
2
H
0 ,9 2
L
Où H = précipitations annuelles sur le bassin
- 62 -
ETP m
ETPi = .T i
n Tm
Tn a
ETPm = 16 (10 x ) avec I = n
i
I 1
Tm
i = indice thermique mensuel =
5
I
a = (1,6 ) + 0,5
100
K
c) ETP = (45,7 Tc + 813).P (en mm/mois) « formule de BLANEY et
100
CRIDDLE)
où K = coefficient propre à chaque culture (plante !)
Tc = température mensuelle moyenne en °c
P = pourcentage d’heures diurnes pendant le mois considéré par rapport au
nombre d’heures diurnes annuelles.
En conclusion, le rendement hydrologique d’une région donnée q.
q = D/S
4.9. DETERMINATION DU COEFFICIENT DE TARISSEMENT DES COURS
D’EAU
1° Par la méthode de Maillet
- 63 -
Qt = Qo . e-αt (1)
Où Qt = le débit à l’instant t donné ;
Qo = le débit initial ; α = un coefficient
de tarissement de Maillet Pour appliquer ce
modèle, on estime que la courbe annuelle de
tarissement exprime la vidange successive du (ou des réservoirs) souterrain(s) et
que la quantité d’eau récupérée à la station de jaugeage correspond aux volumes
dynamiques mobilisés par l’ensemble des aquifères du bassin.
V=
0 Q oe t
dt (2) Ce
qui donne :
Qo
V= t (3)
1 e .86400
Qo ; Q1 ; Q2 ; … ; Qn, les débits mesurés tous les dix jours, on obtient ainsi :
α = ( Qo / V) x 86400sec. (5)
- 64 -
2° Méthode de Castany
Log débit
Qt
Droite de tarissement du jaugeage
Temps (dates)
logQt =0
l’espace pour être homogène doit se faire avec des méthodes précises, définies et
universelles (NTOMBI, 1999 ; DUBREUIL, 1974).
Avec :
Pour pouvoir comparer des bassins versants entre eux du point de vue
de l’influence de leurs caractéristiques sur l’écoulement, on introduit la notion du
rectangle équivalent. On suppose que, sur un bassin donné, l’écoulement est
approximativement le même que sur un rectangle de même superficie, ayant un
même coefficient de Gravelius, une même répartition hypsométrique à conditions
climatiques similaires, une même distribution des sols, de la végétation et même
densité de drainage. C’est une transformation purement géométrique dans la
quelle les droites parallèles aux largeurs du rectangle et l’exutoire sont le petit
coté ou largeur du rectangle (ESKENAZI, 1991).
2
KG 1 ,12
L A 1 1 =
1 ,12 KG
Pm = Σ (ni .pi) / N où ;
Supposons que les courbes de niveau soient ao(exutoire), a1, a2, a3, … ai,
…. an. La pente moyenne dans l’aire comprise entre les courbes de niveau cotées
ai-1 et ai est :
ai ai 1
, où ;
Xi
ai ai 1
1
Ip = n
Xi Xi
L i 1
Ip = L a i .d i , où ;
- 69 -
L’effet du relief sur un hydrogramme est très important : une pente forte
correspond à une durée plus faible de concentration des eaux de ruissellement
dans les canaux de drainage.
a. L'altitude moyenne
Avec :
Li
Dd =
A
Avec :
Ni
F=
A Où
:
F : densité hydrographique [km-2] ;
Ni : nombre de cours d'eau ;
75
CHAPITRE 5 : L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT DE
L’ENVIRONNEMENT
Utilisation de l’eau
Agriculture – Industriel – Usages Répercussion sur l’environnement ménagers –
Assainissement et Epuisement des eaux superficielles et élimination des déchets –
souterraines – Pollution de l’eau –
Hydroélectricité - pisciculture Dégradation des terres – Dégradation des
écosystèmes – diminution des pêches –
Bouleversements du cycle hydrologique
Les plantes sont des êtres vivant qui ont besoin d’eau pour
constituer la matière végétale, et surtout, pour assumer la fonction de la
transpiration. Alors que leurs besoins se manifestent avec une intensité variable
pendant toute la durée de leur cycle végétatif propre, les conditions naturelles
d’approvisionnement en eau (humidité du sol en place, quantités et répartitions
des pluies) ne sont toujours pas adaptées à ces exigences biologiques.
76
Si cet approvisionnement est trop faible, l’irrigation sert de pelletage.
Si cet approvisionnement est trop grand, l’assainissement et drainage ont pour
objet d’éliminer du sol les excédents d’eau.
A) l’irrigation
Tmoynne
ETP (THORNWAITE) = 16 x 10 , a = (1,6 I/1.0) + 0,5
I
I= T moyenne5
c) Besoin pratique
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Tableau N°7: Valeurs de l’efficience et des pertes généralement admises
Bp = Bth + p = Bth/E
Où Bp = besoin pratique
Bth = besoin théorique
P = pertes
E = efficience
B) L’assainissement
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doit être calculé de façon à pouvoir évacuer la pluie critique dont la durée t est
égale à la durée h de submersion. Le débit par unité de surface à évacuer est
fonction de l’intensité i de la pluie critique. Il est appelé débit caractéristique (qc)
du réseau.
I e e'
qc (en l/s/ha) = x Ic (mm/h)
0 ,36
où I = vitesse d’infiltration e
= coefficient d’évaporation
e’= coefficient d’infiltration
Ic= Intensité de la pluie critique en mm/h
r
qc (l/s) = x Ic (mm/h)
0 ,36
78
E (mètres) = . d . i . T2 . l
79
Tableau n°9: Valeurs du coefficient d’écoulement
5.4. RAPPELS
81
Source : FAO Aquastat http://www.fao.org/nr/water/aquastat/regions/africa/figurescontinentfra.pdf#fig6
Pour des raisons de commodités, le cadre hydro-climatique sera décrit par région
présentant une certaine cohérence climatique et géographique :
Zone Afrique du Nord : C‟est une région au climat méditerranéen à aride avec
une saison pluvieuse qui s‟installe en automne – printemps, et une saison sèche
en été. Dans le Maghreb il y a une zonalité climatique Nord-Sud très marquée
avec un réseau hydrographique morcelé et clairsemé. Les ressources en eau sont
faibles et entièrement internes. En Egypte le climat est aride partout, et
l‟hydrographie est réduite à un seul fleuve le Nil dont les ressources sont quasi
totalement externes.
Cette zone est la région la plus pauvre en eau de l‟Afrique, avec moins de 2% des
ressources totales externes (Tableau I-2). Par contre d‟importantes réserves d‟eau
souterraine non renouvelables sont observées : Sahara Septentrional, Grès
Nubiens…
Zone Soudano-sahélienne : La zonalité climatique Nord – Sud est très prononcée
avec un climat aride tropical. La saison pluvieuse est observée en été et sa durée
est croissante du Nord vers le Sud. Le réseau hydrographique est peu dense et
structuré en grands bassins fluviaux qui sont tous transfrontaliers (Nil, Niger,
Sénégal…).
L‟endoréisme important du bassin du Tchad, des deltas intérieurs du Niger et du
Nil déterminent de fortes déperditions d‟écoulement. Les apports sont externes et
produits par les fleuves : Sénégal, Niger, Chari, Nil.
82
Cette zone est la 2ème sous-région la plus pauvre en eau d‟Afrique, avec un peu
plus de 4% des ressources totales internes. Mais plusieurs bassins sédimentaires
sont présents avec des ressources en eau souterraine non renouvelables
importantes (peu évaluées) : bassin du Tchad, bassin des Iullemeden, bassin
Sénégalo-Mauritanien.
(http://www.fao.org/nr/water/aquastat/regions/africa/figurescontinentfra.pdf#fig6)
Zone du Golfe de Guinée : Il prévaut dans cette zone un climat tropical humide
avec une saison pluvieuse en été. Le réseau hydrographique y est dense et assez
morcelé, le bassin fluvial principal est celui du Niger, partagé avec la zone
Soudano-Sahélienne et secondairement avec la zone "Afrique Centrale".
Les ressources en eau internes sont abondantes, en effet elles représentent 24 %
des ressources totales de l‟Afrique, auxquelles il faut ajouter les apports externes
venant des bassins du Niger et de la Volta. La part de l‟infiltration dans
l‟écoulement total est importante (30 à 50 %).
Zone de l’Afrique Centrale : Elle a un climat équatorial humide à tropical humide
au Sud, et des saisons pluvieuses prolongées. Le réseau hydrographique est dense
et concentré, les plus représentatifs sont le Congo et l‟Ogooué. Les ressources en
eau internes sont très abondantes et font près de 50 % des ressources totales de
l‟Afrique. La part souterraine dans l‟écoulement total est plutôt importante dans
cette zone qui exporte de l‟eau vers des zones voisines.
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Zone de l’Afrique Australe : Le climat est très diversifié, de subtropical humide à
aride avec une saison pluvieuse en hiver. Plusieurs grands bassins fluviaux sont
notés, ils sont tous transfrontaliers : Zambèze, Limpopo, Orange. Il existe,
cependant une zone d‟endoréisme, l‟Okavango situé en Botswana. Les ressources
en eau sont modestes (7% des ressources totales de l‟Afrique), en plus il y a des
apports externes non négligeables venant de la zone Centre-Afrique (apports au
bassin du Zambèze).
Zone de l’Afrique de l’Est : Il présente un climat varié, de type tropical humide à
semi-aride, avec deux saisons pluvieuses : automne et printemps. Le réseau
hydrographique est peu dense et morcelé. C‟est le domaine de la région des Grands
Lacs qui inclut le plus grand lac d‟Afrique (Victoria) et partage les autres avec les
zones Afrique du Sud et Afrique Centrale. Les ressources en eau sont peu
importantes (6-7% des ressources totales de l‟Afrique) et sont essentiellement
internes. La zone fournit l‟essentiel du débit du Nil au profit du Soudan et de
l‟Egypte.
Tableau I-2 : Ressources en eau renouvelables internes de l‟Afrique
• Une population d‟environ 110 millions d‟habitants (en 2000) avec un taux
annuel moyen de croissance de 3% ;
• de rendre les économies des trois Etats moins vulnérables aux conditions
climatiques et aux facteurs extérieurs ;
89
argiles, passant progressivement à des formations marines vers le nord : calcaires,
grès et dolomies avec intercalation d‟argiles
Système aquifère des Lullemeden : Il est essentiellement situé en territoire
Nigérien et au Mali, il se prolonge au Nigéria à travers le bassin de Sokoto. Les
principales formations aquifères de ce bassin sont : Continental intercalaire /
Continental Hamadien, Crétacé Supérieur Marin et du Paléocène, Continental
Terminal
Système aquifère du Lac Tchad : Le bassin du lac Tchad comprend un système
aquifère multicouche constitué des principaux niveaux aquifères suivants :
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Informations générales
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• Chaque année, rien qu’au brésil, la forêt Amazonienne perd plus de 100.000
km2 (coupés ou brûlés). Il y a dans 100 ha du bassin de l’Amazone, plus
d’espèces d’oiseaux qu’il n’existe dans toute l’Amérique du Nord – ce qui
signifie que nous réduisons au silence des milliers de chants que nous
n’aurions même jamais entendus.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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