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DOSSIER PROFESSIONNEL
Chargé de gestion et management
Parcours transversal
L’évaluation des compétences se fait à travers une mise en situation, vous êtes invité(e)
à vous placer comme un(e) salarié(e) junior à qui on demande de rendre un dossier
professionnel clair, bien présenté, intéressant, pour répondre à des problématiques
d’entreprise.
● Au final, votre copie doit être un document d’aide à la décision pour votre
manager. Il s’agit donc d’utiliser à bon escient les outils et méthodes acquis
pendant la formation pour mener une réflexion et une analyse menant à des
recommandations.
● L’épreuve se déroule sur deux jours. Rappel des exigences du certificateur :
Synthèse n°1 Analyse de positionnement Identification des sources
Recommandation 1 Veille et management de l’information pertinentes
Synthèse n°2 Droit des sociétés Présentation des documents et
Recommandation 2 Diagnostic stratégique informations importantes trouvées
Synthèse n°3 Veille et opportunités d’investissement Diagnostic
Recommandation 3 Gestion administrative et comptable Analyse personnelle
Recommandation 4 Gestion des RH Préconisations
Recommandation 5 Management
Synthèse n°4 Analyse d’un tableau de bord
Ce dossier est évalué par les correcteurs dans le respect du référentiel du titre, selon
une grille d’évaluation en lien avec les compétences visées et les modalités définies
par le certificateur.
En vous appuyant sur vos recherches et sur les annexes, réalisez une matrice de
Porter spécifique au secteur d'activité. Décrivez les attributs de chacune des forces
et classez-les par degré d'intensité.
Votre direction vous demande d’analyser les grandes tendances dans le domaine
culturel en France.
CULTURESPACES envisage de revoir son statut juridique mais le dirigeant n’est pas
certain que cela soit opportun, il vous demande donc d’y réfléchir dans une courte
note.
A partir des éléments fournis dans les annexes et de vos recherches, réalisez
une analyse de l’activité en vous appuyant sur une matrice SWOT.
Attention : le chiffre d’affaires inclut les billets et les ventes en boutiques mais
pas les subventions. Les subventions viennent impacter le montant global
des charges fixes.
Quelles sont les actions concrètes que le top management peut mettre en place
pour réussir à mobiliser toutes les équipes dans le déploiement d’une exposition
itinérante ?
Quels sont les points à surveiller, les risques et bénéfices RH et financiers qui en
découlent?
Ce tableau pourrait notamment l’aider dans ses décisions pour, par exemple,
définir une nouvelle politique d’investissement ou une nouvelle politique tarifaire.
Vous ajoutez une version pdf à destination des correcteurs comprenant une
bibliographie et d’éventuelles annexes : NOM Prénom Dossier professionnel
Le Ministère de la Culture porte une politique des musées partout en France, pour
garantir au plus grand nombre l’accès aux collections publiques. Avec plus de 1200
musées bénéficiant de l’appellation « Musée de France », les musées sont parmi les
institutions culturelles les plus présentes sur le territoire.
121 millions d’objets conservés dans les musées de France, présentant une grande
variété d’origines et de techniques.
Répartis dans toutes les régions, les musées dotés de l’appellation « musée de France»
bénéficient en priorité de l’aide de l’État.
Ces musées sont accessibles à tous, ils permettent de préserver et d’enrichir les
collections publiques, tous les professionnels y participant travaillent en réseau.
• Profession culturelle au titre de leur emploi principal en 2019 exercée par 656 200
personnes en France, soit 2,4 % de l’emploi total. 730 800 personnes travaillent dans
le secteur culturel, soit 2,7 % de l’emploi total.
• Revenu direct d’activité de 23 400 € en moyenne pour les actifs de professions
culturelles au cours de la période 2014-2019 (7 % inférieur à celui de l’ensemble des
actifs en emploi).
• Au cours de l’année universitaire 2020-2021, les 99 écoles supérieures relevant du
ministère de la Culture rassemblent 36 900 étudiants, soit un effectif stable par
rapport à 2019-2020.
• Place croissante de la culture dans le quotidien des Français, essor considérable entre
2008 et 2018 des pratiques culturelles numériques, singularité culturelle des
générations récentes et déclin des pratiques associées à la génération du baby-boom.
• Pratiques culturelles : télévision, radio, écoute de musique plébiscitées, lecture de
livre et fréquentation des bibliothèques moins importantes et pratiques de sortie
pénalisées par une moindre présence d’équipements culturels.
• Pratiques en amateur : 23 millions de personnes âgées de 15 ans ou plus pratiquent
une activité en amateur en 2018.
• Enfants et écrans numériques : à 5 ans et demi, plus d’un enfant sur cinq est
un utilisateur modéré des écrans numériques (ordinateur et tablette), y consacrant
entre 10 et 30 minutes par jour en moyenne, un sur six est un fort utilisateur (entre 30
et 60 minutes) et un sur dix un très fort utilisateur (plus d’une heure).
• Langues et usages des langues en France : les consommations culturelles réalisées
dans une autre langue que le français concernent majoritairement l’écoute de
musique, mais également, dans des proportions variables, l’audience télévisée, la
lecture de livres, le visionnage de films ou la consultation d’informations, en particulier
dans les territoires ultramarins où la maîtrise des langues des Outre-mer est très
répandue.
Patrimoines
• Cinéma : forte progression du nombre de films agréés par le CNC en 2021 (340, soit
+43%) après une chute en 2020, glissement des productions à budget élevé vers des
productions plus modestes et destockage des films n’ayant pu sortir sur les écrans en
2020.
• Internet : 93 % d’internautes en France en 2021 ; le smartphone est l’équipement le
plus utilisé pour accéder à Internet ; 83 % des internautes consomment des biens
culturels en ligne (musique, séries TV et films sont les plus consommés, et ce, le plus
fréquemment).
• Jeu vidéo : nouvelle année de croissance en 2021 pour le secteur du jeu vidéo, malgré
un recul de l’édition des jeux vidéo.
• Livre et lecture publique : en 2021, 88 000 livres imprimés ont été déposés au titre du
dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France, soit un rebond (+ 37 %) par rapport
à l’année 2020.
• Musique enregistrée : en 2021, hausse de 17 % du chiffre d’affaires du secteur de la
musique enregistrée.
• Presse écrite : en 10 ans, la valeur ajoutée de la presse écrite a reculé de 29 % (6,2
milliards d’euros en 2010 contre 4,4 milliards en 2020 en euros constants) ; et celle du
commerce de détail de la presse, de 17 % (570 millions d’euros en 2010 contre 470
millions en 2020).
• Radio : en 2021, selon Médiamétrie, 73 % des Français âgés de 13 ans ou plus - soit plus
de 40 millions d’auditeurs - écoutent quotidiennement la radio, quel que soit le
support utilisé ; les auditeurs écoutent la radio en moyenne 2 heures 42 minutes par
jour en semaine.
Avec ses 1 222 musées, dont plus de 1000 ouverts ou public, la France se situe juste
au-dessus de la moyenne européenne par habitant.
Le Clic (Club innovation et culture France) publie une synthèse des résultats de fréquentation des
principaux musées et sites au cours de l'année 2021. Les résultats montrent une reprise sensible
de la fréquentation l'an dernier, mais qui est très loin de permettre de revenir aux chiffres d'avant
la crise sanitaire. Celle-ci a en revanche dopé la fréquentation numérique.
Le Clic (Club innovation et culture France) publie une synthèse des résultats de fréquentation des
principaux musées et sites au cours de l'année 2021. Il s'agit en l'occurrence de la collation et de
la compilation des chiffres publiés par les principales institutions muséales. L'une des originalités
de ce travail, directement liée à la vocation du Clic, est de s'intéresser non seulement à la
fréquentation physique, mais aussi à la fréquentation numérique. Les résultats montrent une
reprise sensible de la fréquentation l'an dernier, mais qui est très loin de permettre de revenir aux
chiffres d'avant la crise sanitaire.
Parmi la cinquantaine de musées et sites dont le Clic publie les résultats, les chiffres apparaissent
très contrastés. Si on prend le plus emblématique des musées français, autrement dit Le Louvre,
la fréquentation frisait les 10 millions de visiteurs en 2019 (9,97 millions), avant de s'effondrer à 3,5
millions en 2020, puis de remonter à 4,76 millions en 2021. Malgré cette reprise, le recul est encore
de 55% par rapport à 2019. Une telle situation n'est évidemment pas neutre. Le Louvre a ainsi
perdu l'an dernier 80 millions d'euros de recettes de billetterie par rapport à 2019. Ces pertes
devaient toutefois être compensées par l'État à hauteur de 70 millions d'euros, auxquels
s'ajoutent 40 millions au titre du plan de relance, avec un complément de 6 millions en 2022.
Parmi la cinquantaine d'institutions collationnées par le Clic, les résultats apparaissent très
variables, même si la tendance à la reprise est très nettement majoritaire. Quelques-unes d'entre
elles continuent d'afficher un recul de fréquentation en 2021, à l'image de la tour Eiffel (-4%, après
-74,6% en 2020) ou du palais de la Découverte-Universciences (-65%), du musée de la Libération
(-44%) ou du musée Bourdelle (-61%). Pour sa part, le château de Versailles a vu sa fréquentation
stagner l'an dernier (+0%), après un effondrement de 75% en 2020. D'autres, à l'inverse,
connaissent une très forte reprise, comme le palais Galliera (+346%) ou le musée Cognacq-Jay
Chargé de gestion et management – Sujet transversal EN février 2023 - Formatives 14
(+103%). Il faut toutefois rester prudent face à ces évolutions extrêmes, qui peuvent
s'expliquer par des causes contingentes (travaux, réouverture, exposition exceptionnelle...).
De son côté, le Louvre a vu les visites sur son site internet passer de 40.000 par jour à un pic de
400.000 durant le premier confinement. Il compte aujourd'hui 10 millions d'abonnés en ligne sur
les réseaux sociaux et 9,1 millions de visiteurs sur son site. Lorsqu'il a lancé, l'an dernier, son site
dédié collections.louvre.fr, le musée a comptabilisé aussitôt 1,2 million de visites. D'autres musées
moins célèbres ont également bénéficié de cet effet numérique. Le site du musée de la Grande
Guerre à Meaux, rénové en novembre l'an dernier, a vu ainsi sa fréquentation s'accroître de 50%,
tandis que son compte Instagram progressait de 30%. De son côté, le musée de l'Homme a misé
sur les podcasts, qui ont été écouté l'an dernier plus de 4 millions de fois.
https://www.banquedesterritoires.fr/la-frequentation-des-musees-et-des-sites-repris-en-2021-
mais-reste-tres-inferieure-2019
Visiter la galerie des Glaces ou la grotte Chauvet à toute heure : c’est possible grâce à la
stratégie de numérisation du géant américain. Une parade au confinement, mais qui
soulève des questions sur la position hégémonique de la firme de Mountain View.
Depuis le 25 mars, le Grand palais offre une plongée numérique dans l’exposition,
inaccessible jusqu’à nouvel ordre, consacrée à Pompéi. En prime, le même site Internet
permet de déambuler, tout aussi virtuellement, en deux minutes et demie dans la nef du
Grand Palais. Le premier service a été facturé par Gedeon, une maison de production
dotée d’un gros catalogue allant de la vie de Picasso à la renaissance du Musée Guimet.
Le second, lui, a été offert par Google. Le géant de la Silicon Valley, à travers sa filiale
Google Arts and Culture, a mis sa technologie à disposition de quelque 2 000 institutions
culturelles à travers le monde.
Emprunter – seul, sans la foule – la galerie des Glaces du château de Versailles ne coûte
rien. Déambuler entre les sculptures du Musée d’Orsay, c’est cadeau. S’enfermer dans
l’impénétrable grotte Chauvet et coller son nez aux fragiles parois, c’est sept jours sur sept
et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Interrogés, les porte-parole de Google Arts and Culture en France font mine de
comprendre qu’ils seraient les grands bénéficiaires du confinement planétaire. « Nous
sommes mentionnés dans les médias, mais pas plus que d’autres sites culturels
permettant de s’évader », concèdent-ils benoîtement, reconnaissant toutefois que
« Google Arts and Culture fait du bien à l’image de Google ».
A l’image des maisons de ventes aux enchères, qui ont pris de l’avance sur la
dématérialisation, les galeries tentent de développer leur stratégie en ligne.
Art Basel Hongkong, Art Dubai, Art Paris Art Fair, Art Brussels, Miart, Drawing Now, le PAD
(Pavillon des arts et du design), Art Up, Paris Photo New York… On ne compte plus les
foires d’art du printemps reportées ou annulées à la suite de la propagation du
coronavirus. La puissante Art Basel songe à décaler ses dates de juin à la mi-septembre.
Un bouleversement complet pour un secteur d’activité qui, selon le rapport Art Basel UBS,
représentait 16,6 milliards de dollars (14 milliards d’euros) en 2019.
Cette série d’annulations qui assèche la trésorerie des galeries qui y sont abonnées,
redistribue les cartes au profit des acteurs qui ont pris de l’avance sur la dématérialisation,
à savoir les maisons de ventes, réplique d’un mouvement déjà enregistré en 2019 lorsque
les « gilets jaunes » défilaient chaque samedi à Paris. Selon le galeriste parisien Georges-
Philippe Vallois, le recul du chiffre d’affaires des galeries françaises avait été d’environ
30 % en 2019, alors que les maisons de ventes aux enchères hexagonales
progressaient de 7 %.
De longue date, les enchérisseurs ont pris l’habitude de passer des ordres derrière leur
écran après avoir consulté les catalogues en ligne. Certes, le pourcentage des achats en
ligne reste encore faible, de l’ordre de 4,6 % chez Christie’s, soit 270 millions de dollars
(241 millions d’euros) tout de même.
Mais ce canal est en progression, de 25 % chez Sotheby’s en 2019. Et, chez Christie’s, 41 %
des nouveaux clients ont été ferrés en ligne. Malgré le report de toutes les vacations
prévues en mars et en avril ainsi que la fermeture de nombreux bureaux dans le monde,
les deux maisons de ventes pourront s’appuyer sur une stratégie en ligne déjà bien
affûtée.
Entre les subventions publiques en baisse, la dérive des coûts de fonctionnement, les
lourdeurs administratives, la nécessité de trouver de nouveaux financements, l'envolée
des prix sur le marché de l'art, la dépendance croissante vis-à-vis du privé, tant pour
monter des expositions que pour acquérir des œuvres la marge de manœuvre devient
étroite. Sans parler de la concurrence croissante d'établissements ambitieux créés dans
les pays émergents, de la Chine (près de 400 musées ouverts en 2011 !) aux pays du Golfe,
en passant par l'Amérique latine.
L'équation économique des musées d'art contemporain peut en outre s'avérer fragilisée
par la diminution du mécénat apporté par des chefs d'entreprises ouvrant leur propre
lieu d'exposition, telles les fondations Cartier, Leclerc, Galeries Lafayette, Ricard, Francès,
Pinault, et bientôt Vuitton au bois de Boulogne, ou Carmignac à Porquerolles.
Partout en France, des fondations d’art ont vu le jour grâce à l’influence et aux dons de
grandes entreprises. Certaines ont plu de 30 ans et l’on en compte dans l’Hexagone près
de 4 900. Qu’elles soient à Paris, dans le sud de la France ou dans les Dom-Tom, nous
vous proposons de découvrir les 10 plus grandes de notre pays :
• Fondation Vuitton
La très célèbre fondation présidée par Bernard Arnault est aussi connue pour son
architecture atypique que par les collections et expositions qu’elle accueille. Longue de
150 mètres et haute de 48 mètres, elle se situe au cœur du bois de Boulogne et a déjà eu
la visite de plus d’1,2 millions de touristes pour la seule exposition Chtchoukine. Le patron
de la fondation a également acquis un autre immeuble situé tout près. L’immeuble des
Arts et Traditions populaires sera rénové pour comprendre une salle de concert, un
restaurant et des ateliers d’artistes et artisans.
• Lafayette anticipations
Trois ans de travaux ont été nécessaires pour que ce bâtiment gagne son prestige. C’est
dans le marais que Guillaume Houzé a établi ce lieu d’échanges pour les artistes,
designers et stylistes. Trois ou quatre expositions ainsi que 49 configurations différentes
peuvent se tenir sur les 2 200 mètres carrés de sa superficie et ces 875 espaces
d’exposition.
• Fondation Clément
Bernard Hayot est un personnage incontournable en Martinique puisqu’il a fait fortune
dans la distribution alimentaire et automobile. Étant passionné d’art, il voulait mettre en
avant ce patrimoine sur son île et a ainsi racheté le domaine de l’Acajou et la marque de
rhum Clément. Vous y trouverez donc une habitation où sont exposés plus de 200 artistes
et qui reçoit plus de 100 000 visiteurs par an. Le but de la fondation est à la fois de
sauvegarder le patrimoine, de soutenir les artistes originaires des Caraïbes et de faire
découvrir l’art contemporain au plus de monde possible.
• Fondation Cartier
Pour l’art contemporain, il n’y a pas mieux que ce lieu qui fut autrefois installé près de
Versailles avant de déménager sur Paris. Le bâtiment est en verre et en métal, conçu par
Jean Nouvel est entouré d’un jardin commandé par l’artiste Lothar Baumgarten. La
collection comprend plus de 1 500 œuvres que vous pourrez également retrouver à
l’étranger que ce soit en Corée, en Argentine ou encore au Japon. Avec un budget de 10
millions, l’institution favorise la création d’art contemporain sous toutes ses formes : la
mode, le spectacle vivant, la vidéo et la peinture.
• Collection Pinault
La capitale accueille depuis le début de l’année un centre dont le but est triple : soutenir
la création contemporaine, créer un réseau de musée et exposer hors les murs. Ce
bâtiment de forme circulaire s’étend sur cinq niveaux et comprend un auditorium, un
restaurant, et des espaces d’exposition. Trois étages vous permettront de faire le tour de
toute la collection de la famille Pinault alors faites y un tour.
https://www.lebonguide.com/article/les-10-plus-grandes-fondations-dart-de-france_a798769
D’entrée de jeu, la Mission Musées du XXIème siècle s’est engagée dans cette prospective
sous quatre angles qu’il est possible de résumer en une série de questionnements :
• Le musée éthique et citoyen : de quelle philosophie d’action doit procéder le réseau des
Musées de France pour entrer en résonance avec une société de la diversité où les liens
sociaux sont à renforcer, voire à repenser ?
• Le musée protéiforme : jusqu’à quel point l’offre muséale est-elle proactive et s’adapte-
t-elle à la diversité des collections, des publics et des territoires et à l’évolution des usages
sociaux ?
Neuf mois de travail, de nombreuses rencontres, dans tous les formats possibles, à Paris et
en régions, avec une gamme extrêmement large d’interlocuteurs, délivrent une vision
renouvelée du réseau des Musées de France structurée par quelques constats : la lucidité
des musées quant à leur mission culturelle, citoyenne et socio-économique ; la
créativité des équipes des musées de France, celle des musées territoriaux comme celle
des musées nationaux ; l’enthousiasme des personnels et leur professionnalisme.
https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/174000177.pdf
Culturespaces
Favoriser l’inclusion sociale par la culture
Culturespaces est le cinquième acteur culturel français pour les monuments, musées
et centres d’arts. C’est le pionnier des centres d’art numérique et des expositions
immersives dans le monde.
2 ) Expositions
En 30 ans, Culturespaces a produit et réalisé plus de 70 expositions. Les plus récentes :
2021
- Trésors de Venise, la collection Cini – hôtel de Caumont
- Botticelli, artiste et designer – Musée Jacquemart-André
- Zao Wo-Ki « il ne fait jamais nuit » - hôtel de Caumont
- Signac, les harmonies colorées – Musée Jacquemart-André
2022
- Füssli, entre rêve et fantastique – Musée Jacquemart-André
- Raoul Dufy, l’ivresse de la couleur - hôtel de Caumont
- Gallen-Kallela, mythes et nature – Musée Jacquemart-André
Bruno Monnier a créé Culturespaces en 1990 et en a fait l’un des premiers opérateurs
culturels européens.
> Le conseil
En 1988, il quitte le Ministère de la Culture et créé Culturespaces, département de
conseil et d’ingénierie culturelle d’Havas. Culturespaces conseille les collectivités
territoriales, les propriétaires privés et les établissements publics, dans la mise en valeur
et la gestion de leurs monuments et musées et participer ainsi au développement
culturel et touristique des territoires.
> La restauration d’un monument historique et la création d’un centre d’art : l’Hôtel
de Caumont
En 2013, il crée avec Culturespaces à Aix-en-Provence, la ville de sa jeunesse, un
nouveau lieu de culture : il acquiert et restaure un Monument Historique, l’Hôtel de
Caumont, et le transforme en centre d’art qui ouvre au public au printemps 2015. Il
accueille chaque année deux expositions temporaires et 350 000 visiteurs. Avec plus
de 300 000 visiteurs en 2019, l’Hôtel de Caumont devient l’un des premiers
établissements culturels de la région.
> La création d’un centre d’art numérique à Paris : l’Atelier des Lumières
En 2015, il crée avec Culturespaces à Paris son premier centre d’art numérique : l’Atelier
des Lumières, dans une ancienne fonderie du 11ème arrondissement qu’il restaure et
équipe entièrement.
En 2020, Bruno Monnier signe avec le groupe américain IMG-Endeavour un accord de
joint-venture à 50/50 pour la création d’un grand centre d’art numérique à New-York
à Tribeca : le Hall des Lumières, qui ouvrira en 2022.
Il passe un accord de franchise pour l’ouverture d’un centre d’art numérique à Dubaï,
l'Infinity des Lumières, qui a ouvert ses portes en juillet 2021 et à Séoul, le Théâtre des
Lumières, qui ouvrira en 2022.
En 2021, Bruno Monnier lance la création d’un centre d’art numérique à Amsterdam
dans le Cultuurpark de Westergas, la Fabrique des Lumières qui ouvrira en 2022.
Développé par Bruno Monnier et son équipe, CULTURESPACES DIGITAL®, est devenu
un opérateur culturel unique dans l’univers du numérique : équipes spécialisées et
savoir-faire complet combinant design et création de centres d’art numérique, maîtrise
technologique pour la diffusion des expositions, production et catalogue d’expositions
numériques immersives, présentation d'artistes classiques, modernes et
contemporains, implantation à l’international.
En 30 ans, Bruno Monnier a fait de Culturespaces un groupe de 450 salariés dont les
résultats réguliers ont permis un développement autofinancé. Il accueille dans 14 sites
français 4,5 millions de visiteurs et est devenu le premier opérateur culturel privé
européen et le cinquième opérateur français après le Louvre, le Château de Versailles,
la Tour Eiffel et le Centre des Monuments Nationaux. Il sera en 2022 le premier
opérateur culturel rançais à l'international.
Avec plus de 30 ans d’expérience et 4,6 millions de visiteurs par an, Culturespaces, créé
en 1990 par Bruno Monnier, est le premier opérateur privé dans la gestion complète de
monuments, musées et centres d’art.
Culturespaces se donne pour objectif de proposer un modèle novateur, centré sur
l’expérience du visiteur, pour gérer de façon dynamique les monuments, musées et
centres d’art, sans subvention publique.
Depuis 2012, Culturespaces est aussi devenu le pionnier dans la création de centres
d’art numérique et d’expositions numériques immersives.
Chaque année, la Fondation Culturespaces donne l'occasion à des enfants éloignés de
l’offre culturelle de vivre des expériences artistiques et culturelles uniques.
1990 – 1993
Après un premier contrat pour la gestion du Palais des Papes d’Avignon, Culturespaces
se consacre à la gestion globale de sites et établissements culturels, avec notamment
la gestion de la Villa & Jardins Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat, puis celle
du Château des Baux-de-Provence et du Château de Valençay. L’innovation est déjà
au cœur du projet de Culturespaces avec la création de parcours de visite originaux, la
mise à disposition d’audioguides gratuits pour tous et la réalisation d’animations
régulières.
1996
La gestion déléguée du Musée Jacquemart-André est l’occasion pour Culturespaces
de développer son modèle dans l’univers des musées et de pérenniser l’expérience du
Palais des Papes d’Avignon dans la réalisation d’expositions temporaires de qualité.
2000 – 2001
Culturespaces entreprend la complète réorganisation muséographique de la Cité de
l’Automobile de Mulhouse, le plus grand musée technique français et obtient la
gestion de la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer.
2002 – 2006
Avec la mise en valeur et la gestion du Théâtre Antique d’Orange en 2002 et des
monuments romains de Nîmes en 2006, Culturespaces continue à innover avec
l’organisation de reconstitutions historiques et d’événements culturels pour enrichir le
parcours de visite.
2004
Au Champ de Bataille de Waterloo, Culturespaces organise les reconstitutions
grandeur nature de la grande bataille de 1815.
2009
Fidèle à ses valeurs, Culturespaces crée la Fondation Culturespaces pour favoriser
l’accès aux arts et au patrimoine des enfants malades, handicapés ou fragilisés par la
pauvreté et l’exclusion sociale.
2015
Après avoir restauré l’Hôtel de Caumont et ses jardins, à Aix-en-Provence,
Culturespaces y crée un centre d’art qui programme des expositions temporaires de
dimension internationale.
2018
Culturespaces crée le premier centre d’art numérique de Paris : l’Atelier des Lumières.
Culturespaces poursuit le développement de centres d’art numérique avec l’ouverture
en fin d’année 2018 du Bunker de Lumières, sur l’île de Jeju en Corée du Sud. À cette
occasion, la technologie CULTURESPACES DIGITAL® est créée.
2020
Culturespaces ouvre à Bordeaux le plus grand centre d'art numérique au monde, les
Bassins des Lumières.
La même année, Culturespaces signe avec le groupe américain IMG-Endeavour un
accord de joint-venture à 50/50 pour la création d’un grand centre d’art numérique à
New-York, le Hall des Lumières, qui ouvrira en 2022.
Culturespaces passe un accord de franchise pour l’ouverture d’un centre d’art
numérique à Dubaï, l'Infinity des Lumières, qui ouvre ses portes en juillet 2021 et à
Séoul, le Théâtre des Lumières, qui ouvrira en 2022.
2021
Culturespaces lance la création d’un centre d’art numérique à Amsterdam dans le
Cultuurpark de Westergas, la Fabrique des Lumières qui ouvrira en 2022.
CULTURESPACES DIGITAL® est devenu un opérateur culturel unique dans l’univers du
numérique : équipes spécialisées et savoir-faire complet combinant design et création
de centres d’art numérique, maîtrise technologique pour la diffusion des expositions,
production et catalogue d’expositions numériques immersives, présentation d'artistes
classiques, modernes et contemporains, implantation à l’international.
2022
CULTURESPACES propose la première exposition immersive au centre d’art
numérique permanent de New York avec des expositions plus courtes mettant en
vedette Friedenreich Hundertasser, peintre et architecte qui a perpétué l’esprit de la
Sécession Viennoise plusieurs décennies après son apogée, dans un renouveau
artistique de la révolution initiée par Klimt.
L’exposition Gold In Motion est une célébration multisensorielle de l’œuvre la plus
emblématique de Klimt. La technologique de cartographie unique et de point, la
bande sonore et l’emplacement historique transportent le visiteur dans un monde d’or
et de couleurs.
Des événements privés peuvent être organisés dans le Hall des Lumières.
La Fondation Culturespaces
En favorisant l’accès aux arts et au patrimoine, la Fondation Culturespaces combat depuis 2009
l’exclusion culturelle dont sont victimes certains enfants malades, en situation de handicap ou
fragilisés par la pauvreté et l’exclusion sociale.
Grâce à des projets sur-mesure proposant une pédagogie active, ludique et adaptée aux
enfants pris en charge, la Fondation Culturespaces leur fait découvrir les richesses historiques
et artistiques, et les aide à se construire par la culture.
Elle fait converger culture, éducation et solidarité. Cette singularité associée à un haut niveau
d’excellence font de la Fondation Culturespaces une référence en France en matière d’accès
aux arts et à la culture pour les enfants qui en sont exclus.
Ouverture 2024, Port des lumières, Hambourg : Le port des lumières ouvrira ses
portes à Hambourg en 2024, dans le nouveau quartier de HafenCity.
Culturespaces Digital :
Depuis plusieurs années, Culturespaces a fait le choix de créer et développer des
centres d’art numérique, en France et à l’international, en parallèle de son activité
historique de gestion de monuments, musées, centre d’art et expositions temporaires
traditionnelles. Pour ces centres d’art numérique et leurs expositions d’un nouveau
genre, Culturespaces a créé Culturespaces Digital.
Avec Culturespaces Digital, Culturespaces est le 1er opérateur culturel à disposer des
équipes et d’un savoir-faire complet, combinant design et création de centres d’art
numérique, maîtrise technologique pour la diffusion des expositions, production et
catalogue d’expositions numériques immersives, présentation d'artistes classiques,
modernes et contemporains. (Dali, Klimt, Cézanne, Van Gogh, les
impressionnistes…)
Réceptions : Culturespaces accueille dans les sites de son réseau des réceptions
privées et des événements professionnels en adéquation avec l’identité du lieu :
colloques, meetings, assemblées générales, soirées de prestige...
Grands événements : Les Grands Jeux Romains accueillent chaque année, sur 3 jours,
près de 500 reconstituteurs volontaires venus de toute l'Europe. Cette manifestation
attire plus de 35 000 visiteurs tous les ans.
Jardins : Culturespaces crée, restaure, valorise et entretient, avec ses propres jardiniers,
des jardins très variés. Culturespaces a mis en place des méthodes respectueuses de
l’environnement pour gérer l’ouverture au public des jardins.
Sécurité : Culturespaces met tout en œuvre pour garantir la sureté des visiteurs, des
lieux et des collections : personnel de surveillance, vidéosurveillance, dispositifs anti-
intrusion, sécurité incendie, commission de sécurité.
La Fondation Agir Contre l’Exclusion, FACE, est une Fondation reconnue d’utilité
publique depuis 1994 et Fondation abritante depuis 2013. Créée à l’origine par 13 grands
groupes français, et initiée par Martine Aubry, elle favorise l’engagement social et
sociétal des entreprises pour prévenir et lutter contre toutes les formes d’exclusion, de
discrimination et de pauvreté.
Organisées en Réseau (72 structures locales sur plus de 350 sites d’action), ce sont 5250
entreprises (Grands Groupes, ETI, PME...) qui sont engagées au sein du Grand
mouvement social FACE des entreprises sur les Territoires.
FACE est présidée par Gérard Mestrallet (PDG d’Engie) depuis 2007.
Chaque année, les actions de FACE et de son Réseau - dans cinq domaines d’activités
(entreprise, emploi, éducation, consommation responsable & territoires) - bénéficient
à plus de 200 000 personnes.
Le détail de cet Index et son mode de calcul ont été publiés dans le décret n° 2019-15
du 8 janvier 2019 portant application des dispositions visant à supprimer les écarts de
rémunération entre les femmes et les hommes dans l’entreprise et relatives à la lutte
contre les violences sexuelles et les agissements sexistes au travail. L’index proposé se
compose d’un indicateur principal destiné à mesurer les écarts de rémunération
existants et de 4 indicateurs complémentaires (promotions, augmentations, maternité
et les dix plus hautes rémunérations).
https://www.culturespaces.com/fr/home
https://www.facebook.com/culturespaces/
https://twitter.com/culturespaces
https://www.instagram.com/culturespaces/
https://www.linkedin.com/company/culturespaces/?originalSubdomain=fr
https://www.youtube.com/c/CulturespacesParis
https://vimeo.com/culturespaces
Il est important de connaître les habitudes culturelles des Français, pour pouvoir
comprendre leurs besoins et leurs envies. Voici quelques chiffres clés du secteur
culturel en 2022-2023. Ces tendances aident à comprendre où se situent les enjeux
marketing afin de se faire une petite place dans le temps libre des Français.
Les Français, les marques et les institutions culturelles ont dû réinventer les formes
d’accès à l’art et la culture durant les confinements.
Revenons sur les statistiques annuelles du ministère de la Culture et de la
Communication, et son analyse des chiffres clés des années précédentes. Voici quelques
conclusions générales :
• on observe une très bonne fréquentation des sites patrimoniaux et des musées ;
• le spectacle vivant reste dynamique ;
• les dépenses culturelles des Français augmentent de 6 % ;
• les technologies et le numérique prennent une place de plus en plus importante ;
• Internet s’impose comme le média incontournable pour l’image et le son.
En effet, les musiques, les films et les séries télévisées ont les faveurs des internautes. 68% des
Français font des achats en ligne de biens culturels. Cette observation se vérifie encore plus chez
les jeunes. Les internautes entre 15 à 30 ans sont 97 % à consommer la culture en ligne, contre 60
% chez les plus de 60 ans.
Ceux effectués dans la culture participent de façon modérée à ces évolutions. Ils progressent
globalement de +1,5 % et on observe une hausse de 2,6 % spécifique aux services culturels et
récréatifs.
Seule la catégorie littérature (presse, livres et papeterie) ne cesse de diminuer depuis la fin des
années 2000 et les achats du secteur connaissent une baisse de 4 % en 2018.
Selon un sondage réalisé par Sofincope en mars 2018 sur les loisirs, le budget moyen des français
alloué à la culture est de 660 euros par an.
• 40 % des consommateurs aimeraient dépenser plus pour leurs loisirs
• 60 % font attention à leur budget.
• Les foyers qui gagnent moins de 1000 euros par mois dépensent 388 euros en moyenne par
an.
• Les ménages qui gagnent plus de 3 500 euros dépensent 947 euros en moyenne.
• Les plus de 60 ans dépensent 727 euros alors que les jeunes entre 25 et 34 ans dépensent 550
euros.
D’après une autre étude Yougov et Omnibus faite en janvier 2020 auprès de 1016 personnes, voici
quelques chiffres clés sur les sorties culturelles des Français.
Les sorties préférées des Français sont :
• les parcs d’attraction, 23 %
• les monuments historiques, 18 %
• les parcs animaliers, 17 %
• les festivals de musique, 10 %
• les musées et fondations d’art, 9 %
• les festivals culturels, 3 %
https://www.alioze.com/chiffres-culture
Depuis les années 1980, on observe en outre à la fois une augmentation importante du
nombre de musées et l'émergence d'un star system valorisant les musées situés dans
des destinations touristiques, logés dans des bâtiments spectaculaires et disposant
dans leurs collections d'œuvres mondialement connues, ces musées attirant une part
croissante des visiteurs alors que les autres musées, pourtant de plus en plus
nombreux, voient leur affluence décroître.
Politique de prix
Les études économétriques, réalisées le plus souvent sur un faible nombre de musées,
suggèrent que l'élasticité-prix du nombre d'entrées (la baisse du nombre d'entrées
générée par une hausse du prix du billet) est très faible (de 0 à -0,5), c'est-à-dire que le
nombre de visiteurs diminue peu quand le prix du billet d'entrée augmente.
La plupart des musées ont une politique tarifaire fondée sur la discrimination par les
prix entre les visiteurs occasionnels, qui ont souvent une importante disposition à
payer (si la visite du musée fait partie des incontournables d'un séjour dans la ville
concernée, par exemple) et les visiteurs potentiellement plus réguliers, dont le nombre
de visites dépend du coût de la visite supplémentaire. Cette politique prend le plus
souvent la forme d'un tarif binôme, d'une part un billet à l'unité, et d'autre part un
abonnement offrant un accès illimité à tout ou partie des collections du musées.
En sus des recettes liées à l'entrée, les musées ont longtemps été dépendants soit de
la puissance publique, soit de riches mécènes pour financer une partie de leurs coûts
de fonctionnement. La rigueur budgétaire commune depuis le milieu des années 1980
a réduit les subsides publics, alors que les coûts des musées augmentent, tant à cause
de la plus grande sophistication des techniques de préservation que du simple coût
d'entretien des bâtiments. Parallèlement, le mécénat se concentre de plus en plus sur
des opérations (construction d'un bâtiment, performance, exposition temporaire)
permettant des effets d'affichage.
Cet effet est particulièrement marqué pour les musées d'art, la demande pour les
musées consacrés aux sciences ou à l'histoire étant plus sensible du fait d'un plus grand
nombre d'activités concurrentes proches. La conséquence de cette faible élasticité est
que les musées peuvent trouver dans le prix du billet d'entrée une source significative
de revenus sans voir baisser nettement leur fréquentation. Toutefois, M. Feldstein
remarque que le prix des billets d'entrée ne représente que 5 % du revenu des 150 plus
grands musées des États-Unis.
Théoriquement, l'effet est ambigu. En effet, on peut penser que le revenu est très
fortement corrélé avec le niveau d'éducation, qui est un déterminant important de la
visite. En revanche, un haut revenu implique un coût d'opportunité du temps passé à
la visite plus élevée. Les personnes disposant de revenus plus élevés sont à la fois plus
incitées à aller au musée (dans la mesure où elles ont une éducation leur permettant
de mieux comprendre ce qu'elles voient), et moins incitées à y aller, le coût pour elles
de prendre du temps libre (par opposition à travailler plus longtemps) étant plus élevé.
Le fait que l'élasticité-revenu est plus forte pour les musées demandant un acquis de
connaissances plus important, comme les musées d'art contemporain, plaide pour
l'idée que le revenu n'agit qu'en tant que conséquence d'un capital humain plus élevé.
Statiquement donc, le revenu en lui-même ne constitue pas un déterminant essentiel
du choix d'aller au musée pour des personnes de niveau d'éducation comparable.
Pour un visiteur qui n'habite pas à proximité du musée, le choix d'aller visiter tel ou tel
musée passe par la comparaison non seulement des prix des billets, mais de
l'ensemble des coûts (transport, hébergement, restauration) liés à la visite, lesquels
sont comparés à ceux d'activités alternatives. Sur le cas des musées d'Écosse, une
étude évalue ces coûts à plus de 80 % du coût total de la visite.
Deux instruments sont le plus souvent employés pour évaluer le succès des musées :
le nombre total de visiteurs et le rapport entre le nombre de visites et la population
totale.
Les musées privés dépendent essentiellement des recettes liées aux entrées et aux
revenus connexes (boutiques, restaurants du musée). Aux États-Unis, la moitié des
musées est de cette nature. Leur objectif sera donc de maximiser leurs recettes. Cette
politique passe par un recours fréquent au marché des œuvres d'art pour vendre les
pièces qui s'insèrent mal dans la collection et utiliser les produits de telles ventes pour
acheter des pièces cohérentes avec la collection installée. On s'attend également à ce
qu'une grande attention soit portée aux sources de revenus annexes, par exemple par
la possibilité de louer des locaux pour des événements non-artistiques. De même, ces
musées sont plus enclins à organiser des expositions qui attirent un grand nombre de
visiteurs, à l'aide d'œuvres très connues assorties d'un riche appareil didactique.
Couverts par des statuts divers selon les pays (non profit aux États-Unis, charity au
Royaume-Uni), ces musées bénéficient le plus souvent de mesures réduisant les
impôts de leurs mécènes. Leurs objectifs essentiels vont donc être d'adopter une
politique d'accès justifiant une telle déduction, par exemple en réduisant le prix des
billets afin de ne pas faire apparaître de profits, et une politique d'affichage leur
permettant d'attirer des dons.
Les dons peuvent être à la fois des dons financiers ou des dons d'œuvres. Dans le
premier cas, la contrepartie des dons est un affichage, avec un système hiérarchisé de
statuts (« donateur », bienfaiteur, etc.) ainsi qu'un droit de regard sur la politique des
musées.
Le cas des dons d'œuvres est plus complexe. En effet, les musées sont souvent obligés
d'accepter un ensemble de dons de qualité hétérogène, sans avoir la possibilité de
vendre ou de ne pas exposer les pièces les moins intéressantes, ce qui impose des coûts
(à la fois directs et d'opportunité) très lourds.
Pour des raisons similaires, les principaux musées sont hostiles à un système de prix
pour gouverner les transferts temporaires d'œuvres nécessaires à la réalisation
Chargé de gestion et management – Sujet transversal EN février 2023 - Formatives 50
d'expositions thématiques. Ils préfèrent un système d'échanges mutuels,
avec comme contrepartie la circulation de l'exposition ainsi constituée. Une exception
notable à ce système non marchand, qui économise des coûts de transaction
potentiellement très lourds, est constituée par les musées russes, leur manque
chronique de crédits justifiant aux yeux de leurs collègues un traitement spécial.
Les musées-vedette
Tous les musées-vedette ne remplissent pas également l'ensemble de ces critères. Par
exemple, le Rijksmuseum n'a pas un cadre architectural aussi exceptionnel que le
musée de l'Ermitage ni d'ajout récent comme la pyramide du musée du Louvre.
Les musées-vedette sont en concurrence moins avec les autres musées locaux qu'avec
les autres musées-vedette. Dans le cadre de cette concurrence, et pour défendre leur
statut, ils entrent dans une course aux expositions temporaires, aux activités dérivées
Chargé de gestion et management – Sujet transversal EN février 2023 - Formatives 51
et se dotent de bâtiments spectaculaires propres à renforcer leur image de
marque. Ils tentent ainsi de faire de leur visite une expérience totale, à la frontière entre
leurs fonctions traditionnelles de conservation et d'éducation et une organisation
proche du parc à thème.
Alors que l'accès à de nombreuses collections permanentes est gratuit, l'accès aux
expositions temporaires est en général payant. Or, contrairement à ce qui est observé
pour les collections permanentes, l'élasticité-revenu des expositions temporaires
semble supérieure à l'unité. Le nombre de visiteurs payants à de telles expositions
augmente donc mécaniquement avec les revenus, alors que les visites de la collection
permanente sont plus liées à une augmentation du niveau d'éducation, qui est plus
lente que celle du revenu. De ce fait, le marché pour de telles expositions est en
expansion tant que les revenus augmentent.
Ces expositions, portant sur un auteur, un genre ou une période, ont en outre une
capacité accrue à attirer l'attention d'amateurs d'art hors de l'aire d'influence habituelle
du musée. Des expositions majeures peuvent constituer une raison suffisante pour
traverser le pays, voire une partie du continent. Sur le plan de l'affichage, de telles
expositions génèrent mécaniquement un écho médiatique important. La couverture
médiatique de ces expositions permet ainsi aux musées de bénéficier d'une publicité
gratuite dans des médias, la télévision par exemple, qui leur serait autrement
inaccessible.
De plus, l'élasticité-prix des visiteurs est faible. Une fois que des touristes sont sur place,
le coût de la visite de l'exposition en plus de la collection permanente est simplement
un coût additionnel, et de nombreux musées proposent des billets combinés. Enfin,
l'affichage lié à ces expositions en fait une cible de choix pour la vente de produits
dérivés.
En France en 1992, les expositions nationales ont généré 77,1 millions de francs de
recettes pour un coût (hors coûts d'opportunité décrits ci-dessus) de 62,6 millions de
Chargé de gestion et management – Sujet transversal EN février 2023 - Formatives 52
francs.
Les recettes tirées de telles expositions sont en outre, quand elles sont un succès,
considérées comme exceptionnelles, et n'entraînent pas la baisse systématique de la
dotation qui suit une augmentation des recettes liées à la collection permanente. Elles
permettent donc au musée de capturer un surplus de moyens. Ce surplus est encore
augmenté par le fait que l'affichage médiatique fait de ces expositions des cibles de
choix pour les opérations de mécénat privé, qui y trouvent une assurance d'impact et
de présence médiatique, sans que ce mécénat ne soit compensé par une réduction
de la dotation.
À quoi ressemblerait votre musée s’il était piloté à partir des données ? Au cours des dernières
années, les musées ont utilisé l’analyse des données. Elle leur permet de trouver des solutions
à des problématiques de longue date. Comme par exemple, créer des sources de revenus
durables et attirer de nouveaux publics. Aussi nous vous proposons de découvrir plusieurs
exemples d’initiatives marketing pour la valorisation de vos données.
https://arenametrix.com/marketing-musees/
Nous le savons, la digitalisation de l’économie est en cours et le secteur de la culture ne fait pas
exception. Pourtant, nous avons constaté qu’encore peu de structures culturelles étaient dotées
des outils nécessaires à la mise en place d’une stratégie numérique efficace.
Voici 4 raisons pour lesquelles vous, acteurs du secteur culturel, avez tout à gagner en
intensifiant votre développement digital.
Aujourd’hui, penser le parcours digital de son audience (avant, pendant et après la visite) est
primordial !
Tout d’abord, l’utilisation d’outils digitaux vous permet d’apprendre à connaître votre public grâce
aux données récupérées via les billetteries en ligne, les newsletters, les contrôles d’accès, les jeux
concours… Dans le cadre d’une stratégie de fidélisation des publics, ces informations sont
indispensables, notamment lorsque vous leur adressez des messages contenant des nouvelles
informations, de offres d’abonnement, des idées de visites similaires aux leurs…
Ensuite, viens la maximisation de vos ventes via la communication digitale permise par les
informations récoltées. En effet, touchez la bonne personne, au bon moment avec la bonne
information augmentera l’impact de vos campagnes de communication. Vous devez pour cela
effectuer une segmentation efficace de vos visiteurs, notamment en utilisant des outils CRM, en
fonction de critères sociodémographiques, de leurs comportements d’achat, leurs intérêts, la
fidélité, la localisation… Vous pourrez ainsi adresser chaque segment avec un
message ciblé et personnalisé.
Enfin, le numérique doit vous permettre de toucher de nouveaux publics. Cela sous-entend, ici
aussi, d’avoir une connaissance approfondie de vos visiteurs. L’utilisation de publicités ciblées sur
les jumeaux statistiques de vos cibles vous permettra d’atteindre des personnes similaires à vos
publics existants.
Mettre en place une stratégie numérique des publics, c’est instaurer un cercle vertueux :
connaître, écouter, impliquer ses publics pour mieux les toucher et les fidéliser.
https://arenametrix.com/strategie-digitale-lieux-culturels/
Que vous soyez un musée, une salle de concert, un théâtre ou encore une salle de spectacle, vous
disposez tous d’une ressource indispensable à l’amélioration de l’expérience visiteur, les
données. La bonne gestion de celles-ci, grâce à un outil de centralisation des données clients,
vous permettra d’avoir une connaissance approfondie de vos clients. Mais en quoi cela constitue-
t-il une opportunité à saisir ?
La collecte de données est essentielle dans la construction d’une base de données pertinente
permettant de fidéliser les visiteurs par le biais du marketing et d’acquérir de nouveaux
clients en repérant des “jumeaux statistiques” de vos publics existants. Cette base de données
est constituée des coordonnées des clients, de leurs achats passés, de leurs habitudes de
consommation, de leurs informations démographiques… Celles-ci peuvent avoir différentes
provenances, telle que les billetteries web, une boutique en ligne, les réseaux sociaux, les
newsletters ou encore les études de clients. Il s’agit par la suite de transformer ces données en
informations exploitables.
Il est indispensable de faire en sorte que le client soit satisfait de son expérience. Ainsi, lors de
l’événement, Affluences permet aux lieux d’organiser au mieux leurs équipes et ainsi d’améliorer
le confort d’accueil pour une expérience visiteur optimisée.
Les données représentent une seconde opportunité. En effet, les lieux de visite ont la possibilité
de proposer des parcours adaptés selon les profils-types, créés en amont et selon les différentes
contraintes des clients telles que son goût et son intérêt, le temps dont il dispose… Le but étant
de personnaliser l’expérience grâce notamment à la mise en place d’outils multimédias comme
des audioguides ou des bornes informatives permettant un complément d’information.
Dans le but d’inciter le visiteur à revenir, il est indispensable de créer un lien entre ce dernier et
le lieu. Les questionnaires de satisfaction sont une solution efficace pour améliorer l’expérience
client en prenant connaissance des facteurs d’insatisfaction et de satisfaction mais, également
pour montrer au visiteur que son expérience est au centre des préoccupations du lieu et qu’il est
écouté. Vous avez également la possibilité de proposer aux visiteurs des événements similaires
et qui pourraient les intéresser, à l’aide de stratégies marketing efficaces. Pour renforcer ce lien,
certains lieux personnalisent davantage leur communication. C’est le cas de la Cité de
l’Architecture qui souhaite mettre en place d’ici la fin de l’été, un envoi de mail pour l’anniversaire
de chacun de ses visiteurs.
https://arenametrix.com/experience-visiteur-frequentation-controle-donnees/
La ministre de la Culture a souhaité que soit réalisée une enquête d’opinion pour mieux
comprendre l’impact de la crise sur les pratiques culturelles des Français quelques mois
après la réouverture des lieux culturels. L’étude fait un bilan circonscrit à l’été 2021 et
ne prend pas en compte les intentions ni les pratiques des Français à partir de
septembre 2021. Menée par Harris Interactive et le Département des Études de la
Prospective et des Statistiques du Ministère de la Culture, les résultats de cette enquête
sont aujourd’hui disponibles.
L’enquête
L’enquête montre toutefois que la perception du risque sanitaire reste très forte, au
détriment de la fréquentation culturelle : 54% des personnes interrogées disent avoir
craint les lieux très fréquentés à cause du risque d’attraper le virus de la Covid et/ou de
le transmettre (20% oui tout à fait, 34% oui, plutôt).
L’impact du pass sanitaire sur la fréquentation des lieux de culture est également
confirmé pour 25% des répondants : à la question « Vous n’avez pas de pass sanitaire et
vous ne voulez pas faire un test antigénique avant d’aller au cinéma/au théâtre/au
musée… », 14% ont répondu « oui tout à fait », et 11% « oui plutôt ». C’est le sens des mesures
de soutien mises en place par le Gouvernement, notamment dans le secteur du cinéma.
L’enquête suggère par ailleurs le recours croissant aux moyens numériques pour
accéder à la Culture : 46% des personnes interrogées ont pris l’habitude nouvelle
d’utiliser des moyens numériques pour accéder aux œuvres ; et 24% des 52% des
répondants qui indiquent qu’ils sortiront « moins » d’ici la fin de l’année, mentionnent leur
préférence pour les moyens numériques, et en particulier les moins de 35 ans (32%). Enfin,
parmi ceux dont les intentions de fréquentation post-pandémie sont à la baisse (11% des
répondants), le tiers des 18-24 ans déclarent que d’autres activités de loisir ont remplacé
les sorties culturelles (contre 20% tous âges confondus).
Bilan
S’il est prématuré de tirer des conclusions définitives de cette enquête, le ministère de la
Culture continuera de suivre de très près ces évolutions et les tendances qui s’en
dégagent, afin de déterminer ce qui est strictement conjoncturel et ce qui révèle
d’évolutions structurelles des pratiques culturelles des Français.
Il ressort néanmoins en creux de cette analyse que le soutien de l’état a été adapté,
notamment à l’égard des secteurs fragilisés, et où les perspectives de reprise de la
fréquentation demeurent fragiles.
Concernant les pratiques culturelles des plus jeunes, le déploiement du pass Culture ou
l’effort historique en faveur de l’éducation artistique et culturelle (dont les crédits
auront pratiquement doublé ces dernières années) témoignent de la volonté du
Gouvernement de contribuer à enraciner chez eux une pratique culturelle puissante
et diversifiée, adaptée à leur environnement numérique « natif » tout en les incitant à
ouvrir leur regard à la diversité de la création culturelle.
[1] L’enquête interrogeait les individus sur leurs habitudes de sortie d’avant-crise « au
cours d’une année normale », leurs pratiques à l’été après la mise en place du pass
sanitaire, et les freins rencontrés pour la fréquentation des lieux culturels, à l’été comme
à plus long terme.
Descriptif
0bjectifs :
Quels sont les publics visés ?
• Local
• Régional
• National
• International
CONCEPTION ET INTERVENANTS
✓ Seniors : 30 %,
✓ Étudiant s et jeunes : 10 %
✓ Moins de 12ans: 25 % selon les répartitions habituelles des expositions sur les zones dans
le domaine concerné (peintures et aquarelles) ;
✓ Adultes : 35 %
Les conférences sont gratuites, elles ciblent les sinologues, et orientalistes chercheurs
qui sont abonnés à Culturespaces mais n’ont pas pu profiter de leurs abonnements lors
de la pandémie.
✓ Plein Tarif : 14 € ;
✓ Tarif sénior plus de 65 ans : 12 € ;
✓ Tarif réduit et jeunes : 11.50 € ;
✓ Tarif moins de 12 ans : 9 €.
COMMUNICATION
EVALUATION DU PROJET
Distances kilométriques :
De Paris à Bordeaux 578 Kms A déterminer
De Bordeaux à Aix en Provence 668 Kms A déterminer
D’Aix en Provence à Saint Jean Cap- 188 Kms 70 000 €
Ferrat
De Saint Jean Cap-Ferrat aux Baux 190 Kms A déterminer
De Baux à Paris 765 Kms A déterminer
Total frais de déplacement A déterminer